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— VIDE-MÉMOIRE A L’USAGE DES OFFICIERS D’ARTILLERIE. STRASBOURG, DE l/lMPRIMERIE DE VEUVE BERGER-LEVRÀULT. UDE-MEVKHRE A i/i saoi DES OFFICIERS D’ARTILLERIE. Seconde Édition. CHEZ VEUVE LEVRAULT, Libraire-Editeur, rue des Juifs, n.° 33, à Strasbourg; PARIS, à son dépôt général, chez P. BERTRAND, Libraire, rue Saint-André-des-Arcs, n.° 38. 1844 . ;K11 / .'V- -s mmwo Ma r ?*•; V • Î tifuM •thiiurk-’D^i X J ' ; \\ V“- * v.'s > î * v,-s r x;.*Hr> -• ' ! uiKt E LA MARINE, vaut l m ,624, 591. BRÈCHE 2 Halterie3 , 360. — Tir, 419. — Défense des , 400. BRETELLES pour ponts, 459. BRICOEE pour obusier de montagne, 114. BRONZE 2 Composition, analyse, prix, 30. — Pour ustensiles d'artifices, 151.— Pesanteur spécifique, 30, 603. — Résistance, 625. — Voy. Métaux. BROUETTE, 91 , 342. BUT EN BEANC 2 Définition , 638. — Portées de but en blanc des bouches à feu, 431. — Des armes portatives, 563. c. CABESTAN 2 Nomenclature, 456. — Manœuvre, 474. CABEE de chèvre, 336 — de sonnette, 459. CABOCHES, nomenclature, dimensions, 104. CADRE 2 De transport pour les gros projectiles. Nomenclature, 74. — Dimensions, 95, CAISSES de pierres à fusil, 221. — Pour le transport des capsules de guerre, 222. — A munitions de montagne, nomenclature, 68; dimensions, poids, 95; chargement, 217, 222. — De transport de l’outillage et de la forge de montagne, 70; chargement, 236. — Des outils d’ouvriers en bois pour une demi-compagnie d’ouvriers attachée aux parcs de campagne et équipages de siège, 231. — D’ancrage servant a remplacer les ancres, 454. — A tasseaux pour armes portatives, 555. CAISSON a munitions, nomenclature, 57. — Dimensions, poids, prix, journées d’ouvriers, 95; nombre par batteries, 286. — Chargement, 217; déchargement, 386; engerbement, 108. CALCUL2 Des piles de projectiles, 49. — Des déblais et remblais, fortification passagère, 572. CAEE 2 Decoin de mire, 115. — Pour manœuvres de force, 318. CALENDRIERS, Correspondance, 591. CAEIBRE 2 Des bouches à feu, 8. — De l’éprouvette, 10. — Des pro. jectiles, 33. — Etrangers, 596. — Des armes portatives, 526 et 567 voyez la note Armes portatives, calibres principaux. — Calibres prohibés, 567. — Étrangers, 599. CALORIE, unité de chaleur, 606. CAMOUFLET, 442. CAMP 2 D’infanterie, de cavalerie, 579. — D’une batterie, 580. — Retranché, 576. — Camps et bivouacs , 312, 580. — Campement comptabilité, 696. CANAL d amorce, 3. CANONS 2 En bronze, systèmes divers, 1. — Nomenclature, 3. — Signalement, 7. — Dimensions, poids, prix, 8. — Vérification, 12, 17. — Épreuves, 22. — Durée, 24. — Moyen de la prolonger, 420. — Réparations, 27. —Mise hors de service, 29. — Consei'vation, 30. — Repêcher un canon, 476. — Entrant dans les équipages de campagne, 285. — De siège, 288. — Dans l’armement des places, 295. — Des cotes, 299. —Tir, 409. — Prépondérance, TABLE ALPHABETIQUE xvj 653. — En fer Nomenclature, 3. — Dimensions, poids, prix, 10. — Vérification, 10.— Épreuves, 23. — Conservation, 30. —Entrant dans l’armement des côtes, 299. — Tir, 420. Des canons en fer pour le service des places sont en essai. — Des armes portatives Nomenclature, 513. — Matières, 525.— Dimensions, poids, épreuves, 520. — Distinction des modèles, 528, —"Visite, réparation, entretien, 534. — Causes de la mise hors de service, 530.— Conservation, 540. — Durée, résistance, 504.— Canon-pendule, 053. CAPACITE des métaux pour le calorique, 004. CAPSULES de guerre Confection, 183. — Réception, 189. — Conservation , 190. — Chargement, 222. CARABINE Z Nomenclature, 519. — Dimensions, poids, prix, 520. — Réparation, 546. —Encaissement, 555. — Tir, 503. CARROLEINE, 602. CARONADES en fer pour la marine, tir, 426. CARTON pour munitions, 152. — Boites à halles en carton, 164. CARTOUCHES • Pour armes portatives, charges de poudre, diamètre et poids des halles, 154; confection, 156; réception, 185; chargement, 221; conservation, 189; démolition, 191. — A houlet confection et dimensions, 159; ensabotage et montage, 161; réception, 186; conservation, 190; démolition, 192. —En plâtre, 164. CASEMATES, 371 et 400. CAS RÉDHIBITOIRES, chevaux et mulets, 246. CASTRAMETATION Z Baraques; tentes, 578.—Camp d’infanterie— de cavalerie, 579 — d’une batterie, 580.—Tracé, bivouacs, grand’gardes, 580. CAUSES qui doivent faire mettre les bouches à feu hors de service, 16; les armes portatives dans les corps, 535. CAVALERIE Forge affectée aux régiments de cavalerie, 68. — Camp, 579. — Ouvrages à consulter, 666. CAVALIERS DE TRANCHEE, 377. CAVITES, défauts des bouches à feu, 12. CENDRURES DES BOUCHES A FEU, 13. CENTRE DE GRAVITE Z des corps formules, 637. — Des radeaux, 495. CHAINES ET CHAINETTES, 92. — Résistance, 625. CHALOUPE CANONNIÈRE, 507. CHAMBRES S Avaries des bouches à feu, 12, 13. —Chambre porte-feu, 28. — Des obusiers , mortiers et pierriers , 4 et suiv. — Des armes'portatives , 515, 519, 526. CHAMP Z Vertical de tir des bouches à feu, 94. — Dispositions pour l’augmenter, 363. —Latéral de tir sur plate-forme de place ou de cote, 94. CHANTIERS ET DEMI-CHANTIERS pour manœuvre de force, 318. CHAPES de barils à poudre, 131. CHAPITEAUX pour canons de siège, place et côte, 117. CHARBON Z De bois; fabrication, poids, prix, 208; pour la fabrication de la poudre, 125; pour les munitions et artifices, 149.— De terre, 210. CHARGE Z De poudre des canons et des obusiers de campagne, 159. — Réception, 186.— Des mortiers et pierriers à chambre pleine, 23 et 423. — Des projectiles creux, 166. — Des cartouches pour armes portatives, 154. — Charges d’épreuve des bouches à feu, 23; des armes portatives, 526. — Di;S MATIKRKS» xvij Relation entre les charges et les vitesses initiales, pour canons et obusiers, 429. — Des fourneaux de mines, 442. — Charge maximum qui puisse se trouver sur un pont, 483. CHARGEMENT Des bouches à feu, 410, 412, 415, 420,423, 425, 420. — Des projectiles creux, 106. — Propre à prolonger la durée des bouches à feu, 24,420. — Des munitions, approvisionnements, outils, etc.; poids des affûts et voilures de campagne chargés, 217. — Des munitions des bouches à feu de campagne, 217. — De montagne, 222. — Des cartouches d'infanterie, 221. — Du chariot de batterie, 223; de L’arrière-train du chariot, 225. — De la forge destinée à l’entretien du matériel, 227. — Du coffre de supplément d’outils d’ouvriers en fer, 230. — De la forge destinée au ferrage, 231. — Des caisses d’outils d’ouvriers en bois pour parcs de campagne et équipages de siège, 231. — Du coffre d’outils tranchants, 235. — De la forge portative de montagne et de ses caisses, 236. — Des caisses d’oulils d’ouvriers en bois pour une batterie de montagne, 238. — Du chariot de parc, 239 ; — Idem en outils et ustensiles d’artifices, 143; — Idem faisant partie de l’équipage de pont, 462. — De la charrette de siège, 239. — Du chariot porte-corps, 239. — Du haquet à bateau , de la forge faisant partie de l’équipage de pont, 462. — Du baquet à ponton, 467. — Chargement des caisses d’outils de l’équipage de pont d’avant-garde et de division, 468. — Chargement des outils et objets nécessaires à une demi- coçnpagnie de pontonniers, 462. — Poids des affûts et voilures de siège chargés, 239. — Chargement des mulets, 278. — Des mines, 443. CHARIOT Z De batterie, nomenclature , 58 ; dimensions, poids, prix, 95 ; chargement, 223. — Porte-corps, nomenclature, 72; cadre pour le transport des gros projectiles, 74; dimensions, poids, etc., 95; chargement, 239. — De parc, nomenclature, 79; — chargement, 239; en ustensiles d’artifices, 143; pour équipage de ponts, 462. — Engerbement, 108. CHARPENTES, 626, 631, 654. CHARRETTE DE SIEGE Z Nomenclature, 74; chargement, 239; en- gerbement, 109. CHASSE-FUSEE î Dimensions, poids, 116. CHASSIS Z D’affûts de place et décote, nomenclature, 76; poids, 94; engerbement, 107. — Pour la fabrication des projectiles, 36. — D’affût de mortier de 27 e pour le tir à ricochet, 78. CHAT, pour vérification de l’âme des boüches à feu, 14. CHAUFFAGE, 675, 682. CHAUSSE-TRAPES , 575. CHEMINS Couvert, couronnement, 377; défense, 400. — Reconnaissance des chemins, 586. CHEMINEMENTS, 376. CHEVAEî Achat, âge, 241.—Prix, artillerie et train , officier, 800 fr. , troupe, 600 fr. — Nourriture, 247. — Soins, maladies, 250, 306. —Ferrure, 254. — Harnachement, 258; conservation, 280; désinfection, 281.—Nombre de chevaux par voiture; répartition des chevaux ; longueur d’un cheval dans ses traits, 313. — Chevaux de trait des batteries, 286; des parcs de campagne, 287 ; d’un équipage de siège, 294; de ponts de réserve, 459; d’avant-garde, 466. — Nombre de kilomètres que peut parcourir par jour un cheval chargé; poids que peut tirer un cheval; force, 313, 600, 632. — Poids d’un cheval; espace h TABLE ALPHABETIQUE XVUJ qu’il occupe, sur un pont, 483; dans le rang, dans la file, dans l’écurie, 600. — Chemin qu’il parcourt aux différentes allures, G00. — Camps et bivouacs, 312,580. — Cheval-vapeur, 608,618. — Cheval comptabilité, 674. CHEVALETS l Pour ponts, nomenclature, dimensions, 458. — Pont de, 497. — Pour les armements, 349. CHEVAUX DE FRISE, 575. CHÈVRE l Nomenclature, 89. — Poids, prix, 95. — Manœuvre, 332. — Entrant dans les équipages, 293, 298, 300. CHEVRETTE î Nomenclature, 91. — Pour manœuvres de force, 318. —- Pour ponts , 458. CHUTE dans le vide, 606, 639. CI IN QUENELLE , 459. CIRCULAIRES MINISTERIELLES concernant l’artillerie, 655. CITERNES, 602. CIVIÈRES, 91. CLAIES I Di mensions, 337.— Confection, 340. CLAMEAUX, nomenclature, dimensions, 455. CLASSEMENT des armes dans les magasins, 546. CLEF DE CHEMINÉE, 521. CLOUS l Dimensions, emploi, 104. — Rivés, 103. — A cheval, 255. COEHORN l Système de fortification, attaque, 394. COFFRE l A munitions, nomenclature, 55; dimensions, poids, 95; chargement, 217; déchargement, 386. — D’infanterie, 221. — Du chariot de batterie, nomenclature, 66; chargement, 223. — De supplément d’outils d’ouvriers en fer, 230. — D’outils tranchants, 235. — De la forge de campagne, 64, 66; chargement, 227. COIN I D’arrêt pour place et côte. — De mire pour mortiers, 115. COKE, qualité, poids, prix, 210. COLLES diverses, 152. COLLIER Harnachem., 267. — De guindage, nomencl., dimensions, 455. COLTHAR, 213. — Enduit des bouches à feu en fonte de fer, 30. — Des projectiles, 49. — Des flasques d’affûts de mortiers, 108. — Des outils à pionniers et tranchants, 119. COMBATS ET BATAILLES disposition de l’artillerie, 382. COMMANDANTS de batteries; les généraux en campagne, 381. COMMANDES pour ponts, 459. COMMETTAGE des cordages, 211. COMMUNICATIONS I Des batteries, 349, Des tranchées, 375. COMPAGNIE ! Outils et objets nécessaires à une demi-compagnie d’ouvriers attachée à un parc, 231. — A une demi-compagnie de pontonniers attachée à un équipage de ponts, 462. — Personnel, 669, 697. COMPOSITION Des équipages d’artillerie, 285. — Des batteries et parcs de campagne, 286. — D’un équipage de siège, 288. — Exemples de divers équipages de siège, 294. — De l’armement des places, 295. — Exemples d’armements divers, 299. — De l’armement des côtes, 299. — De l’équipage de ponts de réserve, 459. — De l’équipage de pont d’avant-garde et de division, 466. — Des ateliers de réparations d’armes, 548. — Du personnel d’une batterie ou compagnie, 697. DES MATIERES. XIX COMPTABILITE! d’une batterie détachée Personnel, 6G9. — Prestations, allocations, 675. — Administration, 683. — Habillement, équipement, armement, etc-, 693. — Modèles d’états et tarifs, 697 voy. p. xlj. CONDUCTIBILITE électrique des métaux, 604. — Pour le calorique, 604. CONDUITES des batteries, parcs et convois, 305. — ftéception d’un parc ou d’une batterie, 305. — Dispositions avant le départ, 306. — Ordre de marche, 306. — Cas d’attaque, 310. — Arrivée — Manière de parquer , 311. — Camps et bivouacs — Vivres et fourrages, 311. — Longueur des colonnes, répartition des chevaux, espace nécessaire pour parquer et tourner, 313. — Embarquement et débarquenieut, 314. — Temps nécessaire pour mettre en file un convoi, 313.— Poids à tirer par cheval, 313. — De l’eau et des gaz, 628. CONFECTION î Des cartouches, 156. — Des munitions et artifices, 159. — Des fascinages, 337. — Du pain, 601. CONSERVATION ï Des bouches à feu, 30. — Moyens de prolonger leur durée, 24, 420. — Des projectiles, 49. — Des affûts et voitures, 107. — Des arménien ts et assortiments ,119. — Des munitions et artifices ,189. — Des hois, 199. — Des métaux, pièces confectionnées, outils, etc., 207. — Des cordages, 212. — Des harnais, 280. — Des ponts, 508. — Des armes dans les magasins, 546. CONSIGNEZ Pour la garde des ponts de bateaux, 508. — Des magasins à poudre, 137. CONSTRUCTION I Des batteries, 337; fasciuages, 337; gazonnage, 341; sacs-à-terre, 342; déblais et remblais, 342; matériaux divers que les circonstances peuvent forcer à employer, 343. — Bois à plates-formes, blindages, 344. — Des batteries de siège, 345. — D’une batterie de canons ou d obusiers sur le sol naturel en avant de la parallèle, 347. — D’une batterie en arrière de la parallèle sur le sol naturel, 357. — D’une batterie dont le terre-plein est enfoncé, 357. — D’une batterie dans la parallèle, 358. — D’une batterie à redans, 358. — Observations relatives aux batteries d’obusiers, 358. — D’une batterie de mortiers etpierriers, 358. — Des batteries de brèche et contre-batteries, 360. — Des batteries flottantes, 364. — Des batteries de place, 366. — Des traverses et parados, 369. — Des batteries blindées, casematées, 370. — Des batteries de cotes, 372. — Des batteries pour pièces de campagne, 374. — Stabilité des constructions, 629. — Modèles de, 654. — D’un pont par bateaux successifs, 484; par portières, 487; par parties, 489 ; par couversion, 491 ; — de pontons, 491; — de bateaux du commerce, 493; — des ponts de radeaux, 495 ; de chevalets, 497 ; — des ponts volants, 498 ; — de pilotis, 502 ; — de cordages, 503. — Matières et objets divers pour les constructions, 195. CONTRE-BATTERIES, 360. CONVOIS conduite des, 305, 657.— Comptabilité, 680. COQUILLES fabrication des boulets en, 39. CORDAGES I Résistance, qualités, commettage, épissure, conservation, 211,625. — Pour munitions et artifices, 153. — Pour manœuvres, 336. — Pour équipage de siège, 293. — Pour l’armement des places, 298. — Pour les ponts, 459, 460, 466. — A enrayer, pour obusier de 12 e , 117. — lloideur des, 623. CORMONTAINGNE î Systèmes de fortification, 374, pl. 22 et 25. CORNE D’AMORCE, 115. CORPS-MORT pour pont de bateaux, pour pont d’avant-garde, 455. XX TABLE ALPHABÉTIQUE CORRESPONDANCE ! Entre les angles de tir et les hausses, 432, — Des calendriers, 591. —Des thermomètres, 606. — En franchise, 670. COTES ! Service, 402. —Armement, 299. — Reconnaissances, 585. COULAGE ! Des projectiles, 37. — Des balles en fonte, 44. — Des balles de plomb , 155. COULEURS I Composition, préparation, quantité, 106. COUPS de foret, défauts des bouches à feu, 13. COURONNEMENT du chemin couvert, 377. COURS D’EAU ! Jaugeage, 609. — Produit , force d’un cours d’eau , G11. COUTIL, po ur munitions, 153. CRÉMAILLÈRE ! 569. — Lignes a, 570. CRÉNEAUX, 575. CREVASSES des bouches à feu, 12. CRIC Z pour manœuvres de force, 329. — Pour les ponts, 457. CROCHET I Pour vérification ,15. — A bombes , 116. —* A désélouper, 116. CROIX! Pour vérification des tourillons, 17. —A uoniuspour mortiers, 19. CUBAGE des bois en grume, 198. CUIRASSES î N omenclature, 522. — Dimensions, poids, prix, épreuves, 527. —Matières, 525.— Distinction des modèles, 534. — Conservation, 553. — Encaissement, 561. CUIRS qualités, 258. CUIVRE Z Pour fabrication des bouches à feu, 30. — Pour munitions et artifices , 151. — Pour armes portatives, 525. — Résistance , 624. — Pesanteur spécifique, 603. — Voy. Métaux. CURETTE pour mortiers, 115. CYLINDRE DE RECEPTION ! Pour projectiles , 45. — Pour cartouches à boulets, 186. — Pour cartouches d’infanterie, 185. — Pour vérifier les canons des armes à feu,526, 535. — Demi-cylindres pour manœuvres de force, 318. B. DAMES de batteries et ponts, 115, 456. DÉBIT des bois, 198. DÉBLAIS ET REMBLAIS Z Pour la construction des batteries, 342. — Pour la fortification passagère, 572. DÉCHARGEMENT! Des coffres et caisses à munitions, 222. — Des projectiles creux, 192. DÉCLINAISON de l’aiguille aimantée, 607. DEFAUTS ! De fabrication des bouches à feu en bronze, 13; en fer, 21. — Des bois, 197. DÉFECTUOSITÉS des chevaux, 244, 245. DÉFENSE î Des maisons, fermes, villages, tètes de ponts, postes, bois, etc., 384, 576. — Des chemins couverts, des brèches, 400. — Armement de défense, 397. — Défense des côtes, 402.— Des retranchements, 578. — Défenses accessoires en fortification passagère, 574. DÉFILEMENT en fortification passagère, 571. DÉFILÉS! Attaque, passage et défense, 385. — Reconnaissance, 586. DÉGORGEOIRS 9 115. — Pour vérification, 15. DEGRADATIONS des bouches à feu, produites par le tir, 12. DES MATIERES. Xxj DEGRES de température, nécessaires pour la fusion des métaux; pour l’ébullition des liquides; des mélanges réfrigérants, G05. DÉMOLITION Z Des cartouches d’infanterie — Des cartouches à boulet — Des boîtes à balles — Des lances à feu, 191. DÉMONTAGE ET REMONTAGE des armes dans tes corps, 543. DENSITÉS, 603. — De la poudre, 132. DÉPENSE D’EAU, 608. DEPOTS de poudre dans les grands parcs ? 390. DÉSARMEMENT des ouvrages, 371. DESCENTE Z Du chemin couvert — Du fossé, 377. DÉSERTEURS, 672. DÉSINFECTION d es écuries et des harnais, 281. DESTRUCTION Z Des bouches à feu, 29. — Du matériel en campagne, 388.— Des murs, bâtiments, etc., 445. — Des ponts, 509. DEVIS DE BATIMENTS , 654. DIAMETRE Z Des projectiles, 33. — Des boulets en fer coulé, de j a kil. à 24 kil., 35. — Des balles de plomb, de 1 à 32 au */ a kil., 35. Voy. Armes portatives, calibres principaux.— Des balles de plomb pour cartouches, 154. DIGUES, 575. DILATATION des métaux, 605. DIMENSIONS Z Principales des bouches à feu, 8.— Des projectiles, 33. Des affûts et voitures, 94. — Des roues, 95. — Des principales pièces en bois pour affûts et voitures, 97; en fer, 102. — Des bateau, nacelle, ponton, 450. — Des armes portatives, 526 — étrangères, 599. — Des bouches à feu étrangères, 596. — Des fronts de fortification, 374. —Voy. chaque chapitre. DISPOSITIONS î De 1 artillerie dans les ouvrages de fortification permanente, 395; — passagère, 573.— D’une batterie avant d’arriver sur le champ de bataille 382; —Des réserves, 387. — Après une affaire, 388. — Des armes dans les magasins, 552. — Voy. Engerbement. DISTANCES Z Manière de les mesurer, 345. — Evaluation approximative, 433. — Voy. Mesure. DOIGTIER, 115. DONNEES Z Relatives aux principaux ouvrages de l’attaque , 375. — A la répartition des chevaux, à la longueur des colonnes, à l’espace nécessaire pour parquer, tourner, 313. —— Et dimensions principales sur les affûts, voitures, etc., 94. — Pour la construction des ponts, 483. — De physique, 600. — Sur les machines à vapeur, 617. — Mathématiques, 633. DOSAGE des poudres, 126. DUCTILITÉ des métaux, 604. DUREE Z Des bouches à feu , 24, 420. —Des lan-ces à feu, 172. — Des fusées de projectiles creux, 173. — De la trajectoire des bombes, 422. — Des armes portatives, 564. E. EAU Z Qualité, 250. — Quantité nécessaire à l’homme — au cheval, 601. — Quantité qui tombe annuellement sur un mètre carré, 602. — Ancien pouce d’eau ou de fontainier, —Jaugeage d’un cours d’eau, 609. — Epreuve de l’eau pour les bouches à feu, 23. — Ricochet sur l’eau, 404. — Ecoulement de l’eau, 608.— Conduites d'eau, 628. XX IJ TABLE ALPHABÉTIQUE ÉCARTEMENT î Des embases des canons en bronze, 8; des obusiers et mortiers, 10 ; des canons en fer, 10. —Intérieur des sous-bandes ou des montants des affûts, 94. — Des flasques des affûts de mortiers, 95. ÉCHELLES réglementaires pour les dessins, 655. ÉCLISSES à bombes, également employées pour obus, 116. ÉCOPES , 453. ÉCOULEMENT De l’eau, 608. — Des gaz, 615. ÉCOUVILLONS Z Dimensions, poids, prix, 111. — Quantités qui doivent être construites et expédiées avec chaque affût, 300. — Écouvillon-levier pour obusier de montagne, 113. ÉCREVISSE pour repécher les canons, nomenclature, 457. Manœuvre, 476. ÉCROUS, 103. ÉCUANTEUR des roues, 95. ÉCURIES Z Dimensions, emplacement, 250. — Désinfection, 281. EFFET utile ou quantité de travail, 600, 607, 632. ÉGRÈNEMENT des bouches à feu, 12. ÉGUEULEMENT des bouches à feu, 13. EMBARILLAGE des poudres, 131. EMBARQUEMENT et débarquement de l’artillerie, 314, 469. — Des arbres ou des canons, 473. EMBASES Z Ecartement de celles des canons en bronze , 8. — Des obusiers et mortiers, 10. — Des canons en fer, 10. EMBRASURES Di mensions, 348. — Tracé, 353, 360. — Portières d’embrasures, 361. — Influence des embrasures dans le tir des bouches à feu, 419. EMPLOI de l’artillerie en campagne, 381; dans les sièges; 389; dans les places, 395; sur les côtes, 402. ENCABLURE , 591. ENCAISSEMENT! Des armes portatives, 555. —Avec de la paille, 558, 562. ENCLOUER et DÉSENCLOUER les bouches à feu, 29. ENGERBEMENT des voitures, affûts et attirails dans les magasins, 107. ENGINS Z Nécessaires pour un équipage de siège , 293. — Pour l’armement des places, 298. — Pour l’équipage de ponts de réserve, 452, 460; d’avant- garde et de division , 466. ENSABOTAGE des boulets et obus, ICI. ENTONNOIR Z A poudre, 116. — De mines et fougasses, 441, 444. ENTRETIEN Z Des armes dans les corps, 543; dans les magasins, 553. — Démontage et remontage des armes, 543 ; nettoyage, 545. — Du harnachement en magasin ou en service, 280. ÉPÉES, 524. ÉPI fortification passagère, 576. ÉPISSURE des cordages, 212. EPREUVES! Des bouches à feu, 22. — De la poudre, 131. —-De l’acier, 205.— Des essieux, 202. — Des fers, à chaud et à froid, 201. — Des armes portatives , 526. ÉPROUVETTE! Mortier-, système en service, 2.—'Nomenclature, 6; dimensions, 11 ; réception ,21. — Emploi, 132. — Regnier; à crémaillère ,134. DES MATIERES. XXllj ÉQUARRISSAGE des bois de charpente, 626 ; G31. ÉQUATIONS de la trajectoire, 639, 640- EQUERRE ï En ruban, 345. — A mesurer les angles, 340. — Double •équerre à coulisse et à nonius, 15. EQUIPAGES î De campagne, 285. — De siège, 288. — Exemples de divers équipages de siège, 294. — Armement des places, 295 — Exemples de divers armements, 299. — Armement des cotes, 299. — Equipage de ponts de réserve, 459; d’avant-garde et de division, 466. ÉQUIPEMENT comptabilité, 693. ÉliAFLEMENT des bouches à feu, 13. ESCORTE d un convoi , 308. ESPACE nécessaire pour parquer, pour tourner, 313. ESSES D’ESSIEUX 5 nomenclature, dimensions, poids, 102. ESSIEUX en fer, nomenclature, dimensions, poids, prix, destination , 102.—-Réception, 202. ESTACADES, 507. ETAIN l Sa proportion dans le bronze, qualités, 30. — Pesanteur spécifique , 603. ÉTALON î A coulisse et à nonius, — à biseaux, 14. ETATS comptabilité, 697, voy. p. xlj. ÉTOFFES D’ACIER, 205. ÉTOILE MOBILE, 14. — ÉTOILE D’ARTIFICES, 182. ÉTOUPILLES • Confection , 169. — Réception , 188. — Conservation, 191. ÉTUI A LANCES, porte-sécateur, 114. EVALUATION approximative des distances, 433. Voy. Mesure. EVASEMENT d es bouches à feu, 13. — Perte de vitesse initiale correspondante, 430. ÉVENTAIL, fortification, 574. EXÉCUTION I Des feux de l’artillerie de campagne, 386. — De la fortification passagère, 572. — Détails d’exécution des batteries, 351. EXEMPLES ï De la composition de divers équipages de siège, 294. — De l’armement de quelques places, 299. — De constructions de charpentes, 654. EXHAUSSEMENT du chariot de parc pour le chargement des outils à pionniers , 81. EXTRAITSde règlements, ordonnances, etc., concernant l’artillerie, 655. F. FABRICATION î Des boulets, 36. — Des projectiles creux, 40. — Des balles en fer battu et en fer coulé, 44. — De la poudre, 127 ; expéditive, 129. — Défauts de fabrication des bouches à feu, 13. FANTASSINS Espace qu’il parcourt dans une minute aux différents pas; qu’il occupe dans le rang, dans la file, 600 ; surunpont; son poids, 483. V oy. Homme. FARINE, 000. FASCINAGES pour la construction des batteries, 337. FASCINES 2 Pour la construction des batteries, 338,341. — Goudronnées, confection, 176; réception, 188; conservation, 191. FER-BLANC 2 Pour munitions, 152. — Espèces, dimensions, 206. FERRURE des chevaux, 254. XXIV TABLE ALPHABÉTIQUE FERS î Ébauches au martinet, numéros , destinations, prix, 105. — Echantillonnés, dimensions, poids, prix, 104. — Forgés, pesanteur spécifique, qualités, épreuves, travail, prix, 200. — Fonte, qualités, prix, 203. — Résistance, 624. — Travail de la forge, 201. — Nécessaires pour un équipage de campagne, 224; 228, 231 ; de siège, 228, 292; pour l’armement des places, 298; pour l’équipage de pont de réserve, 461 ; pour celui d’avant-garde et de division, 469.—Achevai, 231, 255. — Pour munitions et artifices, 151.— Voy. Rechanges, Métaux. FEUX 1 De l’artillerie en campagne, 386. — Ouverture du feu de l’assiégeant, 397. — Des batteries de siège, 391 ; de place, 397. FICELLE pour munitions, 153. FICHES pour mortiers, 115. FIL ! Pour munitions, 153. — De fer, nomenclature, dimensions, poids, prix, réception, 105; résistance, 625.—-De laiton, de cuivre, résistance, C25. FIL A PLOMB pour mortiers, 115. FLAMBEAUX î Confection, 177.— Réception, 189. — Conservation, 191. FOIN} 247. — Contenu dans un espace donné, 601. — Comptabilité, 681. FONTE î Espèces, pesanteur spécifique, prix, 203,44. —Pour feux d’artifices, 151. —Résistance, 624, 625. — Effet des boulets sur la fonte, 438. FORCE*. Du cheval, 313, 600, 632. — De l’homme, 600. — D’un pont de bateaux, 483.— D’un pont de radeaux, 495, 496. — Des cordages, 211, 459. — Du cheval-vapeur, 608, 618. — De la vapeur, 615. — Forces agissant sur les machines, 607. — Force vive, 608. FORET* Coups de, avaries des bouches à feu, 13. — Pour grains de lumière, 25. FORGE De campagne, nomenclature, 62.— Dimensions, poids, prix, 95. — Affectées à une batterie; à une demi-compagnie d’ouvriers employée à un parc de campagne ou à un équipage de siège; chargement, poids, 227. — Destinée au ferrage des chevaux; chargement, 231. — De montagne, nomenclature, 68; chargement, 236. FORMULES De mécanique pratique, 607.—Et données mathématiques, 633. — D’interpolation, 638.— De balistique, 639. FORTIFICATION Système de Cormontaingne , 374; de Vauban, pl. 23; de Coehorn , pl. 24 ; moderne, pl. 25 — 26. — Passagère et castramétation, 569. FORTS I Tracé, 569, — Reconnaissance, 586. FOUGASSES Ordinaire; à bombes; pierrier, 444. FOUR à cuire le pain, 601. FOURNEAUX Z A manche, 47. •—Pour artifices, 142. — A réduire les crasses de plomb, 150. — A rougir les boulets, 38,438. — De mines, 441,442. FOURRAGES, 247. — Comptabilité, 681. FRAISES pour fortification , 574. FROMENT, 600. FRONTÎ De fortification moderne, pl. 25-26; de Cormontaingne, pl. 22; de Vauban, pl. 23; de Coehorn, pl. 24. — De bandière, 578. FROTTEMENTS, 620. FULMINATE de mercure pour amorces fulminantes, 184. FUSEES t De projectiles creux confection , dimensions , chargement, durée, 172; réception, 187; conservation, 191; charges de poudre necessaires DES MATIERES. XXV pour Les faire sauter, 166. — Ie signaux, confection, 179 j conservation , 191. — Fusées de guerre anglaises, 183. — Tir des fusées de guerre, 440. FUSIL l D’infanterie, nomenclature, 513.— De dragon, 516.— Double de voltigeur Corse, 516. — De rempart, 520. — De marine, 524. — Transformation, 518. — Dimensions principales, poids, prix, épreuves, 526. — Distinction des principaux modèles, 528. — Visite, réparation, entretien dans les corps, 534.— Conservation dans les magasins, 552. — Encaissement, 555 — Tir, 562. — Fusil-pendule et pendule balistique, 652. FUSION des métaux et autres substances, degrés de température, 605 G. GABARITS pour vérification des bouches à feu, 17. GABIONS î Dimensions, 338. — Confection, 340.— Ponts de, 507. GAFFES à bateau, à ponton et à nacelle, 453. GALIPOT, 213. GARDES S Des parcs, 311. — Des magasins à poudre, 137. — Des ponts, 508. — Grand’gardes, 581. GARGOUSSES î Confection, 164. — Conservation, 190. —Pour l’épreuve des canons, 23. — Les gargousses en papier de canon de campagne sont sup primées pour les réjouissances publiques. GARGOUSSIER, 113. GARNISON l Détermination de sa force dans une place assiégée, 402. GARNITURES voy. Chargement. De fusil, 514. GAZ Pesanteur spécifique, 604. — Mouvement et écoulement, 615. — Conduites de gaz, 617, 628. GAZONNAGES pour la construction des batteries, 341. GENIE MILITAIRE, ouvrages à consulter, 665. GENOUILLERE l Des batteries de siège, 348. — Pour tirer de bas on haut, 364. — Des batteries de place, 366.— Des batteries de campagne, 374.— Genouillère en cuir pour la manœuvre de l’obusier de montagne, 114. GERÇURES des bouches à feu , 13. GITES pour plates-formes, 344; de mortiers à plaque, 373. GLACP, sa résistance, 481. GLISSEMENT* Voy. Frottements. GODET pour vérification des bouches à feu, 15. GOMER* Voy. Mortiers. GOUDRON, 212. GOUVERNAIL, 453. grain Ancien poids, 590, 591. — Grain en acier, pour la cheminée des armes transformées, 518. G R,AINS DE LUMIERE Nomenclature, dimensions, emploi, remplacement, 24. — En fer, 26. — Pour boucher la lumière des armes transformées, 518. GRAISSAGE DES VOITURES, 311. GRAPPIN employé dans l’équipage de ponts, 454. GRATIFICATIONS, 678, 679. GRENADES Dimensions, poids , fabrication, 34. — Chargement, 166. — Conservation, 49, 190. — Déchargement, 193. — Tir avec le pierrier, à la main, 425. XXVJ TABLE ALPHABETIQUE GRIÔEAUVALÎ Système des bouches à feu, 1 ; dimensions, poids , prix , 8. — Eprouvette, 6, 10. — Plates-formes pour affûts de côtes, 373. GROS} poids ancien, équivaut à 72 grains, 590, 591. GUES, reconnaissance , 481, 584. H. HABILLEMENT comptabilité, G93. HACHE î Dimensions, poids, 119. — De campement, 524, 501. — D’abordage, 525. HAMPES d ecouvillons, refouloirs, etc., dimensions, 112. HAQUET Z A bateau et à nacelle nomenclature, 84; dimensions, poids, prix, 95; chargement, 462. — A ponton nomenclature, 85; dimensions, poids, prix, 95; chargement, 467. — Engerbement, 109. — Employé comme support de pont, 493. HARNACHEMENT Z Nomenclature, 258, ~ Composition, poids et prix du harnachement de chaque cheval, 273.— Conditions pour qu’un cheval soit bien harnaché, 274. —Pour l’attelage de la charrette de siège, 271. — Des mulets de l’artillerie de montagne, 275; composition, 279.— Conservation et entretien, 280. — Désinfection, 281. — Harnachement comptabilité, 693. HARNAIS* Voy. Harnachement. HARTS, 338. HAUSSES Eu bois pour canons de siège, place et côte, 115. — En cuivre pour les canons de campagne, 3. — Pour manœuvres de force avec le cric, 329. — Tables de tir, 409. — Correspondance entre les hausses, les angles de tir, et les hauteurs de vis de pointage, 432; entre les hausses et les ordonnées de la trajectoire, 412, 413. HAUTE-PAIE, 677. HAUTEUR d’un ouvrage au-dessus du sol d’une batterie, manière de la mesurer, 346. — Mesure des hauteurs par le baromètre, 606. HEURTOIR de plate-forme, 344. * HIPPIATRIQUE, ouvrages à consulter, 666. HOMME Z Son poids avec ou sans armes, espace qu’il occupe sur un pont, 483. — Travail de l’h omme, 600, 632. — Quantité d'eau nécessaire à un homme par jour, 601. — Nécessaires au service des bouches à feu, 405; à la construction des batteries de siège, 347. — Hommes venus d’autres corps, 672. HONNEURS à rendre aux inspecteurs-généraux et commandants de divisions territoriales, 662. HOUILLE Z Qualités, poids, prix, 210. — Moyen de l’améliorer, 602. I. INDEMNITÉS, 677 et suiv. INERTIE moment d’ des corps, 637. INFLUENCE du sol ou de l’embrasure sur la trajectoire, 419. INONDATIONS, 575. — Reconnaissance, 585. INSPECTION d es armes portatives, 535, INSTRUMENTS î De vérification pour les bouches à feu en bronze, 14, 17; pour les projectiles, 33, 45; pour les armes dans les corps, 535. -— Dont les maîtres armuriers dans les corps doivent être pourvus, 543. — El outils nécessaires aux ateliers de réparation des armes dans les magasins, 549. DES MATIERES. XXVI j INTERPOLATION F ormule applicable aux résultats du tir, 638. INVESTISSEMENT Première période du siège, 389; de la défense, 395. J. JAUGEAGE ! D’un tonneau, 601. Pour plus d’exactitude, employer la formule 0,523/ r a -+-r' a -4-4 r* a ; / longueur intérieure, r, r rayons intérieurs des fonds, r" du bouge. —D’un cours d’eau, 609.— D’un bâtiment du commerce , 314. JOURNEES d’ouvriers pour la construction des affûts, voitures, attirails, 94, 95. K. KILOGRAMME f Système métrique, 589. L. LAMBOURDES pour plates-formes de mortiers et pierriers, 344, 373. LANCES ! A feu, confection, 171; réception, 188; conservation, 191; démolition, 192. — Pour la cavalerie, nomenclature, 522; dimensions, poids, prix, épreuves, 527; matières employées, 525; distinction des modèles, 534; conservation, 553; encaissement, 561. LANTERNES! Pour canons de siège et place, 112. — Pour éclairer voy. Menus achats. LESSIVAGE des poudres, 136. LEVIER î De pointage pour campagne, 113. — De manœuvre pour siège, place et côte, et chèvre, 113. — Portereau pour obusier de 12 e , 113. — Portereau pour mortier de 15 e , 113.— D’abattage, 318. — Leviers qui doivent être construits avec les affûts et voitures, 300. LIEUE ! Commune — marine — de poste , 591. LIGNE ! de mire, 638. — De fortification passagère* 570. — De halage, 459. LIMAILLE t de fer, cuivre, fonte, acier, 151. LIMES ET RAPES, 207. LIMONIERE pour affût de montagne, nomenclature, 67; poids, 95. LISSAGE t Des boulets, 38. — Des poudres, 128. LITRON, 591. LIVRAISONS ET REMISES d’armes, 554. LIVRE, Poids, 591. LOGARITHMES, 634. LOGEMENT des bouches à feu, 12, 16. LONGERONS poutrelles, 455. LONGUEUR ! Des diverses parties des affûts et voitures, 94. — D’une voi-. ture attelée — D’un cheval dans ses traits— Des colonnes dans les convois — Du timon en avant de la volée de l’avant-train, 313. — D’un cheval, 483, 600. LUMIERE! Diamètre de la lumière des canons, obusiers, mortiers, 8.— Grains de lumière, 24. LUNETTES! De réception pour projectiles, 33; pour munitions, 186. — Pour la vérification des bouches à feu, 15. — En fortification passagère, 569. TABLE ALPHABÉTIQUE XXV iij M. MACHINES Z A vapeur, 617. — Frottement des machines simples, C22. MADRIERS Z Pour plates-formes, 344. — Pour équipages de ponts de réserve et d’avant-garde, nomenclature, dimensions, 455; chargement, 462, 467. — Pour manœuvres de force, 318. MAGASINS à poudre, 136. — Moyen de les assainir, 602. — Des batteries de siège, 355. — Des batteries de place, 369. — Des parcs de siège, 390. — Des ouvrages de fortification passagère, 573. MAGASINS de V artillerie Arrangement des affûts, voilures et attirails, 107; — des armements, assortiments, 119; — des poudres, 136; — des munitions et artifices, 189 ; — des bois, 199; — des métaux et des outils, 207; — des cordages, 212; — du harnachement, 280; — des armes portatives, 546. — Modèles de magasins, 654 MAILLET CHASSE-FUSÉE, 116. MAISONS, fermes et villages Défense des, 384, 576. MAITRES ARMURIERS Z Connaissances exigées, 542. — Instruments et outils dont ils doivent être pourvus, 543. MALADIES des chevaux et mulets, 253. MALLÉABILITÉ des métaux, 604. MANCHETTES de bombardiers, 116. MANDRINS» Voy. Cartouches et Garcousses. MANÈGE travail du cheval, 632. MANOEUVRES Z De force pour bouches à feu de campagne, 317; de siège et de place, 318; — agrès nécessaires, 318. — Manœuvres de force avec le cric, 329. — De chèvre, 332. -— Cordages, 336. — Pour ponts, 471. MARCHE Z Ordre de d’une batterie de campagne — des parcs — des équipages, 306. — Rétrograde des parcs et batteries de campagne, 387. MARINE Z Bouches à feu, système, 2. —Nomenclature, 3.— Dimensions, poids, prix, 9 , 10,11 . — Vérification , 16, 21. — Epreuves, 23. — Conservation, 30. — Tir, 426.— Projectiles, 33 et suiv. Outre ses projectiles, la marine emploie encore tous ceux de l’artillerie de terre. Des projectiles percutants sont en essai. — Affûts marins à construire au besoin, 77, 94. — Armement des côtes, 299. — Défense des côtes, 402.— Armes portatives, 524. MASSE Z De batterie, 115. — Pour manœuvres de force, 318. — Pour les ponts, 456. — Masse des corps, 608. — Masses comptabilité, 679, 685. MASTIC pour boucher les fentes des bois, 106. MATERIAUX Employés à la construction des batteries, 337. — Divers que les circonstances peuvent forcer à employer pour former des revêtements ou épaulemcnts, 343.— Résistance, 624. MATERIEL Z Réception d’un parc, 305. —Visite, 311. —Destruction, 387, 394. — Conservation dans les magasins, 107. — Voy. chaque chapitre. MATHÉMATIQUES , formules et données, 633. MATIERES Z Pour la fabrication de la poudre, 121. — Pour munitions et artifices, 149. — Et objets divers pour les constructions et approvisionnements, 195. — Nécessaires pour l’équipage de siège, 292. — Pour l’armement des places , 298.— Pour équipages de ponts, 461.—Pour fabrication et réparation des armes portatives, 525,550. — Voy. chaque chapitre. DES MATIÈRES. XXIX MECHE A canon, à étoupilles, préparation, 168. — "Réception, 187. — Conservation , 191. MELANGES réfrigérants, 606. MENUS ACHATS î Pour un équipage de siège, 293. — Pour l'armement des places, 299. — Pour un équipage de ponts de réserve, 461 ; de ponts d’avant- garde et de division, 466. MÉRIDIENNE tracé d’une, 607. MESURE 1 De la hauteur d’un ouvrage, 346. —Des distances, 345, 433. — La hauteur ou la largeur perspective d’un objet est en raison inverse de sa distance. Des distances égales, mesurées sur un terrain uni à partir du pied de l’observateur, décroissent comme les ternies de la progression 1 , - 573 -, 775 -, 77 -, etc. Prendre une tige d’une hauteur égale à celle de l’œil de l’observateur au-dessus du soi, marquer sur cette tige, toujours à partir du point culminant, des hauteurs égales à 7 , -j, 2 , ÿ, etc., de sa hauteur totale; planter cette tige verticalement à une distance connue de l’observateur, I 00 ' n par exemple, les rayons visuels, dirigés aux différentes marques, rencontreront le sol aux distances de 200, 300, 400, 500, etc., mètres. —Si l’on réduit à 10"' la distance de la tige, prendre 0,1 de toutes les hauteurs. — Système métrique. Réduction des mesures anciennes en nouvelles et réciproquement, 589 et suiv. — Mesures étrangères, 591. — À poudre, 116. — De temps très-courts, 603. — Des hauteurs par le baromètre, 606. MÉTAUXî Quantités employées dans les affûts et voitures, 94, 95. — Conservation dans les magasins, 207. —.Nécessaires pour un équipage de siège, 292; pour l’armement des places, 298; pour un équipage de ponts, 461.— Pesanteurs spécifiques, ductilité, malléabilité, ténacité, conductibilité électrique, conductibilité pour le calorique, capacité pour le calorique, dilatation, degrés de température de la fusion, de l’ébullition, pouvoir calorifique, 603 et suiv, —Résistance , 624 , 625. MILLE marin ou géographique, 591. MINES î Fourneaux ordinaires, fougasses; destruction des murs, batiments, etc.; pétard, 441 et suiv. — Défensives, 401. MIRE angle de, 638. MIROIR pour vérification des bouches à feu, 15. MODÈLES S D’armes, distinction , 528. — De bâtiments d’artillerie, 654. — D’étals de comptabilité, 697, voy. p. xlj. MOMENT d’inertie des corps, 637. MONNAIES î Alliage, titre, 589 et suiv. — Étrangères, 593. MONTAGE des cartouches, 161. MONTE-RESSORT, 521. MONTURE l Ou fusil d’infanterie, 514.— Du mortier-éprouvette, 79.— Du pétard, 79. MORTIERS î Systèmes divers, 1. — En bronze, nomenclature, 5. — Dimensions, poids, prix, 10. —Vérification, 19. — Epreuves, 23. — Réparation, 28. — Conservation, 30. —Tir, 422 et suiv. — Charges à chambre pleine, 23, 423. — A plaque en fonte de fer, nomenclature, 5; dimensions, poids, H. — Éprouvette, 6 , 11; son épreuve, 21; sa monture, 79. MOTEURS, formules, 607. MOUFLE de traille, de palan, 456. XXX TABLIi ALPHABÉTIQUE MOULAGE En sable, des boulets, 36. — Des projectiles creux, 41. MOULINS î Renseignements divers, G00. — A vent, 617. MOUSQUETONS Nomenclature, 517, 518. — Dimensions, poids, prix, épreuves, 526. — Distinction des modèles, 530. — Conservation, 552.— Encaissement, 556. — Tir, 562. — Voy. Armes portatives. MOUTON A bras, pour la construction des ponts nomenclature, dimensions, prix, 457; emploi, 478. — Mouton. aliment, 601. MOUVEMENT Des gaz, 615. — Formules du, 639. — Quantité de, 608. MOYEN l De prolonger la durée des bouches à feu, 24 et 420. — De châtrer une roue, 96. — D’armer et désarmer les ouvrages, 362, 371. MULETS t Achat ,241. — Nourriture, 247. —- Soins , 250. — Ferrure, 254. — Harnachement, 275. — Chargement, 279. — Conservation des harnais, 280; désinfection, 281. — Nombre de mulets pour une batterie de montagne, 287. — Force, 632. MUNITIONS ET ARTIFICES t Ateliers, outils, précautions, 141 et suiv. —Matières, 149. — Munitions des armes portatives, 154; des bouches à feu, 159. — Artifices de guerre, 168. — Pour éclairer ou incendier, 174. — Réception, 185. — Conservation, 189. — Démolition, 191. — Chargement, 217.— Entrant dans les équipages de campagne, 285; — de siège, 289; — dans l’armement des places, 297. — Remplacement en campagne, 387. — Transport, 305. MUTATIONS, 674. N. NACELLE Nomenclature, dimensions, prix, 452. —Poids, 459. NAVIGATION, embarquement, passage de troupes, 469. NECESSAIRES D’ARMES, 521. NEIGES! hauteur des neiges perpétuelles , 607. NETTOYAGE d es armes, 545. NŒUDS en usage dans l’artillerie, 336, pl. 19. NOMENCLATURE Des bouches à feu, 3. — Des projectiles, 33.— Des affûts, voitures et attirails, 52. — Des armements et assortiments, 111. — Des bateau, nacelle, ponton, agrès, 449. — Des armes portatives en service, 513. — Voy. chaque chapitre. NOURRITURE Du cheval et du mulet, 247.—- Du bœuf, 250, 601. — Du mouton, 601. O. OBJETS DIVERS ET MENUS ACHATS Entrant dans un équipage de siège, 293; dans Farmcment des places, 299. OBSTACLES A surmonter dans la construction des batteries de siège, 363. — A produire pour retarder l’ennemi dans une retraite, 387. OBUS I Dimensions, poids, prix, 34. — Fabrication, 40. — Réception, 46. — Conservation , 49. — Ensabotage, 161. — Réception des obus ensabotés, 186. — Chargement, — charge suffisante pour les faire éclater,— pour faire sauter la fusée, 166.— Poids des obus ensabotés, 163; conservation dans les magasins, 190. — Déchargement, 192. — Obus Shrapnel, 34,167, 174, 411. OBUSIERS Systèmes divers, 1. — Nomenclature, 4. — Dimensions, poids, prix, 8. — Vérification, 17. — Épreuves, 22. — Durée, 24. — Répa- DES MATIERES. xxxj ration, 28. — Conservation, 30. —Tir, 409 et suiv.. —Entrant dans les équipages de campagne, 285 — de siège, 288 — dans l’armement des places, 295 — des côtes, 299. ONDES ET COUPS DE FORET dans l’âme des bouches à feu, 13. OR Z Sa valeur comparée à celle de l’argent, 590. — Pesanteur spécifique, 603. ORDONNANCES à consulter, G55, G70. ORDRE Z De marche des voitures composant une batterie de campagne, — un parc, 306, — l’équipage de ponts de réserve, 465. — Ordres ministériels, 655. ORGANISATION, personnel des batteries et compagnies, 697. OUTILS Z D’ouvriers en bois ou en fer pour batteries et parcs, 223 et suiv. — Pour siège, 290. — Pour place, 298. — Pour ponts, 4G1, 4.»2, 466, 468. — A pionniers et tranchants nomenclature, 118; chargement, 236; pour campagne, 286; pour siège, 290; pour place, 298; pour ponts, 461, 466. — Conservation, 119. — Pour la réparation des armes dans les magasins, 549. — Dont les maîtres armuriers dans les corps doivent etre pourvus, 543. OUTILS ET USTENSILES d’artifices, 143. — Pour réparation d’armes, 549. OUVERTURE de la tranchée,—'du feu de l’assiégeant, 389, 397. OUVRAGES A joindre à un équipage de siège ou à l’a rm cm eu l des places, 293. — De l’attaque des places, 375. — De fortification passagère, 569. — A consulter, 663. P. PAILLE, 247, 248. — Comptabilité , 681. PAIN, 601. — Comptabilité, 681. PALAN Z Nomenclature, 456. — Manœuvre, 473. — Tension, 623. PALANQUES, 574. PALISSADES, 574. PANS DE ROUE Z Manœuvre de force, 329. PANIER Z D’armements pour mortiers, pierriers, obusiers, 116. — D’ancrage, 454; emploi, 481. PAPIER pour munitions et artifices, 152. PARADOS, 369. PARALLELE Z Mener une parallèle à la face d’un ouvrage, 346. — Emplacement et dimensions des l. r , 2 e , 3', 4 ° parallèles, 375 et suiv. PARATONNERRES, 137. PARCHEMIN pour munitions, 152. PARCSZ Composition, 287. — Réception, conduite, renseignements divers, 305. — De siège, établissement, 390. PARQUER Z Manière de parquer, 311. PAS Z Sa longueur en enstramétion, 579. PASSAGE Z Du fossé, 378. — De rivière, 385. — De troupes, 469.— Reconnaissance des points de passage, 481. PAYEMENT de la solde, etc., 683, 684. PEINTURE Z Composition, préparation , quantités nécessaires pour affûts, voitures, prélats, 106. PELLES Z Rondes et carrées, 118. — Nombre de pelles portées par le chariot de parc, 239. — Conservation, 119. PENDULE Z A secondes, 606.— Balistique; fusil et canon-pendules, 652. XXxij ALPHABETIQUE PENETRATION Des projectiles dans la maçonnerie, le bois „ les terres, etc., 434. — Effet des l>oulets sur la fonte de fer, 437. PERCHE ! Des eaux et forets; — de Paris, 591. PERIODE î l. te , 2. e , 3. e périodes du siège, 389.— l. re , 2. e , 3." périodes de la défense, 395. PERSONNEL î Nombre d’hommes nécessaires au service des bouches à feu , 405. — Comptabilité, 6G9. — Composition des batteries et compagnies , 097. PERTES î De chevaux mesuresà prendre, 254. — Comptabilité, 678. PESANTEURS! Spécifiques, G03. —Pesanteur au niveau de la mer, — à une latitude quelconque, 606. PETARD î En bronze, 446 ; monture, 79; chargement, 179. Voy. Mires. — Artifice, 182. PIC A ROC, PIC-HOYAU i Dimensions, poids, 118. PIECES ï De rapport, défaut des bouches à feu, 13. — Dimensions et observations relatives aux principales pièces en bois des affûts, voitures, attirails, 97; aux pièces en fer, 102. — De rechange pour l’entretien des fusils en campagne, 551. — Eu fer, confectionnées, conservation, 207.— Pièces d’artillerie, voy. Bouches a feu. —Pièces de comptabilité, 690. PIERRES A FEU ! Dimensions, réception, 154. — Conservation, 190. — Chargement, 221. PIERRIER î Systèmes divers, 1. — Nomenclature, 6 . — Dimensions, poids, prix, 11. — Vérification , 19. — Epreuves, 23,— Conservation , 30.— Tir, 424. — Emploi, 392, 400. — Fougasse, 444. PIEUX! Les planter avec le mouton à bras, 478.— Les arracher, 479. PILES DE PROJECTILES, 49. PILOTIS ponts de, 502. PILOTS ! Les planter avec une sonnette, 478. PINCE en fer ou pied de biche, servant à arracher les clameaux, 455. PINTE , ancienne mesure , 591. PIOCHE 5 PIC-HOYAU 5 PIC A ROC £ Nomenclature, dimensions, poids, pris, 118. — Nombre de pioches portées par le chariot de parc, 239. PIQUE D’ABORIJAGE, 525. PIQUETS Pour plates-formes, chevalets d’armements, fascinages, 338, 344. — Pour la construction des ponts, 455. — Les planter, 478. — Petits piquets en fortification passagère, 575. PIQURES des bouches à feu, 13. PISTOLETS ! De cavalerie, de gendarmerie, nomenclature, transformation , 517. — De marine, 524. — D’officiers, nomenclature, 523. — Dimensions , poids, prix, épreuves, 526. — Distinction des modèles, 531. — Conservation , 552. —Encaissement, 558. PLACE ! Service de l’artillerie dans une place, 395. — Armement, 294. — Reddition — bombardement, 394. — Exemples de l’armement de quelques places , 299. PLATEAU pour pierrier, 116, 424. PLATES-FORMES ï Bois, 344. — Des canons de siège, 349, 354. — D’obusiers, 349, 354, 358.— De mortiers et pierriers, 359.— Des batteries de brèche et contre-batteries, 360. — De canons tirant de bas en haut ou de DES MATIERES. XXXI IJ haut en bas, 304. —De place, 366. — Pour affût de place Cribeauval modifié, 367. — Pour batteries à barbette, 368. — Pour batteries blindées, casema- tées, 371. — Pour batteries décote, 373. — Pour affûts de cote Cribeauval, 373. — Pour mortier de cote, 373.—De campagne, 374. —Entrant dans un équipage de siège, 201 ; — dans l’armement des places, 208 — des côtes, 300. PLATINE I Du fusil d’infanterie, nomenclature, 515, — Métal, pesanteur spécifique, 003. — Aiguille de paratonnerre , 138. PEOMB l Pour munitions, 150. — Pesanteur spécifique, 603; fusion, 605. — Sa présence dans le bronze des bouches à feu, 31. — Voy. Métaux. POIDS D es bouches à feu, 8, 10 — étrangères, 506.— Dcsprojectiles, 33. — Des affûts, voitures , attirails, 04. — Des pièces en fer, 102. — Des fers ,105. — Des armements, assortiments, outils à pionniers et tranchants, 111. — De la poudre en barils, 131. — Des affûts et voitures chargés ,217. — D’un homme, 483. — D’un cheval, 483. — De la ration de fourrages, 247. —Des harnais de chevaux, 273. — Des harnais de mulets, 270. — Qu’un cheval peut traîner ou porter en campagne, 313. — Des objets de l’équipage de siège, 288. — Des cordages, 336. — Des fascinages, 338. — Des sacs à terre, 342. — Des bois à plates-formes, 344. — Des objets de l’équipage de ponts de réserve, 450 — d’avant-garde, 466. — Des voitures des équipages de ponts chargées et non chargées, 462, 467. — Des bateaux imbibés d’eau, 483. — Des armes portatives, 526. — Poids métriques ; anciens, 580.— Etrangers, 503. Détermination du poids des corps, 603. — Dont on peut charger les matériaux, 624.— Voy. chaque chapitre. POIGNARD , 525. POINÇON^ POINTE A TRACER, instruments de vérification, 15. POINTS l D’amarrage, 470. — Reconnaissance des points de passage des rivières, 481. POIX, 213 POMPE pour lequipage de ponts, nomenclature, dimensions, prix, 453. PONTON d’avant-garde et de division, 451. PONTS ï Nomenclature, dimensions, prix des bateau, ponton, nacelle, 450. — Des agrès et engins, 452. — Equipage de ponts de réserve, 450 ; d'avant-garde et de division, 466. — Chargements, 462, 467. — Embarquement, navigation, passage de troupes, 460. — Manœuvres de force, 471. — Amarrage, mouillage des ancres, 470. — Reconnaissances, 481,584. — Construction des ponts de bateaux d'équipage, 482. — De pontons, 401. — De bateaux du commerce, 493. — De radeaux, 494. — De chevalets , 497. — Volants, 498. — De pilotis, traille, bacs, 502. — De cordages, 503. — De gabions, 507. — Esta- cades, chaloupe canonnière, 507.— Force des ponts, 483, 495. — Conservation , réparation, destruction, 508. — Tirant d’eau des bateaux, données diverses, 483. — Tètes de pont, 577. PORT DES BATIMENTS moyen de l’évaluer, 314. PORTE-EANCE ï Dimensions, poids, prix, 113. PORTE-RAME ET PORTE-GOUVERNAIL., 453. PORTE-VOIX t Nomenclature, dimensions, poids, prix, 456. PORTEES 5 Des bouches à feu à differentes charges et hausses ou degrés. — Efficaces. —Maxima,409. — De but en blanc, 431. Voy. Balistique. — Des armes portatives, 563. — Des pièces de charpente, 631. c XXXIV TABLE ALPHABETIQUE PORTIERES t D’embrasures, construction, 361. — De ponts. 437. POSITIONS ? Propres à l’artillerie, 382. — Militaires, 587. POSTES retranchés, 576. — Attaque et défense, 384. POUCE D’EAU ou de fontainier, 609. POUDRE De guerre, matières, 121. — Fabrication, dosage, 126. — Embarillage, 131. — Epreuves, 131. — Poudres de chasse, mine, commerce extérieur, 131. — Analyse, 135. — Radoub, lessivage, 136. — Conservation, transport, 136, 289, 309,602. — Paratonnerres, 137. — Pour artifices, 150. — Entrant dans l’équipage de siège, 289; — dans l’armement des places, 297 — des côtes, 300. POULIES • De chèvre, nomenclature, 89; poids, prix, 95; quantités nécessaires, 300, — En bois pour ponts, 456. — Frottement, 622. POUTRELLES 5 Pour ponts, nomenclature, dimensions, prix, 454. POUVOIR calorifique, 606. PRELATS S Confection, peinture, 106. PRÉPONDÉRANCE des bouches à feu, 653. PRESSION ATMOSPHÉRIQUE ou atmosphère, 615. PRESTATIONS militaires, 675. PRIX l Des bouches à feu ,8,10. — Des projectiles, 33. — Des affûts et voitures , 94. — Des armements, assortiments, outils à pionniers et tranchants, lit. — Des matières pour les constructions, 199. — Du cheval de troupe, artillerie et train 600 fr.; d’officier, idem, 800 fr.. — Des objets des équipages de ponts, 450. — Des armes portatives , 526. — Yoy. chaque chapitre. PROFILS , fortification passagère, 571. PROFONDEUR d’une rivière, la reconnaître, 481. PROGRESSIONS arithmétiques et géométriques, formules, 634. PROJECTILES î Nomenclature, dimensions, poids, prix, 33. — De la marine, 33. Outre ses projectiles, la marine emploie encore tous ceux de l’artillerie de terre. Des projectiles percutants sont en essai. — Diamètres des boulets en fer coulé de ’/ a kil. à 24 kil., 35 ; des balles de plomb de 1 à 32 au / a kil., 35. Voy. Armes portatives, calibres principaux. — Fabrication, 30. _Réception, 44. — Conservation ; piles, 49. — Fourneaux à manche, 47. — Ensabotage, 161. — Boîtes à balles, 163. — Chargement des projectiles creux , 166; déchargement, 192. — Réception des obus ensabotés, 186. — Conservation des projectiles creux chargés, 190. — Transport des gros projectiles, 74. — Entrant dans l’équipage de siège, 289; — dans l’armement des places, 297— des côtes , 300. — Tir, 409. — Pénétrations, 433. —• Effets des projectiles creux, des boulets sur la fonte, 437. — Tir à boulets rouges, 438. — Projectiles des puissances étrangères, 596. PROJETS DE BATIMENTS, levers, échelles, 654. PROLONGE î D’affût, dimensions, poids, prix, 117. — Simple et double pour manœuvres de force, 336. PROLONGEMENT d es faces d’un ouvrage, 345. PYROMÈTRE deWedgwood, 606. Q. QUANTITE î D’action ou de travail, 607, 632. —De mouvement, 608. QUART RE CERCLE, 115. QUINTAU t Métrique, 589. — Ancien, 591. DES MATIERES» XXXV R. RADEAUX , d’arbres, de tonneaux et de caisses goudronnées; ponts de radeaux, 404, RADOUB de la poudre, 130. RAFFINAGE du salpêtre, 124. RAME ! A bateau, nacelle, ponton, 452. RANG d es différentes armes dans les revues, parades, cérémonies artillerie, génie, infanterie, cavalerie décision du 29 brumaire an VI , 655. RAPES, 207. RAPPORT! De la circonférence au diamètre ou 3,141 592 6,633. —Entre différentes mesures anciennes et nouvelles, 591. — Entre les hauteurs de vis de pointage et les hausses, 432. — Rapports pour la stabilité des voûtes, 630. RATELIER! D 'armes, 652. — D'écuries, 251. RATION! De fourrages, 247. — Comptabilité, 681. RAYURES ! Des bouches à feu, 13. — Des armes portatives, voy. ce titre. REBATTAGE des boulets, 36. RECEPTION ! Des bouches à feu, 17. — Des projectiles, 44. — Des bois, 196.— Des essieux, 202. — Des munitions et artifices, 185. — D’un parc, d’une batterie, 305. RECETTES régularisation des, 689. RECHANGES ! De campagne, 223, 300. — Pour équipage de siège, 228, 291,300. — Pour l'armement des places, 298, 300. — Qui doivent être construits avec les affûts et voitures, 300. — Pour équipages de ponts, 461, 466. — Pièces de rechange pour l’entretien des armes portatives, 551. RÉCHAUD DE REMPART, 118. RECONNAISSANCES ï Des points de passage pour l’établissement des ponts, 481. — Militaires, 583. RECRUES, 672. RECUL ! Des canons et obusiers de campagne, 410; — de montagne, 411 ; — de siège, 413.— Des mortiers, 423. REDAN, 569. — Lignes à redans, 570. — Batterie à redans, 358. REDOUTE , 569. REDUCTION des mesures anciennes en nouvelles, et réciproquement, 590. REFOULEMENT des bouches à feu, 12. REFOULOIRS î Dimensions, poids, prix, 111. — A construire et expédier avec chaque affût, 300. — Pour vérification des bouches à feu, 15. RÉGIME du cheval, 250. REGISTRES à tenir, 670, 683. RÈGLEMENTS, ORDONNANCES , etc., concernant l’artillerie, 655,663. — Voyez en outre Décret du 24 décembre 1811, sur le service des états-majors des places. — Instruction ministérielle du 29 janvier 1813, sur la défense des places. — Décrets des 12 avril et l. er mai 1812, idem. — Pour comptabilité ,670. REGLES GENERALES du tracé de la fortification passagère, 570. RÈGLE A FOURCHE ET A COULISSE, GRANDE RÈGLE A CROIX, 15. RELATIONS Entre les hausses, les hauteurs de vis de poin tage et les ordonnées de la trajectoire, 413. — Entre les charges et les vitesses initiales, 429- — Des commandants de batteries avec les généraux, en campagne, 381. XXXVJ TABLl? ALPHABÉTIQUE REMISES d’armes dans les magasins de l’artillerie, 554. REMONTE voy. Cheval, 241. REMPLACEMENT 2 Des grains de lumière, 24. — Des munitions eu campagne, 387. —Remplacement comptabilité, 671. RENGAGEMENTS ,671. RENSEIGNEMENTS DIVERS î Système métrique, 589. — Mesures anciennes, 590. — Correspondance des calendriers, 591. —Mesures étrangères, 591. — Monnaies étrangères, 593. — Bouches à feu et projectiles étrangers, 596. — Armes portatives étrangères, 599. — Résultats d’expériences, moulins, fours, 600.— Jaugeage d’un tonneau, 601. —Assainissement des magasins à poudre, carboléine, 602. —Vitesse du vent — du son, 602. — Pesanteurs spécifiques, propriétés des métaux, 603. — Degrés de température, pouvoir calorifique, 605, — Pesanteur, mesure des hauteurs par le baromètre, C0G. — Méridienne, 607. — Mécanique pratique cours d’eau, roues hydrauliques, 607 ; mouvement des gaz,, 615 ; moulins à vent, 617 ; quelques données sur les machines à vapeur, 617 ; frottements, 620; résistance des matériaux, 624; stabilité des constructions, 629; travail de l'homme, des animaux, 632.— Formules mathématiques, 633. — Tables de sinus et tangentes, 636. — Centres de gravité, moment d’inertie, 636. — Balistique, 638. — Pendule balistique, 652. — Extraits de règlements et ordonnances, 655. — Ouvrages à consulter, 663. RÉPARATION D es bouches à feu, 27. — Châtrer une roue, 96. — Des ponts, 508. — Des armes dans les corps, 540. — Dans les magasins, 547. REPLIEMENT des ponts, 487 et suiv. RESERVES I Batteries de réserve, 285. — Disposition des, remplacement des munitions, en campagne, 387. — Equipage de ponts de réserve, 459. RESISTANCE ! Des canons de fusils , 564. — Due à la roideur des cordes, 623. — Des matériaux, 624. — Des bois, 631. — De l’air, 640, 642. RESULTATS 2 D’expériences sur le tir des armes à feu, 562. — D’expériences et données de physique, 000, 632. RETRANCHEMENTS 2 Simples, 569. — Attaque et défense des, 384. REVÊTEMENT 2 Des batteries de siège, 351, 361 ; — de place, 366; — de cote, 372; — de campagne, 374. — Matériaux employés, 337, 343. RICOCHET! Tir à des batteries de campagne, 410 Pointer de but-en- blanc sur le sol, les obusiers à petite charge à 240 mètres, les canons à 500 mèt. En pointant les canons plus bas, le ricochet devient moins rasant. — Si l’ennemi est au delà de ces distances, pointer de but-en-blanc à ses pieds ; — de siège et place,415,649. — Tir des bombes à ricochet, 423. — Effet du ricochet sur l’eau , 404. — Limites entre lesquelles doit se trouver la position du but au-dessus ou au-dessous de la bouche de la pièce, pour que le ricochet puisse avoir lieu, 419. — Angles sous lesquels les projectiles ne donnent plus de ricochets, 415. RIVIERES 2 Reconnaissance, 481, 584. ROCHE A EEU 2 Confection, 178. — Conservation, 191. RONDELLES 2 D’essieu, 102. — D’ensabotage, 161. — D’appui, pour décharger les grenades, 198. ROSETTES 2 Nomenclature, dimensions, destination, 103. ROUES 2 Nomenclature, destination, 88. — Dimensions, poids, 95. — Manière de les châtrer, 96. — Engerhcment, 109. — Visite, 305. — Con- DES MATIÈRES. XXXvij sdruction, pi- 8. — De recliange pour campagne, 280, — pour siège, 291 , — pour place et côte, 301. — Hydrauliques, 608, 014. ROULEAUX Pour manœuvres de force, 318. .— Pour ponts, 456. RUPTURE Voy. Résistakce. S. SAROTS A boulets et obus, 160. — Pour cartouches d’armes rayées, 157. SABRES! Nomenclature, 521, 523 et suiv.— Dimensions, poids, prix, épreuves, 527.— Distinction des anciens modèles, 532. — Visite, réparation, 539. — Entretien, 546. — Conservation, 552. — Encaissement, 560. SAC A CHARGESï De campagne, 114. — De montagne, 114. SAC A ÉTOUPILLES, 114. SACS A TERRE l Pour mortiers, 116. — Pour la construction des batteries, 342. SACHETS t En serge pour bouches à feu, 159. — De boîtes à balles, réception, 187; — conservation, 190; — démolition, 192. SALLES D’ARMES Disposition des armes, 552.— Modèles de, G54. SALLES P’ARTIFICES, 141 , 654. SALPÊTRE l Extraction, raffinage, 121. — Pour munitions et artifices, 149. SAPE 2 Volante, pleine, double ou debout, 376. SAUCISSONS î Pour la construction des batteries, 338,339. — Revêtements, 350. — Artifices, 183. — Pour mines, 443. SCIENCES t Mathématiques, physiques et chimiques ouvrages à consulter, 666. SEAU ï D’affût, dimensions, poids, 117. — De forge de campagne, 66. — A vider les bateaux, 453. SÉCATEUR, 114. SERGE pour munitions, 153. SERIES, développements, 635. SERPE, 119. SERVICE 1 De l’artillerie en campagne, 381. — Dispositions avant d’arriver sur le champ de bataille; positions propres à l’artillerie, 382. — De montagne, 388 —Dans un siège, 389.— Dans une place, 395. — Sur les côtes, 402. — Nombre d’hommes nécessaire pour le service des bouches à feu, 405. — Mettre les bouches à feu hors de service, 29. — Causes de la mise hors de service des bouches à feu ,16; — des armes portatives, 535. — Voy. Règlements. SETIER , Ancienne mesure, 591. SHRAPNEL Obus, 34, 167,174,411. SIEGE I Équipage, 288. — Opérations, 389. — Levée d’un siège, 394. SIFFLETS^ défauts des bouches à feu, 13. SIGNALEMENT Des bouches à feu, 7. — Des chevaux, 247. — Des hommes, 671. — Des déserteurs, 673. SINUS ET TANGENTES, 636. SITUATIONS ET MUTATIONS, 674. SOINS Du cheval en route et dans es écuries, 250. — Du matériel en route, 305. — Des armes portatives, SOLDE, 675 et suiv. XXXVlij TABLE ALPHABETIQUE SOEÏDES • Résistance ? 624. — Volumes, 634. — Centres de gravité , 637. SON Vitesse, 603. SONPE pour vérification des ljouclies à feu, 15. SONNETTE A TIRAUOES, 457. — Planter des pilots avec la, 478. SOUFFEET l De forge de campagne, nomenclature, 65 ; poids, 05; — de montagne, 69. , défauts des bouches à feu, 13. SOUFRE Pour la fabrication de la poudre, 126. — Pour munitions et artifices, 150. SPATULE pour mortiers, 116. STABILITÉ d es constructions, 629. SURFACE des corps, formules, 633. SYSTEME Z d’arLillerie, Vallière, Gribeauval, an XI, actuel, 1. — De la marine, 2. — De fortification de Cormonlaingne, — Yauban, — Coéhorn , — moderne, 374, pl. de 22 à 26. — D’armes portatives, 565. — Métrique, 589. T. T et CAVALIERS I>E TRANCHÉE, 377. TABLES De tir batteries de campagne, déviations, vitesse du tir, recul, 410 voy. Ricochet; à balles, 411. — Obusierde montagne, 411. — Batteries de siège et déplacé, de plein fouet, 412; à de grandes distances, 414 ; à balles, 415 ; a ricochet, 415. — Influence du sol et de l'embrasure ,419. — Batteries de brèche, 419. — Mortiers, 422; à ricochet, 423; de 15 e à halles, 423. — Des bombes avec les canons et obusiers, 424. — Du pierrier, 424. — Des balles à feu, 425. — Des bouches à feu sans affût, 425. — Des bouches à feu de la marine à boulets ou obus, 426; à balles, 428; du mortier à plaque, 428. — Tables des vitesses initiales, 429 et suiv. — Des angles de mire naturels et portées de but- en-blanc, 431. — Correspondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage, 432. — Table pour l’évaluation des distances, 433. — Pénétration des projectiles, 433. — Effets des projectiles creux, 437 ; des boulets sur la fonte de fer, 438. — Tir à boulets rouges, 438. — Fusées de guerre, 440. — Mines et fougasses, 441 et suiv. —Pétard, 446. — Tir des armes portatives, 562. — Tables de tir de M. le chef d’escadron Chiniac, 643. — Table des sinus et tangentes, 636. — Voy. Balistique. TABLEAUX, Modèles et Tarifs de comptabilité, 697. Voy. p. xfj. TACHES D’ÉTAIN, 13. TAMBOURS, fortification passagère, 574. TAMPONS Z Armements, 117.— Pour munitions, 160. — En buffle, 546. TANGENTES Table des sinus et, 636. TARES, défectuosités et maladies des chevaux et mulets, 244. TARIFS de solde, des diverses rations, des effets d’habillement, équipement, armement, harnachement, campement, voy. p. xlj. TEMPÉRATURE degrés de, 605. TEMPS Z Nécessaire pour mettre en file un parc, un convoi, 313. — Du trajet des bombes, 422. — Mesure de temps très-courts, 603. — Vrai, moyen, 607. TÉNACITÉ d es métaux , 604. TENTES , 579. DliS MATIERES. XXXIX TÈTES DE PONT, 577. THALWEG, 481. THERMOMÈTRES correspondance des, 606. TIR • Voy. Tables de tir. — Dégradations des bouches à feu par le tir, 12. TIRAGE DES VOITURES , G32. TIRANT D’EAU î Des bâtiments de guerre, 403. — Du bateau d’équipage portant 25 hommes d’infanterie, 470; sous diverses charges, 483, TIRE-BALLE, 521. TIRE-BOURRE , 112. TIRE-FOND Pour retirer les fusées, 103. — Pour accrocher le pétard , 446. TIRE-FUSÉE l Nomenclature, dimensions, poids, prix, 116. — Emploi, 103. TOLERANCES. Voy. Réception. TOLESî Dimensions, poids, prix, 105. — Fabrication, qualités, 206. — Résistance, 625. — Pour munitions, 152. TOLETS pour rames et gouvernails, 453. TOMBEREAU î A bascule, 83.— Pour les déblais et remblais, 343. TONNEAU î De mer, 589, 501. —- Radeaux de , 497. — A lisser les boulets, 38. — Voy. Jaugeage. TOURILLONS l Diamètres et longueurs, 8. — Vérification ,17. — Frottement, 621. TOURNANT d es voitures, 313. TOURTEAUX GOUDRONNES*- Confection, 176. — Réception, 188. — Conservation, 191. TRACE I Des batteries de siège, 346 — de place, 366 — de côte, 372 — de campagne, 374. — Des fronts de fortification , pl. 22 à 26. — Des ouvrages de fortification passagère, 569. — Des camps, 580. — D’une méridienne, 607. — Des plans, 655. TRAILLE , 502. TRAINEAUX, sont employés quelquefois dans le passage des montagnes. TRAINEMENT DE BOUEET, 13. TRAINS DE BATEAUX, 4G9. TRAIT î De brêlage, — de manœuvre, — à canon, 330. — D’attelage, 267, 268. — Réparation des traits, pl. 19. TRAJECTOIRE Équations, 639, 640. — Influence du sol ou de l’cm- brasure, 419. TRANCHÉE, 375. — Ouverture de la, 389, 397. TRANSPORT Des poudres, 13G, 289,308. — Des armes portatives, 558. TRAVAIL de l’homme et des animaux, 600, 632. TRAVERSES et Parados , 369. TREMPE î De l’acier, 205. — En paquet, 206. TRIGONOMETRIE 5 formules, 635. —Table de sinus et tangentes, 636. TRIQUEBALLE A TREUIL Nomenclature, 81. — Dimensions ,poids, prix, 95. TROUS DE COUP, 575. TURBINES, 614, 615. TUYAUX DE CONDUITE, 610, 617, 628. xl TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIERES. U. USTENSILES î De moulage, 37.— D’artifices, 143. — Pour le tir à boulets rouges, 439. — Voy. V. VALLIERE, Système de boudies à feu, 1. VAPEUR Z Force de la, 615. — Cheval-vapeur, 608, 018. — Machines à vapeur, 617. VAUBAN 5 système de fortification, pl. 23. VEGETATION Limite de la végétation, indiquant la hauteur des montagnes, 607. VENT î Des projectiles, du globe de l’éprouvette, 8 et suiv. — A T itesse du, 002. — Moulins à vent, 617. — Fusil à vent, 507. VERIFICATION Z Des bouches à feu en bronze, 12, 17; — en fonte de fer, 10, 21. — Des projectiles, 44. — Des munitions et artifices, 185. VERT, ration, 247, 249. VICES REDHIBITOIRES, chevaux et mulets, 246. VIDE Z Mouvement des corps, — trajectoire dans le, 639. VIEUX OING, 312. VILLAGES Z Attaque et défense, 384, 576. — Reconnaissance, 587. VILLES Reconnaissance des villes fortifiées, 586, — ouvertes, 587. VINDAS î Nomenclature, prix, 456. — Manœuvre, 474. VIS A BOIS î Nomenclature, dimensions, 104. — Résistance, 625. VISITE Z Des bouches à feu en bronze, 12, 17 — en fonte de fer, 16, 21. — Des projectiles, 44. — Des affûts et voitures, 305. — Des munitions et artifices, 185. — Des bois, 195. — Des fers, forgés, 200. — Des essieux, 202. — Des aciers, 204. — Des armes portatives, 534. VITESSE î Du tir des bouches à feu, 410, 413, 419. — Vitesses initiales, 429 et suiv. — D’une rivière, 481. — Du son , du vent, 602. — Acquise après une seconde de chute dans le vide, 606. — D’écoulement de l’eau, 608. VIVRES, 675, 681. VOIE des affûts et voilures, 95, 313. VOITURES Z Dates de l’adoption , 51. — Nomenclature, 52 et suiv.— Dimensions, poids, prix, journées d’ouvriers, quantités de matières, 95.— Graissage, 311. — Visite, 305. — Tournant et renseignements divers, 313. —> Chargement, 217, 462, 467. — Engerbement, 107. — Peinture , 106. — Entrant dans les équipages de campagne, 286 — de siège, 288 — de ponts, 459, 466 — dans l’armement des places et cotes, 290. — Ordre de marche et conduite, 306, 465. — Attelages, 282, 313. — Tirage, 032. VOLUMES Z Formules, 634. — Centres de gravité des, 637. — D’eau dépensés, 607 et suiv. VOUTES Stabilité, 629. Z. ZINC pour artifices, 151. Voy. Métaux. TABLE DES ÉTATS DE COMPTABILITÉ ET TARIFS Pages. Composition des batteries et compagnies. 697 Certificat d’acceptation pour rengagement. 698 Certificat d’acceptation pour engagement volontaire. 698 Le certificat d’aptitude pour les remplaçants est établi dans la même forme. État des militaires qui ont demandé à se faire remplacer. 699 Signalement n.° 1 d’un déserteur. 699 Signalement n.° 2 d’un déserteur. 699 Plainte en Plainte pour crimes et délits autres que la Tableau des légions de gendarmerie. 701 Procès-verbal constatant la mort ou l’abattage d’un cheval. 701 Situation , mouvements et mutations du personnel de la Ktat général des chevaux; mouvements, mutations, etc. 703 Tarifs de solde, indemnités, gratifications, haute-paye, masses. 705 Composition et tarif des diverses rations. 707 Composition des rations de chauffage; droit aux Registre-journal des recettes et dépenses en argent... . . , . ... 709 Feuille de solde et d’émargement des Marché pour effets au compte de la masse État des hommes qui ont perdu ou dégradé des État présentant le fonds de masse des sous-officiers et État des hommes dont les masses se sont accrues par des État des hommes qui ont reçu des effets de linge et Etat des sous-officiers et canonniers qui ont eu des réparations à leurs effets. . 711 État des hommes qui ont reçu l’excédant de leur Etat des frais de traitement des chevaux et d’entretien du ferrage pendant le mois. 712 Etat des frais pour l’éclairage des écuries et l’entretien des ustensiles d’écurie. 712 Etat des frais pour l’entretien du harnachement pendant le Etat présentant le nombre de chevaux logés dans les écuries.. 713 Etat des sommes perçues pour prix des dépouilles de Etat des mutations et mouvements, pour le Situation de la caisse.. . 714 Relevé des recettes et dépenses et situation des finances. 715 Bordereau des feuilles de prêt. 718 Bordereau des sommes payées pour le traitement des chevaux et l’entretien du ferrage pendant le Bordereau des sommes payées pour l’entretien du harnachement pendant le Certificats de cessation de Certificat de rappel de prime journalière pour les subsistants. 719 Etat des sous-officiers et soldats logés chez les habitants ou couchés dans des casernes sur des lits fournis par la ville; logement des Effets dont la batterie et chaque homme doivent être pourvus au départ; prix et durée réglementaire. 720 Effets d’habillement à remplacer pendant l’ Effets d’habillement à remplacer dans le Procès-verbal de perte ou de détérioration d’ XÜj TABLE DES ETATS DE COMPTABILITE ET TARIFS. Page*. Nomenclature, prix et durée réglementaire des effets d’habillement, de grand équipement et d’armement pour l’ Idem pour le train des parcs. 723 Situation des recettes et consommations du magasin de la batterie pendant le Bon des effets d’habillement, de grand équipement et d’armement délivrés du magasin de la batterie pendant le Etat pour servir au versement dans le magasin de la batterie des effets des hommes qui ont quitté. 726 Situation sommaire de l’habillement, de l’équipement et de l’ Bon des effets reçus du magasin pour les remplacements du Bon indiquant les galons reçus du magasin pendant le Tarif des galons pour marques Situation sommaire du Etat des effets d’habillement, grand équipement, armement et harnachement perdus pendant l’expédition État des effets de campement perdus pendant l’expédition Etat des hommes comptant à l’effectif, avec indication des effets d’habillement, tle grand équipement et d’armement dont ils sont pourvus. ... *.730 Etat nominatif indiquant les effets d’habillement, etc., perdus par la batterie pour cause le Effets d’habillement que les hommes emportent en cas de Etat nominatif indiquant les effets d’habillement, etc., emportés par les hommes. 732 Situation des effets d’habillement, de coiffure et de grand équipement existant à la Etat des effets d’habillement, de coiffure et de grand équipement hors de service, dont on demande le versement dans le magasin central de la place de. . . 733 Etat des effets de harnachement hors de service, dont on demande le versement dans, le magasin central de la place Etat des effets au compte des masses individuelles, provenant des hommes morts ou rayés des contrôles, dont on demande le versement dans le magasin central de la place de. 733 Demande d’effets de Demande de versement d’effets de harnachement par suite d’ État de numérotage et situation des effets de harnachement, grand équipement, etc. 734 Situation des effets de Tarif des effets, ustensiles et outils de Tarif des réparations aux armes portatives. 738 Tarif des réparations aux effets de État des effets hors de service remis au tailleur pour être employés aux réparations. 743 État des effets hors de service remis au sellier pour être employés aux réparations. 743 ERRATA, ADDITIONS ET MODIFICATIONS SURVENUES PENDANT L’IMPRESSION. Nota. ÂAn d’éviter les erreurs que Pou pourrait faire dans le service, MM. les Officiers sont priés d’écrire à la main les modifications qui suivent. Page 2, ligne 17; ajoutez s’il est adopté, il sera coulé en fonte de fer. — 6, ligne 12; modèle 1829; lisez 1839. — 6, ligne 29; supprimez L’anse — 6, ligne 34; Gorge de la volée; lisez 2 gorges de la volée. — 9. Obusier de 22 e de la marine ; Demi-diamètre à la plate-bande de culasse 332 mill.; lisez 345. Demi-diamètre à la plate-bande de la bouche 222 mill.; lisez 282. Longueur entre ces deux demi-diauiètres 2490 mill.; lisez 2463. Ces différences résultent des deux masses de mire de culasse et de volée. — 36 , lignes 20 et 21 ; 70mill. ; 55 mill.; 45 mill. ; lisez 7 mill.; 5, m,11 5; 4,' lllll 5. — 46, ligne 4; réchauffés; lisez chauffés. — 72, ligne 32 ; après F. R. 5, ajoutez 1 virole de bout de timon, F. P. 19. — 73, ligne 21; après 1 renfort d’idem; ajoutez F. PA. — 74, ligne 5; tirant; lisez liteau. — 76, ligne 16; 2 rondelles de bout d’essieu n.° 3; Usez 2 rondelles d’épaulement n.°2,pour bout d’essieu. — 76 , ligne 17 ; n.° 2; lisez n.° 1. — 81 , ligne 26; 2 cherillettes ; lisez 4. — 84, ligne 12; n.° 1 B ; lisez n.° 1. — 95. Caisse a munitions de montagne, hauteur 120mill.; lisez 130. Haquets à bateau. ponton. — 95. - 99. - 101 . - 118, - 131, - 148, - 163. - 186, - 217. - 238. - 412, — 429. mill. 1 4000 330 k. 186 mill. 2976 275 k. 152 Î Distance entre les 2 trains, etc. Poids de l’arrière-train, etc. — de l’avant-train, etc. Leviers de chariot porte-corps, longueur 1,070 mill.; lisez 1,300. Trcsailles de hayons de charrette, largeur 120mill. ; lisez 110. dernière ligne; poids de la pioche 3 kil.; lisez 2 kil. ligne 10; on les dépouille de l’écorce; ajoutez disposition autrefois réglementaire, aujourd’hui redemandée, ligne 7 en remontant; 600 étoupilles; lisez 1600. Boites à balles, développement des rectangles pour canons de 36, 539 mill. ; lisez 532 — pour 18 , 435 mill. ; lisez 428. ligne 12 en remontant; voy. les poids, p. 163; lisez 159. Titre; chargées; lisez chargés. Pointe a tracer 0, k 300 ; lisez 0, k 030; *— Tarières, etc., 0, K 730; lisez 0/708; — Tricoise l/l00 ; lisez l, k 000. ligne 6; obus retenti par 4 oclisses; ajoutez sans bouchons.—Ktoupilles. Obusiers de 32 1 ; lisez 22 e . xliv Page433. Évaluation approximative des distances; toutes les hausses sont tO fois trop grandes; séparer par une virgule le l.* r chiffre à droite. — 450, ligne 12 en remontant; 9. e ; lisez 10. e — 450 , ligne 7 idem ; 7 taquets ; lisez 8. — 451, ligne 10; 3 pitons ; lisez 4. — 453, ligne 8; F. P. 23; Usez 21. — 453, ligne 13 en remontant; 75; Usez 80. — 454, ligne 12 idem; bras; Usez branches. — 455, ligne 12; 5mètres; lisez 3. — 455, ligne 24 ; 350 mill. ; Usez 238. — 455, ligne 32; 500 et 150mill.; Usez 510 et 130. — 457, ligne 15; 350; lisez 325. — 458, ligne 1 ; Usez F. P. — 518, ligne 8; modèle 1840; lisez 1842. — 523, ligne 1 ; après épaulières; ajoutez entournures. — 528, ligne 12 en remontant; mod. 1777; ajoutez et 1816. — 531 , ligne 7 ; ajoutez le modèle 1816 corrige a la tringle du mod. 1822. — 537, ligne 12; ajoutez 5.° un état des montures mises hors de service. {Cire. des l. cr oct. 1835 et 21 mars 1842. — 6.° un état des munitions. {Cire, du 11 avril 1843. — 539, ligne 3; ajoutez quelquefois on peut faire resserrer et retarauder la boute- rollc. — 539, ligne 9; très-tolérant; effacez très. — 539, ligne 10 en remontant; ajoutez Pour les armes à percussion, s’assurer que le chien tombe sur la cheminée au milieu de la fraisure de sa iétc. — 542, ligne 9 en remontant; effacez à moins qu’elle ne soit à chambre. — 543, ligne 23; effacez et un tire-balle. — 546, ligne 5; envelopper; Usez supporter. — 548, ligne 7 ; après sur le bois; ajoutez sur le corps de platine. — 549, ligne 30; après 2 tourne-à-gauche pour culasses; ajoutez 2 pour chiens. — 549, ligne 40; ajoutez Pointeau, plate-forme, fausse cheminée, clef dechemince , trusquin. — 551 , après la ligne 19; ajoutez acier à grains 18 sur 18. — 555, ligne 8; 21 mill.; lisez 27. — 555. Tableau mousquetons de cavalerie et d’artillerie; 6 planchettes; Usez 10. — 556, ligne 25; 204 mill.; lisez 207. — 559. Tableau sabres de canonnier monté, 8 tasseaux; Usez 10. — Haches de campement; longueur 889, largeur 449; 7wez 891, 491. — 634, ligne 12; — n d 3; Usez — ts d 3 . 6 6 — 672, ligne 10; ont envoyés; Usez sont — 676, ligne 14 {Note de Vart. de l’ord.,etc.; lisez {Notede Fart. 42 de Vord. , etc.. — 722, ligne 4 en remontant; nécessaire d’armes- I 1,74 I 50 ans I 0,009 I ; Usez I 1,40 50 ans I 0,007 I — 731. Tableau 3.°- • • • ; passant d’un corps, à quelque arme que ce soit ; lisez de quelque arme. — 731. Tableau 3.°.. .. ; ligne sous-ofïie., 6. e col. pant. d’ord. d’h. n. monté Usez 1. Planche 78. 2,858; 390; 212; lisez 2,843; 300; 190. AIDE-MEMOIRE A I' l'SAGK DES OFFICIERS D’ARTILLERIE. CHAPITRE PREMIER. BOUCHES A PEU. SOMMAIRE. Systèmes d’artillerie . 1 Nomenclature 3 Canons. — Obusiers. — Mortiers. — Pierriers.— Eprouvette. 3 Signalement des bouches à feu . 7 Dimensions principales , poids et prix des bouches à feu . 8 Vérification des bouches à feu en service Bouches à feu en bronze ; dégradations produites parle tir. — Défauts de fabrication. 12 Instruments de vérification. 14 Visite extérieure et intérieure. 15 Bouches a feu en fonte de fer. 16 Visite et réception des bouches à feu neuves Bouches à feu en bronze Canons et. obusiers. — Mortiers et pierriers. Eprouvette. 17 Bouches a feu en fonte de fer. 21 Epreuves . 22 Durée des bouches à feu . 24 Remplacement des grains de lumière ... 24 Réparations des bouches à feu. — Moyen de les mettre en état de tirer des projectiles d’un calibre Enclouer et désenclouer les pièces, les mettre hors de service . 29 Conservation . 29 Du bronze. — Cuivre. —Etain. — Analyse . 30 SYSTÈMES D’ARTILLERIE. Sjstème Valliere. Il reste encore en service de ce système et même des époques antérieures, quelques canons de siège et place de 24, 16, 12 et 8 leurs dimensions ont été autant que possible ramenées à celles du système Gribeauval, particulièrement en ce qui concerne ta forme du fond de lame. Sjsteme Gribeauval. Canons de siège et place de 24, 16, 12 et 8; canons de campagne de 12, 8 et 4; obusier de siège de 8° 22 e ; obusier de campagne de 6° 16 e ; mortiers à chambre cylindrique de 12° 32 e , de I0 n 27 e à grande et à petite portée et de 8° 22 e ; enfin , le pierricr de 15° 41 e . Les mortiers à la Corner de 12°, 10 'et 8° 32 e , 27 e et 22 e on t pris rang plus tard dans ce système, ainsi que le pierrier de 1822. 1 2 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. Système de Van XI. À sa création, il se composait des canons de 24 court, 12 long, 12 court, G long, G court, G de montagne, 3 de montagne; de l’obusier de 24 15 e ; du mortier à la Gomer de 24 ou 5° 7 1 15 e . On conservait dans ce système les mortiers à la Gomer de 12° et 10° 32 e et 27 e . Plus tard, on y ajouta celui de G° 1G C , et l’obusier de 6° 10 e à longue portée, dit à la prussienne. Système actuel. Il comprend les canons de siège et place de 24, 16 et 12 ; ceux de campagne de 12 et 8 ; l’obusier de siège de 22 e ; les obusiers de campagne de 1G C et 15 e ; l’obusier de monlagne de 12 e ; les mortiers à la Gomer de 32 e * , 27 e , 22 e et 15 e , et le pierrier de 41 e . Tous les canons, les mortiers de 32 e , 27 e et 22 e et le pierrier ne diffèrent de ceux du système Gribeauval et du piêt'rier 1822, que par la suppression de quelques moulures et par la transformation des anciennes mesures en nouvelles, le millimètre étant pris pour unité dans les nouvelles tables approuvées à la date du 15 février 1839 l’obusier de 12 e est du 15 mars 1828; les obusiers de 16 e et 15 e , du 21 juin 1828; l’obusier de 22 e , du 21 décembre 1829 ; enfin, le mortier de 15 e est du 27 juillet 1838. Un mortier de 27 e , en bronze, pour le service des côtes, est en expérience. Le mortier-éprouvette de 17G9 a été, comme les autres mortiers, transformé en nouvelles mesures dans les mêmes tables du 15 février 1839 ; il a été décidé, le 5 juin 1839, qu’il serait dorénavant, ainsi que les globes, fabriqué en fonte de fer sur les mêmes dimensions intérieures. Bouches à feu en fonte de fer. L’artillerie de terre a adopté le 27 mai 1841 , pour la défense des côtes, le canon de 30 long et l’obusier de 22 e de la marine. Jusqu’à ce que ces nouvelles bouebes à feu aient remplacé les anciennes, l’armement des côtes comprend les bouebes à feu de la marine; on trouve encore en petit nombre des canons de 8 court, 6 long et court; enfin, des mortiers de 27 e à tourillons et à cbambre tronconique. Toutes ces bouebes à feu proviennent des constructions de la marine. Bouches a feu de la marine. Il existe en service dans la marine 5 calibres de canons de 1786 36, 24,18 , 12 et 8 longs ; — 4 postérieurs à 1786 30 long et court, 24, 18 et 12 courts; — 2 canons-obusiers, l’un de 22 e , l’autre du calibre de 30; — 5 calibres de caronades à support-tourillon 36, 30, 24, 18 et 12; — 1 caronade de 30 à tourillons; — 1 mortier à plaque de 32 e ; — 1 perrier de 5 e , en bronze; 1 espingole de 5 e , idem. 1 Il a été décidé que l’on ne fondrait plus de mortiers de 32 e . NOMENCLATURE. 3 NOMENCLATURE. Nota. Les indications relatives au raccordement des surfaces, se rapportent aux profils de ces surfaces. Canons de 24, 16, 12 et 8, en bronze, modèle 1839. Parties. L’aine, cylindrique, raccordée avec le fond par un arc de cercle. — La culasse, comprenant le bouton et le cul* de-lampe. — Le corps du canon , tronconique, comprenant le l. cr renfort , le 2. e renfort, la volée avec le bourlet en tulipe. — La bouche et sa tranche. — Les tourillons et les embases, leurs tranches. — Les 2 anses. Moulures. Collet du bouton. — Listel du cul-de-lampe. — Plate-bande décidasse. — Gorges du 1. er renfort, du 2. c renfort et de la volée. — Astragale. — Collet du bourlet en tulipe. — Listel de la bouche. Accessoires. La hausse , aux canons de campagne seulement, comprenant la plaque, encastrée dans le métal de la culasse, et fixée par 4 vis', la hausse proprement dite, graduée, avec 1 vis dépréssion et 1 écrou a oreilles. — Les 2 crans de mire. — Le grain de lumière; la lumière. — Le canal, d’amorce , aux canons de siège et de place seulement. — enjolivure, sur la plate-bande de culasse, pour l’inscription du lieu et de l’année de la fonte. — Le chiffre du Hoi , sur le l. or renfort. — Le numéro de la pièce, sur la tranche du tourillon gauche. — Son poids , sur la tranche du tourillon droit. — Le ruban , sur la volée, pour l’inscription du nom de la pièce. On reconnaît les canons Gribeauval à quelques moulures en plus Tore de la culasse. -• Ecartement des embases. 529 464 331 202 464 464 441 298 464 5 5 SA* Diamètre des tourillons. 216 216 126 90 217 217 217 126 216 . -* 8 S O o — 2 >n Longueur des tourillons. 162 162 108 75 162 135 162 108 162 5 l-sl-s Diamètre de la lumière. 5,6 5,6 5,6 5 ’i 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 3,4 5,6 B Poids. 1300 1 930 1 290 k 70 1 1541 k 982 k 783 1 269 k 720 k 156 k 4361 k 1 Prix de l’entreprise 1838 matières et valeurs du déchet non comprises. 540 f 450 f 260 f 5 5 * C 450 f c Éprouvette Gribeauval en bronze , poids 117 kil. — >rix 600 fr. — Poids des globes 2i, k 37. Prix de celui en fer coulé, 80 fr. — - en bronze, 10 fr. CANONS EN FER COULÉ 36. 30. 24. 18. 12. 8. 6. DE LA MARINE. long. court. long. court. long. court. long. court. long. court. lon 6- court. Diamètre de Vânie. mill. 174,8 mill. 164,7 mil. 164,7 mill. 152,5 mill. 152,5 mill. 138,7 mill. 138,7 mill. 121,3 mill. mill. 106 mill. 106 mill. 96 mill. 96 Vent du boulet. 5,6 5,1 5,1 5,1 5,1 4,5 4,5 4 3,4 3,4 3,4 3,4 3,4 Longueur de l’âme. 2725 2641 2458 2587 2420 2436 2288 2294 2111 2475 2096 2161 1890 Long. r de l’âme en calibres du boulet 16,11 16,55 15,40 17,55 16,42 18,15 17,05 19,55 18 24,10 20,43 23,34 20,41 Long. r depuis lederr. de la dccul. e j tranche de la bouche 2924 2829 2590 2761 2539 2599 2401 2436 2215 2599 2219 2274 2003 Long. r 350 329 329 304 305 277 277 242 241 212 212 192 192 Demi-diam. à la pli-bande de cul. en avantp. les canons post. à 1786. a 310 294,5 290 274 269 255,5 248 225,5 217,5 197,5 197,5 181,5 181,5 Demi-diamètre au plus grand ren- flement du bourlet.. 234 220,5 207 204,5 192 189,5 175 167 156 145,5 145,5 132 132 Long. 1- entre ces 2 demi-diamètres depuis le derrière de la de culasse pour les canons de 1786 2776 2690 2457 2631 2415 2476 2284 2328 2109 2505 2167 2226 1955 Long. r depuis le derr. de la de cul. jusqu’au devant des tour, b 1303 1243,5 1096 1227 1074 1157 1020 1087 943,5 1152 867 912 795 Diamètre à la de cul. en avant p. les canons post. à 1786 a 620 589 580 548 538 511 496 451 435 395 395 363 363 Diamètre et longueur des tourillons 179 169 169 157 157 143 143 126 125 110 110 101 101 Écartementdes embases en avant des tourillons dep. 1786 leur tranche estperpendic. à Taxe des tourill. b 497 474 476 434 444 403 409 353 356 307 320 290 292 Longueur totale. 3274 3158 2919 3065 2844 2876 2678 2678 2456 2811 2431 2466 2195 Diamètre de la lumière. 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 146ô k 5,6 5,6 5,6 5,6 5,6 Poids. 3520 k 3035 k 2487 1 2504 1 2115 1 2062 k 17I6 1 1174 k 1166 k 1006 k 848 k 749 k Prix matières comprises se calcule à raison a Hans les canons de 1786, la plate-bande de culass b Pour les canons de 8 court, tj long et court , la de 500 fr. les 1000 est cylindrique ; depuis i longueur et l'écartement iilogr. 786, elle est conique, le sont pris en arrière des plus grand diamètre k la partie antérieure. tourillons ces canons n'existent plus qu’en petit nombre. 12 CHAPITRE I. BOUCHES A PEU. VÉRIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. BOUCHES A FEU EN BRONZE. Dégradations produites par le tir. A l'extérieur, les formes et les dimensions essentielles sont en général peu exposées à se détériorer. Seulement les tourillons peuvent fléchir à la suite d’un tir prolongé, particulièrement dans les mortiers de 32 e et de 27 e . Les dégradations intérieures, beaucoup plus graves, sont produites les unes par la force élastique et la haute température des gaz, développés; les autres, par la pression du projectile et son action sur les parois de l’ânn;. Les premières, qui sont le refoulement, les cavités , chambres et ajfouitle- ments , les crevasses , les égrenements } se manifestent en arrière du projectile; les autres, telles que le logement , les battements , etc., se manifestent en avant leur effet est de détruire toute justesse dans le tir. En général ces dégradations augmentent avec le calibre, quelle que soit l’espèce de la bouche à feu. Refoulement. Accroissement du diamètre de l’âme à remplacement de la charge, plus marqué avec boulets eusabotés qu'avec boulets roulants, et un peu plus fort dans le sens vertical. Cavités , chambi'es , ajfouillements. Vides agrandis ou produits par les gaz , qui déterminent la fusion d’une partie du métal; ils prennent le nom d ’af- fouillements , quand ils s’écartent de la forme ronde pour prendre une forme allongée. Crevasses. Arrachements des molécules du métal; elles commencent par n’être que de simples fissures sans profondeur, et finissent quelquefois par pénétrer l’épaisseur totale du métal. Egrenements. Stries de métal causées par l’action de la poudre vers les parties angulaires, telles que l’orifice intérieur de la lumière, ou l’arête circulaire de la chambre des bouches à feu dont lame est terminée en demi-sphère. Logement. Compression du métal, produite sur la partie inférieure de l’âme, à l’emplacement du projectile, par la pression que les gaz exercent sur lui en s’échappant par l’issue que le vent leur offre. L’usage des sabots ralentit cette dégradation, sans la prévenir entièrement. Battements. Compressions produites par les chocs du projectile. Ordinairement au nombre de trois dans les canons le premier dans la partie supérieure de l’âme, un peu en avant des tourillons; le second à la partie inférieure en avant du premier; le troisième à la partie supérieure de la bouche. A mesure que le logement devient plus profond , ils s’approfondissent aussi eu se rapprochant du fond de l’âme. C’est principalement par cette dégradation que les canons sont mis hors de service. Elle se reproduit dans les obusiers, en se modifiant suivant leur longueur et leur charge. Elle est peu sensible dans les mortiers. VERIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. 13 Bourlet. Par suite d’un tir longtemps prolongé, le projectile refoule en avant le métal qui termine le logement, d’où il résulte un renflement qu’on nomme bourlet. Traînement du boulet. Traces longitudinales , laissées par un projectile dont la surface n’est pas bien unie. — Le tir à balles produit dans toutes les parties de lame de nombreux battements et traînements fort apparents , mais généralement de peu de profondeur. Êrajlement. Produit par un projectile qui se brise dans lame. Évasement. Accroissement des orifices de la bouebe, de la chambre ou de la lumière, du au refoulement du métal. Egueulement. Lorsque Tévasement de la bouche devient considérable, il prend le nom d’ egueulement. Bavures . Saillies de métal hors de la tranche de la bouche, produites par le choc du projectile. Gerçures. T’entes à la surface extérieure, produites par une très-forte compression intérieure. Ce défaut se remarque encore aux tourillons, après un long service. Défauts de fabrication. Les épreuves et les visites qui ont lieu dans les fonderies, ont pour objet de garantir contre ces défauts. Cependant il importe de reconnaître ceux qui, dans certaines circonstances, auraient pu leur échapper. Dimensions a vérifier. Celles qui sont essentielles pour la justesse du tir et pour la relation entre la pièce et son affût. Défauts de fonte. — SouJJlures. Cavités à parois lisses, provenant des gaz qui n’ont pas trouvé d’issue, et sont restés dans la masse du bronze. — Chambres. Cavités à parois grenues, provenant principalement du retrait du métal; peuvent se rencontrer également dans toute la masse du bronze à l'iutérieur comme à l’extérieur, surtout dans la volée, quand l’étranglement du moule à l’astragale est trop prononcé, et que la masseîotte est trop faible. — Piqûres. De la même nature que les chambres, mais ne présentant qu’un point sans profondeur. — SiJJlets. Sillons dirigés dans le sens de la longueur de la pièce; ordinairement à la partie supérieure des bouches à feu, lorsqu’ils sont dus au dégagement des gaz; dans les endroits où le moule présente des étranglements, lorsqu’ils sont dus au retrait du métal. — Cendrures. Taches plus ou moins profondes, produites par quelques impuretés mêlées avec le métal, souvent par la terre du moule, généralement sur la surface extérieure, surtout aux anses et aux tourillons. — Taches d’étain. Marques blanchâtres sur toutes les parties de la surface extérieure, particulièrement sur le second renfort des canons, la volée des mortiers, les anses et les tourillons; malgré leur couleur blanchâtre, elles ne contiennent que 25 pour cent d’étain environ. — Pièces de rapport. Servent à cacher quelques défauts on les reconnaît facilement, en frottant la surface avec un linge imbibé d’acide nitrique. — Ondes , rayures et coups de foret , provenant du mauvais ajustage des outils ou de négligence dans le forage; les ondes sont peu profondes et ordinairement tournées en hélice. 14 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. Instruments de vérification . Etalon à coulisse et à nonius. Il ne doit pas servir de mesure usuelle, mais seulement pour vérifier les autres instruments. Etalon à biseaux , portant les divisions sur ses ldseatix. Etoile mobile , avec assortiment de pointes pour tous les calibres, y compris les mortiers et obusiers. Ses parties principales sont La boîte , garnie de 4 pointes en croix, dont 2 sont mobiles. — La tringle , composée de 3 parties qui se vissent l’une sur l’autre, selon la longueur des bouches à feu à vérifier, et portant 2 cylindres inclinés , qui poussent les pointes mobiles. — La hampe , enveloppant la tringle et formée de 3 tubes, qui s’ajoutent l’un à l’autre, comme les parties de la tringle. — Le manche , composé d’une poignée en bois, percée suivant son axe pour recevoir le bout de la triugle, et d’un tube de cuivre, ayant sur sa partie supérieure une ouverture, le long de laquelle est tracée Yéchelle d’agrandissement. Elle se monte sur 3 longueurs la l. rc pour mortiers; la 2. e pour pièces de campagne; la 3. e pour pièces de siège et de place. Chaque portion de la hampe porte à son extrémité un grain d’argent avec un trait indiquant le point de départ de l’instrument. La hampe dans toute sa longueur porte des divisions qui font connaître la position des pointes dans l’âme de la pièce. , On visse sur la boîte les pointes du calibre de la pièce à vérifier; on présente la lunette du calibre sur les pointes qui doivent conserver dans celle lunette 1 mill. de ballottement, lorsqu’elles sont à fond, afin qu’on puisse s’en servir avec des pièces anciennes, ou ayant des bourlets de métal qui les mettraient au-dessous du calibre. On pousse ensuite la tringle de manière que les pointes mobiles touchent la lunette, on fait coïncider le zéro de l’échelle du manche avec le trait du grain d’argent, et dans cette position on fixe le manche sur la tringle, en serrant à l’aide de la clef l’écrou logé dans la virole du manche. L’inclinaison des deux cylindres, placés sous les pointes mobiles, est ordinairement telle que l’étoile étant ainsi montée, lorsque la tringle s’enfonce de 2 cent., la saillie de chaque pointe mobile augmente de 1 mill., de sorte que ce mouvement indique une augmentation de 2 mill. dans le diamètre de l’âme. Pour prendre le diamètre en un point de l’âme, il faut pousser la tringle sans secousse et agir sur le manche avec une force toujours égale , jusqu’à ce qu’on sente les pointes arrêtées par la paroi de l’âme. On note le diamètre indiqué par l’enfoncement de la tringle. On joint à chaque étoile un T à coulisse gradué pour tous les calibres , qui se place près de la bouche et qui soutient la hampe à hauteur de l’axe de la pièce. Chat , pour reconnaître les cavités existant dans lame. — Un tube gradué et une tringle intérieure , comme dans l’étoile mobile. — 5 pointes , portées à l’extrémité du tube par des branches , faisant ressort et tendant à s’écarter. — Pour introduire l’instrument dans l’âme, on resserre les pointes avec un anneau fixé à la tringle, on les laisse ensuite s’écarter en ramenant l’anneau au moyen de la tringle. On promène l’instrument dans l’âme jusqu’à ce que les pointes soient arrêtées par les cavités dans lesquelles elles pénètrent. VÉRIFICATION DES BOUCHES A FEU EN SERVICE. 15 Double équerre a coulisse et a nonius , pour mesurer tous les diamètres extérieurs et la rectitude des deux tourillons, l’un par rapport à l’autre elle porte pour ce dernier usage deux talons avec tringles. Deux lunettes , l’une du calibre exact, l’autre de 0, null 6 au-dessous. On s’en sert pour vérifier le diamètre des tourillons et la largeur des embases. La grande doit parcourir le tourillon dans toute sa longueur, le tourillon ne doit pas entrer dans l’autre. L’intervalle entre les cercles intérieurs et extérieurs delà première donne la largeur de l’embase. Règle à fourche et a coulisse , pour vérifier la distance entre le derrière des tourillons et celui de la plate-bande de culasse pour les canons et obusiers, et celle entre le devant des tourillons et la tranche de la bouche pour les mortiers et pierriers. Grande réglé à croix , servant à mesurer la longueur de lame. Refouloir de chaque calibre , pour prendre l’emplacement de l’orifice intérieur du canal de la lumière; on pique la tête du refouloir par la lumière avec un dégorgeoir. Deux sondes et des crochets d’acier , pour vérifier le diamètre et l’intérieur des lumières. Les sondes, l’une de réception, l’autre de rebut, diffèrent entre elles de 0, iniU 2. Godet ii hampe , coudé et à douille , pour prendre avec de la cire à sceller, l’empreinte des chambres, cavités, etc. Dégorgeoir , poinçon , pointe à tracer , crochet , miroir , bougie, cire h sceller , fl, etc. Visite extérieure et intérieure. Visiter la surface extérieure, voir s’il ne s’y trouve pas des gerçures, des coups de boulets profonds; examiner les anses, le bouton, les tourillons; vérifier le diamètre des pièces derrière les tourillons, le diamètre, la longueur, la position des tourillons. Examiner d’abord l’âme des canons avec un miroir ou une bougie, pour reconnaître le caractère des dégradations et diriger l’emploi des instruments. — Avec l’étoile mobile , reconnaître exactement les accroissements de diamètre à l’emplacement de la charge, au logement du boulet, aux trois principaux battements, en relevant pour chaque enfoncement le point où il commence, celui où il a sa plus grande profondeur, celui où il finit. Lorsque, dans une même région de l’âme, il se trouve plusieurs battements, on relève seulement le plus profond. — Avec le chat, reconnaître exactement la position des cavités, en s’arrêtant particulièrement à remplacement de la charge; se bornera cette indication , si elles paraissent peu profondes ; dans le cas contraire, en prendre l’empreinte avec de la cire et distinguer les crevasses , les chambres. — S’assurer que les grains de lumière ne sont pas refoulés ou ébranlés ; passer un crochet d’acier dans la lumière pour y découvrir les cavités; prendre les diamètres en haut et en bas ; vérifier la position des orifices s’il est nécessaire. — Rapporter, à l’indication de la dégradation intérieure, les gerçures qui pourraient exister à l’extérieur. Tableau à rédiger. On réunit les résultats de ces visites dans un tableau, présentant dans une suite de colonnes verticales. — Le signalement. — Les dégradations extérieures aux tourillons, aux anses, au bouton de culasse telles que 16 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. ruptures et ploiement, au corps de la bouche à feu; les défauts de dimensions. — Les dégradations intérieures produites parla poudre Leur nature, leur profondeur la plus grande, leur distance à la tranche de la bouche, avec des observations et des détails particuliers; produites par le projectile logement, l. cr , 2. e et 3. e battement, pour chacun sa profondeur, sa longueur, sa distance à la tranche de la bouche, avec des observations et détails particuliers. — Les dégradations de la Lumière, leur nature, leurs dimensions. — Des observations générales sur les dégradations ou les défauts de fabrication non indiqués dans les colonnes du tableau, sur l’état de la bouche à feu et l’utilité que le service peut en tirer. Les indications qui précèdent peuvent diriger dans la vérification des différentes espèces de bouches à feu, et le même tableau peut servir pour en inscrire les résultats. Elles doivent y être classées dans l’ordre suivant canons de siège et de place dans l’ordre des calibres en commençant par le plus élevé , canons de campagne, obusiers , mortiers, pierriers; les bouches à feu étrangères, lorsqu’il s’en trouve, à la suite des bouches à feu françaises de la même espèce. Les causes, qui doivent faire mettre les bouches à feu hors de service , ne sont pas déterminées d’une manière générale et précise; les officiers chargés d’une vérification doivent se borner à constater avec soin toutes les circonstances des dégradations, en indiquant dans les observations générales leur opinion sur l’état des bouches à feu. On regarde comme n’étant plus d'un bon service les canons lorsque le logement du boulet a plus de 4, mill 7, s’ils doivent tirer à boulets roulants; plus de 5, ini,1 6 , si c’est à boulets ensabotés ; les mortiers et obusiers, lorsque les enfoncements ou augmentations de diamètre sont portés jusqu’à 7, ,niII 5. BOUCHES A FEU EIV FONTE DE FER. On procède à leur vérification de la même manière et avec les mêmes instruments que pour les bouches à feu en bronze. Elles sont moins sujettes aux égrènements que les bouches à feu en bronze, et le sont aussi beaucoup moins aux refoulements et aux logements de boulets ; mais on y trouve souvent des évasements et des affouillements très-profonds, causés par l’action des gaz ou par les progrès de L’oxidation, surtout près de la mer on y remarque aussi les battements, traînements et éraflements. On les inscrit sur le même tableau à la suite des bouches à feu en bronze. VISITE ET RECEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. 17 VISITE ET RÉCEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. BOUCHES A FEU EN BRONZE. Nota. Les instruments qui nese trouvent pas parmi ceux qui sont employés pour la vérification des bouches à feu en service, sont désignés par un astérisque *. Il faut de plus des tables complètes des bouches à feu. Canons et obusiers. Première visite avart l'épreuve. Les canons sont forés à 2 mill., et les obusiers à 1 mill. au-dessous du calibre définitif, avec tolérance de 0, mill 4 en plus et en moins j les obusiers de montagne sont au juste calibre. On vérifie les dimensions extérieures et intérieures, ainsi que les défauts de fabrication, et on rejette immédiatement les pièces présentant des défauts qui ne pourront pas rentrer dans les tolérances accordées, lorsqu’elles seront terminées. 1. ° Prendre le calibre de 0, in 08 en 0, m 08 dans la volée, à partir de la tranche de la bouche; de 0, ,n 06 en 0, m 06 dans le second renfort; de 0, ,n 03 en 0, 1,, 03 dans le premier renfort. L’étoile mobile doit avoir un double assortiment de pointes, run* pour le calibre d’épreuve, l’autre pour le calibre définitif. Examiner les surfaces intérieures et extérieures pour découvrir les sifflets, chambres, soufflures, gerçures, cendrures, taches d’étain, rayures et coups de foret. Rechercher intérieurement ces défauts à l’aide d’une bougie ou du miroir; vérifier la forme des sifflets, chambres, soufflures, gerçures et cendrures, au moyen d’un godet garni de cire; mesurer leur profondeur avec un crochet ou un poinçon également garni de cire; on peut aussi se servir de l’étoile mobile en y adaptant une pointe très-aiguë. S’assurer avec une gouge ou un ciseau que ces défauts n’ont point été masqués, observer les taches d’étain pour reconnaître les fissures. On ne tolère aucun sifflet, on ne passe intérieurement ni chambre ni soufflure depuis le fond de l’âme jusqu’à la naissance de la volée dans les canons ou dans la chambre et à l’emplacement du projectile dans les obusiers; dans le reste de lame jusqua la bouche, on tolère les chambres et soufflures de 4, m,11 5 de profondeur; à l’extérieur on tolère celles de 4, mill 5. On tolère les ondes, rayures et coups de foret qui doivent disparaître lorsque la pièce est mise à son juste calibre. 2. ° S’assurer si les tourillons sont bien dressés, si leurs axes forment une meme ligne droite, au moyen de la double équerre à coulisse et à nonius , dont les deux talons doivent s’appliquer exactement sur deux arêtes quelconques correspondantes des tourillons. — S’ils sont cylindriques, s’ils ont le diamètre prescrit, avec les deux lunettes — si l’axe des tourillons est à la distance voulue de celui de la bouche à feu, à l’aide de deux croix *, dont l’une s’adapte à la tranche de la bouche et l’autre au faux boulon. Les tourillons étant placés horizontalement, la lumière en dessus, ces croix sont disposées de manière que leurs branches déterminent deux plans perpendiculaires ; 1 un vertical représente le plan de tir, l’autre horizontal doit contenir 2 18 CHAPITRE I. BOUCHES A FI-U. l’axe des tourillons. On vérifie d’abord au compas le centre de la tranche de chaque tourillon ; faisant ensuite tourner la bouche à feu, les tourillons verticaux, on tend un fil de laiton d’une croix à l’autre tolérance 1 mill. en dessus et en dessous. — S’assurer avec les croix si l’axe des tourillons est perpendiculaire au plan vertical de tir ; aucune tolérance. — Si l’orifice supérieur de la lumière est dans le plan de tir; tolérance 0, mill G. 3. ° Vérifier la distance du derrière des tourillons au derrière de la plate- bande de culasse, avec la réglé à fourche et à coulisse tolérance 2, ,uill 5 en plus et en moins; mais cette distance doit être la même pour les deux tourillons de la même bouche à feu. — La longueur des tourillons, avec une réglé portant les tolérances 2 mill. en moins. — Si les embases sont bien dressées et si l'angle que forment leurs tranches avec les tourillons est bien vif. — La largeur des embases avec la gronde lunette tolérance 1 mill. en plus et en moins. — Si les embases sont a égale distance de l’axe de la bouche à feu, avec un échantillon , ou Y étalon à coulisse et h nonius ; aucune tolérance n'est accordée. — L’écartement des embases, avec la double étjucrre à coulisse et à nonius; tolérance 0, ,m!1 6 en moins, rien en plus. 4. ° Vérifier la direction du canal de lumière par rapport au plan vertical de tir au moyen d’une sonde * portant un fil à plomb et une coulisse mobile ; tolérance 0, miU 6 aux deux orifices de la lumière. — La distance de l'orifice extérieur de la lumière à la plate-bande de culasse, avec une réglé portant les tolérances de 0, imll 6 en plus et en moins. — Le diamètre du canal de lumière avec deux sondes , l’une de réception et l’autre de rebut, différant de 0, ,mll 2. — Les diamètres extérieurs, avec la double éjuerre à coulisse et à nonius , on tolère 1 mill. en plus et en moins pour tous les diamètres extérieurs, excepté pour ceux de la plate-bande de culasse et du plus grand renflement du bourlet dans les canons, ou de la plate-bande de la bouche dans les obusiers. On n’accorde pour ces derniers diamètres que 0, mill 6 en plus cl en moins, pourvu que les variations soient daus le même sens. 5. ° Mesurer la distance de la plate-bande de culasse au plus grand renflement du bourlet dans les canons ou à la plate-bande de la bouche dans les obusiers, avec une règle avec tasseaux portant les tolérances en plus et en moins, savoir 2 mill. pour les canons de siège; l, null 5 canons de campagne et obusiers. — Vérifier l’emplacement des renforts; tolérance 2 mill. en plus et en moins, pourvu que la longueur totale de la pièce soit dans les tolérances. •— L’emplacement, l’inclinaison et les dimensions des anses, avec un chevalet , des gabarits et un T sur lequel sont marquées les tolérances; tolérance en avant et en arrière de la position des anses 2, Jnill 5 en plus ou en moins; 2, ,mll 5 sur leur écartement, 1 mill. sur l’équarrissage, 4, m,n 5 sur la longueur et la hauteur. Deuxième visite après les épreuves du tir et de l’eau v. p. 22. La bouche à feu est rebutée si l’eau, comprimée à la pression de 4 atmosphères, suinte dans une partie quelconque de lame. Si elle suinte entre le grain de lumière et le métal de la bouche à feu, on remet un grain, et la pièce subit une nouvelle épreuve du tir d’un seul coup et une nouvelle épreuve de l’eau. Reconnaître avec l’étoile mobile, munie des mêmes pointes que pour la première visite, les altérations du calibre; on prend les diamètres de l’ame des canons et ceux de lame et de la chambre des obusiers aux mêmes points qu’à la première visite, pour comparer les nouvelles cotes avec les premières. Les VISITE ET RECEPTION DES BOUCHES V FEU NEUVES. 19 Louches à feu dont les dégradations de Pâme ou de la chambre sont reconnues ne pouvoir disparaître par l’alésage qui doit mettre le calibre dans les tolérances fixées à la troisième visite, sont rebutées immédiatement. Troisième visite. Les pièces étant mises au calibre définitif, et terminées dans leurs dimensions extérieures 1. ° Examiner l’intérieur de l’âme avec le miroir ou la bougie, pour reconnaître les ondes, coups de foret, les traces de logements ou de refoulements. Mesurer les diamètres de l’ame des canons et ceux de l’âme et de la chambre des obusiers, avec l’étoile garnie de ses pointes au calibre définitif. On ne passe aucune tolérance en dessous du calibre exact ; on peut le dépasser, mais à 1 mill. en dessus, la pièce est rebutée. Dans les canons on ne tolère aucune trace de logement à l’emplacement du projectile ; dans les obusiers, on en admet de 0, mill 4 de profondeur. On ne tolère ni battements, ni chambres, ni soufflures, ni coups de foret, du fond de l’âme à la naissance de la volée dans les canons, ou dans la chambre et à l’emplacement du projectile dans les obusiers ; dans le reste de l’âme on tolère les souillures et les chambres dont la profondeur n’excède pas 3, mi1 4 ; on n’accorde que 0, ,mll 4 de variation dans les diverses cotes du calibre de lame d’une même bouche à feu. 2. ° Vérifier la longueur de l’âme des canons et la longueur totale intérieure des obusiers, avec une réglé à tasseaux demi-cylindriques, portant les tolérances 2, mill 5 en plus ou en moins pour les canons de siège et 2 mill. j>our ceux de campagne et pour les obusiers. On mesure la longueur de la chambre des obusiers; tolérance 0, ,mI1 6 en plus ou en moins. 3. ° Vérifier la distance de l’orifice intérieur de la lumière au fond de lame ou de la chambre, à l’aide d’un refouloir h tète arrondie comme le fond de l'âme ou de la chambre, indiquant les tolérances 3, mill 4 du côté de la volée, rien du côté de la culasse. 4. ° Vérifier la rectitude de l’âme et de la chambre, la coïncidence de leurs axes et la concentricité des surfaces intérieures et extérieures, au moyen du compas cVépaisseur * . 5. ° Mesurer la distance entre le derrière de la plate-bande de culasse et la tranche de la bouche, avec deux 7’egles en équerre et a coulisse * ; tolérance en plus ou en moins 3, mill 5 pour les canons de siège; 2,”“ 11 5 pour ceux de campagne et les obusiers. Vérifier les diamètres du boutou et de son collet avec la double équerre à coulisse et à nonius ; tolérance i mill. en plus et eu Inoms. Vérifier toutes les moulures avec des profils. Quatrième visite. — Vérifier le tracé de la ligne de mire avec les croix. Mortiers et Pierriers. Première visite. Les mortiers sont forés avant l’épreuve à 2 mill. au-dessous du calibre définitif, avec tolérances de 0, milI 4 en plus et en moins; les mortiers de 15 e et les pierriers sont mis immédiatement au calibre exact. 1. Prendre les diamètres de l’âme de 0, m 03 en 0, ni 03. La croix à hoh»u* qui sert pour cette opération, est formée de 4 branches égales, terminées par des arcs du même rayon que l’âme; sur l’une d’elles est un nonius à coulisse, ju’ou fait mouvoir avec un boulon qui sert aussi de vis de pression; sur la 20 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. branche opposée est un talon destiné à maintenir la croix dans un plan per pendiculaire à l'axe. Il faut deux croix pour chaque calibre de mortier, celle du calibre d’épreuve et celle du calibre définitif; il n’en faut qu’une pour le picrricr. La croix à nonius est un instrument d’un prix assez élevé; toutes les fonderies n’en sont pas pourvues pour les calibres d’épreuve. On la remplace dans Ja première visite par Vétoile mobile , si elle est munie des pointes convenables, ou par le calibre de fabrication, vérifié par l’étalon. 2.° Examiner les surfaces intérieures et extérieures; on ne tolère aucun sifflet, on ne passe intérieurement ni chambre ni soufflure dans la chambre et à l’emplacement du projectile; dans le reste de l’âme on tolère les chambres et soufflures de 4, nillI 5 de profondeur; à l'extérieur on tolère celles de 4, ,mll 5 on tolère les ondes, rayures et coups de foret, qui doivent disparaître lorsque la pièce est mise à son juste calibre. —Vérifier les tourillons comme pour les canons, au moyen de deux croix , dont l’une s’adapte sur la partie conique du mortier. — Vérifier la distance du devant des tourillons à la tranche de la bouche avec la réglé a fourche et coulisse ; tolérance 2, m,11 5 en plus et en moins, mais cette distance doit être la même pour les tourillons d’une même bouche à feu. — Mesurer la longueur des tourillons en dessus et en dessous comme pour les canons; vérifier les renforts des tourillons avec des gabarits *. — Vérifier comme pour les canons, si les embases sont à égales distances de l’axe de la bouche à feu; si elles ont l'écartement prescrit; — vérifier la direction du canal de lumière. — Vérifier la distance de l'orifice extérieur de la lumière à la tranche de la bouche, avec un gabarit * indiquant les tolérances 0, in,11 G en plus et en moins. —Mesurer comme pour les canons, le diamètre du canal de lumière et tous les diamètres extérieurs. — Vérifier la position de l'anse avec des gabarits * et un T * . Deuxième visite. — Comme pour les canons. Troisième visite. — L° Examiner l’intérieur de lame, prendre ses diamètres de 0, in 03 en 0,”'03 avec la croix à nonius*-, on ne passe aucune tolérance au- dessous du calibre exact ; à 1 mill. en dessus la pièce est rebutée. On ne tolère aucune trace de logement à l’emplacement du projectile. On ne tolère ni battements, ni chambres, ni soufflures, ni coups de foret dans la chambre et à l’emplacement du projectile; dans le reste de lame on tolère les soufflures et chambres dont la profondeur n’excède pas 3, miil 4. — On n’accorde que 0, mill 4 de variation entre les diverses cotes du calibre dans une même bouche à feu. 2. ° Vérifier la longueur de l’âme et de la chambre avec un T à coulisse * ; tolérance 2 mill. en plus et en moins pour l’âme, 0, mill 6 pour la chambre. — On s’assure avec un échantillon que les parois de l’âme et de la chambre se raccordent parfaitement. — Vérifier la distance de l’orifice intérieur de la lumière au fond de la chambre au moyen d’un tampon. 3. ° Vérifier la rectitude de lame et de la chambre, la coïncidence de leurs axes et la concentricité des surfaces intérieures et extérieures , comme pour les canons. — Vérifier la longueur totale des mortiers et pierriers avec une double équerre a coulisse , tolérance 2,’ lllI1 5 en plus ou en moins. — Vérifier la ligne de mire comme pour les canons. Les tourillons des mortiers de 32 e et 27 e sont souvent faussés par le tir d’épreuve. 21 VISITE ET RÉCEPTION DES BOUCHES A FEU NEUVES. Eprouvette. L’éprouvette ne subit pas d’épreuves; vérifier l'inclinaison de l’axe par rapport à l’horizon j au moyen d’un quart de cercle à niveau placé sur la tranche de la bouche, après avoir établi la semelle sur une plateforme parfaitement horizontale. On ne passe aucune tolérance. — S’assurer que les génératrices de lauic sont perpendiculaires au plan de la tranche. Mesurer les dimeusions de l’âme avec un diamètre à talon et à nonius , que l’on compare au diamètre fixe-, la chambre avec un gabarit , le diamètre de la lumière 3, imI1 4 avec une sonde. On ne passe aucune tolérance sur ces trois diamètres. On n’admet aucune soufflure dans Taine ni dans la chambre. —Vérifier les autres dimensions comme pour les autres bouches à feu; memes tolérances. Quant aux dimensions des semelles, on passe en plus et en moins 2 mill. sur leur longueur et largeur, 1 mill. sur leur épaisseur. Vérifier la position et l’inclinaison de la lumière comme pour les mortiers; on accorde les mêmes tolérances pour l’orifice extérieur, mais à l’intérieur aucune tolérance n’est accordée. Vérifier les diamètres des globes avec deux lunettes , l’une de réception , l’autre de rebut, différant entre elles de 0, ,mll 2 ; s’assurer de l’exactitude des filets de l’œil et de ceux du bouchon, avec un peigne ; on ne tolère aucune soufflure sur leur surface. Pour les tolérances dans le service, voy. Ciiat. V, Epreuves de la poudre. BOUCHES A FEU EIV FONTE DE FER. Le tir d’épreuve ne produisant ni battement ni Iogen ent sensible, elles sont mises de suite au calibre définitif et elles ne sout soumises qu’à deux visites. Dans la première visite on vérifie la concentricité des deux surfaces et la rectitude de l’âme. Les défauts sous ce rapport sont plus marqués dans ces bouches à feu, parce qu’elles ne sont pas tournées. On se sert d’un compas d'épaisseur , formé de deux longues règles en bois parallèles et réunies à Tune de leurs extrémités par une traverse. La bouche à feu étant placée horizontalement, on introduit dans l’âme une des règles garnie de deux cylindres ou coussinets, par lesquels elle repose sur la paroi inférieure. L’autre règle porte à sou extrémité libre une rainure, dans laquelle glisse uue petite règle en fer. Au moyen de celle-ci on mesure la distance de la surface extérieure à la règle. On fait faire un demi-tour à la pièce, et on prend la même mesure dans un point correspondant au premier. La demi - différence des deux cotes donne l’excentricité. On la mesure ordinairement au fond de Taine et dans deux plaus perpendiculaires, dont l’un passe par la lumière. Les autres opérations se font comme pour les bouches à feu en bronze et avec les mêmes instruments. Tolérances sur les dimensions principales Excentricité au fond de l’âme, et arcure dérangement dans les tronçons des moules 4, mill 5 pour canons et canons-obusiers de 22 e ; 4 mill. pour canons-obusiers de petit calibre.— Courbure de Came , 3 mill. pour canons et canons-obusiers de 22 e ; 2 mill. pour canons-obusiers de petit calibre. Calibre de Came Canons l,'“ lll l eu plus, en moins; canons- obussier l, 1TlU 4 eu plus, rien eu moins. — Calibre de la chambre des canons-obusiers CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. 22 2 mill. en plus, 1 mill. en moins. — Calibre de la lumière de toutes les bouches à feu 0, ,nill 6 en plus et moins. — Profondeur des ondes et coups de foret , y compris l’excès de calibre, 2 mill. Profondeur des chambres et vides de toutes especes sur la volée, 5, imll 5, sur le renfort, 5 mill. — Cul-de-lampe des canons et canons-obusiers de 22 e , 10 mill. — Culasse des canons-obusiers de petit calibre, 5 mill. — Tulipe et bourlet, s’ils ne pénètrent pas à plus de 5 mill.; dans la volée prolongée, 10 mill. — Croc de brague, 0 mill. ; embases, pourvu qu’ils ne pénètrent pas à plus de 5 mill.; dans le renfort, 14 mill. — Derrière et dessous des tourillons, 10 mill.; id. devant et dessus, 14 mill. — Dans l’intérieur du renfort, 3 mill.; de la volée, 4 mill.; du canal de lumière, l, nnll l. Emplacement de Vorifice de la lumière , intérieurement en avant du point fixé, 5 mill.; en arrière, 5 mill.; extérieurement en avant et en arrière à’id ., 3 mill. — Emplacement des trous de boulons de platine , par rapport à l’orifice extérieur de la lumière, 1 mill. — Emplacement de l'axe des tourillons en avant du point fixé, 4 mill.; en arrière, 3 mill.; en dessus et en dessous, 2, m,11 l. — Différence dans remplacement des tourillons de la même pièce, l mill. — Écartement et longueur des embases , 5 mill. en plus ; 3 mill. en moins. Longueur de la bouche àfeu 9 en plus ou en moins non compris le bouton et son collet, 4, ,mll 5. — Longueur intérieure , 4 ,"> m 5 en plus; 1 mill. en moins. — Longueur de la chambre , en plus ou en moins, 3 mill. Diamètre à la plate-bande de culasse , 4, lulll 5 en plus; 3 mill. en moins.— Au plus grand renfement du bourlet , 4, imI1 5 en plus; 3 mill. en moins. Ces variations ne sont tolérées pour les canons que si, étant dans le même sens, leur différence n’excède pas 3 mill.; si elles sont en sens contraire, leur somme devra être renfermée dans la même limite. — Diamètre des renforts , au commencement et à la fin et au logement de la charge des canons-obusiers, autres que celui de 22 e , 5 mill. en plus; 3 uiill. en moins. — Id. des tourillons , 2 mill. en plus et en moins. — Id. du trou du support-tourillon, 1 mill. en plus et en moins. — Id. du trou de vis de pointage , 2 mill. en plus et en moins. s Distance de l’axe de la pièce au point de mire de la volée, pour les canons- obusiers, 5 mill. en plus; 3 mill. en moins; — de l’axe de la pièce au point de mire de culasse, 5 mill. en plus; 2 mill. en moins. La somme ou la différence de ces variations ne doit pas excéder 1 mill. — de l’orifice extérieur de la lumière au coté droit du support de platine, 1 mill. Epaisseur du métal autour du trou du support - tourillon, 2 mill. en plus ou en moins; — autour du trou du croc de braque, 2 mill. id.; — autour du trou de vis de pointage, 3 mill. id. — Déviation de l’axe du trou du support- tourillon, t mill. ÉPREUVES. Dans certaines circonstances il peut être nécessaire de soumettre les bouches à feu en service aux épreuves qui s’exécutent dans les fonderies. Les canons et obusiers , placés tout près de La butte, tirent o coups sous l’angle de 5 degrés sexagésimaux. Le chargement est le même que celui qui est en usage dans les écoles; poulies canons, h boulet roulant avec un bouchon sur la poudre et un autre sur bPRKUVtiS. 23 le projectile, refoulés chacun de 1 coup. Les bouclions sont façonnés à l’ordinaire, et les gargousscs sont confectionnées sur des mandrins en fonte de fer. Calibres. 24. 16. 12. 8. Poids des bouchons. 0 k ,44 0 k ,30 0 k ,28 0 k ,20 Diamètre des mandrins 135 nn11 , 119 nuU , 108““ ll 5 95" m . Les boulets et obus sont choisis et vérifiés avec les lunettes; ils doivent être sans coutures ni éraflures et, autant que possible, du calibre moyen entre les lunettes des forges. La poudre, éprouvée par 3 coups d’éprouvette, doit être de la meilleure qualité. Les charges, pesées avec soin, sont fixées ainsi qu’il suit Canons de siège et de place. Can. d et le logement du téton avec un e fraise conique de même numéro que le grain. Remplacer le grain par un autre d’un numéro supérieur. Faire disparaître le taraudage existant dans l’emplacement du grain, en employant le foret cylindrique, dont le téton conducteur entre juste dans le trou taraudé. Pousser ce foret, jusqu’à ce que son téton vienne porter sur le repos de la grande base du téton du grain que l’on vient de retirer. Faire disparaître les deux repos actuellement existants avec une fraise conique du numéro du grain à placer; pousser cette fraise, jusqu’à ce que son repos vienne poser sur le ressaut laissé par le dernier foret employé. Reprendre ce foret et le faire descendre, au moyen d’un repère, jusqu’à ce que son couteau laisse un repos distant de la petite base actuelle du cône, d’une quantité justement égale à la hauteur de la partie conique du nouveau grain. Reprendre une seconde fois la fraise conique et achever le logement du téton, en la faisant descendre jusqu’à ce que son repos s’appuie sur celui que l’on vient de faire. — Le taraudage se fait au moyen de tarauds de différents numéros, ou plus régulièrement avec le porte-couteaux à dents de loup du meme numéro que celui du grain à poser; on augmente successivement la saillie des dents, jusqu’à ce que les filets approchent d’avoir leur profondeur ; on termine alors le taraudage en passant successivement jusqu’au dernier les tarauds correspondants à chaque numéro de grain. Pour employer les tarauds, on enlève la cage de la machine, et on les tourne au moyen d’un tourne-à-gauche. Poser le grain. Après l’avoir graissé, on le met en place au moyen du tourne- à-gauche, que l’on tourne jusqu’au refus. L’entailler circulairement avec une tranche un peu au-dessus du renfort, le casser et enlever l’excédant au ciseau et à la lime. — Avec un e fraise arrondie comme le fond de lame, enlever la partie du grain qui fait saillie dans l’intérieur. Cette fraise est adaptée à une longue tige en fer, dont on appuie le bout contre la crémaillère d’un cric ou la pince d’un levier, sur laquelle on fait effort, tandis qu’on fait tourner cette tige à droite et à gauche avec un croisillon. — A défaut de fraise, on remarque la partie du grain qui dépasse lorsqu’il est près d’arriver à fond; on retire le grain; on coupe l’excédant suivant l’arrondissement de lame, et on remet le grain. On reconnaît que le nouveau grain est parvenu à fond de son logement, en regardant dans l’âme avec une bougie, quand il approche de son emplacement à l’instant où la hase du téton parvient sur le repos du fond d’âme qui lui sert d’arrêt dans les canons, on voit distinctement suinter t’huile dont le téton était imprégné, par l’effet de la pression qu’il éprouve dans son logement. En cas d’urgence, on peut mettre des grains de lumière en fer. RÉPARATIONS DES BOUCHES A FEU. 2 7 RÉPARATIONS DES BOUCHES A FEU, moyens pour mettre les pièces en état de tirer des projectiles d’en calibre différent. Alésage de i,’ame. Instruments à employer l.° Une tige enfer PI. 2 de 54 mill. environ de diamètre et de 3, ,n ÜO de longueur, pouvant servir pour tous les calibres. Sa tète aplatie en pince percée de 2 trous pour le passage des boulons qui fixent le porte-couteau; en arrière de la pince un petit épaulenient servant d’appui, d’un coté au porte-foret, de l’autre au rouleau directeur; la tige percée sur toute sa longueur de petits trous de 14 mill. de diamètre. 2. ° Un alésoir pour chaque calibre , formé d’un rouleau en bronze de 54 mill. d'épaisseur et de 2 mill. au-dessous du diamètre du canon, percé au centre d’un trou pour la tige; sc fixant sur la tige au moyen de clavettes introduites de force entre la tige et des échancrures pratiquées au trou central. Dans le pourtour du rouleau sont formées 5 entailles à queue d’aronde, dans lesquelles sc glissent des coins en acier , formant un cylindre du calibre à obtenir. Sur la face de devant est également pratiquée une coulisse pour loger 1 e couteau, qui y est maintenu par une vis. Ce couteau est percé d’un trou elliptique dans lequel passe la vis, et qui lui permet de se baisser ou de s’élever d’une certaine quantité. Les entailles et la coulisse sont les mêmes pour tous les rouleaux, et les couteaux, ainsi que les coins , sont communs à tous les calibres. 3. ° Un couteau arrondi coupant en avant et sur le côté; la forme de l’arrondissement est celle du fond de i’àme il peut être ajusté en place du couteau n° 1 sur le rouleau de l’alésoir. 4. ° Des lunettes, pour ajuster les couteaux et coins d’acier suivant les calibres. 5. ° Trois cylindres ou tampons en bois , deux de380 mill. à 400 mill. de Iong. r , évidés pour laisser passor la tige sans frottement, portant à chaque extrémité de petites placjues ou coussinets en cuivre, destinés à maintenir la tige sur l’axe de la pièce, en avant ou en arrière du rouleau , suivant la marche de l’opération. —• Le troisième de peu de longueur, en deux parties; se plaçant à la tranche de la bouche pour maintenir le foret, lorsque celui-ci est un peu engagé; serré par un coin sous sa partie inférieure, qui est légèrement aplatie. — Le diamètre des cylindres suivant le calibre. f.° Une ou deux demi-lunes en bois , fixés sur des chantiers dans la direction de l’ame et servant à maintenir la queue de la tige. 7.° Une roue de 1 mètre de diamètre, garnie de poignées sur son pourtour; fixée sur la tige, avec laquelle elle fait corps par une clavette qui se loge dans un des trous de la tige et dans une des échancrures pratiquées diamétralement autour du trou central de la roue. La Planche 2 représente le système monté. On le fait avancer au moyen d’un collier en bois fixé sur la tige, d’un cordage attaché aux extrémités des bras, d’un cric de rappel attaché aux anses ou à la culasse , et dont le crochet est embrassé par le cordage. Pour faire l'entrée , on ajuste le rouleau au calibre de ht pièce, eu remplaçant les petits coins en acier par des coins en bois dur, eL on y met le couteau n.” 1, prismatique et coupant sur le côté; on introduit dans l’àmc la 28 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. tige munie d’un cylindre en bois et du rouleau, rapproché le plus possible du cylindre, le couteau placé en arrière; la roue est également fixée le plus près possible de la bouche. Uentrée faite , on retire la tige; on met les coins en acier; on retourne le rouleau et on y met le couteau arrondi n.° 2 ; on continue l’opération en reculant la roue et en faisant avancer ce couteau jusqu’à ce que le fond dame soit terminé. Pour les mortiers et obusiers on peut employer un moyen plus expéditif.— La bouche à feu est solidement fixée dans une position verticale. — On prend un rouleau cylindrique en bois, plus long que l’àme de 170 mill. ; l’une des extrémités ayant le calibre actuel sur une longueur de 50 mill. à GO mill. ; le reste tourné au calibre à obtenir et terminé comme le fond de lame; les deux extrémités entaillées pour recevoir les bras d’un tourne-à-gauche. — A la jonction des deux parties cylindriques le bois est percé diamétralement d’un trou pour recevoir le couteau; et à partir de ce trou, une rainure est creusée sur le cylindre pour le dégagement des buchilles. — Le couteau est un prisme en fer de 3 mill. de hauteur environ sur 11 mill. d’épaisseur, d’une longueur égale au calibre à obtenir; ses deux bouts garnis d’acier forment l’aréte tranchante et la contre-partie; il ne coupe qu’en avant et dépasse également le cylindre des deux cotés; il se fixe au moyen de clavettes ainsi le couteau est maintenu d’abord par le cylindre d’entrée, et aussitôt qu’il est engagé, la direction est de plus assurée par le cylindre pour lequel il fait l’ouverture. — Lorsque la partie cylindrique est achevée, pour en faire le raccordement, on retourne le cylindre et on fixe un autre couteau, d’une forme convenable, sur la partie terminée comme le fond de l’âme. Au besoin on peut employer un cylindre semblable pour les canons; ou supprime alors la partie antérieure pour terminer le fond de lame. On peut remplacer le cric de rappel par une vis de pointage. Par ce procédé on peut enlever jusqu’à 4 mill. de métal sur le rayon. — Rétablir l ame des pièces dégradées par le tir. — Mettre aux calibres français des pièces étrangères, qui en général sont au-dessous de 2 mill. à 4 mill. — Mettre une bouche à feu en état de tirer des projectiles d’un calibre supérieur. Quant aux projectiles d’un calibre trop faible , on peut les tirer, sans perdre de la justesse et sans dégrader l’âme, avec des sabots de dimensions convenables, si l’on n’a rien à craindre des éclats. Faire disparaître la chambre porte-feu. Quand le porte-feu a moins de 30 mill. de profondeur, et quand il reste entre le fond et la surface du cul-de-lampe au moins 150 mill., pour 24; 130 mill. pour 16; 120 mill. pour 12 ; 100 mill. pour 8; on emploie les moyens indiques pour l’alésage. Autrement, après avoir bien lavé la chambre et avoir enlevé l’oxide en y faisant séjourner de l’acide sulfurique étendu, on en prend l’empreinte avec un tampon de bois. — On ajuste un tampon de cuivre rouge aux dimensions convenables; on l’enfouce dans la chambre avec force au moyen d’un long levier en fer, maintenu dans l’axe et terminé par une tete bien dressée. — On fore l’ancienne lumière au diamètre de 10 mill. à 15 mill. ; on la prolonge jusqu’aux deux tiers du tampon de cuivre, et on y enfonce une broche en fer ou en cuivre rouge corroyé. — On met ensuite un grain de lumière. Faire disparaître /.a cavité du fond de l’ame. Quand la distance du fond ENCLOUER ET DÉSENCLOUER. 29 de cette cavité au centre du canal de la lumière n’excèdc pas de 3 mi 11. la distance fixée par les tables entre ce centre et le fond de lame, on peut faire disparaître cette cavité en prolongeant Famé. — Dans le cas contraire, prolonger le logement du téton jusqu’au-dessous de la cavité et l’élargir assez pour qu’elle disparaisse. Mettre un grain dont le téton ait des dimensions convenables. Diminuer les diamètres derrière les tourillons. Couper au ciseau le métal suivant des plans verticaux ou le refouler au marteau, de manière qu’il reste 1 mill. à 2 mill. de jeu entre la pièce et les flasques. Le métal excédant appartient ordinairement à quelques moulures inutiles. Diminuer l’écartement des embases, le diamètre des tourillons. — Couper de même le métal excédant, en dirigeant l'opération de manière à rectifier, s'il y a lieu , la position des embases et des tourillons. ENCLOUER ET DÉSENCLOUER LES PIECES, LES METTRE HORS DE SERVICE. Enclouer les pièces avec des clous carrés sans tète, entaillés sur les arêtes, fortement chassés dans la lumière jusqu’à hauteur de l’orifice et rivés intérieurement avec le rcfouloir ce moyen est peu efficace, à cause de la position de la lumière. — Introduire un clou vissé dans la lumière et le casser ensuite. — Introduire un boulet au fond de lame et l’éclisser fortement avec une éclisse en fer à l’aide d’un refouloir ou d’une barre de fer; une éclisse en bois serait facilement détruite à l’aide d’un feu de charbon alimenté par un soufflet de forge. — Faire éclater des obus ou grenades dans l’âme. — Tirer à fortes charges avec des calTuts qui produisent des éraflements. — Tirer les pièces bouche à bouche, ou les disposer en zigzag, la bouche de l’une vis-à-vis le milieu de la volée de l’autre , et tirer dans cette position. — Allumer un feu vif de charbon sous la volée ou sous un tourillon, afin de le ployer et frapper avec des masses pour favoriser le ploiement. — Faire éclater les bouches à feu , en les tirant, à 45° à forte charge, lame remplie de sable. — Casser les tourillons aux canons et le support-tourillon aux caronades. Pour désenclouer, si le clou n’est pas vissé et s’il n’y a pas d’obstacle dans l’âme, on essaie d’abord l’emploi de la poudre; on met la charge de guerre et on bourre avec des bouchons de vieilles cordes bien refoulés avec un levier; on emploie encore un tampon en bois et de l’argile pour communiquer le feu à la charge , on se sert d’une tringle de bois , recouvrant dans une rainure une mèche detoupille qui ressort par la bouche, on cerne le clou en enlevant du cuivre autour, et on verse dessus de l’acide sulfurique pendant quelques heures ; on recommence ensuite le tir. Si ce moyen, répété plusieurs fois, ne réussit pas, il faut enlever le grain. Pour chasser un boulet éclissé , dévisser le grain; enfoncer des coins derrière le boulet par l’orifice du grain; après avoir fait avancer le boulet, le renfoncer pour tâcher de saisir l’éclisse avec un crochet. — Employer la poudre après avoir replacé le grain. — A la dernière extrémité, pratiquer un trou dans le cul- de-lampe pour chasser le boulet avec un refouloir à coups de masses ; reboucher le trou par un cylindre fileté comme le grain. 30 CHAPITRE I. BOUCHES A FEU. CONSERVATION. Les bouches à feu réunies par espèces et par calibre sur des chantiers en pierre ou en bois, en plein air, sur un terrain solidifié et recouvert d’une couche de mâchefer ou autre substance propre à arrêter la végétation , un intervalle de 0, m 50 au moins entre les rangées de bouches à feu et les bâtiments. Canons en bronze. Les culasses et les volées sur deux lignes de chantiers parallèles, les tourillons se touchant, l’axe incliné de 4 à 5 degrés du coté de la volée; la lumière en dessous; la bouche fermée avec un tampon de bois tron conique, enfoncé à coups de maillet, ayant environ 250 longueur, dont 150 mill. dans lame. Les hausses enlevées , marquées des numéros de leurs pièces , enveloppées dans du papier avec leurs vis et conservées dans des caisses. — S’il y a nécessité d’engerber, les pièces et les lignes de chantiers doivent se correspondre exactement les unes au-dessus des autres; chaque rangée conservant la même inclinaison, toutes les culasses sur le derrière de la pile, toutes les volées en avant. Obusiers longs. Comme les canons. Obusiej's courts , Mortiers et Pierriers. Sur des madriers, dressés sur la bouche , la lumière en avant et bouchée, les tourillons se touchant. Bouches a feu enfer. Disposées comme celles en bronze. Leur conservation exige des soins particuliers d’entretien. Gratter leur surface intérieure et extérieure pour enlever les couches d’oxide ou de peinture écaillée; enduire à chaud l’âme des canons avec un mélange de 9 parties de suif et 1 d’huile, au moyen d’un refouloir garni d’une peau de mouton qu’on promène sur toutes ses parties; enduire le canal de la lumière d’une manière analogue et le boucher avec une cheville en bois suivée, qui ne devra pénétrer que de 27 à 34 mill. — Fermer la bouche du canon avec un tampon suivé, en bois dur, de forme tronconique qui devra s’enfoncer de 80 à 110 mill. — Peindre la surface extérieure avec une forte couche de colthar , provenant de la distillation de la houille pour eu obtenir le gaz servant à l’éclairage faire cette opération pendant une journée chaude d’été, lorsque la fonte aura été échauffée par le soleil. — L’àme des mortiers est peinte au colthar comme l’extérieur des canons. On renouvelle cette peinture lorsqu’il est nécessaire, et le graissage au moins de deux en deux ans. DU BRONZE. Le bronze réglementaire pour les bouches à feu est au titre de 11 parties d’étain pour 100 parties de cuivre, avec tolérance de 1 partie d’étain en plus ou en moins. Il est plus fusible que le cuivre, beaucoup moins que l’étain; il est plus sonore, plus dur et moins oxidable que ses composants, et surtout moins ductile. Sa cassure présente une couleur jaunâtre, peu d’éclat, un grain grossier, irrégulier et souvent parsemé de taches d’étain. Sa densité est de 8,70 environ; elle est supérieure à la moyenne des densités du cuivre et de l’étain. Le cuivre yur cuivre rouge est d’un rouge tirant sur le jaune, d’un bel éclat métallique. Sa cassure présente un nerf court, égal, très-serré et d’apparence soyeuse. 11 est très-ductile et très-malléable. Moins le métal est pur et plus il devient cassant sous le marteau , plus le nerf s’efface et plus la cassure devient grenue. Sa densité varie entre 8,79 et 8,95 vov. Ciup. XX. CONSERVATION. - DU BRONZE. 3 l L 'ctain pur est d’une couleur blanche, un peu plus sombre que celle de l’argent, très - malléable et réductible en feuilles minces, très-ductile, niais peu tenace, très - flexible ; faisant entendre, lorsqu’il est plié en divers sens, un craquement particulier, d’autant plus sensible qu’il est plus pur densité 7,291 voy. Ciiap. XX. Analyse du bronze. L’acide nitrique dissout le cuivre et convertit l’étain eu peroxide insoluble dans cet acide. — Mettre dans un petit ballon de verre lü grammes de bronze réduits en petits fragments avec 80 grammes d’acide nitrique pur à 22’ de l'aréomètre de Beaumé — chauffer graduellement jusqu’à l’ébullition , que l’on soutient jusqu’à ce qu’il ne se dégage plus de vapeurs rutilantes. — Laisser reposer; décanter le liquide surnageaut; verser sur l’oxide d’étain 20 grammes d’acide nitrique, faire bouillir 10 minutes; après la décantation de celte portion, en remettre une nouvelle et faire bouillir le même temps passer par le filtre le premier liquide décanté, après l’avoir étendu de 2 à 3 fois son volume d’eau ; puis le second , et en fi n , le troisième ; jeter alors l’oxide d’étain sur un filtre double dont on a équilibré les parties; laver le précipité sur le filtre jusqu’à ce que l’eau de lavage ne bleuisse plus par l’ammoniaque et n’altère plus la couleur du papier de tournesol. — Etendre le filtre sur du papier, le faire sécher complètement dans une étuve ou au bain- marie. — Peser en mettant le filtre extérieur du coté des poids, pour connaître la quantité de peroxide d’étain resté sur le filtre intérieur. — Le poids de l’étain . P en désignant par P celui de l’oxide obtenu , = j ^72 Il faut que l’acide nitrique soit bien pur. Il contient souvent de petites quantités des acides hydrochlorique et sulfurique. On les reconnaît et on les neutralise, le premier par le nitrate d’argent, le second par le nitrate de baryte, que l’on étend avec beaucoup d’eau, et qu’on verse sur l’acide nitrique avec une pipette, goutte à goutte et par intervalles, en laissant chaque fois la liqueur s’éclaircir, jusqu’à ce qu elle ne se trouble plus. Si l’on a mis un excès de nitrate, on le reconnaît eu ajoutant un peu d’acide hydrochlorique ou sulfurique, et on corrige l’erreur. Le chlorure d’argent et le sulfate de baryte étant complètement précipités , on décante et on ramène l’acide nitrique purifié au degré voulu, soit en l’exposant à la chaleur, soit en ajoutant de l’eau distillée. Le bronze des anciennes bouches à feu , contient quelquefois , mais en très- petite quantité, de l’argent, du fer, du soufre, de l’arsenic, de l’antimoine. — Le zinc et le plomb s’y trouvent plus souvent et en plus grande quantité. — Le zinc compté dans le titre comme de l’étain, n’est pas nuisible. — Le plomb, lorsqu’il dépasse la proportion de 0,01, tolérée par le règlement, détruit la ténacité du bronze. 11 est soluble dans l’acide nitrique comme le cuivre. Pour le retrouver, on rapproche la dissolution; après l’avoir laissée refroidir, on y verse du sulfate de soude, qui précipite le plomb à l’état de sulfate insoluble. 146 de ce sulfate bien séché, représentent 100 de plomb. Le prix du kilogramme de bronze est évalué dans les fonderies à 2 fr. 50 c. 33 CHAPITRE II. PROJECTILES. SOMMAIRE. Nomenclature, Dimensions, Poids Boulets du service de terre — de la marine. — Lunettes de réception. 33 Balles en fer coulé et en fer battu — delà marine. 33 Bombes, Obus, Grenades. 34 Obus ou boulets creux de la marine. 35 Diamètres des boulets en fer coulé, depuis % kil. jusqu’à 24 kil.. .. . 35 Diamètres des balles de plomb, depuis 1 jusqu’à 32 au % kil. 35 Fabrication Des Boulets — moulage en sable — coulage — ébarbage — lissage — rebattage. 36 En coquilles. 39 Des projectiles creux. 40 Des balles en fer battu et en fer coulé. 44 Réception Boulets, bombes, obus — balles de fer. 45 Fourneaux à manche . 47 Conservation des projectiles , Formation et calcul des piles . 49 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS. Boulets de. Diamètre de la grande lunette et du cylindre de réception. Diamètre de la petite lunette pour le service des forges. Diamètre de la petite lunette pour le service des places. Poids. . .. 24. mill. 149,3 147,8 147, 16. m S11. 128,8 12 . mill. 119,0 117,6 117,3 8. mill. 103,8 102,4 102,1 6 . mill. 93,6 91,9 Boulets de la marine de. . Diamètre de la grande lunette.. . . Diamètre de la petite lunette pour le service des forges et des boulets neufs dans les ports. Diamètre de la petite lunette pour les boulets en service. Poids calculé. 12 k 8 k 6 k 4 k 3 k 36. 30. 24. 18. 12. 8. 6. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 169,8 160,2 148,0 134,8 117,9 103,2 93,4 168,6 159,0 146,8 133,6 116,7 102,0 94,6 168,1 158,5 146,3 133,1 101,5 18 k 28 15 k 34 12 k 08 9 k 12 6 k 09 4 k 08 3 k 13 Le prix des projectiles est généralement de 24 fr. 50 cent. les 100 kil. Balles en fer coulé et en fer battu . Il n’y a plus qu’une seule boite à balles par bouclic à feu et 6 numéros de balles. — Les balles sont en fer coulé pour les pièces de siège et place, en fer battu pour les pièces de campagne; ces dernières sont désignées par les numéros 4 bis, 5 bis et G bis. 3 34 CHAPITRE II. PROJECTILES. mîll. kil. ’i. Diam. delagr. lunette 55,0 Poids de 10 balles 6,00 pour can. de 3G. 2. - 48,0 — 4,oo — 24* 3. — 4*>o — 2,70 —- 18 et iC. 4- — 38,5 — 2,00 — 12 de siège et de place. 4 bis. — 38,5 f 12 de campagne et obu- — 2,20 — • i Vc l sier de tu . 5. — 33,5 — t,35 — 8 de place. 5 bis. — 33,5 — t,4o — 8 de camp. t5 c . 6 bis. — aG,5 — 0,70 pour obusicr de 12 e de montagne. La petite lunette a 1 mill. le moins. Dans les anciennes halles il y a un grand nombre de numéros différents depuis 64, ,mll 3 jusqu’à 16, mill 5 de diamètre. — Trois numéros de balles et deux boîtes différentes pour chacun des calibres de 12 et de 8; le premier numéro à peu près égal à la balle actuelle du même calibre, le dernier plus faible de quelques millimètres; la grande boîte composée de balles du premier numéro, la petite de balles des deux autres numéros, et au besoin de quelques balles d’un autre calibre, combinées de manière à remplir la boîte. — Toutes ces balles n’entrent plus dans les approvisionnements réguliers; elles doivent être utilisées, selon les circonstances, pour la défense des places. Pour les hottes a halles , culots , tampons , etc. voy. Chàp. VI. Balles en fer coulé de la marine. N.°* 1 . 2 . 2A. 3 . 5 . 6. 7. 8. 9 . Diamètre de la grande lunette. mill. 66 mill. 59 mill. 56 mill. 54 mill. 52 mill. 51 mill. 47 mill. 41 mill. 36 mill. 32 Diamètre de la petite lunette, 1 mill. de moins. Poids de k 6017 k 55169 =3,4 =3,4 , 22 >4 ’7>7 22* io k 525 7*098 3*900 .*040 L'obus à balles de t 2 c SchrapnelI n’a que i 2 mill. d’épaisseur de parois, et 23 mill. autour de la lumière. La lumière est conique en sens inverse des obus ordinaires; son diamètre dans le liaut est de 25 mill., dans le bas de 27 mill. L’obus vide pèse 3 kil. Avant le 23 déc. t83i l'obus de 22 e avait un culot épais au plus de 33,8, au moins de 3i, m *^G. Grenades. Il ne se fabrique plus qu’une seule grenade à main. Les projectiles creux des plus petits calibres doivent être à l’avenir employés comme grenades de rempart. NOMENCLATURE , DIMENSIONS , POIDS. 35 Il existe un grand nombre d’espèces d’anciennes grenades grenades de rempart dont les diamètres varient depuis 162 mil!, environ jusqu’à 99 mill., et les poids depuis 8, k 4 jusqu’à 2 hil. ; grenades à main , diamètre depuis 95 mill. jusqu’à 52 mill.; poids depuis l, k 96 jusqu’à 0, k 28; presque toutes ces anciennes grenades ont des culots. Obus ou boulets creux de la marine. . . Diamètre de la grande lunette. Diam. de la petite lunette pour le service des forges. Diamètre de la petite lunette pour la visite des projectiles en service. Épaisseur des parois. au P^ s * au moins. Diamètre [en haut. jauplus.. delà \ au moins. lumière, en bas. au P*\ ls ' au moins. Diamètre/en au P^ s - • du trou aumoins. de charge.en bas. j au P ^ s * • au moins. Angle que fait l’axe du trou déchargé avec celui de la lumière... Poids calculé. Des obus de 27 c sont en essai. 22 e . 17 e . 16 e . 15 e . mill. mill. mill. mill. 221,1 170,9 161,3 149,1 219,4 109,7 100,1 147,9 218,8 169,7 160,1 147,9 33,6 25,5 24,2 22,5 30,2 23,3 22,0 20,3 27,0 25,0 25,0 25,0 26,4 24,4 24,4 24,4 25,5 24,0 24,0 24,0 24,9 23,4 23,4 23,4 12,9 12,2 12,1 11,9 12,3 11,6 11,5 11,3 9,3 9,3 9,3 9,3 8,7 8,7 8,7 8,7 45° 45° 45» 45° 25, 1k 86 11,83 10, k 00 7, l 85 Diamètres des boulets en fer coulé, depuis ’ / a 24 Idl. Les calculs ont été faits en supposant la fonte homogène et sa densité, rapportée à celle de l’eau, égale à 7,207. ni. mill. fil. mil. ni. mill. W. mill. 0,5 51,0 6,5 119,9 12,5 149,1 18,5 169,9 1,0 64,2 7,0 122,9 13,0 151,0 19,0 5 171,4 1,5 73,5 7,5 125,7 13,5 152,9 19,5 172,9 2,0 80,9 8,0 128,5 14,0 154,8 20,0 174,4 2,5 87,2 8,5 131,1 14,5 156,0 20,5 175,8 3,0 92,6 9,0 133,6 15,0 158,4 21,0 177,2 3,5 97,5 9,5 136,0 15,5 160,1 21,5 178,0 4,0 102,0 10,0 138,4 16,0 161,9 22,0 180,0 4,5 106,0 10,5 140,7 16,5 163,5 22,5 181,3 5,0 109,8 11,0 142,8 17,0 165,2 23,0 182,7 5,5 113,4 11,5 145,0 17,5 166,8 23,5 184,0 6,0 116,7 12,0 147,1 18,0 168,3 24,0 185,3 Diamètres des balles de plomb depuis 1 jusqu'à 32 au '/ kit. Les calculs ont été faits en supposant la densité homogène et égale à 11,352 mill. 15,0 14,6 14,4 14,3 14,1 13,8 1 2 3 mill. 24,1 9 mill. 21,1 17 mill. 17,0 25 10 20,3 18 16,7 26 11 19,7 19 16,4 27 12 19,1 20 10,1 28 13 18,0 21 15,9 29 14 18,2 22 15,6 30 15 17,8 23 15,4 31 16 17,1 24 15,2 32 .3 fi CHAPITRE II. PROJECTILES. FABRICATION DES BOULETS. PI. 3, 5, G. Moulage en sable. Le moulage en sable est généralement employé pour les objets en fonte de fer qui sont fabriqués dans les forges pour le service de l’artillerie. Sable. Doit être quartzeux , bien homogène, de finesse moyenne ; mêlé de y d’argile, humecté seulement autant qu’il est nécessaire pour conserver la forme qu’on lui donne avec les doigts. On est ordinairement obligé de composer un mélange de différentes sortes de sable et d’argile, pour obtenir les qualités nécessaires. En mêlant au sable ~ de houille tamisée, on rend le dépouillement plus facile. Pour préparer le sable neuf, on le fait calciner en y jetant de la fonte rouge qu’on y laisse refroidir; on le bat avec une pelle; on le passe dans un tamis de fil de fer assez serré; on l'humcctc et on le travaille de nouveau avec la pelle jusqu’à ce qu’il soit bien homogène. Dans le courant de la fabrication, on se sert d’un mélange du sable qui a déjà servi, avec un peu de sable neuf. Modèles. Ordinairement en cuivre et mieux eu fonte; composés do 2 pièces hémisphériques PI. 3, évidées dans leur intérieur, s’assemblant par emboîtement. Leur jonction à l’extérieur, qui produit la couture, doit être dans un plan passant par le centre. — Leur épaisseur est de 70 mill. pour 24; 55 mill, pour 16 et 12; 45 mill. pour 8 ceux en fonte plus épais de moitié en sus environ. — Ils sont coulés en sable d’après des modèles en bois, et tournés. — Un tenon sert de point de repère pour l’assemblage des deux pièces; chaque pièce a dans l’intérieur une traverse soudée qui sert pour la saisir, la retirer du moule, la transporter. Pour obtenir des boulets bien sphériques et compris entre les deux lunettes, il faut que le diamètre des modèles aux pôles soit plus petit qu’à la couture, que le diamètre à la couture diffère en plus de celui de la grande lunette; ces différences, qui n’excèdent pas quelques dix-millimètres, varient avec le calibre, la qualité de la fonte et celle du sable; on les détermine par quelques essais. Châssis a mouler. En fonte, composé de 2 pièces, mâle et femelle , ayant chacune la forme d’une pyramide quadrangulaire tronquée, assemblées par les grandes bases au moyen de taquets placés dans les coins et garnis dans la pièce mâle de goujons, dans l’autre de trous. Des crochets et crampons placés extérieurement, servent à lier invariablement les pièces du châssis quand on coule, et 2 oreilles permettent de le manier. Dimensions des châssis en fonte. Côtés intérieurs de la grande hase. — — de la petite hase. Haut/ vertic. de chaq. demi-châssis. Noml, de boulets dans chaq. châssis. 24. 10. 12 . 8. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 420 210 380 190 360 330 395 185 355 165 340 310 135'" iU 135" ,m 117 117 2 2 4 4 Inclinaison des parois des châssis ! /i2 de la hauteur. Epaisseur commune des parois 9 mill. Jets. Troncs de cône en bois qu’on place verticalement dans le sable du demi- châssis mâle pour y pratiquer le vide par lequel la fonte doit parvenir dans le moule. Us ont pour 24 et 16 , en haut 27 mill., en bas 20 mill. ; pour 12 et 8 , en haut 23 mill., en bas 18 mill. ; leur hauteur est égale à celle du demi-châssis. FABRICATION DES BOULETS. 37 Talojn's de jet ek üois. Ils ont un étranglement et leurs extrémités sont triangulaires; ils se placent dans le châssis femelle et se joignent aux hases des jets par un goujon. Ustensiles. 1 banc de moulerie élevé de 0, m 50 au-dessus du sol; l, lu 30de largeur ; chaque mouleur occupe 2, U1 30 de longueur. — 2 planches de fond par châssis. — 1 latte plate en bois. — 1 batte ronde idem. — 1 cuiller plate _ 1 champignon. — 1 cuiller en feuille de sauge. — 1 aiguille. — 1 réglé carrée. — I pioche a marteau . — 1 pelle. — 1 anneau cylindrique. — 1 rondelle à poignée. — 1 pinceau. — 1 soufflet à main. Après avoir fait chauffer légèrement les modèles, le mouleur établit devant lui le demi-châssis et les demi-modèles femelles sur la planche de fond, en posant ceux-ci sur la tranche, de manière qu’ils soient distants de CO mill. l’un de l’aulrc et de 30 mill. des parois du châssis. — Il place le talon de jet entre les modèles- — U saupoudre de poussière de charbon les modèles et la planche. II remplit à moitié le demi-châssis de sable, le serre avec la main autour des modèles, le bat avec la batte plate, surtout dans les intervalles, ayant soin de suivre les contours des demi-globes sans jamais les frapper. — Il relève légèrement la surlace du sable avec les doigts; remplit de sable le demi-châssis en 3 fois, bat le sable de la manière indiquée, en serrant avec la batte ronde. — II a soin que le sable soit partout également serré et que les différentes couches soient bien liées entre elles. Il arase avec la règle, unit la surface, et perce avec l’aiguille plusieurs évents au-dessus de chaque modèle. — Il retourne à l’aide de la 2. e planche de foud le demi-châssis, qui présente alors la concavité des modèles. Il assemble les demi-modèles mâles avec leurs femelles; place le demi-châssis mâle, en faisant entrer les goujons dans leurs trous; crochette les châssis; saupoudre de charbon fin ; place le jet verticalement. — Il remplit de sable en 3 fois le demi-châssis mâle. — Il sépare les demi-châssis- — Il humecte les bords du sable avec un pinceau, et retire les modèles au moyen de l’anneau cylindrique i\ double feuillure, qui se place sur le demi-modèle à enlever, et qui forme un prolongement cylindrique de ce demi-modèle. La rondelle à poignée enveloppe l’anneau et repose sur le sable. L’ouvrier appuie au moyen de la poiguée, de manière à contenir le sable; en meme temps il tire directement ii lui le demi-modèle, qui est guidé par l’anneau à double feuillure et qui se détache sans dégrader le moule. Aussitôt qu’il est détaché, l’ouvrier l’enlève avec l’anneau et la rondelle. Il retire le talon de jet du demi-châssis femelle, répare ensuite le moule, s’il en est besoin , avec la cuiller plate et le champignon. — Il coupe du sable en cône, dans le dessus du demi-châssis mâle, autour de la tele du jet, et chasse le jet avec la queue de lu cuiller. — Il assemble les deini-châssis, pose le châssis à terre horizontalement, le jet en dessus, et le couvre d’une planchette. Un mouleur peut mouler en une heure 10 boulets de 24 ou IG; 2 par châssis; 16 boulets de 12 ou 8 ; 4 par châssis. Coulage. lllaul que la fonte soit très-liquide; on en prend avant de couler et on l exa mine , après qu'elle est refroidie , pour reconnaître si elle a la qualité requise. 38 CHAPITRE II. PROJECTILES. On la puise avec des poches enfer contenant environ 18 kil. de fonte. Une ou 2 heures avant le coulage, on les fait chauffer et on les enduit en dedans et eu dehors d’une couche de 4 ? milI 5 d’épaisseur, composée de sable gras et de crottin de cheval triturés et humectés, ayant soin de faire un rebord tout autour et un bec; on les fait ensuite sécher en les remplissant de laitier qui vient de couler ou de charbons ardents. Le mouleur prend la fonte dans le creuset, le bras droit et le pied droit enveloppés de manière à se préserver des éclaboussures; il la verse sans discontinuer dans les moules jusqu’à ce qu’elle remonte dans le jet et en remplisse l’ouverture extérieure; pendant le coulage un aide écarte l’écume. Il faut régler la vitesse avec laquelle on verse la fonte; les gros calibres sont coulés plus lentement que les petits. Il faut que 2 mouleurs s’entraident pour remplir le châssis de 24 à 2 boulets, et le châssis de 12 à 4 boulets; un seul suffit pour les autres. Les châssis sont retournés dès que le jet est solidifié. On prévient ainsi Vavalement que les vapeurs dégagées et le retrait du métal formeraient au sommet du projectile, et on ramène la soufflure vers le centre. On retourne les châssis une seconde fois, pour ramener le gaz vers le centre. On démoule environ 2 heures après le coulage, on sépare le sable, on le bat en l’humectant lorsqu’il est encore chaud , et on y ajoute un peu de sable neuf pour le moulage suivant. Il faut environ 2 heures ^ à un mouleur, pour le coulage et le démoulage d’une vingtaine de moules. Ebarbage. Les boulets étant refroidis, l’ébarbeur les dégage du sable qui les enveloppe encore; ce sable n’est plus employé. — Il casse les jets. — Il place les boulets dans une coquille pour enlever la coulée et les coutures avec une tranche à froid, et les rabattre avec le marteau à main. Il passe quelques boulets aux lunettes, afin de signaler les défauts aux mouleurs, qui serrent plus ou moins le sableselon que les boulets sont trop gros ou trop petits. Lissage . On roule les boulets 4 ou 5 heures dans un tonneau PI. 5 de l, ra 20 de longueur et O^fiO de diamètre intérieur, tournant sur son axe et faisant 15 tours par minute, afin de les dépouiller du sable et de faire découvrir les soufflures. Rebattage . Son objet est de polir la surface des boulets; il sert aussi d’épreuve, le choc faisant casser les projectiles d’une mauvaise fonte, ou mettant à découvert les soufflures peu éloignées de la surface. On fixe à l’enclume et au marteau des coulisses de fonte dure et trempée; creusées en segments de sphère, ménagés dans le moulage au moyen d’un boulet du calibre immédiatement supérieur à celui des projectiles à rebattre, et dont la flèche est à peu près le 75 de leur diamètre pour le marteau, le double FABRICATION DES BOULETS. 39 pour l’enclume. Ces coulisses sont changées lorsqu’elles sont creusées et ont pris la sphéricité du boulet à rebattre. Le marteau pèse CO kil. pour 24, 40 pour 16, 30 pour 12, 25 pour 8; on lui donne la plus petite volée possible, environ 162 mill. pour 24 et un peu moins pour les autres calibres; il bat environ 180 coups par minute. Les boulets sont chauffés au feu de bois, dans uq> four à réverbère dont la sole est inclinée et la voûte surbaissée, fournissant 40 à 50 boulets par heure. Le degré de chaleur varie suivant la qualité de la fonte entre le rouge brun et îc rouge blanc. On retire les boulets du four avec des crochets et on les saisit avec une tenaille pour les tenir et les tourner en tous sens sous le marteau, jusqua ce que la couture et les aspérités soient effacées; ils reçoivent ainsi 120 coups au moins. On chasse le boulet rebattu par le choc d’un autre boulet, ou mieux on arrête le marteau pour le remplacer. Un petit filet d’eau tombant sur le boulet, contribue à rendre sa surface plus unie. On peut rebattre en 24 heures 600 boulets de 24, 700 de 16, 800 de 12, 900 de 8.— On emploie de 3 à 4 stères de bois pour les chauffer. — Il faut 1 rebatteur et 2 aides. Le rebattage diminue un peu le calibre des boulets par la destruction des aspérités. Fabrication des boulets en coquilles. Ce mode de fabrication, qu’on pourrait employer au besoin, n’est plus en usage dans les forges. Coquilles. Demi-moules en fer coulé, dont la forme extérieure, l’assemblage et la position du jet peuvent varier. Les coquilles sont coulées d’après des modèles en bois qui sont garnis intérieurement d’une calotte en laiton achevée sur le tour et fixée par des clous à tête fraisée. Le vide intérieur des modèles des coquilles n’est pas sphérique; on fait ordinairement le diamètre perpendiculaire à l’emboîtement ou à la couture égal à celui de la grande lunette, et le diamètre à la couture plus grand de quelques dix-millimètres, suivant le retrait de la fonte que l’expérience fait connaître. Les coquilles sont moulées en sable dans des châssis et coulées à découvert avec de la fonte truitée; la fonte grise s’altérerait trop promptement. Chaque paire de coquilles doit être coulée avec la même fonte, afin d’éviter des retraits différents. Les coquilles étant refroidies, on nettoie l’emboîtement au ciseau, et on bat l’intérieur avec un marteau à tête ronde pour en détacher tout le sable. Coulage. Les coquilles nettoyées intérieurement avec un pinceau sont enduites avec un autre pinceau d’une légère couche d’argile bien délayée. On les fait ensuite chauffer jusqu’à ce qu’on ne puisse y tenir la main et on les assemble. Si leur face de jonction est verticale, on les place sur des encarnets, pièces en fer coulé, sur lesquelles s’élèvent de distance en distance des talons entre lesquels sont maintenues plusieurs coquilles assemblées et serrées par des coins 40 CHAPJTKK II. PKOJLCTILIiS. de fer. — Il faut desserrer ces coins à coups de marteau à mesure que le coulage s’opère, afin d’éviter les mouvements que les coquilles pourraient faire par suite de leur dilatation. —— Dès que la fonte est solidifiée, on désassemble les moules pour en retirer les boulets et on les replace immédiatement.— On peut couler 3 ou 4 fois de suite sans laisser refroidir les moules, mais pas davantage, parce que les*boulets deviendraient trop gros et que les coquilles seraient détériorées trop promptement. Si la face de jonction est horizontale, on place les coquilles l’une sur l’autre; on s assure qu’elles s’emboîtent bien. — Le boulet reste alors adhérent à la coquille supérieure; on le place de champ et d’un coup de marteau on casse le jet, qu’on fait ensuite sortir. L’ébarbage, le lissage et le rcbaltage se font comme après le coulage en sable; seulement la surface des boulets étant plus dure et moins lisse, ils reçoivent un plus grand nombre de coups au rebattage. Le coulage en coquilles est plus simple et plus expéditif; mais les boulets coulés en sable ont leur surface plus polie; ils sont aussi plus réguliers daus leur forme et leurs dimensions, à cause de la prompte altération des coquilles et de la difficulté de les assembler avec précision. FABRICATION DES PROJECTILES CREUX. PI. 4, 5. On n’indiquera que les principales différences entre le moulage de ces projectiles et celui des boulets. Modèles. L’hémisphère femelle, celui qui porte la feuillure intérieure, est percé au pôle d’un trou pour le passage de la tige du faux arbre. Ce môme hémisphère, pour bombes seulement, a des encastrements et des mortaises pour recevoir les mentonnels , qui se fixent avec des tenons et des goupilles. — L’hémisphère mâle porte une poignée fixe. — L’épaisseur des modèles est de 9 niill. pour bombes de 32 e et 27 e ; 8 mill. pour bombes et obus de 22 e ; 7 mill. pour obus de 16 e et de 15 e , 5, mill 5 pour obus de 12 e . — Le diamètre à la jonction doit toujours etre plus fort de quelques dix-millimètres que le diamètre aux pôles. Les mentonnels sont fixés dans leurs encastrements par des goupilles qui traversent leurs tenons. Les faces des encastrements, des tenons et des mortaises doivent etre taillées parallèlement à l’axe du modèle, pour que celui-ci puisse être retiré du moule avant les mentonnets. Ces derniers ont un œil pour l’entrée de l’anneau ; ils sont divisés en trois parties l’une, sur laquelle est évidée la moitié de l’œil, est fixée sur le demi-globe par deux vis; les deux autres restent engagées dans le sable lorsqu’on retire le demi-globe, de manière à pouvoir être retirées du moule sans le dégrader et en y laissant l’anneau. Faux arbre des modèles. En fer, composé de trois parties 1. la tige traversant l’épaisseur du globe et portant une poignée ou une traverse qui se visse sur son extrémité dans l’intérieur du globe et qui sert à y fixer le faux arbre, ainsi qu’à retirer du moule et à transporter le demi-modèle. — 2.° Uembase qui, s’appuyant extérieurement sur le^modèle, fait dans le moule l’ouverture pour le passage de l’arbre du noyau; elle est conique ; son graind diamètre est égal au diamètre extérieur de la lumière du projectile; celui de la petite base est plus faible de 4, imlI 5 pour 32 e et 27 e , etde3, mtll 4 pour 22 e , IG 1 ,15 e et 12 e ; FABRICATION DUS PROJECTILES CREUX. 41 sa hauteur prise sur l’axe est à peu près de 22, ,mll G. — 3.° Un cylindre destiné à entrer dans la douille de la burette ou traverse du châssis ; il y est fixé au moyen d’une clavette et son diamètre est égal à celui de l’entrée de la même douille. Châssis. Le châssis à base heptagonale paraît le mieux entendu pour les bombes et pour l’obus de 22 e . Les obus des autres calibres peuvent être moulés par couples. Les dimensions varient avec les calibres. L’épaisseur commune est de 18 mill. L’inclinaison des faces est le ’/ ia de la hauteur. Le demi-châssis femelle porte au milieu de sa petite base une barette ou traverse servant à placer et à maintenir dans le moule, l’ arbre du noyau , au moyen d’une douille; la face extérieure de la barette est dans le plan de la petite base du châssis. La barette coulée à part, est fixée sur deux cotés du châssis à tenons et boulons; sa largeur et son épaisseur sont réglées de manière qu’elle ait assez de solidité la hauteur de sa douille est égale à l’épaisseur du sable au-dessus du demi-modèle, moins la hauteur de l’embase du faux arbre ; la douille est légèrement conique pour l’entrée de l’arbre du noyau, le plus petit diamètre en dedans du châssis, ce qui permet de fixer l’arbre au moyen de coins. Les deux demi-châssis s’assemblent comme ceux des boulets et sont fixés ensemble par des boulons ou des clavettes. Moulage de la chape. Placer les mentonnets et les anneaux au demi-modèle femelle après avoir entouré la partie droite des anneaux d’une couche de terre, de manière à lui donner le diamètre de l’œil du mentonnet. Placer sur la planche de fond le demi-modèle femelle, muni de son faux arbre, les anneaux dressés verticalement; placer le demi-châssis femelle, la barette perpendiculaire à l’axe des mentonnets, le cylindre du faux arbre engagé dans la douille de la barette, placer le talon de jet. — Fixer le demi- châssis à la planche à mouler, au moyen de sergents et de clavettes qui saisisseut les deux extrémités d’une barre de fer attachée à la planche en dessous et la dépassent de 50 mill. environ de chaque coté- — Mouler comme pour les boulets; — retourner le demi-châssis femelle; — réparer la surface du sable; — percer des évents. — Assembler les deux demi-modèles et les demi-châssis. — Mouler le demi-châssis mâle; — placer le jet verticalement sur son talon dans l’angle arrondi, aboutissant à la face de jonction. Percer des évents vers le point culminant du modèle. — Retourner le châssis, la barette en dessus. — Séparer les demi-châssis. — Enlever le jet et le demi- modèle mâle avec l’anneau à double feuillure et la roudelle à poignée. Oter les goupilles des mentonnets; retirer le demi-modèle femelle, le talon de jet, puis chaque partie des mentonnets; réparer le moule. Le moulage des obus est le même que celui des bombes, en supprimant ce qui est relatif aux mentonnets. — Un mouleur peut faire dans 1 heure 3 chapes de bombes de 32 e et 27 e , 4 chapes de bombes ou obus de 22 e , 10 d’obus de 16 e , 15 e et 12 e . Arbre du koyau. Tube de fer battu de 7 mill. à 5 mill. d’épaisseur suivant le calibre, et composé de trois parties l.° Y embase ou virole , braséc sur l’arbre et parfaitement égale à l’embase du faux arbre, dont elle doit occuper la place. — 2.° Le grand bout de Varbre ; son diamètre extérieur sur la grande base de l’embase doit être plus faible de 11 mill. à 9 mill. que celui de cette grande base , afin que le cône de sable qui formera le noyau de la lumière du projectile ait une épaisseur suffisante; le grand bout est 42 CHAPITRE II. PROJECTILES. légèrement conique, s’élargissant vers son extrémité; sa longueur égale l’épaisseur moyenne des parois du projectile, plus le diamètre moyen du noyau en ayant égard au culot, moins 11 mill. pour l’épaisseur du sable qui doit recouvrir l’extrémité del’arbre ; il est percé de petits trous destinés, les uns à recevoir des chevilles en bois pour fixer le noyau, les autres au dégagement des vapeurs. — 3.° Le petit bout cylindrique entrant exactement dans la douille de la barette et portant un trou pour une clavette. La longueur depuis l’embase jusqu’au trou de la clavette , égale la hauteur de la douille de la barette, moins 4, ,mll 5 , pour que la clavette puisse serrer; le trou de clavette a 22 mill. de longueur. L’extrémité du petit bout est équarrie, pour monter la manivelle lorsque l’arbre est sur le tour. Confection nu noyau. On enduit d’une pâte de terre à potier, de sable et de crottin la partie du gros bout de l’arbre qui doit porter le noyau de la lumière; on le fait sécher et on donne ensuite à ce noyau les dimensions de la lumière, en se servant du grattoir à douille. On forme vers l’extrémité du grand bout de l’arbre, une poupée ou bourlet en argile ou sable argileux pour empêcher le noyau de remonter dans le moule au moment du coulage. — On enveloppe Varbre d'une tresse en foin roulé en hélice et fortement serrée; on en arrête le bout avec une cheville fixée dans l’arbre; on applique plusieurs couches d’argile préparée avec du crottin de cheval, et on y fait avec le doigt des trous évasés en entonnoirs; perpendiculairement à l’axe jusqu’à la tresse de foin, pour le dégagement des gaz. — On fait sécher la poupée à une chaleur modérée; on s’assure qu’elle adhère parfaitement à l’arbre, lorsqu’elle est sèche; et dans le cas contraire, on la casse et on en fait une autre. On moule ordinairement le noyau en sable dans une boîte a noyau en cuivre ou en fonte, composée de deux coquilles sphériques qui s’assemblent au moyen d’oreilles saillantes et d’étriers à vis de pression tournant sur des boulons fixés aux oreilles de la coquille inférieure, et qui se rabattent lorsqu’on veut séparer les coquilles. — Sous la semelle de la coquille inférieure est ajustée une partie conique, qui se loge dans un trou de même forme, pratiqué sur un support en bois. Au moyen de rondelles en fer , placées entre la semelle et la base de la partie conique, on règle la position de l’arbre dans la boîte, de manière que le noyau soit bien centré. — Pour retirer le noyau, le moulage étant terminé, enlever la coquille supérieure; pour les petits calibres, renverser la coquille inférieure et recevoir le noyau dans une main ; pour les gros calibres, faire reposer les deux oreilles inférieures comme des tourillons sur deux supports; renverser la coquille et recevoir le noyau avec les deux mains. La coquille femelle pour bombes est d’une seule pièce, et diminuée d’une calotte sphérique, dont la base représente celle du culot du projectile. Pour les obus, la partie supérieure est encore suffisamment ouverte, et le noyau se termine au moyen d’un chapeau en calotte sphérique assemblée à feuillure. A défaut de boîte à noyau, on charge l’arbre de différentes couches de sable argileux que l’on fait sécher successivement et on tourne la surface du noyau à l’aide d’un gabarit. Les noyaux sont enduits, avec un pinceau, d’urie couche de noir liquide, fait avec du charbon de bois léger, tamisé fin, de la colle forte et de la colle de farine; on les fait ensuite sécher. FABRICATION DES PROJECTILES CREUX. 43 Observation. Des essais sont indispensables pour déterminer, scion la nature de la fonte et du sable, les dimensions les plus convenables des modèles , des arbres , des boîtes à noyaux et des châssis. Placer le noyau et assembler les deux parties de la chape. On fait entrer l’arbre du noyau dans la douille de la barette et on s’assure que son embase porte bien sur les bords de cette douille, avec un calibre on vérifie si le noyau est partout à égale distance des parois de la chape, on l’assujettit dans sa vraie position avec des coins enfoncés dans la douille ; enfin, on met et on serre la clavette. Le châssis femelle est posé sur un banc en fonte dont la table ou dessus est formée de 2 plaques, laissant entre elles un intervalle dans le milieu duquel se place le petit bout de l’arbre. On assemble le châssis mâle sur le premier. Coulage et démoulage. Pour les grosses bombes, il faut que plusieurs poches remplies de fonte se succèdent,, afin qu’il n’y ait que le moins d’interruption possible dans le coulage du même châssis. On retourne les châssis, la barette en -dessus. Aussitôt que les châssis sont retournés, on ôte la clavette et les coins des arbres, on enlève le demi-châssis femelle. — On arrache les arbres avec un tourne-à-gauche. — On râpe le tour de l’œil et on Valese à chaud avec un alcsoir en fonte, entaillé à crans, que l’on tourne à la main, au moyen d’un manche en fer en forme de T. — On sépare les projectiles des demi-châssis mâles. — On dégage les anneaux des bombes avec un crochet et on les fait jouer. Le travail de chaque mouleur, pour une coulée dans laquelle il doit prendre 300 kilogr. de fonte, outre les jets, etc., est de 6 à 7 heures. Nettoiement ou ébarbage. On examine les projectiles et on rejette tout de suite ceux qui ont des défauts apparents capables de les faire rebuter. Le projectile étant placé sur une coquille, on coupe la coulée et on repique la couture. — On râpe toute la surface. — On polit les mentonnets avec la lime. On vide l’intérieur en se servant du coupoir ou crochet , portant d’un côté un œil pour une poignée en bois , plié à l’autre extrémité et tranchant en dessus et en dessous; de la raclette , autre crochet tranchant à l’extrémité de la partie recourbée ; d’un ciseau ordinaire. Alésage de la lumière a froid. Ualèsoir est en acier trempé à quatre faces, en forme de pyramide, ayant ses dimensions en rapport avec celles de la lumière. — On se sert d’une machine à aléser, dont la pièce principale est un levier chargé d’un poids et exerçant une pression sur une tige en fer à l’extrémité de laquelle est fixé l’alésoir, ou simplement d’un tourne-à-gauche dont chacun des deux bouts est chargé d’une bombe de 22 e . — L’alésage à froid n’enlève que lepaisseur du métal dont la lumière s’est resserrée en refroidissant après l’alésage à chaud. L’arête circulaire de la lumière doit aussi recevoir un léger coup de fraise, afin d’être moins exposée à s’égrener. Deux hommes peuvent finir par jour les projectiles gros et petits fournis par 900 à 1000 kil. de fonte. CHAPlTfîb II. PROJECTILES. U FABRICATION DES BALLES DE FER. Balles de fer battu . Ou emploie, pour les fabriquer, du fer tendre ou de médiocre qualité, en barreaux ronds ou à 8 pans; d’une grosseur proportionnée au calibre. Elles sont étampées entre deux élampes aciérées et trempées, l’une mobile et emmanchée, l’autre fixée sur l’enclume et qu’on appelle chabotle ; la matrice de chaque étampe est une calotte sphérique dont la hauteur est le tiers du diamètre de la balle. — Le fer étant chauffé au blanc , on fait en une seule chaude , 1 balle des gros calibres et 2 des petits 9 à 10 coups de masse suffisent pour la balle n.° 1. — Avec la tranche on coupe le petit jet qui se trouve en avant de la balle et on la détache du barreau. On la tourne avec des tenailles entre les étampes , qu’on a soin de mouiller souvent, et on frappe 15 à 18 petits coups de masse pour la rendre unie et ronde. Un atelier de 3 hommes, 1 maître et 2 compagnons , fabrique par jour 100 hilog. de balles de tous calibres. Balles de fer coulé. PI. ô. Elles sont coulées en sable comme les boulets. On en réunit un certain ombre dans le meme châssis , en plaçant au milieu une tringle horizontale formant la coulée et aboutissant au jet; chaque moule de balle communique •avec la coulée commune par une petite rigole. — On emploie la fonte grise et douce, et il faut qu’elle soit très-fluide. Immédiatement après le démoulage et la cassure des jets, on roule 100 Lilog. de balles à la fois pendant 10 minutes dans un tonneau en bois cerclé en fer, pour en détacher tout le sable. — On les ébarbe. — Enfin on lisse les balles dans un tonneau à lisser, en fonte, d’où elles sortent lisses et brillantes après 3 heures de rotation ; on met des balles dans ce tonneau de manière à remplir le tiers de sa capacité; il est garni dans l’intérieur de plusieurs gros boulons saillants. On recuit les balles jusqu’à la couleur gorge de pigeon , afin de les rendre moins susceptibles de s’oxider. RÉCEPTION DES PROJECTILES. Prescriptions réglementaires. Dans les fourneaux au charbon de bois les projectiles sont coulés en fonte de l. re fusion; dans les fourneaux au cohe ils peuvent l’être en fonte de 2. c fusion, si celle de 1. 10 n’a pas la ténacité et le poids voulus. La fonte doit être coulante, non limailleuse, ni blanche, ni brûlée, mais légèrement grise ou truitée, et satisfaisant aux épreuves ci-après Un barreau de fonte de 4 e d’équ. et de 20 e de longueur doit supporter, sans se rompre, le choc d’un boulet du poids de 12 h il., tomba n t de la hauteur de 50 e . Les barreaux d’essai sont Coulés debout, dans un moule en sable passé au noir liquide et étuvé avec une massclotte de même cqu., longue RECEPTION DES PROJECTILES. }e 10 e , séparée du barreau par un étranglement, qui permette de l’en détacher d'un coup de marteau. — Le barreau à vérifier est posé horizontalement sur une enclume en fonte, surmontée de 2 chenets triangulaires et parallèles, ménagés dans le moulage, espacés de 1G C entre les sommets. — Le boulet est suspendu au-dessus du milieu du barreau au moyen d'un piton par une ficelle que l’on coupe avec des ciseaux. — L’enclume, enterrée aux trois quarts dans le sol bien damé, a 32 e de longueur, 8 de largeur, 5 de hauteur; les chenets triangulaires ont 4 e de hase sur 4 de hauteur. Ou éprouve ainsi au moins 0 barreaux coulés par couple en 3 jours différents, et lorsque le creuset est déjà vidé d’un tiers. — Cette épreuve est renouvelée de temps en temps. Pour la fabrication des projectiles creux, on éprouve quelques obus de 1> C par l’explosion de la poudre. Ils doivent résister à une charge de 280 gr. , enflammée au moyen d’une fusée. Lorsqu’on reconnaît que la fonte n’a pas la qualité requise, on fait couler en gueuses. Boulets . Ils doivent être coulés ronds, sans mâchures ni bavures; ébarbés, ciselés avec soin, roulés dans un tonneau en fonte; ils subissent une l- re visite pareille à la 2. c ci-après. Ou rebute tous ceux qui sont hors des tolérances; chauffés ensuite à un feu de bois, ils sont battus sous un martinet {voyez p. 38 , puis soumis à la visite définitive. Ikstrumetsts vérificateurs. \ grande et 1 petite lunette et leurs rondelles. 1 cylindre et son étoile pour chaque calibre, 1 poinçon , 1 marteau. Vérifier les lunettes avec leurs rondelles; à défaut de rondelles, vérifier le diamètre d’une lunette avec les talons de l’autre; vérifier les cylindres avec les étoiles ou avec les rondelles des grandes lunettes. — Dans les forges chaque cylindre est accompagné de 2 rondelles , Tune du diamètre delà grande lunette, l’autre ayant 0, ,mll 2 de plus; lorsque cette dernière y entre, le cylindre est rebuté. On examine avec attention la surface de chaque boulet, on le retourne en tous sens et l’on frappe dessus avec un marteau, particulièrement sur les points où la fonte est bourrue ou peu compacte, sur les trous et les inégalités. On essaie avec le poinçon si les trous pénètrent dans l’intérieur. On rebute les boulets qui présentent des soufflures ou cavités de plus de 4, 111,11 5 de profondeur ou de diamètre, des amas de soufflures plus petites, de crasse , ou fonte bourrue sans consistance; on rebute également ceux dont les défauts ont été masqués avec de la matière coulée après coup, avec des clous de fonte à froid. Les boulets doivent passer sans aucune difficulté sur tous les sens dans la grande lunette , et ne doivent passer sur aucun sens dans la petite. On se sert d’une table a rebords , sur laquelle on fait rouler les boulets dans les lunettes. Les boulets doivent ensuite passer dans un cylindre en bronze de leur calibre, dont la longueur est de 5 diamètres et que l’on incline de 40 à 55 mill. d’une extrémité à l’autre. — Ce cylindre, posé sur une table, doit cire encastré sur des bourlets en bois, de manière que l’on puisse le tourner de temps en temps, afin que les boulets n’usent pas les memes génératrices et 46 CHAPITRE II. PROJECTILES. n’endommagent pas les bords. — Les boulets doivent rouler dans le cylindre; on rebute ceux qui passent en glissant ou s’y arrêtent. On chasse ces derniers vers la partie supérieure du cylindre au moyen d’un refouloir en bois. Dans les forges, les boulets trop gros peuvent être réchauffés et rebattus de nouveau. On termine par quelques pesées de boulets réunis, afin d’en déduire le poids moyen, qui ne doit pas être inférieur au poids réglementaire. Bombes et obus. Doivent être coulés ronds, sans aspérités, mâchures ni bavures; la lumière allésée à froid , bien nette et bien ronde; le jet et la couture abattus avec le ciseau â froid, bien raccordés avec la surface sphérique. Instruments vérificateurs. 2 lunettes, grande et petite, avec leurs rondelles; 1 vérificateur de la lumière pour chaque calibre; ï compas d'épaisseur pour bombes de 32 e ; 1 idem pour bombes de 27 e ; 1 idem pour bombes et obus de 22 e ; 1 idem pour obus de 16 e , de 15 e et de 12 e ; 1 vérificateur des épaisseurs à la lumière; 1 compas à coulisse et it nonius pour mesurer l’épaisseur dans la partie opposée à la lumière pour les bombes et l’obus de 22 e ; 1 idem pour obus de 16 e , de 15 e et de 12 e ; cylindres et leurs 2 rondelles , pour obus de 22 e , de 16 e , de 15 e et de 12 e ; 1 poinçon, 1 marteau . On vérifie les lunettes et les cylindres comme pour les boulets. On frappe sur le projectile avec le marteau, pour s’assurer par le son s’il n’est pas fendu intérieurement. — On recherche, comme pour les boulets, les cavités ou soufflures, particulièrement près de la lumière et des menton- nets ; le projectile est rejeté si ces cavités ont plus de de profondeur ou de diamètre. — On vérifie si le bord de la lumière a été fraisé. — On s’assure que les anneaux des bombes jouent librement dans l’œil des menton- nets, que le fil de fer est de bonne qualité, que la soudure est bien faite. — On vérifie l.° les diamètres extérieurs dans tous les sens et principalement à l’équateur au moyen de la grande et de la petite lunette; 2.° les diamètres supérieur et inférieur de la lumière avec le vérificateur ; 3.° les épaisseurs aux parois avec le compas d’épaisseur ; prendre au moins trois épaisseurs sur la couture ; 4.° l’épaisseur de la paroi opposée à la lumière avec le compas ii coulisse et à nonius; 5.° l’épaisseur des parois à la lumière avec le vérificateur . Les obus sont passés au cylindre comme les boulets. Dans les forges, on donne à aléser les projectiles dont l’œil est trop petit, à râper et vider ceux qui en ont besoin, à repiquer ceux qui sont trop gros, lorsqu’il y a peu de métal à enlever. On pèse un certain nombre de projectiles pour connaître le poids moyen, qui ne doit pas être inférieur à celui des tables. On peut remplir d’eau les projectiles qu’on suppose avoir des défauts de fonte, ou plonger dans l’eau leur surface extérieure; les parties sur lesquelles se trouvent des cavités sèchent plus lentement. FOURNEAUX A MANCHE. 47 Balles en fer battu et en fer coulé. On se sert pour les recevoir de lunettes doubles placées sur un même manche; on ne reçoit que celles qui, sans défauts trop marquants, passent dans tous les sens à la grande lunette et qui ne passent dans aucun sens à la petite. Le fer battu n’ayant été conservé pour les pièces de campagne qu’à cause de sa plus grande densité, on doit exiger que les balles n.° 4 bis pèsent au moins 0, k 2l8, celles du n.° 5 lis 0, k 138, et celles du n.° 6 bis 0, k 068. FOURNEAUX A MANCHE. PL 6. Ils ont, comme les hauts-fourneaux, une cuve intérieure , dans laquelle on stratifie, par couches alternatives, le combustible et la fonte de fer. — Ils reçoivent, par 1 ou 2 tuyères au-dessus du creuset, l’air fourni par les soufflets mis en mouvement à bras ou par des machines. , taraudage n.° 4. — 1 écrou n.° 4. à 6 pans. — 2 écrous de pattes U tige n. ci o. — 1 boulon de patte d'essieu 58 CHAP1TR1Î 111. AFFUTS , VOlTURliS , ATTIRAILS. porte-roue u." 3 /?, fixant la patte du crochet de hvancavd du milieu. 1 écrou n.° 3. 3 boulons de marche-pieds n.° 4 C. — 1 rosette et 3 écrous u.° 4. 1 bride de chaîne d'enrayage, F. C. 2, appliquée sous le bout de devant du brancard gauche.— 1 chaîne d’enrayage n.° 2; 5 mailles, dont 1 grande , avant le premier anneau. — 1 crochet porte-chaîne d’enrayage , F. P. 21, appliqué contre le brancard par 1 clou rivé n.° 2 A. 4 boulons d’essieu n.° 3 Z. — 1 essieu , n.° 3. — 2 étriers d’essieu, Z*'. P. 12. — 4 écrous n.° 3. 1 c/ou ripé de flèche n.° 2 entre les boulons de lunette. —• 1 contre- rivure n.° 2. 1 lunette de fléché, Z'’ /?. 13 et P. 6; le dessous de la demi-circonférence du devant de la lunette recouvert d’une mise d’acier trempé; les pattes appliquées par 8 clous n.° 2, et par 2 boulons. — 1 étrier porte-timon de rechange, F. P . 15, fixé sous la patte de la lunette par le boulon de devant. — 1 che- villette d’étrier, F- C. 5 ; le bout percé d’un trou de lanière. — 1 chaînette d’idem n.° 2 1 piton , 9 mailles, 1 tour et ; le piton fixé du coté gauche de la flèche. — 2 boulons de lunette n.° 4 B- — 2 écroui n.° 4. 2 plaques d’appui de roues, T. 2, appliquées contre les côtés de la flèche, chacune par 4 clous n.° 3. 2 boulons d’étrier de fléché n.° 3 C; la tète sur le marche-pied de devant. — 1 étrier de flèche, F. P. 12. — 2 écrous n.° 3. 3 boulons d’étrier d’essieu et de flèche n.° 3, dont 1 B et 2 D; la tète B sur la bande d’assemblage. — 1 étrier d’essieu et de flèche, F- P. 12. —- 1 anneau porte-timon de rechange , Z 51 . C 4, formé de 2 pièces assemblées et pouvant s’ouvrir pour donner passage au timon; l’une des pièces encastrée dans le corps d’essieu et fixée par l’étrier. — 3 écrous n.° 3. — 1 chevillette d’anneau porte- timon de rechange, F. C. 6. — 1 chaînette d’idem n.° 2 1 piton, 5 mailles. 4 arrétoirs de coffres, F. C• 4 voj. note ' page 54. — 8 rosettes d’ar- rèloirs , F. P. 23, encastrées de leur épaisseur et fixées chacune par 2 clous n.°3. — 4 clavettes d’idem, F. C. 8, comme à l’avant-train. 1 anneau porte-levier , F. C. 2, tige du boulon n.° 4; au côté droit du brancard du milieu. — 2 rosettes et 1 écrou n.° 4. — 1 chaînette arrêt de levier n.° 2 1 piton, 2 mailles, 1 T. 2 crampons de manches d’outils, F. de F'. 1 ; en dessus du corps d’essieu ; celui de pioche à gauche du brancard du milieu, celui de pelle près du brancard de droite. 1 plaque à chevillette porte-pelle, F. P. 12, appliquée par 2 clous n.° 4 A ; contre le côté intérieur du brancard de droite. — 1 chevillette porte-pelle, F. C. 5. — 1 chaînette d’idem n.° 2 1 piton, 7 mailles, 1 tour et. Roues, rondelles et esses d'essieu n.° 2. 2 coffres a munitions. Chariot de batterie 1833 . Pour le transport des outils et des objets d’assortimeut, d'approvisionnement et de rechange, nécessaires à l’entretien courant du matériel des batteries de campagne. NOMENCLATURE. 59 L usage ayant fait reconnaître que la capacité du chariot adopté en 1827, était quelquefois insuffisante pour le chargement des harnais, on a établi celui de 1833, dont la capacité est à peu près double. Le chariot de 1827 est fermé par un couvercle celui de 1833 est simplement couvert par une toile prélat, au moyen d’une perche mobile, qui s’élève sur le milieu de la voiture ou se rabat sur le côté. Tous les chariots portent la perche mobile; mais on ne couvre de la toile prélat que ceux affectés au transport des objets du harnachement. Les chariots du modèle de 1827 existant en grand nombre et étant susceptibles d’etre mis en service, on en donne aussi la nomenclature ci-après. Les pièces marquées de l’astérisque *, dans la nomenclature de l’un et de l’autre chariot, sont les memes que dans le caisson. Bois. 2 brancards. — G épars. — 4 planches de fond , fixées chacune par 12 clous n.° 4. — 1 corps d’essieu. — 2 ridelles. — 4 planches de côtés. — 2 bouts de chariot , au besoin de 2 pièces assemblées à rainure et languette collées.— 1 flèche. — 1 perche mobile. — 2 montants de fourragère. — 4 épars de fourragère , assemblés avec les montants et fixés par des chevilles. Fer. 2 clous rivés n.° 2 A , au bout de derrière des brancards. — 2 contre- rivures n.° 2. — 10 ranchets , F. P. 14; meme tracé pour tous; ceux de derrière portent une oreille percée pour l’anneau auquel s’attachent les chaînes de fourragère. — 2 anneaux de ranchets , F. de F. 2. — 3 boulons d’assemblage n.° 4 /?, appliquent les 4 ranchets des bouts et les 2 du milieu contre les brancards. — 3 écrous n.° 4. — 4 boulons de ranchets n.° 4 B , appliquent les 2. es et 4. cs ranchets sur les brancards. — 4 rosettes et 4 écrous n.° 4. — 24 boulons de planches de côtés n.° 5 C, fixent les planches de côtés aux 6 ranchets du milieu. — 24 écrous n.° 5. — 6 clous rivés n.° 2 A , fixent les ridelles sur les bouts des 6 ranchets du milieu. — 6 contre-rivures n.° 2, du côté extérieur des ridelles. — 4 coulisses de bouts de chariots , T. 2. — 20 boulons d’idem n.° 5 A , appliquent les coulisses contre le côté intérieur des planches de côtés et des ridelles. — 4 rosettes n.° 5, sous les écrous des boulons qui traversent les ridelles. — 20 écrous n.° 5. 2 bandes d’écartement , F. C. 4 ; leurs anneaux arretés sur les tourillons des ridelles, chacun par 1 goupille. 2 bandes de bout de chariot , F. P . 18; le bout inférieur terminé par une patte pliée d’équerre, à la bande de devant; et par une tige à bout taraudé, à celle de derrière; appliquées au milieu de la longueur des bouts du chariot, chacune par 5 clous rivés n.° 3 A. La tige de la bande de derrière traverse le dernier épars. — 1 rosette n.° 4. — 1 écrou de tige de bande de derrière n.° 4. — 1 boulon de bande n.° AD. — 1 écrou n.° 4. 4 boulons d’essieu n.° 3 D. — 1 essieu n.° 3. — * 2 étriers d'essieu. — 4 écrous n.° 3. * 1 clou rivé de feche. — * 1 lunette. — 2 boulons n.° 4 B. — 2 écrous n.° 4. — * 2 plaques d'appui de roues. 1 boulon de feche n.° 3 Z, fixe la flèche au 2. c épars ; sa tête encastrée dans toute la hauteur des 2 planches de fond du milieu. — 1 rosette et 1 écrou n.° 3. 2 boulons d'étrier de feche n.“ 3 C , appliquent l'étrier de devant. — 2 boulons d'étriers de feche n." 3 /, appliquent i étrier de derrière; la tète encas- 60 CHAPITRE 111. AFFUTS, VOITURES , ATTIRAILS* trée à fleur du dessus des planches de fond. — * 2 étriers de flèche , appliqués sous les l. cr et 3. e épars. — A écrous n.° 3. 2 louions de brancards n.° 4 C., aux bouts de devant; celui de gauche applique la patte de devant de la bride de chaîne d’enrayage. — 1 rosette et 2 écrous n.° 4. — t boulon de bride de chaîne d'enrayage n.° AD. — 1 écrou n.° 4. — * 1 bride de chaîne d’enrayage. — 1 chaîne d’enrayage n.° 2 10 mailles , dont i grande avant le premier anneau. * 1 crochet porte-chaîne d’enrayage , appliquée par 1 clou rivé n.° 2 A. 2 lunettes d’essieu de rechange , F. P. 10. — 2 pitons , .f*. C. G , rivés sur les lunettes. Les lunettes appliquées contre le devant du premier épars. — 2 boulons n.° 4 A. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. 2 chcvillettes de lunettes , .F. C. 4, percées d’un trou de lanière. — 2 c/mt- nettes n.° 2, chacune 1 piton , 7 mailles et 1 anneau. Les pitons sur le devant du jjremier épars. 20 boutons de toile prélat , tirés du clou rivé n.° 4 A, placés en dessous des ridelles, ceux des bouts à 45 mill. des ranchets , les autres espacés également. 2 supports de perche , F. P. 17; le bout supérieur terminé en fourche; les branches de la fourche encastrées dans les cotés de la perche et arretées par 1 rivet de 8 mill. ; les supports tournent sur la lige d’un boulon entre les bandes d’écartement et de bout de chariot. — 2 boulons de supports , tête C, taraudage n.° 4. — 2 écrous n.° 4, à 6 pans. Le bout taraudé rivé légèrement sur lecrou. 2 moraillons , F. C. 0. — 2 pitons d'idem , F. C . 7; assemblés avec les moraillons par 1 rivet de 6 mill. La tige de chaque piton traverse la perche et est rivée sur 1 contre- rivure n.° 2. 2 tourniquets de moraillons , F. C. 5. — 2 axes d’idem , i*’. C. 6. — 2 contre- rivures d'axes , T 1 . 3. Les tourniquets tournant par leur propre poids; placés sur le coté extérieur de la ridelle de droite, la tige de l’axe rivée sur 1 contre-rivure n.° 2. 2 bandeaux de fourragère, T. A, appliqués sur le bout inférieur des montants, chacun par 1 rivet de 7 mill. — 2 rosettes ovales de fourragère , T. 4, appliquées contre le coté extérieur des montants de fourragère, chacune par 2 vis à bois n.° 3. — 2 boulons de fourragère , F. C. 3; une partie cylindrique sous la tête. La tige comme le boulon n.° A. — 2 rosettes de boulons de fourragère n.° 4, sans chanfrein, encastrées de leur épaisseur sous les épaule* menls de la partie cylindrique. — 2 rosettes n.° 4, placées sous les écrous. — 2 écrous n.° 4. — 2 chaînes de fourragère n.° 5. 1 toile prélat , formée de 2 cotés réunis par une couture et garnie de 1 bande de renfort en cuir , à la partie supérieure. — 4 courroies supérieures , servant à la fixer sur la perche mobile; 4 boucles n.° 6 et 4 passants. — 4 pièces de frottement en cuir, cousues vis-à-vis des bouts des ridelles et des tourniquets. — 20 courroies à boutonnière , cousues vers les bords inférieurs de la toile. — 6 courroies des bouts , 0 boucles n.° 6 enchapées et 0 passants ; 3 cousues à chaque bout du coté extérieur de la toile pour la fermer. La toile peinte de 2 couches. Voy. ci-après Peinture.. Pour les boucles, voy. Chap. IX. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 2. NOMENCLATURE G i Chariot de batterie 1827. Corps du chariot. Bois. 2 brancards. — 5 épars ; les tenons d’assemblage des 3 du milieu avec les brancards, chevillés. — 1 fond, de 2 ou 3 planches, fixé sur les épars extrêmes par des clous d’épingle, et sur ceux du milieu par des clous n.° 4. — 1 corps d’essieu. — 2 ridelles. — 2 côtés , autant que possible d’une seule planche. — 2 bouts de chariot. — 1 fléché. — 2 montants de fourragère. — 3 épars de fourragère , assemblés avec les montants et fixés par des chevilles. Fer. 2 clous rivés de brancards n.° 2 B. — 2 contre-rivures n.° 2. — 8 ran- chets, Z 5 ' P. 14. — 1 crochet porte-flèche, P. C. 2 , appliqué sur le ranchet de derrière du côté droit. — 2 boulons d’assemblage n.° 4 B. — 2 écrous n.° 4. — 3 boulons de ranchets du milieu n.° 4 B. — 3 rosettes et 3 écrous n.° 4. 1 boulon porte-tourniquet , P. C 5, tige du boulon n.° 4. — 1 tourniquet, P. C. 2. — 1 rosette et t écrou n.° 4. 4 coulisses de bouts de chariot , 7 1 . 2. — 11 boulons de coulisses n.° 5 1 tourniquet de crochet de flèche, F. C. 2. — 1 boulon rivé, C 5, traverse le trou du milieu de la coulisse de derrière du côté droit. — 1 étrier porte-flèche , F. P. 21 ? appliqué sur le ranchet de devant du côté droit par les 2 boulons inférieurs de la coulisse. — 4 rosettes de boulon de coulisse n.° 5. — 11 écrous n.° 5. 8 boulons de ranchets n.°5 C- — 8 écrous n.° 5. — 2 clous rivés de ridelles et de bouts de ranchets n.° “1 A. — 2 contre - rivures n.° 2, encastrées à fleur du côté extérieur de la ridelle de droite. 1 crochet de servante de couvercle, F. C. 5. — 1 piton de moraillon , F. C. 5. — 2 contre-rivures n.° 2. Les tiges du crochet et du piton traversent la ridelle de gauche et les ranchets du milieu; les contre-rivures encastrées à lleur du côté intérieur. 2 bandes d’écartement de ridelles, F. C • 5. Les anneaux des bouts appliqués chacun par 1 clou n.° 3. — 2 bandes de bouts de chariot, F. P. 18. Le bout inférieur de la bande de derrière taraude comme le boulon n.° 4. Chaque bande appliquée par 8 clous rivés n.° 3 A. — 1 boulon de patte de bande de devant n.° AD. — 1 rosette de lige taraudée de bande n.° 4. — 2 écrous de boulon et de lige taraudée de bande n.° 4. 4 boulons d’essieu n.° 3 D. — 1 essieu n.° 3. — 1 plaque carrée de corps d’essieu, T. 4; appliquée sur le devant du corps d’essieu par 6 clous n.° 3.— i^* 2 étriers d’essieu. — 4 écrous de boulons d’essieu n.° 3. * 1 clou rivé de flèche. — * 1 lunette. — 2 boulons n.° A B. — 2 écrous n.° 4. — * 2 plaques d’appui de roues. — 2 boulons d’étrier de flèche n.° 3 C. — * 1 étrier de flèche. — 2 écrous n.° 3. — 2 boulons de flèche et d’épars de fond n.° 3 D; la tête encastrée à fleur du fond du chariot. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 3. 1 boulon de bout de brancard de droite n.° A C. -— 1 rosette et 1 écrou n.° 4. — 2 boulons de bout de brancard de gauche n.° 4, dont 1 C et 1 D. * 1 bride de chaîne d’enrayage. — 1 chaîne d’enrayage n.° 211 mailles, dont 1 grande, avant le premier anneau. — 2 écrous de boulons de bout de brancard de gauche n.° 4. — * 1 crochet portc-chaine d'enrayage. 62 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. 2 bandeaux de montants de fourragère , T. 4, appliqués chacun par 2 rivets de 7 mill. — 2 rosettes ovales d’idem , X. 4 , appliquées chacune par 2 *. — 2 rosettes et 2 écroui n.° 4. — 2 pitons d’arcs-boutants , P. C 5, taraudage n.° 5. — 2 chaînettes de pitons n.° 1 ; chacune 4 mailles et 1 T. — 2 écrw/.ç n.° 5, à 6 pans. 1 bande de support d’aire , P. P. 17; les bouts encastrés dans le dessus des brancards. — 1 litre, T. 2, composé de 3 plaques. La l. vc courbée suivant le cintre du bas du contre-cœur , forme le fond de faire ; le milieu percé de deux trous pour l’écoulement de l’eau ; les bouts appliqués sur les brancards, chacun par 5 clous n.° 3; la partie cintrée fixée sur le rebord du contre-cœur pai- 3 boulons n.° 5 B, et 3 écrous u.° 5, à 6 pans. La 2. t ', placée verticalement, a deux rebords ployés d’équerre; celui du bas fixé à la première plaque qu’il supporte, par 5 clous rivés n.° 5 ; celui du haut reposant sur la bande de support et fixé par 3 boulons u.° 5 P et 3 écrous n.° 5, à 0 pans. La 3. e , formant le devant de latre, est appliquée horizontalement sur les brancards et l’épars de devant par 9 clous n.° 3. 1 garde-frasier , E P. S. — 4 brides , F. P. 18 , appliquées sur le garde-frasier, chacune par 2 rivets de 8 mill. Les bouts du garde-frasier pliés en équerre et appliqués sur le derrière du renfort de contre-cœur par 2 boulons n.° 5 fi e t 2 écrous n.° 5, à 6 pans. Les brides fixées contre les brancards et l’épars de devant par 4 clous n.° 2, 4 boulons n.° 4 P, 4 rosettes et 4 écrous n.° 4. 1 plaque de tuyère , F. coulé. — 1 tuyère , F. coulé. — 2 rondelles de tuyère 7 F. C. 8, placées sur la tuyère entre l’embase et le contre-cœur; on peut avancer la tuyère en les reportant entre l’embase et le collier porte-tuyère. — 5 boulons de plaque de tuyère n.° 4 fi. — 5 écrous n.° 4, à 6 pans. — 1 caisse à charbon , T. A ; le fond et les côtés assemblés avec les bouts par des rivets de 5 mill. — 1 renfort d’idem , F. P. 24, appliqué intérieurement sur 3 côtés de la caisse par des rivets de 5 mill. ; le devant de la caisse fixé au contre-cœur par les deux boulons du bas de la plaque de tuyère; les bouts fixés contre les brancards, chacun par t clou A n.° 2. Lorsque les bouts ne touchent pas les brancards, le vide est rempli par des rondelles en tôle, que traversent les clous d’applicage. — 1 porte-tuyère , F. C . 2; la patte inférieure appliquée contre la caisse à charbon. 2 montants de branloire , F. P. 13. -— 1 branloire , F. P. 13. î\s, P. P. 25 • la manivelle, P’. P. 11 ; le plateau , P. P. 4. — 1 plaque de logement de vis de pointage , P. 4, appliquée sur la flèche par 4 clous n.° 3. 2 plaques d’appui de roues , P. 2, appliquées chacune par 5 c/omj n.° 2. 2 boulons de coussinet de culasse n.° 3 D; la tête encastrée de 4 mill. de plus que son épaisseur. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 3. 1 lunette de cheville ouvrière, P. P. 1 ; la rondelle , P'. P. 5, rapportée et Axée par 4 rivets de 10 mill. — 1 anneau d’embrelage , P’. 7f. 2, soudé dans le piton de la lunette. La rondelle encastrée de son épaisseur; la lunette appliquée sous la flèche par 2 clous n.° 1, et par 2 boulons n.° 3 A. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 3. 1 plaque de frottement , P. P. 1, appliquée en dessous de la flèche par 8 clous n.° 1. — 1 bout de crosse, P. 2, appliqué par 21 r/ 0 M,y n.° 2. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 1. 72 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. Avant-train de siège. Pour les affûts de siège et pour le chariot porte-corps. Bois. 1 sellette fourchette, de 1 ou de 2 pièces. — 2 goujons , pour les sellettes de 2 pièces- — 2 tirants. — 1 volée de derrière. — 1 timon. — 1 volée de devant. Fer. 2 clous rivés de tirants n.° 2 B. — 2 conirc-rivures n.° 2, au bout de devant des tirants. 2 Louions de sellette n.° 3 E. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 3. 1 essieu n.° 1. 1 coiffe de sellette , F. E. 9, appliquée par 7 clous n.° 2, et par 2 Louions d’idem n.° 3 A. — 2 écrous n.° 3. — 1 Lande circulaire , F. P. 3. — 2 boulons d’oreille de bande circulaire n.° 4 A. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. — 4 boulons de bande circulaire n.° 3 A* — 4 écrous n.° 3. — 1 double-bande d’essieu , F. P. 10 ; le bout de derrière terminé par 1 piton . — 2 boulons d'idem n.° 3 C. — 2 écrous n.° 3. 1 cheville ouvrière , F. E. 7, taraudage n.° 1. — 1 écrou n.° 1. 1 chaîne d’embrelage 3 anneaux , F P. 3; 1 clef , F P. 17 ; 1 maille , -F. de F. 1. Le premier anneau soudé dans le piton de la double bande d’essieu, le second portant la maille et le troisième la clef. — 1 chevillette de chaîne d’embrelage, F. C. 6. — 1 chaînette n.° 2 5 mailles et 1 touret ; réunie à la chaîne d’embrelage par 1 faux anneau , F. de F. 3. 2 étriers d’essieu , F. P. 10 , fixés par les boulons de bande circulaire et par 2 boulons d'étriers d’essieu n.° 3 C. — 2 écrous n.° 3. 6 crochets d’attelage , F. C. 6 . — 4 lamettes de volées , F. P. 14, fixées chacune par 1 nVef de 8 mill. —- 2 anneaux à pattes de volée , F. P. 14. — 2 boulons de milieu de volée n.° 3 .B. — 2 écrous n.° 3. — 1 bride de bout de fourchette , F. P. 14. 2 boulons de volée et de tirants n.° 3 C. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 3. 1 ûnde de milieu de fourchette , F P. 19. — 2 boulons d’idem n.° 4 C- — 2 écrous n.° 4. 1 c/on rivé de timon n.° 1. — 1 contrc-rivure n.° 1. 1 patte à pitons de timon , F P. 8. — 2 anneaux d’idem , P’. P. 5. — 2 Z»o- /ohs de patte a pitons n.° 4 C. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. — 1 lien de timon , F P. 19. — 1 boulon de lien n.° 4 F — 1 rosette et 1 écrou n.° 4. — 1 chevillette de lien , F C 8. — 2 chaînes de timon n.° 3. 2 boulons de timon n.° 3 F — 2 rosettes et 2 écrous n.° 3, 1 grande lamette de volée de devant , F. P. 9 , fixée au milieu de la volée par 2 rivets de 8 mill. — 1 double crochet d’attelage , F. C. 5. — 1 crochet de volee de devant , F C. 2. Iioues , rondelles et esses d’essieu n.° 1. Chariot porte-corps. Bois. 2 brancards du milieu. — 1 entretoise de devant , assemblée avec les brancards par 2 goujons. — 1 tasseau de brancards du milieu. — 1 coussinet de culasse. — 2 brancards des côtés. — 1 épars de derrière. — 0 épars du NOMENCLATURE. 73 milieu . — Repars de devant. — 2 planches de fond ^ fixées chacune par 2 clous n.° 4 sur chacun des épars du milieu. — 1 corps d’essieu. — 1 treuil. — 2 leviers de treuil. Fer. 1 bande d’assemblage , F. P. 4 ; elle traverse les brancards du milieu et s’assemble dans ceux des cotés- 2 crochets porte-leviers , F. P. 18, appliqués contre les côtés extérieurs des brancards du milieu, chacun par 2 clous n.° 2. 1 boulon d’assemblage n.° 3 E , placé au-dessus du corps d’essieu. — 2 rosettes et 1 écrou n.° 3. 1 piton d'anneau d’embrelage , F. — 1 anneau d’embrelage , F'. 7Î. 2, soudé dans le piton. — 2 boulons de brancards du milieu n.° 3 E; l’un en avant de la cheville ouvrière; l’autre en arrière, portant le piton d’embrelage entre les deux brancards. — 4 rosettes et 2 écrous n.° 3. 2 bandes de renfort d’épars , F. P. 7, appliquées sur les brancards et les épars des bouts. — 12 boulons d’idem n.° 3 A. — 0 rosettes et 12 écrous n.° 3. 1 bride de chaîne d’enrayage , F. C. 2, appliquée sous le bout de devant du brancard de gauche. — 1 boulon d’idem n.° 3 D. — 1 écrou n.° 3. 1 chaîne d’enrayage n.° 1. 1 plaque de frottement , F. P. 1, appliquée sous le bout de devant des brancards du milieu par 11 clous n.° 2. 1 lunette de cheville ouvrière , F. P. 1. — 1 renfort d'idem , fixé au corps de la lunette par 4 rivets de 10 mill. — 3 boulons d’idem n.° 3 A. — 1 bride support de timon , F. P. 10, appliquée sur les brancards par les boulons de la lunette. — 3 écrous n.° 3. 2 plaques d’appui de roues , T. 2, appliquées chacune par 5 clous n.° 2. 1 essieu n.° 1. — 2 étriers d’essieu , F. P. 10. — 4 boulons d’idem n.° 3 D. — 4 écrous n.° 3. — 2 brides d’essieu , F. P. 12. — 4 boulons de brides d’essieu n.° 3 D . — 4 écrous n.° 3. 1 heurtoir de culasse , F. P. 11, appliqué par 4 clous n.° 2. 6 étriers de ranchels , F. P. 10, appliqués contre les côtés extérieurs des brancards des côtés; destinés à recevoir des ranchets en bois, contre lesquels se fixe le cadre pour le transport des gros projectiles. — 1 crochet porte-chaîne d’enrayage , jF. C» 5, taraudage n.° 4, la tige étirée à 8 pans. — 11 boulons de ranchets n.° 4 B. — 12 rosettes et 12 écrous n.° 4. 2 anneaux de manœuvre , F. H. 3, chassés à force dans le dessous des brancards du milieu, en arrière du piton d’anneau d’embrelage. 4 lunettes de treuif T. 2, appliquées sur la partie équarrie du treuil, chacune par 8 clous n.° 3. — 2 viroles de treuil , F. P. 23, encastrées de leur épaisseur dans les bouts du treuil, fixées chacune par 3 clous n.° 3. — 2 boîtes de tourillons de treuil , bronze, logées entièrement dans les bouts du treuil. — 2crocketsde treuil , F. C. 6. — 2 tourillons de treuil , F. C. 1- — 2 plaques circulaires et 2 plaques ovales d’idem , T. 1; les tourillons assemblés avec les plaques ovales par une rivure; les plaques circulaires fixées sur les côtés intérieurs des brancards des côtés, chacune par 2 clous n.° 2. — 4 boulons de plaques de tourillons n.° 4 J. — 4 écrous n.° 4. Houes , rondelles et esses d'essieu n.° 1. '2anneaux à pattes de leviers , F. P. 22, fixés au petit bout des leviers, chacun par 2 rivets de 7 mill. n CHAPITRE 111. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. Cadre pour le transport des gros projectiles. Construit au moment du besoin avec des bois de peu de valeur, des planches de cœur, des dosses, etc., secs ou non. — Lorsque l’on doit charger des boulets , on fixe sur les brancards, en arrière de la bande de renfort d’épars de derrière, un tirant assez fort pour les soutenir. Bois. 0 ranchets, fixés dans les étriers chacun par 1 clou A n.° 2 ; longueur, 450 mill. ; équarrissage 90 mill. sur 65 en bas , 60 sur 50 en haut. — 4 planches de côtés et bouts , de 300 mill. environ de longueur sur 32 environ d’épaisseur; assemblées à chaque angle par trois queues d’aronde ou par une simple entaille à mi-bois, et fixées avec des clous d’épingle de 80 mill. et par des équerres. Les angles arrondis au rabot suivant un arc de 10 mill. de rayon. Fer. 8 équerres, T, 3, de 200 mill. de longueur développée sur 40 d épaisseur, fixées chacune par 4 vis à bois n.° 3 , ou par 4 clous n.° 3. — 12 boulons de cadre n.° 5 C, 2 sur chaque ranchet; ceux du haut à 50 mill., ceux du bas à 40 mill. des bords. — 12 rosettes et 12 écrous n.° 5. Le dessous du cadre à 30 mill. au-dessus des brancards. Coussinet porte-volée pour le transport des canons. Longueur, 320 mill. ; largeur, 140 mill. ; hauteur totale, 120 mill.; hauteur au milieu du dégorgement en avant 84 mill., en arrière 80 mill.; rayon du dégorgement du dessus, 140 mill. — Fait autant que possible avec des bois noueux, qui ne puissent pas se fendre. — Fixé au moment du besoin, sur les brancards du milieu , par 4 broches en fer de 200 mill. de longueur, le derrière à 40 mill. en avant du derrière du corps de la bride-support de timon. Le dessous entaillé pour loger le devant de la bride et son écrou. Charrette de siège. Bois. 2 limons. — 2 èchantignolles , fixées contre le dessous des limons , à chaque bout par 2 broches de 100 à 120 mill., au milieu par les boulons d’étriers d’essieu.— 6 épars de fond. — 4 planches de fond , fixées chacune par 10 clous n.° 4, savoir 1 sur chaque épars du milieu, 2 sur chacun des autres. — 2 ridelles. — 4 épars montants , assemblés à tenons avec les ridelles et les limons , les tenons chevillés. — 34 roulons. — 1 servante. — 1 corps d’essieu. — 2 hayons, composés chacun de 1 trésaille , 1 traverse , 2 épars , assemblés à tenons chevillés , 6 roulons . Fer. 2 boulons d’assemblage n.° 3 E. — 3 rosettes et 2 écrous n.° 3. — 1 piton à fourche, F. P. 17 ; la branche relevée en équerre, appliquée contre le limon de gauche par le boulon d’assemblage de devant. — 1 boulon de pilon à fourche ii.°4Z. — 1 écrou n.° 4. — 1 crochet d’attelage , F. C. 6 , dans le piton à fourche. 1 essieu n.° 3. — 2 étriers d’essieu, F. P. 12. — 4 boulons d’idem n.° 3 D. — 4 écrous n.° 3. 4 frettes de ridelles, F. P. 23, fixées chacune par 1 rivet de 7 mill. 4 ranchets, F. P. 14. — 2 boulons du bas de ranchets n.°4 B ; appliquent les ranchets de derrière. — 2 pitons de crochets d’attelage , F. P. 17, taraudage n.° 4, la tige étirée à 8 pans ; appliquent les 2 ranchets de devant. — 4 rosettes et 4 écrous n.° 4, — 4 boulons du haut de ranchets n.° 5 C. — 4 écrous n.° 5. — 2 crochets d'attelage , F. C . 6. NOMENCLATURE. 75 4 clous rivés de trêsailles n.° 3 A. — 4 contre-rivures n.° viroles de traverses de hayons, F. P. 23, fixées chacune par un rivet de 7 mitl. — t support de hayon , F. P . 17, appliqué sur le milieu de l’épars de derrière. — 1 boulon d’idem n.° 4 B. — 1 rosette et 1 écrou n.° 4. — 2 équerres de tourillons de hayon , P. P. 5, appliquées aux limons , en arrière du dernier épars de fond. — 2 boulons d’idem n.° 4 B. —-* 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. 1 piton de servante , P. P. 17, taraudage n.° 4, la tige étirée à 8 pans.— 2 rosettes et 1 écrou n.° 4.— 1 douille de servante , 1 virole , 1 chaînette comme à l’avant-train de campagne. 2 anneaux de tourillons de hayon , F. C. 2, taraudage n.° 4, la tige étirée à 8 pans. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. 4 chevillâtes de trêsailles , P. P. 21.— 4 c/minertes d’idem n.°2, chacune 1 piton , 8 mailles , 1 anneau. 2 pitons à patte de chaîne de retraite , P. P. 10 , appliqués sur les limons, chacun par 3 clous n.° 3. — 2 chaînes de retraite n.° 4, chacune 6 mailles. — - 2 anneaux d’idem , P. P. 2. — 2 crochets de retraite , P. P. 20. Houes , rondelles et esses d’essieu n.° 2. Affûds de place et côte . 11 y a trois affûts de place et cote le l. er pour les canons de 24 en bronze, de 18 et 16 en fer, servant aussi pour le canon de 24 en fer, mais avec quelques changements dans le tracé, qui seront indiqués ci-après; le 2. pour les canons de 16 en bronze et de 12 enfer; le 3. particulier au canon de 12 en bronze. Ces affûts ne diffèrent que par les dimensions ; ils ont tous la même roue et les mêmes châssis. Les parties communes aux trois affûts sont marquées de l’astérisque *. Des affûts de casemates pour place et côte sont en expérience. Bois. 2 montants , de 1 ou de 2 pièces. — 4 goujons d’assemblage , pour les montants de 2 pièces, 2 pour chaque montant. — 2 arcs-boutants .— 1 entre- toise de devant. —> 1 entretoise du milieu. — 1 entretoise de crosse. — 1 tirant assemblé par 4 goujons ; 2 avec l’entretoise de crosse, et 2 avec Féchantignolle. — 1 èchantignolle. — 1 corps d’essieu. — * 1 support de pointage. Fer. 2 clous rivés de crosse. — 2 contre-rivures d’idem , au bout inférieur des arcs-boutants. 2 boulons de montants et d’arcs-boutants n.° 1 E. — 2 rosettes n.° 1, fixées en dessus des arcs-boutants, chacune par 2 clous n.° 2. — *2 rosettes en talus n.° 1 , P. P. 8 , fixées sur le devant des montants, chacune par 2 clous n.° 2. — 2 écrous n.° 1. * 1 lunette à patte , P. E. 14, encastrée de son épaisseur dans le dessous du tirant. 4 boulons d’assemblage n. ü 1 P affûts de 24 et 10 — n.° 2 E affût de 12; 2 a l’entretoise de devant et 1 à chacune des autres. — 7 rosettes n.°l-u.° 2. — * 1 rosette-étrier , P. P. 0. — 4 écrous n.° 1—n.° 2. — *1 chevillette de support de pointage , P. C. 5. — 1 chaînette d’idem n.°2 1 piton , 4 mailles , 1 anneau. — 4 boulons délirant n.° 2, dont 2 Pet 2 Z; le premier P lixe l’entretoise du milieu et le second le devant de réehautignolle au tirant; les 2 D fixent l’entretoise de crosse au tirant et appliquent l’écrou de la vis de pointage sur lechantignolle. 76 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. — 3 rosettes n.° 2 affûts de 24 et 16 — 4 idem alïut la Nacelle , les Agrès et Engins des Equipages de ponts . Boues . N. 0 ' puur Bois. Moyeu . Bais . Jantes . Goujons h huit pans. . . . Coins pour les rais... Fer. Clous rivés n.° 2 B Contre-rivures n.° 2. 2 cordons , F. P. p. a pelles, F. P. n. oS Caboches . 1 cercle, F. P. n. os Boulons de cercle ... Écrous et rosettes ... 6 clous . ùcontre-rivures Ie 2 oraill. dediam. 1 boite de roue bronze n. ÜS .... 2 crampons de boîte n. oS . •I goupilles à pointe 7 7 *4 5 7 u.°4 G ]"•* 4 2. 3. 5. 6 . • 4 1 2 1 2 .4 7 6 3 7 7 6 6 7 .4 12 12 4 chêne dont l’état peut l’exiger. 23 - 22 2 1 21 23 21 12 n.° 2 12 n.° 2 G n.° 3 12 u.° 1 9 9 »9 5 7 n .°5 G 6 5 G 7 n.°4G 7 n .°5 6 n.° 5 s 7 n .°4 s s A. n.° 3 » s s T . 5 s 2 7 3 1 2 2 s = F. de F. 4 N.° ] , de siège, puur affûts de siège , chariot porte-corps et avaut-lrain de siège. N.° 2 , de campagne, pour affûts , voitures et avant-train de campagne, charrette, chariot de parc, baquets et tombereau. N.° 3, d'avant-train, pour avant-trains de chariot de parc, de baquets, de triqueb. et de tombereau. N.° 4, de place , pour affûts de place et côte. La nomenclature en est donnée avec, celle de ces affûts. N.° 5, de montagne. N.°G ; de trifjueballe. NOMliNCLATURL. 80 Chèvre de 1840 . Cette chèvre doit remplacer celle de place et de campagne 1825, dont il existe encore un grand nombre. Bois. 2 hanches. —- 3 épars. — 1 treuil. — 1 pied. Fer. 2 plaques de poulie , F. P. 5. — 2 contre -plaques ; celle de droite, T. 3, celle de gauche, F. P. 4. Les plaques sont appliquées sur le côté intérieur des hanches et les contre-plaques sur le côté extérieur; fixées à chaque hanche par 8 clous rivés , F. H. 5 , qui traversent l’une et l’autre. — 1 plaque d’assemblage , F. E. 3 et C. 3 pour ses 2 tenons, fixée contre la plaque de poulie de la hanche gauche; elle réunit la tête des 2 hanches. — 1 cheville d’assemblage , F. C. 2, taraudée à un bout comme le boulon n.° 3, percée à l’autre bout d’un trou de clavette. — 1 écrou n.° 3. — 1 clavette de cheville d’assemblage , F. P. 19. — 1 poulie , F’, coulé. — 1 boulon de poulie, F'. Cl, percé à un bout d’un trou de clavette; l’autre bout porte 1 piton. — 2 mailles d’idem , F. P. 2 et 3, la plus petite soudée dans le piton. — 1 clavette de boulon de poulie , comme celle de la cheville d’assemblage. Ces 2 clavettes sont attachées à la hanche droite par 1 chaînette n.° 2, composée de 1 piton , 13 mailles et 3 anneaux. 2 boulons d’épars , F. C 2, taraudage n.° 4, percés à un bout d’un trou de clavette. — 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. — 2 clavettes d’idem , F. P. 19. — 2 chaînettes d’idem n.° 2, chacune 1 pilon , 0 mailles et 1 anneau. — 4 chevillettes d’épars , F. P. 20. — 4 chaînettes d'idem n.° 2, chacune 1 piton , 6 mailles et 1 anneau. — 4 plaques de chevillettes , !T. 3, fixées chacune par 4 vis à bois n.° 3. 2 bandes a tourillons , JF. £. 1. — 2 tourillons , .F. P. 13 doublé. — 2 dents de loup , F’. Cl, attachées chacune sur 1 .rc contre le côté extérieur des bandes à tourillons. Ces bandes sont appliquées sur le côté intérieur des hanches, chacune par 4 boulons n.° 4, dont 1 A et 3 B. — 8 écrous n.° 4. — 2 manchons de boulons , F. P. 18, placés sur la tige des boulons A entre la bande et la hanche. — 2 bandelettes , T. 3, appliquées sur le côté extérieur des hanches , servent de rosettes aux écrous des boulons de bandes. — 2 frettes de hanches , F. P • 21 , arrêtées chacune par 2 caboches n.° 2. — 2 pointes de hanches , F. C 1. 1 boulon-échelon , JF. C 5, tige du boulon n.° 4. — 2 rosettes et 1 écrou n.° 4. — 4 plaques d’épars , T. 3, fixées 2 à 2 à chaque bout sur le l. er épars par 6 rivets de 7 mili. — 4 bouts d’épars , Z*’. F*. 26, fixés aux bouts des 2. u et 3. e épars chacun par 4 rivets de 7 mill. 4 pattes a tige de boîtes de treuil, F. P. 20, taraudage n.° 4, fixées par 2 rivets. — 4 écrous n.° 4, ronds et à encoches. — 2 frettes de treuil , F. P. 8. — 2 boîtes de treuil bronze. — 6 bandes de treuil , F. P. 12, fixées en totalité par 6 rivets de 12 mill. et 46 clous n.° 2. — 2 crochets de treuil , JF. C 4. — 2 /é'/es de treuil , composées chacune de 2 disques , 7 1 . 2, ajustés sur les frettes de treuil; 8 entretoises , T*. 2, formées chacune d’une bande pliée de manière à envelopper 1 prisme triangulaire en bois ayant une face convexe, les bouts de la bande réunis par 2 rivets de 7 mill., à l’angle opposé de celte face; 1 crémaillère , F. P. 13, ajustée comme les disques ; 8 rondelles 90 CHAPITRE 1H. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. de crémaillère , T. 3, entre Les disques extérieurs et les crémaillères; 24 clous rivés, F. li. 5, qui réunissent toutes ces parties. 1 bout de pied , F. E. 2. — 2 mailles , F. H. 2. — 2 viroles de pied , F. P . 19. La virole inférieure est arretée par 1 rivet de 11 mill. — 1 chevillette de bout de pied , F. C 4. — 1 chaînette d’idem n.° 2, composée de 10 mailles et 1 touret. — 1 piton d’idem , F . P. 21 , traversant la virole supérieure et le haut de la patte du bout de pied. — 2 poignées de pied , F. C . 4; les pattes encastrées de leur épaisseur et fixées chacune par 2 rivets de 11 mill. — 1 frette de pied , F. P. 21, arretée par 2 caboches n.° 2. — 1 pointe de pied , comme celle des hanches. Agrès. 1 chaîne de chèvre n.° 6. 0 leviers de manœuvre modèle des leviers de siège. 1 poulie enchapée , composée de 1 écharpe , F. P. 4. — 2 crochets d’écharpe , F. P. 10 doublé. — 1 anneau d’idem , F. C. 3. — 1 piton , P. P. 3. — 1 contre -rivure , P’. P. 13. L'anneau réunit les crochets et le piton. Le pilon est rivé à l'écharpe sur sa contre-rivure. — 1 poulie , F. coulé, comme celle de la tète de la chèvre. — 1 boulon de poulie , P’. — 1 clavette d'idem , P’. P. 23. Chèvre de place et de campagne 1825 . Bois. 2 hanches. — 1 pied. — 3 épars. — 6 chevilles d’assemblage. — 1 treuil. — 5 leviers. Fer. 6 clous rivés d’épars n.° 2 B. — 6 contre-rivures n.° 2. 1 languette , F. P. 4. — 2 contre-plaques de languette , p’. P. 4. Celle de gauche assemblée avec la languette par 3 rivets de 10 mill.; ces deux pièces appliquées ensemble contre le côté intérieur de la hanche gauche par 2 rivets de 10 mill. et par 1 clou rivé n.° 2 B; la contre-plaque de droite appliquée de la même manière contre la hanche droite. — 2 bandeaux de tête de hanches , F. P. 15, appliqués chacun par 2 clous rivés n.° 2 A et par 8 vis a bois n.° 2. 1 boulon d’assemblage , F. C. 3 et 6, taraudage n.° 2. — 2 rosettes en talus d’idem , F. P. 13, fixées par Les 2 rivets du haut de» contre-plaques de languette. — 1 écrou a anse , P’. C 1. 2 poulies bronze. — 1 boulon de poulies , P 1 . C-1. — 2 rosettes ovales , P. 4, fixées chacune par 2 tus n.° 2. — 1 clavette de boulon de poulies , F. P. 23. — 1 cheville coudée , F. C 5. — 1 chaînette n.° 2 1 piton , 2 anneaux , 11 mailles. 2 crapaudines de tourillons de treuil , P’. P. 10; le trou du tourillon est garni de 1 virole en cuivre de 5 mill. d’épaisseur. — 8 boulons de crapaudines n.° 4 ^4. — 8 rosettes et 8 écrous n.° 4. 2 tourillons de treuil , F P. 23, fixés chacun par 1 rivet , P’. P. 2. — 4 frettes de treuil , p’ P. 21 ; celles des bouts retenues chacune par 2 caboches n.° 2, les autres par 2 clous n.° 3. — 2 frettes de hanches , F P. 21, arrêtées chacune par 2 caboches n.° 2. — 2 pointes de hanches , F C. 1. 1 boulon échelon , P’. C. 5, tige du boulon n.° 4. — 2 rosettes et 1 écrou n.° 4. 1 virole de pied , P’. P. 21 , arrêtée au bout inférieur du pied par 2 caboches n." 2. —- 1 pointe de pied , F C l. — 1 poignée de pied , P’. C 4 ; le NOMENCLATURE 91 carré logé dans le pied et rivé sur 2 rosettes n.° 3. — 1 piton à patte de pied, F. P. 2- la patte logée dans le haut du pied et fixée par 2 clous rivés n.° 2 B. — 2 contre-rivures n.° 2. — 2 viroles d’idem, F- P. 21, fixées chacune par 2 clous n.° 3. 1 écharpe, F. P . 4. — 1 crochet d’écharpe , P. C- 1. — 1 poulie bronze, comme celles de la tête. — 1 boulon à’écharpe, F. C. 1. — 1 clavette d’idem, K P. 23. Brouette . Elle peut être convertie en brouette à bombes, en clouant sur le fond 2 tasseaux , de manière à former avec la planche du dossier une cavité triangulaire. 13ois. 2 bras. — 3 épars de fond, assemblés avec les bras à tenons chevillés. — 2 pieds , idem. — 2 montants de dossier, idem. — 2 épars de dossier , assemblés avec les montants à tenons chevillés. — 1 /orf, de 1 ou plusieurs pièces, fixé sur les épars par des clous à planches. — 2 planches de cotés , fixées contre les montants par des clous a planches. — 1 planche de dossier, fixée contre les épars de dossier par des clous à planches. — 1 planche de fermeture. — 4 liteaux d’idem , fixés intérieurement par des clous d'épingle contre les planches de cotés. Fer. 4 clous rivés n.° 3 B , aux bouts de devant des bras et aux bouts supérieurs des montants de dossier. — 4 contre-rivures n.° 3. — 1 boulon d’assemblage n.° 5 B, traverse les montants de dossier. — 1 écrou n.° 5. — 2 arcs-boutants, F. li. 5, fixés contre les montants de dossier par le boulon d’assemblage, et contre les bras chacun par 1 boulon. — 2 boulons d’idem n.° 5 C. — 2 écrous n.° 5. 1 axe de roue, F. B. 3. — 2 pitons d’idem, P. P. 24, taraudage n.° 5.— 2 écrous et 2 rosettes n.° 5. 1 Roue. Bois. 1 moyeu. — 6 rais. — 6 jantes. — 0 goujons. Fer. 2 frettes, F. P. 23 , retenues chacune par 2 caboches n.° 3. — 1 cercle , F. P. 29 , fixé par 6 clous n.° 3. — 2 boîtes de roue, F* P. 23. Chevrette. Bois. 1 semelle. — 2 montants, assemblés avec la semelle à double tenon chevillé. Fer. 2 clous rivés de semelle n.° 2 A. — 1 clou rivé de montants n.° 2 , au fond de l’enfourchement des montants. — 3 contre-rivures n.° 2. — 1 double bride de montants, F. P. 14; les pattes appliquées sur la tête des montants et fixées sur chacun d’eux par 2 rivets de 9 mill. 1 cheville, F. C . 3, attachée à l’un des montants par 1 chaînette. — 1 chaînette d’idem n.° 2 i piton , 13 mailles et 1 anneau. On emploie, pour levier d'abattage, un timon en blanc ou toute autre pièce de bois. Civière ordinaire . Bois. 2 bras. — 5 épars , assemblés à tenons chevillés avec les bras. On peut faire les civières à 3 épars, lorsqu’il n’est pas nécessaire que les 9-2 CHAPITRE 111. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. objets à transporter soient contenus ; on supprime alors les 2 épars placés outre celui du milieu et ceux des bouts. Civière à poudre . On emploie, pour le transport des barils, des civières sans épars, composées de 2 bras de 1,780 mill. de longueur et 50 mill. de diamètre, réunis entre eux par une toile à voile, d’environ 700 mill. de longueur, dont les deux bouts sont cousus de manière à former chacun une douille de 60 mill. de diamètre pour le logement des bras. On ajoute a chacune de ces civières un prélat de même largeur et de 1,000 mill. de longueur. Civière à bombes de 22 e et à obus. Bois. 2 bras- — 3 épars, assemblés à force et chevillés avec les bras. — 4 pieds, assemblés à tenons chevillés avec les liras. — 2 côtés de coffre. — 2 bouts d’idem , réunis aux cotés par des entailles à mi-bois et des clous d’épingle .— 1 fond d’idem, de 1 ou plusieurs pièces, lixé sur les épars par des clous à planches. Fer. 4 équerres d’angle, T. 5, appliquées aux angles du coffre, chacune par 8 vis à bois à tête fraisée. Chaînes et chaînettes. Le numérotage des chaînes et chaînettes se rapporte plutôt à leurs éléments qu’à telle ou telle en particulier. Chaîne n.° \ , d’enrayage de siège. — 1 grand anneau. — 4 anneaux ordinaires. — 18 mailles. — 1 clef le grand anneau, engagé dans la tête du boulon d’assemblage à piton des affûts, ou dans la bride de chaîne d’en- rayage du chariot porte-corps, porte la chaîne- Celle-ci est partagée en trois bouts le premier, placé dans le grand anneau, comprend 8 mailles et 1 anneau dans la dernière*, le second bout, placé dans le grand anneau en arrière du premier, comprend 5 mailles , 1 anneau libre dans la deuxième, et la clef engagée dans la dernière; le troisième bout, de 5 mailles , porte 1 anneau à chaque extrémité. Ce bout de chaîne se réunit à celui de 8 mailles au moyen d’un cordage de 12 à 18 mill. de diamètre, passé plusieurs fois dans les anneaux contigus et cordé de manière à former un bout de câble de 34 à 40 mill. de diamètre, et dont la longueur, entre les anneaux, est de 300 mill. pour les affûts, et de 500 mill. pour le chariot porte-corps. Chaîne n.° 2, d’enrayage de campagne. Ses cléments fournissent à la composition des chaînes d’enrayage des affûts et voitures de campagne, du chariot de parc et des baquets, ainsi qu’à celle des chaînes de culasse du triqueballe. Elle se compose de deux parties la première variable d’une voiture à l’autre; la seconde, commune à toutes les chaînes d’enrayage de campagne, comprend 3 anneaux — 26 mailles ordinaires — 1 maille étranglée — 1 clef Le premier anneau réunit les deux parties de chaîne; le second est libre dans le premier; la maille étranglée sépare les 25 premières mailles de la dernière, qui porte la clef; le troisième anneau est libre dans la maille étranglée. NOMENCLATURE. 93 Chaîne n.° 3, de timon de siège. — 1 faux anneau, engagé dans l’anneau de la patte à pilons de limon. — 12 mailles . Chaîne n.° 4, de limon de campagne. — 1 faux anneau , engagé dans l’anneau à paltcs de timon. — 9 mailles , pour les avant-trains de campagne et du tombereau. — 11 mailles , pour ceux du chariot de parc, des deux baquets et du triqueballe. Chaîne n.° 5, de fourragère. — 1 faux anneau , engagé dans l’anneau de ranchet de derrière. -— 32 mailles. — 1 crochet. Ses éléments servent à la composition de la chaîne d’embrelage du baquet à bateau. Chaîne n.° 6, de chèvre 1840. — 1 maille longue. — 230 mailles environ. — 1 crochet. Longueur totale, 10,^500. Chaînette n.° 1 , de sus-bande de siège. Chaînette n.° 2, de chevillelte. Les cléments de ces chaînettes servent à la composition de plusieurs autres. Chaînes. N.°* î. 2 . 3. 4. 5. 6 . 1. 2 . . grand. F. R. a. * s [ordinaire.. F. R. 3 . F. R. 5 . 3 s 3 3 F. de F. 3 . Faux anneau. S s F. C. G. F. C. F. U. 7. 3 a longue. ... S F. R. 5 . 3 s F. R. 2 . s B- Maille . 5 oO k 2 , 000 ^ i, 5 oo^ r,ioo k 1 , 100 ^ 3,000^ 8 oo k Chaînettes. Nota. Les divers objets appartenant aux attirails de l'artillerie, qui ne sont pas compris dans la nomenclature précédente, figurent dans les autres chapitres. Ils y sont détaillés ou seulement dénommés, selon leur nature ou leur importancej on trouvera facilement les articles qui les concernent, en se guidant d’après les titres de ces chapitres. 94 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS ET DONNEES DIVERSES. AFFÛTS DE Écartement intér. dessous-bandes ou des montants. Diamètre du logement des tourillons. Knfonc. du centre du log. des tour., au-dessous du plansup. du derr. delà sous-bande ou des montants Dist. du pied de la perpendiculaire abaissée de l’axe de l’essieu sur la ligne de terre, au point de contact de la crosse sur cette dernière l’affût en batt.. Quantité dont le centre des tourillons est en arrière de la même perpendiculaire. Dist- de l’axe de l’essieu à celui du log. des tour.. Dist. de l’axe de l'ess. au derr. de l’entret. de crosse. Elévation , au-dessus de la ligne de terre, de l’axe de la pièce pointée horizontalement l’affût en batt.. Distance du devant des roues à l’extrémité de la lunette ou de la crosse l’affût en batterie. Distance entre les trains entre-axe des essieux.... Champ vertical de tir avec] la vis de pointage, l’affût [au-dessus de l’horizon, sur plate-forme ou sol au-dessous del’horizon. horizontal i ; environ. ; Champ latéral de tir sur plate-forme... Elévation du dessus des côtés du châssis, au-dessus delà ligne de terre, derrière le lisoir. Inclinaison du châssis sur 3 ,100 mill. de longueur. Longueur totale du châssis. Rayon de la partie du moyeu formant rouleau.. / De l’affût sans roues.....kil De la crosse sur le terrain.. sans bouche à feu " avec bouche à feu Delà lunette sur le crochet jnon chargé. I cheville-ouvrière, l’affût [chargé .. 'Moyen du bout de timon, *’* pris à l'emplacement *M 'le!'se'r support, la voiture vantssurlecoffre Du grand châssis sans roulettes. Des roulettes avec chapes. [ Du petit châssis. Nombre de journées d’ Quantités de euh Quantités de Prix Campagne Mon- Siège Pla ce et côte de tagne, de et châssis de ——-— 16. 12. 8. del2 c 24. 24. 16. 12 . mill. mille mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3t8 276 180 4o6 354 46 356 3i8 120 106 70 5u l32 i5o l32 122 3o a5 2 7 42 35 25 22,5 2,o3o >,980 1,110 2,730 2,63» = = 3 3 55 43 43 100 9 5 9o 35o 325 200 5o5 49“ 1,000 99o 980 3 9 * 9 9 i,54o i,5oo /5o I, i o5 0 oc 0 7o5 i,355 1,335 i,8a5 1,806 C79° 3,i6u 3,i3o 1,820 3,770 2,6o5 3,66o a,38o 2,280 2,2 3 0 2,645 2,5c5 9 s,5o5 = 9 9 >3° 12° 12° .2° 10° 0 L0° 3° 6° 6° 4° 4“ 5° 6° 7° = a - 3 5o° 5o° 5o° * s 3 3 3 9°° 9»° 9o° mili. mill. mill. = 3 3 S * 590 5nu 590 = 3 S 9 i5o i5o i5o » S 3 3 = 4>75o 4,75o e 3 3 O 3 l6o 160 160 367,00 327,00 63,oo O4l,00 54q,oo 43q,oo 432,00 3q5,oo q6,O0 83,5o »9>9° i86,5o 163,00 3 s = l40,OO 128,011 34,00 3oi,oo 244,^0 9 » 79>°° 6q5 0 = S S 9 9 3 72,00 68,00 3 s 3 3 s S 16,5o 16,5 0 3 3 9 s 3 S i3,5o i3,5o 9 9 9 9 9 9 i8,5o >7,oo 3 S S 3 B = » B S 3 3 467,00 467,00 467,00 = S = = S 86,00 86,00 86,00 3 a S 3 S 123,00 1 23,00 123,00 233 219 -A 240 23o i3 7 .34 125 i,53 i,5o 0,31 2,4* 2,35 2,33 2,32 2,3o 699 673 83 1048 9 8 9 980 7°4 687 î 1120 210 158o l520 97° g3o 1 La pîate-formé de siège, inclinée de 160 mill. sur 4 > 5 oo mill., donne environ 2 degrés à retrancher de l'angle de tir au-dessus de l’horizon et à ajouter au-dessous. AFFUTS MARINS POUR CANONS DE . 36. 30. 24. 18et 16. 12. 8 . 6. mill. mill. mill. mill. mille mill. mill. Hauteur des flasques. 680 680 609 48; 447 413 Epaisseur des flasques. Dist. delà tète d’affût au-devant de l’en- 156 ,48 142 129 115 102 88 castrera, des tourill. encastrés des 2/3. 235 228 22 1 203 189 177 162 Hauteur de l’entretoise. Epaisseur de l’cntreloise, la même que 4o5 4o5 33 9 284 2^7 a3 9 celle des flasques. s s S s 3 s = Hauteur des essieux. 2o5 2 o5 2o5 ao5 2o5 Largeur du corps de celui de devant. . . 189 180 176 162 >4o i35 122 largeur du corps de celui de derrière... 325 3io »9 271 244 217 189 Diara. des lus., égala Pépniss. des flasq. s s * 3 3 Diamètre des roulettes. 46o 45o 426 393 358 338 2gi Epaiss. des roui., égale à celle destiosq. 9 9 9 9 9 9 9 La longueur des flasques se règle suivant celle de la bouche à feu, de manière que le centre des tourillons réponde verticalement au derrière de l’essieu de devant, et le derrière de la plate-bande de culasse aux 4/5, à partir du devant, de la largeur de l’essieu de derrière. — J, ecartement des flasques, en avant et en arrière, se règle suivant DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS ET DONNEES DIVERSES. 95 l'écartement des embases et le diamètre à la plate-bande de culasse. — La longueur des l'usées, en dehors des roulettes, doit être telle que l’on puisse embarrer sous les bouts. AITUTS DE MORTIEUS. N.° i pour mortiers île. N.° a pour mortier de 22 e . Crapaudines pour mortier de i5 Monture du mortier-éprouvette. . Mortier-éprouvette monté. 3a c . 27 e et pierrier. en fonte de fer-. en bronze. Écartement des üasques. mill. 545 48o 345 200 Longueur des flasques. mill. 1,191 Uo ttist. entre les 2 trains entre-axe des essieux de l’arrière-train, sans roues, coffres ni garniture intérieure. .de l’avant-train, sans roues et sans coffre, de la lunette sur le crochetjnon chargée. clieviîle-ouv. re , la voiturcjcliargée. du bout du timon ™* chargée.... l’emplacement du7>' 7 . 25,1 0 © i c Poids des affûts. k. >4°7 13^2 45o 66 54 à 59 giigti 210 a 2 i 5 Ptix moyen des affûts. fr. 562 562 75 Haquets inili. 4,ooo k. 33o,oo 186,00 187,00 mill. 3,iqo k. 4*4,0' 2,67’ k. 34o,oo i6a,545 — de l’affût de montagne. 73o — du Iriqucballc. i,5io La voie se mesure du dedans d’une jante au dehors de l’autre, ou entre les milieux des jantps. DIMENSIONS INTÉRIEURES ET POIDS. Coffres à munitions. j 84o • 833. Caisse à munitions , de montagne.. , Coffre de l’arrière-train de la forge. tCaisse de transport pour forge de montagne. [Chariots de batterie.. ^33* Chariot de parc. Charrette. Cadre du chariot porte-corps mis en place.... Limonière d’affût d’obusier de 12 e Soufllet de la forge. Volée de bout de timon d’avant-train de siège.. Long. 1 ' Larg. r Haut. 1 Poids. mill. ni i 11. mill. k. 1,010 43o 384 82,00 t ,010 480 3 79 66,00 838 120 8,25 Boo 32 o 34o 36,oo 83o 200 36,5o 2,082 8l 0 4*o 9 p3o 5G 0 9 3,3oo D 5 420 S 2,000 780 34.. = i,f>4° flCo 33o = i3,oo 58,oo i,5o Vides et sans garnitures intérieures. Chargée. Hant. r s. la ridelle du couv. 740 mill. liaut. r s. la perche mobile t,o34 mill. Exhaussé de 205 mill., pour le chargement des outils à pionniers. Compris dans le poids de l’arrière- train de la forge- La caisse à munitions de montagne exige 8 journ- d’ouvriers, o, m o25 cubes de bois, 5 kil. de fer; elle coûte 23 fr DIMENSIONS DES ROUES n. 0S 1 . 2 . 3. 4 . 5 . 6. mill. 1,520 i ,55o mil!. i,4Go mill. mill. mill. 94 u o56 5o mill. I,aulcur .1 ferrée. i,a3o 80 L 90 85 ’T i, uu 2,u u IEc ' ont '“ r . ferrée. b 9 ” k. 155 k. h 23,5o 1840. k. So 6 1825. CHÈVRES. k. k. 36,oo 3o,5o 1 3,oo 56,oq 55o* 5,.5 f 9G CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. MANIÈRE IE CHATRER UNE ROUE. Une roue a besoin d'être châtrée , quand les épaulements des rais 11 e joignent plus sur le moyeu ou sur les jantes. Repérer le cercle sur la roue. — Retirer les Roulons et le cercle. — Enlever à l’un des bouts d’une jante par un trait de scie, tournant autour du goujon, 10 à 15 mil!, de bois, selon le besoin; si, en raison de l’état de délabrement de la roue, ce raccourcissement ne suffit pas, pratiquer la même opération à un joint diamétralement opposé. Le bois enlevé, frapper autour de la couronne et sur les coins des broches pour les resserrer. —- Changer les coins qui peuvent l’exiger. Chauffer le cercle en un point, à un degré voisin de celui de soudure; deux hommes frappent extérieurement, de chaque côté de la partie chauffée, jusqu’à ce que le cercle soit refoulé de la quantité convenable, 15 à 25 mill. au plus. Si le châtrage de la couronne a été opéré en deux endroits, refouler aussi le cercle en deux points, ou le couper et refaire la soudure de manière à le raccourcir de la quantité convenable. Dans ce dernier cas, conserver au cercle 2 à 4 mill. d’épaisseur de plus à l’endroit de la soudure. Redresser et arrondir sur la bigorne les parties déformées du cercle; enlever les bavures à la tranche, s’il y a lieu ; dresser les bords au marteau. Disposer la roue à terre sur le petit bout du moyeu; poser les jantes sur trois cales en faisant reposer un joint vers le milieu de chacune d’elles. Chauffer le cercle le plus uniformément possible sur un feu de bois, ou à défaut, sur la forge, en le faisant tourner successivement dans le foyer; le porter sur la roue au moyen de trois poinçons ou autres outils analogues; le présenter suivant les repères, de manière à faire correspondre le mieux possible les trous de boulons; agir avec les tire-cercles, et achever, en frappant à petits coups sur le cercle, aux endroits où les jantes posent sur les cales, de mettre le cercle à fond; faire tourner la roue, pour amener sur les cales les parties où il est nécessaire de frapper. Aussitôt que le cercle est à fond , le refroidir promptement en jetant de l’eau dessus. Dès que le refroidissement permet de dresser la roue sur champ, voir si le cercle affleure partout le devant des jantes; rectifier, au besoin en frappant à petits coups contre les jantes vers le cercle, et appuyant en regard un marteau à devant contre celui-ci. Enfin, replacer les boulons; passer au besoin une mèche dans les trous des jantes, en la dirigeant vers l’orifice intérieur de l’ancien trou, autant que l’obliquité qui pourrait en résulter n’empêcherait pas l’écrou de porter convenablement sur la jante. Le cercle peut avoir besoin d’être raccourci , sans que la roue doive être châtrée; dans ce cas, on opère sur le cercle sans toucher à la couronne. Le cercle peut adhérer au point qu’on ne puisse le retirer, après avoir ôté les boulons, sans risquer d’endommager les jantes; dans ce cas il convient d’effectuer d’abord le châtrage. L’opération peut se faire de deux manières. Le cercle étant encore en place, pratiquer le trait de scie au bout d’une jante, en le dirigeant de l’un à l’uutrc bord intérieur du cercle et en tournant autour du goujon; agir ensuite au ciseau et au bec-d’âne entre le cercle et le goujon ; quand tout le bois est DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. 97 tombé, frapper autour du cercle pour le détacher; ou bien, pratiquer le trait de scie depuis le dedans de la jante jusqu’au cercle, sans conserver le goujon. Le cercle enlevé, arracher les coins des broches des rais les plus voisins, en agissant avec un ciseau sur chacun de ces coins, de chaque côté en même temps; ouvrir le joint des jantes, remplacer le goujon, resserrer la couronne et recontre-coigner où il est besoin. DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. Les dimensions données par ce tableau sont celles du parallélipipède rectangle circonscrit à la pièce finie; ces dimensions sont augmentées, dans le débit des bois que l’on doit faire sécher en magasin, afin de fournir à la déformation et au retrait causés par la dessiccation. Les augmentations sont, en raison de la longueur et de l’équarrissage, de 100 à 300 miil. en longueur, 20 à 40 mill. en largeur et 10 à 30 mill. en épaisseur. Quand les circonstances exigent l'emploi immédiat des bois, les dimensions ne sont pas augmentées. Arcs-boutants d’affûts de place et côte. 3,25 o 3,5ou 2,0 1,600 1,000 i,boo i,o*o 1,080 1,080 1 , 0*0 080 880 t,o5o i,o5o 1,000 1,240 1,070 1,170 800 800 800 i5o 180 70 70 85 85 225 170 175 i3 0 i3o i3o 210 >9° 150 23 o 120 260 200 200 180 Larg. Essences. mill. mill. 3oo i/jo 290 i3o Chêne, a 270 120 io5 80 Jeune chêne, b 97 108 100 100 Jeune chêne. !s° 25 Orme ou noyer. 3Ôo 20 Chêne léger, c i3 0 115 Chêne, d 180 120 Chêne, e 120 80 i5o 84 i5o 84 170 IOO Jeune chêne./" 120 Ho I 701 90 ' . 56 [ J ne frêne de i r choix. 5o j 45 >Frénc ou orme. 45 i4o 140 120 i3o i3o i3o 190 a D’une ou de deux pièces; les deux pièces réunies à plat joint par des goujons. Le côté du cœur en dedans > le bout provenant du pied de l’arbre vers les montants. b On accouple ceux dont les fibres présentent à peu près la môme courbure; on tourne la plus grande convexité en dessous, le côté du cœur en dehors et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derrière. c Sans colle pour le coffre à munitions et collés pourrie coffre d’arrière-train de forge. d La convexité de la plus grande courbure des fibres en dessous, et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derrière; on doit réserver un talus de 160 mill. sur 25 mill. de bois en dessus, pour l’emplacement de la patte de 1 essieu porte-roue. e On accouple ceux dont les fibres présentent à peu près la même courbure, la convexité en dessus, le cœur en dehors, et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derrière. f On accouple ceux dont les fibres présentent à peu près la même courbure; on tourne la plus grande couvexité des fibres en dessous aux caisson, chariot de batterie et forge, et en dessus aux autres voitures; ou place le côté du cœur en dehors, et le bout provenant du pied de l’arbre sur le derrière. 98 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. d’affûts de place et côte.. lîcbnntignolles. • l de î 4* de 16. de 12. Entrctoiscs . de charrette. de triqueballc.. Emparions de triqucballe.. de 24•••• de devant.^ de i6-... de 12.. .. de 24 • ••• du milieu. de iG. ... de i2.... de de crosse.^ de 16. •.. de ia.... de châssis de place et côte ' *^ u ra '^ eu d’affûts de place et côte. de 3 ?. c d’affûts de mor-j tiers, 1840. ] de 27 c et pierr. de 2a c . de derrière .. . de devant.... de derrière ... de devant.... de derrière... de devant.... de derrière ... de baquet à bateau. de chariot de parc. de devant de chariot porte-corps., de lîmonière d’affût de montagne . de caisson. de chariot de batterie. ; de forg de I chariot de parc, de charrette... de chariot porte- corps. de chèvre, 1840 • st 6. e Corps d’affût de montagne. I de châssis de place et côte. jà munitions, i84o de de forge et ch. debatt., i 84 o d’arrière-train de forge. ^ {à munitions panneau. Couvercles .le coffres., 1 ’arrière-lrora de forge . Directrice de châssis de place et côte. et 2. , 4 . e , 5 . e ct 6.' . er et 6, 2 . e , 3 . e , 4 e ct 5 . de devant... du milieu, 2. 3 . e et 4 - e ... de derrière.. 3,6 • de fourragère de chariot de batterie .. . de baquet à ponton... de hayon de derrière d’idem. , , .. f de fond plus long. ,1e brouette... J de doisie P lWem ^ - dc civières. ordinaire. à bombes . Long. Lorg- mill. mill. 1, 5 oo 2 g 4 3 /, 5 o 270 i,oGo 3 qo t,oGo 3 qo 84 o 3 tio 1 >1 36 5 i 4 8qo 4 > 6 oo 200 640 200 G20 * 9 625 800 .25 1,060 .40 i ,455 140 456 280 4o6 260 358 436 2 oO 386 ?00 338 200 456 33 o 4 06 33 o 358 33 o 1,120 2 0 0 o 4 » 200 5 99 4 o 6 599 3 ?g 534 4 06 534 385 325 385 379 920 9 o Q2 0 i 5 o 600 162 520 70 Q20 9 ° 85 2 100 85 a 9 5 852 100 822 70 85 ?- 70 84 0 120 772 100 7 fe 100 • 7Ô2 IOO . 84o iio e 84 ° 80 . 84o 9 o • 860 0 c 860 80 IOO ! 355 100 100 . 2 ,o 5 o ioo . 1,460 100 • 9 J° 100 . ijoSi 70 . 1,100 9 ° 449 &0 . 600 54 4 o 65 . 58 o 60 !ip. r Essences. mill. 210 Frêne,, cliênc 1 * ch. a Chêne. b Sap. du nord et àdéf. 25 peupl. de ttoll. c Chêne léger, d 36 Peuplier et à défaut 35 sapin, e .801/ IÜO 55 iG 5 9 ° 70 ,40 200 / 1O0 / 180 / 200 200 200 *35 J Clifine. o35 jf 230 140 170 406 352 4o6 35?. 271 210 80 1 35 80 56. 55 100 70 v Go 60 ioo 85 80 IOO lOO 5o 65 Go 5o 4 ° 60 60 60 60 60 ; jFrône, jeune chêne. 7° Chêne. jFréne ou orme. jFrône ou orme. c chéri a D’une ou de deux pièces. Les deux pièces sont réunies à plat joint par deux goujons en fer. b D’une ou de deux pièces- Les deux pièces réunies à plat joint par des goujons, le côté du cœur tourné en dehors. c D’uue ou, au besoin, de deux pièces assemblées à rainure et languette sans colle, la pièce de dessus porte la rainure. Dans le cas ou l’on emploierait du sapin ou du peuplier de France du meilleur choix, on ferait le côté de devant de deux pièces, la pièce du haut serait de l’une de ces deux essences et celle du bas en orme ou en noyer. d D’une ou, au besoin, de deux pièces assemblées à rainure et languette collées; la pièce de dessus porte la rainure. c D’une, deux ou trois pièces assemblées à rainures et languettes collées- Dans ceux de trois pièces , la plus étroite est dans le milieu. _/* D’une oti de deux pièces; les deux pièces réunies à plat joint par des goujons. DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. 99 Long. Larg. Ép- r Essences. mill. ^ f n i 3 o i 1 r 1 2,230 3 , 33 o 4 , 5 Go 1,060 1,060 8 9 0 3,525 3 , 4*5 3,190 3 , 4 a 5 3,325 i 3 o i 3 o i 4 o Chêne. r . . de baquet à po nt \z 480 480 Même essence que p. r Orme ou noyer, c Fonds de coffres.] d’avant-train de chariot de batterie et forge. 25 Fourchette d’avant-train de camp 9 ° ,i„ .i» 46 46 4 * 46 46 de refouloirs... _ Sapin du nord on sa- 55 1 , pin ordinaire, grain 1 fin sans nœuds. 1 i, 38 o 2,280 2,o5o 880 760 ] d’écouvillons... 40 _ 40 4 o 36 s Frêne. Hampes./ i de mortiers de 32 e , 27 e et pierrier. de mortiers de 22 e et i 5 °. = 2,995 2,965 2,84o 3 , 4,5 3,255 2,o3o 46 46 Sapin du nord ou sapin ordinaire,grain fin. I de lanternes... - a 4 ° = ^ de tire-bourres. 4 ° 36 3 .. Frêne. 36 4,3i5 634 600 4 ?o 660 868 4 ° 145 59 11 Sapin, f 85 r H_ Orme. g ’ e ^ Jantes de roues. o 5 o 420 I,o 4 o 400 1,025 370 470 5 o 99 ° 110 S5o 3 oo 35 o 290 2 jO 210 420 34 o 4*0 370 4oo 116 2,700 70 4 ,i 5 o i 36 6’ 5 65 70 6-2 180 2,600 180 3,295 170 1,820 180 2 ,o 3 o 160 2 , 53 o 2 IOO 6o ~ i4o b Frêne, jeune chêne. Jeune chêne, a Chêne. b b Frône ou orme. Orme tortillard ou chêne. c Orme tortillard, c Chêne ou orme tort, c Chêne. c Orme ou cliône. Frône ou jeune ch- Sapin, cl Frône ou orme Chêne. Chêne. 35 Jeune chêne. a5 \ jChêne. 125 Chêne léger. Chêne. F Chêne, f Chêne, g 70 46 40 28 >Jcune chêne. 52 58 Chêne. Chêne. Chêne. Jeune chêne. Jeune chêne, i Orme deprem. r ch. y Chêne. Chêne ou orme. a Assemblés à double tenon. b D’une ou de deux pièces; les deux pièces réunies à plat joint par des boulons. c Les diamètres sont augmentés de 4 mill., quand on emploie du bois vert ou sortant de la fosse à rouir. d Autant que possible de brin et sans nœuds. e De plusieurs pièces, assemblées a rainures et languettes collées, nervées dessus et dessous et couvertes de fort papier collé. f D’une ou, au besoin, de deux pièces réunies ù plot joint. g De deux madriers superposés de manière que le fil du bois de l’un soit dans le sens perpendiculaire à î’aiiire; le plus épais se place dessous. h Fendus k la hache. On tourne le côté du cœur vers le derrière de la roue, la différence entre la largeur Je la patte et la longueur de la mortaise est de 2 à 3 mill., suivant le plus ou moins de roidenr du bois; la différence entre l’épaisseur de la patte et la largeur de la mortaise est de 5 à 7 mill. Ces différences ont lieu sur toute la longueur de la patte. A la roue de montagne, elles sont réglées d’après la roideur du bois. i Le côté du cœur en dessus, le bout provenant du pied de l’arbre du côté de la tête de la sellette. j Autant que possible d’une seule pièce, évidée en dessous pour donner passage au derrière du mortier, celte partie est percée J’mi trou pour l’écoulement de l’eau ; dans le cas d’une semelle de deux pièces , on donne à l’une d’elles 3o à 40 mill. de plus de largeur qu’à l’antre •. les deux pièces sont réunies a plat joint par deux goujons plats. DIMENSIONS I-T OBSERVATIONS RELATIVES AUX PRINCIPALES PIÈCES EN BOIS. 101 1 d’avant-train Je campagne Je forge. Je charrette Je siège.. Supports Je poutrelles Je baquet à ponton.. Je 24•• Têtes. • de rcfouloirs et' Je 1 anternes. d’écouvillons.. Timons d'avant- trains. de 16 Je 12 Je 8. Je mortiers Je 2a c et i 5 c • • • • de 24. Je iG. Je ... Je 8. J’ohus. Je 1 a mort. Je 22 c et i 5 de campagne. Je chariot Je parc, Je haquets et Je triqueballe Je siège... Î Je siège. ,v , à bateau. de baquets.... j i ponton . Je chariot Je parc.. Je triqueballe. ^ 1 Je 24. d'affûts Je place et ,Q0 1O0 100 7 5 36 o 9 *> 35 o 8a 3 io 72 3 oo 50 24 0 5 o 3 ,. 4 o 9 ° 3 , 25 o 100 3,480 11G 1,170 110 i ,585 inn 1,425 i 3 u 99 5 120 H 5 O 1,880 25 o 1,820 255 i, 74 o 260 1,100 70 1,100 100 i,obo lin 980 6û 8,u 64 770 64 910 Go 2 0 60 8lO \6o i,î 5 o 162 t,i6o 120 1,096 1 20 1,070 80 i,G8o 80 1,680 9 ° i,G8o 86 1,570 9 c Essences. * Frêne ou jeune ch. 80 j Chêne. Orme Fr., j. ch. d. h. quai. J. chêne ou frêne. 80 1 80 7o /Jeune chêne, b Ho 200 1 190 /Chêne, c 170 \ 70 Jeune chêne. Go "1 Go J 641 Chône. vGo 441 44 1 4o J 70 J. chêne ou frêne. d jG j /Jeune chêne, d 76 72 IFrêneoujeuuechéne. a Le bout provenant du pied de l’arbre forme le têtard, le dessus est en ligne droite sur toute la longueur; la diminution du petit bout a lieu en dessous, à partir du devant du têtard. b Autant que possible assemblés de manière que les 9oo mill. 72 3a V. 0,880 Longueur de la lige. Équarrissage de la tige. . Hauteur de la tête. Largeur de la tête. . en haut, le talon compris.. en bas. au-dessous du talon. Poids.. boîtes de roues en bronze. Longueur. Diamètre de l’ouverture.. ! totale. du dégagementpourîa graisse. des oreilles. du renfort des oreilles. ! au gros bout. au petit bout. Î au gros bout. au dégagement. au petit bout. des oreilles. du renfort des oreilles. Largeur des oreilles et de leur renfort. Poids.. Prix moyen matières non comprises.. CRAMPONS DE BOITES DE ROUES. mill. io3 23 i5 45 20 32 28 23 2 l k. 0,455 l. mill. 64 32 y. 0,785 2. mill. 420 i4o 4^ 18 88 64 >4 8 1 2 3 7 2 I 26 k. 12,275 fr. 3,54 F. C- n. os Longueur des pointes. Ecartement intérieur des pointes. Hauteur du corps. . Largeur du corps et équarrissage des pointes à la naissance. . . Largeur des pointes au bout..... Epaisseur des là 20 mill. du bout pour 11. 0 t et à 1 5 pour n.° 2. pointes, fau bout. Cintre du corps... mill. 85 »9 i3 4 o 18 28 26 i8 k. 0,285 2 . mill. 35o i3o 3o 16 74 52 32 18 26 k. r,3oo fr. 2,39 1 . lill. 5a 27 k° O,4ü0 3. mill. io5 k. 0,170 3. N.° 1 , do siège, pour affûls de iége, chariot porte-corps, triquc- alle et avant-train de siège. N . 0 a , d'affûts de campagne. N.° 3, de caisson, pour voitures es batteries decampagne, charrette, liariot de parc, baquets et tom- ereau, et pour avant-trains de campagne, de chariot de parc, de baquets, de triqueballe et de tomberez u. N.° 4, de place, pour affûts de place et côte. N.° 1, de siège, pour essieu n.° 1. N.° 2, de campagne, pour essieux n. os 2 et 3. N.° 3, de pUtco , pour essieu n.° 4- La rondelle, pour bout d’essieu n.° 4, est la même que celle d’épau- lement n.° 2. N.° 1, de siège, F. C- 2, pour essieux n. 08 1 et 4. N.° 2, de campagne, F. C. 3, pour essieux n. 08 2 et 3. N.° 3, de montagne , F • P. 2^. La tige est percée d’un trou de lanière de 12 mill. sur 4, à 16 mil, du bout au n.° t , et de 9 mill. sur 3 , à i5 mill. du bout au n.° 2- Aux n. 08 1 et 2 l’équarrissage de la tige est diminué de 1 mill. au bout. mill. 200 5o k. 2,907 fr. 2,43 2 . Au milieu de la longueur totale. N.° 1, de siège, pour essieu n.° 1. N.° 2, de campagne, pour essieux n. 08 2 et 3. N.° 3 , de montagne . La boîte n.° 3 n’a pas d’oreilles; elle est percée à 25 mill. du gros boutde4 trousdegoupillesde7 mill., également espacés entre eux- N.° 1 , de boîte de roue de siège. N.° 2, de boite de roue de campagne. La boite n.° 3 est fixée par des goupilles à pointe , F . de F. l\ , lon- uouv, 27 mill., diamètre, 7 mill. dimensions et observations relatives aux pièces en fer. 103 boulons. F. U F- n. os . F. R. n.° F. C. u.° Diamètre. delà 11 . 08 1 . 2 . 3. 4. 5 . G. 7 . 8. 9 . s ff 3 , 2 s - 9 8 a 4 s ss 6 7 10 b 6 s S 9 2 6 6 mill. mill mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. A. 40 38 3o 18 i5 ss s 55 1. 5o 42 36 3o 18 = ss 60 ] c . 9 * 4a 35 28 9 ss =! 5 JD. 58 5o 4a 35 28 a4 3 9 \E. 58 5o 4a 35 S ss 9 IF. 5o 4 * 36 3o 24 s 70 58 6o [G. e s 26 22 9 S! S [A. 20 ré 12 9 7 5 s 9 24 \B. l5 l2 9 7 6 5 3 9 18 ! C. a s* 7 6 5 9 s S JD. 1 a 1 0 7 6 5 s s 18 ]£. 18 i4 9 7 s S 9 [F. i5 I 2 9 7 6 ss 3o 24 18 l9 i 5 I 9 4 I 3 I .13 doublé ou vieux corroyé. 8o 4o 68 34 64 3o 9 Les écrous n-** 7, 8 et g sont à six pans; les arêtes des n. 08 7 et 8 sont abattues en chanfrein sur les deux faces, les chanfreins compris entre les angles de l'hexagone et le cercle inscrit. Les écrous des autres numéros sont carrés, et ne prennent la forme à six pans que lorsque la nomenclature l’indique. Les rosettes placées sous la tête des boulons sont percées d'un trou carré; celles placées sous les écrous sont percées d'un trou rond. CLOUS RIVES. F. C. n. os ... 1 de la tète.. Diamètre.... *de laTige. Épaisseur de la tète. F- CONTRE-RIVURES. F. P. n. os . ! de la contre-rivurc.. . du trou. de la fraisure du trou. Epaisseur. tic crosse n os 1. 2 . 3 . 4 . 5 . 6 ." 5 6 6 8 8 8 8 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 38 34 9 ss s i3 SS 2 8 22 6 9 s = s 28 22 16 s ss ss ss 3a 26 a a 9 j 4 1 I 9 7 6 8 5 7 6 9 6 2,5 = 5 4 3 s ss = s 5 3 2 s — 3,5 3 21 22 23 23 23 mill. mill. mill. mill. mill. 38 34 28 22 16 Les contre .4 1 9 6 trdes de leur 21 >7 >4 1 9 8 7 6 4 3 A, tête ronde. B, tète plate • F, tête plate mince et fraisée; l’épaisseur de la bordure est de 1 mill. La tête des clous rivés de crosse et n.° î est plate; celle des n. 08 5 et 6 est ronde. Les têtes plates sont logées dansle bois; les têtes rondes sont mises sur bois. 104 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS, 1. 2. 3. /•'. ,1e F n.“. . .. la tète non comprise. . Longncurlla tète comprise. de la pointe. r». I7 l3 10 8,5 6 4,5 5 4 3 2 N. os i,i et 3, lige carrée et tête plaie fraisée . N.°4, lige rotule et tête piale. A, tige ronde ; n.°* i et a, tête ronde aplatie, n. os 3 et 4, tête plaie fraisée. Le clou n.° 4 est em " ployé pour fixer les planche* de fond; les autres servent pour l’applicage des ferrures. — Clous à tôle, tête et tige rondes, tirés des clous d’épingle du commerce. — Clous à bateau , tige et télé carrées avec un chanfrein. Les clous n.°* i , a et 3 , ainsi que les clous à bateau, sont fabriqués avec du fer dit fenton. — Les clous d’épingle sont tirés du commerce, et choisis de dimensions convenables. La tète en biseau. Elles sont destinées à arrêter les frettes et cordons des moyeux de roues. Elles sont fabriquées avec du fer dit fenton. Tête plate fraisée avec une bordure mince. Les vis à bois sont tirées du commerce et choisies parmi celles dont les dimensions approchent le plus de celles de ce tableau, surtout pour le diamètre et l’épaisseur de la tôle. Les trous de vis ne doivent être fraisés que d’après celles que l’on doit employer. u tôle. a bateau. 4? t. 2 ' 1. 2 . 3 * S s = mil mil mil mil 40 25 9 S 80 85 e s * iG = » = = ,5 7 7 55 s = s >4 12 s s s 8 7 8 3 3 s - s = 6 5 s * s 44 4 4 2 2 3 3,5 = 4 3,5 - S s = 0 * o,5 0,5 = . 1 » = Fers échantillonnés. N.», Largeur. Epaisseur. Poids du mètre courant. N. 08 Largeur. Épaisseur. Poids du mètre courant. PLAT mill. mill. ML mil]. mill. Ml. 1 .80 20 28,037 16 43 21 7,o33 2 110 26 22,274 *7 4o iG 3 100 32 24,922 >8 4o 12 3,738 4 1 00 22 >7,>34 9 40 10 3,i i5 5 99 G 12,J3 ü 20 35 17 4,034 G 9 o 20 14,018 21 32 12 2>99* 7 80 iG 0,969 23 32 9 2, 8 80 12 7,477 23 3o 8 1,869 9 72 i5 8,4ll 24 9 -9 4 3,162 7° i3 7,087 25 tôt 7 5,5o6 11 64 26 1 a,Ç5g 20 80 6 3,738 12 Go 12 5,607 3 7 Go 4 1,869 i3 55 a5 28 fto 3 i,iG8 '4 5o >5 5,841 2 9 45 8 2,8o4 i5 5o 12 4,673 CARRÉ. 1 4 35 io,go3 5 20 20 3,i i5 2 3o 3o 7,009 G iG iG ',994 3 26 26 5, 1 2 12 1 , 1 22 4 24 24 4,486 8 ÎO 10 o,77P 0 BSKBVATIONS- Les premiers et le dernier numéros du fer plat sont martinés ; les autres sont laminés. Lesn. 0S 2, 5,9 et 29, particulièrement destinés à la fabrication des cercles de roues, sont recuits dans les forges avant d’être expédiés aux arsenaux , lorsque ces fers n’ontpasété mis d’échantillon au cylindre. Le poids du mètre courant a été calculé d’après l’évaluation de 7,788 Lil. pour celui dun mètre cube. Prix Go fr. les mo LIT. Le fer carré estmartiné. Tiix 60 fr. les loo ML DIMENSIONS ET OBSERVATIONS RELATIVES AUX PIÈCES EN FER. 105 Suite des Fers échantillonnés. N." Diamètre. Poids du mètre courant. N. 08 Diamètre. Poids du mètre courant. OBSERVATIONS* Rond. mîll- kil. mil]. 1 20 a,56g 6 47 2 18 2,093 7 37 3 16 1 ,6>5 8 a3 4 >4 1,286 9 *7 5 i 2 u,g55 10 33 Fn DE FER. , 10 1 4 1 7 a 9 o,55a 5 6 3 8 0,44* 1 6 5 kil. 2 >94o 4458 6,660 Le fer rond est étiré au cylindre- Les fers Tonds sont particulièrement destinés à la fabrication des boulons; on les soumettra donc toujours à l’essai du taraudage. Prix 60 fr. les 100 ktl. o,344 o,258 o»i85 On tolère sur ronds et sur le fil de fer en dessus du diamètre. Prix 80 fr. les voo kil. Tôle. N .os Long.' Larg. r Lpaiss. r Poids delà feuille. N. 08 Long. r Larg. r Epuiss.* Poids delà feuille. O USER VATIONS- mill. mill. mill. kil. mill. mill. mill. kil. i 860 5oo 7 =3,777 6 1280 660 0,6 4»Go6 On tolère o, 01,11 » 2 880 j3o 5 25*5 i 5 7 tj 4 o 5io 0,6 4^838 en dessus ou en des- 3 1 i5o 4O0 4 1 >,891 8 1000 48o o ,6 2,617 sous de l'épaisseur- 4 i i5o "4o 0,5 9 156o 45o 0,6 3,28,, Prix 78 tr. les 5 1180 05o i,5 g, 5 o; 10 1070 49 o o,G 2,45o 100 kil. Fers ébauchés au martinet. N .os Destination spèciale. OBSERVATIONS- , Bande à tourillon de treuil de chèvre. 2 Bout de pied de chèvre- 3 Plaque d’assemblage de chèvre- 5 Bout de crosse-lunette. 6 Chevilles d’affûts de siège. 7 Cheville-ouvrière d’avant-train de siège. 8 Cheville-ouvrière de petit châssis d’affûts de place- 9 Coiffe de sellette-fou rebette d'avant-trainsdesiége et de chariot de parc- ,, Crochet cheville-ouvrière. 2 Demi-cliape de roulette de châssis d’affûts de place et côte. i3 Lunette de bout de flèche de caisson dessous''. 4 Lunettes d’affûts de place et côte. i5 Sous-bande d’affût de campagne de 12. iG — — de 8. *7 Sous-bandc d’affût de ?.j. 18 — — de 16. 19 Sus-bande d’affût de campagne de 12. 20 — — de 8- 21 Sus-bande d’affût de 24- 2 2 — — de 16. 23 24 Vis de pointage d’affûts de campagne. 20 — d’affûts de siège et de place. 2-6 Treuil de triqueballe. • 27 Cheville-ouvrière d’avant-trains de chariot de parc et de triqueballe. 106 CHAPITRE III. AFFUTS , VOITURES , ATTIRAILS. PEINTURE. Composition et préparation. Les proportions sont données pour fournir 100 parties de matière ou de couleur préparée, en poids. Huile cuite. 102,50 d’huile de lin crue, 3,15 de couperose, 6,30 de Htharge. — Mettez la couperose et la litharge dans un sac suspendu au milieu de la marmite. Faites bouillir à un feu doux et égal pour que l’huile tic noircisse pas, environ pendant 4 heures et Laissez ensuite reposer; l'huile dépose toujours un peu. Dessiccatif. GO du mélange de litharge et de couperose , retiré de l’huile cuite, broyé et rendu liquide avec 5G d’essence de térébenthine et 2 d’huile cuite. Mastic, pour boucher les fentes des bois. 81,60 de blanc d’Espagne en poudre, et 20,40 d’huile cuite, formant une pâte pas tout à fait dure. Couleurs en pâté. Noire. 28,40 de noir de fumée, 74 d’hüile cuite, 1,00 d’essence de térébenthine. — Formez une pâte dans un seau de fer-blanc et" broyez par petites quantités avec la molette. Olive. 68 d’ocre jaune en poudre , 1,10 de noir de fumée, 37 d’huile cuite ? 0,40 d’essence de térébenthine. — Formez une pâte épaisse, avec l’ocre et l’huile dans un seau de fer-blanc, avec le noir de fumée dans un autre. Broyez- les ensemble par petites quantités. Conservez le mélange dans une tonne garnie de fer-blanc. Dans ces deux préparations, l’essence de térébenthine ne sert que pour nettoyer la pierre à broyer. COULEURS DÉLAYÉES. Blanc de cér su broyé. Noir de fumée. Noir en pâté. Olive en pâté. Essence de téréb. ne Huile cuite. dessiccatif broyé. Observations . Blanche... Grise. Noire. Olive. 8i,oo 64,oo »,4° 56 ,oo 6 i, 5 o o, 5 o 22,00 20,00 5 , 5 o 21,00 16,Oo S,oo 29, 5 0 6,00 3 , 5 o P. r le num. des aiïâts et voit. Pour les bâtiments. Pour le blanc et le gris^ broyez le blanc de céruse sur la pierre avec de l’huile ; pour les deux autres couleurs, mettez le mélange dans un vase et remuez- Pour peindre les prélats , ajoutez à 100 de couleur olive délayée 6 de cire jaune fondue dans 6 d’essence de térébenthine. — Les prélats se font généralement sur 4 mètres de longueur et sur 2 lés ou largeurs de toile. un affût de un chariot QUANTITÉS Couleur ol ive. Ce tableau donne les quantités nécessaires pour les voitures et aiïuts complets. La peinture grise à la céruse nécessaire au coffre à munitions 1840, est de 120 grammes. liNGERBEMENT OU DISPOSITION DANS LES MAGASINS. 107 On met deux couches de couleur olive sur le bois; une couche olive et une couche noire sur le fer. Les fiasques de mortiers, les outils à pionniers sont peints au colthar. Voy. Chai*. VII. En campagne, où Ton a besoin de faire sécher promptement, on peut forcer la proportion d’essence de térébenthine et composer la couleur plus liquide. Si l’on était obligé d’employer des bois verts, on ne les peindrait que quelque temps après la mise en place. ENGERBEMENT OU DISPOSITION DANS LES MAGASINS. On appelle rang , une suite de voitures disposées suivant la longueur du magasin, soit à la suite, soit à côté les unes des autres. Deux méthodes d’engerbement sont indiquées pour la plupart des affûts et voitures. La seconde méthode indiquée est toujours celle qui occupe le moins d’espace; on ne fait connaître que les détails par lesquels elle diffère de la première. On met des cales ou des chantiers sous toutes les parties qui portent â terre. Affûts de siège. l. re m. Les affûts sur leurs roues, dans la direction du rang; le premier la crosse à terre; le second, en sens contraire, la crosse portant entre les flasques du premier; le troisième et les suivants dans le même sens que le second, la crosse de l’un entre les flasques du précédent; toutes les roues sur la même ligne, se touchant par les bandes. 2. e m. Les roues se croisant alternativement et rapprochées autant que possible les unes des autres. Affûts de place et côte. l. re m. Les affûts sans roues, debout sur les tenons de manœuvre et sur la tête; tous dans le même sens, rapprochés autant que possible, les montants dans la direction du rang et alignés; les roues de chaque côté du rang sur les fusées d’essieu, le derrière de la roue en dehors; les rangs disposés de manière que les fusées soient bout à bout. 2. e m. Les essieux dans la direction du rang, se touchant par les bouts, le dessous des affûts du l. er rang faisant face au mur; les affûts du 2. c rang , en sens contraire, dans les intervalles entre ceux du l. tT rang; le 3. e rang comme le l. er , le 4. e comme le 2. e ; les roues engerbées à part. Châssis d’affuts de place et cote. l. re m. Les roulettes ôtées et emmagasinées à part. Les châssis engerhés sur 6 de hauteur; le premier horizontalement, le lisoir et les entretoises en dessous; le 2. e renversé sur le l. cr , son entretoise de derrière en arrière des taquets du l. er ; les directrices se touchant par côté ; le dans le même sens que le l. cr , son lisoir en avant de celui du 2.'-', et ainsi de suite. Les petits châssis placés sur la pile. 2. c m. Les châssis dressés sur leur partie antérieure, le lisoir en dedans ; le l. er appuyé contre un des murs de face, le 2.° sur le l. er et ainsi de suite; les petits châssis empilés à part. Affûts de campacne. l. rc w. Les coffres d’avant-train ôtés, les affûts sur leurs roues, la flèche à terre dans la direction du rang; tous dans le même sens; les roues sur la même ligne, se louchant par les cercles. Les avant-trains sans roues, placés sur les affûts; les fusées d’essieu portant sur le haut des roues d’un affût, le timon s’appuyant sur l’affût suivant. Les roues des avant-trains engerbées à part. 108 CHAPITRE III. AFFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. 2. L m. Les affûts dressés sur la tète, les essieux dans la direction du rang, se chevauchant [entre eux; les flèches du l. fr rang appuyées contre le mur, le 2» e rang appuyé sur le f. CT , etc. Les avant-trains et les roues en gerbes à part. On peut aussi engerber les affûts de campagne comme les affûts de siège; les avant - trains sans roues, sur un cûté du rang, dressés sur les extrémités postérieures des armons, l’essieu en dedans. Affûts de montagne. Comme ceux de campagne. Affûts de mortiers. Dans les rez-de-chaussée , le dessous à terre, la tête du coté du mur, les tenons de manœuvre se touchant ou se croisant. S’il faut engerber sur plusieurs de hauteur, les rangées supérieures sont disposées comme la première. Flasques d’affûts de mortiers. En plein air, par espèce et par paire; placés de champ, parallèles entre eux, le dessous à terre, la tête sur le même alignement. Mêmes soins d’entretien que pour les bouches à feu en fer. Caissons a munitions. l. rc m. Coffres otés et engerbés à part avec ceux des avant-trains. Les caissons sur leurs roues sans avant-train ; les flèches à terre dans la direction du rang; tous dans le même sens; les roues se croisant alternativement en dedans et en dehors. Les avant-trains sans roues, sur un coté du rang, dressés sur les armons, l’essieu en dedans. 2. e m. Les caissons sans roues , engerbés par piles de 2 de base sur 4 de hauteur ; les flèches se croisant et se touchant dans chaque couche alternativement par le cûté droit ou le coté gauche. Les essieux et les flèches portant sur des cales , afin, d’isoler les anneaux porte-rechanges. Avant-trains et roues engerbés à part. Coffres a munitions. Réunis autant que possible par calibre; engerbés dans leur position ordinaire par piles de 2 de base, et se touchant dans leur longueur; chaque couche croisant celle qui lui est inférieure. Cuariots de batterie. l. re m. Les chariots sur leurs roues, sans avant-train, la flèche à terre, les essieux dans la direction du rang et se touchant bout à bout. Le 2. e rang de même, les roues correspondant à celles du l. er et aussi rapprochées que possible. 2. e m. Les chariots sans roues, dressés sur la partie postérieure des brancards; les essieux en dedans et dans la direction du rang, se chevauchant entre eux; les flèches appuyées contre un mur. Chariots porte-corps. l. re m. Les chariots sur leurs roues, sans avant-train; les brancards du milieu à terre dans la direction du rang, tous dans le même sens, les roues se touchant par les bandes. Les avant-trains sans roues sur les chariots, comme sur les affûts de campagne. 2.° m. Les chariots sans roues, dressés et appuyés contre le mur, comme les chariots de batterie; le 2. e rang appuyé sur le l. m. Sans roues, empilées sur 3, les limons l'un meme côté, les essieux en dessous ; les roues sur les côtés de la pile. 2.° m. Dressées contre le mur, les limons en l’air, les essieux du môme rang se chevauchant. Forges de campagne. l. re m. Les forges sur leurs roues, sans avant-train; toutes les flèches à terre dans la direction du rang et dans le meme sens; les roues sur la même ligne; le contre-cœur d’une forge touchant le coffre d’outils de la précédente. Les avant-trains sans roues, sous les forges; les timons dans le même sens que les flèches; les fusées d’essieu touchant les roues de leur forge en avant. 2. e m. Les avant - trains, les soufflets et coffres d’outils ôtés ; les forges dresse'es sur leurs roues et sur le derrière de leurs brancards; les flèches du f. cr rang appuyées contre le mur et les essieux se touchant bout à bout; les flèches du 2. rang portant sur les traverses du l. ei ; les roues se croisant alternativement en dedans et en dehors. Les soufflets graissés suspendus au plancher par leurs extrémités supérieures- Les coffres sous les forges ou engerbés à part. Avant-trains de siège et de chariot de parc. Sans roues, par piles de 2 de base sur 4 de hauteur; les timons de chaque couche se chevauchant, et se touchant par côté. Les roues sur les côtés de la pile ou engerhées à part. Avant-trains de campagne. L re m. 'Comme les précédents; les corps d’essieu sc correspondant et portant, ainsi que les volées, sur des cales, de manière à isoler le crochet-cheville-ouvrière. 2. e m. Dressés sur l’extrémité postérieure des armons, les essieux en dedans, se chevauchant entre eux; les volées du l. er rang appuyées contre un des murs au moyen de cales; les autres rangs disposés de même et appuyés chacun sur celui qui le précède. Roues. Réunies par espèce, inclinées, le petit bout du moyeu du côté du mur; les roues du l. er rang se recouvrant de manière que la bande d’une roue touche le gros bout du moyeu de la précédente, ou que la jante s’appuie sur le gros bout du moyeu, si la longueur des rais le permet. Les autres rangs de même, le petit bout des moyeux touchant le gros bout des moyeux du rang précédent. Au moyen de planches mobiles, on peut engerber les grandes roues sur 2 de hauteur et les petites sur 3. Bateaux, nacelles et pontons. Engerbés sur 2 de hauteur dans leur position ordinaire; le l. cr sur 3 chantiers, en travers; le 2. e sur 3 bouts de poutrelles placés sur les plats-bords du l. cr au-dessus des chantiers. Hàquets. Sans roues, engerbés sur 4 de hauteur. Les avant-trains placés, la sellette sous les brancards, le timon dans l’ouverture de l’arrière-train. Madriers et poutrelles , empilés en treillage. Rechanges. En fer dans des cases étiquetées; les essieux empilés en treillage; les roulettes empilées. — En bois comme les bois débités; les roues en blanc, comme les roues ferrées. Approvisionnements en fer et en bois, métaux divers, outils, voy. Chap. VII. Machines et instruments. Les machines généralement dans les rez-de-chaussée. — Les instruments dans la salle aux modèles. — Les chèvres assemblées; empilées sur 10 de hauteur, toutes dans le même sens; les treuils superposés, les hanches appuyées sur des cales; les pieds couchés à côté des hanches ou dressés contre un mur. Ml CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. OUTILS A PIONNIERS ET TRANCHANTS. SOMMAIRE. Nomenclature , Dimensions, Poids et Prix Refouloirs. — ïicouvillons, — Lanternes. — Tire-bourres. 111 Leviers de manœuvre. — Levier- portereau pour mortier de 15 e . — Levier de pointage. — Levier-portereau et écouvillon-lcvier pour obusicr de 12°.113 Boute-feu.— Porte-lance. 113 Gargoussiers. — Sacs à charge. — Sécateur. — Etui à lance. — Sac à étoupillea. 113 Bricole et genouillère pour montagne. 114 Corne d’amorce. — Dégorgeoirs. — Doigtier. 115 Hausses en bois. — Quart de cercle. — Masse. — Dame. — Coins d’arrêt. — Fiches. — Coins de mire et cales. — Fil à plomb. —Curette. — Spatule. — Eclisses à bombes. 115 Crochets à bombes. — CrocUetàdés- e’touper. — Entonnoir. — Mesures à poudre. — Sac - à - terre. — Manchettes. — Panier d’aropem. s — Plateau pour pierrier. 116 Chasse-fusées. — Maillet. — Tire- fusées. 116 Chapiteau. — Tampons. —Balais.. 117 Prolonge. — Cordage à enrayer pour obusierdel2 c . Il7 Seau d’affût.—Boite à Réchaud de rempart. 118 Pelle carrée, ronde. — Pioche. — Pic à roc. 118 Hache. — Serpe. 119 Arrangement dans les magasins. • •. 119 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS ET PRIX. Nota . Les lettres et le9 numéros, placés à côté du nom de quelques objets en fer, ont la signification indiquée en tête du chapitre précédent. Refouloirs et écouvillons. Il y a 5 numéros ou modèles de tètes de refouloirs et d’écouvillons. N.° 1, de 24, — n.° 2, de 16, — n.° 3, de 12, d’obusiers de 22 e et 16 e , — n.° 4, de 8, d’obusier de 15 e , de mortiers de 32 e et 27 e , de pierrier, — n.°5, d’obusierdc 12 e pour l’écouvillon seulement; quant au refouloir, voir plus loin Fécouvillon - levier , de mortiers de 22 e et 15 e . Tête de refouloir orme, percée d’une douille pour la hampe, trou conique de 130 à 85 mill. de profondeur, suivant le calibre, et terminée par un renjlement en calotte sphérique. La tête de refouloir pour obusier est creusée en segment sphérique à godet pour recevoir la fusée de l’obus. Tête d’écouvillon orme, percée d’une douille comme celle du refouloir, terminée par une demi-sphère tronquée. — La brosse , formée de tresses en fil de laiton de l, mll 5 de diamètre, garnies de soies de porc. Les tresses sont fixées dans des cannelures triangulaires, dont le fond est arrondi, par des clous en laiton de 2 mill. de diamètre, et de 20, 25 et 30 mill. de longueur. 6 cannelures au n.° 5 , 8 à tous les autres. 25 clous pour le n.° 5, 40 pour tous les autres. 112 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. 1 virole , cuivre rouge eu feuille de 2 à 2, imll 5 d’épaisseur, encastrée et fixée par 2 clous d’épingle en laiton de 2 mill. de diamètre, et de 20, 15 ou 10 mill. de longueur, suivant le calibre. — 1 hampe sapin du nord ou à grain fin et sans nœuds pour canons de siège et de place, frêne ou jeune chêne pour les autres bouches à feu. La tète fixée sur la hampe par 1 cheville en bois dur. Les tètes d’écouvillons et de refouloirs des canons de siège et de place sont montées séparément sur leurs hampes; celles des autres bouches à feu sur la même hampe. Voir plus loin la hampe de l’écouvillon-levier d’obu- sier de 12 e . Lanternes de siège et place. 3 modèles 1 de 24, 1 de 10, 1 de 12 de place. La tête^ celle du refouloir de même calibre, excepté qu’elle est terminée par uu pian perpendiculaire à l’axe, et qu’un logement est pratiqué à l’extrémité antérieure pour la tôle de la lanterne. — Douille , virole , hampe , comme au refouloir, sauf la longueur de la hampe. — La lanterne proprement dite, T. de cuivre de l, 1 "* 1 ^ à 2 mill. d’épaisseur ; composée de 2 pièces réunies à couteau par des rivets en laiton et brasées. La l. re forme le corps ou la cuiller ; la 2.° complète l’enveloppe de la tête. La lanterne est fixée sur la tête par 2 rangées, chacune de 8 clous en laiton de 20 mill. de longueur pour 24 et 16, et de 7 clous seulement pour 12. Tire - bourres. 2 modèles 1 de siège et place, F. P. 17, 1 de campagne, F. P . 14. Les branches , tournées sur un mandrin; la douille , fixée sur la hampe par 1 rivet de 7 mill. pour siège et place, et de 6 mill. pour campagne. — La hampe , diffère de longueur suivant le calibre. Tûtes de refouloirs \ et de lanternes! diamètre Têl d’écouvillon..jdiâmètré Brosses d’ Ï totale... . delà partie cylindrique du collet de la virole» . delà partie cylindrique du collet, virole comp. I largeur développée. longueur totale. longueur de la cuiller. rayon de l’arrondissement du bout... rp. . longueur... ire outre, diamètre extérieur entre les pointes.... long., no ncom-fécouvillons. I prise la particjrefouloirs. engagée dans la lanternes. douille. I tire-bourres. H upes.. I refo„l.,lant. ^ tire-bourres. Prix Î écouvillons.. refouloirs ... lanternes. • . • tire-bourres . écouvillons.. refouloirs... lanternes.... tire-bourres. S ége et place. Campagne. Mon- Mortiers. tagne 24 . 16 . 12. obus- de 22 e . 12 etob. de 16 e . 8 etob. de i 5 c . obus. de _c 32 °, 27 e et pierr. 22 c et 5 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3 Go 35 0 3 10 3 io 3 io 3 oo ? 4 o 3 oo 24 o 96 82 7 2 7 2 7 2 56 5 u 56 bo 23 o 2 l 5 2 l 5 21 5 ai 5 200 160 200 160 .G/, >40 i3o i 3 o i 3 o 114 88 88 220 220 190 190 * 9 ° 190 *> igu 160 i 4 o * 4 o 120 120 120 120 120 9 ° 2 7 2 7 * 7 27 27 27 = 27 27 135 2o 11 5 1 15 11 5 100 * 1 00 ?5 96 2 72 72 72 72 » 7 2 5 o 270 * 4 o 23 o = S * S = S 64 O 56 o 5 oo - = s = * = 60 o 47o 420 » » - = i 35 120 n 5 » » » = - s 23 o a 3 o 23 0 = 23o 2 3 o = s 102 02 102 = 68 68 = O s 3 > 3 oo 3,200 3 ,ooo 1,200 2,100 1,870 = 700 600 3 > 4 oo 3 , 3 oo 3 ,ioo 1,200 2,100 1,870 700 600 2^870 2,84o 2, 7 5o = = = *» e * 3 , 35 o 3 , 35 o 3,i3 0 = i>9 3 ° 1,670 * * a 40 40 42 4 o 4 o 40 SS 4 o 36 40 4 o SS 3 G 36 SS = ss k. li. k. k. k. k. k. k. k. 5,20 4,85 4 , 3 o 4 3 , 8 o 3,37 2,2 0 3 , 5 o 3 6,25 4,90 4 , 5 o 7,5o 7,00 6,00 s = * s = = 4 , 5 o 4 , 5 o 4 , 3 o ss 2^0 2,20 = = s fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. ! 5,33 io ,55 0,3o s 9,25 5,tjy 6,60 5 ,oo 4 , 3 o 4,20 = = » = = 16,00 1 3j4o 11, 5 o s s = * - 5,45 5,45 5,45 = 3 ,a 5 3,25 * c 113 NOMENCLATURE, DIMENSIONS, I’OIDS liT PRIX. Levier de manœuvre pour siège, place ci cote frêne, jeune chêue ou acacia. Longueur totale 2,100 mill., le la pince 480 miil., du corps cliau- freiné à 8 pans 320 mill.; le reste arrondi. — Diamètre au petit bout 4G mil!.; équarrissage de la pinçe près du corps 74 mill., au bout 60 mill. — Poids 5/30. — Prix 2,30. — Le levier de manœuvre pour triquebaUe à treuil est raccourci de 100 mill. à la pince. Levicr-porlereau pour mortier de 15 e . Longueur 1,560 mill. — Diamètre au milieu, sur une longueur de 1,000 mill., 54 mill., aux bouts 40 mill. — Poids 2/46. — Prix 1/05. Levier de pointage pour campagne frêne ou jeune chêne. Longueur totale 1,650 mill., depuis le gros bout jusqu’au corps 330 mill., du corps cylindrique 280 mill. — Diamètre du gros bout arrondi en demi-sphère 60 mill,, du corps 76 mill., du petit bout 46 mill. — 1 arrêtoir, F. C. 6 , la tige rivée sur le bois et affleurée; saillie 10 mill.; distance du gros bout à la face la plus éloignée 285 mill. — 1 bride, F. C. 6, appliquée par 1 rivet de 6 mill.; le milieu de la patte à 240 mill. du petit bout. — 1 maille , F. de F. 3, engagée dans la bride. — Poids 4 kil. — Prix 3/05. Levier-portereau d’obusier de 12 e jeune frêne, percé au milieu de sa longueur de 2 trous de 10 mill., distants de 40 mill., pour le passage d’une ganse en cordage de 8 à 9 mill. de diamètre. — Longueur du levier 1,100 mill. — Diamètre aux deux bouts 42 mill., au milieu 52 mill. — 1 anneau à pattes, F. P. 21, fixé à l’un des bouts par 2 rivets de 7 mill., les pattes encastrées. — Poids 1/66. — Prix 1/50. Ecouvillon-levier d’obusier de 12 e . 1 tête d’écouvillon. — 1 virole. — La hampe, terminée à l’un des bouts par 1 refouloir à godet, tient lieu d’un second levier dans les manœuvres; percée également de 2 trous . — Longueur entre les deux têtes 1,020 mill.; mêmes diamètres que le levier; longueur du refouloir 80 mill.; diamètre 70 mill. — 1 pilon rivé, F. P. 24, à 115 mill. du devant du refouloir; la tige rivée sur 1 contre-rivure n.° 4. — Poids 2/20. — Prix 5/80. Boute-feu frêne, orme, chêne. Longueur 650 mill. — Diamètre au milieu de la longueur 25 mill. Un des bouts feudu, l’autre en pointe arrondie. — Poids 0/24. — Prix 0/30. Porte-lance. Le corps, T. 4, formé de deux pièces réunies au milieu de leur longueur par 1 virole fixe et brasées sur une longueur de 30 mill. ; longueur totale 280 mill. — La douille du manche, portant intérieurement 2 dents pour cramponner le manche. — La douille de la lance. —- La virole du manche, la virole de la lance, mobiles; les bouts rapprochés sans être brasés, pour faire ressort. — Le manche frêne, orme ou chêne; longueur 650 mill., équarrissage à 8 pans 25 mill.; les bouts arrondis sur une longueur de 120 mill. et terminés en pointes arrondies. — Poids 0/56, du manche seul 0/20. — Prix 1/90. GargOUSSierS à 6 pans. 4 modèles, 1 pour chaque calibre de canons. Le même modèle sert pour l’obusier, dont la chambre est de calibre correspondant — 1 fond. — 6 côtés , fixés sur le fond, chacun par 3 clous d'épingle, l’un sur l’autre par 7 clous d'épingle. — 2 tasseaux , fixés sur 2 cotés opposés, chacun par 4 clous d'épingle; servent à fixer la poignée, cordage de 8 mill. 8 114 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. de diamètre et de 1,000 mill. de longueur. — 1 couvercle , percé de 2 trous pour le passage de la poignée. — 6 liteaux , appliqués en dessous du couvercle, chacun par 3 clous d'épingle , forment Vemboiture. — Le fond, les côtés, le couvercle, peuplier ou sapin; les tasseaux, orme; les liteaux, orme ou noyer. Pour canons de 24. 16. 12. 8. mill. mill. mill. mill. Distance des côtés intérieurement. 150 134 120 106 Profondeur du gargoussier intérieurement. . • 340 290 275 245 kil. kil. kil. kil. Poids. 2,20 1,85 1,31 1,11 Sac à charges de campagne petite vache. Le corps , hauteur totale 370 mill., largeur 380 mill. ; épaisseur 90 mill., arrondie en demi-cercle par le bas. — Le couvercle , hauteur 280 mill., largeur 410. — La banderole , largeur 45 mill., formée de deux bouts l’un portant 1 boucle et son passant mobile, longueur 350 mill., l’autre 1,100 mill. — Poids 1,^35. — Prix 12, f 50. Sac a charges de montagne. Hauteur du corps 250 mill., du couvercle 200 mill. Le reste comme celui de campagne. — Poids 0, k 94. Sccatcur. Longueur 210 mill. 2 branches , F. C. 7, réunies par 1 rivet , F. de F. 6. — 2 lames en acier, soudées à plat sur les branches. — Poids 0, k 18. Etui à lance porte-secateurs vache, pouvant contenir une douzaine de lances à feu. Uétui , longueur 400 mill., diamètre intérieur 60 mill. ; le renfort , hauteur 55 mill.; Yemboîture 9 hauteur 45 mill. — La banderole , largeur 34 mill., composée de 2 parties l’une portant 1 boucle et son passant mobile, longueur 450, l’autre 1,000 mill.— Le couvercle , hauteur 100 mill.; son renfort , formant emboîture, hauteur 55 mill.; sa poignée; ses 2 passants pour la banderole. — Gaine de sécateur cuir vache étiré, fixée sur le devant de l’étui, longueur 160 mill.; sa patte arrêloir cuir jaune; son bouton idem; sa lanière idem, terminée par 1 bouton , longueur 840 mill., largeur 16 mill- — Poids 0, k 76.— Prix Sfr. Sac à étoupilles veau. Le corps , hauteur 160 mill., largeur 250 mill.; les deux faces du corps rapprochées en haut ; épaisseur en bas 60 mill., arrondie en demi-cercle. — Le couvercle , hauteur 160 mill., largeur 290 mill. Le dégorgeoir y est engagé, le bout dans une gaine, le manche dans une bride en cuir et attaché par une ficelle. — La ceinture , longueur 1200 mill., largeur 40 mill.; la boucle et son passant mobile. — Les 2 passants de ceinture. — Poids 0,^43. — Prix 4 fr. Bricole pour montagne. La banderole bœuf jaune, longueur 1,600 mill., largeur 50 mill. ; les deux bouts réunis par des coutures. — Le trait , cordage de 10 mill. de diamètre et de 1,800 mill. de longueur; l’un des bouts fixé à la banderole; l’autre porte 1 crochet , F. de F. 3, fixé dans une ganse. —? Poids 0, k 38. Genouillère pour montagne. Le corps vache jaune; le bord supérieur replié par une couture forme une coulisse dans laquelle se place la courroie bœuf jaune, longueur 500 mill., largeur 20 mill. — 1 boucle à rouleau et son passant. — 1 boucleteau , formé de 1 courroie , longueur 100 mill., largeur 20 mill., et de 1 boucle a rouleau et son passant. — 1 contre-sanglon de boucleteau , longueur 150 mill., largeur 20 mill. La genouillère se boucle au-dessus et au-dessous du genou. —• Poids 0, k 15. NOMENCLATURE, DIMENSIONS, POIDS ET PRIX, 115 Corne d’amorce. Le fond, , arrêté par des rivets. — Le bouchon , en bois.— I /anse, en corde. — Poids 0, k 75. Dégorgeoirs pour siège, place et côte, F, de F. 0. Longueur de la lance 250 mill. — Diamètre de Vanneau 34 mill. — La pointe de celui à vrille est formée en vrille sur'une longueur de 80 mill.— Poids 0/03. — Prix de celui à vrille 0/75, ordinaire 0, f 50. Dégorgeoirs de campagne. Le manche orme ou frêne, garni de 1 piton à vis pour recevoir la ficelle attachée au sac à étoupilles. — La virole , T. 5. — La lance , F. de F. 0, son embase , F. C- 8, la soie. Longueur hors du manche 190 mill. 120 pour obusier de 12 e . — La pointe de celui à vrille est formée en vrille sur une longueur de 55 mill. — Poids 0 k ,12. — Prix de celui à vrille 0/70, ordinaire 0/45. Doigtier veau. Le coussinet , rembourré de crin; longueur et largeur 70 mill., épaisseur 30 mill. — Le dessus , longueur 100 mill. — 2 lanières , longueur de chacune 300 mill. — Prix 0/40. Hausses, en bois, pour canons de siège, place et côte. Quart de cercle noyer. Côté du carré 220 mill.; épaisseur 20 mill. Divisé en 90°. — Le fil à plomb. — Un canal circulaire est creusé dans le quart de cercle pour le libre mouvement de la balle. — 1 petite rondelle en cuivre est encastrée et fixée par 3 clous d’épingle en laiton, à l’emplacement du trou du fil à plomb, du côté de la division. — Poids 0/75. Masse de batterie orme ou frêne pour canons de siège, place et côte. Longueur 320 mill., équarrissage 190 mill.; les arêtes longitudinales abattues par un chanfrein de 30 mill. — Manche , longueur en dehors 1,000 mill.; diamètre au bout antérieur 36 mill., à la sortie de la masse 40 mill. ; enfoncé jusqu’à ce qu’une petite tête conique, au bout de devant, soit à fond dans son logement. — Poids 8 kil. — Prix 2/10. Dame de batterie orme,, frêne ou autre bois dur. Forme de pyramide quadraugulaire tronquée ou de tronc de cône. Hauteur 320 mill.; équarrissage ou diamètre en haut 110 à 120 mill., en bas 160 à 180 mill. — Manche frêne ou orme, longueur en dehors 960 mill., diamètre 36 mill.; chassé dans son trou et serré au moyen d’un coin placé à son extrémité avant de l’engager. — Poids 7 kil. — Prix 1/75. Fiches pour mortiers, F. de F. 2 ou 3, oubaguettes de fusils hors de service, étirées en pointe au gros bout; longueur 500 mill. — Poids des deux 0/30. Coin d’arrêt pour place et côte. CoillS de mire chêne. Pour mortiers de 32 e et 27 e et obusier de 22 e , poids 5/44. — Pour mortier de 22 e , poids 2/38. — Pour mortier de 15 e , poids 0/65. Cales de coins de mire chêne. Pour mortiers de 32 e et 27 e , poids 1/19. — Pour mortier de 22 e , poids 0/75. Fil a plomb pour mortiers. Poids 0/50. Curette pour mortiers , F. C . 5. Longueur totale 750 mill. Le grattoir, en gouge tranchante, largeur 40 mill., suit la direction du manche. — Le manche , diamètre 12 mill. — La cuiller , oblique sur le manche, en calotte sphérique; diamètre 70 mill. — Poids 1 kil. — Prix 1/ 10. UC CHAPITRE !V. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Spatule pour mortiers frêne. Longueur tlu manche 400 mill., de la palette 103 mill., du bout équarri 81 mill. — Poids 0, l 40. — Prix 0/10. Eclisses à bombes sapin. Longueur 103 mill., large ur 27 mill., épaisseur 'a un bout 7 mill. ; l’autre bout aminci. Crochet a bombes simple, F. Ii. 2, formé en S, le corps droit. Longueur totale 200 mill. — Diamètre intérieur des parties arrondies, l’une 70 mill., l’autre 60 mill. — Hauteur intérieure des branches de VS, l’une 80 mill., l’auLre 50 mill. —- Poids 0, k 90. — Prix 0, f 95. Crochet à bombes double. 1 grand crochet , F. H. 3, dans lequel on passe le levier, et son anneau; diamètre et hauteur intérieurs 70 mill.— 2petits crochets , F'- Ji. 5, dans chacun desquels on passe un anneau de la bombe, et leurs anneaux engagés dans celui du grand' crochet; diamètre intérieur de la partie arrondie des crochets 30 mill., hauteur intérieure d’idem 35 mill, diamètre intérieur des anneaux 20 mill. — Poids t, k 20. Crocheta désetouper , F. de F. 2. Le manche orme ou frêne. — La virole et la contre - rivure , en cuivre. — Longueur totale 380 mill, du manche 120 mill. — Poids. 0, k 0l. — Prix 0, f 40. Entonnoir, en fer-blanc. Poids 0, k 40. Mesures a poudre, en fer-blanc, de trois grandeurs différentes. Poids des trois 0, k 75. Sac a terre pour mortiers. Manchettes de bombardiers pour obusier de 22 e et pour mortiers. Panier d’armements pour mortiers, pierrier et obusier de 22 e ; en osier fort, soutenu en dessous par une croix en chêne ou hêtre. Diamètre égal à la hauteur 350 mill. — Poids 2,*50. Plateau pour pierrier chêne. Diamètre 390 mill, épaisseur 45 à 50 mill. — Poids 2, k G0. Chasse-fusces frêne, charme, orme, etc., tourné. N.° 1, pour bombes de 32 e et 27 e ; n.° 2, pour bombes et obus de 22 e ; n.° 3, pour obus de 16 e , 15 e et 12 e ; n.° 4, pour grenades. — Le corps , bout supérieur arrondi en manche d’outil; un renflement autour du godet , raccordé par une doucine. Chasse-fusées n. os Diamètre du godet. Diamètre du renflement., Profondeur du godet.. •. Longueur totale. Poids. Maillet chasse-fusées frêne, charme, orme gueur 104 mill.; diamètre au milieu 64 mill., au5 Manche , longueur en dehors 225 mill. — Poids 0, k 75. 1 . 2. 3. 4. 47 38 34 30 57 48 44 40 8 8 7 7 160 150 150 140 kil. kil. kil. kil. 0,17 0,13 0,12 0,09 etc., tourné. Tête , lon- aux bouts 60 mill. — Tire-fusées. Le châssis , comprenant le mors fixe, les quatre joues de leviers, le mors mobile, la traverse de devant portant une vis de serrage. — 1 mors fixe , F. C. 2 ; le fond évidé en cône et cannelé pour pincer la fusée; ses 2 branches parallèles , ayant des rainures dans lesquelles se meut le mors mobile. — 4 joues de leviers , F. C . 6, assemblées à tenon rond rivé dans les branches parallèles, embrassent le bout des leviers. — 1 mors 117 NOMENCLATURE , DIMENSIONS, POIDS ET PRIX. mobile , F. C. 3, évidé et cannelé comme le mors fixe, présentant du côté opposé un logement pour le bout de la vis de serrage. — 1 vis de serrage , F. C. 2, tournée et taraudée au calibre du boulon n.° 2 la tige , terminée en champignon avec une gorge , arrêtée par une clavette dans un encastrement pratiqué sur le mors mobile; la tête , percée d’un trou pour la manivelle; longueur de la tige 72 mill. — 1 manivelle , F'. H. 4. — 1 clavette , F. P. 28 ; ses branches , à cheval sur la gorge de la vis, terminées par des tenons ronds et rivés en dessous du mors mobile. — 1 traverse de châssis , F. C. 1 , percée d’un trou taraudé pour recevoir la vis de serrage, assemblée à tenons avec les bouts des branches parallèles; chaque tenon fixé par 1 rivet de 8 mill. Dimensions extérieures du châssis 123 mill. sur 90 mill.; ouverture du châssis 45 mill. sur 50 mill. — 2 leviers , F. P. 21, longueur 453 mill.; l’un des bouts et le talon percés de trous et fixés dans les joues de leviers chacun par 1 rivet de 10 mill., et dans la fourchette du pointai de leur côté chacun par 1 rivet de 8 mill. — 2 pointais , F. C . 4, s’ajustent par un bout au demi-cercle d’appui et par la fourchette au levier de leur côté; distance entre les centres des trous 98 mill.— 1 demi-cercle d'appui , F. C. 5, le dessus garni de 1 semelle en cuivre rouge de 7 à 8 mill. d’épaisseur et brasée. Les bouts formés en tourillons qui s’ajustent aux pointais et terminés par des carrés , rivés chacun sur 1 coutre-rivure. — 2 contre-rivures , F. C. 5, garnies en dessous de semelles en cuivre rouge comme le demi-cercle d’appui, complètent le moyen d’appui nécessaire au tire-fusées sur le projectile. Corde intérieure du demi-cercle d’appui 92 mill., llèche intérieure 40 mill. — Poids 4, k 70. — Prix 20/75. Chapiteau pour canons de siège, place et côte. 2 pignons bois dur, celui de devant dégorgé en dessous. — 2 planches peuplier ou sapin, fixées sur les pignons et entre elles par des clous d'épingles. — Longueur 400 mill., distance des pignons 306 mill. — Prix 0, f 80. Tampons. Deux espèces, l’une pour canons et obusiers, l’autre pour mortiers et pierriers. — Le corps , diamètre suivant le calibre; longueur pour canons 120 mill., pour mortiers 25 mill. — Le plateau , saillie sur le corps pour canons 15 mill., pour mortiers 40 mill. — La poignée. Balais pour batteries de siège, place et côte. Prolonge chanvre de l. re qualité, à 4 brins. Diamètre de 30 à 34 mill.; longueur avant que les ganses soient formées 8,050 mill., longueur entre la maille et le T 8,000 mill. — 1 T, F. P. 13. — 1 maille, F. IL 2. — 4 anneaux , F. R. 2. — 1 anneau à piton , FP . 13.— Poids O^ÔO.— Prix 9 fr. Cordage a enrayer pour obusier de 12 e idem. Diamètre 20 mill. environ, longueur 2,000 mill. Seau d’affût, T • 4. Le joint du cylindre brasé; le bord inférieur s’emboîte dans la bordure du fond et y est brasé; le bord supérieur s’emboîte dans la bordure du couvercle et y est fixé par 4 rivets de 5 à 6 mill. Diamètre extérieur égal à la hauteur 220 mill.; diamètre de l 'orifice du couvercle , 130 mill. — 1 Jlotteur peuplier, diamètre 200 mill.; mis en place avant que le couvercle soit fixé. — 1 anse , F. P. 2; sa maille torse , F. C. 5; son T, F. de F. 2. — 2 oreilles d’anse, F. P. 19, appliquées chacune par 3 rivets de 6 mill. — Poids 6,>75. — Prix 9 fr. 118 CHAPITRE IV. ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Boite à graisse, T. 4, Le joint du pourtour brasé; le bord inférieur s’emboîte dans la bordure du fond et y est brasé. Hauteur 200 mill. ; diamètre en bas 100 mill., en haut 170 mill. — 2 oreilles d’anse , F. P. 21, fixées chacune par 3 rivets de 6 mill. — 1 couvercle , T. 4 ; la bordure emboîte le bord supérieur du pourtour de la boîte de 15 mill.; 1 à 2 mill. de jeu. — 1 bandelette a anneaux d’idem , JF. P. 21, appliquée sur le couvercle par 3 rivets de 0 mill. — 1 se, formée de 2 chaînettes composées chacune de 8 mailles torses et 1 anneau , JF. de F. 5, et réunies par 1 grand anneau , F. de F. 3, qui forme le sommet de l’anse. — On éprouve l’anse en chargeant la boîte de 15 kil. en balles de plomb, la suspendant par le sommet de l’anse à un bout de chaîne et la laissant retomber d’une hauteur de 300 mill., sans toucher terre. Poids de la boite vide 4 kil. Elle doit contenir 4 kil. de graisse. —Prix 7, f 80. Réchaud de rempart, en fer, pour porter les tourteaux goudronnés. 1 cul-de-lampe , diamètre 189 mill. ; profondeur 81 mill. ; épaisseur 22 mill. — 2 branches en croix, enveloppant le cul-de-lampe, fixées près de ses bords par 4 clous et le surmontant de 135 mill.; épaisseur 45 mill. ; largeur 20 mill. — 1 cercle supérieur , diamètre 200 mill. Les branches sont fixées sur ce cercle par des rivets; 2 de ces rivets forment extérieurement des tourillons qui sont reçus dans des trous à l’extrémitc de la fourche à douille. — 1 pointe à tige , traversant le cul-de-lampe et les branches, rivée sur les branches; longueur, non compris le bout à river, 243 mill. ; la partie inférieure formant èpaulement , percée d’un trou dans lequel passe 1 clavette roulée en S, qui s’appuie sur le cul-de-lampe et maintient la tige. —* 1 fourche à douille , pour suspendre le réchaud ; l’écartement et la longueur des branches réglés de manière que le réchaud puisse se mouvoir librement. — 1 pied y hampe en bois de 40 mill. de diamètre et 1,600 mill. de longueur; l’un des bouts logé dans la douille de la fourche, l’autre reçu dans un plateau en bois ou ferré pour se ficher en terre. — Poids du réchaud 3, V G7, avec le pied 4,^25. Pelles, F. P. de 90 à 95 mill. de largeur et de 11 à 13 mill. d’épaisseur à défaut F . P. 6 ou 7 ; le taillant fait à la meule, celui de la pelle carrée garni en dessous d’une mise d’acier. — Le manche orme, frêne, acacia, fixé dans la douille par 1 clou de 3 à 4 mill. de diamètre. Pelles carrée. ronde mill. mill. Longueur a au milieu. a5o 3oo Longueur de la douille sur la pelle. 75 13o Largeur en haut... 2 2j 270 Largeur en bas b . 170 a3o Courbure suivant la longueur c.. 80 Epaisseur aux bords. i,5 2,5 Longueur totale du manche. 0 0 i,n5 Longueur de la douille hors de la pelle g5 mill.; courbure suivant la largeur io ruill.; épaisseur à 3o mill. de la douille 4 mill.; longueur du manche hors de la douille88o mill. — Poids delà pelle i, k 8o, du manche — Prix de la pelle carrée 3 fr-, de la pelle ronde 3, 3o. a Développée pour la pelle ronde. b À n5 mill. du bout pour la pelle ronde; le bout arrondi par un rayon de 115 mill. c À partir de l’extrémité de la douille. Pioche OU Pic-hoyau , F. C. de 45 à 50 mill. Une mise d’acier en fourche sur la pointe du pic, en dedans sur le taillant du hoyau. Lo?//, hauteur 55 mill.; diamètre du côté du manche 40 mill., du côté de la tète du manche 46 mill. — Le hoyau , longueur depuis le centre de l’œil 190 mill.; largeur au taillant 80 inill. — Le pic , longueur 225 mill. -— Le manche , longueur 1,000 mil!.; la tête conique, en saillie de 20 mill. hors de lœil. Poids de la pioche 3 kil., du manche 0, k 80.— Prix 4 fr. ARRANGEMENT DANS LES MAGASINS. 119 Pic à FOC, F. C. de 45 à 50 mill. Une mise d’acier en fourche sur la pointe. Longueur depuis le centre de l’œil, 290 mill., totale 360 mill. L ’ceil et le manche , mêmes dimensions que pour la pioche. •— Poids du pic 3 kil. — Prix 4 fr. Hache, F. P. 9. Une mise d’acier au tranchant, soudée entre deux fers ou à cheval sur le fer. Trempée et aiguisée à la meule. Longueur au milieu 240 mill., du coté du manche 230 mill., en dehors 235 mill. Le corps , largeur près de l’œil 64 mill., au tranchant 100 mill. — LW/, longueur intérieure 68 mill., plus grande épaisseur 26 mill. — La tête, longueur 86 mill., largeur 64 mill., plus grande épaisseur 52 mill. — Le manche frêne, arrêté dans l’œil au moyen de coins chassés dans le bout; longueur totale 850 mill., du renfort 180 mill.; le renfort suivant la forme de l’œil; l’autre partie, diamètre dans le sens de la longueur de la hache 46 mill. , dans le sens perpendiculaire 32 mill. — Poids de la hache 2 kil., du manche 0/75. — Prix 7/30. Serpe, F. P. 10. Une mise d’acier au tranchant comme pour la hache; aiguisée à la meule. — Le corps , longueur totale 220 mill.; largeur au milieu 75 mill., près de la soie et dans la direction du bec 55 mill.; épaisseur près de la soie 7 mill., à l’extrémité 4 mill. — Le bec, longueur 30 mill. — La soie, largeur à la naissance 18 mill., épaisseur 7 mill.; rivée au bout du manche sur 1 contre-rivure, T. de 2 à 2, mill 5 d’épaisseur. — Le manche frêne, longueur 180 mill. — 1 virole , T. de 1 à l, null 5 d’épaisseur. — Poids de la serpe 0, k 55, du manche 0/14. — Prix 3 fr. ARRANGEMENT DANS LES MAGASINS. Les armements rassemblés par espèces et par calibre, dans un local sec, dans des cases ou sur des étagères; en paquets, en bottes ou en caisses, suivant leur nature, avec des étiquettes portant le nom et la quantité des objets. Les écouvillons, refouloirs et tire-bourres de campagne, hampes, placés horizontalement sur des chevilles, de manière à ne pouvoir se courber, ou suspendus verticalement. Les écouvillons, refouloirs, etc. de siège et de place, démontés; les têtes d écouvillons enfilées sur des broches verticales, ou debout sur des étagères1 ; les têtes de lanternes et de tire-bourres sur des étagères; les têtes de refouloirs empilées; les hampes liées en faisceaux par espèces et par calibre. Les objets en cuir suspendus à des chevilles. Les leviers en piles carrées, présentant alternativement la pince et le petit bout du même côté. Tous les bois peints, à l’exception des leviers de siège et de place. Les fers également peints ou graissés. Les outils à pionniers et tranchants empilés en treillage; le fer enduit d’une couche de colthar. Voy. Chap. VII. 1 Pour préserver des vers les têtes d’écouvillons garnies., les tremper dans une dissolution de sulfate de cuivre; 31 grammes de sulfate sur 20 litres d’eau. On a essayé avec succès de les enfermer dans des enveloppes en papier hermétiquement closes. CHAPITRE y. POUDRE DE GUERRE. SOMMAIRE. Matières premières Salpêtre. Extraction. — Raffinage. — Essai. 121 Charbon. — Soufre. 125 Fabrication Dosage. 126 Fabrication dans les poudreries. Pilons. — Tonnes. — Meules. — Granulation. — Séchage.— Epoussetage. — Lissage. Fabrications 'expéditives. Poudres rondes.. Embarillage . I3t Epreuves Dans les poudreries. — Dans le service. — Densité. — Tir au mortier, — au pendule. — Éprouvette Regnier, — à crémaillère. 131 Analyse . 135 Radoub , lessivage . 136 Conservation } magasins, transports. 136 Paratonnerres ... 137 127 129 MATIERES PREMIÈRES. Nota . Les proportions sont toujours données en poids et la température en degrés centigrades. Salpêtre . Composé de 53,45 acide nitrique et 46,55 potasse-—densité 2,09 — fusion à 350° — décomposition à la chaleur rouge — solubilité dans 100 parties d’eau à 0° 13,32; à 15° 25,49 ; à 30° 45,90; à 40° 63,80; à 60° 110,70; à 80° 170,80; à 100° 246,15— cristallisation ordinaire, en prismes ou en aiguilles profondément cannelées — saveur fraîche, salée et un peu amère — projeté sur des charbons rouges, il fuse et scintille vivement. Il se trouve à la surface du sol dans l’Inde et dans quelques autres contrées méridionales. Il se forme spontanément dans les lieux où les exhalaisons putrides des matières animales ou végétales sont en contact avec un air humide. On l’obtient dans des nitrières artificielles, en disposant des amas de terre et de matériaux de démolition de manière à produire les mêmes circonstances ; les meilleures rendent annuellement 3, v 588 par mètre cube. Extraction du salpêtre. Lessivage. Scier en deux des tonneaux pour en faire des cuviers; les percer latéralement tout près du fond d’un trou de 16 à 18 mill., dans lequel on introduit une chante-pleure en bois; en disposer trois sur des chantiers élevés de 500 mill. à 600 mill., ou un plus grand nombre, en les groupant trois à trois. Garnir le fond de chaque cuvier d’une couche de paille et les remplir, jusqu a 50 mill. au-dessus des bords, de terres ou matériaux salpêtres, broyés 8 * 122 CHAPITRE Y. POUDRE DE GUERRE* et passes à la claie. Verser dans le premier cuvier de l’eau pure en quantité telle, qu’après une parfaite imbibition, sa surface soit à la même hauteur que les matériaux salpêtres. Après 10 à 12 heures, la faire écouler et la recueillir dans un tonneau. Faire un second lavage avec une quantité d'eau pure égale à celle de l’eau salpétrée fournie par le premier. Retirer cette nouvelle eau après 3 ou 4 heures et la réunir à celle du premier lavage dans le même tonneau ; faire sur le même cuvier un 3. e et un 4. e lavage de la même manière que le second , et mettre les eaux qui en proviennent dans des tonneaux séparés. On appelle eaux de cuite , celles qui sont assez chargées de salpêtre pour être évaporées; elles doivent contenir au moins 10 kil. de salpêtre sur 100 litres; eaux fortes , celles qui doivent passer encore une fois sur des terres neuves pour devenir eaux de cuite; petites eaux , les autres produits des lavages. On regarde un cuvier comme épuisé et on rejette les matières qu’il contient, lorsqu’il ne donne plus que 1 kil. de salpêtre pour 100 litres d’eau, ou que l’eau que l’on en retire ne marque plus que 1 degré au pèse-liqueur pour le nilre. 11 faut employer le moins d’eau possible pour épuiser les cuviers. — Le tableau suivant montre comment l’opération doit être dirigée. On suppose que chaque cuvier contient 8 kil. de salpêtre dans les matières dont il est chargé; qu’il peut recevoir 100 litres d’eau et que la moitié de cette eau reste dans les matières salpétrées, lorsqu’on la fait couler. — Les lignes, tracées obliquement d’une colonne à la suivante, désignent la dissolution que l’on doit prendre dans un cuvier, pour faire un lavage sur le cuvier suivant. Cuvier A chargé de terr. neuv. Cuvier A. N. des lavages. Cuvier B. Cuvier C. Ool. à 8° 5ol. à »9°cau de cuite. 5o ài i°3/4l ioo 1. 5o 1. à i 7 ° 3/8 eau de cuite. 5o à io° 12/16 fournit 5o à 8 5o à G 0 6/1G. 5o à 3° 11/16 5o à i° 14/1G 5o a 7 ma tière à rejeter 5o à i° 1/8 mat. à rejeter. 5° a 1 mat. à rejeter. 5o à o° i5/i6ma- tière à Tejeter. On consulte fréquemment le pèse-liqueur pour le nitre, dont la graduation est établie de manière que chaque degré représente une quantité de salpêtre égale à 0,01 du poids de l’eau. On peut se servir de l’aréomètre de Beaumé, en réglant la correction à faire, s’il y a lieu, d’après le degré que marque cet instrument dans une dissolution contenant 0,01 de salpêtre. Saturation. Pour convertir en nitrate de potasse les nitrates terreux que contiennent les eaux de cuite, on y ajoute de la potasse du commerce carbonate dissoute dans moitié de son poids d’eau, jusqu’à ce qu’en agitant le mélange, il ne se forme plus de précipité. Le sulfate et l’hydrochlorate de potasse peuvent servir aussi à la saturation. On emploie les cendres avec avantage pour le même objet. On en met au fond des cuviers, sur la paille, jusqu’au quart de leur hauteur; on ajoute ensuite île la potasse ou de nouvelle eau salpétrée, selon que le ternie de la saturation n’a pas été atteint ou qu’il a été dépassé. MATIERES PREMIÈRES» 123 Évaporation ou cuite. Pour obtenir une cristallisation abondante, il faut que 1 ébullition soit entretenue jusqu’à ce que les eau* de cuite marquent 80° à l’aréomètre. Avant de commencer, il convient d’en réunir en quantité suffisante pour que la chaudière puisse être remplie d’eau à ce degré, c’est-à-dire, 8 ou 9 fois sa capacité, si les eaux de cuite sont à 10°; on met l’eau de remplacement dans un bassin qui verse dans la chaudière une quantité d’eau égale à celle qui s’évapore. On chauffe vivement, surtout au commencement de la cuite. On enlève les écumes, et après les avoir fait égoutter dans un baquet placé sur le bord de la chaudière, on les rejette sur les terres à lessiver. — Si le liquide se boursouffic et tend à se déverser, on arrête l’ébullition en modérant le feu et en jetant de l’eau froide salpétrée. — On reçoit les dépôts terreux dans un chaudron suspendu au milieu de la chaudière à quelques centimètres du fond; on le vide de temps en temps et on le retire tout à fait lorsque le sel marin recouvre le depot terreux. — On enlève ce sel, qui est mêlé avec de l’hydrochlorate de potasse, à mesure qu’il se dépose au fond de la chaudière, et on le fait égoutter dans un panier au-dessus de la chaudière. Cristallisation et décantation. Lorsque la cuite est au degré convenable, on la laisse reposer quelques heures , afin de donner le temps au sel marin de se déposer, et on vide la chaudière avec un puisoir. On verse la liqueur, pour la faire cristalliser, dans des vases placés en un lieu frais. La cristallisation est complète, lorsque l’eau surnageante eaux mères a pris la température de l’air — on la décante alors; on fait égoutter et on ajoute les eaux mères aux cuites suivantes, à moins qu’elles ne soient devenues trop épaisses; dans ce cas, on les rejette sur les terres à lessiver. — On détache le salpêtre, on le broie et on verse dessus quelques arrosoirs d’eau pure pour le laver. Dans cet état, c’est le salpêtre brut contenant de l’eau, des sels qui pour la plupart sont des hydrochlorates très-déliquescents et des matières terreuses. Essai du salpêtre brut. On en prend 400 grammes; on verse dessus un demi- litre d’eau saturée de salpêtre pur; on agite le mélange pendant 10 minutes avec une spatule de verre, et on décante la liqueur sur un filtre. On lave l’échantillon une seconde fois, de la même manière, avec un quart de litre de la dissolution de salpêtre pur et on verse le tout sur le filtre. On fait égoutter le filtre et on le dessèche ensuite complètement en le posant d’abord sur un lit de matière absorbante, telle que de la cendre, de la chaux, et ensuite dans une capsule sur un feu doux. L’eau saturée de salpêtre n’ayant enlevé que les sels étrangers, ce qui reste sur le filtre, diminué de 0,02 pour les matières terreuses et le salpêtre laissé par l’eau d’essai, est le salpêtre pur qui était contenu dans les 400 grammes essayés. Les variations de température, qui peuvent survenir pendant l’opération, faisant varier la quantité de salpêtre pur qui reste sur le filtre, il est convenable de faire en même temps et dans le même lieu une semblable opération sur 400 gr. de salpêtre parfaitement pur. L’augmentation ou la perte qu’aura éprouvée cet échantillon , indiquera la correction à faire au résultat de l’essai du salpêtre brut. Le salpêtre fourni par les salpétriers commissionnés, contient, terme moyen, 12 p. 100 de sels étrangers, eau et matières terreuses; il a subi un premier lavage dans leurs ateliers, autrement il en contiendrait 22 à 25 p. 100. — Le salpêtre de l’Inde n’en coulient que 6 à 8. 124 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. Raffinage du salpêtre. Procédés suivis à la raffinerie de Paris. Lavage du salpêtre brut. On opère sur 5300 kil. On les lave avec 2000 kil. d’eau saturée de salpêtre pur, provenant des opérations précédentes à défaut de cette eau saturée, on se sert d’eau pure. On mêle avec soin, et après 12 heures, on ramasse le salpêtre d'un coté du cristallisoir, en faisant écouler par le coté opposé l’eau qui entraîne les sels étrangers et qui est ensuite traitée comme eau de cuite. Après ce lavage, le salpêtre ne retient plus que 0,01 de sels étrangers avec de l’eau et des matières terreuses, et les 5300 kil. sont réduits à 5000. Collage. Dans une chaudière de 4000 litres environ et à une chaleur modérée, on fait dissoudre 4600 kil. de salpêtre dans 1100 litres d’eau. On en met d’abord 3600 kil. avec 900 litres d’eau et le reste successivement en trois portions. On a fait dissoudre 1 kil. de colle forte dans 20 litres d’eau. Lorsque l’ébullition est près de commencer dans la chaudière, on y verse 15 litres de la dissolution de colle forte étendue de 30 litres d’eau on écume avec soin — ensuite on ajoute 100 litres d’eau, afin de diminuer la densité du liquide et de permettre aux matières terreuses de le traverser et de se déposer au fond ou de former des écumes; c’est ce que l’on appelle faire un lavage. — On jette dans la chaudière les 400 kil. de salpêtre restant, on fait un 2. e collage avec le reste de la dissolution de colle forte étendue de 18 litres d’eau — on écume pendant 1 heure environ — on fait un 2. lavage et, 2 heures après, un 3. lavage — on continue à écumer et on laisse évaporer, en poussant le feu, jusqu’à ce qu’il ne reste plus dans la chaudière que 1 partie d’eau pour 5 de salpêtre. — On laisse reposer pendant quelques heures, en entretenant assez de chaleur pour qu’il n’y ait pas de cristallisation, et on décante dans le cristallisoir. Cristallisation. On agite avec des râteaux pour empêcher la formation de gros cristaux; on retire les eaux surnageantes lorsque leur température est réduite à 40°, et on laisse égoutter pendant plusieurs heures. Arrosage. En sortant du cristallisoir, le salpêtre ne contient plus que de sels étrangers. On le met dans des caisses qui peuvent en contenir 2200 kil. On verse sur chacune avec des arrosoirs 1000 litres d’eau en trois arrosages. On laisse séjourner pendant 2 heures l’eau des deux premiers, avant de la faire écouler par des ouvertures pratiquées au fond des caisses ; l’eau du dernier arrosage ne fait que traverser la masse du salpêtre. Séchage. Après ces lavages, le salpêtre ne contient plus que d’hydrochlorates. On le laisse égoutter pendant quelques jours et on le fait sécher dans des bassins de dessiccation légèrement échauffés, en le remuant continuellement. Embarillage. Le salpêtre bien séché, parfaitement blanc et pulvérulent, est passé dans un tamis de toile métallique fine, et mis dans des barils et chapes qui servent ensuite pour la poudre. 1 chape de 100 kil. en contient 180 kil. ? une de 50 — 100 kil. 1 baril de 100 kil. en contient 110 kil.; un de 50 •— 60 kil. Eaux d’arrosage. Elles sont conservées pour faire le lavage du salpêtre brut, ou bien réunies aux eaux surnageantes. MATIERES PREMIÈRES. 125 Eaux surnageantes. En sortant du cristallisoir, elles sont reçues dans des bassins, où elles sc refroidissent et déposent du salpêtre, que l’on réunit à celui qui a subi le premier lavage dans une autre opération ; on en fait ensuite des cuites qui fournissent du salpêtre brut. Ecumes. On appelle grosses écumes , celles qui proviennent du raffinage. On en réunit 2000 kil., que l’on met dans une chaudière avec 1200 litres d'eau. On chauffe graduellement jusqu'à faire jeter quelques bouillons; on écume, on laisse déposer, on décante et on obtient du salpêtre brut qui cristallise par le refroidissement. Sur le depot encore chaud, on verse 1000 à 1200 litres d'eau et on ajoute les secondes écumes , de manière à remplir la chaudière. Après avoir chauffé, écume et laissé reposer, on décante; on réunit le liquide clair aux eaux surnageantes, et on rejette les dernières écumes et le dépôt sur les matériaux à lessiver. Les 5300 kil. de salpêtre brut fournissent ainsi 3000 kil. de salpêtre raffiné et séché, plus 100 kil. de salpêtre pur restés dans les écumes, 650 dans les eaux surnageantes, 450 dans les eaux d’arrosage, et que l’on retrouve dans les opérations suivantes; en tout 4800 kil. de salpêtre pur. Essai du salpêtre raffiné. Pour être employé dans la fabrication de la poudre, il faut qu’il ne contienne pas plus de 7^73 d’hydrochlorates. Pour en faire l’essai, on en fait dissoudre l 0 grammes dans le moins d'eau tiède possible; on y verse ensuite 1 gramme de dissolution de nitrate d’argent contenant 0,S r 00968 de ce sel, quantité nécessaire pour décomposer de gramme de sel marin. On filtre et on divise le liquide filtré en deux parties. Dans l’une on ajoute quelques gouttes de la liqueur d’épreuve; si le mélange reste limpide, on est assuré que le salpêtre ne contient pas plus de 7^773 d’hydrochlorate de soude. Dans 1 autre partie on jette un peu de dissolution de sel marin; si elle se trouble, c’est que le salpêtre en contient moins. On pourrait connaître exactement la quantité de ce sel, en employant la liqueur d’épreuve par petites portions. A Paris, cette quantité n'est que -nriïïô salpêtre. Pour préparer une dissolution de nitrate d’argent au titre indiqué, on prend une quantité quelconque de ce sel exprimée en grammes; on divise ce nombre de grammes par 0,00968 ; le quotient est le nombre de grammes d’eau dans lequel il faut faire dissoudre le sel. Charbon. Les charbons de bois légers, tels que la bourdaine, les chenevottcs, le tilleul, le fusain, le coudrier, le saule, le peuplier, etc., conviennent mieux pour la fabrication de la poudre, à cause de la facilité avec laquelle ils se prêtent à la trituration. On n’emploie pour la poudre de guerre que le charbon de bourdaine. Tous les bois contiennent à peu près 0,52 de charbon avec de l’oxigène et de l’hydrogène dans la proportion qui constitue l’eau; par la distillation lente, on n en obtient au plus que 0,40 de charbon. Il faut, autant que possible, couper le bois dans la sève du printemps ; choisir les branches de 20 mill. de diamètre; refendre celles qui sont plus grosses; les peler et rejeter l’écorce; faire en sorte de n'opérer chaque fois 126 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. que sur des brins de grosseur à peu près égale, afin d’obtenir plus d’uniformité dans le degré de carbonisation. Pour la poudre de guerre, le charbon se fait a l’air libre, dans des chaudières de fonte. À mesure que le bois s’affaisse par la combustion, on en jette dessus de nouveau, jusqu’à ce que la chaudière soit remplie. Quand la flamme a gagné les dernières couches, on ferme hermétiquement la chaudière avec un couvercle recouvert de terre damée. Au bout de 48 heures on retire le charbon et on sépare la braise et les fumerons ou brûlots. Par ce procédé on ne retire du bois que 0,18 à 0,22 de charbon. Dans quelques poudreries, le charbon des poudres de chasse se fait par distillation dans des cylindres en fonte, montés dans un fourneau. Ce procédé peut rendre jusqu’à 0,40 du bois distillé; alors le charbon est roux. 11 ne faut faire le charbon qu’à mesure des besoins. Soufre. Densité 1,99, fusion à 108°; prend une consistance pâteuse à 160° environ; se vaporise à 300°. Soluble dans la potasse, dans les huiles, dans l’alcool. Le soufre bien pur est d’une belle couleur jaune citron; il craque lorsqu’on le serre dans la main sa cassure est brillante. Le soufre brut, extrait par une première vaporisation des mines où il se trouve à l’état natif, retient environ ~ de matières terreuses. On le purifie par une seconde vaporisation, à la suite de laquelle on le coule dans des barils ou dans des moules, où il se forme en bâtons , ou bien on le recueille à l’état de jleur de soufre les poudreries n’emploient que du soufre coulé dans des barils et qui leur est fourni par la raffinerie de Marseille. On peut le purifier d’nne manière très-expéditive, en le faisant fondre dans une chaudière et en le filtrant à travers une toile épaisse, après l’avoir écume; par ce procédé il est difficile de le purger entièrement de toute impureté. FABRICATION. Dosage. Salpêtre. Charbon. Sou fre. Poudre de guerre. 75 12,50 12,50 fabriquée aiix pilons. 78 12 10 Poudres de chasse J d’Angoulénieetdu Bouchetl04parties. 80 14 10 d’Esquerdes.. .. 76 14 10 Ancienne poudre ronde d’Essonne. 74 16 10 62 18 20 — de commerce extérieur. 62 20 18 de guerre pour le Gouvernement... 75 15 10 75 17 S j de Tumbridge.. 76 14,50 9,50 de Hounslow.. 78 14 8 Poudre autrichienne de guerre, dosage anglais. 75 15 10 — suédoise de guerre. 75 16 9 — prussienne idem . 75 11,50 FABRICATION. 127 Fabrication dans les poudreries. Elle consiste essentiellement à exécuter les opérations suivantes trituration , mélange , humectation , compression , granulation , séchage. Pilons. Les quatre premières opérations sont exécutées à la fois par les pilons. Un moulin renferme ordinairement 20 ou 24 mortiers et pilons formant deux batteries. — Chaque pilon pèse 40 kil. et tombe de 40 mill. de hauteur, 55 fois par minute; le bas du pilon est garni d'une hotte à pilon en bronze. — Les mortiers se rapprochent de la forme sphérique et sont creusés dans une pièce de bois de chêne, nommé pile; leur fond est garni d’un tampon de bois dur; ils reçoivent chacun 10 kil. de composition. La durée du battage est de 11 heures. — On met d’ahord dans chaque mortier l, k 25 de charbon en morceaux avec 1 kil. d’eau. Après à heure de battage à 40 coups par minute, on ajoute 7, k 50 de salpêtre, tel qu’il sort des raffineries, et l, k 25 de soufre, qui a été préalablement broyé au moyen de meules ou de tonnes de trituration et tamisé. On mélange bien les trois matières à la main , et pendant le premier ~ d’heure on ne fait battre que 40 coups par minute. Après chaque heure de battage on fait passer les matières d’un mortier dans un autre. Au 6. e ou 8. c rechange on ajoute 0 k ,25 d’eau. On ne fait pas de rechange pendant les 2 dernières heures, pour laisser la composition se lier et prendre du corps; en sortant des mortiers on la laisse essorer; ensuite elle est grenée. Le procédé des pilons est exclusivement employé pour la poudre de guerre. La poudre fabriquée par les autres procédés ayant causé une plus prompte destruction des bouches à feu, ces procédés ont été interdits pour la poudre de guerre; ils ne servent actuellement que pour les poudres de chasse. Pilons et tonnes. Pour diminuer le temps et les dangers du battage, on peut triturer les matières et en faire le mélange dans des tonnes, avant de les mettre sous les pilons. Les tonnes à pulvériser et à mélanger sont semblables. Elles ont l, m 140 de diamètre sur 550 mill. de longueur intérieure. Elles sont formées de liteaux arrondis, ayant intérieurement 14 mill. de saillie et espacés entre eux de 230 mill. Les intervalles entre les liteaux sont remplis par du cuir fort, dont l’élasticité empêche La matière d’adhérer aux parois, inconvénient qui se produirait dans des tonnes en bois. Chaque tonne renferme 50 kil. de gobilles de 5 à 8 mill. de diamètre, coulées avec un alliage de 75 de cuivre et 25 d’étain. On fait tourner avec une vitesse de 25 à 30 tours par minute. Dans la tonne à pulvériser on met pendant 2 heures 25 kil. du mélange binaire, charbon et soufre. On met de même pendant 2 heures 25 kil. du mélange ternaire dans la tonne à mélanger, en y faisant entrer le salpêtre dans l’état où il est fourni par les raffineries, ou simplement concassé. On porte ensuite le mélange sous les pilons, on l’arrose de 15 p. 100 d’eau, et on le soumet à un battage de 3 heures seulement. Meules. Dans la plupart des États de l’Europe les pilons sont remplacés par des meules pesant généralement de 3 à 4000 kil., en marbre ou en fonte, roulaut sur une piste ou auge de même matière, ordinairement accouplées, 128 CHAPITRE V. POUDRE DE GUERRE. liées à un arbre vertical, dont elles sont distantes de 300 à 400 mill., et faisant 10 révolutions par minute. On met sur l’auge 20 kil. de composition. 2 heures suffisent pour opérer le mélange. Presses. Au moyen d’une presse hydraulique ou à vis, on peut éviter l’emploi des pilons ou des meules, machines coûteuses et difficiles à établir. On humecte la composition sortant de la tonne à mélanger avec 10 p. 100 d’eau, qu’on a soin de répartir bien également, en brassant avec les mains et en se servant d’un arrosoir très-lin ou d’une brosse. On la fait passer par un crible avec un tourteau en bois pour bien la diviser. On la soumet ensuite à la presse, qui la met à l’état de galette. Granulation. Elle s’exécute de la même manière, quel que soit le procédé employé pour former la pâte ou galette à grener. On la laisse essorer , pour lui enlever l’humidité qui l’empêcherait de se briser. Elle est ensuite divisée sur un crible, qu’on appelle guillaume , par l’action d’un tourteau ou disque de bois dur, pesant de 2 à 3 kil., de 220 mill. de diamètre, 60 mill. d’épaisseur au milieu et 50 mill. sur les bords. L’ouvrier donne au crible un mouvement, tel que le tourteau parcoure sa circonférence en s’appuyant contre la cerce. La pâte brisée passe à travers la perce du crible, à mesure que la grosseur des fragments le permet. La poudre divisée est ensuite passée saus tourteau au crible appelé grenoir a canon ou grenoir à fusil. Ce crible sert de sur - ègalisoir pour séparer les grains trop gros. Un 3. e crible, appelé sous-égalisoir , sert à séparer les grains trop fins. En peau. En toile métalliq. e mill. mill. [ du guillaume. . . .. .. 8,0 6,8 Diamètre Idu grenoir et du [ pour canon. .... 2,5 2,1 des sur-égalisoir i pour fusil. .... 1,4 1,2 trous on perce j J du sous-égalisoir 50. — 1 échelle. — 1 marche-pied. Fourneaux . On emploie des fourneaux de deux espèces l.° ceux où la flamme est en contact avec le fond et le tour de la chaudière ; 2.° ceux où elle ne touche que le fond. Ces derniers sont réservés aux préparations dans lesquelles il entre de la poudre. Dans un établissement fixe, on construit les fourneaux en briques- Pour ceux de la première espèce, on fait entrer la chaudière dans des plaques circulaires ATKLIL'KS* 143 en fonte, placées les' unes au-dessus des autres, espacées entre elles de manière à partager la hauteur de la chaudière en plusieurs parties égales. Les espaces vides entre les plaques, communiquent entre eux par des trous qui laissent circuler la Uamme dans les différents étages. — On peut les changer en fourneaux de la seconde espèce, en fermant les ouvertures de la plaque qui supporte le fond. Fourneau pour fondre les balles pl. 95. Le foyer est disposé de telle sorte que la fumée fasse une révolution autour de la chaudière, avant de se rendre dans la cheminée. La chaudière est placée de manière à ne pas déborder la face supérieure du fourneau, à laquelle on donne une légère inclinaison vers la chaudière, et que l’on recouvre d’une feuille de tôle, fixée par des vis sur la ceinture du fourneau et sur le cercle en fer qui reçoit le bord de la chaudière. Cette disposition a pour but de garantir le dessus du fourneau de toute dégradation et de diriger vers la chaudière le plomb qui peut s’échapper des moules. La hauteur du fourneau est d’environ 0,’“74, et son pourtour doit être circulaire ou formé de pans coupés, afin que plusieurs travailleurs puissent opérer en même temps. En campagne, les fourneaux sont ordinairement construits en gazon ou creusés en terre. PL 11. Fourneau en gazon. Placer la chaudière sur un support à quatre pieds ; l’entourer d’un massif de gazon; l’adosser à un mur; placer sous les pieds du support des plaques de tôle ou des culots de boîtes à halles; — le fond de la chaudière à environ 0, m 325 du sol; la bouche du fourneau carrée, de 0, m 27 de côté. — Le canal de la cheminée est en face de la bouche, également carré, de 0, ,n 135 de côté, s’ouvrant dans le fourneau à 0, ra 135 au-dessus du sol du foyer, pour lesfourneaux de l. rc espèce, àson niveau pour ceux de 2. c , et formant un coude dont la première partie est inclinée d’environ 15°, et la seconde verticale. — On soutient le dessus de la bouche avec de petites barres de fer. — Si on peut se procurer des briques , on s’en sert pour construire la bouche et la cheminée. Fourneau creusé en terre. Le bord de la chaudière élevé de 0,' n 027 au-dessus du terrain; son fond à 0, nl 33 au-dessus du sol du foyer; la terre déblayée d’un côté, pour donner un accès facile vers la bouche du fourneau; — le canal de la cheminée creusé avec la pince du côté opposé, s’ouvrant à 0, in 135 au-dessus du sol du foyer ou à son niveau, suivant l’espèce de fourneau, débouchant à 0, u, 45 du fourneau et prolongé jusqu’à 3, m 30 par une rigole horizontale que l’on recouvre de gazon et de terre. Dans les fourneaux de la seconde espèce, et si le poids que la chaudière doit porter n’est pas considérable, on peut supprimer le support et faire porter le fond sur un rebord de 0, in 03 à 0,''04 de largeur. Outils et ustensiles d’artifices pour un grand atelier ou composant le chargement d’un chariot de parc. Ce chargement n'est pas encore définitivement arrêté. 1 44 CHAPITRL VI. MUNITIONS LT ARTIFICES. Les outils et ustensiles sont renfermés dans 4 caisses, semblables à celles des outils d’ouvriers en bois voy. Chap. VIII; mais leurs numéros varient suivant l’équipage auquel elles sont destinées. Le n.° 1 renferme les ustensiles et outils généraux pour la confection des munitions et artifices de campagne; le n.° 1 bis renferme le complément de ces ustensiles et outils généraux ; ces deux caisses marchent toujours ensemble. Le n.° 2 renferme les ustensiles particuliers au service des grands parcs; le n. ü 3 renferme les ustensiles pour munitions et artifices de siège. I à coudre.. poinçons. a percer les étoupilles. Aréomètre pour le nitre.. Baguettes en là rouler les cartouches de lances à feu. bronze, à charger les cartouches de lances à feu. Baguettes en fer avec poignée en bois, à tamponner les cartouches de lances à feu et y battre l’argile Baguettes en fer, à charger les fusées de projectiles creux, i pour bombes de 3a c et 27 e ! en bois, à asseoir les cartouches sur la broche 1 par jeu... Jeux de 5 en bronze, de 27 mill. de diamètre. grandes, petites. n.°a et 2&ù pour bombes et obus de 22 e 3 pour obus de 16 e , i5° et 12 e .... j p™^*^ ,n.° 4 pour grenades à main.. Baguettes à charger 1> fusées de signaux, B. guettes en fer à rainure, pour rouler les fusées de signaux de 27 mill, de diamètre. 1 ..v. à rouler les serpenteaux. Baguettes.' . avec poignée, à charger les serpent. en bois, à rouler les étoiles détonnantes. Baguettes en bronze, à rouler les cart. pour cyl. de roche à feu. Baguettes en fer, à roui, les tubes d’ainorcc pour cyl. de roche à feu Baguettes en fer, à rouler les communications. Balances grandes. avec bassin {moyennes. en cuivre, petites. Balles Ide 20 mill. de bronze [de g mill. de Baquets cerclés en fer ... Barils à bourse. Baril à ébarber les balles... le soufre, av. arbres,écrous, clavettes, maniv. s Barilsà triturerlla poudre, idem . les compositions, idem . Bêches. Bigorne de ferblantier. charger les fusées de sign. de 27 mill. de diam. Billots.{à couteau de sabotier. Broches en fer . s s 3 12 G = = 0 2 S 3 - IO = e = 5 1 2 = s 5 0 » = = 5 22 s 3 s G 3o S s lü * 34 3 - 12 = 4 = 2 * 3 3 - 3 s = 3 = 3 _ 3 s 8 s - 2 3 8 s e 3 = 8 * = 3 3 9 s = 3 3 9 = = 2 2 4 S ~ 5 = 2 * ~ I s 3 3 5o s 10 * = 100 3 l = - 6 = * ~ 2 s S 3 3 s s 3 s 1 » s s 3 , s I S r 3 3 s 3 2 3 S » S , S S = S 3 3 S 3 3 , S S = 3 2 S * 3 3 s 5 3 S iG 4 2 6 4 12 4 = = 4 1 = 0 = = 2 = 5 1 ' 180 = 3 Go Go 3 = 3 3 = G 2 * 2 * 6 = 3 = 12 2 S = 2 s * * * / s 3 3 ~ }. s * S ÂTKLU'RS. 146 là charger leséloupille».. j J* 'à charger les serpenteaux. serpenteaux confectionner les cartouches d’infanterie. . . à fondre les balles. à charger les ustensiles d'artifice. ! cyl. de roche à feu. étoiles détonnantes, fusées de signaux.. . lances à feu....... li serpenteaux. pour la confection et réception des sahots pour] Calibreara lAleJ canons de 12 et 8, et puurobusierâ de 16 e , d’acier, \ i5 c et 12 e 1 par calibre. Ipour confcct. et réeept. des sabots pour boîtes à balles d’olmsicrs de 16 e , i5 c ct 12 e . - des tampons pour charges d’obusiers ... - des fusées de projectiles creux. Calibres en cuivre de boites à balles avec leur manebe commun 1 par calibre. Canifs ù tailler les roseaux pour étoupilles.. Carrelets de bourrelier.».». I pour bombes de 3?. c , 27 e et 22 e 2 par cal... 1 pour obus de 22 e » 16 e , i5 c et 12 e 2 par cal.. I pour grenades. I pour le déchargement des bombes. pour baril à ébarber les balles de plomb pour baril à triturer. Chassoirs de tonnelier. Chaudières... . en cuivre. . pour fondre le plomb. , 1 .[ pour roche à feu. i en cuivre, à colle.. en fer, à goudronner les fusées de proj. creux, pointues, pour le chargement des boites à balles. . . . des balles à feu. pour la dcs flambeal „. ; ... . tronconiques, pour la confect. des lances à feu. Chiens de tonnelier ou tire-cercles... Î , . . , , 1. de fusil d’infanterie, a couper les jets de balles j de f us jj da rempart.. de ferblantier 1 à plaque, pour couper les bandelettes d’ensab.. I paires à étoffe et papier, de différ. grandeurs. à froid fp our fendre les bandelettes. a ’ ' ’ * Ipour découper les franges de garg. de menuisier. en bronze, à décharger les projectiles crenx et défoncer les barils. coffre... [en toile, pour le transport des barils. Claies en osier. ! en bois, pour caisses à charger les étoupilles.. f à écrous dites anglaises. en ter .[simple, h écrous,p. bar. à triturer. à pointes renversées. — avec limbe gradué, pour diam. extérieur, ressort, Chaudrons... Chevilles en bois Cisailles. Ciseaux.. Compas. courbes.... à limbe gradué. * [pour le tour. ordinaires. 1 de menuisier, à découper le papier et le carton. de sabotier. ordinaires. Cribles en filjà démolir les cartouches d’infanterie.. de laiton, jàséparerles balles des matières triturées. Cribles passe-balles de 3g au kilo. ! en cuivre, à décharger les projectiles creux.. fà bombes. iw Jà désétouper les munitions. e . jà dégager les balles de plomb des [ moules.! Atelier. 3 4 G 8 100 24 Caisses l.n°U. n.°2. 2 2 12 10 146 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Cruches en grès. Cuillers a y e 9 3 9 5 25,6 126 iG ,3 39 5,26 190 G ,?5 1O0 0,25 1G0 >7 du, S 33 2,00 5 oo i 5 ! 9 52 0,2 5 160 20 /, 5,5 22 8 à H, à 100 22,0 6?.,5 ifi CARTOUCHES FOUR ARMES PORTATIVES. 155 Une décision ministérielle, en date du 6 mars 1842, porte le diamètre de la balle d’infanterie à 17 mi 11. ; niais la nouvelle balle ne sera mise en service que lorsque t’armée entière aura reçu des fusils au calibre de 18 mill. La charge de poudre sera réduite alors de 1 gramme. Il en sera de même pour les petites armes à percussion, lorsqu’elles seront mises en service. Les armes à percussion s’amorcent avec une capsule fulminante; la poudre de la cartouche se met tout entière dans le canon. Les cartouches pour les armes à silex comprennent la poudre nécessaire pour l’amorce, évaluée à 1 gramme pour les fusils, les mousquetons et le pistolet de cavalerie, et à 0,g r 35 pour le pistolet de gendarmerie. Les charges indiquées ci-dessus pour le fusil de dragon, les mousquetons et le pistolet de cavalerie sont celles employées dans le tir à balles pour exercices. En guerre, on n’emploie pour ces armes qu’une seule et même cartouche, celle du fusil d’infanterie. Les soldats sont exercés à retirer une portion de la poudre dans la proportion indiquée par le tableau précédent. Les corps confectionnent eux-mêmes les cartouches sans balles destinées aux exercices; la charge est réduite à 8,s r 33, 120 au kil. pour le fusil d’infanterie à silex; 4,? r 16, 240 au kil. pour les mousquetons et le pistolet de cavalerie; et 7 grammes, 143 au kil. pour le fusil d’infanterie à percussion; pour les autres armes, elle reste la même. Coulage des balles. 6 hommes 1 chef d’atelier, 1 couleur, 1 dégageur, 3 ébarbeurs. I chaudière en fonte, encastrée dans un fourneau de la l. re espèce, à défaut de fourneau à couler les balles. — 1 banc à couler. — 6 inouïes à double rangée, de 8 balles chacune, sur le banc à couler. — 1 cuiller. — 2 crochets à retirer les balles. — 1 double lunette à calibrer, dont les diamètres sont l’un plus fort, l’autre plus faible de 0, miil l que celui de la balle. — 1 maillet. — 3 cisailles à couper les jets, fixées sur un banc avec des caisses au-dessous pour recevoir les balles. — 1 baril à ébarber, son châssis, sa maie et sa trémie ; ou 2 sacs de treillis, longs de 1,660 mill. sur 400 mill. de diamètre, suspendus horizontalement par 4 cordages attachés à la charpente de l’atelier. — Balances à plateaux, poids. — 2 madriers. — 1 crible passe-balles, dont les trous ont le diamètre de la grande lunette, et dont les tourillons reposent dans des encastrements sur 2 jnquets plantés en terre. — 1 planche en auget. — 1 banc ordinaire. Pesez le plomb; remplissez et recouvrez la chaudière; ajoutez du plomb jusqu’à ce que le bain soit à 80 mill. des bords; recouvrez-Ie d’une couche de charbon pilé de 20 mill.; poussez le feu jusqu’à ce qu’un morceau de papier, en contact avec le plomb, se charbonne et prenne feu. II faudra 1 ou 2 heures. On plonge la cuiller et on la remplit aux f de plomb recouvert de charbon. On coule en écartant le charbon avec un morceau de bois ; on remplit tous les moules d’un coté; on les retourne et on les remplit de l’autre coté. II faut rejeter les premières coulées dans la chaudière, parce que, le moule n étant pas échauffé, les balles sont défectueuses; vérifier quelques balles de temps en temps avec la lunette; nettoyer le moule avec précaution, lorsqu'on s’aperçoit que le plomb s’y attache; si quelques coquilles donnent des balles défectueuses, les boucher avec du cuivre. 156 CHAPITRI' VI. MUNITIONS UT ARTIFICES. Les balles étant dégagées des moules, on coupe les jets. La cisaille du dernier modèle fait la section suivant la surface sphérique de la balle. Après avoir placé la balle, il faut tirer légèrement dessus pour la faire appuyer contre les tranchants. Pour ébarber, on met 50 hil. de balles dans le baril qu’on fait tourner pendant 3 minutes, ou 25 kil. dans un sac qu’on agite pendant 5 minutes. Pour les calibrer, on en met 25 kil. sur le crible, auquel on imprime un mouvement de bascule. Celles qui restent sur le crible sont refondues. L’atelier fait 30 à 35 mille balles d’infanterie en 11 ou 12 heures. Avec les précautions indiquées, 100 kil. de plomb donnent en balles coutec- lionnées environ 98 kil., s’il est neuf; 97 kil., si c’est du vieux plomb. Les balles pour pistolet de gendarmerie sont coulées dans des moules semblables; on vérifie seulement leur poids. Les balles pour les fusils de rempart sont coulées dans des moules qui n’ont qu’un 6eul rang de coquilles. Confection des cartouches. PI. 12. Il y a deux façons de cartouches celles pour les armes à canon lisse, celles pour les armes à canon rayé; la confection de ces dernières étant encore en essai, les données qui y sont relatives, ne doivent être considérées que comme provisoires. Les cartouches pour le fusil de rempart, modèle 1831, qui se charge par la culasse, se font comme celles pour le fusil d’infanterie. Les paquets de cartouches pour fusils à percussion contiennent en outre un sachet de 12 capsules. Couper le papier. Dimensions des trapèzes pour cartouches à halles d’infanterie hauteur de 135 à 150 mi 11. ; grande hase de 110 à 120 mill. ; petite base GO mill. — Pour cartouches d’exercices sans halles hauteur 105 mill.; grande base 115 mill.; petite base 60 mill. La feuille de 530 mill. sur 420 fournit 18 trapèzes pour cartouches à balles ou 24 pour cartouches sans balles. — Pour fusil de rempart , modèle 1831 hauteur 135 mill.; grande base 155 mill.; petite 75 mill. Les rectangles enveloppes pour paquets de 10 cartouches à halles d’infanterie ont environ 325 mill. de long sur 190 de large. — Pour cartouches sans balles , environ 255 mill. sur 140. — Pour fusil de rempart , modèle 1831, environ 435 mill. sur 185. Il faut 1 coupeur et 1 aide. — Le coupeur commence par tracer la division sur une feuille, et la répète sur un certain nombre de feuilles, en piquant. — Avec un couteau de menuisier et une règle en fer encastrée dans du bois, et qui est maintenue à l’aide d’un levier passé dans les bouts d’un cordage, on peut couper G ou 8 mains à la fois, feuilles ouvertes; on met en dessus une des feuilles qui portent la division. — Avec un couteau ordinaire on ne coupe qu’une demi-main à la fois, en la pliant suivant les lignes de la division. — Lorsque l’on n’a que des feuilles trop petites ou des morceaux irréguliers, on se sert d’un trapèze en fer pour guider le couteau. Faire les cartouches. Cartouches à halles pour armes à canon lisse 1 chef d’atelier, 5 hommes pour rouler, 1 pour remplir, 2 pour plier, 4 pour faire les paquets. 1 table de 4 mètres de longueur, pour rouler, plier, empaqueter; 2 lianes. — 12 caisses à planchettes mobiles, pour poser les cartouches non terminées. CARTOUCHES POUR ARMES PORTATIVES. 157 •— 5 mandrins d’un diamètre plus faible de 0," nll 6 que celui de la balle et de 190 milL de longueur. — 5 dés d’un diamètre plus fort de 0, m,11 G que celui de la balle et 5 taquets, ou à défaut, 5 petits sabots, pour faire serrer les plis du papier sur la balle et 3 bouts de canon pour calibrer les cartouches. — 1 prélat. — 1 table à rebord. — 1 mesure à poudre contenant la charge déterminée.— 1 entonnoir pour remplir les cartouches. — 1 brosse pour nettoyer les caisses. — Du savon. — Papier coupé. — Balles. — Bouts de ficelle de 580 mill. sur la première table. — Poudre en tas sur la table à remplir. — Barils ou caisses pour déposer les paquets de cartouches. Rouler les cartouches le mandrin parallèle au coté perpendiculaire aux bases ; la grande base dépassant la balle de 13, m 5; faire 4 plis sur la balle, en commençant par l’angle aigu du trapèze; faire serrer les plis dans le petit sabot, ou en coiffant la cartouche avec le dé et en frappant sur le taquet avec le bout arrondi du mandrin; placer les cartouches roulées debout dans une caisse. Lorsque le mandrin ne sort pas facilement, le frotter avec du savon. Remplir les cartouches les caisses pleines de cartouches vides sont portées sur la table à remplir; incliner les cartouches, à mesure qu’on les remplit, dans le sens opposé à celles qui sont vides. Toutes les cartouches étant remplies, la caisse est portée devant les plieurs. Plier tasser la poudre en frappant 2 ou 3 coups sur la table; calibrer avec les bouts de canon , si l’on ne se sert pas de dés. Rabattre le papier au-dessus de la poudre par 2 plis rectangulaires. Déposer les cartouches fermées devant ceux qui font les paquets. L’atelier, supposé composé d’hommes exercés, peut confectionner et empaqueter 10,000 cartouches en 10 heures de travail. Cartouches sans halles , se font par les memes procédés; seulement on roule les trapèzes sur l’extrémité arrondie du mandrin , et avant de rabattre le 4.° pli, on le tord sur lui-même, pour que la poudre ne puisse pas tamiser. Cartouches à halles pour armes rayées , à sabot en bois, et à calepin en serge. Pour fusils de rempart l’enveloppe est un rectangle de papier de 110 mill. sur 80. — Sahot , 19 mill. de diamètre sur 12 de hauteur; évidé sur une de ses bases suivant une portion de sphère dont la flèche est de 4 mill. L’évidement peut être fait au tour ou par emboutissage. — Calepin lisse et uni; son épaisseur, mesurée sur quatre calepins serrés entre les branches d’un mètre étalonné, ne doit pas dépasser l, mill 2; son diamètre est de 45 mill. — Pour carabine , mod. 1842 l’enveloppe a 110 mill. sur 68. — Sahot , 16, milI 4 de diamètre sur 11 de hauteur; flèche de l’évidement 2, mill 5. — Calepin , 34 mill. de diamètre. Pour les carabines en service, le diamètre de la balle étant de 16, mill 3, celui du sabot n’est que de 15, mill 7. — Les rectangles enveloppes pour paquets de 10 cartouches ont environ 520 mill. sur 150 pour fusils de rempart et 420 mill. sur 170 pour carabines. Découper les calepins. — Couper les rectangles. — Disposer les rectangles en retraite de 9 mill. environ, et étendre de la colle de farine sur les deux côtés laissés à découvert.— Placer le mandrin contre le long côté non enduit de colle, mettre la balle dans le creux du mandrin et le sabot par dessus , la tranche du sabot dépassant le papier d’environ 2 mill.; rouler la cartouche, faire sécher les enveloppes, remplir la cartouche et la plier à la manière ordinaire, — Suiver le calepin en le trempant en entier dans un bain de suif 158 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. fondu, et le fixer, eu le centrant, sur le sabot au moyen d’un petit clou semence du commerce d’une longueur de 5 à 6 mill. — Calibrer au moyen d’un cylindre ayant un diamètre plus fort de 0, ,mll 3 que celui de la balle et dans lequel la cartouche peut ne passer qu’à frottement. Faire les sachets de capsules. Papier. La feuille ordinaire de papier à cartouche, étant ouverte, pliée en trois sur la longueur et la largeur, donne 0 rectangles de sachets. — Un de ces rectangles, divisé en deux perpendiculairement à son grand coté, fournit 2 petits rectangles qui, pliés en quatre dans la longueur, forment une baude ou languette. Outillage . 1 fourchette en cuivre laminé, les bords relevés à angle droit, 1 des bouts portant 2 fentes longitudinales, dans lesquelles 5 capsules doivent entrer avec facilité; l’intérieur de la fourchette est garni d’une planchette en bois, portant à l’une de ses extrémités une rainure qui correspond à la languette du milieu de la fourchette. Cette planchette entre à frottement entre les bords relevés de la fourchette et sert, en la faisant glisser, à diminuer la longueur des feutes dans le cuivre, lorsqu’on veut ne mettre que 5 capsules dans chaque rang. — 1 petite broche cylindrique en cuivre de 4, null 5 de diamètre, 150 mill. de longueur. Sachets pour cartouches à balles. Poser devant soi les rectangles pour sachets, le petit côté parallèle au bord de la table, placer la fourchette à peu prèssurle milieu de ces rectangles, le cuivre en dessus, les fentes à droite; remplir ces fentes de capsules, Youverture en dessus replier sur elles le petit côté du rectangle voisin du bord de la table, et dans cette position faire faire à la fourchette un demi-tour, en la rabattaut vers soi, et développant le papier replié sur les capsules, dont Y ouverture est ainsi ramenée en dessous. — Faire glisser la fourchette, sans la soulever, sur le rectangle de papier, de manière quelle soit parallèle au petit côté du rectangle, et à environ 30 mill.; le papier de ce rectangle dépassant de cette quantité, et à droite, l’extrémité de la fourchette qui porte les capsules. Couvrir les amorces avec la bande de papier ou languette , en l’étendant à plat sur la fourchette dans le sens de sa longueur, et en faisant correspondre l’un de ses bouts avec l’extrémité droite des rangées de capsules. Appliquer la broche en cuivre sur le milieu de la languette, dans le sens de la longueur; peser sur elle pour plier la bande et la faire pénétrer entre les 2 rangs d’amorces, replier le côté du sachet voisin du bord de la table sur la fourchette, faire tourner celle-ci plusieurs fois sur elle-même, pour enrouler autour d’elle tout le papier du sachet. Retirer la broche, fermer l’extrémité droite du sachet par 2 plis obliques, les rabattre sur le bout de la fourchette, du côté opposé à l'ouverture des capsules assurer ces plis, en les frottant sur la table; retirer la fourchette en maintenant les capsules. La fourchette enlevée, replier carrément, et du même côté quelepremier, l’autre bout du sachet; le pli doit se faire au ras des capsules. Replier le bout libre de la languette entre les 2 extrémités rabattues du sachet, dont elle dépasse l’ouver. ture; poser sur la table le sachet ainsi formé, Youverture des capsules en dessous , et le presser avec les doigts, afin d’en bien marquer les plis sur les bords. Sachets pour cartouches sans balles. Le sachet est plus court; il renferme 10 capsules sur 2 rangs ; les 2 autres sont placées de la manière suivante réduire la longueur des fentes de la fourchette, en poussant la planchette qui MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 159 la garnit intérieurement, jusqu'à ce que l’extrémité de la partie pleine affleure le cuivre. — Avant de rouler l’enveloppe sur la fourchette, retirer la hroche qui a plié la languette entre les 2 rangs d’amorces, et mettre dans cette rainure, au milieu de la longueur des rangées, 2 capsules en sens inverse des 10 autres ; les maintenir dans cette position, jusqua ce qu’on ait rabattu sur elle le Lord du rectangle. — Achever comme précédemment. Faire les paquets de cartouches. Placer sur un rectangle 2 couches de 5 cartouches chacune, les halles alternant pour les cartouches à halles, les cartouches parallèles aux petits cotés; envelopper et serrer fortement; rabattre et replier le papier qui dépasse les bouts. Placer le sachet de capsules horizontalement contre un des bouts du paquet de cartouches, et au milieu de sa longueur, après que l’on a rabattu une première fois le papier de l’enveloppe; le maintenir latéralement par les plis des petits cotés faits sur lui, et par le triangle du grand coté, qui les recouvre presque entièrement. Lier le paquet dans la longueur, puis dans la largeur, avec un bout de ficelle arrêté par un nœud droit gansé. MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. Charges de poudre pour boulets et obus pour boîtes à balles. des canons des obusiers de campagne de de 12 . 8. 16 e . 15 e . 1 ^ 1 n 1 ’ kil. kil. kii. kii. kil. kil. kil. .,958 1,22 5 i, 5 oo et o,75o i,ooo et o, 5 oo 0,270 ".O 58 I ,2 25 i,5oo 1,000 0,170 Ces charges sont renfermées dans des sachets ; celles pour ohusier de 16 e et de 15 e surmontées d’un tampon. — Le boulet ensaboté est réuni à la charge pour former une cartouche. — Les obus, également ensabotés, et les boîtes à balles sont séparés de la charge, excepté pour l’obusier de 12 e . Les charges pour bouches à feu de siège et de place varient ; elles sont renfermées dans des gargousses en papier ou en parchemin. Sachets. Sont formés d’un rectangle et d’un culot en serge. Hauteur des rectangles. Développement des rectangles. Diamètre des culots. Diamètre des mandrins pour vérifier les sachets... Canons de Obusiers de _>- - Observations» 12 . 8. 16 e . 15 e . 12 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. 3 i 3 280 210 eti 5 o 210 et i 5 o 121 i 3 p. les remplis. 3 G 5 3 a 5 365 325 a 65 26 idem- 1 35 122 1 35 122 io 3 26 idem. 108 9 5 108 9 5 74 1 traceur, 1 aide, 1 découpeur. 2 tables. — 2 règles en fer de 500 mill. — Patrons en tôle d’acier pour tracer les rectangles. — 1 paire de ciseaux de tailleur. — Emporte-pièces avec leurs manches pour les culots ou patrons en carton et 3 paires de ciseaux. — 6 clous à ensaboter, dont la tête est limée de manière à former un petit crochet pour accrocher les lisières. — 1 marteau d’ensabotage, des tenailles. — 1 bloc ou autre appui solide de 850 mill. de hauteur, 1 plaque en plomb de 27 mill. ICO CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. d’épaisseur, 1 gros maillet. — Bandes de papier, t triple décimètre, crayons de sanguine, 1 poinçon, 1 couteau pour tailler les crayons. La serge ne s’étendant pas en longueur, prenez dans ce sens la longueur du rectangle, qui forme le développement du cylindre. — Découpez 12 à 16 culots à la fois avec l’emporte-pièce, la moitié avec des ciseaux. Pour coudre les sachets, il faut avoir des sachets modèles, des mesures en bois et des patrons circulaires, qui donnent exactement la grandeur des culots sans les remplis, et la largeur des sachets aplatis et tendus. — Les sachets seront cousus à points en arrière, n’ayant pas plus de 2 mill. d’étendue et espacés de la même quantité, avec du fil écru, retors à 2 brins et ciré. Les 2 bandes des remplis seront rabattues du même côté, et faufilées pour empêcher la poudre de tamiser. Le rempli du culot sera faufilé sur le rectangle. — Dans les sachets de cartouches à boulets et pour obusier de 12 e , la couture doit s’arrêter à 40 mill. de l’ouverture. — Un homme coud 25 à 30 sachets en 10 heures, une femme près du double. Les sachets modèles doivent contenir les mandrins de leur calibre, et lorsqu’ils sont pleins de poudre tassée, passer facilement dans la petite lunette des projectiles de leur calibre. Pour ceux qui sont rendus par les ouvriers, on présente la largeur de chaque sachet vide et aplati à deux traits faits sur le bord d’une table, et donnant la largeur du sacliet modèle, en faisant tendre l'étoffe convenablement.— On ne tolère pas plus de 2 mill., soit en dessus, soit en dessous. -— On rejette les sachets cousus à points trop grands. Sabots pour Boulets de Obus de Boites à balles d'obus. Grande charge. Petite charge. 12 . 8. 16 e 15 e 12 e 16 e 15 e 12 e 16 e 15 e 16 e 15 e mill. mill. mill. mill- mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. Hauteur totale. 52 4 ? 55 5 t 55 q 5 88 80 20 20 9 ° 80 Diamètre supérieur. nb 102 IÔ2 i 38 108 i 58 .44 1 j 5 io 5 9 ° io 5 9 ° — inférieur.. 108 ot> i 3 o 118 74 i 3 o 118 74 io 5 9 ° io 5 9 ° Cavité recevant I profondeur... 4 o 55 43 3 f 32 » = * = le projectile , \ rayon ...... . 60 53 84 7 b 60 = * = * - c Dist. du la ram. à la base. 12 12 S 11 » » 11 10 10 12 12 Largeur de la rainure. 8 8 S = 8 S = 8 8 8 8 8 Profondeur d’idem. 4 4 S » 4 s = 4 4 4 4 4 Haut, de la partie cylindrique.. Dist. entre les 7. trouspourl’anse. * » = = * 18 18 ro - » * = 70 bo 80 75 e c Les sabots sont pris dans du bois de refend de droit fil et bien sec. Les sabots pour boulets et ceux pour obus de 12 e sont en bois d’aune, tilleul, orme ou frêne; pour obus de 16 e et 15 e orme ou noyer; pour boîtes à balles d’obu- siers, orme, noyer, aune, tremble ou tilleul. Les tampons de grandes et petites charges d’obusiers de 16 e et 15 e sont en aune, tremble, tilleul ou peuplier. Les sabots pour boulets et ceux pour obus de 12 e ont une rainure vers le derrière pour la ligature des sachets. Les sabots pour obus et boîtes à balles d’obusiers de 16 e et 15 e sont garnis d’une anse en cordage. Yoy. PL 11. 1 tourneur, 1 ébauebeur et son aide, 2 manœuvres pour la roue, confectionnent de 100 à 130 sabots en 10 heures. Les sabots et les tampons sont vérifiés avec des calibres sur lesquels sont marquées leurs principales dimensions. Les diamètres et la cavité doivent être vérifiés exactement sur toutes les pièces. MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 161 Bandelettes et rondelles. Elles sont découpées à la cisaille dans des feuilles de fer-blanc ou de tôle, et redressées sur une plaque de plomb avec un maillet en bois. Pour boulets, 2 bandelettes assemblées en croix au moyen d’une fente faite d'un coup de ciseau au milieu de l’une d’elles. Pour obus, 4 bandelettes agrafées sur 1 rondelle, qui laisse passer la fusce. I I mill./ 11 — 35i I 8 — ir7 jponr obus de! 16 e — a5o115 c — 23on c — i8o ii 1 '9 J — I u 111 g\ La même rondelle pour les 3 obus; diamètre intérieur 27 mill. — extérieur 55 mill. Les rondelles se découpent à l'emporte-pièce. En 10 heures, 4 hommes découpent et assemblent 1200 bandelettes pour boulets ou .... pour obus. — 2 hommes découpent 400 rondelles. Ensabotage. 4 ensaboteurs, 1 aide. 1 banc. — 2 écuelles contenant des clous de 13 mill. de longueur, faits avec du fil de fer n.° 10 du commerce, tête plate et forte de 4 à 5 mill. de diamètre. — Caisses et barils pour bandelettes et sabots. — 4 marteaux à ensaboter, 1 marteau ordinaire, 4 poinçons. — 1 bout de lame de sabre. — Lunettes de réception des projectiles; lunettes pour les obus ensabotés de 16 e et 15 e , ayant 1 mill. de plus que la grande lunette de leur calibre.—• Etoupe ou vieux chiffons.— 1 brouette. — 1 prélat, si le sol de l’atelier n’est pas planchéié. L’aide nettoie les projectiles avec l’étoupe, en détache les crasses avec le marteau et la lame de sabre, et les calibre. L’ensaboteur loge la partie du boulet qui présente le plus d’aspérités dans la cavité du sabot; frappe sur la base du sabot quelques coups de marteau, pour le faire appliquer sur le boulet; juge par le son, s’il a rempli cette condition, et, s’il ne peut y parvenir, essaie un autre sabot. Il applique dans la rainure, avec la panne du marteau, une extrémité de la bandelette non fendue, la perce, enfonce un clou, fixe de même Vautre extrémité et casse l'excédant; il cloue la bandelette fendue; il fait serrer les bandelettes sur le boulet et le rebord du sabot. — Il procède de même pour les obus de 12 e . Les sabots d’obus de 16 e et 15 e n’ont pas de rainure; les bandelettes sont arrêtées chacune par 1 clou sur le corps et 2 sur le fond du sabot. Ces obus sont calibrés après Vensabotage. L’atelier, en heures, ensabote 280 boulets de 12; 310 deS; 240 obus de 16 e ; 280 de 15 e ; 320 de 12 e . A défaut de bandelettes en fer-blanc ou en tôle, on en fait en treillis de 23 mill. de largeur; elles sont cousues au point où elles se croisent. On les enduit de colle forte et on les applique sur le boulet. On double l’extrémité des bandelettes dans la rainure, et on la fixe par 2 clous. Montage des cartouches . 1 remplisseur, 1 aide, 2 tasseurs, 12 monteurs, 2 pourvoyeurs. Barils pour la poudre, 1 entonnoir, des mesures, 1 règle à arraser. — Barils vides, baquets provenant de barils sciés en deux, ou caisses, pour y déposer les sachets. — 2 prélats. — 2 bancs. — 12 pinces en bois, dont 6 trouées et 6 11 162 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. fendues 3 pour serrer les ligatures. — G canifs ou couteaux. — 1 civière à 4 pieds et à coffre, avec un morceau de prélat pour la couvrir. — Petites lunettes des projectiles pour calibrer les sachets celle de 12 sert pour sachets d’obu- sier de 16 e ; celle de 8 pour sachets d’obusier de 15 e ; celle de l’ancien calibre de 4 diam. 80 3 milI l pour sachets d’obusier de 12. — Cylindres vérificateurs pour cartouches à boulets et à obus de 12 e ; à défaut de cylindres, grandes lunettes des projectiles.—- 1 brouette. — 1 maillet, 1 ciseau en cuivre, 1 chas- soir de tonnelier, pour défoncer les barils. Les sachets doivent être remplis dans une salle particulière, et portés, après avoir etc tassés, dans celle où l’on monte les cartouches. Le tasseur prend d’une main un sachet rempli, en faisant serrer l’étoffe au- dessus de la poudre; il frappe avec l’autre main au-dessus de la charge et sous le culot, en tordant à mesure la bouche du sachet. Il présente le sachet tassé à la petite lunette, dans laquelle il doit passer facilement. Si cette condition n’est pas remplie, le sachet est vidé et mis au rebut. — Les sachets de boîtes à balles pour canons sont fermés immédiatement au-dessus de la poudre bien lassée par un nœud d’artificier croisé, surmonté d’un nœud droit double. Les monteurs sont distribués par couples, à cheval sur un banc et se faisant face. L’un d’eux ouvre un sachet et égalise la poudre; le second introduit un boulet ensaboté bien d’aplomb sur la poudre, fait monter la serge, la tend et la serre au-dessus du boulet. Le premier passe 800 mill. de ficelle dans le trou de la pince percée, et fait autour du sachet, dans la rainure, un nceud d’artificier croisé; il arrête par un nœud le bout libre de la ficelle dans la pince fendue, et il serre le nœud d’artificier, en roulant la ficelle sur les pinces et en prenant des points d’appui sur le sabot. Ensuite il dégage le bout libre; il arrête la ficelle par un demi-nœud droit double, qu’il serre au moyen des pinces, et il coupe la ficelle près du nœud. Le second rabat la bouche du sachet sur le sabot et sur la charge. Le premier fait une deuxième ligature, semblable à la première, entre la hase du sabot et la poudre; la ficelle de cette dernière logée de toute son épaisseur entre le sabot et la poudre, pour empêcher celle-ci de s’introduire entre le sabot et le sachet. Il s’assure que la cartouche est bien montée et tenant le boulet d’une main, avec Vautre il frappe sur le sabot, s’il est nécessaire, pour le redresser. — Le boulet ensaboté et le sachet doivent être sur le même axe; les remplis de la couture doivent être entre deux bandelettes; les nœuds ne doivent se- trouver ni sur les bandelettes ni sur la couture. Les charges d’ohusiers de 16 e et 15 e , les cartouches à obus et à balles pour obusier de 12 e , se montent de même; mais l atelier ne comprend que 8 monteurs. Les pourvoyeurs passent les cartouches dans le cylindre vérificateur, ou, à son défaut, dans la grande lunette, les couchent à plat dans la civière et les portent dans le magasin. Celles qui ne passent pas dans le cylindre sont rendues aux monteurs, qui coupent aussitôt les ligatures et les montent de nouveau. La lunette peut s’arrêter sur les bandelettes qui fixent le projectile; mais elle doit dépasser le sabot. En 10 heures, un atelier peut monter 600 à 700 cartouches à boulet; 500 cartouches à obus ou à balles d’obusier de 12 e , ou 700 charges d’obu- sier de 16 e ou de 15 e , MUNITIONS DES BOUCHES A FEU. 163 Poids du projectile ensaboté les obus sans charge et sans fusée.. Poids de la charge avec sachet et ficellelgrande.. . . et tampon pour obus, de i6 c et r5 c petite. Poids de la quantité de ficelle pour i oo cartouches-. Hauteur maximum des sachetspe^t^ch^rge!! !. ! ! Hauteur maximum de la cartouche ou de la charge montée. Diamètre intérieur des cylindres vérificateurs des cartouches ou des lunettes pour les obus engabotds. Longueur des cylindres vérificateurs. Canons de Obusiers de i->. 8. 16 °. 15 '-. 12 e ? k. k. k. k. k. 6,199 4 129 io, 83 o 7,353 2,o34 i,665 !j>37 0,2g 0 = * 1 ,^ 5 ^ 0,8^7 a o, 44 o o,4oo 0,440 O, 4 oo o,iqo mill. mill. mill. mill. mill. 220 180 .60 45 7 5 * 90 85 34 0 3 oo 180 i 65 220 * l2o,S jo 5 . 04,5 5 o ,3 120,2 35 o 280 ' 35 o * Y compris it raill. pour la saillie de la fusée. Hauteur de la cartouche à balles, 23a mill. A défaut de bandelettes, on peut placer le sabot sur la poudre, le boulet dans le sabot ; lier rétolîe tendue par-dessus le boulet; faire une 2. e ligature dans la rainure; une 3* c entre la base du sabot et la poudre. Le sachet doit avoir 100 mill. de plus en hauteur. Mode prussien. A défaut de sabots, placer sur la poudre un lit d’étoupe épais de 4 mill., formant un creux; serrer le sachet sur le boulet et faire une ligature à hauteur de letoupe. Le sachet doit avoir 70 mill. déplus en hauteur. Mode autrichien. Boîtes à balles . Il n’y a plus qu’une seule boîte à balles par bouche à feu. Les boites à balles pour canons se composent d’un cylindre en fer-blanc de 5 mill. à 7 mill. d’épaisseur, soudé avec de la soudure de plombier, d’un culot plat en fer battu et d’un couvercle en tôle, portant une bride en tôle arretée par 2 clous et 1 anneau en fil de fer de 4 mill. de diamètre, fixé à la bride. — Le haut du cylindre est découpé en franges de 10 mill., qui se rabattent sur le couvercle; le bas du cylindre est rabattu avec un maillet et forme un rebord de 4 mill. pour soutenir le culot. Les boîtes à balles pour obusiers ont un sabot en bois, sur lequel se place le culot en fer et sur lequel se fixe le cylindre par 12 clous d’ensahotage. Pour le reste , elles sont semblables aux boîtes à balles pour canons. Développement des rectangles, y compris 7 mill. de recouvrement poui la soudure. Hauteur des rectangles. Diamètre intérieur des boites. Diamètre des culots et des couvercles. Epaisseur des culots. Epaisseur des couvercles.. Hauteur des boites finies y compris le sabot pour obusiers.... Nombre des couches de halles Nombre de balles par couche. Nombre de balles par boîte.... Poids des boites fdc siège. finies et remplies.de camp. min.. * La balle du centre est supprimée dans la dernière Pour les balles, voyez pag. 33. La balle mètre; les 10 balles pèsent 1,*10. Canons de Obusiers de 36 . 24.' 18 . 16 . 12 . "s. 6.' 16 e . 15 e . 12 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 539 470 435 4 io 373 325 2 9 5 507 464 371 .49 .44 2 12 212 226 2o4 190 iqq i 85 lû 5 167,5 '47 1 3 a ,5 128 11 5,5 ioi 90,5 io 8,5 .45 11 5,5 167 i 46,5 1 3 a 127,5 1 1 5 ioo >5 9 ° .58 .44,5 1 15 11 11 9 9 6,5 6,5 6,5 9 9 b ,5 3 2 2 2 2 i ,5 i ,5 2 2 2 235 200 200 22o * 9 5 176 280 255 4 5 b 5 6 f> 6 5 5 3 7 7 * 7 * 7 * 7 * 7 ' 7 * 12 4 4 a8 34 34 34 4 > 4 4 i 60 70 42 k. k. 1 k. k. k. k. k. s i 5,57 s 11 ,o 3 9,62 6 , 4 ' 5 , 3 7 s = s 5 = = s 10,10 6 , 65 1 1 5 , 5 o 1 2,10 , 4 , 8 , couche- pour boîte de 6 a 30, miII 5 de dia- 164 CHAPITRE VL MUNITIONS ET ARTIFICES. Chaque boîte est vérifiée avec soin; clic doit passer dans la grande lunette du projectile, et on doit pouvoir y faire entrer le calibre de réception, qui a 0, null 5 de moins que le diamètre intérieur; autrement elle n’est pas reçue. Pour charger les boîtes , il faut des bancs — chevilles de bois pointues — planchettes, marteaux d’ensabotage — petits maillets — couronnes en corde ou en mèche pour poser les boîtes d’obusiers — caisses ou baquets pour contenir les balles et de la sciure de bois sèche et passée au crible — grandes limettes des projectiles. La boîte étant posée verticalement devant le chargeur, il y introduit un culot, qu’il fait poser bien d’aplomb sur le rebord ou sur le sabot; il forme une couche de balles, remplit les interstices de sciure tassée, de manière que les balles ne puissent être déplacées; il recouvre la couche supérieure de sciure; iL place le couvercle par-dessus, et sur celui-ci une planchette, sur laquelle il frappe avec le maillet pour tasser la sciure; ensuite il enlève la planchette, et rabat les franges avec le marteau. Il fait passer la boîte remplie et fermée dans la grande lunette du projectile. Dans un siège on peut faire les boîtes à balles en carton. On roule une feuille de carton de 2 mill, d’épaisseur sur un mandrin cylindrique de 13 mill. plus faible que le calibre de la pièce , et contre lequel on applique un culot en bois de 40 mill. d’épaisseur. On arrête la feuille par un nœud d’artificier et on cloue son bord inférieur sur le culot. On enroule de la ficelle de 2 mill. de diamètre, de manière que le carton en soit entièrement couvert. On retire le mandrin et on remplit la boite sur une hauteur double du calibre de la pièce. On recouvre d’un culot en bois de 40 mill. d’épaisseur, sur lequel on cloue le bord supérieur du carton. Les feuilles de papier pour le carton auront les dimensions du cylindre développé. Les anciens numéros de balles peuvent être employés dans ces boîtes. On peut aussi faire les cartouches en plâtre, au moyen d’un moule en fer- blanc à charnières et ouvert à ses deux extrémités. Sur un culot en bois de 40 mill. d’épaisseur planter 6 clous, qui saillent de la hauteur des balles et qui servent à le fixer sur le plâtre; introduire le culot dans le moule; disposer la première couche de balles entre les clous; remplir le moule; verser peu à peu du plâtre jusqu’à 0 mill. au-dessus des balles, en frappant légèrement le moule pour que le sable pénètre dans tous les interstices; mettre un couvercle en bois épais de 9 mill. et percé de trous par lesquels le plâtre s'échappe; faire porter le couvercle sur les balles. Quand le plâtre a pris de la consistance, détacher le moule, laisser sécher, puis enfermer la boîte dans un sac de toile, arrêté par une ligature, et appliquer sur ce sac une couche de peinture à l’huile. Gargousses pour siège, place et côte. Gargousses cylindriques pour canons et obusiers, et pour le tir des mortiers sous de grands angles; elles sont formées d’un rectangle et d’un culot en papier ou en parchemin. Celles pour mortiers ne servent qua transporter la charge. MUNITIONS DES BOUCHES A ELU. 105 Développement des rectangles,y compris 27 mill. pour le recouvrement. I pour charge de i /3 du poids Hauteur? du boulet. pour charge de 1/4 d'idem.. Diamètre des culots et des mandrins d rouler. Longueur et largeur des franges. Pour le tir k ricochet des canons Canons de Mortier s de 30. 24, 18. 10. 12 . 8. 0 . 4 .* 32 e 27 c N mill mill. mill. mill. mil. mill. mill mill. mill. mill. mill. 4o s 435 4 o 4 388 306 H5 307 2G8 4 .. 3q5 253 53u 45o 4 ?. 6 383 34o 298 264 3î5 365 4,0 36i 3o5 371 = = = = i3o 1 21 1 ï 5 108 9 5 9° nè 123 118 7 3 18 18 l8 18 18 4 4 4 8 >8 de a4 ct de 16. O 11 emploie la gargousse de 24 pour le mortier de 27 e à grande portée, celle de 12 pour obusiers de 22 e et de 10 e , celle de 8 pour mortier et obusier de 15 e . Pour confectionner les gargousses et les mettre en paquets, il faut 1 coupeur, 2 rouleurs, 1 aide et 1 plieur. Papier, colle, savon, Ocelle de l, miU 5. — Des ustensiles analogues à ceux qui servent pour couper le papier des cartouches d’infanterie ou la serge des sachets. — Patrons, ciseaux ordinaires et 1 à biseau mince de 20 mill. de largeur pour découper les franges; maillet.'— Mandrins cylindriques, percés dans toute leur longueur d’un trou de 10 mill. pour permettre le passage de l’air. — Gamelles et pinceaux pour la colle. — Eponges pour essuyer les mandrins et la table. — 2 règles en fer de 540 mill. de longueur et 27 mill. de largeur. L’aide dispose les rectangles en retraite, les uns sur les autres; il couvre de colle une bande de 27 mill. et les franges qu’il a laissées à découvert sur chaque rectangle. Chaque routeur enroule tes rectangles sur le mandrin, place un culot et rabat les franges sur le culot, ne les collant que les unes après les autres, en les dirigeant vers le centre. Les gargousses, étant sèches, sont pliées de manière que le corps soit aplati, et que le culot, conservant sa forme, soit rabattu sur le corps. Ainsi pliées, elles sont mises en paquets de 50, les unes au-dessus des autres, les culots eu dessus et alternativement d’un côté et de l’autre, celui de la gargousse supérieure tourné en dessous , l’extrémité ouverte des gargousses dépassant les culots de 27 mill. de chaque côté. Le paquet bien serré est enveloppé de deux bandes de papier, dont le milieu de la largeur correspond au centre des culots, et lié sur chaque bande avec deux tours de ficelle. On remplit les gargousses dans les magasins des batteries, au moment de s’en servir. — On pèse la quantité de poudre prescrite , si on na pas de mesure qui la donne exactement. — La gargousse étant remplie, on aplatit la partie vide du papier; on forme à son extrémité une bande de 20 mill. de largeur, en le repliant sur lui-même, et autour de cette bande on enroule toute la partie vide du papier que l’on applique sur la poudre, en repliant en dessus les extrémités qui dépassent le cylindre de la gargousse. Pour le tir à boulet rouge , on met 2 gargousses l’une dans l’autre, ou l’on emploie des gargousses en parchemin. Dans ce cas on s’assure avec soin que le parchemin n’est pas percé; on humecte légèrement les rectangles; on les met en presse et on les roule à moitié secs; on ferme les gargousses avec un bout de ficelle lorsqu’elles sont remplies. 166 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Pour te tir à ricochet des canons de 24 et de 16, la'poudre étant mise dans la gargousse, on coupe le papier le manière à la bien fermer, en faisant un petit pli et ensuite deux plis. Gargousses tronconiques pour le tir à ricochet des mortiers à la Gomer. Leur forme est déterminée par celle des chambres de ces mortiers; le rectangle de papier est remplacé par une sorte de trapèze isocèle, dont la petite base est un arc de cercle. PI. 12. Rayon de l’arc, ab . Corde de l’arc, ac . Largeur totale, fg . Hauteur au milieu de l’arc, de . Hauteur aux extrémités, fh —gi ..... Diamètre des culots. Diamètre des mandrins tronconiquesj^^^J*^*^' Mortiers à la Gomer de 32 c . 27 e . 22 c . 15 e . mill. mill. Uliil. mill. 216 2 u 4 82 s 336 3,6 ,55 s G74 600 428 £ 240 3,0 ,66 S l5 7 145 43 S ia5 ..4 67 a i»5 1 97 ,46 Pour faire ces gargousses, il faut 5 hommes 1 coupeur, 1 aide et 3 routeurs. — On les roule sur les mandrins tronconiques, en ayant soin que les franges soient à 4 mill. au-dessus de la petite base du mandrin. — On les met les unes dans les autres sans les plier. — Pour les fermer, quand elles sont remplies, on tourne la gargousse, la bande collée à gauche; on rabat le pourtour de la gargousse, d^abord la corne de devant, la partie opposée à la bande collée, puis cette bande; enfin, la corne de derrière, disposée en onglet et pliée en bande de 20 mill. de longueur; le dessus de la gargousse fermée doit être oblique au fond. Chargement des projectiles creux. Charge du projectilc\de poudre. Nombre de cylindres de composition. Poids des cylindres.... Idem, de la poudre. Charge de pour faire éclater le projectile .. poudre suffis.pour faire sauter la fusée. 1 poudre. composition incendiaire.. entièrement 1 , , . , , • 9 14 a4 3a a3 18 18 >4 i3 8,5 8,5 85 2,3 187 125 52 Tolérance pour l'excentricité du canal au petit bout 2,5 2 i,5 i,5 Longueur maximum du massif au petit bout. 20 20 20 4 4 4 Tolérance en moins sur la longueur du massif... 5 5 5 3 3 3 Longueur des baguettes a charger. aGo i4o 220 22 o 170 170 9 U Diamètre commun des baguettes. . .. io,5 G,5 8,5 8 8 '5,5 ARTIFICES DE GUERRE. 173 Les fusées à obus sont chargées en pulvérin ; les fusées à hombes ou à grenades avec une composition de 3 pulvérin, 2 salpêtre, 1 soufre, triturée au baril pendant 2 heures. 1 chef d’atelier, 10 chargeurs, 2 amorceurs, 1 remplisseur, 1 dégorgeur, 1 coiffeur. 4 prélats, 2 bancs à charger de 4 mètres, à 6 coulisses transversales, 2 bancs ordinaires. — 10 jeux de baguettes à charger, 2 petites baguettes du calibre inférieur pour amorcer.— 12 maillets orme, diamètre au milieu 65 mill., aux deux bouts 62 mill., 12 lanternes, 7 sabots, 4 gamelles à couvercle pour matières, 1 main en cuivre, 2 brosses à manche, 3 feuilles de carton, 1 triple décimètre. — 2 petits chantiers. — 6 mesures à épau- lcment.— 1 petit taquet à encoche, escabeaux, table, marteau, dégorgeoirs en tôle d’acier, chiffons de serge, emporte-pièces, etc., pour découper les coiffes et rondelles, 1 paire de ciseaux, 1 gamelle à colle, 2 pinceaux, 1 petite lanterne, 1 canif, 1 brosse, 1 panier, des barils. Frapper les fusées sur le banc, le calice en bas, pour enlever les corps étrangers; maintenir la fusée verticalement dans l’entaille d’une poutre, où elle est serrée par un coin; verser dans le canal, à l’aide d’une lanterne, une quantité de matière qui, battue de 21 coups de maillet, occupe une hautcuv égale au diamètre; continuer à charger ainsi, en employant 2 baguettes pour chaque calibre, excepté pour le n.° 4. Charger jusqu’à 40 mill. de la tranche du calice pour le n.° 1; 34 mill., n.° 2; 41 mill., n.° 2 bis; 39 mill., n. os 3 et 3 bis; 17 mill., n.° 4 vérifier avec les mesures à épaulemenl; rejeter les fusées qui se fendent. Dégorger les fusées avec le dégorgeoir; assujettir un brin de mèche à étou- pille de 116 mill. pour tous les n. os , 80 mill. pour le n.° 4, plié en deux et appliqué contre la paroi du canal, en refoulant et battant de 21 coups de maillet du pulvérin, sur une bauteui de 14 mill. pour les n. os 1, 2, 2 bis, 3 et 3 bis, de la composition sur une hauteur de 19 mill. pour le n.° 4. — Remplir le vide restant jusqu’au calice de poudre à fusil, enrouler par dessus, dans le calice, les 2 brins de mèche; remplir le calice d’un mélange fortement tassé de 1 poudre en grain et 1 pulvérin. Coiffer les fusées avec une rondelle de papier parcheminé et une coiffe de papier à cartouches d’infanterie, découpée en franges et collée. — On ne doit coiffer avec de la serge que les fusées enfoncées dans les projectiles pour batteries de campagne. Lorsque les coiffes sont bien sèclies, on les recouvre jusqu’à 2 mill. des franges avec une composition de 10 cire jaune, 5 poix noire, 4 poix résine; plonger le gros bout dans la composition fluide. 16 hommes, en 10 heures, chargent, amorcent et coiffent 500 fusées n.° 1 , 600 n.° 2 , 700 n.° 2 bis , 800 n.° 3, 1000 n.° 3 bis, 1200 n.° hommes goudronnent 1000 fusées n. os 1, 2 et 2 bis en 4 heures, et n. oa 3, 3 bis et 4, en 3 heures et Les fusées, dont le canal conserve toute sa longueur, employent à brûler n.° 1 , 22" J; n.° 2, 21" J; n.° 2 lis, 14"; n.° 3, 9" i; n.° 3 bis, 5 M J ; n.° 4, 5" Il résulte des épreuves de Toulouse 1840, que la durée de combustion est sensiblement la même, lorsque le projectile est lancé ou lorsqu’il est en repos. 174 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Fusée pour obus de 12 e Schrapnell. Tronconiquc à la partie supérieure, percée latéralement de 3 trous le l. er correspondant à la durée de 2’’, le 2.% 3", le 3.% 4". — La charge ne commence qu’à 33 mill. de la tranche du calice. 2 cordons métalliques, logés dans des rainures latérales, sont terminés par de petites boules en fil, qui bouchent hermétiquement les 2 premiers trous de la fusée. Ces rainures sont fermées avec un mélange de cire et de suif. Des brins de ficelle, attachés aux extrémités des cordons, dépassent le calice de quantités différentes. Le plus long correspond à la durée de 3 ,f , etc.; le 3. e trou, toujours ouvert, répond à la plus grande portée. — La fusée est lestée à son extrémité d’une balle de plomb, fixée au massif par une enveloppe de fer-blanc, frangé et cloué avec des pointes. Un dégorgeoir avec douille à fourche appliqué à l’une des ficelles, sert à déboucher le trou qui y correspond, en prenant le calice pour point d’appui. ARTIFICES POUR ECLAIRER ET INCENDIER. Balles à feu. Artifices de forme ovoïde, formés d’un sac de treillis, enveloppé de cordages, contenant de la composition propre à éclairer, et un projectile creux chargé pour en défendre l’approche. Elles doivent être faites par des hommes exercés. Les sacs sont en treillis fort et serré; leur longueur prise autant que possible dans celle de l’étoffe. Calibres de S développement y compris le rempli de 54 mill. hauteur. bande de couture. Cordages [4 pour ficeler, [pour l’anse... longueur. diamètre. { longueur, diamètre. Couronne de mèche àjdiamètre extérieur. canon. épaisseur. Hauteur delà compo-javant de placer le projectile et au-dessus. sition totale. Poix noue blanche Suif de mouton. Huile de Un et térébenthine de chaque. Poudre à canon. Composition sèche. Etoupe en flocons. Composition sèche ajoutée pendant qu’on remplit le sac, 32 c . 27 e . 22 e . mill. mill. mill. qi 3 77* 636 677 568 461 •27 27 2 7 10,375 9,100 7,i5o 11 9 8 65 0 G5o 65 0 7 7 175 160 135 54 47 4o 27 27 i3 3oo 270 220 k. k. k. i,3oG 0,653 3,918 2,612 i,3 06 0,783 0,522 0,261 o,465 o,3io o,»55 5,88o 3,920 » ,960 4, 9 8o 3,320 1,660 o,45o o,3oo 0,15o 0,900 0,600 0 jj 0 0 Cette dernière composition, qu’on prépare d’avance, est formée de cire jaune 666 gr. ; salpêtre 16 kil. ; soufre en fleur 6 kil. ; sciure de bois , salpêtrée avec moitié de son poids de salpêtre dissous dans un poids égal d’eau bouillante, l, k 068; antimoine régule 2,^666; poudre en grains 1 kil. On fait fondre la cire sur le feu ; on y incorpore le salpêtre. Quand le mélange est prêt à entrer en fusion, on le retire du feu et on le verse sur le soufre, qu’on mêle à la molette; puis on introduit la sciure, l’antimoine, et enfin, la poudre, qu'on mêle à la main; — prendre beaucoup de précautions contre le feu. ARTIFICES POUR ÉCLàlRER ET INCENDIER. 175 Pour faire le culot, assembler les 4 cordages en croix, pliés en deux, et passés les uns dans les autres ; faire avec les 2 brins de chaque cordage un demi-nœud droit; les brins de droite sortant en dessus; chaque homme, levant les deux brins, passe celui de gauche à son voisin de gauche; chacun fait avec les 2 brins qu’il tient un nouveau demi-nœud droit, passe encore le brin de gauche à son voisin de gauche — frapper sur les nœuds avec le maillet; continuer ainsi jusqu’à ce que chaque homme ait fait 10 nœuds. — Avant de commencer le culot, arrêter chaque extrémité des cordages avec du fil écru , pour empêcher les torons de se séparer. Le sac est cousu à points arrière de 9 mill., espacés d’autant; le rempli est rabattu et faufilé sur le sac; une des extrémités est fermée, en formant des fronces de 13 mill., serrées à 54 mill. du bord par un nœud d’artificier en ficelle, arrêté par un nœud droit. — Retourner le sac, les fronces en dedans. — Fixer le sac avec de la ficelle au centre et sur le tour du culot. Charger le projectile, un obus de 16 e pour le calibre de 32 e ; 15 e pour 27 e , et 12 e pour 22 e . — Laisser à la fusée toute sa longueur— amorcer, disposer le cordage qui doit suspendre la balle à feu pendant qu’on la ficellera — former la couronne pour le projectile, en arrêtant les tours aux extrémités de 2 diamètres perpendiculaires entre eux, avec de la ficelle, par des nœuds d’artificiers surmontés de nœuds droits. La couronne est plongée pendant 10 minutes dans la poix noire et blanche, et le suif de mouton, dans les proportions indiquées au tableau; elle est fixée au sac par les 4 brins de ficelle du projectile qui la traversent , et sont arrêtés sous le culot. — Assembler par leur milieu les 2 bouts de ficelle qui doivent fixer le projectile, garnir leurs extrémités de carrelets. Charger le sac de composition par couches horizontales, tassées à la spatule — introduire le projectile réuni à la couronne, la fusée en bas, et fixé par 4 brins de ficelle réunis au sommet, lesquels servent à suspendre le projectile — faire reposer la couronne sur la composition au centre du sac — percer le sac avec un poinçon, vis-à-vis des points d’attache de la ficelle et à hauteur des derniers nœuds du culot — faire passer les brins de ficelle dans les trous et réunir les brins opposés sous le culot par des nœuds droits doubles — continuer à remplir le sac de composition par dessus le projectile jusqu’à la hauteur prescrite — placer en tas, au centre, la composition sèche— achever de remplir de composition fluide — fermer le sac en formant sur la bande de couture des fronces de la largeur de la bande, serrer avec une ligature de ficelle. Faire sous la ligature un trou qui traverse tous les plis du sac, former une anse en doublant le cordage; arrêter les 2 bouts avec de la ficelle —suspendre la balle par l’anse ; 4 hommes, procédant comme pour le culot, achèvent d’envelopper toute la balle d’un réseau composé de demi-nœuds droits, serrés le plus possible. — Descendre la balle, engager les 4 brins descendant des derniers nœuds entre les brins de ceux qui forment une même côte; croiser les 4 autres brins montants sur le sommet de la balle, les passant dans l’anse; réunir les 2 opposés par un demi-nœud droit; les engager sous le ficelage. — Couper l’excédant du cordage — s’assurer que la balle passe dans la petite lunette; au besoin, la rouler sur le banc. Achever l’anse en entourant les 2 brins par des demi-mailles jointives de ficelle. 176 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Percer 4 trous d’amorce à 80 mill. au-dessous du sommet de la balle, à l’aide de chevilles trempées dans l’huile et d’un maillet; arrêter les chevilles avec de la ficelle passée dans leur tête. Tremper les balles pendant 10 secondes dans du goudron chaud à pouvoir y tenir le doigt et les suspendre, les recouvrir de la composition faite de parties égale poids noire et poix résine. Amorcer les halles avec de la composition pour fusées à bombes, battue de 21 coups de maillet avec des chevilles d’amorce servant de baguette, et des brins de mèche à étoupille de 350 mill. pour balles de 32 e , 300 mill. pour 27 e , 250 mill. pour 22 e . — Battre une lanterne de composition au fond du trou; plier un brin de mèche en 2 et l’appliquer contre la paroi; achever de remplir jusqu’à 2 mill. de l’orifice ; enrouler l’excédant de mèche et remplir avec de la composition non battue. Couvrir l’orifice avec de l'étoupe et un carré de treillis de 7 mill. de côté, qu’on fixe au moyen de 4 clous d’ensabotage; au milieu du carré, fixer une petite anse de ficelle; amorcer ainsi les 4 trous. On n’amorce les balles qu’à mesure des besoins; on peut les rentrer en magasin après avoir enduit la coiffe avec la composition servant à goudronner les fusées de projectiles creux. Tourteaux goudronnés. Couronnes de vieille mèche à canon ou vieille corde, mollement entrelacées, de 160 mill. de diamètre extérieur et 50 mill. de diamètre intérieur, pesant 210 gr. L’extrémité du bout libre, dont on enveloppe les tours, est arrêtée par une ligature en ficelle. Tremper les couronnes pendant 10 second es dans une composition bien chaude de 20 poix noire, 1 suif de mouton. Les laisser égoutter, les plonger dans l’eau froide et les y façonner pour les arrondir et faire appliquer la composition sur la corde; avoir soin de s’enduire les mains d’huile de lin. — Les tourteaux étant bien secs, les tremper dans une composition de parties égales poix noire et poix résine; ne faire que les tremper, afin qu’ils ne se ramollissent pas; recouvrir la surface de sciure de bois. Un tourteau goudronné pèse 880 gr. et coûte 0 f ,70; il brûle de heure à 1 heure, qu’il pleuve ou non. Pour 1000 tourteaux il faut 210 kil. de mèche, 450 kil. poix noire, 50 kil. poix résine, 22 kil. suif de mouton , 1 litre d’huile de lin, 40 kil. sciure de bois. Fascines goudronnées . Petits fagots de 500 mill. de longueur, 100 mill. de diamètre, faits avec de menus branchages ou des sarments de vigne, ayant, suivant leur axe, un vide de 3 mill. à 4 mill. de diamètre, liés au milieu de leur longueur et à 5 mill. de chaque extrémité avec du fil de fer recuit. Le vide intérieur est ménagé au moyen d’un bâton que l’on retire; on les serre peu, afin de laisser pénétrer la composition; les extrémités sont coupées carrément. ARTIFICES POUR ET INCENDIER. 177 Tremper dans la composition de 20 poix noire et 1 suif de mouton; huiler d’avance le bâton placé au milieu; verser de la composition sur un bout, la fascine étant verticale.— Les façonner dans Teau; la composition étant figée, retirer le bâton, afin de l’huiler de nouveau, et le replacer. — Terminer comme pour les tourteaux. Amorcer les bouts de fascines en les trempant sur 20 ou 30 mill. de longueur dans de la roche à feu. Pour 1000 fascines il faut 1750 kil. de sarments, 18 kil. fil de fer n.° 12 du commerce, 710 kil. poix noire, 250 kil. poix résine, 33 kil. suif de mouton, 2 litres huile de lin, 85 kil. sciure de bois. Une fascine pèse 2, k 850 et coûte 0 f , 76 non amorcée, 1 f , 18 amorcée aux 2bouts. Flambeaux . Faisceaux de 1 mètre de longueur et de 50 niill. de diamètre, formés de 80 brins de fil mal tordu de 2 mill. de diamètre imbibés et enduits d’une composition 1 suif de mouton , 2 cire jaune, 8 poix résine. Dans le bas du faisceau et suivant son axe, ménager, à l’aide d’une cheville conique en bois, un vide de 120 mill. de profondeur, servant à introduire une poignée qui permet de brûler entièrement le flambeau. — Tremper le faisceau dans la composition modérément chaude, afin qu’elle s’attache mieux. — Faire passer le flambeau de haut en bas au travers d’un moule présentant une pyramide tronquée, à angles arrondis PI. 12, dont la grande base a 70 mill. en carré, et la petite 50; le calice, plein de composition, est tourné en dessus; recommencer, le calice en dessous. — Suspendre le flambeau et le tendre à l’aide d’un poids. — Le façonner, réunir les brins sans les serrer. — Retirer la cheville du bas et la replacer. — Retourner le flambeau, afin que la composition s’égalise. — Le retourner encore, le ficeler avec une ficelle de cartouche à boulet de 6 mètres de longueur; la fixer par son milieu avec un nœud d’artificier à 50 mill. de l’extrémité supérieure; former 2 hélices croisées, réunies par un nœud droit à tous les points de rencontre. Les flambeaux étant bien raffermis, retirer les chevilles, les enduire avec un pinceau d’une dissolution faite à chaud de 26 gr. colle forte et 1 litre d’eau, dans laquelle on a délayé 260 gr. de chaux vive en poudre, afin de rendre la surface lisse, sèche, et empêcher la composition de couler et de brûler à la surface. 10 flambeaux exigent 3, k 300 de fil mal tordu en étoupe de chanvre roui à l’eau , 260 gr. de ficelle, l, k 600 suif de mouton, 3, k 200 cire jaune, 12, k 800 poix résine ou colophane, 40 gr. colle forte, 400 gr. chaux vive. Un flambeau pèse l, k 850, et coûte, sans la main d’œuvre, l, f 70. Baril à éclairer . Sur chacun des fonds d’un baril de 100 kil., pratiquer 31 trous; savoir 12 sur une circonférence décrite du centre du fond avec un rayon égal aux du rayon de ce fond; 6 alternes d’une circonférence à l’autre, sur chacune de 3 circonférences concentriques à la l. re , ayant pour rayons les 7 , r et j de celui du fond; enfin, 1 au centre du fond. Ce dernier trou a 46 mill. de diamètre; les autres ont 16 mill. — Faire sur la circonférence du bouge 12 trous de 16 mill, équidistants; de part et d’autre du bouge, tracer 2 circonférences 12 178 CHAPITRE YI. MUNITIONS ET ARTIFICES. parallèles, une à 90 mill., l’autre à 180 mill. du bouge- faire sur chacune de ces circonférences 12 trous de meme diamètre ; disposer tous ces trous en quinconce. — Faire 4 trous semblables, aux deux extrémités de deux douves diamétralement opposées, touchant la face extérieure des fonds. Disposer le baril dans une chape au moyen de taquets et de cales, de manière qu’il soit placé au milieu. Pratiquer à la chape des trous de 30 mill. correspondant à ceux du baril. Enlever un des fonds du baril; poser le baril verticalement sur l’autre fond; fixer dans le trou central de ce fond un cylindre en bois, huilé et enveloppé de papier; disposer des bouts de lances dans les différents trous du baril, l’extrémité de celles du pourtour appuyant sur le cylindre et celles des fonds pénétrant de 300 mill. environ; charger avec des copeaux minces de bois sec , trempés dans de la poix résine. Le baril étant froid, enlever le cylindre et le remplacer par un faisceau de 7 lances sur chacun des fonds, les amorces de toutes les lances dépassant de 10 mill. l’extérieur du baril. Amorcer avec de la mèche à étoupilles dans des tubes de papier, en faisant communiquer toutes les lances amorcées. Les communications du pourtour passent dans les 4 trous des douves et sc réunissent à chaque bout au faisceau de lances placé dans l’axe, où elles recevront le feu de la fusée placée sur la chape. Enduire de parties égales poix noire et poix résine les communications, les surfaces externe du baril et interne de la chape. Fixer avec de la colle forte, dans chacun des trous centraux des fonds de la chape, t fusée à bombes dépassant de 30 mill. — Garnir ces fusées d’étoupe collée; les coiffer de serge goudronnée. Quand on emploie le baril, on établit une communication entre les 2 fusées. Il faut pour 1 baril de 100 kil. 18 kil. de copeaux, I9, k 50 poix résine, 3, k 50 poix noire, 5G lances à feu, 2 fusées à bombes de 22 e , 16 mètres de tubes de communication garnis de mèche, clous à ensaboter, papier brouillard, colle forte. Le baril pèse avec sa chape 74 kil., et coûte 30 fr., sans la main-d’œuvre. Roche à feu . Faire fondre dans une chaudière sur un fourneau de 2. e espèce 1 suif de mouton et i térébenthine. Ajouter à la fois à ces matières fondues 3 colophane, 4 soufre, 10 salpêtre et 1 régule d’antimoine. Ces matières ont été triturées séparément, mélangées 3 fois à la main et passées au tamis. Remuer continuellement avec de grandes spatules; agir avec précaution. Couler la composition en cylindres dans des cartouches en carton, portant suivant leur axe, un petit tube en papier, destiné à recevoir l’amorce. Se servir de moules PI. 12 formés d’un plateau en bois, recevant des broches en fer vissées, qui servent à maintenir les petits tubes d’amorce, et de deux montants soutenant une cuvette en fer-blanc qui porte autant de bouts de douille qu i! y a de broches. Ces douilles ont intérieurement le calibre extérieur des cartouches, augmenté de 3 mill., et sont destinées à les maintenir. Il y a une cuvette pour chaque n.° de cylindres. Lorsqu’on coule des cylindres n. os 2 et 3, on emploie une plaque de fond mobile, percée pour laisser passer les broches ; on la fixe à la hauteur voulue, afin de soutenir les cartouches. — La composition étant solidifiée, on retire les cylindres du moule, on les ébarbe, on les ARTIFICES FOUR ÉCLAIRER ET INCENDIER. 179 amorce en remplissant le tube central avec de la composition de fusée à bombes, battue de 21 coups de maillet, et on plonge les deux extrémités de chaque cylindre dans du pulvérin. Il y a trois numéros de cylindres n.° 1 pour bombes de 32 e et 27 e ; n.° 2 pour bombes et obus de 22 e ; n.° 3 pour obus de 16 e , 15 e et 12 e . Les cartouches de tous ces cylindres ont l, llull 5 d’épaisseur; on les roule à la varlope; on colle toutes les révolutions du rectangle de papier fort qui sert à les former, avec de la colle de farine mêlée de colle forte. Les tubes d’amorce sont formés de 4 révolutions de papier à cartouches d’infanterie. Baguette» u rouler les cartouches.. . 42 195 » 65 = 1 3 0 s .93 9 72 18 i ^5 217 8 57 1 5 107 23 164 8 00 1 5 1 a5 19» 2 70 2 .54 2 27 33 4 i 63 1 ,45 1 201 = = 1 11 I I •76 s s 1 12 a 1 260 fl 5 9 % Ü 5 ?5 85 7 2 72 72 06 64 66 63 Les pois étant garnis, on les coiffe d’une rondelle et d’une coiffe découpée en franges , qu’on colle sur le haut. Les chapiteaux sont formés avec du carton de 2 feuilles, découpé en disques dont on aurait retranché une bande concentrique, s’étendant sur les f de la circonférence PI. 12. — Le rayon de la circonférence extérieure est égal à 3 fois le diamètre intérieur du cartouche, plus 20 mill.; celui de la circonférence intérieure est égal à 3 fois le diamètre intérieur du cartouche. Le disque est fendu suivant o d ; on enduit de colle la surface comprise entre les rayons o b et o a , et l’arc bca , n’en mettant point sur la partie cdea , qui doit être découpée en franges, après que le disque aura été roulé en cône. On relève la partie aob pour la rouler, ao s'appliquant sur o b ; puis on achève d’enrouler tout le disque, la partie dcoae se trouvant à l'extérieur. — On se sert ordinairement d’un mandrin conique à poignée pour enrouler; hauteur 115 mill.; diamètre à la base 81 mill. On assemble le chapiteau sur le pot en collant les franges; ou recouvre la jonction avec des bandes de papier brouillard. — Le cartouche, le pot et le chapiteau doivent avoir le même axe. Les baguettes à équiper les fusées se font en sapin droit; leur longueur est au moins 9 fois ceLle du cartouche. — Fixer la baguette parallèlement à l’axe par 2 ligatures fortement serrées, une au-dessous du pot, l’autre à la gorge, en croisant les brins sous la baguette. Employer du fil de fer n.° 10 du commerce, bien recuit, ou à défaut, de la ficelle de cartouche à boulet. Equilibrer les fusées de manière que leur centre de gravité soit sur la baguette, en arrière de la gorge du cartouche, d’une quantité qui varie entre 20 et 50 mill., suivant l'espèce de garniture; pour cela amincir peu à peu l’extrémité libre de la baguette. 182 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. Longueur des baguettes Equarrissage. Poids moyen. Fusées de. 20 mill. 27 mill. 34 mill. 1,'“50 l, m 80 2,“10 0,009 0,012 0\ 10 0, 1 22 0, k 00 Etoiles. Composition 3,20 salpêtre, 1,G0 soufre, 1,10 pulvérin, 0,90 cristal pilé, 0,02 gomme arabique, 1 litre eau-de-vie; poids total 7, k 820. On peut confectionner 1800 étoiles cubitjues de 13, mill 5 de coté, ou 1325 étoiles moulées de 15, mill 7 de diamètre sur autant de hauteur, ou 2230 étoiles détonnantes de 13, mill 8 de diamètre sur autant de hauteur. — Mêler à la main les 4 premières matières réduites en poussière, les passer 3 fois au tamis, les humecter avec de l’eau-de-vie gommée. — Pour les étoiles cubiques, la matière doit avoir la consistance du mastic de vitrier; pour les autres, il faut qu’elle fasse corps en la pressant dans la main. Les étoiles cubiques se découpent dans une galette façonnée dans un cadre, au moyen d’une lame de fer-blanc et d’un carrelet de 13, miU 5 d’équarrissage. Les étoiles moulées se forment dans des moules cylindriques; elles sont percées suivant l’axe, et on les amorce avec un brin d’étoupille; on les saupoudre de pulvérin. Les étoiles détonnantes sont des cartouches en carton, étranglés et tamponnés à une extrémité, dans lesquels ou verse sur une hauteur de 18 mill. une petite quantité de poudre à fusil, destinée à faire explosion, surmontée de pâte d’étoile, qui met le feu à la poudre en achevant de brûler; on fait un second étranglement pour séparer la poudre de l’étoile, sans fermer entièrement le cartouche. Diamètre extérieur 17 mill.; diamètre intérieur 13, uull 5; longueur totale 45 mill. Pluie d'or. Composition 0,50 pulvérin , 0,10 soufre, 0,10 gomme arabique, 0,10 tutie fleurs de suie, 0,10 noir d’Allemagne, 0,10 salpêtre. Réduire en pâte avec de l’eau-de-vie gommée, à raison de 15 gr. par litre, consistance du mastic de vitrier. — Mouler en cubes de 10 mill. de coté, comme les étoiles cubiques. Serpenteaux . Cartouches en papier â carton, étranglés et tamponnés à une de leurs extrémités. Diamètre intérieur 9 mill.; diamètre extérieur 11 mill.; longueur totale 81 mill., finis et chargés. Mettre au fond des cartouches 18 mill. de poudre à fusil pressée; charger sur 54 mill. de longueur avec la composition 6 pulvérin, 1,25 charbon passé au tamis n.° 1 , humectée de au plus de son poids d’eau. — Frapper 3 coups sur chaque portion de charge. — Etrangler au-dessus de la charge; amorcer. Pétards . Cartouches de 17 mill., diamètre extérieur; 13, mill 5 , diamètre intérieur, étranglés et tamponnés à une extrémité, remplis sur 30 mill. de longueur de poudre à fusil tassée et amorcés par un bout de mèche à étoupilles, fixé par un AMORCES FULMINANTES OU CAPSULES DE OUEKHS. 183 étranglement immédiatement au-dessus de la poudre. Le pétard fini a 45 mill. au plus de longueur. Marrons et Saucissons. Les marrons sont des cubes en carton, remplis de poudre à fusil, recouverts de deux couches de tours jointifs de ficelle qui se croisent; on les amorce avec un brin de mèche à étoupilles, fixé au centre d’une face dans un trou fait au poinçon et pénétrant jusqu’à la poudre. On fait les saucissons avec des bouts de cartouches, tamponnés aux deux bouts et remplis de poudre. — Coller des coiffes sur les extrémités. — Ficeler les cartouches dans le sens de la longueur, puis en hélice. — Amorcer. Les marrons ou saucissons luisants sont d’un plus petit calibre, enveloppés avec de l’étoupe ou du coton , imbibé de pâte d’étoile et revêtu d’une couche égale de cetle pâte sur toute la surface. Pour fusées de.. 20 mill. 27 mill. 34 mill. mîll- mill. mill. Côté intérieur des marrons ordinaires. 2 7 33 4 Côté intérieur des marrons luisants. 27 33 Diamètre extérieur des saucissons ordinaires et luisants. 4o 54 Longueur. 8i 81 81 Fusées de guerre anglaises . Cartouches en tôle des calibres de 54, 67 et 94 mill., baguette dans l’axe, chapiteau rempli de matières incendiaires ou de 14 à 17 balles de 28 au kil. — Composition 5 salpêtre, 2 charbon, 1 soufre, 64 cire, 8 poix, 32 térébenthine. Vitesse maximum de 200 à 300 mètres. — Pénétration dans les terres à 600 mètres, de 2 mètres à 3,"5. — Portées de 1500 à 2000 mètres. AMORCES FULMINANTES OU CAPSULES DE GUERRE. Cuivre vide r alvéole en cuivre laminé, déformé tronconiquc, àrebord, embouti, présentant 6 fentes sur le pourtour jusqu’à moitié de sa hauteur, à partir de l’ouverture. Hauteur extérieure 6, mill 9. •— Diamètre intérieur à l’entrée 5, mill 9, au fond 5, m, 11 8. — Diamètre du rebord lO,” 11 ' 1 ?. — Épaisseur du cuivre laminé de 0, mill 36 à 0 “ iU 40. Le cuivre est pris dans le commerce en planches laminées de l, m 15 sur l, m 41, pesant environ 10 kil. Chaque planche est coupée dans le sens de la longueur en bandes de 19 mill. de largeur. Les bandes sont laminées à l’épaisseur de 0," illJ 4 , recuites au feu de bois bLanc, décapées dans une eau acidulée eau naturelle avec en volume d’acide sulfurique du commerce, nettoyées à la main au grès pilé, séchées et passées à l’huile de pied de bœuf, puis soumises à 3 balanciers mus à bras d’hommes. Le l. er découpe les bandes en étoiles à 6 branches, nomméesJlancs le 2 . e emboutit les flancs en tronc de cône; le 3. c rabat et rogne le rebord. Ces cuivres sont dégraissés à l’eau acidulée, passés à la sciure de bois et soumis à l’action d’une tonne à sasser, dont le mouvement continu pendant une demi-heure, leur donne le poli et le brillant. Matière fulminante. Fulminate de mercure, mêlé à la moitié de son poids de salpêtre. Pour le dosage, le fulminate humide est amené à ne contenir que 20 p. l 00 d’eau. 1 kil., représentant 800 gr. de fulminate sec, est mélangé sous la molette à 400 gr. de salpêtre pulvérisé. L e fulminate de mercure s’obtient en versant une dissolution de mercure CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. 184 dans de l’acide nitrique à 40° aréomètre de Beaumé, sur de l’alcool du commerce, qualité dite de fécule à 90° aréomètre centigrade, dont cliaque degré indique 0,01 d’alcool pur. Proportions mercure 300 gr., acide 2, ll '300, alcool 3, lll 300. Dissoudre le mercure à part dans un matras, à l’aide du feu en commençant; le mélange avec l'alcool, se fait dans des cornues en verre contenant 50 litres; verser la dissolution de mercure sur l’alcool l’opération est conduite à froid. L'effervescence a lieu d’elle-mêrne, et lorsqu’elle produit des vapeurs rutilantes, elle est corrigée , c’est-à-dire, apaisée par une addition d’alcool, s’élevant moyennement au quart de la quantité totale. Les vapeurs abondantes et actives sont dirigées, condensées et recueillies au moyen de tubes en verre, de vases en grès, par racliou de l’eau froide. La liqueur résultant de la condensation peut être employée à la correction, et remplace une partie de l’alcool. L’eiTervescence apaisée et la cornue redevenue claire, le précipité, qui est du fulminate de mercure, est extrait de la cornue et lavé avec de l’eau de pluie. Le fulminate est porté à l’atelier du broyage, où il est ramené au degré d’humidité voulu et mêlé avec le salpêtre, pour composer la pâte fulminante, qui est formée en pain et essorée. Cette pâle, transportée à l’atelier du grenage, est passée au tamis et séchée à une température do 15° centigrades. frémis. Dissolution de 500 gr. de gomme laque blonde du commerce dans 1 litre d’alcool, dit de fécule à 95°. La dissolution se fait dans des bouteilles en verre, à large ouverture, contenant environ 4 litres, sans feu, mais dans un local chaud ou à la température extérieure en belle saison; elle exige 25 jours; agiter le mélange, le remuer avec une baguette pour l’empêcher de se prendre en masse. Le vernis bien fait est suffisamment liquide et jaune clair. Chargement. Se fait à l’aide d’une presse en forme de laminoir et de 3 ustensiles spéciaux Une main a charger en fer, contenant 52 trous pour recevoir autant de capsules. Une trémie a charger , portant 3 plaques, dont 1 intermédiaire mobile; toutes trois percées de trous, et livrant passage,, par le jeu de la plaque mobile, à la matière fulminante retenue par un contour en cuir, fixé à la plaque supérieure. Les plaques et leurs trous sont disposés et calibrés de manière à donner à chaque mouvement la charge des 52 capsules, à raison de 0,04 de gramme environ pour chacune. Un conducteur formé d’une plaque en fer, livrant passage à 52 poinçons, destinés à pénétrer dans les 52 capsules garnies de leur charge. Ces poinçons sont mobiles sous une bande de fort cuir, destinée au contact avec l’un des rouleaux du laminoir. La main en fer, garnie de 52 capsules vides, est soumise à l’action de la trémie, qui verse les charges, et retirée aussitôt. La même main avec ses 52 capsules garnies de leurs charges, reçoit le conducteur, dont les poinçons entrent dans les capsules. Ces deux ustensiles ainsi réunis sont passés ensemble entre les rouleaux disposés pour donner d’un seul tour la pression convenable à la matière fulminante. Vernissage. Les capsules chargées sont versées dans un large tamis métallique, posé sur un double fond mobile, afin que les parties de fulminate qui peuvent se détacher dans le mouvement, se séparent et s’isolent d’elles- RÉCEPTION DÉS MUNITIONS ET ARTIFICES. 185 memes dans le double fond. Les capsules sont placées à la main sur des planchettes percées chacune de 500 trous pour recevoir autant de capsules, l’ouverture en dessus. On verse, à l’aide de pipettes, le vernis par goutte sur chaque capsule. Les planchettes vernies sont essorées sur des tablettes à une température de 20° environ. On reconnaît aisément les capsules défectueuses dont on fait le triage. Les autres sont retirées au moyen d’un repoussoir. Séchage. A lieu dans une étuve susceptible d’être élevée à 50°, à l’aide d’un simple poêle en fonte, au charbon de terre. Les capsules, dans des sacs de toile à 2 compartiments, dont chacun contient 10,000 capsules, sont exposées sur un treillage. En 48 heures, d’un feu conduit par degrés et avec soin, le vernis est parfaitement séché, et prend l’aspect de l’émail de porcelaine. Les capsules sont légèrement sassées à la main par 10,000 dans des sacs en toile, afin de les nettoyer et de leur rendre du brillant; elles sont enfin réunies par 10,000 dans des sacs. Une machine à vapeur, de 4 à 6 chevaux, met en mouvement les cisailles, les tonnes à sasser et à triturer, et les tours. RÉCEPTION DES MUNITIONS ET ARTIFICES. Par décision du 26 juillet 1839, les munitions et artifices de guerre ne peuvent être admis dans les magasins ou chargés dans les coffres à munitions, qu’après avoir été vérifiés et reçus. Pierres à feu. Les vérifier ainsi qu’il est prescrit p. 154. Cartouches d’infanterie pour fusil à silex. — Prendre au hasard un paquet sur 100; vérifier ses dimensions ; longueur 86 mill.; largeur 68; épaisseur 33, avec une tolérance en plus de 4 mill. sur la longueur, et de 2 sur les autres dimensions.— S’assurer que la ligature est bien serrée; la refaire au besoin. — Peser le paquet; son poids doit être entre 388 et 364 gr. — L’ouvrir, vérifier le nombre de cartouches, 10. — Calibrer toutes les cartouches avec un cylindre de 16, miU 9 de diamètre intérieur pour balles de 10, mill 3. _ Ouvrir les cartouches, en réunir la poudre, qui devra peser de 105,8^2 à 96,g r 5. — Examiner le papier voy. p. 152. — Catibrer les balles au crible passe-balles, dont les percées ont le calibre de la grande lunette 16, mill 4. — Si ces conditions ne sont pas remplies, rebuter le paquet et le démolir; prendre de nouveaux paquets dans la proportion de 1 sur 10; les soumettre aux mêmes épreuves ; s’ilsn’y satisfontpas, rejetertoutelafabrication. Cartouches d’infanterie pour fusil ii percussion lalies de 16, mill 3. Même vérification, sauf les différences suivantes une fabrication prolongée pouvant seule établir les limites des dimensions des paquets et leur poids, vérifier seulement jusqu’à nouvel ordre la ligature et la confection des paquets; le poids de la poudre, qui pour 10 cartouches doit être de 90 à 85 gr.; vérifier le nombre de capsules, 12. Cartouches pour fusils de rempart proprement dit 1840 et allégé 1842. Le paquet doit contenir 10 cartouches et 12 capsules. — Ouvrir les cartouches d’un paquet sur 100; les 10 charges réunies doivent peser de 60 à 65 gr. — Prendre au hasard 1 paquet sur 5. — S’assurer que la ligature est bien serrée, la refaire au besoin. — Ouvrir le paquet, compter les cartouches, s’assurer que le papier et le calepin tiennent bien au sabot. — Calibrer les 10 cartouches avec le 180 CHAPITRE VI. MUNITIONS ET ARTIFICES. cylindre, ayant 20 ,de diamètre intérieur ; recevoir celles qui passeraient avec frottement. — Si toutes les cartouches ne passent pas dans le cylindre, rejeter la fabrication. — Les balles doivent être calibrées à l’aide du crible passc- balles, dont les percées ont le diamètre de la grande lunette de réception , Cartouches à boulet. Vérifier chaque cartouche séparément hauteur maximum 340 mill. pour 12, 300 mill. pour 8 ; tolérance 20 mill. en moins.— Les passer dans un cylindre en bronze, longueur 350 mill. pour 12, diamètre intérieur J20, imil 2; longueur 280 mill. pour 8 , diamètre intérieur 105 mill. A défaut de cylindre, passer dans la grande lunette du projectile, laquelle pourra s’arrêter sur les bandelettes qui fixent le boulet, mais devra dépasser le sabot. — Le sachet doit passer dans la petite lunette du boulet. — Examiner si la serge n’est pas éraillée, si la poudre ne tamise pas par la couture, qui doit être faite dans la largeur de l’étoffe, laquelle est coupée dans le sens convenable, quand la lisière forme la bouche du sachet.— Si la couture est parallèle à l’axe de la cartouche et à peu près à égale distance des 2 bandelettes. — Si les nœuds sont sur la même ligne, en dehors de la couture et bien aplatis. — Si le sabot est en bois d’aune, de tilleul, d’orme ou de frêne. — S’il n’est pas fendu ou cassé. — Si les bandelettes sont bien fixées et aplaties, et si elles maintiennent bien le boulet. — Peser la charge de poudre de 2 ou 3 cartouches sur 100. — Poids pour 12, 1 5 pour 8 , l, k 225; tolérance en moins. — Si toutes les cartouches d’essai n’ont pas ia charge voulue, peser celles de 10 cartouches sur 100 3 s’il y a déficit, rejeter toute la confection. — Démolir de suite toute cartouche qui ne satisfait pas à toutes ces conditions. Charges pour obusiers de 16 e et 15 e et cartouches pour obusier de 12 e . Les vérifier une à une. Hauteur de la charge montée tampon compris pour obusier de 16 e , 180 mill. j de 15 e , 165 mill.; cartouche à obus de 12 e , y compris la saillie de la fusée, 220 mill., idem à balles 232 mill. — Tolérance en moins, pour 16 e et 15 e , 10 mill. ; pour 12 e , 20 mill.; pour la sailLie de la fusée 2 mill. en plus. — Vérifier la grosseur des charges au moyen des petites lunettes, de 12 pour obus de 16 e , de 8 pour 15 e , de l’ancien calibre de 4 diamètre 80, mill l pour le sachet contenant la charge de l’obusier de 12 e . — Passer de plus la cartouche à obus de ce dernier obusier dans le cylindre de réception des cartouches à boulet de 12. — Examiner si la serge du sachet n’est pas éraillée, et si la poudre ne tamise pas par la couture, qui doit être dans la largeur de l’étoffe. — Si les nœuds sont sur la même ligne, aplatis et en dehors de la couture. — Si le tampon ou sabot n’est pas fendu ou cassé. — Peser la poudre de 2 ou 3 charges sur 100 voy. les poids, p. 163; tolérance en moins. — Si toutes les charges d’essai n’ont pas le poids voulu, peser la poudre de 10 charges sur 100 ; s’il y a déficit, rejeter toute la confection. Obus ensabotès. Le sabot doit être en orme ou en noyer. — Rejeter les •sabots fendus ou cassés. — Calibrer un à un les obus ensabotès; ils doivent passer dans une lunette ayant 1 mill. de plus que la grande lunette de réception de l’obus. — Voir si les bandelettes sont bien appliquées sur l’obus, bien fixées au sabot et à la rondelle qui entoure la fusée. — Si elles empê* chent l’obus de remuer dans le sabot. — Si la fusée est dans l’axe du sabot. — Si sa saillie sur l’obus est de 11 mill., avec tolérance de 2 mill. en plus. — Si elle est bien coiffée, si elle tient bien dans la lumière, si le tour en est bien goudronné. — Si le cordage d’anse n’est pas coupé et tient solidement dans le RÉCEPTION DES MINUTONS ET ARTIFICES. 187 sabot. — Les obus devaut être chargés avant l’ensabotage, on ne fuit point dans les magasins d'approvisionnement d’obus ensabotés. Bot'les à balles. Vérifier leur hauteur, y compris l’épaisseur de l'anneau ou de l’anse en cordage, et du sabot en bois pour les boites d’obusiers voy. p. 103; tolérance 5 mill. en plus ou en moins, excepté que pour les canons on ne tolère rien en plus. — Passer les boîtes dans la grande lunette de réception du projectile de leur calibre. — Peser 2 ou 3 boîtes sur 100; elles doivent peser au moins canon de 12, 10,MO; de 8 , 6, k 65; obusier de 10 e , 15, k 50; de 15 e , 12,MO; de 12 e , 4, k S 1. — Si les boites d’essai sont au-dessous du poids, peser toutes les boîtes, démolir celles qui n’ont pas le poids voulu. Sachets de boîtes a balles. Vérifier leur hauteur maximum pour canon de 12, 220 mill. j de 8 , 180 mill.; pour obusier de 12°, 75 mill.; tolérance 10 mill. en moins. — Les passer dans la petite lunette de leur calibre. Diamètre maximum pour canon de 12, 111 mill.; de 8 , 98 mill. Voir si le sachet est bien fermé, si la serge n’est point éraillée, si la poudre ne tamise pas par la Louche ou la couture, si leloÜfe est coupée dans le sens convenable. — Peser la poudre de 2 ou 3 charges sur 100 voy. les poids , p. 159 ; tolérance 7 ^ en moins. — Si toutes les charges d’essai n’ont pas le poids voulu, peser la poudre de 10 charges sur 100 ; s’il y a déficit, rejeter toute la confection- Fusées de projectiles creux. Le bois doit être de l’orme, du noyer, du frêne ou du tilleul, — Voir s’il est sec, sain, exempt de nœuds, de piqûres de vers, de gerçures ou de fentes, pris dans le cœur pour les 3 premières essences.— Vérifier toutes les dimensions de 10 fusées sur 100 , au moyen du calibre vérifica- leur servant à la confection. — Vérifier la concentricité du canal. — Décoiffer 1 fusée sur 100 ; voir si l’amorce est de pulvérin et de poudre en grain; si la mèche d’amorce est bien garnie de pâte et bien fixée; si, après avoir renversé le pulvérin et la poudre en grains, le vide en haut du canal est de 7 mill. pour fusées à bombes, 15 mill. pour fusées à obus, nul pour celles à grenades. Brûler successivement 10 fusées ayant toute leur longueur, pour vérifier la durée de la combustion. Fusées n. cs 1 . 2. 2 bis. 3 . 3 bis. 4. Durée moyenne. Tolérance en plus ou en moins pour 2 2 3/4 2,3/4 >4 9 'A 53/4 5 1/2 chaque fusée,.. ./,8 ,/,8 1/ l/ A4 1/18 Si la durée de la combustion n’est pas dans les limites fixées, rejeter toute la confection. Mèche à canon. Mesurer un écheveau qui doit avoir en longueur 500 mill. pour approvisionnements ; 400 à 430 mill. pour le chargement des coffres à munitions ; la mèche formant l’écheveau aura 24 mètres de longueur pour approvisionnements , 6 mètres pour chargement -— 12 à 14 mill. de diamètre. — Elle sera ferme sans être roide; sa surface lisse et point chanvreuse. — Allumer un bout de mèche, qui doit brûler de 30 à 40 mill. en un quart d’heure. — Le charbon, terminé en pointe, doit résister à une légère pression et avoir 15 à 20 mill. de longueur. — Rejeter la mèche qui ne conserve pas le feu ou brûle mal. Etoupilles. Voir si les paquets sont bien fermés , bien liés et s’ils ne laissent pas tamiser de pulvérin. — Ouvrir 1 paquet sur 100; il doit contenir 10 rouleaux. — Ouvrir 1 des rouleaux, qui doit contenir 10 éloupilles — Sassurer si la mèche est bien garnie eaucoup de déchet. — Un grain très-fin, serré, indique un fer aciéreux; il est cassant à froid, dur à forger et à limer. — Un gros grain, mêlé de lames très-minces ou de taches jaunes ou brunes, indique un fer aigre, cassant à froid; à chaud ce fer est très-mou, soude facilement et se forge bien. — Une couleur foncée, presque dépourvue d’éclat, de nombreuses criques sur les arêtes des barres doivent faire craindre un fer cassant à chaud fer rouverin ; à la forge il s’écrase ou se fend sous le marteau, et ne soude point ou soude mal. Il est rare de rencontrer ccs différents caractères isolés; c’est sur leur combinaison et la prédominance de quelques-uns d’entre eux, qu’on peut asseoir son jugement. En général, un fer de bonne qualité doit chauffer facilement, être mou sous le marteau, et ne point lancer d’étincelles, quand on le retire du foyer. On ne peut rien conclure contre la qualité du fer des défauts extérieurs, nommés pailles , moines ou doublures et cendrures. Us proviennent d’un manque de soudure, occasionné par le défaut de chaleur ou l'interposition d’un corps étranger. Les pailles sont de petites lames de fer, qui ne tiennent à la barre que par une petite portion de leur surface; elles prennent le nom de moines ou doublures, lorsqu'elles sont un peu considérables. Les cendrures sont FERS FORGÉS. 20 I très-pelites solutions de continuité que l’on distingue au polissage par des grains ou taches noires. Tous les fers retiennent un peu de carbone dans la proportion de 0,1 à 0,05 pour 100- les plus durs sont ceux qui en retiennent le plus. Le fer est fusible de 100° à 180° du pyromètre de Wedgwood; il se dilate de de 0° à 100° du thermomètre centigrade et de —^ de 0° à la chaleur rouge. — Pesanteur spécifique maximum 7,788, moyenne 7,60. Épreuves a froid. Éprouver le fer carré par le taraudage; le plier ensuite à coups de marteau sur la partie taraudée; percer les fers qui devront être percés* couder et contre-couder la barre à angles droits, vifs et en zigzags; la contourner en plusieurs sens; la tordre en forme de spirale.— Faire tomber la barre avec violence sur une enclume dont la table est étroite; si la barre est lourde, la placer à faux et frapper dessus avec une masse à panne étroite. — Casser à leurs extrémités les pièces platinées et ébauchées, qui devront en conséquence avoir une longueur plus grande que celle qu’exige leur emploi; s’assurer que les soudures de celles qui ont les talons relevés, sont bien faites. Épreuves a chaud. Amincir la barre, la contourner, couder, contre-couder, à angles vifs. — Fendre le fer , renverser les deux parties fendues perpendiculairement à la barre et observer si la fente se prolonge. — Pratiquer un trou dans une direction parallèle aux fibres du fer et sur une assez grande longueur; en faire un autre perpendiculairement au plat de la barre et très-près des bords, les deux trous se croisant à angle droit; équarrir ou donner intérieurement une forme octogone aux trous ronds. — Souder des différentes manières usitées, le fer avec le fer, le fer avec l’acier. — Former des chaînons avec le petit fer. — S’assurer que les gerçures, lorsqu’il s’en forme, peuvent se souder facilement à la chaude suivante. — Enfin, forger quelques pièces des plus difficiles parmi celles pour lesquelles le fer est destiné. NOTE SUR UE TRAVAIL DE LA FORCE. Des fers de bonne qualité se détériorent souvent par la manière dont ils sont travaillés. Pendant la chaude, dérober le fer au vent ou au contact de l’air, pour éviter qu’il ne se forme de l’oxide qui s’en détache ensuite, ou que le fer ne soit brûlé; le garantir au moyen de scories, de sable, de terre argileuse, de battitures. — Lorsque le fer est chauffé jusqu’à la couleur blanche, il se cémente par le contact des charbons. Chauffer rapidement, surtout dans les chaudes soudantes, afin que le contact de l’air et du charbon se prolonge le moins possible. On peut quelquefois corriger les défauts produits par un mauvais Si le fer a été brûlé, donner une chaude suante et grasse, en le préservant du contact de l’air. — Donner une chaude modérée ou recuit , pour rendre la ductilité détruite par le martelage à froid. — Lorsque le fer est devenu aciéreux, donner une ou plusieurs chaudes suantes , pour enlever la cémentation. Prix des fers échantillonnés et ébauchés voy. pag. 104 et 105; — des fers ouvrés. 1/25 le Kil. 202 CHAPITRE VII. MATIÈRES POUR LES COIN STRICTION S. Réception des essieux. Les essieux sont fabriqués avec du fer de très-bouiie qualité; ils sont composés de plusieurs barres plates, soudées ensemble, qu’on appelle mises. On commence par fabriquer les mises au gros marteau, les réunir en trousses et ébaucher l’essieu. Ces mises sont ordinairement au nombre de 4, posées à plat, les plus épaisses a l’extérieur et maintenues par un étrier. — 3 chaudes au blanc soudant suffisent. — On conserve une masse de fer, propre à fournir un talon pour les essieux n. ûs 1, 2 et 4, et deux pour les essieux n.° 3. — On relève les talons sur l’enclume au rouge très-vif, à l’aide de la tranche et de la chasse carrée ou ronde, selon le n.° de l’essieu. — On arrondit les fusées au martinet à entailles tronconiques et à l’étampe. — On perce les trous d’esse, on coupe le bout et on renvoie les fusées, en donnant à leur axe l’inclinaison nécessaire, au moyen d’une forme en fonte. On termine en perçant à froid les essieux n.° 3 et en tournant les fusées après avoir recuit les essieux. — Une réception a lieu après chacune de ces opérations. Epreuves. Instruments nécessaires calibres pour les différentes parties du corps de l’essieu. — Lunettes pour les gros et petit bouts de la fusée. — 1 boîte de roue en cuivre du calibre de l’essieu. — 1 esse de calibre. — 1 grande règle en fer de la longueur de l’essieu, ayant à chacune de ses extrémités un talon , qui doit entrer dans le trou d’esse de chaque fusée ; des crans marquent la longueur des fusées et du corps; des ouvertures reçoivent la saillie des talons. — On examine les défauts du fer, on mesure et on vérifie toutes les dimensions. On éprouve les essieux au mouton et à Vescarpolette. Sous le mouton est une table en fonte de 22 à 27 e de largeur, dont les extrémités sout plus élevées que le reste de la surface supérieure; le milieu est disposé, suivant les essieux soumis à l’épreuve, pour recevoir le talon unique des n. c ' s 1,2 et 4, ou les deux du n.° 3, de manière que l’essieu porte sur le milieu et sur les extrémités relevées de la table. On place des cales en fer de 6, mill 7 sous les extrémités du corps d’essieu. — On élève le mouton pesant 300 kil., garni d’une plaque en bronze, jusqu’à ce que sa base soit à l, ni 60 au-dessus de l’essieu pour les n. os 1 , 2 et 4, et à 1 mètre pour le n.° 3; on laisse tomber le mouton. L’épreuve de l’escarpolette consiste à laisser tomber l’essieu, après l’avoir élevé horizontalement de 2, m ll. Dans cette chute, dont la hauteur est la meme pour les 4 n. 04 , les fusées portent en même temps sur 2 demi-cylindres de fonte, disposés pour les recevoir, et sont éprouvées par le choc qui en résulte. On examine de nouveau les essieux, surtout aux talons, aux épaulements, aux trous d’esses. Pour la moindre ouverture en travers, l’essieu doit être rebuté; celles en long, n’indiquant qu’une imperfection de soudure, ne motivent le rejet que lorsqu’elles sont situées aux fusées et près des trous d’esses. — Quand une feute ou crique en travers ne fait pas paraître la couleur du fer nouvellement entamé, on peut mettre l’essieu au feu, et après l’avoir chauffé rouge brun, le faire battre du coté convenable, pour faire ouvrir la fente. Pour peu qu’elle s’élargisse, on doit rebuter l’essieu; si elle reste dans le même état, on peut le recevoir, la crique n’étant pas dangereuse. FONTES DE FER. 203 Tolérances sur la longueur du corps de tous les n. 08 , 2 mill. en plus, 1 eu moins. — Sur la longueur des fusées, de l’épaulcment au trou d’esse, 1 mill. en plus, 0, mill 5 en moins. — Sur le diamètre aux gros et petit bouts des fusées rien en plus, 0, m,11 5 en moins. — Hauteur du corps n. os 1,2 et 4, 2 mill. en plus, rien en moins. — Largeur du corps n. os 1, 2 et 4 , en dessus et en dessous , 2 mill. en plus, rien en moins. — Hauteur du corps n.° 3, 1 mill. en plus et en moins. — Largeur du corps n.° 3, en dessus et en dessous, rien en plus, 2 mill. en moins. — Nul essieu n’est reçu, lorsque la face du dessus du corps est plus large que celle du dessous. Prix des essieux, 1, f l3 le kil. Voy. pag. 102. FONTES DE FER. Les qualités de la fonte sont très-variables. On en distingue deux espèces principales, la fonte grise et la fonte blanche , présentant l’une et l’autre de nombreuses variétés, qui se confondent par des nuances presque insensibles. Fonte grise. Plus douce et plus tenace que la fonte blanche, malléable, légèrement flexible; pouvant être limée, forée, tournée. — Cassure grenue. — Un grain un peu gros et peu brillant indique une bonne qualité; un grain petit, blanc et luisant, est un indice contraire. — La couleur de la cassure varie du gris foncé au gris clair; la couleur s’éclaircit à mesure que le grain devient plus serré et plus petit; la dureté augmente en même temps. — Pesanteur spécifique moyenne 7,207. Elle entre en fusion à un degré de chaleur plus élevé que la fonte blanche; elle devient plus liquide et conserve sa liquidité plus longtemps. — Elle coule tranquillement en sortant du creuset; sa couleur est rougeâtre, d’autant plus foncée que le fourneau est moins chaud. —Elle n’adhère pas à la poche cuiller avec laquelle on la prend , laisse sur le jet une sorte de cendre, remplit mieux les moules, prend moins de retrait, donne moins de soufflures que la fonte blanche; après le refroidissement ses arêtes sont vives et sa surface plane. Elle convient pour les objets coulés en fonte, qui appartiennent au service de l’artillerie. Recuite au rouge, elle prend plus de ténacité; au blanc, elle devient cassante et prend un accroissement de volume qu elle conserve en partie après le refroidissement. Fonte blanche. Aigre, cassante; résistant à la lime et au ciseau ; susceptible de prendre un beau poli. — Couleur variable depuis le blanc d’argent jusqu’au gris cendré. — Cassure rayonnante, ou lamelleuse, ou compacte et conchoïde , ou grenue. — Pesanteur spécifique moyenne 7,50. Lorsqu’on la coule, elle est blanche et jette beaucoup d’étincelles; elle a les défauts contraires aux qualités de la fonte grise; elle ne convient pour aucun des objets coulés de l’artillerie. La fonte traitée est un mélange de la blanche et de la grise. — Elle parait tachetée. — Elle est employée pour projectiles. — Elle coule bien avec de faibles étincelles, sa surface est plane et ses arêtes légèrement arrondies. La fonte noire ou bourrue est une variété de la grise, d’une qualité inférieure. — Sa cassure à gros grains laisse apercevoir un mélange de grains de graphite carbone libre. CHAPITRE VII. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. 201 Toutes les fontes, au moment où elles se solidifient, se dilatent et exercent une pression contre les moules ; elles prennent ensuite du retrait en refroidissant; la fonte grise est celle qui se dilate le plus et qui prend le moins de retrait. Le volume des objets et la promptitude du refroidissement influent beaucoup sur la couleur et la texture de la fonte. Un petit objet refroidi très-vile a presque toujours l'aspect et les qualite's de la fonte blanche; la fonte, à la surface des gros objets, est plus blanche que dans l'intérieur. C’est en général par des épreuves mécaniques que l’on peut juger si une fonte a les qualités requises pour l’emploi que l’on doit, en faire. Prix des foutes. — Bouches à feu voy. pag. 8, U, 10 et 11. — Projectiles voy. pag. 33. — Affûts de mortiers voy. pag, 95. — Moulures d’arsenaux, 32/50 les 100 kil. ACIERS. On distingue trois espèces d’aciers Varier naturel , provenant de l'affinage de la fonte, ou obtenu par le traitement des minerais dans les forges à la Catalane; Varier de cémentation , produit par la combinaison du carbone avec le fer forgé dans des caisses fermées , exposées à une haute température dans des fourneaux spéciaux ; Varier fondu , qui résulte de la fusion de chacun des deux premiers ou de leur mélange dans des proportions variables. On reconnaît l’acier fondu à un grain très-fin, égal, serré, argenté, sans mélange et très-homogène; il est sec, fragile, acquiert par la trempe une dureté extrême, mais, en général, il soude difficilement. Il est employé à la confection des outils qui doivent travailler les métaux. Les deux autres aciers, dans Vêlât brut , sont assez semblables entre eux; ils présentent le même grain que l’acier fondu, quelquefois un peu plus gros, moins homogène et presque toujours mêlé d’un peu de nerf très-fin. Ils sont plus doux, plus souples et moins fragiles; ils acquièrent moins de dureté et un tranchant moins vif, mais ils soudent plus facilement. Un nerf long, ductile ou lamelleux et de couleur plombée, indique un acier ferreux et de mauvaise qualité. L’acier de cémentation, connu aussi sous le nom ôJ acier poule , est reconnaissable par les ampoules boursoufïlures légères, plus ou moins nombreuses et étendues que présente la surface des barres. On distingue d’une manière certaine l’acier du fer, au moyen de l’acide nitrique étendu d’eau, qui laisse une tache noire sur l’acier, et sur le fer une tache d’autant plus claire qu’il contient moius de carbone. La proportion du carbone varie dans les aciers entre 0,5 et 1,2 p. 100. Les aciers bruts, naturels ou de cémentation, sont soumis à l’affinage. Cette opération consiste à les étirer en barres minces ou languettes , à réunir et à souder ensemble plusieurs de ces languettes, ce qu’on appelle corroyer .— Un premier corroyage, consistant à souder ensemble douze languettes et a en faire un barreau, donne Varier à 1 martpie. — Les barreaux à 1 marque, doublés et étirés une ou deux fois, deviennent acier à 2 ou à 3 marques. — De nouveaux corroyages donnent des aciers à un plus grand nombre de marques ; mais ordinairement on ue dépasse pas la 3. r AC1KRS. 205 Xi'acier h 1 marque est employé à la fabrication des gros outils d’ouvriers en bois et en fer, marteaux à devant, outils à pionniers, enclumes. — lYacier ti 2 marques , pour petits outils d’ouvriers en fer, cognées, essettes, haches, bigornes, marteaux à main, faces de batteries et généralement pour pièces d’armes à feu. — X/acier à 3 marques , pour outils tins d’ouvriers en bois et en fer, tarauds, filières, ciseaux à froid, ressorts et vis de platine, etc. On se procure des aciers de qualité supérieure, susceptibles de remplacer l’acier fondu, en cémentant les aciers corroyés et en les corroyant de nouveau. Cet acier recémenté est propre à la confection des burins, crochets à tourner sur métaux, outils de piqueurs de limes, etc. Les étoffes sont des mélanges de fer et d’acier, réunis par la soudure dans des proportions variables, suivant l’usage que l’on veut en faire. On les emploie pour armes blanches, cuirasses, outils d’ouvriers en bois, ressorts de voitures, lames de faux. C’est avec des étoffes composées de lames très-minces, ou de fil de fer et d’acier, que l’on fabrique les objets damassés. Par l’action d’un acide étendu d’eau, les parties qui contiennent de l’acier prennent à la surface une teinte noire, tandis que les parties ferreuses vestent blanches. Les Anglais tirent de l’Inde un acier fondu damassé que l’on nomme wootz , et qui paraît être la matière des clamas d’Orient. L’analyse chimique y a reconnu du silicium et de Yaluminium. Il conserve la propriété de se damasser par l’action de l’acide sulfurique affaibli, même après avoir été fondu à plusieurs reprises. On a composé les alliages suivants acier et aluminium , présentant les mêmes qualités que le woolz. — Acier et 0,002 à’argent ^ plus dur que le meilleur acier fondu. — Acier et 0,01 à 0,03 de chrome , extrêmement dur, très-malléable et donnant un très-beau damassé- — Acier et 0,01 de platine , moins dur que l’alliage d’argent, mais ayant plus de corps. — Acier et 0,01 de rhodium , d’une dureté et d’une ténacité extrêmes. Epreuves. Le meilleur acier se reconnaît aux caractères suivants trempé à une faible chaleur , il devient très-dur , raie le verre et résiste aux meilleures limes; la dureté est uniforme dans toute la masse; après la trempe, il résiste aux chocs sans se rompre, et ne perd sa dureté que par un recuit très-intense ; il se soude avec facilité, ne se fendille pas, supporte une chaleur très-élevée et conserve presque toute sa dureté après un affinage répété; il montre dans sa cassure le grain le plus fin, le plus égal; il est très-homogène et peut recevoir un beau poli; il est plus pesant que le fer, sa pesanteur spécifique moyenne est 7,816. Ou casse des morceaux de quelques barreaux pris au hasard; on en fait confectionner des outils que l’on éprouve à outrance. Trempe et recuit. Les qualités de l’acier, dans les divers usages auxquels il est employé, dépendent principalement de la trempe, qui consiste a le refroidir subitement, après qu’il a été porté a une chaleur rouge plus ou moins élevée, en le plongeant dans un liquide, en le mettant en contact avec l’air humide, ayec différentes substances. L’intensité de la trempe dépend de la différence de température entre l’acier et le corps réfrigérant, et de la rapidité avec laquelle celui-ci soutire le calorique. Elle rend l’acier plus dur, plus élastique; au delà de certaines limites, elle le vend aigre et cassant. Il faut régler le degré de chaleur et choisir le corps réfrigérant, suivant la nature de l’acier et ta destination des objets fabriqués; l’eau froide, le mercure, 206 CHAPITRE Vil. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. les acides, donnent la trempe la plus dure; les corps gras, la cire, le savon, du sable, des battitures mouillées, etc., trempent moins fortement, mais font éviter les gerçures qui se forment par un refroidissement trop rapide, surtout sur les tranchants délicats. Le recuit est destiné à rendre aux pièces une partie de la ténacité que la trempe leur a fait perdre. On le donne en les chauüant lentement jusqu’à l’une des couleurs qui précèdent le rouge, ou en les plongeant dans un métal ou un alliage fondu, et en les laissant refroidir à l’air ou dans l’eau. Il faut que l’une des faces soit bien nettoyée et blanchie, pour qu’on puisse reconnaître la couleur aussitôt qu’elle se produit. Trempe en paquet. Cette opération consiste à produire, par la cémentation, une légère couche d’acier à la surface de certaines pièces en fer, afin de les mettre en état de résister aux chocs et aux frottements. Dans une caisse de pierre ou de fonte, on place alternativement des couches de suie et d’objets à cémenter, de manière que ceux-ci soient bien enveloppés par la suie sur toute leur surface. La caisse remplie , on la ferme et on la met au milieu d’un feu modéré, niais soutenu, jusqu’à ce que les pièces en fer aient atteint la chaleur rouge-cerise. On les plonge alors dans l’eau froide. Lorsqu’elles sont de petites dimensions, il convient ordinairement de leur donner un recuit. Prix des aciers — de cémentation, 58 cent, le kil. — fondu, 2, f 10. TOLES ET FERS-BLANCS. La tôle de fer est fabriquée au laminoir; elle doit être d’un fer doux et nerveux, la surface bien polie, sans trous ni battitures, d’une couleur bleuâtre, quelquefois nuagée, les épaisseurs régulières, la feuille élastique et ondulant dans la main avec une souplesse égale. Etant pincée à l’un des angles, elle doit se plier et se redresser plusieurs fois de suite, sans montrer aucune déchirure. Pliée avec un maillet pour être agrafée, elle ne doit laisser apercevoir aucune marque de rupture à l’extérieur du pli. S’assurer que les feuilles ne présentent ni pailles ni doublures ; les présenter au jour pour vérifier s’il y a des piqûres; les calibrer dans tous les sens, longueur , largeur et épaisseur ; les percer près des bords et s’assurer qu’après cette opération il n’y a ni fentes ni criques. L’emboutissage est la plus forte épreuve à leur faire subir; il consiste à les battre pour leur faire prendre une forme concave. La tôle d'acier se fabrique par les mêmes procédés; elle doit présenter les mêmes qualités avec une élasticité et une dureté plus grandes sous une épaisseur moindre. On appelle tôles f nés , celles dont le mètre carré ne pèse pas plus de 7 kil. Il y a deux espèces de fers-blancs y le brillant et le terne . Le premier est étamé avec de l’étain pur; dans l’étamage du second, l’étain est mélangé avec moitié ou 3 de plomb. On peut également employer l’un et l’autre. Ordinairement on emploie le fer-blanc terne pour les boîtes à balles, parce qu’il est moins cher; le fer-blanc brillant pour les petits objets, comme mesures à poudre. Les feuilles de fer-blanc les plus petites ont 330 mill. sur 244 mill., les plus limes et rades. CONSFRV. DES METAUX DANS LES MAGASINS. 207 grandes 50i mill. sur 352 on peut en fabriquer de dimensions dilférentes. I/épaisseur varie depuis l, mill 4 jusqu’à 0, mjlI 6. qualités des fers-blancs dépendent de celles de la tôle et de l’étamage. La surface doit etre polie, plus ou moins brillante, sans mouches ou taches, ni bouillons ou bulles. Prix des tôles voyez pag. 105'. LIMES ET RÂPES. Les limes et râpes à bois sont fabriquées en acier trempé dur ; les limes ordinaires en acier de cémentation; celles, façon anglaise, en acier fondu; les râpes à bois en acier commun ; les râpes à fer dites râpes à chaud , en fer trempé en paquet ; celles qui sont ordinairement employées dans les ateliers de l’artillerie sont classées et désignées ainsi qu’il suit Par rapport à la profondeur de la taille. Par rapport à la forme. Par rapport aux dimensions. Carreaux. de 2 à 5 kilo. Limes en paille Carreaux. Plates-pointues—demi-rondes j ou d’Allemagne. Limes rudes. . . . — tiers-points — queues de rat. i , î , 3 an paquet. Plates—demi-rondes. de Tiers-points — queues de rat. de Plates—demi-rondes. de de 38 , 33 , 27, ai, 16, n c . de 38 , 33 , 27, 21, 16 e . de 33 , 27, 21, 16 e . de 21, i6 c - de 16 e . Bâtardes. Limes, iaçon anglaise. / Demi-douces. Tiers-points. Queues de rat. Plates— demi-rondes— tiers- de 33 , 21, 16 e . Douces points. Tiers-points.. Demi-rondes — tiers-points.. Bâtardes. Douces. D’armurier. De scieur de long. À chaud. Piqûre ordinaire. Demi-fines. Fines. ! de 16 e . Limes d’acier fondu. Plates - demi-rondes, de 65 e à 1 mètre. Râpes Plates— demi-rondes. 11 existe encore des limes de différentes espèces. Examiner si elles sont droites et non voilées; si elles n’ont ni pailles ni gerçures; si la taille est parfaitement régulière, et si les dents sont exemptes de bavures, dites rebarbes. — Elles doivent résister au fer et à l’acier non trempé, sans s’égrener. — On les éprouve sur un morceau d’acier trempé et recuit ; elles doivent y bien mordre dans toute leur étendue, tant par le plat que par les angles; elles ne doivent point mordre en reculant, ni former des sillons ou voies , ni dévier de la direction que leur imprime l’ouvrier. — On en casse quelques-unes, et on en travaille l’acier à la forge, pour reconnaître s’il est d’une bonne qualité. Prix des limes, d’après un tarif détaillé pour chaque sorte. CONSERVATION DANS LES MAGASINS, DES MÉTAUX, DES PIÈCES CONFECTIONNÉES ET DES OUTILS. Les métaux, dans des rez-de-chaussée secs et bien aérés, que l’on ouvre par le beau temps, et que l’on tient fermés lorsque l’air est humide. Les fers et aciers en barres, par espèce et par échantillon, dans des cases. — Les fers ébauchés, comme les fers en barres. — Les ferrures de service, 208 CHAPITRE VU. MATIÈRES POUR LES CONSTRUCTIONS. dans des cases. — Les ferrures hors de service et les riblons, en tas étiquetés du poids. — Les feuilles de tôle et de fcr-blanc, graissées, debout, dans des cases, dans un lieu sec- — Les fils de fer, suspendus en cerceaux à des chevilles, par numéro. Les grandes chaînes, ployées et empilées ; les petites, réunies par paquets de 10 ou 20, dans des caisses ou sur des étagères. Les boîtes de roues et objets divers confectionnés, par espèce, rangés, empilés, ou dans des caisses. Les métaux en saumons, en piles carrées ; les plaques posées les unes sur les autres. Les parties en fer ou acier de tous les outils, recouvertes d’une couche de colthar, pour les outils à pionnier et autres gros outils; d’une couche de vernis noir composé de vernis blanc et de noir d’ivoire, pour les outils dont la surface est polie. Les outils d’ouvriers et les limes, par espèces, dans un local sec et dans des cases. On les garnit de poussier de charbon pour les préserver de l’humidité. Les clous, par espèce et par numéro, dans des cases. Les enclumes et bigornes, posées à terre, sur des bouts de madriers. Toutes les cases, piles ou caisses, étiquetées suivant la nature des objets, de l’espèce, du nombre, du poids, du numéro. CHARBON DE BOIS. Le charbon de bonne qualité se consume lentement à l’air, en brûlant sans flamme; il n’est ni friable ni tachant; il est dur, compacte, cassant, sonore, d’un beau noir sa cassure est brillante, conchoïde et irisée. Quand il n’est pas assez, cuit, il a une couleur grisâtre; il produit une flamme blanche, se rompt difficilement, et brûle avec fumée. — Trop cuit, il est d’un noir terne, moins dur, moins sonore, et semblable à la braise. Le charbon exposé à l’air absorbe souvent de 10 à 20 p. 100 de son poids de gaz ou d’eau, et perd de ses qualités il doit être mis à couvert dans des magasins, ou tout au moins sous des hangars. Les bois les plus généralement employés à la carbonisation, sont, parmi les bois durs, le chêne, le châtaignier, le frêne, le charme, le hêtre, l'érable, l’orme; et parmi les bois tendres, le pin, le sapin rouge ou blanc, le mélèze, l’aune, le bouleau, le tremble, le tilleul, le peuplier, le saule. On distingue aussi les charbons durs et les charbons légers; mais ils ne sont pas toujours rangés dans l’ordre correspondant à celui des bois dont ils proviennent; leur qualité varie suivant le climat, l’exposition des arbres, leur âge, les parties carbonisées, etc. — Les charbons durs sont plus denses; à poids égaux, ils développent la même quantité de chaleur; mais dans le même temps ils produisent une température plus élevée. On carbonise le bois, l.° en le distillant dans des vaisseaux c/os, qui laissent une issue aux vapeurs et aux gaz, et auxquels la chaleur est appliquée extérieurement; 2.° dans des fosses murées, garnies de plaques de fonte, ou dans des fourneaux , par la combustion d’une partie de la charge; 3.° en meules , où la chaleur est aussi produite par la combustion d’une partie de la masse. — On obtient par la carbonisation avec le contact de l’air 16 à 17 p. 100 du poids du bois employé, 28 à 40 p. 100 dans des vaisseaux clos. CHARBON DE BOIS. 209 La pesanteur spécifique du charbon varie beaucoup, suivant sa qualité et la quantité d’eau qu’il a pu absorber. Le poids moyen du mètre cube avec absorption moyenne, est pour un mélange de charbons durs 230 kil., pour un mélange de charbons légers 130 kil. Le procédé des meules est le plus ordinairement employé. On peut quelquefois ctre obligé d’y avoir recours, pour se procurer le charbon nécessaire aux travaux des parcs. Il faut préférer le bois de 18 à 20 ans. La carbonisation peut se faire immédiatement après la coupe. Le bois coupé depuis plus d’une année, et qui est resté exposé a l’air et à la pluie, ne donne que du mauvais charbon. Couper des rondins de 40 à 100 mi U. de diamètre et de 1 mètre à l, m 50 de longueur; refendre les bûches qui sont trop fortes. Aplanir le terrain sur lequel ou veut former la meule , et qu’on nomme la faulde. Ce terrain doit être sec, pas trop léger et abrité du vent. Planter au milieu une perche verticale. — Former sur le sol un plancher composé de bois convergeant vers le centre; mettre du menu bois dans les intervalles, sur les rayons et au centre. — Dresser autour de la perche, dans une direction presque verticale, les bûches, très-serrées, sur plusieurs étages; terminer par une calotte dont les bûches sont couchées et serrées le plus possible; ménager une galerie horizontale, au niveau du sol et aboutissant au centre. — Couvrir la meule, en commençant par le haut, de feuillages et d’une couche de 80 à 100 mill. de terre, que l’on arrose. Laisser en bas sans couverture un espace de 150 mill. de hauteur, afin de donner passage à l’air et aux vapeurs. Retirer la perche, et mettre le feu, soit par le vide que laisse la perche, soit par la galerie horizontale que l’on a remplie de matières combustibles. — Laisser brûler jusqu’à ce que la flamme sorte au-dessus de la cheminée. Pendant cette première partie de l’opération il faut activer le feu, pour que l’ignition s’étende en largeur, et pour se débarrasser des vapeurs, qui plus tard pourraient causer des explosions, et qui se dégagent par l’espace non couvert au pied de la meule et par la cheminée. Boucher ensuite la cheminée avec une pièce de gazon , et diminuer l’espace non couvert ou même le fermer entièrement, en ménageant des soupiraux de distance en distance. — La fumée doit s’exhaler également de tous cotés, excepté vers le sommet, où on la contient et où l’on empêche le tirage de s’établir, surtout du coté du vent. Ne laisser que des trous ou soupiraux de distance en distance; empêcher le tirage vers la calotte. — Quand la meule a suffisamment sué 9 renforcer la couverture. Modérer le feu, le diriger de manière que la combustion soit égale dans toute la masse, et l’attirer toujours vers la base, en faisant des ouvertures dans des points convenables ; laisser les trous ouverts tant qu’ils exhalent une vapeur noire et épaisse; les fermer dès qu’elle devient légère et bleuâtre. La carbonisation est achevée quand la flamme s’échappe par les soupiraux de la base. — Boucher alors les ouvertures, et charger la meule de terre; laisser cette terre au moins 24 heures; la renouveler ensuite; achever d’éteindre, et attendre encore 12 ou 24 heures. — Ouvrir la meule d’un côté seule- lement; faire le triage, et mettre à part les fumerons. Autant que possible, former les meules avec une même nature de bois; si 14 210 CHAPITRE Vil. MATIERES POUR LES CONSTRUCTIONS. l’on est obligé de mêler des bois légers et des bois durs, mettre les premiers en dehors et daus la calotte. Les grosses meules sont plus avantageuses ; on y met jusqu’à 200 stères de bois. Prix moyen des charbons de bois, 13 fr. les 100 kil. HOUILLE ET COKE. On distingue deux espèces de houilles, relativement à leur emploi la houille grasse et la houille sèche ou maigre , qui présentent l’une et l’autre plusieurs variétés. La houille grasse est légère, assez friable, très-combustible, brûlant avec une flamme blanche et longue, et produisant une chaleur très-forte. Elle se gonfle et semble presque se fondre ; elle s’agglutine facilement, et laisse peu de résidu. En s’agglutinant, elle forme en avant de la tuyère une voûte, sous laquelle le fer est chauffé également, et qui ne s’écroule pas lorsqu’on le retire ou qu’on le remet- ce qui est très - favorable au travail de la forge. Les houilles des environs de Saint-Etienne et de Valenciennes appartiennent à cette espèce. La houille sèche ou maigre est plus lourde et plus solide ; elle se brise moins facilement; sa couleur noire est moins foncée et passe au gris de fer; sa surface et sa cassure sont souvent très-éclatantes. Elle s’enflamme plus difficilement, ne gonfle presque pas au feu, ne se colle jamais, et produit une flamme bleuâtre, accompagnée d’une fumée fétide ou âcre. Elle laisse plus de résidu que la bouille grasse. Elle est ordinairement accompagnée de pyrites ou sulfures de fer, nuisibles pour le traitement des minerais de fer et poulie travail de la forge. Les environs de Marseille, d’Aix, de Toulon, de Grenoble, fournissent de la houille sèche. La houille n’absorbe point l’eau d’une manière nuisible; l’eau ne fait que la bonifier. — Sa pesanteur spécifique moyenne est de 1,329. On estime l’hectolitre comble à 100 kil. et l’hectolitre ras à 85 kil. Le poids du mètre cube varie entre 1170 et 1460 kil. Le coke est produit par la carbonisation de la bouille, qui s’opère par des moyens analogues à ceux qui sont employés pour carboniser le bois. Le bon coke n’est ni vitreux ni gras; il est mat dans sa cassure, et montre tout au plus un éclat soyeux. Il a un aspect poreux, celluleux , et il est sonore. — La grosseur des morceaux et le peu de cendres qu’ils produisent, indiquent une bonne qualité. — Le coke, comme le charbon de bois , ne supporte pas l’eau; il peut en absorber la même quantité. Le poids moyen de 1 mètre cube est 658 kil. 100 parties de houille donnent en poids 60 à 70 de coke, avec une augmentation de volume de 5 à 15 p. 100. Prix moyen des houilles, 3/50 les 100 kil. — Du coke 4 r 75 c CORDAGES 211 CORDAGES. Pour les dimensions des principaux cordages, leur force, leur poids, leur prix, etc., voyez les articles relatifs aux armements, manœuvres de force, harnais, ponts militaires. Résistance. En nommant d le diamètre d’un cordage en millimètres, le poids capable de le rompre est exprimé par 4 d* hil. On ne doit pas faire supporter aux cordages plus de la moitié de ce poids. Avant de se rompre, un cordage neuf s’alonge de y à 5, et son diamètre diminue de y à — . Le goudron ne change rien à la force des cordages neufs, et il la diminue avec le temps; en général, les cordages blancs durent plus longtemps que les cordages goudronnés. — On doit goudronner les cordages d’ancre, parce qu’ils sont destinés à être fréquemment plongés dans l’eau. La graisse ou l’huile dont on imbibe les cordages diminue leur force sans augmenter leur durée. La nature du chanvre peut changer de plus de \ la résistance des cordages de même grosseur. Qualités. La couleur, quoique variable, est un indice de la qualité du chanvre. Le plus estimé est gris de perle ou argentin, ensuite le verdâtre, puis le jaune. La couleur brune dénote qu’il a été trop roui, qu’il a trop fermenté, qu’il y a un commencement de pourriture; des taches brunes, qu’il a été mouillé et que les endroits tachés sont pourris. Il est bon qu’il ait une odeur forte; mais il faut rejeter celui qui sent le pourri, le moisi ou seulement l’échauffé. Il doit être bien peigné, souple et purgé de chenevottes. — On ne prend que le premier brin pour les cordages d’ancre et les lignes de halage. On mêle le second brin au premier pour les autres cordages. — Le chanvre doit être filé fin et peu tordu; la grosseur des fils doit être de 9 mil!, au plus de circonférence avec le premier brin, et de 11 à 15 mill. avec le premier et le second brins mêlés. Un cordage est défectueux lorsque les torons sont d’inégales grosseurs ou inégalement tordus, lorsqu’il parait cotonneux sans avoir servi, ou qu’on trouve des esquilles de chenevottes, ce qui dénote que le chanvre n’a pas été bien peigné. Commettage. On commet en aussière avec des torons composés chacun d’un certain nombre de fils, en grelin avec 3 ou 4 aussières . Les cordages en aus- stère ne sont commis qu’une fois; ceux en grelin le sont deux fois. Un cordage est commis au tiers , au quart , c’est-à-dire qu’il est plus court de §•, \ que les torons tendus. On mesure la quantité dont un cordage est commis, en formant un triangle rectangle, dont un des petits côtés est la hauteur, comptée parallèlement a Taxe , de la révolution complète d’un toron, et Vautre la circonférence du cordage développée; l’hypothénuse représente la longueur primitive du toron, le premier petit côté la longueur actuelle; la différence entre ces deux longueurs est la quantité dont le cordage est commis. Les cordages de l’artillerie sont commis au quart. Il faut qu’ils soient tordus également dans toute Leur longueur; que les fils et les torons aient une grosseur et une tension uniformes. J/âme que l’on met quelquefois dans un cordage, ne sert qu’à faciliter le commettage des torons. On 11 ’en met pas aux cordages de l’artillerie. 212 CHAPITRE VII. MATIÈRES POUR LES CONSTRUCTIONS. Épissure. Réunion de deux bouls de cordage sans nœud PI. 19. Epissoir , morceau de fer arrondi et courbé qui se termine en pointe. Epissure courte. Décordez 100 ou 200 mill. de chacun des bouts que vous voulez unir; enfourchez les torons décordés de manière que ces cordages se touchent au point où les torons cessent d’être réunis, et que les torons d’un cordage séparent ceux de l’autre. Tenant dans la main gauche le bout de l’un des cordages, les torons décordés en avant, faites croiser chaque toron de ce bout sur le toron qui est à sa gauche, et qui appartient au 2.' cordage, et faites passer, au moyen de l’épissoir, le même toron du premier bout, sous le toron qui est à sa gauche et qui appartient au 2. c cordage. Tirez fortement sur chaque toron passé sous un autre. Opérez de même avec les torons du second cordage. Pour donner plus de force à l’épissure, passez de nouveau chaque toron sur celui qui est à sa gauche et sous celui qui est à la gauche de ce dernier. Coupez le9 bouts excédants. Epissure longue . Se fait lorsque le cordage doit passer dans une poulie; l’épissure courte serait trop grosse. Décordez environ 500 mill. des cordages; enfourchez comme pour l’épissure courte. Décordez un des torons d’un cordage, et remplacez-le par celui du 2. e cordage, qui se présente naturellement; croisez le bout de ce dernier toron sur le toron qui a été remplacé, et faites- les passer sous les torons voisins. Remplacez de même chaque autre toron d’un des cordages par un toron de l’autre cordage. Coupez les bouts excédants. En magasin. Les cordages doivent être placés dans les étages supérieurs, roulés et étiquetés; les gros cordages, empilés sur des chantiers assez élevés pour laisser un libre passage à l’air; les menus cordages, suspendus au plafond ou à des chevilles. Les cordages ne doivent être roulés que lorsqu’ils sont bien secs; on doit les dérouler tous les ans et les étendre pendant quelques jours au retour de la belle saison. Les cordages conservés trop longtemps en magasin perdent de leur force. GOUDRON. On le retire des bois résineux lorsque, par écoulement naturel ou par incision , ils ne fournissent plus de térébenthine. — On les abat et on les brûle, à peu près comme pour en faire du charbon. — La térébenthine s’écoule peu à peu du bois, abandonne une partie de son essence, se rassemble sur l’aire du fourneau, s’altère, se colore en noir, se sépare de l’eau et de l’acide acétique que peut former le bois et se transforme en goudron. Le goudron doit être coulant, de consistance sirupeuse , transparent et d’une couleur rougeâtre. Il a une odeur forte, qui lui est particulière. On le rend plus fluide en le faisant chauffer, ou en y mêlant un peu d’huile de térébenthine. Il brûle avec une flamme très-vive, et laisse un charbon sec et léger.— Dans le commerce il est souvent mélangé d’eau. On le purifie en le faisant cuire dans une chaudière en fer et en le décantant, après lavoir tenu pendant quelque temps en fusion tranquille; on vaporise ainsi l’eau et l’acide pyroligneux , et l’on sépare les matières terreuses- Il sert à enduire les bois qui ne doivent pas plonger dans l’eau et les cordages. GOUDRON. 213 Le brai gras est un mélange par parties égales de goudron , de colophane brai sec, arcanson et de poix grasse, cuits ensemble dans une chaudière en fonte; il devient solide en se refroidissant; pressé entre les doigts, il est adhérent et tenace; il s’amollit promptement à la chaleur de la main. La transparence et la dureté sont des indices de bonne qualité. Il sert pour enduire les bois plongés dans l’eau. Pour appliquer le brai gras ou le goudron, on le fait fondre, et on l’étend avec une grosse brosse, appelée guipoit , faite avec des morceaux d étoffé de laine cloués au bout d’un manche. —• L’opération se fait pendant un temps sec. L e galipot ou résine blanche , la résine jaune , la colophane ou brai sec , la poix noire , mélangée avec des matières grasses, peuvent suppléer le brai gras. On obtient une espèce de brai gras en faisant cuire ensemble dans une chaudière, deux parties de résine, ou de brai sec avec une partie de suif ou de graisse; si l’on se sert d’huile, on en met moins que de suif. On emploie encore le bitume ou goudron minéral seul ou combiné avec le goudron végétal. Le colthar provient de la distillation de la houille pour obtenir le gaz à éclairer. Il sert pour enduire les bouches à feu en fer , les flasques d’affûts de mortiers, les projectiles, les parties en fer des outils à pionniers et autres gros outils, etc. 217 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, APPROVISIONNEMENTS, OUTILS, ETC. - POIDS DES AFFUTS ET VOITURES CHARGÉES. SOMMAIRE. Munitions de campagne Tableau du chargement des coffres, caissons et caisses à munitions. — Poids des affûts, caissons et caisses, chargés. — Détails du chargement des coffres et caisses. — Caisse pour le transport des capsules de guerre. — Déchargement des coffres et caisses-... 217 Outils, approvisionnements, rechanges Chariot de batterie affecté au matériel Avant-train. — Arrière- train, mod. 1837, mod. 1833. — Coffre d’approvisionnements .... 223 Chariot de batterie affecté au harnachement. 226 Forges destinéesà l’entretien du matériel des batteries, parcs de campagne, équipages de siège. — Coffre de supplément d’outils d’ouvriers en fer. 227 Forge destinée au ferrage des chevaux . 231 Caisses d’outils d’ouvriers en bois pour parcs de campagne et équipage de siège. 231 Coffre d’outils Forge portative. — Caisses de transport. — Sacoche à charbon. — Outils d’ouvriers en bois, approvisionnements et rechanges pour une batterie de Chariot de parc et charrette de siège. 239 Affûts de siège et chariot porte-corps . 239 MUNITIONS DE CAMPAGNE. du coffre à munitions 1 pour Chargement Cartouches à boulet. Obus cart. à obus pour obusier 4 24 36 s = s 2 - G 6 6 6 6 s = s 2 - s = s a * i5oo s s - = 23 32 4 i5 22 588o 78 4o V 84„ 8 IOoO 69 96 44 66 2 i56o 23520 s s k. k. k. k. k. k. k. k. k. k. 0 6 4 >4 >3 2 1 j i,ïf S 210 2u5 222 2 228 253 3o5 3 Ü 5 4o,75 38,7 5 218 287 3o4 3io 310 335 38 7 387 4n Ü73 66 S70 » 685 10 = 762 2127 1776 21 38 84,00 4 3,00 4 o,85 4 0,75 2 i,8o 2,00 3 0 2,20 4 ,n° 2 1,80 6 3,6o ÎOO 4,00 = 70,00 ! ï4,0 1 i,3o I 4o,oo CHARGEMENT. Sur le fond, contre les a côtés, les essieux en ded. des flèches. Cases formées par la planche porte-serpes. Sous le milieu de la caisse intérieure, la manivelle en arrière. Sur le fond, entre les flèches et les essieux. Sur les manches, entrela caisse int. cl le derrière du chariot. Sur les rais, contre le derrière de la caisse. Entre les jantes et le derrière du chariot. Sur les flèches, contre les manches de serpe. Case de droite de la caisse intérieure. Case de derrière d'idem, à gauche des tètes d’écouvillons- Cases de derrière, à gauche des entonnoirs. Case étroite dn milieu. Idem. Au fond de la case de devant. Dans la même case. Sur les supports de timon. Dans des sacs è terre, sur les jantes. Contre la caisse, sur les sacs. Au mil. de la ridelle du faîte, attachée par a courroies à boucle. Côté extérieur de droite du chariot. Arrière-train du chariot affecté au matériel, mod. 1833. Coffre d'approvisionnements. Le même que celui d’outils tranchants voyez page 235 avec les garnitures intérieures suivantes Garnitures du coffre peuplier ou sapin. 1 liteau porte-serpes et 2 tasseaux ; le liteau, fixé contre le bout de droite par 4 clous d’épingle et 2 vis à bois n.° 3^ les tasseaux, sous le liteau à fleur des bouts, retenus par les mêmes clous et vis.— 3 séparations , perpendiculaires aux côtés, formant 4 cases; retenues par des liteaux , excepté dans la 2. c case, où ils sont remplacés par des planchettes , appliquées debout contre les côtés, chacune par 6 clous d’épingle. — 1 boite à chandelles , reposant sur les planchettes de la 2. e case 2 bouts et 2 côtés , assemblés à queues d’aronde collées; 1 fond , em- brevé et fixé par des clous d’épingle 1 couvercle , assemblé à coulisse avec les côtés et l’un des bouts; dimensions extérieures longueur 310 mill., largeur 110 mill.; hauteur 150 mill.; épaisseur des bois 11 mill. — Poids du coffre 32, k 5G, des garnitures 5, k 50. Caisse a charbon. Bois chêne. Assemblage et dimensions comme au coffre d’outils tranchants, excepté la hauteur, qui n’est que de 500 miU. Pas de couvercle. — Fer. 4 équerres d’angles , T. 5; celles du même coffre, raccourcies, appliquées chacune seulement par 14 vis à bois n.° 5. — 2 bandelettes à anneau , F. P. 23; celles du même coffre et appliquées de même, excepté que le bout replié sous le fond n’est pas encastré. — 2 bandelettes de fond , T. 5 ,• enveloppant le fond et la partie inférieure des côtés, appliquées chacune par 8 vis à lois n.° 5. 15 226 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. Coffre Tapprovisionnem.. Serpes. Tire-fusées. • .. Vis de pointage. Chasse-fusées. Maillets chasse-fusées. •.. Tâte» d’écouvillons. Lanternes à éclairer,..... Boîte avec 24 chandelles. • Entonnoirs.*. Mesures à poudre.. Cord- degà 10 mill. met. Rcfouloirs. Mèche à canon mètres. • Caisse à charbon.. 6 12 6 6 4 4 3o 6 00 Flèches en blanc. 2 — ferrée.. Montants de fourragère... Épars d'idem . Boute-feu. Man ch. de pelles et pioches — débâches. — de marteaux. — de porte-lances ... Bais. Volées. Jantes. 4 8 ia 6 8 12 4° 2 a 4 Scie tournante. / k. 38,oo 5,4° 4>7° i,8o 3,6o 4,5o o,85 0,75 6,00 4,oo 175,00 60,00 4o,oo 9,00 7,00 2,00 1 3,oo 10,00 G,oo 2,40 o4,oo 20,00 135,oo i,3o CHARGEMENT. I Dans le fond du chariot, contre le devant et le côté gauche, le moraillon à droite. Dans leur liteau. Au fond de la i, re case dn coffre, debout. — la manivelle en dessous. — dans les vides avec de l’étoupe. Debout sur les maillets et chasse-fusées, les soies en dessus. 2. e case, au fond, avec de l’étoupe. — sur les planchettes* 3. e case du coffre, avec de l’étoupe. 4- e case du coffre, 2 debout, 4 couchés. Au dessus des 2. c , 3. e et 4* e cases. Au fond du chariot, contre le devant et le côté droit. L’une sur l’autre ou fond, entre le coffre et la caisse, un bout contre le derrière du chariot. Le dessous sur les flèches en blanc, la lunette contre le derrière du chariot. 4 rais l’un sur l’autre et 2 debout contre le devant du chariot; i 2 sur la flèche, entre le coffre et la caisse; 4 entre les côtés du chariot etles jantes; 14, pêle-mêle avec les manches d’outils, etc., de chaque côté des flèches. Sur la flèche ferrée, un bout contre le derrière du chariot. Sur les rais et les manches, sur 2 de haut-,la concav. en dessus. Contre le côté extérieur de droite, attachée par son montant aux 1 . er et 2. e ranchets, avec de la ficelle passée entre les planches de côté, la lame en dessus. Chariot mod. 1827. Chariot mod. 1833. Poids , du d de chargement] ,, atril , ie _ train du coffre Garnit, et caisse int... i3,ooî k. d’avant- Outils.. 4^88/ 238,68 train. Approv. et rechanges. 178,80; Garnitures et caisse... 16,00 Outils. 6,701 Approv. et rechanges.. 554,601 Charg/de la fourrag.. 577,30 Même chargement. k. Coffre d’approv. chargé. 81,60 Caisse à charbon. 175,00 Bois de rechange, etc.. 409,70 Charg. delà fourragère. J25 ,oo k. a38,68 79'.3“ Total. Poids du chariot monté roues, et coffre vide. •— du chariot ch. n. comp. le cli. de la fourrag.. 815,98 $ 85 ,00 i801,00 Total. 1029,98 .;. 10/5,00 Compris le charg. delà fourrag. so45,oo Chariot affecté au harnachement , mod. 1833. Chargement du coffre de lavant-trajn. 14 sacs à charge, à plat, formant 2 piles de 7 de hauteur. — 8 sacs à étoupilles et 8 étuis à lances , entre les 3. e et 4. e sacs à charge de chaque pile. Chargement de l’arrière-train. 2 essieux , sous le fond du chariot, Tune des fusées dans la lunette porte-essieu de rechange, l’autre sur le corps d’essieu en bois. — 1 prélat , dans le chariot. Les objets d’entretien et rechanges du harnachement ; les harnais des chevaux morts ou malades , jusqu’à ce qu’on puisse les déposer en lieu convenable.— On peut charger 16 harnais complets , sans que l’élévation du chargement l’empêche d’être entièrement couvert par la toile prélat. Les accessoires du collier étant troussés et arrêtés par les courroies trousse-harnais, former 4 piles, chacune de 4 colliers posés à plat, les attèles en dessus, la longueur du collier dans le sens de la largeur du chariot, la verge et le sommier placés alternativement à droite et à gauche- les garnitures de tête, les surfaix, etc., dans les ouvertures des colliers ; 2 selles sur chaque pile de colliers, leur longueur dans le sens de celle du chariot, un quartier engagé entre le côté du chariot et les colliers, l’autre à plat sur les colliers j les schabraques pliées sur les selles ; OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. 227 les parties détachées des harnais et les objets de bourrelerie logés à mesure dans les espaces vides. Forge PI. 14. 2 forges sont affectées à chaque batterie de campagne l’une est destinée à l’entretien du matériel* son chargement se compose d’outils d’ouvriers en fer, d’objets d’approvisionnement et de rechange- l’autre est spécialement destinée au ferrage des chevaux. 4 forges et i coffre de supplément d’outils d’ouvriers en fer sont affectés à une demi-compagnie d’ouvriers, employés à un parc de campagne ou à un équipage de siège; les outils portés par les 4 forges et par le coffre de supplément, suffisent pour outiller 6 forges dans des établissements tels qu’on en forme en campagne. Forges destinées à l’entretien du matériel. Les garnitures des coffres et la disposition du chargement sont les mêmes pour les batteries, les parcs de campagne et les équipages de siège. Un certain nombre d’articles du chargement diffèrent seulement par le nombre, la qualité ou l’espèce des objets. Garnitures du coffre de l’avant-train. Bois chêne. 4 liteaux , fixés sur les bouts du coffre, chacun par 5 forts clous d’épingle , et soutenant les bouts de la caisse aux menus objets; les 2 liteaux du fond placés de manière que le dessus de la caisse se trouve de 3 à 6 mill. au-dessous du couvercle, lorsqu’il est fermé. — Fer. t bride porte -triple - décimètre , appliquée par 2 vis à bois n-° 3 sur le côté de devant et à droite du coffre. — 1 crochet porte- calibre de forge , appliqué sur le côté de devant et à gauche par 2 vis à bois n.° 3. Caisse aux menus objets. Bois chêne. 2 cotés et 2 bouts , assemblés à queue d’aronde collée. — 1 fond , embrevé et fixé par 22 clous d’épingle , dont 18 sur les côtés et 4 sur les bouts. — Fer. 1 bandelette de dessous , T. 4, appliquée sur le dessous et les côtés au milieu de la longueur par 5 vis a bois n.° 3.— Dimensions extérieures longueur 1,040 mill., largeur 170 mill., hauteur 153 mill.; épaisseur des bois 20 mill. Divisée en 5 cases par des séparations chêne ou orme, dont les bouts sont retenus par des entailles. Garnitures du coffre de l’arrière-train. Bois orme ou noyer, sauf les exceptions. Avant de garnir le coffre, il faut enlever la grande séparation et ses coulisses pour la rapprocher de 10 mill. vers le devant du coffre; la largeur de la case de derrière est alors de 130 mill. Case de derrière. 1 petite séparation , placée à gauche, retenue par des liteaux et par la planche porte-limes. — 3 liteaux d’idem , fixés sur le côté du coffre et sur la grande séparation, chacun par 3 chus d’épingle. — 1 planche porte-limes , fixée sur la grande séparation par 12 forts clous d’épingle ; son bout de gauche touche la petite séparation et tient lieu de quatrième liteau. 12 cases inclinées sont formées par des liteaux orme, fixés sous la planche, chacun par 2 clous d’épingle. Case de devant. 1 planche porte- équerre , placée à gauche, retenue par 3 liteaux et 1 liteau porte-haches et tarières ; les trois premiers fixés sur la grande séparation et sur le côté du coffre chacun par 3 clous d’épingle ; le dernier sur le côté du coffre par 4 clous d’épingle. — 1 planche porte-ciseaux orme ou peuplier, CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. 228 fixée sur le bout de gauche par G clous d'épingle. — 1 bout de liteau arrêt de tarières , sur le devant à droite, fixé par 2 clous d’épingle. — 1 tasseau porte, tarauds y fixé sur le bout de droite par 4 clous d’épingle. — Fer. Pièces appliquées chacune par 2 vis à bois n.° 4 t crochet porte-tarières et 1 crochet porte- manche de hache , sur le coté de devant à droite; 1 bride porte-manche d'essette , sur le devant de la grande séparation à droite; toutes les arêtes arrondies. CHARGEMENT DU COFFRE DE L AVANT-TRAJN. APPROVISIONNEMENTS ET Fct carré n. os 3,4, 5, 6. Fetiton pour clous. Fil de fer en bottes , n. os t, a, 3 et 4* Crocliet et sa chevillette. Cheville - ouvrière. . Liens doubles de jante. — simples d'idem .. — de ilèche de caisson,. — de timon. Sus-bande. Ecrous n.° i. — n.° *. — n.° 3. — n.° 4. — n.° 5. Rosettes n.° .. — n.° o. — n.° 3. — n.°4. — n.° 5. Clous A n.° .. — n.° i . Clous n.° . . — n °2 . — n.° 3. Caboches... Manchons de support de timon. Rondelles d'idem . Clavettes de sus-bandes. — d’arrêtoirsde coffre à tnun — de manch. tim. Diable. Glouière de boulons n.° 3.. — — n.° 4. — — n.° 5 et de cercl. — de clous n. os 2 et 3 .... — — n. 08 1 , 2 et 3.. — — rivés n.° s 2 et 3.. •• — — — n. os i, 2 et 3 .. Clef d’écrous, à 2 fourches. Ciseaux à froid. Tire-cercles. Ëtampes déboulons de cercle de roue Chasses carrées... — rondes. Marteaux à devant. — 'n main. — dit rivoir. Mouillette. Palette..... Pereoir. Poinçons ronds. — carré. — plats. — à main, ronds.. — — carré. — — plat. Ratissette. atterie. Parc dccamp. Eqi de k. k. 6o,00 l4o,0O * * = i =s 20,00 SS 18,00 S j 3,15 1 i 3 ,1 5 a * 4,00 2 s SS SS 2 > 6,00 4 4,00 4 .,44 2 .44 s s B s 2 3,3 0 s s a s s ~ s 6 5 t,4» 6 1,42 2 o,84 8 8 6 0,96 16 24 4 1,10 24 1,10 12 S s ss s 4 4 0,9° 4 0,90 5 0,24 6 0,24 6 2 0,28 10 0,25 t 5 0 0,10 20 0,10 10 * SS 1,00 = * 1,00 = 1,00 s = 2,00 * 2,00 a 2,00 » 3,00 s s o, 5 o s o,7& s 2 1,60 2 1,60 a 2 0,24 2 0,24 » 4 o, 5 o 4 0,10 6 6 0,42 6 0,42 a 2 0,22 4 o .44 = 20,00 20,00 j 1 3 ,oo ! 3,00 1 1 2,80 2 5,60 2 9. 4,8o 2 4,80 2 2 3460 S s s s s 3 5 , 4 o 3 2 3,66 s s a - s 3 b,bo 3 3,00 1 3 ,oo 1 2 0,60 3 3 3 3 , 5 o 3 3 , 5 o 3 2 3,20 2 3,20 2 2 4,oo 2 4,00 2 2 3 ,oo 2 3 ,oo 2 ? 9,00 2 9,00 2 .,4» 1 i,4o 0,7c 0,7 c i, 4 c .,40 0,9c 0,9c 2,0c 2,00 3,2c . 4,8c 3 1,6c 2 3,2c 2 j,6t 2 3,2c 2 2,0 2,8c 3 0,2 4 ° 4 ,oo Dans le fond du coffre. Sur le fer carré, contre le dev. Sur le fer carré, contre le derrière et le bout de gauche. Sur le fer carré, contre le derrière, à droite du crochet- cheville-ouvrière. , Dans une des petites cases de la caisse. a ,oo t Dans deux des petites cases de la 2,00 1 caisse. °>9° { Dansla case du mil. de la caisse. 20,00 3,oo 5,6o 4,80 5 , 4 ° 9,00 i, 4 o Les outils se placent pêle-mêle au-dessus des approvisionnements et rechanges, les plus lourds en dessous, à l’exception de ceux dont la place particulière est marquée. OUTILS, APPROVISIONMiMLNTS , RliCHANGKS , ETC. 229 Tisonnier. Tourue-à-gauchc.. Tenailles droites. “ à crochets dr., îuâch. rei — à boulons. — ronde, pour liens. Tricoise. Tranches, dont i u gouge. Triple-décimètre à poignée. Calibre de forge à entailles. Limes plates, de i au paquet. — — dite carreau. Calibre percé de 5 trous. Compas. Pointe à tracer. Equerre simple , en fer. Filière pour boulons n. 08 2 et 3 .. . — n. os 4 et 5 .... 1 k. l, 00 J k. l, 00 2 4£o 2 4 ,6o 2 3 5,oo 4 6,80 4 1 a,00 I 2,00 t 1 2,20 i 2*2j I ,3o 1 2 1,60 3 2,40 3 t 2,00 1 2,00 1 1 0,40 i o, 4 ° 0,60 1 1 0,60 1 i 1 o,o3 1 o,o3 o,5o 1 1 o,J>o 1 1 1 4 , to 1 4 ->" \,ç5 t 1,75 , i ,oo 4 , 6 o 6,8o 2,00 2,2o i,3o i, 5 o 8,45 °, 7 o o,t5 2,40 2,00 J? 4 o Dans sa bride. À son crochet et dans la bride po rtc-tri pie-décimètre. 0 tio l ^ ans casc du mil. de la caisse. 0 ,u 3 i o, 5 o 4,io Danslcs entailles, au-dessusdes ',75 j séparations. CHARGEMENT DE L ARRIERE-TRAIN. APPROVISIONNEMENTS ET RECRANGES. Acier. Bidon à huile. Rondelles d’ëpaul. de bout d'essieu. Liens de rais. Crampons de boîte de roue. Clous de bandes de roue. — rivés n. 08 2 et 3 . Esses d’essieu. Visa bois n . 08 2 ,3 et 4 douzaines. Outils. Batterie. de Parc camp. k. k. = 5 ,oo = 8,00 1 i ,00 1 1,00 20 9 ’ 7 ° 20 9 ’ 7 ° i 5 10 i, 5 u = 6 1,27 - 3 ,oo - 3 , 5 o 24 6,84 24 6,84 9 o, 5 ç 6 o ,36 Équipage de siège. k. 8,00 16, 5 o 1,96 1,80 8,00 3 , 5 o 10,90 Au fond de la casc de derrière du coffre, de eliaque côté de l’étau. Dans sa casr. Pêle-mêle dans le fond de la case de devant. 1, Bigorne avec son bloc. Etau à griffes.. Ciseaux à froid. Poinçons à main , ronds 1 — — carrési — — plats 1 Pointeau. Tenaille à chanfrein. Dans la petite case de gauche, au-dessous de l’essette, dans du papier, par paquets ficelés, es mêmes pour les forges de batterie, de parc de campagne et d’équipage de siège- k. [ Sur l’être de la forge. Au fond de la case de derrière du coffre, à droite, la tête de la vis en dessus. Limes plates, de 2 au paquet. — demi-rondes, idem.... — triangulaires. — dites tiers-points. Triple-décimètre. Manches de limes. Peigne à vérifier les tarands.. Pied de biche. Clefs d’écrous, ù 2 fourches.. Tricoise. Marteau à main.. — ditrivoir. Repoussoirs. Manche de tarière. Tarières.. Tarauds d’écrous. Ciseau à planche. Amorçoir. Compas. Pointe à tracer. Equerre à chapeau. Essetlo. Hache à tète . 63 ,oo 25,oo i o>8o 0,87 o ,45 o,*o 0,1 5 i ,35 i,flo 0,76 0,62 0,^0 0,4 i> 4 o 0,70 0,80 o, 5 o 1. 5 0 0,Çu 0,38 0,70 0,4 o 0,02 0,4° Entre l'étau et la sëpar. de la case du bidon à huile. Dans les cases de la planche porte-limes- Pêle-mêle dans la case de derrière, sur les outils. Entre le bidon et sa séparation. Pêle-mêle au fond de lit grande case de devant , les clefs d’écrous, marteaux, repoussoirs, manche de tarière en dessus. Grande case de devant, à leur liteau et crochet. Dans les trous de leur tasseau. Dans la planche porte-cîseauv, contre la grande séparation, à la suite l’un de l’autre. Dans une entaille au-dessus de la séparation de la case de devant. Le manche dans sa bride et dans l’entaille du dessus de la planche porte-équerre. Le manche à son crochet et à son liteau; le taillant entre le bout de la planche porte-ciseaux et le devant du coffre. 1 Poinçons pour batterie. 3 i,oo 1 de chaque espèci 230 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. FORGE. ! du coffre [Garnitures et caisse aux menus objets. de 8,94 i 33,88 i 33,88 218,21 a 12,35 ai 4,63 2,80 2,80 2,80 58 ,o 5 58 , 9 . 58 ,g ' a8 ,35 33,17 5.,9î 3 oo,oo 3 oo,oo 300,00”! 731,85 ? 45 ,G. 767,64 1084,00 1084,00 1084,00 7>5o 7,5o 7>5o i 8 a 3 18^7 i 85 p Coffre de supplément d'outils d'ouvriers en fer . Le même que celui d’outils tranchants voy. p. 235, moins les garnitures intérieures. Se place sur le devant d’un chariot de parc chargé d’objets d’approvisionnement; est élevé au moyen de pièces de bois, de manière que les anneaux des bandelettes de poignées soient vis-à-vis de l’inlervalle qui sépare les ridelles des planches des cotés du chariot. Etaux de serrurier, k pied. 2 k. 10000 Enclume de cloutier. 1 12,00 Tas d’idem. 1 20,00 Vis de pointage. i 5,20 Tas de chaudronnier. j I 0,00 Cloiuères de boulons et de clous de cercles. 2 3,70 — de clous An. oa 1, 2... 2 3,00 — de clous n. os t, 2, 3 , 4 - 4 6,00 — de cl. riv. n. 08 1,2, 3 , 4 - 4 6,60 Ciseau de cloutier. 1,60 Ëtampcs de têtes de clous. 2 0,90 Pince, petite. 1 0,20 Tenaille, petite......... 1 1,00 Tranche à froid. i i, 4 o Mart. àdev.,àmanch. court 1 3 , 5 o — à main, de cloutier.. 1 .,75 Cisaille de serrurier. 1 1,00 — de chaudronnier.. 1 1,00 Cisean à froid. 1 U, 55 Fer à souder. 1 1,00 Grattoir... 1 0,43 Marteau fendu...... 1 0,90 Masse à main. 1 i, 5 o Poinçons. 2 0,60 Rivoir. 1 0,60 Tisonnier . 1 0,60 Filière à coussin., p. boni. n. 08 i et 2, et 4 tarauds. , 8 , 5 o Burins. 10 1,00 Soufflet. 1 1,60 Limes plates , de 1 au paq.. 4 3,20 — de 2 idem . 5 2,38 — dite carreau. 1 2,00 — triangulaires . 4 1,24 — dites tiers-points.. • 4 o, 4 o — demi-rondes, 2 au p. 3 ...4 — bâtardes pi., à main. 6 l,l4 — — demi-rondes. 2 o, 3 o Archet . ! o ,55 Boite à forer . 1 o ,35 Conscience . x 1,00 Forets divers . 1 0 0,1 5 Su6-bandcs . 2 3 ,oo CHARGEMENT. Les étaux contre le devant et le derrière, la tète contre le même bout, le bouton sur le fond — l’cnclume à plat entre les pieds, le tas entre les têtes des étaux , contre les bouts du coffre — la vis sur le tas, la manivelle entre les pieds des étaux. Sur le tas de cloutier. Dans les vides, eutre les autres outils. Pêle-mêle, au-dessus des gros outils. Placés dans l’ordre du tableau sur les précédents, la filière et les tarauds enveloppés d’étoupe ou vieux linge, ficelés; les autres outils garnis d’étoupe ou de copeaux, principalement le soufflet. Poids du chargement. ai 3 kil. — du coffre chargé. ?. 45 , 5 o OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. 231 Forge destinée au ferrage des chevaux. Le charbon dans sa caisse. — La bigorne et son bloc sur l’âtre de La forge. — Les outils dans la case de devant du coffre de l’arrière-train. — Clous à cheval dans la case de derrière*, fers à cheval et fer en barres dans le coffre de l’avant-train. L’approvisionnement en clous et fers doit être réglé de manière à ne pas dépasser 50 kil. pour les clous et 300 kil. pour les fers. Il est fait par l’administration des corps. Caisse d’outils d’ouvriers en bois pour parcs de campagne et équipage de siège. Deux caisses, désignées A et B, et ne différant que par leurs garnitures intérieures, contiennent ensemble la moitié des outils d’ouvriers en bois nécessaires à une demi-compagnie; deux autres caisses contenant Les mêmes objets moins ceux qui sont marqués d’un astérisque *, complètent la totalité de ces outils. Les quatre caisses se placent sur un chariot de parc; les caisses A , à côté l’une de l’autre, touchant le hayon de devant par un bout et les côtés du chariot par le devant; les caisses B , de même, sur le derrière du chariot. On place des bois de rechange entre les bouts et les côtés des caisses, pour les maintenir à leur position. Bots. 2 bouts et 2 cotés peuplier ou sapin, assemblés à queue d’aronde collée. — 1 fond idem, embrevé, fixé par 40 clous d’épingle , 8 sur les bouts et 32 sur les côtés. — 1 couvercle idem et 2 emboîtures ornie ou noyer, assemblées avec les bouts du couvercle à onglets, rainure et languette et à trois tenons collés et chevillés. Fer. 4 équerres d’angles , T. 4, appliquées chacune par 10 vis à bois n.° 4. —•2 poignées des bouts , B- H. 3. — 2 bandelettes a anneau , F. P . 23; les poignées placées dans les anneaux; les bandelettes appliquées sur les bouts de la caisse chacune par 1 clou rivé n.° 3 F , près de l’anneau, et par 4 vis à bois n.° 3; le bout, replié et encastré sous le fond, fixé par 1 vis à bois n.° 3.— 2 femelles de charnières , F> P • 10, appliquées sur le derrière de la caisse chacune par 1 clou rivé n.° 3 F , près du nœud, et par 0 vis a bois n.° 3; le bout, replié et encastré sous le fond, fixé par 1 vis à bois n.° 3. — 2 mâles de charnières et de moraillons , F. P. 19, encastrés de la moitié de leur épaisseur et appliqués sous le couvercle chacun par 2 clous rivés n.° 3 F , près des nœuds, et par 3 vis a bois n.° 3. — 2 moraillons , FP. 19; les mâles assemblés avec les femelles et les moraillons par des rivets de 8 miü. — 2 équerres montants , F. P. 30, et 2 crampons de moraillons , F- de F. 2, rivés sur les équerres; celles-ci appliquées sur le devant de la caisse chacune par 2 clous rivés u.° 3 F, un de chaque côté du crampon, et par 5 vis à bois il. 0 3; le bout, replié et encastré sous le fond, appliqué par 1 vis a bois n.° 3. — 1 bande d’écartement, F. C> 17, appliquée sous le couvercle, au milieu de la longueur, comme les mâles de charnières et de moraillons; le bord supérieur du devant de la caisse se trouve logé dans les arretoirs de La bande, lorsque 232 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. le couvercle est fermé. — 1 feuille de tôle de couvercle , T. 7, appliquée sur les bouts et sur les côtés par 124 clous à tôle n.° 1,13 sur chaque bout et 49 sur chaque côté. Dimensions extérieures longueur 1,600 mill., largeur 390, hauteur sous couvercle 540 ; épaisseur des bois 25 mill. — Poids 61 kil. Caisse A. Garnitures. Bois peuplier ou sapin, sauf les exceptions. 1 planche a cases de tarières. — 45 liteaux formant les cases de tarières , fixés sur la planche chacun par 3 clous d'épingle. La planche fixée contre le derrière de la caisse par 12 vis à bois n.° 3, qui traversent 3 des liteaux. — 2 tasseaux porte-compas et pointes à tracer orme, fixés contre le bout de gauche chacun par 2 vis à bois n.° 3. — 1 planche porte • amorcoirs , ses bouts embrevés dans le devant des tasseaux, où ils sont fixés chacun par 3 clous d'épingle. — 1 liteau porte-taillants d’amorcoirs orme, contre le bout de gauche, entre les tasseaux porte - compas, fixé sur le fond par 2 clous d'épingle. — 1 planche porte-ciseaux. — 2 liteaux d’idem orme; la planche fixée avec ses liteaux contre le devant par 6 vis à bois n.° 3 , le bout de gauche embrevé dans le tasseau porte-compas. — 1 planchetteporte-essettes , perpendiculaire aux côtés, à 100 mill. des tasseaux porte-compas; retenue par 4 liteaux orme, fixés chacun par 3 clous d'épingle , 2 sur la planche à cases de tarières et 2 sur la planche porte-ciseaux. — 1 planche porte-cognées , à 200 mill. du bout de droite, retenue par 4 liteaux orme comme la précédente. — 1 planche porte-manches de cognées , à 370 mill. de la précédente, retenue de meme par 4 liteaux orme. — 1 tringle de dessous de couvercle orme ou noyer; longueur 1,546 mill., largeur 50 mill., épaisseurO mill.; fixée sous le couvercle, à 3 mill. du derrière, par 24 clous d’épingle • la saillie des mâles de charnière et de moraillon encastrée dans la tringle. Fer. 1 bandelette porte - tarières, F. P. 28, placée contre le derrière et appliquée sur le fond par 15 vis à bois n.° 4; longueur 1,546 mill., largeur du bout de droite 50 mill., du bout de gauche 30 mill. — Poids des garnitures 13 kil. CHARGEMENT. * Tour en l’air et ses access. i k. Cordage de scies paquets. * Pot à colle. a 21,00 Varlopes paires de. 3 16,80 Mouchettes. i 2,00 Guillaumes et feuillcrets.. 4 2, 4 O Bouvets paires de. 2 2,8ü Kabots. 3 3,00 Amorcoirs. 4 2,8o Essettes, dont 3 emmanch. 5 i3,5o Bivoirs. 3 i , 7 5 Cognées de charron. 5 i 8 , 5 o tête. 6 18,00 Maillets. 6 7,80 Manches de tarières. 6 3 ,Go — d'esseltes. 2 * Compas. 5 0,70 Dans la case formée par les planches porte-cognées, avec de l’étoupe. Au fond, les unes sur les autres ; le dessous des varlopes contre la planche à cases de tarières, des deuii-varlopes contre la planche porte-ciseaux; les poignées des varlopes à droite, des demi-varlopes à gauche. Debout, aux extrémités des demi-varlopes. Sur les varlopes et demi-varlopes. Trois bouvetscontrelamouch. ellesfcuill. , un sur les feuill. Sur les guillaumes. À leur planche. A leur planche et dans la case des taillants de cognées. Sur la planche porte-essettes. Sur leurs planches. Le taillant entre les cognées, les manch. sur ceux des rognées. i sur les csscitcs démanchées, 2 sous les manches de cognées et de haches, 3 sur les manches d essettes. Deux, debout, maintiennent les varlopes et demi-varlopes ; les autres sur les manches des essettes et rivoirs. Aux trous de leur tasseau. 233 OUTILS, APPROVISIONNEMENTS, RECHANGES, ETC. Gouges rondes eramanch.. Becs-d’âne de charron.... — de menuisier. . Grain d’orge. Ciseaux à planche. Couteau de tonnelier. l’mises de mandrins de cartouches de fusil. Râpes à bois. l'ointes à tracer . Tarières. Gouges carrées. Caisse B. Garnitures. Bois peuplier ou sapin, sauf les exceptions. 1 planche porte-équerres , peut être formée de 2 pièces ou de 3 planchettes collées l'une sur l’autre, de manière à présenter une rainure en dessus et une mortaise dans toute sa hauteur, où se logent les longues branches des équerres à chapeau en fer. — 3 liteaux d’idem , formant des cases pour les longues branches des équerres à chapeau en bois ; la planche fixée avec ses liteaux contre le bout de gauche par 4 vis à bois n.° 3 et 3 clous d'épingle , les clous traversant le liteau de derrière. — 1 planchette porte- équerre , fixée contre la planche porte-équerres par 4 clous d’épingle ; le dessus et le côté de derrière présentent chacun une feuillure, où se logent les branches de la grande équerre en fer. — 1 grande séparation , à 75 milh du derrière j le dessus percé de 4 trous pour les grosses vrilles. — 2 planchettes porte-règle ; 1 longue fixée sur le bout de droite par 7 clous d’épingle » 1 courte sur celui de gauche par 3 clous d’épingle ; le dessus présente une entaille où se logent les bouts de la règle. — 2 tasseaux porte- tricoises et t petite séparation, entre la grande séparation et le derrière du coffre, formant 2 petites cases ; les tasseaux reposent sur le fond et sont fixés avec la grande séparation, sur le derrière, chacun par 3 vis à bois n.° 2; les bouts de la petite séparation embrevés dans les tasseaux. — l tasseau porte-fausse équerre , placé et fixé comme les précédents , touche par le bas la planchette porte-équerre. — 1 planche porte-haches ; la partie inférieure de derrière terminée par un talus qui s’applique contre le devant de la grande séparation; le bord supérieur garni dans toute la longueur de t liteau , fixé par 5 clous d’épingle. — 5 tasseaux-coins d’idem orme, entre la grande séparation et la planche porte- haches, maintiennent cette planche à son inclinaison; il y en a 2 longs et 3 courts, tous fixés sur la planche, les longs chacun par 3 clous d’épingle , les courts par 2. La planche est ensuite fixée avec ses tasseaux contre la grande séparation par 12 vis à bois n.° 3. — 1 planchette-coin et 1 liteau d'idem , fixés sur le bout de droite de la caisse, chacun par 3 clous d’épingle , la planchette entre la grande séparation et la planche porte-haches, le liteau contre le devant de cette planche. — 1 planche mobile ; longueur 1,530 mill., largeur 150 mill., épaisseur 15 mill.; l’un des angles entaillé de 50 mill. en tous sens; elle se place sur le lit des outils du fond pour en séparer les lames de scies et de passe-partout. — 3 petites boîtes , pour le chargement des menus objets; chacune 2 bouts et 2 côtés , assemblés à queue d’aronde collée; 1 fond , fixé par 14 clous d’épingle; 1 anse en cordage, placée au milieu de la longueur; dimensions extérieures longueur 310 mill., largeur 70 mill., hauteur 135 mill. Fer. 8 crochets de planes , F. C . 10, appliques sur le côté intérieur du 5 2,5o ^ 3 i,5 0 J 5 1 , 50 1 i o,5o f Planche porte-ciseaux ; la plus forte gouge contre le tasseau i3 5,^0 / porte-compas, les autres à sa droite; les autres outils à la 1 o,a5l droite des gouges. 2 o,5o 1 3 i,oo / 4 o>3o I Dans les trous de leur tasseau. 4 12,320 Sur son côté droit, le dessous contre le derrière de la caisse. Le tourillon de droite dans le trou du tasseau , celui de gauche dans le trou de la traverse- la buse arrêtée par sa courroie dans l’encastrement du support. A son crochet. A son crochet et à sa bride. Au fond de la caisse, à dr. du support de buse. K sa bride. 36,5oo Caisse B. Garnitures. Bois. 1 tasseau , pour arrêter le fermier et l’étanipe; fixé sur le fond de la caisse par 2 vis à bois , la tête en dehors et encastrée. — 1 support de bigorne , percé en dessus d’une mortaise de 20 mill. de profondeur, pour loger le bout de la table de la bigorne; fixé sur le fond, à gauche du tasseau , par 3 vis à bois , la tête en dehors et encastrée. — 1 triangle porte-tenaille , dans l’angle gauche de devant; fixé par 2 vis à bois , la tête sur le triangle et encastrée. — 1 triangle porte-poincon , dans l’angle gauche de derrière; fixé par 2 vis à bois , la tête sur le triangle et encastrée. — 2 liteaux , chacun 5 encastrements pour les outils d’âtre ; l’un au-dessus de l’autre sur le derrière de la caisse. Distance du dessus de la caisse au liteau supérieur, 125 mill. ; entre les 2 liteaux, 160 mill.; chacun 4 vis à bois , la tête sur le liteau et encastrée. — Toutes ces pièces en orme. Fer. 1 bride de courroie , F. C. 6, appliquée sur le fond, au milieu de la largeur de la caisse, par 2 clous rivés n.° 4 B , les rivures sur ses pattes. — 2 crochets porte-seau , F. P. 23, appliqués chacun par 2 vis à bois; l’un sur le bout 238 CHAPITRE VIII. CHARGEMENT DES MUNITIONS, ETC. de gauche, l’autre sur le derrière. — 1 bride porte - marteau , T. 5, sur le derrière à droite des liteaux, 2 vis à bois. — 1 bride porte-tranchet de bigorne , T. 5, sur le devant à droite du triangle porte-tenaille, 2 vis à bois. — 1 bride porte-clouiere , T. 5, sur le devant de la caisse, au-dessus et à droite de la bride porte-tranchet, 2 vis à bois. Les vis à bois du n.° 5 et les arêtes, comme à la caisse A. 1 courroie de bloc de la bigorne bceuf en suif; longueur 700 mill., largeur 30 mill. ; 10 trous d'ardillon ; sert à arrêter le bloc dans sa caisse. — 1 boucle n.° 3. — 1 passant fixe. Courroie pour arrêter le bloc de la bigorne. Ferrctier emmanché. Ëtampe. idem . Bigorne 7 ,^i5o avec son bloc. Mouillette. . Palette. Tisonnier. Ratissette. Repoussoir pour forge de batt. Marteau à main emmanché Tenaille. Poinçon. Tranchet de bigorne. Clouière. Seau en télé. La caisse avec garnitures. V. 0,120 1 , 320 o,qo 5 16,090 o,25o 0,280 0,195 o,a 3 o o,325 0,700 o, 5 a 5 o, 33 o 0,1 65 0,765 i, 3 oo I 2,4o0 36 , 5 oo CHARGEMENT. A sa bride. Au fond contre le tasseau , le manclie contre le devant. Au fond contre le ferretier,le manche contre le derrière. Le bloc arrêté par sa courroie sur le fond , le pied contre le bout de droite; le bout de la table dans la mortaise du support. Dans les encastrements des liteaux, en commençant par la gauche. A sa bride. A son triangle. Idem. A sa bride. Idem. A ses crocheta, le fond en dessus. La sacoche vide pèse l, k 300. Poids des deux caisses chargées. 73, k 00 — de la sacoche pleine de charbon. 12, 00 J 5 En ajoutant un approvisionnement de 1200 clous à cheval, le poids total à porter à dos, non compris le bât et le harnais, est de 96 kil. environ. Les clous se mettent dans de petits sacs de toile et servent, au besoin , à équilibrer les deux caisses. L’outillage de la forge est le même pour le service de la cavalerie, sauf la clef d’écrous , le repoussoir et le marteau emmanché, qui n’y sont pas compris. Outils d’ouvriers en bois, approvisionnements et rechanges pour une batterie de montagne. CHARGEMENT. OUTILS. Ciseaux à planches, emmanchés; un de 20 et un de 14 mill. Compas. Equerre à chapeau en bois... Gouge ronde emmanchée, de 27 à 3 o mill. Haches 11 . Limes dites tiers-points, avec un manche. Maillet. Planes ; une moyenne et nne petite. Pierre à affiler. Pointe à tracer. Rabot garni de son fer.. Râpes à bois, avec un manche. Rivoirs emmanches. Scie tournante. Tarières ; une de 16 mill. et une de 12, avec un manche. Tonrne-vis ; un moyen et un petit. Tricoise. Vrilles de a à 6 mill. 4 h. 0,280 I o,i 3 o I o,?, 5 o I 0,160 1 i, 5 oo 4 I2,5o0 3 o, 3 oo i 1,000 2 o, 75 o l o, 3 oo I o, 3 oo I 1,000 2 0,600 2 1,000 1 1,000 2 o, 73 o 2 0,240 I 1,100 6 o, 36 o Tous ces objets, excepté la scie, sont chargés dans deux caisses à munitions sans garnitures intérieures ; le chargement est maintenu avec de l'étoupe il est complété, autant que le permet la capacité des caisses, par les ustensiles et menus objets d’approvisionnement nésessaires à l’entretien des bâts et des harnais. La scie est attachée sur le bât du mulet qui porte les caisses- OUTILS , APPROVISIONNEMENTS , RECHANGES , ETC. 239 A*Ï*R0V1B10NMEMEMTS ET RECüANGBS. [d’épingle; moitiéde 35 et moitié de i 5 mill. i*5oo i 5 8 Vier, " /,.. 8 o»48o hcrous. . .. 1 0 ff 8 3>5oO 0,4oO 25 4 3>5oo 6 Vis à bois , 1 domaine n.° 2 ; 3 douzaines n .°4 » et 5 n.° 5 . 9 o 5 5oo Total. * 36 ,ooo Chariot de parc et charrette de siège. Le chargement du chariot se compose d’objets divers, tels que caisses d’armes , de munitions , d’outils , etc., projectiles , poudre en barils , agrès , engins , chèvres , rechanges , plaie-formes , approvisionnements de toute espece. Le chariot, exhaussé pour le chargement des outils à pionniers, porte 175 pelles , 175 pioches et 150 manches de rechange , dont moitié de chaque espèce. — Les pelles à plat, empilées têtes-bêches sur le devant; les pioches , sur le derrière; les manches de rechange , entre ceux des outils. Le chargement de la charrette se compose d’objets divers, tels que poudre en barils , projectiles , armements et approvisionnements des batteries de siège. I k. t k - I Poids du chariot non chargé. 882,00 [Poids de la charrette non chargée. 4^7,00 I — du chargement — du chargement maximum. 700*001 AFFUTS DE SIÈGE ET CHARIOT PORTE-CORPS. Poids de l’avant-train, avec volée de bout de timon — de l’affût sans bouche à feu. Total de l'affût, avec bouche à feu et avant-train.... Canons de Obus, de 24. 16. 22 e . k. k. Je 55t 55i 551 955 863 955 4246 2706 Poids du train de derrière du chariot porte-corps avec les leviers et le coussinet. 737 — du chariot, avec avant-train , chargé d’un canon de 24. 4 0a h.; de 16 e . 3288 — — d’un affût et d’un mortier de 3 a c . 3 gg 5 — — d’un affût et d’un mortier de 27 e . 35 go — — de 3 affûts et 3 mortiers de 22 e . 338 o — — de 1 affût et 1 pierrier. 338 — — de gros projectiles...... 335 ^ Le maximum du chargement eu gros projectiles est de. 2000 24 f CHAPITRE IX. DU CHEVAL. SOMM Achat Qualités h rechercher , examen. — Observation rclaliveau mulet. — Age.— Aplombs. — Tares et défectuosités qui déprécient sensi- blementun cheval, sans pourtant le faire rejeter. — Tares, défectuosités et maladies qui doivent le faire rejeter. — Acte de vente, cas rédhibitoires, Nourriture Composition de la ration. — Foin. — Luzerne, trèfle, sainfoin. — Paille. — Avoine et autres grains. — Aliments verts. — Aliments divers, a employer par suite d’habitudes locales ou comme dernière ressource. — Eau. — Régime .247 Soins qu'exige le cheval écuries Dispositions réglementaires. — Dimensions. — Ouvertures. — Pavage. — Mangeoires. — Râteliers. — Système d’attache. — Espacement des chevaux. — Barrage. — En route et en campagne. — Bivouacs...250 Soins en route. 252 Blessures, maladies, pertes. 253 Ferrure Outils de maréchal-ferrant. — Différentes parties du fer, des clous. — Préceptes généraux. — Ferrure particulière pour quelques pieds défectueux. — Accidents résultant de la ferrure. 254 Harnachement des chevaux Qualités des cuirs. — Boucles, chapes et courroies. 258 AIRE. Garniture de tête Licol. — Filetde porteur. — Bride de porteur. — Bride de sous-verge. — Bridou d’abreuvoir. 259 Selle Arçon. —^Faux-siège. — Parties en cuir.— Etriers.— Panneaux. — Couverture. — Schabraque.— Surfaix.— Poitrail. 261 Harnais d’attelage Collier. — Attè- les. — Traits. — Fourreaux. — Surfaix de sous-verge. — Croupière.— Avaloire. — Plate-longe. 267 Sellette pour charrette de siège Arçon. — Parties en cuir. — Panneaux. Dossière. Sous-ventrière de limonicre. 271 Composition, poids et prix du harnachement de chaque cheval.. • . 273 Conditions pour qu’un cheval soit bien Harnachement des mulets de l'artillerie de montagne . 274 Garniture de tète Licol. — Bridou. 275 Bât Arçon. — Garnitures pour les harnais. — Garnitures pour le corps du bât. — Panneaux. 275 Harnaisdebât. — Harnais d’attelage. 2 77 Composition et poids du harnachement de chaque mulet. 278 Chargement des mulets. 278 Conservation et entretien du harnachement Magasins. — Harnais en service. — Réparât. 0 " d’un trait casséà la tête 279 Désinfection des écuries et des harnais. 280 Des différents modes d'attelage Attelage des voitures à timon et à support.—Attelage des charrettes de siège. — Attelage à la française. — Attelage à l’allemande. 28t ACHAT. Qualités à rechercher, examen . Le cheval propre à l’artillerie doit être âgé de 5 à 7 ans, avoir la taille de l, ,r, 515 à t, n \542pourle service des batteri es, celle de 1, m 488 à t, 1 " 542 pour le train de parcs. Le cheval de selle doit avoir des mouvements libres, la bouche ni fineni dure, la vue nette, la poitrine intacte, le pied bon et sûr, un bon appétit, de la franchise et du courage, plus de fond que d’ardeur, plus de solidité que de brillant. Le cheval de trait doit être bien d’aplomb, pas trop long de corps; avoir les IG 242 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. formes dégagées, mais bien fournies ; les épaules suffisamment larges pour l’appui du collier, mais pas trop chargées; le corps plein, les cotes bien tournées, les extrémités solides, le canon un peu fort, les pieds excellents; qu’il réunisse, autant que possible, les qualités du cheval de selle; qu’il trotte et galope avec aisance; que ses allures soient égales, et qu’il ne soit pas ombrageux. Souvent, dans les remontes, on confond ensemble les chevaux de selle et de trait; on choisit ensuite pour la selle ceux dont l’avant-main est plus légère et les aplombs de devant plus réguliers. Le cheval le plus propre au service du bat est celui qui , par sa conformation, se rapproche du mulet; sa taille est de 1,44 à 1,52. Préférer pour le bat, comme pour le trait, les chevaux de 0 ans faits. Rejeter les chevaux hauts sur jambes, étroits, efflanqués , grêles , long-jointés surtout, ainsi que les chevaux rétifs ou méchants. On distingue deux espèces de mulets le mulet proprement dit, qui provient de l’âne et de la jument, et qui est plus estimé; le bardeau , qui provient du cheval et de l’ânesse. Le premier lirait, le second hennit. Le mulet peut être employé utilement depuis 4 ans jusqu’à 25 et plus. Sa taille est ordinairement de l, m 38 à l, m 54. Il est entêté et indocile, mais il a des qualités essentielles robuste, sobre, craignant peu la chaleur, facile à nourrir, ayant le pied très-sûr. Il est également propre à tirer et à porter; toutefois il convient peu pour l’attelage des pièces, parce qu’il s’effraie au bruit des armes et au feu. Il est rarement malade; ses affections sont ordinairement aiguës. Ce qui va être dit du cheval, est en grande partie applicable au mulet. S’adjoindre un vétérinaire ou un homme de l’art. — Voir les chevaux à l’écurie; examiner leur attitude et leurs habitudes. — Les sortir de l’écurie, et les arrêter sur le seuil pour voir les yeux; la pupille doit se contracter lorsqu’elle est frappée par la lumière. — Le cheval sorti, empêcher que le vendeur ne le place ou ne le tourmente; se tenir en garde contre les effets du fouet, des cris, du gingembre. —Examiner à plusieurs reprises ses aplombs, ses extrémités, son âge, sa taille. — Faire marcher le cheval en main, les rênes longues; observer les extrémités postérieures quand il s’éloigne, les antérieures quand il revient; les unes et les autres quand il traverse.— Répéter l’examen au trot; observer comment le derrière chasse le devant, si le cheval se berce , billarde , se traverse. — Le faire reculer; le faire monter par un canonnier; voir s’il est sage au montoir, si la tête est légère. — Le faire galoper quelques pas; remarquer aussitôt s’il y a cornage et quel est l’état du flanc. — Lever le pied, l’examiner avec soin, et frapper sur le fer. Jge. Les dents incisives de lait tombent à peu près ensemble aux deux mâchoires, dans l’ordre suivant à 2 ans 7 les 2 pinces , à 3 ans 7 les 2 mitoyennes ^ à 4 ans ~ les 2 coins . Les dents de cheval ou de remplacement leur succèdent dans le même ordre; de sorte qu’à 3 ans les pinces , à 4 ans les mitoyennes , à 5 ans les coins , ont leur partie libre toute sortie. Toutes ces dents se trouvent dans chaque mâchoire au même niveau, et se touchent lors du rappro- ACHAT. ’24 3 chement des mâchoires. Ces diverses époques sont néanmoins variables, et peuvent éprouver des retards de 7 à 8 mois. Dans le courant de la 4. à la 5. e année apparaissent, le plus souvent, les crochets et les dernières molaires. Les juments sont ordinairement privées des crochets; lorsqu’elles en ont, ils sont très-petits, et ils ne se trouvent que sur une des mâchoires. On appelle ces juments hréhaignes. Les premières dents incisives, ou dents de poulain , sont d’un blanc de lait, petites, courtes, le collet très-prononcé ; la muraille est unie; la tahle est rase une année après la sortie; elle est très-étroite et alongée. La dent de cheval a sa muraille plus ou moins jaunâtre, toujours striée; la table présente une cavité, au fond de laquelle est souvent un point noir, appelé germe de fève. Cette table est moins étroite que celle de la dent de lait. Lorsqu’une dent incisive complètement formée n’a pas encore été altérée par la mastication , 1 email qui forme la muraille externe se replie sur la table et entoure la cavité centrale. 18 mois environ après l’apparition de chaque dent de la mâchoire mobile, l’émail qui recouvrait le bord externe de la table est usé, et laisse voir la substance médiane éburnée , qui forme alors le pourtour de la cavité centrale; 18 mois plus tard le bord interne est également usé. Alors la cavité de la table a disparu, et l’on dit que le cheval a rasé. Ce changement est ordinairement opéré à 6 ans pour les pinces , à 7 ans pour les mitoyennes , à 8 ans pour les coins ; de sorte que les dents de la mâchoire mobile rasent ensemble par paire et à une année d’intervalle. Quelquefois la cavité plus profonde subsiste, bien qu’on aperçoive distinctement tout autour de la dent les couches des deux substances différentes de couleur; alors le cheval est bégu , et si le germe de fève survit à la cavité, le cheval est faux-bègu. Les mêmes changements s’opèrent dans les dents de la mâchoire immobile, mais dans un espace de temps double; de sorte qu’ils sont terminés à 9 ans pour les pinces , à 10 ans pour les mitoyennes , entre 11 et 12 ans pour les coins; toutefois ils sont beaucoup moins réguliers, et les indications douteuses que Ton en tire ne doivent servir qu’à confirmer les autres observations qu’on a pu faire. La mâchoire mobile présente en outre quelques indices qui peuvent être consultés, sans y attacher trop d’importance. La table des pinces à 8 ans est ovale, de 0 à 12 arrondie, de 13 à 18 triangulaire; au-dessus de cet âge elle est aplatie d’un coté à l’autre. La même gradation se remarque dans les mitoyennes et les coins, mais un an plus tard pour les mitoyennes, deux ans pour les coins. A mesure que le cheval vieillit, les dents de chaque mâchoire s’alongent, quelquefois jaunissent, forment entre elles des angles plus ou moins aigus, et se touchent par la muraille interne. Les bords de l’auge, dans la mâchoire mobile, deviennent de plus en plus aigus et tranchants; les parties des joues voisines du chanfrein s’aplatissent. Pour découvrir les ruses que peuvent employer les maquignons, soit en sciant les dents, soit en les creusant ou en brûlant la table, pour figurer Le germe de fève, il faut examiner les substances et la forme de la table, voir si les deux râteliers portent bien run sur l’autre, et consulter les différents 244 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. signes indiqués; se méfier des chevaux qui se défendent quand on leur ouvre la bouche, et de ceux qui l'ont pleine d’écume. Aplombs. PI, 15. Les aplombs ont la plus grande importance pour ia duree et la sûreté du service d’un cheval. Le cheval étant vu de profil. Les membres antérieurs doivent être compris entre deux verticales, tombant, la première, À, de la pointe de l’épaule et aboutissant à la pince; la seconde, B, de la sommité du garrot, et joignant la pointe du coude; une ligne C, menée du tiers postérieur et supérieur de l’avant-bras au boulet, doit partager le membre en deux parties égales. — Les membres postérieurs entre les deux verticales, A* tombant de la hanche et B 1 tombant de la pointe de la fesse, le pied à peu près à égale distance de ces deux lignes. Une ligne C’, abaissée du milieu de la cavité cotyloïde, à égale distance de A' et de Bh Le cheval étant vu de face. Une verticale D, abaissce de la pointe de l’épaule, partage chaque membre antérieur suivant son axe. —Etant vu par derrière. Une verticale D', abaissée de la pointe de la fesse, partage chaque membre postérieur dans toute son étendue. Tares et défectuosités. qui déprécient sensiblement un cheval, sans pourtant le faire rejeter. yéplombs défectueux. Cheval sous lui du devant . la pince en arrière de A; sous lui du derrière , la pince en avant de A 1 . — Campé du devant , ia pince en avant de A; campé du derrière , le pied trop rapproché de B'. — Bas ou long-jointè , le boulet se rapproche trop de B ou B’, l’angle du canon ou du paturon n’est pas assez ouvert; droit jointe , défaut contraire. — Brassicourt , le genou est en avant de C; genou creux , défaut contraire. — Trop ouvert , trop serré, les membres portés en dehors ou en dedans des lignes D ou D'. — Panard , les membres tournés en dehors, la pince en dehors des lignes D ou D’; cagneux , défaut contraire. —Panard ou cagneux du boulet , mêmes défauts, affectant seulement le pied et le boulet. — Genoux de bœuf 9 portés en dedans des lignes D ; genoux trop ouverts , défauts contraires. — Jarrets clos ou crochus , en dedans des lignes D'; jarrets trop ouverts , le contraire. Ces défauts nuisent à la solidité, à la facilité et à la souplesse des mouvements; l’animal se blesse souvent avec ses fers. Pieds trop grands ou trop petits. — Corne trop haute ou trop basse. — Pieds pincards. — Pieds plats , sans creux inférieur. — Pieds gras ou mous. — Corne sèche ou maigre. Êparvin sec , mouvement convulsif de l’extrémité postérieure , ce qu’on appelle harper. — Capelets , engorgement de la peau à la pointe du jarret. — Molettes , tumeurs molles au boulet, produites par la dilatation des capsules synoviales, ordinairement à la suite d’un travail forcé. — P"essigon , idem au jarret. — Osselets , exostoses au genou. — Suros et fusées ^ idem au canon, AOUT. '2 Ai lorsqu’ils ne sont pas sur le trajet d’un tendon. — Boiteries , quand il est évident qu’elles ne proviennent que de causes légères et passagères. Tares, défectuosités et maladies qui doivent faire rejeter un cheval. Cheval arqué , position analogue à celle du cheval brassicourt , perte d’aplomb des articulations, tremblement des jambes. — Bouté ou houletê , l’articulation du boulet est droite. — Molettes chevillées , apparaissant des deux côtés du boulet. — Molettes soufflées , remontant très-haut le long du tendon. — Tumeurs au genou, provenant de blessures. — Formes, exostoses au paturon et à la couronne. — Suros et fusées, idem au canon, lorsqu’ils sont sur le trajet d’un tendon. — Boulet cerclé, exostose au boulet. •— Eparvin calleux et éparvin de bœuf, exostoses à la face interne du jarret. — Jarde et jardon* idem à la face externe du jarret. — Courbes , idem à la partie inférieure et interne du tibia. Pieds encastelés , trop étroits aux talons. — Pieds rampins, qui se traînent près du sol et ne posent que sur la pince; même défaut que celui des pieds pinçards , mais plus prononcé. — Pieds combles, sole convexe. — Pieds cerclés, tumeur provenant souvent d’une ancienne fourbure. — Javart, ulcération des cartilages latéraux du pied, petite ouverture à la peau, matière purulente, couronne souvent tuméfiée au dehors.— Oignon , exostose apparente à la sole, qui en est soulevée. -— Cerise 9 excroissance de chair à la sole par suite de blessures. — Bleimes, meurtrissures entre la chair et la corne, dangereuses si elles suppurent. — Seimes, fentes de la couronne suivant la direction des libres. — Fourbures, inflammation générale du tissu réticulaire du pied, causée par des travaux excessifs, une trop grande quantité d’aliments excitants, etc. — Crapaud , désorganisation de la sole et de la fourchette. —• Eaux aux jambes, écoulement considérable d'humeurs roussâtres et infectes. — En général, toute blessure, suppuration ou difformité dans le pied. Boiteries , comprenant des accidents anciens devenus chroniques, tels que Luxations, déboîtement de l’articulation du boulet, de la rotule, de la hanche. — Entorses , distension des ligaments articulaires. — Ecarts, distension des muscles et aponévroses qui unissent les membres au corps; le cheval marche en fauchant; le faire tourner sur le côté affecté. — Rhumatismes, etc. Fistule lacrymale , ouverture de la peau au-dessous de l’angle nasal, écoulement de larmes et suppuration. — Cécité, cristallin blanc et opaque. — Taie ou albugo , tache de la cornée lucide, qui se distingue du cas précédent par l’ombre que l’on aperçoit dans la chambre anterieure. — Goutte sereine, l’iris ne se contracte plus. Tic d'appui et tic rongeur, dents usées à l’extérieur. — Tic en l'air, difficile à reconnaître hors de l’écurie. Hernies , au nombril, aux parties génitales. — Affections diverses aux mêmes parties. Cheval éreinté , reconnaissable à la marche. — Luxation des vertèbres du cou. — Fracture quelconque des os. Fistule salivaire , écoulement de salive, surtout près des joues. — Carie des dents . — Toux , lorsqu’en serrant la trachée-artère elle est répétée, pénible 246 CHAPITRE IX. DU CHfcVÀL. et convulsive j le cheval paraissant d’ailleurs en santé. — Houx vieux , gale invétérée. Cheval rétif ou méchant. — Langue pendante. — Langue serpentine ^ toujours en mouvement. On doit rejeter provisoirement les chevaux entiers et ceux qui sont atteints de quelques maladies, telles que les suivantes, bien que susceptibles de guérison Toute espèce de blessure grave. — Mal de garrot. — Mal de rognon. — Testudo , tumeur llcgmoneuse à la nuque. — Trombus , extravasion du sang sous la peau après une saignée mal faite. Affections des yeux , comprenant Vonglée, inflammation du corps clignotant; Yophthalmie , inflammation de la conjonctive. Gourmes , surviennent à 5 ans; tumeur de la ganache, écoulement consi- dérablepar les naseaux, toux. — Catarrhe , toux, écoulement sans engorgement. —- Inflammation de poitrine. — Lampas , inflammation du palais. Crevasses , suintements, écoulement séreux, particulièrement aux pieds.— Sole battue , contusion de la sole. — Sole brûlée , par l’action du fer. — Bleime sèche. — Clous de rue. — Piqûres. — Etonnement du sabot, produit par un choc violent. La gale , maladie contagieuse. — Le charbon ou anthrax , inflammation gangréneuse, tumeur noire. — La fortraiture ou gras fondu, faiblesse, poil piqué, mouvements irréguliers du flanc, lequel est cordé; les reins roides ; toux sèche, écoulement glaireux par les naseaux, amaigrissement. — La rage. — Le tétanos. Acte de vente, cas rédhibitoires. Les cas rédhibitoires sont fixés en France par la loi du 28 mai 1838 ; ils embrassent la morve , écoulement par les naseaux d’une humeur cpaiss , chancres sur la membrane pituitaire, ganache engorgée. — Le farcin , boutons qui suivent ordinairement les veines, ulcères fétides. Ces deux maladies sont regardées comme contagieuses. — La pousse , désordre de la respiration, battement du flanc. — Les maladies anciennes de poitrine ou vieilles courba' tares , perte de force, poil terne et piqué, mouvements irréguliers du flanc, les reins roides et souffrants, toux sèche et courte, écoulement glaireux par les naseaux. — Le cornage chronique , bruit particulier causé par une gène dans la respiration. — Le tic , sans usure des dents. — La fluxion périodique des yeux -, pendant la fluxion, trouble de l’humeur aqueuse, couleur brune, larmes, paupières grosses et fermées dans les intervalles, l’œil plus petit, moins vif, peu de cils. — Hernies inguinales intermittentes. — La boiterie intermittente pour cause de vieux mal. — L 'épilepsie. — L ’immobilité dans la colonne vertébrale ou les muscles. Il est prudent de faire stipuler la garantie dans l’acte de vente, surtout dans les pays étrangers. Outre la garantie légale, l’acte de vente peut déclarer les chevaux sains et nets; la rédhibition s’étend alors en France à tous les vices, meme les plus apparents. L’acte de vente doit contenir les noms, qualités et demeure du vendeur, ceux de l’acheteur, le signalement très-exact, la garantie et sa durée 30 jours pour le cas de fluxion périodique des yeux et d’épilepsie; 0 jours pour tous les autres cas, le prix de vente '’en toutes lettres, le nom du lieu, la date précise en toutes lettres. NOURRITURE. 247 L’acheteur devra, dans les délais fixés, présenter sa requête au juge de paix du Lieu où se trouve l’animal, afin de faire nommer les experts. L’instance étant commencée devant le tribunal, il convient de se désister de la possession du cheval et de le mettre en fourrière; il faut surtout s’abstenir de rien changer à l’animal et de lui faire aucune marque. Voir la décision ministérielle du 9 février 1839. Le signalement doit être précis, court, clair, exact, comprendre la date, le sexe, l’âge, la taille, la couleur de la robe, les marques particulières, qui sont les signes les plus surs pour reconnaître le cheval en tout temps* NOURRITURE. Composition de la ration. . - Ichev. d oflic. déc. du 2 C'mars i832 . . v r , \ cl*v. de troupe ^terri........ r r • , Icliev. d’olfic. rèal. du i er scpt. 1827 train des parcs , , , ^ 8 , r ' * feuev. de troupe \ulem . Chevaux de bât déc. minist. du 23 juin i83i... Mulets régi, du i. er sept. 1827. Kn station. Eu route- En campagne. c ù 9 zz 3 B = s a s ’3 £ & — 2 bandes d’arcon , réunies à l’arcade par des entailles à mi-bois, collées en dedans des pointes de l’arcade; le plan de joint se prolonge à la partie inférieure des pointes de l’arcade, sans y conserver d’épaulement; on colle une pièce de bois, dont le fil est en travers, sous la largeur de la bande, pour remplacer le bois enlevé dans cette partie. — 1 troussequin , entaillé pour recevoir les bandes sur lesquelles il est collé de champ, forme la partie relevée du derrière de l’arçon. Les toiles et les cuirs sont cloués sur l’arçon avec des clous dits broquettes. Encurage. L’arçon est nervâ et entoilé ; une couche de nerfs de bœufs, secs, efïÜés et peignés à la carde, est étendue en travers du fil du bois et collée avec de la colle forte; des bandes de toile de lin, dite toile a coller , enveloppant toutes les parties de l’arçon, sont ensuite collées par-dessus le nervage, appliquées avec une lissette en os et recouvertes de deux couches de colle, qu’on laisse sécher successivement. Parties en fer. 2 chapes de courroies de fonte n.° 3, placées sur le devant de l’arcade. — 2 enchapures d’idem , T. de 1 mill., embrassent l’épaisseur du bois; fixées chacune par 1 rivet. — 2 boucles de montants de poitrail n.° G, au-dessous des chapes précédentes. — 2 enchapures d’idem , T. de 1 mill., fixées en dessus du bois , chacune par 1 rivet. — 2 chapes de courroies de paquetage n.° 3, au-dessous des boucles précédentes. — 2 enchapures d'idem, T. de 1 mill., embrassent l’épaisseur dubois; fixées chacune par 1 rivet. — 2 porte- étrivières à rouleau , sur les côtés de l'arçon; la patte inférieure de chacun fixée par 2 rivets sur la poiute d’arcade; la patte supérieure repliée sur le bord supérieur de la bande d’arçon et fixée par 1 rivet sur cette bande. — 1 bande de garrot , appliquée sous l’arcade par IG rivets. — 1 bande de collet , fixée 262 CHAPITRE IX. IC CHEVAL. sur le dessus de l’arcade par les 10 rivets du milieu de la bande de garrot. — t contre - bande de garrot , appliquée sous l’arcade, en arrière et contre la bande de garrot, par 4 rivets. — 1 dragonne et son anneau , F. de F. de 0 mill. étamé, sur la tête de l’arcade, en avant de la bande de collet ; ses pointes rivées 9ur la bande de garrot, quand la selle est montée- — 2 équerres de troussequin , appliquées sur les pointes d’arçon et contre le derrière du troussequin chacune par 0 rivets , 3 sur chaque branche. — 2 bandelettes de dessus de troussequin , T. de 0, mill 5, appliquées contre le devant du troussequin par les rivets des équerres et sur le bout de devant par 2 forts clous d’épingle. — 2 bandelettes de dessous de pointes , T. de 0, ra,,î 5 , fixées par les rivets des branches horizontales des équerres; le bout de devant engagé sous la bande de rognon. — 1 bande de rognon , fixée sous le troussequin et les bandes d’arçon par 8 rivets , la tète en dessus de Tarçon. — 3 crampons de courroies de porte-manteau , F. de F. de 5 mill. étamé, derrière le troussequin ; celui du milieu rivé sur 1 contre-rivure sur le devant du troussequin. — 2 crampons de fourche de croupière idem, derrière le troussequin, sur les pointes d’arçon ; une des pointes de chaque crampon traverse l’équerre près du pli ; les pointes rivées en dessous ; les rivures couvertes de basane fixée par 2 clous broquettes. Faux-siège. 1 sangle croisée tissu croisé en fil de chanvre de 70 mill. de largeur, pliée au milieu de sa longueur en écartant un peu les bouts ; le pli cloué sur le devant de la tète d’arcade, les bouts sur le devant du troussequin, laissant entre eux un intervalle de 70 à 80 mill. ; fortement tendue. — 1 sangle-traverse même tissu; les bords cousus à la sangle croisée; les bouts cloués sur Les bandes d’arçon vers leur milieu. — t toile de faux-siège fort treillis en fil de chanvre, de 2 pièces, jointes par des coutures à la sangle-traverse et clouées sur les handes d’arçon, sur l’arcade en avant de la bande de collet et contre le devant du troussequin. — 2 mamelles fourreaux en basane ou toile remplis de bourre, clouées au pied du troussequin, près des bords extérieurs des bandes d’arçon. — 1 toile de matelassure toile forte ordinaire en fil de chanvre, recouvrant l’arçon, fortement tendue, fixée près des bords extérieurs des bandes d’arçon par des coutures, clouée sur le derrière du troussequiu et sur l’arcade en avant de la bande de collet ; la partie supérieure de la toile enveloppe la tête de l’arcade et vient se clouer en dessous en avant de la bande de garrot. — Matelassure , 370 gr. de bourre de bœuf ou de veau, introduite de force entre le faux-siège et la toile de matelassure par une fente faite au milieu de cette toile. Parties en cuir. 1 siège vache en suif, étendu mouillé, cloué provisoirement derrière le troussequin, sous les bandes d’arçon et sur l’arcade; fortement tendu et séché en place pour prendre la forme convenable. 2 quartiers bœuf en suif à chair propre, épaisseur 5 mill., percés chacun vers le devant de 2 mortaises , l’une au-dessus de l’autre. — 2 blanchets de quartiers bœuf en suif, épaisseur 4 mill., sous les angles postérieurs des quartiers. — 2 porte-fers bœuf en suif à chair propre, épaisseur 5 mil!., percés chacun d’une mortaise pour la patte du bouton. — 2 boutons d’idevt vache en suif à chair propre. — 2 pattes à boutonnières bœuf en suif à HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 263 cliair propre, épaisseur 5 mill.. — 2 tirants vache en suif, fixés par des coutures au bord supérieur des quartiers. — 2 joncs de siège vache en suif;, pris dans les coutures du siège et des quartiers. Les quartiers sont découpés sur des patrons, dont on se sert pour tracer les bords du siège, remplacement des porte-fers, Manchets, etc. On détache le siège de i’arçon, et, après avoir découpé ses bords, on les réunit aux quartiers par des coulures renfermant les joncs. Le siège est ensuite fixé sur l’arçon, d’abord par 4 vis ù bois à tête ronde, 2 sur le devant, au-dessus et contre les enchapures des chapes de courroies de fonte, 2 sur le derrière, dans les bandes d’arçon, à 25 mill. environ du bord postérieur du quartier. Puis il est fortement tendu avec des pinces jusqua ce qu’il porte bieu sur la mate- lassure , et les tirants sont alors cloués eu dessous des bandes. Les bords des tirants sont fendus pour éviter les plis ; le devant de chaque tirant enveloppe le devant de l’arcade et se cloue en dessous en avant de la bande de garrot- Le devant du siège qui recouvre et enveloppe la tête d’arcade est cloué en dessous en avant de La bande de garrot ; le derrière du siège est découpé suivant l’arête du troussequin. i chape de dragonne de collier n.° 2; sou enckapure bœuf en suif, clouée sous le milieu de l’arcade en avant de la bande de garrot. 1 garniture de troussequin vache en suif, mise en place empâtée couverte d’une forte couche de colle de farine , clouée en dessous du dégagement du troussequin et au pied près des bords extérieurs des bandes d’arçon; réunie au siège par une couture à surjet, qui prend la toile de matelassure. 2 garnitures de pointes de bandes d’arcon vache en suif, empâtées et clouées sous les pointes; le bout arrondi, arrêté en dessous par une faufilure. — 2 trousse - étriers bœuf en suif à chair propre, épaisseur 2, mill 5, cloués chacune sur l’une des pointes derrière le troussequin, leurs pattes engagées sous les garnitures. — 2 garnitures de pointes d’arcade vache en suif, enveloppent les bouls des pointes depuis le tirant du siège; clouées en dessous. 2 sangles tissu croisé en fil de chanvre; 4 pattes d’attache bœuf en suif à chair propre, épaisseur 5 mill.; 2 lanières de brèdissures vache hongroyée. Chaque sangle porte à son extrémité supérieure 1 patte d’attache, fixée par 4 coutures, et dont le bout dépassant la sangle, est percé de 12 trous de brédis- sures; les 2 autres pattes d’attache sont clouées sous la selle à la bande droite de l’arçon et percées chacune de 6 trous de brèdissures; les sangles sont fixées à la selle par les brèdissures des pattes d’attache. —- 2 feutres de sangle vache en suif, doublant le côté intérieur du bout libre des sangles, repliés de 20 mill. sur le bout de la sangle et cousus sur les bords. *— 2 boucles de sangles n.° 4, placées de manière que le rouleau repose sur le bout replié du feutre; 2 enchapures bœuf en suif, épaisseur 3 mill. et 2 passants bœuf en suif. — 4 passants de contre-sanglons de sangle bœuf en suif, 2 sur chaque sangle en arrière de l’enchapure de la boucle. 2 contre-sanglons de sangle bœuf en suif à chair propre, épaisseur 4 mill. ; 2 demi-sangles i 2 feutres- Les contre-sanglons cousus sur les demi-sangles garnies de 1 feutre, les demi-sangles clouées sous la bande gauche de l’arçon ; le tissu replié et recouvert de basane sous les têtes des clous. 2 contre-sanglons porte-fourreaux bœuf en suif à chair propre, épaisseur 4 mill.; 2 chapes d’attache , bouts de sangle de faux • siège pliés sur la lar- 264 CHAPITRE IX. DU CHI'VAL. geur, un bout fixé au contre-sanglon par 2 coutures, l’autre cloué sous les Landes d’arçon en avant des sangles; la tête des clous reposant sur une basane. 1 fourche de croupière bœuf en suif, de 2 pièces appliquées l’une contre l’autre et pliées en passant dans le dé ; les bouts enveloppent les crampons de fourche. — 1 dé à rouleau d’idem , F. de F. de 5 mill., dimensions intérieures largeur 30 tnill., hauteur 24 mill. ; porté par la fourche au milieu de sa longueur, reçoit la longe de croupière. 1 contour de troussetjuin cuivre jaune. Il recouvre la couture du siège et de la garniture du troussequin ; ses bouts terminés par une patte clouée sur l’arçon. Chapelet. 1 corps de chapelet bœuf en suif, épaisseur 5 mill. formé de 2 cuirs appliqués l’un sur l’autre du coté de la chair. Au milieu une mortaise pour le passage de la dragonne. Six autres mortaises pour les courroies de fonte et de sacoche. On enlève un triangle de cuir, en avant de la mortaise du milieu, pour former le cintre du chapelet en rapprochant les deux parties. Les deux cuirs cousus sur leurs bords et autour des mortaises. — 1 galbe de chapelet bœuf en suif, épaisseur 3 mill., recouvrant la coupure du devant du chapelet. — 1 passant de courroie de manteau bœuf en suif à chair propre, pris dans les coutures du galbe. Le chapelet porte une fonte du côté montoir et une sacoche du côté hors montoir. Fonte. 1 corps de fonte bœuf étiré à l’eau, épaisseur 6 mill. , carcasse en cuir fort et dur de 2 pièces réunies par de fortes coutures; la pièce principale, formant le canon et la partie cintrée en poire ; l’autre, dite pièce en cœur, plate et s’appuyant sur le chapelet. Pour former le corps de fonte, on place le cuir bien mouillé sur un moule en bois. — 1 enveloppe de corps de fonte vache en suif, empâtée sur le corps de fonte; les bords latéraux réunis par une couture à surjet. — 1 cercle de fonte , F. de F . de 5 mill., pour soutenir le bord supérieur, maintenu par une couture à surjet, recouvert par l’enveloppe dont les bords sont repliés en dedans et arrêtés au-dessous du cercle par une couture qui traverse le corps de fonte. — 1 fond de fonte bœuf et vache, de 2 pièces réunies au centre par 4 points en étoile, l’intérieure en fort cuir, l’autre en vache; mis en place après qu’on a replié en dedans les bords de l’enveloppe extérieure et arrêté par une coulure qui prend le bord de la pièce extérieure du fond et traverse le corps et l’enveloppe extérieure. — 1 trousse-longe bœuf en suif à chair propre, engagé dans la fonte au-dessous du cercle et vers l’angle extérieur de devant ; la partie portant la boutonnière , en dessus et arrêtée par une couture; 1 bouton à l’autre bout. — 1 lanière de brédissure vache hongroyée , fixe la fonte sur le chapelet. — 1 rond de fonte bœuf en suif à chair propre, épaisseur 2, mil! 5, embrasse le canon ; les deux bouts réunis l’un sur l’autre par deux coutures laissant entre elles un intervalle qui sert de passant au support de fonte. — 1 support de rond de fonte bœuf en suif à chair propre, épaisseur 2, mill 5, entre la fonte et le chapelet; le bout supérieur replié et arrêté par une couture en travers, forme un passant pour la courroie de fonte qui soutient le support de rond de fonte. Le bout inférieur, également replié et engagé dans le passant réservé au rond de fonte, est arrêté au-dessus par une coulure, de manière à former aussi un passant pour la courroie de paquetage. Sacoche. 2 cotés de sacoche vache en suif à chair propre, réunis par le bas; 1 double jonc en veau dans la couture. — 1 dessus de sacoche idem > HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 265 cousu avec les cotés; 1 double jonc en veau dans les coutures. — 1 dessous de sacoche bœuf en suif à chair propre, doublé intérieurement au bord de l’ouverture par 1 blanchet d'idem vache en suif de 50 à 00 mill. de largeur; les coutures du dessous avec les cotés renferment jusqu'à environ 200 mill. de l’ouverture 1 jonc simple en vache; le reste de chaque couture est recouvert de 1 bordure vache en suif,' et traverse les bouts du blanchet. Le dessous est percé pour la courroie de sacoche de 4 mortaises, dont 3 correspondent à celle du chapelet, la 4. en avant du bord du chapelet sur la meme ligne. — 1 bordure de sacoche idem, garnit les bords de l’ouverture; sa couture prend le bord supérieur du blanchet. — 1 passant de montant de poitrail bœuf en suif à chair propre; les bouts cousus en dehors du dessous de sacoche; les coutures espacées de 30 à 40 mill. forment le passant. — 1 passant mobile de courroie de paquetage idem, engagé sur I e précédent. — 1 boucle- tcau de sacoche bœuf en suif à chair propre, composé de 1 courroie épaisseur 2, ,mll 5 , 1 boucle n.° 4 et son passant le bout de la courroie cousu à la pièce de dessous vers le derrière, le bord touchant la bordure. — 1 contre-sangloti d’idem idem, épaisseur 2, imll 5, fixé de meme vers le devant. — 2 passants de boucleteau de sacoche idem, fixés sur la pièce de dessus, le bout supérieur au-dessous de la bordure par une couture en travers, le passant rabattu pardessus la courroie. — Laniere de brédissure vache hongroyée, fixe la sacoche sur le chapelet. Courroies bœuf en suif à chair propre. 1 courroie de fonte ép. 2, n il, 5 , 1 boucle n.° 6, 1 passant ; le bout s'engage en dessus dans la mortaise postérieure du chapelet, passe dans celle correspondante du quartier, dans la chape, et ressort par la 2. e mortaise du chapelet, s'engage dans le passant du porte - rond de fonte, repasse au-dessous du chapelet par la mortaise antérieure, puis est ramené par devant pour se boucler sur le milieu de la partie cintrée de la fonte. — 1 courroie de sacoche épaisseur 2, mill 5 , 1 boucle n.°6,1 passant ; le bout s’engage par le dedans dans la mortaise postérieure du dessous de sacoche, dans celle du chapelet et dans celle correspondante du quartier, passe dans la chape , rentre dans la sacoche par la 2. mortaise du chapelet et du dessous de sacoche; il est reporté au dehors par la 3. e mortaise, et ramené, pour se boucler dans la sacoche par la 4. u mortaise du dessous. — 1 courroie du milieu de manteau épaisseur 3, nilII 5, 1 boucle n.° 6, 1 passant ; sur le devant de la selle dans le passant fixé au galbe du chapelet et dans la dragonne. — 2 courroies doubles de paquetage épaisseur 3, mill 5 , formées chacune de 1 courroie simple et de 1 boucleteau ; 4 boucles n.° 0 , 4 passants ; le bout du boucleteau cousu en dessous de la courroie ordinaire. Ces doubles courroies se placent, sur le devant de la selle, au-dessous des courroies de fonte et de sacoche. Le bout engagé dans la mortaise inférieure du quartier, passe sous la pointe d’arcade et dans la chape correspondante; il s’engage dans le passant de rond de fonte ou de dessous de sacoche, et revient en dessus se boucler successivement dans la première boucle sur le manteau, et sur la schabraque dans la seconde boucle, qu’on ramène en dehors, en la faisant passer dans la mortaise de la schabraque. — 1 courroie de milieu de porte-manteau épaisseur 3,' mll 5, 1 boucle n.° 0, 1 passant . — 2 courroies doubles de porte-manteau épaisseur 3, 11111 5, ionuées chacune de 1 courroie simple et de t boucleteau ; 4 boucles n.° 0,4 passants le bout du boucleteau cousu en dessus de la courroie ordinaire. Les courroies 266 CHAPITRE JX. DU CHEVAL. de porte-manleau sont passées dans les crampons de derrière du troussequiu. Le bout des courroies doubles se boucle successivement sur le porte - manteau et sur le botillon. — 1 lanière de pistolet ; l’un des bouts replié formant un passant j qui sert à la fixer à la dragonne par un nœud coulant ; l’autre bout portant une boutonnière et un bouton pour s’attacher au pistolet. Croupière. Comme celle du harnais d’attelage. Voy. p. 270. Etriers. 2 étriers F. forgé le support du pied y crénelé en dessus, les branches , arrondies, l'œil de Vêtrivière. Les étriers sont noirs et vernis au feu. — 2 étrivières bœuf en suif à chair propre, épaisseur 4 inill. ; chacune \ boucle u.° 4 , 2 passants bœuf en suif à chair propre. 2 Panneaux. 2 basanes de dessus de panneaux. — 2 doublures d'idem grosse toile, dite toile à coller, collées contre la basane intérieurement. — 2 chaussures de pointes d’arcade bœuf en suif, épaisseur 3 mill. . — 2 chaussures de pointes de bandes idem. — 2 bourrelets antérieurs vache en suif ou veau à l’huile.— 2 bourrelets postérieurs idem. — 2 bordures de couture d’idem idem. — 2 toiles de matelassure bonne toile, dite picarde, forte sans être rude. — Paille de seigle , ï, k 40 , pour le remplissage des bourrelets , le rembourrage des piqûres de liane et le premier remplissage de la partie supérieure du panneau ; on l’introduit par une fente pratiquée dans la basane , en même temps qu’on fait les coutures et les piqûres. — Crm, 735 gr. pour les 2 panneaux ; on l’introduit par une fente du côté de la toile et on l’étend sur la paille. Le crin et la paille maintenus par 7 piqûres. — Les panneaux sont chaussés sur les pointes d’arcade et de bandes d’arçon et arrêtés chacun par 2 clous dans l’arcade, l’un vers le sommet et l’autre vers le bas de la liberté de garrot. Couverture. En laine blanche; carrée, de l, in 400 de côté et du poids de 1,^500. Schabraque. En peau de mouton blanche à demi-poil, de plusieurs morceaux, doublée d’un fort treillis gris de chanvre; les bords garnis d’une bande de drap écarlate, taillée en dents de loup; percée de plusieurs mortaises pour le passage des courroies; arrêtée sur le devant de la selle par les doubles courroies de paquetage, sur le derrière par celles du porte-manteau et serrée sur le siège par le surfaix. Couvre la selle et le paquetage. Longueur, au milieu de la hauteur, 950 mill. ; hauteur ou demi-largeur à la tête de la selle 665 mill., au milieu du siège 525 mill., derrière le troussequin 550 mill. Surfaix de schabraque bœuf en suif à chair propre, épaiss. 4 mill. Jl porte d’un bout 1 contre-sanglon , de l’autre 1 boucle n.° 6, 1 enchapure , 2 passants de contre-sanglon , et se boucle du côté gauche. Surfaix de sangle tissu de ficelle de 1, m 46 de longueur sur 53 mill. de largeur. Garni à une extrémité de 1 contre-sanglon cuir blanc et à l’autre de 1 boucle n.° 5 avec une enchapure et 2 passants cuir blanc. Sert pour les promenades. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 267 Poitrail. 1 poitrail bœuf eu suif à chair propre, épaisseur 4 mill. • — 2 anneaux triangulaires , F. de F. de 8 mill., longueur intérieure des cotés 50 mill.; les bouts du poitrail repliés pour former les enchapures de ces anneaux. —- 2 montants de poitrail bœuf en suif à chair propre, épaisseur 3 mill., fixés par des coutures sur le côté extérieur du poitrail, et formant avec lui des angles de 60° environ; ils s'engagent dans les passants de rond de fonte et de montants de poitrail du dessous de sacoche, et s'arrêtent dans leurs boucles sur le devant de la selle. — 2 boucleteaux de poitrail , chacun 1 courroie bœuf en suif à chair propre, épaisseur 2,“ uil 5 et 1 boucle n.° 0. Les boucleteaux sont fixés sur les anneaux triangulaires et se bouclent sur les contre- sanglons de fourreaux. 2 traits de cheval de selle menu cordage, dit cordonnet , de 10 à 12 mill. de diamètre; 6 brins , chacun de 3 fils, avec une âme. — 2 mailles d’idem , comme celles des traits du harnais d’attelage, prises dans une épissure. Longueur totale du trait, non compris l'épissure de la maille, 2, m 500. Les traits habituellement repliés par un nœud à la hongroise; le bout opposé à la maille, soutenu par une ligature en petit cordonnet de chanvre, arrêté par un nœud dans un des anneaux triangulaires. Harnais d'attelage* Collier. Dans une fabrication en grand, les colliers sont faits sur 3 tailles, à raison de de l. r * taille, sur 73 de 2. e et 75 de 3, e Néanmoins, on doit autant que possible avoir égard à la taille moyenne des chevaux, soit dans les confections, soit dans les envois de colliers. Mesure prise postérieurement depuis le dessous du sommier jusqu’au-dessus de la verge. 1 verge forte vache étirée, formant le bourrelet du devant du collier, laite d’une bande de cuir de 120 mill. de largeur. — 2 mamelles veau sec d’huile, partie intérieure du collier qui s’applique contre le cheval. — 1 rivet bœuf en suif, peut se faire de plusieurs pièces. Les deux bords de la verge, le bord intérieur des mamelles et celui du rivet, sont réunis par une très-forte couture. La verge est fortement rembourrée en paille de seigle conservant toute sa longueur; remplie, elle doit avoir 40 mill. de diamètre dans le bas du collier, 35 mill. sur les côtés, 30 mill. au sommet. Quand la verge est pliée suivant la forme du collier, le rivet se trouve du côté extérieur; il sert d’intermédiaire pour rattacher la verge au bord extérieur des mamelles , et former l’enveloppe de la garniture des mamelles. Cette garniture est formée de paille de seigle , recouverte de bourre et de crin du côté qui porte sur le cheval; la paille conservant toute sa longueur, la bourre étendue sur la paille et le crin sur la bourre. Chaque collier doit contenir 1 hil. de bourre et 500 gr. de crin. On tolère en moins 60 gr. de bourre dans les colliers de l. vu taille, 120 gr. dans la 2. c , 180 gr. dans la 3." 2 Manchets vache étirée. — 1 jonc d'idem vache en suif. Les Manchets recouvrent les côtés extérieurs du collier; leur bord extérieur cousu sur les 1. re taille de 540 à 570 mill. 2. e — 500 à 540 — 3. e — 4G0 à 500 — 268 ClIAWTKi; IX. DU CHt/VÀL. mamelles, leur bord intérieur engagé sous le bourrelet de la verge et fixé à grands points sur le rivet- leurs bouts inférieurs réunis par une coulure renfermant un jonc. -1 chape de dragonne , n.° 2. — 1 enchapure d’idem bœuf en suif, ép. 3, raill 5 , fixée par une forte couture sur la jonction des blanchets. — 1 dragonne , courroie bœuf en suif à chair propre, épaisseur 3 mil!.; sa boucle n.° 5, 2 passants bœuf en suif à chair propre ; elle est portée dans la chape sur le derrière du collier, s’ajuste dans la chape du devant de la selle, du surfaix ou de la sellette, et sert à maintenir le collier. t chapeau vache en suif J, recouvrant le sommet de la verge à la jonction des bouts, coupé et cousu en place. 1 coiffe bœuf en suif, épaisseur 3 uiill., recouvrant le sommier à la réunion des 2 branches du collier, le bord arrondi doublé par un renfort idem, épaisseur 2, mill 5 ; les deux cotés, coupés en ligne droite, seteudent jusqu’à la verge sur laquelle ils sont cousus . Àttèles. 1 paire d'attèles^ F. P. 15 et 24, forgées à l’étampe et pliées sur une forme. — 2 chapes de longes de traits , soudées sur le côté des attelés, garnies chacune de i rouleau. — 2 rouleaux de chapes , T. de î mill. — 2 mailles de plate-longe , F. de F. 3, pliées sur une forme et soudées dans les chapes.— 2 anneaux ronds d’attèles , F. de F. 6, soudés dans Vceil de la courroie supérieure d’attèles. — 1 agrafe d’allèles v F. P. 21, forgée dans une étampe , réunit les 2 attèles, en s’accrochant dans leurs pitons inférieurs. 2 pièces de frottement bœuf en plein suif, épaisseur G mill., chacune enveloppant une des allèles vers la chape de longe de trait, la couture vers l’arète extérieure de L’attèle. 2 longes de traits bœuf en plein suif, épaisseur 4 mill.. — 2 anneaux doubles , F. P. 24, forgés dans une étampe. — Chaque longe, fixée sur une attèle et portant 1 anneau double, est pliée, en passant dans les chapes de l’attèle et de l’anneau, de manière à présenter 3 épaisseurs de cuir daus sa longueur et 2 épaisseurs sur les chapes; les cuirs réunis par 3 coutures. 2 courroies trousse-harnais bœuf en suif à chair propre, épaisseur 3 mill.. — 2 boucles n.° G. — 2 passants et 2 brides bœuf en suif à chair propre. — Chaque courroie embrasse une des attèles au-dessous de l’œ// de la courroie supérieure; elle est cousue de manière que le bout qui porte la boucle soit en dessus. Les brides ont la forme de passants mobiles et sont arretées près des attèles. 1 courroie supérieure d’attèles bœuf en suif à chair propre, épaisseur 3, mil, 5. — 1 boucle n.° 6. — 2 passants bœuf en suif à chair propre, arretés à la même hauteur et opposés l’un à l’autre. Cette courroie sert à fixer les attèles sur le collier. 1 courroie d’agrafe ou de support bœuf en plein suif, épaisseur 3, nuli 5.— 1 boucle n.° 2. — 1 passant bœuf en suif à chair propre. La courroie formée de 2 cuirs superposés, placée dans la chape de l’agrafe , la boucle en dehors, arrêtée en place par quelques points traversant les 2 parties; un seul trou d’ardillon, entouré d’une coulure. i paire de traits. Pour chaque trait 1 cordage , chanvre de l. rc qualité, 4 torons; diamètre de 23 à 25 mill., longueur 2 ? 11, 000; chaque bout présente 1 ganse , formée dans ha contexture du cordage. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 269 1 garniture de tête de trait vache en plein suif, enveloppant le cordage et sa ganse sur une longueur développée de 750 mill.; cousue de manière à le serrer étroitement, le coté de la chair en dehors. 1 crochet de tête de trait , F. P. 24. — 1 rondelle bœuf en plein suif, épaisseur 5 mill.. I /anneau du crochet pris dans un nœud coulant formé au moyen de la ganse; la rondelle placée contre le nœud, recevant le frottement de l’anneau double de longe. 1 chaîne de bout de trait , F. de F. 2, composée de 1 maille ovoïde et 4 mailles ordinaires. — 1 garniture de maille vache en plein suif, cousue sur le côté large de la maille ovoïde. — La chaîne est fixée au trait du cheval de devant par un nœud coulant, au trait de derrière par un nœud à la hongroise, qui sert à en régler la longueur. Cette longueur, la longe comprise, depuis le derrière de lattèle jusqua l'extrémité de la chaîne, est de 2, m 800 pour les chevaux de devant, 2, m 150 pour ceux de derrière. Les chaînes de bouts de traits sont soumises à la même épreuve de tension que celles de timons. Voyez p. 03. 2 fourreaux, 1 de droite et 1 de gauche. Pour chaque fourreau 1 coj'ps de fourreau vache forte, tannée et étirée, épaisseur 6, mill 5 ; la couture faite de manière que le côté propre et paré soit en dehors. — 2 blanchets idem, épaisseur 3 mill., doublent intérieurement les bouts du corps de fourreau. — 1 chape de boucleieau antérieur , n.° 2. — 1 chape de boucleieau postérieur , n.° 3. — 2 enchapures bœuf en plein suif, prises dans la couture du corps de fourreau. — 2 bandes de garniture de couture vache forte, tannée et étirée, épaisseur 6 mill., prises dans la couture du corps , amincies à l’endroit des enchapures. — 1 boucleteaii antérieur vbœuf en plein suif 1 courroie épaisseur 3 mill., 1 boucle n.° 5, 1 passant ; il reçoit le contre-sanglon porte-fourreau de la selle, du surfaix ou de la sellette, lia courroie enveloppe le fourreau en passant dans la chape antérieure; le bout opposé à la boucle s’applique contre son enchapure et est arrêté par les mêmes coutures. — 1 boucleteau postérieur bœuf en plein suif 1 courroie épaisseur 2, n,lll 5, 1 boucle n.° 0, 2 passants , opposés l’un à l’autre et arrêtés à la même hauteur dans l’enchapure; susceptible de se mettre et de s’ôter à volonté ; s’ajuste à un bout du porte-fourreau des chevaux de devant. t sous-ventrière bœuf en plein suif, épaisseur 3 mill.; 1 boucle n.° 5, 1 passant fixe bœuf en suif, 1 passant mobile idem. L’un des bouts de la sous-ventrière fixé sur la chape antérieure du fourreau de droite; l’autre bout porte la boucle et les passants, le passant mobile en arrière. — 1 contre- sanglon de sous-venti'ière bœuf en plein suif, épaisseur 3 mill., fixé sur la chape antérieure du fourreau de gauche. 1 porte-fourreaux bœuf en plein suif, épaisseur 4 mill., formé de 2 courroies , réunies par 1 chape n.° 3; l’une portant la chape, Vautre cousue sur la première et passant dans la chape; soutenu par la longe de croupière, qui passe entre les 2 courroies dans l’intervalle entre les coutures de leur réunion et la chape; les bouts taillés en contre - sanglons , s’ajustant aux boucleteaux postérieurs des fourreaux. — On ne met pas de boucleteaux postérieurs ni de porte- fourreaux aux chevaux de derrière. Surfaix de sous-verge. 1 arcpn , T. 4, plié suivant un profil. — 4 chapes n.° 2. .— 4 enclin- 270 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. pures , 7*. de t mill., fixées en dessous de l’arçon; celles des bouts chacune par 2 rivets , celle de derrière par t rivet , et celle de devant par le tenon du crochet qui la traverse et est rivé dessus. — 1 crochet , F. de F. 1. 1 dessus d’arc on bœuf en suif, épaisseur 5 mill.. — 4 enchapures de chapes vache en suif ou veau à l’huile, recouvrant les enchapures en tôle. — 1 sous- ventrière bœuf en suif à chair propre, épaisseur 4 mill., prolongeant le dessus d’arçon du côté droit; les deux cuirs arretés par une couture en travers, la sous-ventrière en dessous. — 1 boucle n.° 3. — 2 passants bœuf en suif, sur le bout libre de la sous-ventrière. — 1 côté gauche de surfaix bœuf en suif, épaisseur 4 mill., placé du côté gauche comme la sous-ventrière du côté droit, portant 1 contre-sanglon de sous-ventrière idem, cousu en dessus du côté gauche de surfaix. 1 dessus de coussinet double vache étirée. — 1 dessous d'idem veau à l’huile. — 1 bordure idem. Le dessus et le dessous, ainsi que la bordure, réunis au- dessus d’arçon, aux bouts de sous-ventrière et de côté gauche de surfaix, par une couture qui suit le contour de l’arçon. Le coussinet rembourré avec 280 gr. de crin, que l’on introduit par les bouts du dessous de coussinet, lesquels sont ensuite repliés en dedans et arretés par quelques points. 2 conire-sanglons de fourreaux bœuf en suif à chair propre, épaisseur 4 mill., fixés aux chapes des bouts de l’arçon. 1 longe de croupière idem, formée de deux épaisseurs de cuir; les bouts amincis se recouvrant en dessous. — 1 chape n.° 4. Croupière. 1 culeron vache à Ihuile rempli de 40 grammes de bourre, la couture en dehors. — \ fourche de croupière bœuf en plein suif, épaisseur 4 mill.. — i boucle n.° 5,1 passant bœuf en suif.— 1 chape de courroie trousse-traits n.° 3. Les bouts du culeron cousus aux extrémités des branches de la fourche; le bout opposé de la fourche est replié deux fois sur lui-même pour former l’enchapure de la boucle en avant, et celle de la chape en arrière ; le passant entre les deux. — 1 longe de croupière bœuf en plein suif, épaisseur 4 mil!.. —1 passant mobile hœu en suif. La longe, cousue par un bout sous la fourche , passe dans la chape du derrière de la selle, du surfaix de sous-verge ou de la sellette, et s’ajuste à la boucle de devant de la fourche, en s’engageant dans le passant mobile. — 1 courroie trousse-traits bœuf en plein suif, épaisseur 3 mill., placée dans la chape de la fourche, peut s’ôter à volonté. — 1 boucle n.° 6. — 2 passants bœuf en suif, opposés l’un à l’autre, celui de dessous en arrière. Avaloire bœuf en plein suif, les passants bœuf en suif, sauf les exceptions indiquées. 1 bras du bas épaiss. 6 mill. — 2 boucles d’avaloire , les bouts du bras repliés en dehors pour former les enchapures. — 4 passants pour la plate-longe bœuf en plein suif. — 2 chapes de boucleteaux n.° 1. — 2 enchapures d’idem bœuf en suif. — 2 blanchcts cpaiss. 4 mill., cousus sur le bras, le bout de devant engagé sous l’enchapure de la boucle. Les bouts des passants de plate-longe et les enchapures de chapes de boucleteaux arrêtés entre le bras et les blanchets. 4 boucleteaux y chacun 1 courroie épaiss. 4 mill., 1 boucle n.° 3,3 passants , 1 plaque d’appui è paiss. 3 mill.. Les bouts de la courroie repliés, l’un pour l’en- chapure de la boucle, l’autre pour le fixer sur une boucle d’avaloire ou sur une chape de boucleteaux, appliqués ensuite l’un contre l’autre, et cousus sur la plaque HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 271 d'appui; 2 des passants en arrière de la boucle, le 3. c en avant sur la plaque d’appui. 1 bras du haut épaiss. 4 mill., 2 cuirs, superposés et réunis par 2 coutures. — 1 passant de longe de croupière bœuf en plein suif, ép. 4 mill., plaque de cuir logée entre les 2 cuirs du bras et percée de 2 mortaises pour le passage de la longe de croupière. — 2 branches d’avaloire idem, prises par un bout entre les 2 cuirs vers le milieu du bras, se croisant en arrière. — 4 pièces de garniture , remplissant les intervalles laissés entre les 2 cuirs du bras, par les branches et le passant de longe de croupière; 2 entre le passant et les branches, les 2 autres en dehors des branches, l’épaisseur de ces dernières amincie progressivement; toutes ces pièces prises par les 2 coutures des cuirs du bras. — 1 plaque d’appui de bras d’avaloire vache en plein suif, épaiss. 3 mill., en dessous et au milieu de la longueur du bras; arretée à chaque bout par 2 coutures qui traversent le bras, et par 2 autres, faites chacune au milieu de la largeur du bras sur les bouts des branches. Le bras du haut repose sur la croupe du cheval; ses bouts et ceux de ses branches se bouclent sur les boucleteaux du bras du bas, et servent pour l’ajuster à la hauteur convenable. Plate-longC bœuf en plein suif, épaiss. 5 mill.. 3 cuirs superposés et réunis par 3 coutures, celle du milieu serpentant entre les trous d’ardillon. On fait les plate-longes sur 3 longueurs différentes à â^COO, j à 3, m 360, j à 3,“240. Les courroies qui les composent ont au plus 2, m 500; on en ajoute plusieurs pour former la longueur voulue, en les croisant de manière que la triple épaisseur soit bien pleine au milieu où se fait le mouvement de l’anneau du crochet; les bouts pris dans les boucles d’avaloire peuvent être un peu moins épais. 1 crochet de plate-longe , le même que celui de tête de trait. — 1 anneau de crochet , F. de F. 2. L’anneau placé sur la plate-longe entre les mailles d’attèles ; l’ouverture du crochet tournée vers le poitrail du cheval. Sellette pour l’attelage de la charrette de siège. Arçon. Parties en bois hêtre. 1 arcade de devant , 2 pièces réunies au sommet du dégagement par une entaille collée. — 2 bandes , réunies à l’arcade de devant par des entailles à mi-bois collées; une pièce de bois collée, le fil en travers, au- dessous de la largeur des bandes. — 1 arcade de derrière , 2 pointes réunies sur une clef au sommet de l’arcade, collées dans des entailles pratiquées sur les bandes; la clef garnit le fond de l’angle des pointes, elle est dégagée en dessous pour la liberté de rognon, — 1 pièce a bâtines , entre les 2 arcades et les bords supérieurs des bandes avec lesquelles elle est collée. On forme à sa partie extérieure 2 bâtines destinées à maintenir la dossière ; le dessous dégagé comme les arcades et à fleur de l’intérieur des bandes. Encurage, pareil à celui de l’arçon de la selle. Parties en fer. 1 bande d’arcade de devant , appliquée sous l’arcade par 10 rivets et par la tige du crochet de rênes. — 1 croissant , appliqué sur le devant de l’arcade de devant par 8 clous à tête plate. — 1 crochet de rênes , fixé sur la tête de l’arcade de devant, quand les quartiers sont cloués; sa tige est rivée sous la bande d’arcade. — 1 crampon de dragonne de collier , F. de F. étamé de 5 mill., 272 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. fixé sur la tète de l'arcade, quand les quartiers sont cloués, en avant du crochet de rênes. — 1 chape de longe de croupière n.° 2; son enchapure , T. de 1 inill., fixée en dessous de l’arcade de derrière. — 1 bande d’arcade de derrière, fixée sous l’arcade par 0 rivets , celui du milieu traversant l’enchapure en tôle de la chape de longe de croupière. Parties en cuir. 2 garnitures de bâtines vache en suif, étendues mouillées sur les bâtines pour en prendre la forme, les bords arrêtés par des clous. •— 1 garniture de tête d’arcade idem, couvre le croissant du devant de l’arçon; clouée sous l’arcade, en avant de la bande et en dessus de la tête. — i garniture d’arcade de derrière idem, clouée sur l’arcade en arrière de la bande et en dessus de l’arçon. 2 quartiers bœuf en suif à chair propre, épaiss. 5 mill. — 2 joncs de couture vache en suif. Les quartiers sont ouverts pour donner passage aux hâtines. — 2 joncs plais bœuf en suif. — Les quartiers lixés par des clous sur le devant et sur le derrière de Varçon et autour de la partie extérieure des bâtines, les têtes des clous reposant dans cette partie sur les joncs plats. 1 conire-sanglon de dossière bœuf en suif, épaiss. 3 mill., cloué sur le sommet de l’arçon en avant de la bâtine de devant. — i boucleteau de dossière bœuf en suif 1 courroie épaisseur 2, null 5, 1 boucle n.°4, 1 passant ; le bout de la courroie cloué sur l’arçon contre la bâtine de derrière et en arrière. 1 longe de croupière bœuf en suif, épaisseur 3 mill.; sa chape n.° 2; la longe adaptée sur la chape de derrière de l’arçon ; le cuir de la longe enveloppant les 2 chapes, les bouts amincis appliqués l’un sur l’autre en dessous et arrêtés par trois coutures. 2 contre-sanglons de .fourreaux bœuf en suif, épaiss. 4 mill.. — 2 chapes d’attache tissu croisé en fil de chanvre. La chape cousue au contre-sanglon sur la moitié de sa longueur, l’autre moitié clouée sous la sellette en arrière et près des pointes d’arcade, les têtes des clous reposant sur une basane. — 2 contre-sanglons de sous-ventrière et 2 chapes d’attache , comme les précédents, cloués par leurs chapes vers le milieu des bandes d’arçon, en arrière des précédents. 1 sous-ventrière de sellette bœuf en suif à chair propre, épaiss. 4 mill. — 2 boucles d’idem n.° 3. — 1 feutre d’idem vache en suif. — 1 courroie de sous- ventrière de limonière bœuf en suif à chair propre, épaiss. 3 mill.. — i boucle d’idem n.° 0. — 1 passant d'idem bœuf en suif à chair propre. La sous-ventrière porte i boucle enchappée à chaque extrémité ; le milieu est garni intérieurement de 1 feutre légèrement matelassé en laine ; la largeur du feutre déborde celle de la sous - ventrière au milieu de sa longueur. Les coutures qui fixent le feutre servent aussi à arrêter la courroie de sous-ventrière de limonière, placée en travers au milieu de la longueur de la sous-ventrière. Panneaux. 2 basanes de dessus. — 2 toiles de doublure grosse toile, dite toile a coller , collées sur la basane. — 4 chaussures de pointes d’arcades bœuf en suif, épaiss. 3 uiill., cousues sur la basane.— 2 toiles de matelassure treillis rayé en fil de chanvre. — 2 bordures de coulures veau en suif, couvrant la couture de la toile et de la basane. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 273 On forme un premier remplissage de matelassurc avec de la paille introduite par une fente pratiquée dans la basane; on étend du crin sur la paille 320 gr. pour les 2 panneaux, en l’introduisant par une petite fente faite dans la toile. — Les panneaux sont chaussés sur le9 pointes de l’arçon, et fixés chacun par 2 clous sur le devant et par i clou sur le derrière. Dossière. 2 dés de dossière , F. de F. 3, recouverts de 2 garnitures veau en suif. 1 corps de dossière bœuf en suif, épaiss. 5 mill. , 2 bandes de cuir réunies par 4 coutures, et formant une double épaisseur, les bouts portant chacun 1 dé enchapé. — i passant de courroie de dossière bœuf en suif, fixé en travers du corps au milieu de la longueur. — 1 courroie de dossière bœuf en suif à chair propre, épaiss. 3, mill 5. — 1 boucle n.° 3. — i passant bœuf en suif. La boucle, passée dans les 2 dés et dans le passant du milieu du corps de dossière, se boucle du côté montoir. La dossière est placée sur la sellette entre les 2 bâtines. Sous-ventricrc de limonière bœuf en suif, épaisseur 4 mill,. 1 sous-ventrière. — 2 boucles n.° i. — 2 contre-sanglons. — 2 blanchets. Les boucles sont enchapées dans les 2 bouts de la sous-ventrière ; les contre-sanglons, doublés chacun par i blanchet, sont cousus en dessous des boucles; la sous-ventrière de Iimo- nière est soutenue sur celle de sellette, sous le ventre du cheval, par la courroie que porte cette dernière; les contre-sanglons sont passés par-dessus les bras de limonière, de dedans en dehors, et bouclés en arrière de la dossière; quand le cheval est dételé, on les passe dans la dossière, et on les arrête chacun dans sa boucle. Composition , poids et prix du harnachement de chaque chemL DESIGNATION DE9 OBJETS. Licol . Filet de porteur, Bride. H' P orle “ r - lucsous-vergi Selle. Etriers paire. Ltrivières paire.... Couverture. Schabraque......... Surfaix de schabraque Poitrail et ses traits.. Croupière. Corps de collier. Attèles paire. Traits paire. Tourreaux paire... Porte-fourreaux. Surfaix de sous-verge. Avaloire.... Plate-longe. Bridon d’abreuvoir.. Surfaix de couverture Poids total Prix total Cheval de etcann. à cheval. Au de de porteur. lage rrière, Au de d porteur. elage evant, Poids. Prix, façon comprise. Observations. i k, o,85o fr. 4,75 La bride de porteur i s s o,545 345 comprend 1 gourmette i = S i,635 .?-,5o de rechange. = * J s ! 1 , 1 55 0;5o La selle est garnie i = i - 11,800 63, 7 5 de ses accessoires sans i = I s 1 , 1 5o 3,25 étriers, étrivières, ni i = 1 s o,5oo 3,5o croupière. i i = I s i,55o Le poids du collier i S I S 2,375 iO,oo donnédansce tableau i i = 1 s 0,475 4,75 est le poids moyen des i = s s 1,123 7,00 trois tailles t i 1 1 1 0,445 3,5o i. re taille- 5, k o8o a i I I I 4,647 14,00 * e — .... 4 k 65o - i I 1 ! 3,612 i5,oo 3- e - .... t,S,„ * i l l J 3,ioo 8,20 Les attèles corn- s t I I t 0,970 o,i5o 1 o, 1 5 prennent l’agrafe, les s s I 1 i,a5 courroies d’attèles,les = I = 1 8,5o courroies trousse-traits - i I S i4,5o et la dragonne du col- = i 1 = s i,65o 1 5,oo lier. 1 i I I , 0,800 4,25 Les surfaix’de cou- = = = = s s verturesont établis au h. 23,a5o k. 38,220 k. 21,484 k. 34,595 k. s nombre de 3oo par régiment pour les pro- fr. 1 36,Go fr, 206,45 fr. 107,35 fr. 178,20 fr. 79, *° s s menades. Pour l'attelage de la charrette de siège, la sellette remplace le surfaix de sous-verge dans un attelage de derrière. Elle comprend la dossière et la sous-ventrière de limonière. 18 274 CHAPITHK IX. DU CHEVAL. Conditions pour qu’un cheval soit bien harnaché. Il faut que le collier soit aisé à l’encolure, sans être trop large ; que la longueur soit telle qu’on puisse passer la main à plat entre la partie inférieure du collier et le poitrail; que la largeur des mamelles soit proportionnée à celle de l’encolure, de manière à ne jamais gêner les mouvements des épaules; que la plate-longe et les fourreaux soient sur leur plat; que le bras du haut de l’avaloire corresponde à la partie supérieure des hanches, et que le bras du bas soit un peu au-dessous de la pointe des fesses. Un collier trop grand blesse le cheval plus promptement que celui qui est un peu petit. — Que les mamelles des colliers soient larges, souples, douces; les maintenir avec soin dans cet état, et ne pas laisser dessécher le cuir. — Si un cheval se blesse de manière qu’on soit obligé de le mener haut le pied, le débarrasser entièrement de son harnais; le collier aggraverait le mal encore plus que s’il continuait à tirer. Placer la selle sur le dos du cheval, sans couverture, afin de voir si sa forme convient au cheval. Il faut que la pointe de l’arçon soit à trois doigts en arrière de la pointe de l’épaule ; que l’on puisse passer aisément la main entre la selle et le garrot ou les rognons, le cavalier étant à cheval; que le garrot ne soit pas serré sur les cotés; que les panneaux portent bien également de toutes parts sans toucher la colonne vertébrale, et que les pointes de l’arçon ne portent pas. La couverture ne doit pas comprimer le garrot; elle doit venir par derrière au ras de la schabraque. Le poitrail doit être placé au-dessus de la pointe des épaules, pour n’en pas gêner les mouvements. La croupière ne doit pas être tendue, pour ne pas blesser le cheval sous la queue ou le faire ruer. Le porte-manteau ne doit pencher d’aucun côté. — La charge de devant doit être disposée de manière à élever le moins possible la main de la bride. — Rien ne doit dépasser la schabraque. Pour que le cheval soit bien bridé, il faut que la boucle du montant et celle de la sous-gorge du côté hors montoir soient à la même hauteur, et que celles du montant, de la sous-gorge et du filet du côté montoir forment une espèce de patte d’oie; que la sous-gorge ne soit pas serrée, afin de ne pas gêner la respiration; que la muserolle le soit assez pour que le cheval ne baille pas; que les montants de la bride soient en arrière des os des tempes, et que le mors du filet ne soit pas engagé sous celui de la bride. L’embouchure doit porter sur les barres, à 1 doigt au-dessus des crochets d’en bas ; le haut de l’embouchure ne doit pas porter contre le palais. Il faut que le mors ne soit ni large ni étroit. La gourmette doit être ajustée de manière à faire son effet sur la barbe, et à ne pas la comprimer lorsque la main de la bride n’agit pas. HARNACHEMENT DES CHKVALX. 1>75 HARNACHEMENT DES MULETS DE L’ART. DE MONTAGNE. d’après les tadles de construction de 1840 . Les obusiers de montagne et leurs affûts sont portés à dos de mulets ou attelés. Les caisses à munitions, celles de la forge, et celles pour les outils, rechanges et approvisionnements, sont transportées à dos de mulets. Le harnachement des mulets se compose d’une garniture de tète et d’un bât garni de harnais. Les deux modèles de bâts, dits des Alpes et des Pyrénées, ont été remplacés par un modèle unique. Tous les bâts, sans distinction dusage, doivent cire confectionnés d’après ce modèle, et pourvus de la garniture complète en bou- cleteaux, dés, contre-sanglons, etc., appropriés à tous les harnais dont le bât peut être garni suivant son emploi. Les bâts ordinaires du commerce ne doivent être admis, pour le transport des caisses seulement, que dans des circonstances forcées; ces bâts sont alors pourvus de bandelettes à crochets pour le chargement. Les harnais sont particuliers à l’usage du bât pour le transport seulement, ou disposés en même temps pour l’attelage de l’affût; ils sont désignés sous les dénominations de harnais de bât ou harnais d’attelage. A moins qu’il n’en soit autrement ordonné, les confections sont réglées dans la proportion des deux tiers en harnais de bât et d’un tiers en harnais d’attelage. La moitié seulement de ces derniers comprend le surfaix - dossière et les courroies de retraite pour la limonière. Les longes de licol, les mors, les dés, les boucles et chapes, sont autant que possible tirés du commerce. Pour les dimensions des boucles et chapes, voyez le tableau page 258, auquel il faut ajouter Dimensions intérieures. Diamètre du fil de fer- Boucle davaloirc 70 ,lu11 sur 72 mi11 10 im11 en forme de D. Dé n.° 1 72 — 40 8. — n.° 2 52 — 35 7. Garniture de tête . Les cuirs bœuf en suif à chair propre doivent être forts et d’un bon choix; la moindre épaisseur ne doit pas être au-dessous de 3 mill. Licol, 1 anneau de licol , F. de F étamé. — 2 montants avec muserolle , formés d’une seule courroie passée deux fois et pliée dans l’anneau de manière à former la muserolle en avant et les montants en arrière. Les plis de la courroie arrêtés sur Vanneau par une brédissure. Le montant de gauche porte \ boucle n.° 5 et son passant , dans lesquels s’ajuste le montant de droite.— 1 sous-gorge , comprenant 1 boucleteau , fixé au montant de droite; 1 boucle n.° 6 et son passant- 1 contre-sanglon , pris dans l’enchapure du montant de gauche. — 2 jouières , fixées de chaque côte sur la muserolle et les montants. •— 1 longe en chaîne , étamée, composée de t anneau rond , 67 mailles torses CHAPITRE IX. DU CHEVAL. 27 G environ, 1 toaret, 2 grandes mailles, 1 maille étranglée, 1 T; longueur totale 1,650 mill.; poids l k à t, k 20. — 1 courroie de longe, 1 boucle n.° C et 2 passants opposés l’un à l’autre à meme hauteur. La courroie fixe la longe au licol. Gridon. 1 mors, F. forgé, étamé. — 2 anneaux d’idem , F. de F., étamés. — \ frontal sous-gorge , d’une seule courroie arretée dans les montants ; 1 boucle n.° 6 et son passant. 2 montants. — 1 boucle d'idem n.° 5 et son passant. — 2 œillères, formées chacune de deux cuirs appliqués par la chair et réunis par une couture le long des bords. Les montants placés de chaque coté dans les anneaux du mors et repliés pour se doubler jusqu’au-dessus du frontal; celui de droite forme têtière et s’ajuste dans la boucle de celui de gauche. Les œillères et le frontal sont pris entre les deux cuirs des montants. L’angle supérieur et extérieur de chaque œillère est assujetti au frontal par 1 lanière. — 1 rêne, d’une seule courroie enchapée par un bout sur l’anneau de droite du mors; l’autre bout passé dans l'anneau de gauche et retenu par 1 olive frêne, hêtre ou charme. Bât. Arçon. Parties eh bois orme. 2 arcades , chacune de 3 pièces assemblées à mi- bois, collées et clouées avec des clous d’épingle ; percées de plusieurs trous de courroies et de lanières. — 2 entretoises, assemblées à tenons dans le coté intérieur des arcades, présentent chacune un logement pour les tourillons de l’obusier et une mortaise pour la courroie de chargement. — 4 planchettes , fixées chacune par 0 vis h bois n.° 5 dans les entailles supérieures et inférieures des arcades. Les planchettes inférieures percées chacune de 17 trous de lanières. Parties en ter. 1 bandelette à crochets de devant, F. P 23. — 1 crampon d’idem, F. de F. 4, au milieu de la bandelette, les bouts rivés sous la bandelette; celle-ci appliquée contre le côté extérieur de l’arcade de devant par 2 clous rivés n.° 3 A et par les boulons d’assemblage. — 1 bandelette à crochets de derrière, F. P. 23. — 1 crampon d’idem,- comme le précédent; la bandelette appliquée contre le côté extérieur de l’arcade de derrière par 4 clous rivés n.° 3 ^4 et par les boulons d’assemblage. — 2 boulons d’assemblage d’arcon n.° 5 B, F. de F. 1. — 2 écrous n.° 5. Garnitures pour les harnais les cuirs bœuf en suif à chair propre. 2 dés de poitrail n.° 2. — 2 cnchapures d’idem. Le bout de chacune, opposé au dé, fendu pour former 2 lanières passées dans les trous de la partie inférieure de l’arcade de devant, liées et arrêtées entre elles par un nœud carré. — 2 bou . clcteaux de montants de poitrail, 2 boucles n.° 2 et 2 passants. Le bout libre de chaque boucleteau passé dans l’un des trous de la partie supérieure de l’arcade de devant, et cloué contre le derrière de l’arcade. — 1 rénoir frêne, hêtre ou charme. — 1 courroie d’idem, enveloppe le rênoir dans un logement pratiqué au milieu de sa longueur; le bout opposé au rênoir passé dans le crampon de devant et arrêté par une brédissure. — 1 passant de surfaix, formé de 1 boucleteau, 1 boucle n.° 6 et son passant et de 1 contre-sanglon • le boucleteau et le contre-sanglon cloués en dessous, de chaque côté du milieu de l’arcade HARNACHKMKNT PhS CHKVAUX. 277 de derrière, vers le sommet de la courbure, le premier du colé gauche. — 2 contre-sanglons d’avaloire , le bout de devant fendu pour former 2 lanières passées dans les trous de la partie inférieure de l’arcade de derrière, et arrêtées entre elles par un nœud carré. — G contre-sanglons de sangle , fixés chacun par 1 lanière contre le côté intérieur des planchettes inférieures. — 2 chapes de hrêtage de caisse n.° 2. — 2 enchapures d'idem , fixées contre le côté intérieur des memes planchettes par les lanières qui y attachent le derrière des panneaux. Garnitures pour le corps du bât. 1 faux-siège tissu croisé en fil de chanvre, fortement tendu et cloué contre le côté intérieur des arcades, vers le sommet de la courbe intérieure. — 2 galles fort bœuf en suif, cloués sur les bouts des planchettes supérieures et contre le côté extérieur des arcades entre ces planchettes. — 2 joncs d’idem vache en suif, sous la tête des clous. — 1 recouvrement de siège forte vache en suif, de 3 pièces fixées et tendues, le cuir étant mouillé; clouées contre le côté intérieur des arcades vers le bord de la courbe intérieure; celles des côtés clouées sur les deux planchettes de leur côté, celle du milieu par-dessus les premières sur les planchettes supérieures. — 2 joncs d’idem vache en suif, sous la tète des clous contre les arcades. 2 Panneaux. 2 basanes de dessus de panneaux. — 2 doublures de dessus d’idem grosse toile à coller, collées en dessous de la basane qui doit s’appuyer à la carcasse de l’arçon et est percée de 20 trous accouplés pour le passage des lanières d’attache. — 2 toiles de matelassure , coutil rayé en fil de chanvre réunies aux basanes par une couture à deux branches, soutenue du côté de la toile par 1 jonc plat veau à l’huile. Les panneaux sont réunis à leur partie supérieure par une couture en surjet dans laquelle sont prises les toiles. Celles-ci sont fendues au milieu, dans le sens de la hauteur du bât, pour l’introduction du rembourrage , qui consiste en paille de seigle 4 hil., mise sur deux couches, la première dans le sens de la hauteur, la seconde dans le sens de la largeur; bourre de première qualité 2, k 50, par-dessus la paille; crin idem l, k 50, par-dessus la bourre. Le rembourrage est contenu, à GO mil!, du bord inférieur, par une piqûre dans le sens de la longueur. I.,a bande inférieure ne contient que de la bourre et du crin. Les panneaux sont fixés à l’arçon chacun par 10 lanières cuir hongroyé, dont les bouts sont arretés par un nœud droit sur le côté intérieur des arcades et sous les planchettes inférieures. Harnais de bât. Bœuf en suif à chair propre, sauf les exceptions indiquées. 1 poitrail , comprenant 1 corps de poitrail ; 2 contre-sanglons ^ cousus contre le coté extérieur des bouts du corps; 2 boucles n.° 2 et 2 passants , pris entre les deux cuirs; 2 montants de poitrail , cousus obliquement contre le devant du poitrail; les coutre-sauglons et les montants s’ajustent dans les dés et dans les boucles du devant du bât. — 1 avaloire , comprenant 1 bras du bas; 2 boucles d’avaloire et 2 passants , aux deux bouts du bras; 1 bras du haut , les bouts passés dans les boucles d’avaloire et fixés par des lanières. — 1 sangle tissu 278 CiJAPJTKE ]X. DU CHEVAL. croisé en fil de chanvre, 2 passants d'idem , 6 boucles n.°5, G enchapures , 2 garnitures de fonds de fourches. La sangle formée de 2 pièces réunies entre elles par les passants cousus sur les bords de la pièce de dessous, dont les bouts sc terminent chacun par une fourche dont le fond est garni. Les bouts des branches de fourches, ainsi que ceux de la pièce de dessus, portent chacun une boucle enchapéc. — 1 surfaix-, 2 dés d'idem n.° 1, un à chaque bout; 1 lanière de surfaix cuir hongroyé, fixée sur l’un des dés. Le surfaix enveloppe le corps du bal et sert à sangler le mulet; il est maintenu par le passant de surfaix et par ceux de la sangle. — 1 croupière , comprenant 1 culeron veau à l’huile, garni de bourre; 1 fourche d'idem , courroie fendue, les branches percées chacune de 5 trous, dans lesquels passent des lanières servant à ajuster le bras du haut d’avaloire et le coussinet du harnais d’attelage. Les bouts du culeron fixés par des coutures entre ceux de la fourche et 2 pièces de garniture. — 1 longe de croupière , fixée en dessous du bout de devant de la fourche; 1 boucle n.° 2 et son passant , pris entre les deux cuirs. — Courroies pour le chargement 2 courroies de brêlage de caisses , placées dans les chapes disposées de chaque côté du bât pour les recevoir ; chacune 1 boucle n.° 5 et 2 passants , un de chaque côté, celui de dessus près de la boucle, l’autre en arrière. Harnais d’attelage. Bœuf en suif à chair propre, sauf les exceptions indiquées. Il est formé du harnais de bât modifié. i polirai l , comprenant 1 corps du poitrail, 2 ccntre-sanglons d’idem , 2 boucles n.° 2 et 2 passants , 2 montants d’idem , 1 devant de coussin d’idem ; le corps du poitrail cousu au milieu du devant de coussin, les bouts des contre-sanglons et des montants, les boucles et les passants pris entre ces deux pièces; 1 cuir de matelassure vache en suif ; le bord du dessus réuni avec celui du devant de coussin par une couture, la fleui* du premier contre la chair du second, rabattu ensuite pour présenter la fleur en dehors; les 2 cuirs réunis au bord inférieur du coussin, et recouverts par 1 bordure de coussin veau à l’huile. Le rembourrage, du coussin en crin. Pour atteler, les contre-sanglons du poitrail sont détachés des dés du bât et passés dans les anneaux à pattes de la limonière. 1 açaloire , celle du harnais de bât, sauf que le bras du bas a 40 mill. de moins en largeur et qu’il est pourvu de 1 feutre de bras d'açaloire , plié au milieu de sa largeur pour former une double épaisseur, les bords inférieurs réunis par un point de couture. Le bras du bas est cousu comme un blan- chet en dessus du feutre. Les enchapures des boucles d’avaloire sont brédies. — i coussinet d'açaloire , placé sous le bras du haut de l’avaloire; 1 dessus de coussinet , percé de 4 trous pour 2 lanières qui servent â ajuster le coussinet â la croupière; i toile de matelassure cou til rayé bleu en fil de chanvre, les bords joints à ceux du dessus de coussinet, recouverts par 1 bordure veau à l’huile et cousus ensemble; 2 passants de bras d'açaloire, pris dans cette couture sous la bordure. L’emplacement de la matelassure divisé en deux parties par une couture qui réunit la toile au coussinet au milieu de sa longueur, la matelassure en bourre est introduite par une fente dans la toile de chaque côté. — 1 croupière , celle du harnais de bât. —1 surfaix-dossière, formé de 1 surfaix HARNACHEMENT DES CHEVAUX» 279 de harnais de bât , auquel on ajoute, pour porter la limonière 2 courroies de support de limonière, fixées chacune par un bout sur le surfaix, l’autve bout porte 1 dé n.° 1 ; 2 passants de courroie de dossière , cousus sur le surfaix à égale distance des courroies de support et à 200 mill. d’écartement entre eux- — 1 courroie de dossière , 1 boucle n.° G et 1 passant • la courroie passée dans les dés de support de limonière, soutenue sur le surfaix dans les passants et bouclée à gauche. — 1 sangle, celle du harnais de bât. — 2 courroies de retraite , pour la limonière; placées dans les boucles d’avaloire, chacune 1 boucle n.° 2 et 2 passants , 1 de chaque côté, celui du dessus près de la boucle, l’autre en arrière. Courroies pour le chargement 1 courroie de chargement , pour le brêlage de l’affût ou de l’obusier, placée dans les mortaises pratiquées au milieu de la longueur des enlretoises de l’arçon ; 1 boucle d'idem n.° 2 et son passant. — 4 courroies d'arcades , pour le brûlage des roues ou de la limonière, placées dans les trous pratiqués dans les arcades d’arçon pour les recevoir; 4 boucles d'idem n.° G et leurs passants; 4 coulants d'idem , cousus sur les courroies à 225 mill. de la boucle, servent à arrêter les courroies dans leurs trous. Composition et poids du harnachement de chaque mulet. Harnais Ltcol. Wndon. Bât. de bât. d'attelage. Poids total. k. iVJulet de bât. i , i i s ’S» Mulet d'attelage. l i i s I 28 k. k. k. k. k. Poids. i,5o I ,OD 6,00 4, OU Chargement des mulets. L’obusier, placé en long sur la partie supérieure du bât, repose dans les encastrements pratiqués dans les arcades et dans les entretoises; il est brûlé avec la courroie de chargement. La limonière, chargée sur le meme mulet, se place sens dessus dessous sur le bât et de manière que la partie saillante de l’écharpe de dessous se loge sous le collet du bouton de culasse; les bras sont brèlés avec les courroies d’arcades. L’affût, placé sur la partie supérieure du bât entre les entretoises, l’essieu en avant de l’arcade de devant, est brêlé avec la courroie de chargement. Les roues, chargées sur le meme mulet, sont appliquées de chaque côté, le petit bout du moyeu contre le bât entre les arcades, la fusée de l’essieu appuyée dans l’un des angles formé par un rais et une jante. Les roues sont hrelées avec les courroies d’arcades. Les caisses à munitions, celles de la forge et celles pour outils, rechanges, etc., suspendues de chaque'côté du bât aux bandelettes à crochets, sont bré- lées avec les courroies de brûlage des caisses, bouclées de manière à les maintenir contre les arcades de l’arçon. Les armements sont attachés, soit au corps de l’affût, soit sur les caisses à munitions. 3 hommes chargent l’obusier sur le mulet, en s’aidant de l’écouvillon-levier, introduit dans l’âme du côté du refouloir, et du levier - portereau, mis en croix sous le bouton de culasse; ils transportent la pièce sur le bât en se présentant par la croupe. 280 CHAPITRE IX. DU CHEVAL. 3 hommes chargent de même l’affût, en le saisissant par les l'usées de l’essieu et par l’extrémité de la crosse. 4 hommes chargent 2 caisses, dont les 4 chaînes s'accrochent en même temps. Il faut que la charge soit fixée au bât de manière à faire, pour ainsi dire, corps avec lui, et qu’elle s’élève le moins possible, pour éviter les oscillations. Lorsque Pobusier est transporté sur son affût, le mulet, garni du harnais d’attelage, est attelé dans la limonière. Les contre-sanglons du corps du poitrail sont détachés du bât et passés dans les anneaux à pattes des bras de limonière j le poitrail reste fixé au bât par ses montants. CONSERVATION ET ENTRETIEN DU HARNACHEMENT. Magasins bien aérés, exempts d’humidité et d’une trop grande sécheresse. Les différents objets rangés par espèces et par classes, séparés ou réunis en paquets suivant leur nature, disposés de manière qu’ils aient le moins possible de points de contact, soit entre eux, soit avec les murs, et que l’air circule bien tout autour. — Les selles sur des chevalets. — Les colliers accrochés à des chevilles. — Les attèles, garnies de leurs courroies et des traits avec chaînes et crochets, suspendues, les traits tombant verticalement. — Fourreaux, sous-ventrières, empilés sur des planchers. — Surfaix, plate - longes , étendus sur des perches. — Licols, bridons de porteur avec mors, têtières de brides, rênes, etc., par paquets de 5 ou 10, suspendus. — Courroies d’altèles, dragonnes de collier, courroies diverses, par paquets de 10 ou 20, suspendues. — Mors, gourmettes, crochets-anneaux de plate-longes, dans des caisses. Tous ces objets sont visités et nettoyés 4 fois par an. Les cuirs sont brossés et graissés à l’huile de pied de bœuf aussi souvent que leur état l’exige. S’ils prennent une teinte rousse, on délaie un peu de uoir de fumée dans cette huile. — Ou commence par bien brosser le cuir, et on passe dessus une éponge imbibée d’eau; ensuite, on le graisse légèrement sur la fleur, en y appliquant l’huile, avec une brosse molle, avant qu’il soit entièrement sec. — En général, on ne graisse les cuirs neufs qu’après 3 ans de séjour dans les magasins, â moins d’une nécessité reconnue. On graisse au suif les fers qui ne sont ni peints ni étamés, et ceux dont la peinture ou l’étamage sont en partie détruits. Harnais en service. Ils doivent être essuyés et nettoyés soigneusement toutes les fois qu’ils ont servi, cirés au moins 1 fois par semaine, avec le cirage employé pour la chaussure , lequel ne doit contenir aucune substance corrosive. Les cuirs sont graissés 3 fois par an, 1 fois en hiver et 2 fois en été, avec 1 huile de pied de bœuf épurée ou non épurée. 2 kil. suffisent au graissage des harnais d’un attelage complet de 6 chevaux ou du harnachement de 12 chevaux de selle. À défaut d’huile de pied de bœuf, employer celle de poisson pure et privée de parties siccatives, Rejeter les huiles de faîne, de navette et de chenevis. Au besoin faire usage d’un mélange de f suif fondu et j d’huile d’olive ou do haleine ; se servir d’un morceau de laine pour en frotter les cuirs. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 281 1 kil. huile de pied de bœuf coûte l, f 90; suif, 1 fr. - huile iVoîive, 2, f 60; huile de baleine pure, 1,50; huile de poisson pure, 2 fr. Suspendre les harnais, éviter de tordre les cuirs. Faire sécher et battre les couvertures aussi souvent que possible. Dans la visite du harnachement , porter une attention toute spéciale sur les enchapures, chapes, boucles, boucleteaux ; les enchapures sont sujettes à se découdre, les ardillons à se fausser, à se perdre. — Sur les sangles, contre- sanglons , lanières de brédissure. — Sur l’esse et le crochet des gourmettes. Quand un trait s’affaiblit, et qu’on ne peut pas le changer, le mettre aux chevaux de devant. Pour réparer un trait cassé à la tête , dégager le crochet du nœud tombé après la rupture; passer le cordage dans l’anneau double de la longe de trait, puis dans la boucle du crochet; faire un nœud ordinaire à l’extrémité antérieure du cordage; ajuster le trait A la longueur voulue au moyen de l’extrémité postérieure. DESINFECTION DES ECURIES ET DES HARNAIS. Écuries. Nettoyer d’abord parfaitement; laver les murs et le sol à grande eau ; laver avec une eau de savon vert les mangeoires, râteliers, tous les bois non ferrés ; laver avec une dissolution de 1 partie de potasse du commerce dans 15 parties d’eau , les bois ferrés, comme seaux, baquets, etc.; blanchir les murs à la chaux. Faire une fumigation de chlore. Dans une terrine assez, grande pour n’en être remplie qua moitié, on met un mélange de 4 parties de sel marin et 1 partie d’oxide noir de manganèse; on verse dessus 2 parties d’acide sulfurique concentré, étendu de 2 parties d’eau; on place la terrine sur des charbons incandescents, et on ferme hermétiquement l’écurie pendant 12 heures. On ouvre ensuite, et bientôt toute odeur a disparu. 50 grammes de sel et le reste dans la proportion indiquée, suffisent pour une écurie de 15 à 20 chevaux. On met plusieurs terrines si l’écurie est grande. Si le sol de l’écurie n’est pas pavé, et s’il présente des cavités, il faut le repiquer et le battre. A défaut des substances indiquées, on fait des fumigations avec du nitre et de l’acide sulfurique, avec du soufre seul ou mélangé au nitre; enfin, on allume des feux avec flamme dans l’intérieur des écuries; on y brûle de la poudre. Un ordre ministériel récent a prescrit le lavage à la brosse, de toutes les parties de l’écurie, des effets et ustensiles, avec 1 partie de chlorure de soude ou de chaux dans 12 parties d’eau; ensuite nouveau lavage à grande eau et séchage par des courants d’air ou des feux. Ce moyen paraît préférable aux fumigations. Les vapeurs de vinaigre et de plantes aromatiques sont sans aucun effet, et ne servent qua masquer une odeur par une autre. Harnais. Laver les harnais provenant des chevaux suspects dans une dissolution de chlore ou de chlorure de chaux , et ensuite dans l’eau. Démonter les panneaux des selles et les coussinets; éplucher les crins. Laver séparément 282 CHAPITRE IX. DD CHEVAL. dans la même dissolution les crins, les toiles, les cuirs, les peaux et les tissus de laine. Passer ensuite tous ces objets dans l’eau. Brosser avec du savon vert tout ce qui est métal. Aussitôt que les cuirs sont secs, on y passe de l'huile de pied de bœuf. Les effets de pansage qui ont servi pour les chevaux affectés de maladies contagieuses , doivent être détruits. Les effets d’habillement des hommes qui les ont soignés, doivent etre lavés au chlore connue les harnais. On obtient ta solution de chlore au moyen de l’appareil de Wolf; avec les proportions indiquées de sel marin, d’oxide de manganèse, etc., 1 kil. de sel est plus que suffisant pour saturer de chlore 12 litres d’eau. Si on ne peut pas se procuver l’appareil nécessaire, on forme un chlorure de chaux, en faisant passer le chlore dans des vases où l’on a mis de la chaux éteinte en poudre. 100 gr. de chlorure saturent 4 litres d’eau. La solution de chlorure d’oxide de sodium de Laharraque peut etre employée étendue de 12 parties d’eau. DES DIFFERENTS MODES D’ATTELAGES. Attelage des voitures a timon et a support. On emploie actuellement l’attelage par couples, traits sur traits, pour toutes les voitures des batteries de campagne. Les chevaux de derrière soutiennent le timon à l’aide du support, sur chaque branche duquel glisse un anneau attaché par une courroie à la partie inférieure du collier; les autres chevaux tirent sur les traits de ceux qui les suivent dans la meme file. Ce mode permet l’indépendance complète des trains. Pour remédier à la dépendance des chevaux entre eux, on attache un peu en arrière des colliers les traits des chevaux de devant à ceux des chevaux suivants. Attelage de la charrette de siège Deux chevaux sont attelés de front le sous-verge limonier, placé entre les limons, dirige le mouvement; le porteur placé à gauche ne fait que tirer; ses traits sont attachés à la voiture au moyen d’un crochet passé dans un piton du limon de gauche; une traverse en bois faisant la fourche à chaque bout, donne aux traits l’écartement nécessaire pour ne pas blesser le cheval. Le point d’attache des traits du porteur est en avant de ceux des traits du limonier, afin que la jambe du conducteur dépasse le limon. Attelage a la française. Dans ce mode, qui n’est plus en usage en France pour l’artillerie, les chevaux forment une seule file; le dernier, entre les limons, soutient la partie antérieure de la voiture au moyen de la dossière; la sous ventrière de limon empêche cette partie de s’élever; l’avaloire et les chaînes de retraite, fixées aux limons, permettent de reculer ou de retenir; un collier et deux traits se prêtent au mouvement en avant. La dossière est reçue par une sellette qui l’empêche de frotter sur le dos et multiplie les points d’appui; chacun des chevaux de devant n’a qu’un collier et deux traits, qu’on attache aux colliers des chevaux suivants, un peu en arrière du collier. L’artillerie de campagne anglaise est attelée par couples, suivant ce mode; l’un des bras de limonière est dans l’axe de la voiture et l’autre à droite. Le porte-manteau et les effets du conducteur sont portés par le sous-verge. HARNACHEMENT DES CHEVAUX. 283 Attelage a l’allemande. Il est en usage en France pour les voitures à timon, dont l’avant-train a des points d’appui en avant et en arrière de son essieu. La voiture est dirigée par les deux chevaux de derrière, marchant de front; leurs traits sont attaches soit à une volée fixée sur les armons, soit à des palonniers portés par la volée. Deux chaînes pendant au bout du timon, servent à reculer la voiture et à la retenir. Chacun des deux chevaux agit par ses reins sur l’une des chaînes au moyen d’un crochet placé en avant du collier, lequel porte un anneau dans lequel passe la plate-longe qui réunit les deux extrémités de l’avaloire; il ne faut ni dossière, ni sous-ventrière, ni sellette le harnais des chevaux de devant est le même que dans l’attelage à la française, mais les 2 chevaux précédant immédiatement ceux de derrière, tirent sur une volée mobile, accrochée au bout du timon; ce n’est que lorsqu’il y a plus de 4 chevaux que les autres tirent sur les traits de ceux qui les suivent; les porteurs ont en outre des selles. Les voitures d’artillerie, autres que celles des batteries de campagne et la charrette de siège, sont attelées suivant ce mode; seulement on n’emploie pas de palonniers, et l’avant-train de siège porte seul une volée de bout de timon. îr, '• , r *.'i -"t ' ;• J n-;U ’!> i. /•'.. • . i. nf . , * -Ji- ' “> ’ - ; 285 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES D’ARTILLERIE; ARMEMENT DES PLACES ET DES COTES. SOMM Equipage de campagne Bases de la composition d’un équipage. 285 Composition des batteries. 286 — des parcs. 287 , — d’une batt. de montag. 287 Équipage de siège Composition d’un Chevaux de trait. 294 Exemples de divers équipages de siège. 294 Armement des places Projet d’armement. 295 AIRE. Proportions entre le nombre des bouches à feu et les autres objets appartenant à l’armement et à l’approvisionnement. 296 Exemples de l’armement de quelques places dans des sièges connus. 299 Armement des côtes . 299 Armements , assortiments et rechanges , qui doivent être construits avec les affûts et voitures pour faire partie de tous les envois de matériel et des équipages, ainsi que de l’armement des places. 300 EQUIPAGE DE CAMPAGNE. Bases de la composition d’un équipage de campagne. La force de l’artillerie, relativement à celle des autres armes, varie entre les limites de 1 et 3 bouches à feu par 1000 hommes, suivant la force et la valeur de ces armes, la composition de l’armée à combattre, la nature du pays qui doit être le théâtre de la guerre et le caractère de cette guerre. Les mêmes considérations déterminent le choix des calibres et les proportions des divers éléments qui composent l’artillerie. Les bases suivantes peuvent être adoptées dans les circonstances ordinaires 1 •>. bouches à feti environ par iooo hommes, infanterie et cavalerie, dont i/6 environ de gros calibres, les ?./3 en canons et le j/3 en obusiers. Des ?./3 aux 3/4 de la totalité des bouches à feu dans les divisions. Du i/3 au 1/4 de la totalité des bouches à feu en réserve. Les bouches à feu réparties ainsi qu’il suit 4/3 à 3/2 de bouche à feu par iooo hommes dans les divisions d’infanterie, canons de 8 et obusiers de i5 c , batteries montées. 2 bouches à feu par iooo hommes dans les divisions de cavalerie, canons de 8 et obusiersde i5 c , batteries à cheval. i/3 delà totalité delà réserve, aux rés. des corps d’armée 1/2 canons de 1a et obus, de 16 e , batt. mont. t/2 canons de 8 et obus, de i5 c , batt. à chev. i/3 à la réserve générale.. . Î j/2 à 2/3 can. de 12 et ob. de 1 G c , batt. mont. 1/2 à i /3 can. de 8 et ob. de 1 5 e , batt. à chev. Les bouches à feu de la réserve générale appartiennent aux corps d’armée, et les suivent lorsqu’ils sont séparés. 200 coups par bouche à feu, à la suite de la batterie. ipour une batterie delmoitié rés. I corps d’armée. /moitié au parc gén. 200 coups parboucheà feu..'pour une batterie del la réserve générale,! , . , n , /au parc général, on a une reserve dcl * s cavalerie. J Cartouches pour l’infanterie et la cavalerie 100 par soldat d’infanterie, 3o par cavalier offic. comp. Dans la giberne. 4° — *o — Dans des caissons. 60 — ao — Munitions des bouches à feu ; un double approvisionnement 2. 1} Ces bases sont en ce moment soumises à l’examen du comité. 2 L’approvisionnement de 200 coups est donné en nombre rond voy, page 217;. 18 * 286 CHAPITRE X. COMPOSITION DES EQUIPAGES d’aRT., ETC. Les caissons répartis, savoir 6 par batterie de division d’infanterie, 2 par batterie de division de cavalerie ; 1/3 du reste aux parcs de réserve, 2/3 au parc général. Le nombre des voitures, y compris les affûts, est environ 8 fois celui des bouches à feu, et le nombre des chevaux nécessaires, non compris ceux haut le pied, se trouve en multipliant par 5,2 celui des voitures, suivant les détails donnés par les tableaux ci-après. Il y a de plus un équipage de ponts de réserve au parc général, une portion d’équipage au parc de chaque corps d'armée , et quelques équipages de ponts d’avant-garde et de division. On réunit en outre dans des places de dépôt, à portée des opérations, des bouches à feu , projectiles, poudres, affûts, voitures, et des approvisionnements de toute espèce, ainsi que des chevaux. Composition des batte,ries BOUCHES A FEU- Canons. Obusiers. de 12 etd’ob. de 16 e . de 8 et d'ob. de 15 e de division d’inf. de division de cav. VOITURES. Affûts connu, aux can. etobus. 1 à munitions! canons . . pour obusiers.. d’infanterie. Chariotsdebatt. avecleurcharg. 8 I 2 6 2 Forges 8 8 4 6 g Dont 2 de rechange- 8 4 3 L'un pour le service et l’entretien du tualé- a riel, l’autrepour celui du harnachement. L’unepour l'entretien du matériel, l’autre a pour le ferrage des chevaux. ARMEMENTS ET ASSORTIM. Bou te-feu.. 8 8 Crochets h désetouper. 44 32 Dégorgeoirsj ordinaires à vrille. • Doigtjcrs. . Etuis à lances. Sécateurs. Leviers. Porte-lances-. 8 8 8 8 16 H3 8 8 8 8 >6 16 8 8 ! à charges.. à étoupilles Spatules. Tire-bourres. Boites à graisse.. Pelles. Pioches.. 2 u 14 8 S 44 4 6 2o »8 32 4 6 20 iS Prolonges. c fd’affût... .. . beaui [ de forge. RECHANGES. Essieux! 0 '^ 1 . Flèche ferrée pour mémoire. Leviers. Roues n.° .. ! ferrés.... en blanc 6 CHEVAUX DE TRAIT.... 18u 8 32 >4 8 8 ,6 8 8 16 8 >4 32 4 5 16 >4 12 8 a i par affût. Dans les coffres à munitions, 2 par caisson 1 de bouche à feu , i par affût. Dans les coffres d’avant-trains de bouches à feu et de caissons de t- re ligne. Dans les coffres d’avant-train d’affûts. . Idem. 2 par affût. Dans le coffre d’ du char, du harnach. 2 par affût. Dans les coffres d’avant-traios d’affûts. ;i4 dans le coffre d’avant-train du chariot du harnach., les autres dans le chariot. Dans le coffre d’ du char, du harnach. Dans les coffres à munitions, 2 par caisson de bouche à feu, 1 par affût. 1 pour 2 affûts. Aux avant-trains des caissons. 1 par caisson et forge. 1 par caisson. i par avant-train d’affût, aux batt. de 12 , 1 et 1 par avant-train de pièce et de caisson de i. ie ligne, aux batteries de 8. 1 par affût. 1 par forge. 1 A gauche sous le fond du chariot du barn. i A droite idem. Comprise dans le chargement du chariot de 1 balterieaffectéà l’entretien du matériel. 10 Aux caissons à munitions de bouche à feu. g Aux essieux porte - roue et principalement I à ceux des caissons delà réserve. Î Aux caissons de la réserve, les branches du support attachées contre le timon en arrière du Collier. 3 [Aux caissons de la réserve. »6 par voiture, excepté aux affûts de re- 56 { change, qui n’en ont que 4 ; le reste haut { le pied. 287 Équipage de campagne. Les doigtiers, étuis à lances et sacs nécessaires à la manœuvre, sont placés, en campagne, dans les coffres au-dessus du chargement, principalement dans ceux des avant-trains des pièces. Les batteries de réserve de 8 et obusiers de 15 e ne diffèrent des batteries de division qu’en ce qu’elles n’ont pas de caissons d’infanterie. 1 Composition des parcs. Caissons charges à mun, p. ia et ob. de 16 e I — de 8 et ob. de i5 c là cartouches d'infanterie. Affûts de rechange de la ou de 8. Î charg. d’obj. d’app., attir., etc.. . — d’outils d’ouvriers. — d'ustens. et mat. d’artif.. de batterie. fnon compris a forges portatives placées sur un chariot de parc. Chariots de parc Chariots Forges outillées Parc de réserve de corps d’armée. i i/aparpièceducorpsd'arm. Parc général, partie mobile • 1/2 p. pièce de t. les c. d’arn>. 3 — delaréservegén. — de d’arm, a — delaréservegén. Ce qu’il en faut pour compléter l'approvisionnem. à ioo cartouches par homme d'infanterie et4o parcavalier, i /3 au parc de réserve, z /3 au parc général. i/8 par pièce du corps d’arm. 6 . pou ioo chevaux- 4- i/8 par pièce des corps d’arm. ,/4 — delaréserv. gén- i pour ioo chevaux. 8 . Armements, assortiments, outils à pionniers, comme aux affûts et voitures des batteries. Rechanges, suivant le tableau placé à la fin de ce chapitre. Chevaux de trait 4 par caisson et affût de rechange, 6 par chariot et forge, en sus. Outre la partie mobile qui est attelée, le parc général a une partie non attelée, dont la composition varie suivant l’état du matériel, l’éloignement des places de dépôt, les communications, les ressources du pays, etc. Il en est de meme des approvisionnements et attirails portés par les parcs mobiles; la quantité de ces objets ne peut pas être déterminée d’une manière générale; quant à leur nature, elle se trouve indiquée par celle des objets analogues qui entrent dans la composition de l’équipage de siège voy 1 . ci-après. Composition d’une batterie de montagne. Obusiers de 12 e . Affûts. Forge portative. Î à cartouches pour obusier. à cartouches d’infanterie. d'outils et objets de rechange.. . Caisses pour la forge portative. Bâts... Mulets... E n ligne. Au parc de rés. 6 s 7 l t ' 42 82 10 20 4 8 2 a 42 56 44 56 8 en tout, dont 2 de rechange. 8 par caisse, dont i à balles; en tout i 65 coups par obusier, dont 20 à balles. 1000 par caisse, on tout 3 oooo- 100» à raison de 1 par bouche à feu, 1 par affût, 1 pour 2 caisses et 2 haut le pied. . En Belgique. les batteries de 12 se composent de 6 canons, 2 obusiers de i 5 c . — 6 — 6 — 2 — — d’obusiers — = — 8 — En Angleterre En Prusse 12 —- 5 — 1 obusier de 5 ° 1/2 lourd. lourd — 6 léger — 5 — 5 — 1 — léger. 12 — 6 — d'obusiers — ^cr. 1 1 1 2 obusiers de 10 livres. 2 obusiers de 7 livres. 8 — 288 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES d’aRT., ETC. Cette composition est celle de la batterie organisée pour l'expédition de Constantine en 1837, sauf les différences provenant du nouveau mode adopté pour le chargement des cartouches pour obusicr de 12 e . Les batteries organisées pour la Morée en 1828 se composaient de Obusiers de 12 e . Affûts. À cartouches à obus. Caisses^ — d’infanterie. d’outils et d’objets de rechange. Mulets de bât. — haut le pied. 6 8 84 20 8 Dont 2 de rechange. 8 par caisse, 112 coups par obusier- par caisse, en tout 24800. EQUIPAGE DE SIEGE. Composition d’un équipage de siège. Le nombre et l’espèce des bouebes à feu à employer dans un siège, ne peuvent pas être déterminés d’une manière absolue voy. Ciiàp. XIV. L’équipage dont on présente le projet , est destiné à une attaque contre une place de première force. Une double attaque ou deux attaques liées exigeraient, dans les mêmes circonstances, environ 200 bouches à feu, dont 132 canons et obusiers, 50 mortiers, 18 pierriers. Voyez page 294 divers exemples d’équipages. .Nota. Les poids donnés dans ce tableau sont quelquefois pris en nombres ronds ou seulement approchés. l.° BOUCHES A FEU. Canons de 24. — de 16. Obusiers de 22 e . Mortiers de 27 e . — de 22 e . Pierriers. Nombre des bouches à feu,.. Mortiers de i 5 c en susdu nombre précédent. Total. 2 .° ArFUTS, VOITURES, ATTIRAILS. Affûts pour canons de 24 et obusiers de 22 e . — pour canons de 16. — pour mortiers de 27 e et pierriers.... — pour mortiers de 22 e . — pour mortiers de i 5 c . Chariots porte-corps..... Triqueballes. .. Chariots de batterie. — de parc. Charrettes de siège. Forges approvisionnées et outillées. Totaux. Nombres partiels totaux. Observations. k. k. 4 o ? - 74 ° 109600 Les obusiers de 22 e peuvent être sup- 4 o 2000 80000 pléés par ceux de 16 e , jusqu’à concur- 4 o I 200 48ooO rence de moitié- i5 g 3 o i 3 q 5 o Les mortiers de 27 e ont autant de puissance i 5 2Q0 435 o que ceux de 32 e - 12 72O 8640 162 s = 12 70 84 o s 2 G 538 o 100 i 5 o 6 t 5 o 6 oo 5 o 34 >0 1372 45 o 70700 46648 855 o Environ i /4 en sus du nombre des bouches à feu de chaque espèce. i5 GG 99“ 1 par mort, de 27 e ou pierr. avec affût, 1 p. r 38 1288 4 S 944 3 mortiers de 22 e av- affûts; le reste chargé des affûts de rcch. et de gros projccî. 4 4760 12 i 458 oPourlc service du harnachement. 200 83 s r., Chargés des mort, de ib*' et de leurs attûts et t7Ü40oj desapprov. divers, à raison de 1200 kil. 80 3656 o 1 Chargées île projectiles, à raison de 700 ki 1 - 16 i 85 p 29744 Dont 8 pour le matériel et 8 pour le ferrage. 5 ooi 588476} 1 Non compris les affûts de mortiers _ et de pierriers. -289 HQUIPAGK OH SIEGE. 3.° MUNITIONS DES BOTJOHES A FEU* Projectiles. Boulet* de a 4 . — de iG.. Obus de .. Bombes de 27 e . — de . . . — 1 de i 5 c .. Grenades à main. Jîoitea à balles de 24. — de 16 . Totaux. Poudre. Poudre à canon. Chapes de 100 kil. Barils de iqo kil... Total. Munitions confectionnées. Gargousses confectionnées. Bouchons de foin...kilo* Fusées chargées pour bombes de 27 e ... — pour bombes et obus de 22 e . — pour bombes de i 5 c . — pour grenades. Mèche 80 tonnes. Étoupilles garnies 10 barils. Lances à feu. Plateaux pour pierrîers. Paniers pour idem . Total. 4 .° MO US QUETER! E. Fusils de rempart mod, i 84 o. Cartouches et capsules pour fusils de remp. — d'infanterie. Pierres a feu 5 tonnes. Total. 5.° ARMEMENTS ET ASSORTIMENTS. Kcouvillons pour canons de 24. — — de 16. Kefouloirs pour canons de 24.; — — de iG. Ecouvillons avec refouloirs pour obusiers... — avec refoul. pour mort, de 27 e et pierr. — — pour mort, de 22 e et i 5 c . Tire-bourres de siège. Lanternes de 24. — de 16. Leviers de siège. Leviers-portereaux pour mortiers de i 5 c ... Boute-feu... Gargoussiers de 24... — de 16. — de 12, pour obusiers de 22 e ... Sacs à charges... — à étoupilles. Cornes d’amorce... Doigtiers. Dégorgeoirs... Hausses en bois. Quarts de cercle. Masses à caler. Fils à plomb. Fiches paires. Coins de mirep. T mort, de 27 e et obus, de 22 e . — pour mortiers de 22 e . A reporter . 36 ooo partiels 4700 4700 • 577 ' 54 ooo > 4*500 60000 1 5 ooo 37500 2 a 5 oOO 4ooo 6000 6000 49 22 7,10 r,o4 i 5>57 1 I ,o 3 h 432000 345600 93000 55 i 25 o' \fa§00. 852 oo 31200 .3456 > 7 ^ 110^7 470000 108 648600 o, 3 o 5 0 23 o 2,60 2,5 o = = 48293 60 342 iooo 1680 500C » 97000 5000 i75o = ' 100772 i5o 5,20 780 i5o 4,85 728 100 5,25 525 100 4,90 49» >5o 4,00 600 68 3,5o 238 68 3,oo 2 .q 4 42 4,5o ,80 i 3 7,5o 9* i 3 *7 .OO 9 l i3a 53o 6000 24 2,46 5 9 348 0,24 84! 4o 2,29 4° i,85 74 4» i,31 52 54 i,35 ?3 174 o,43 7 5 174 0,75 131 ?4 o,o3 5 523 o,o3 16 200 85 4 100 0,75 75 240 £,00 1920 1 OO o,5o 5o 108 o,3o 32 9 ° 5,44 49° 3o 2,38 71 = 5* p 8260 .242 625 25 oO 3 860 . 56 , i 5 ooo 900 par canon. 1080 par canon. 900 par obusier. 75 o par mortier. 1000 par mortier. 2 o par canon. 3 o par canon. Ces approvisionnements k peuven t être augmentés au besoin. Dans des barils enebapés. Pour chaque coup de canon i/j du poids du boulet ; pour chaque obus de 22 e 2,*'5o; pour chaque bombe de 27 e 3 , k 5 o, de 22 e » , k 5 o de . 5 e o, k 5 o;o, k 8 o par chaque coup de pierrier; 0, 11 par grenade; >/10 en sus pour artifices, mines, déchet, par coup. Se confectionnent sur place ; 2 par coup de canon, i/4 en sus pour déchet. Poids », , Idem I *'4 en sus llu Idem. nombre des pro- Idem. j ecl,lM ' Poids des tonnes compris. 1/2 en sus des coups. Poids des caisses ou barils compris. 5 oo par pierrier. 5 oo par fusil de rempart, pour la garde de tranchée- 3 par affût, dont 2 de rechange. Idem. 2 par affût, dont 1 de rechange. Idem. 3 par affût, dont 2 de rechange. 2 par affût, dont 1 de rechange. Idem. 1 pour 3 canons et obusiers. 1 pour 3 pièces. Idem. [ et pîerr. 8 par cau.,6par ob.,6 par mort, de 27 et 22 e 2 par mortier. 1 par canon et obusier. 1 par mortier et pierrier. 1 par bouche à feu. Idem. Idem. 3 par bouche à feu, dont 1 vrille. 2 par canon et obusier. 2 par mortier et pierrier. 2 par mortier, 3 pour 2 obusiers. 2 par mortier. 1 ! 290 CHAPITRE X. COMPOSITION DES EQUIPAGES D ART., ETC, Report . Coins le mire pour mortiers de t 5 c . Cales de coins de mire de mortiers de 27 e . .. — — de 22 e .. . Crocheta à bombes. Manchettes paires. Sacs à terre... Spatules. Curettes. Chasses-fusées pour bombes de 27 e . — — et obus de 22 e • — pour obus de i 5 c . — pour grenades. Maillets chasse-fusées. Balais au moins. Balances ... .. Entonnoirs. Mesures à poudre de 3 grandeurs assortim.. Total. Poids partiels. totaux. 11 . k. s s i3246 2 4 o ,65 16 3 o 1,19 36 3 o 0,75 a 3 60 0,9° 54 188 188 = 70 84 o, 4 ° 34 >08 1,00 108 3 o o,» 7 5 110 o,i 3 .4 24 0,12 3 3 0 0,09 3 >94 0,7 5 >'9 5 oo S 25o 60 S 120 üo °,4° 24 60 o , 7 5 45 = ' 1 4 • 70 Ustensiles à rougir les\boulets. Grils de campagne pour siège. Crochets en fer. Fourches en fer pour retirer les boulets.. .. Râpes à décrasser les boulets. Tenailles en fer. Cuillers porte-boulets. Râbles en fer. Crochets pour lever les poTtes des fourneaux. Baquets.. Seaux. Tonneaux ou cuves. Refouloirs à plaque 'de fer. Total. 4 Ï 8 j 3 / 4 f 4 4 \ 4 / 8 4 4 4 5qq 5 oo G.° OBJETS NÉCESSAIRES A CONSTRUCTION DES BATTERIES. Outils a pionnier. Pioches. Pics à roc . Pelles carrées. Pelles rondes. Manches de rechange.* • Total. 5 7 5 o 3^5 4 ^oo G 7 5 5ï5o 2,70 2,70 0,80 16100 1425 1 i34o 1823 4200 "34888 Observations. 2 par mortier. Idem. Idem. 2 par mortier de 27 c et 22 c . 2 par obusicr, mortier et pierrirr. 2 par mortier. 2 par mortier et pierrirr. 2 par mortier. 2 par mortier et obusirr. 2 par mortier. 1 pour 1000 grenades. 1 par chasse-fusée. Dont 160 emmanchés. 1 pour 2 outils environ. Matériaux pour revêtements et traverses. Saucissons. Gabions de batterie. Fascines. Gabions roulants. Piquets à piqueter les saucissons.. Bottes de 40 harts. Sacs à terre.. • '. Total Outils tranchants. Serpes... Hachés. Manches de rechange pour haches. — pour serpes. Coffres avec garnitures. Scies. Faux. xooo 10000 5 ooo 100 10000 200 80000 o ,38 Les fascinages sont confectionnés sur les lieux. 3o4oo 3 9 3 o 4 oo 280 0,69 883 800 2,75 22t>0 160 o ,75 120 25 b 0,14 36 3 a 36 , 5 o Il68 100 10,00 1000 10 5 ,oo 5o s 5457 8 environ par bouche à feu. 5 idem. i /5 du nombre des outils. 2/3 de long, i /3 passe-partout; ces dernières suffiront, si l’on porte toutes les plate-formes. Total 291 ÉQUIPAGE DE SIEGE. Ustensiles divers. Maillets pour gabions. Gabarits pour gabions. Leviers pour saucissons. Chaînes en fer pour saucissons. Cordages de cabestan pour saucissons. Mèche pour chevalets...métrés Règles de a et de 4 mètres. Niveaux de maçon. Masses pour la construction des batteries.. Dames. Total. Plate-formes et portières. Plate-forraes à canon et obusier. — pour mort, de 27 e , 22 e et pierr. Portières d’embrasure. Total. 7.° OBJETS SERVANT A LENTRETIEN DU MATÉRIEL. Coffres de supplément d'outils]d’ouvriers en fer, chargés. Caisses d’outils d’ouvriers en bois, chargées. Machine à remettre les grains de lumière.. Meules à aiguiser. Total Rechanges en objets préparés . Chevilles-ouvrières d’avant-train de siège et de porte-corps.. Chevilles-ouvrières de chariot de parc.. .... Chevillettes pour chariot de parc. Crochets chevilles-ouvrières avec chevillettes pour forge et chariot de batterie. 1 Crampons n.° 2 de boites de roues de camp. ! Écrous n.° .. ! — n.° .. — n.° 3 .• . . . — n.° 4. — n.° 5 .. Esses n.° .. — n.° o.......... Essieux n.° .. — n.° 3 ... Flèches ferrées pour chariot de batt. et forge. Manchons de support de timon. Roues n.° .. — n.° *. — n.° 3 . — n.° 6... Rondelles de bout d’essieu , n.° 1. — — n.° 2. Rondelles d’épaulement d’essieu, n.° 1. — — n.° 2. Rosettes n.° 1. — n.° 2. — n.° 3 . — n.° 4 . — n.° 5 ... Sus-bandes d'affût de siège pour 24. — — pour 16. Timons pour avant-train de campagne, ferrés — — de siège, ferrés... — dechaTÎot de païc et triqueballe, ferr. Vis de pointage de siège. Vniées de devant d’avan t-tr. de siège, ferrées. Total. Nombres. Po partiels. ids totanz. le. 1 . 100 3 3oo IOÛ o,5o 5o 4o - * 4o 9 100 4» = 80 240 s 120 324 S 324 3a 4 = 324 36o 8;OÛ 2880 5oo 7 > oo 35oo 3 s 7G78 132 1062 r4 oi 84 48 56o 26880 5o 5o 0 0 \JTi s l69564 2 245>5o 49 > 8 s IO92 j 255 255 4 = 5oo = 3 1 38 6 5,25 32 20 3,6o 72 20 ' 10 2 i3,r5 26 8 0 0,21 *7 190 o4i 7» 35 0,24 8 i435 0,1 o5 1 5 1 2320 0,06 i3g 358o 0>022 7? 100 0,455 46 220 0 , 28 b 63 i5 9°jo i35o 4 55,5o 777 a 4 o,o 80 3 0,80 2 . 5o i55,o 77 S 0 73 I 0 2,0 7446 4o 85,0 3400 ! 206,0 206 5o 0,785 3q Jl4 0,400 4 4o 0,900 36 76 0,880 67 9 ° o,355 32 i5 0,220 3 5oo O,o 4 o 20 1000 o,os3 23 1 200 o,oo5 6 i 3 >5,o >95 7 i 3 , 5 0 95 8 21 , 7 o 174 24 3i,o 744 25,0 1000 20 5,20 104 •>4 1 i,5o 276 * 24^92 Observation!. Compris dans les armements. 2 par bouche à feu, 1 de chaque. Idem. Indépendamment decelles comprises dans les armements. Environ 3 par bouche à feu. 1/10 en sus de ces bouches a feu. 1/8 idem. Pour une compagnie d’ouvriers. Diam. 800 mill., épaiss. moyenne de 140 à 160 mill. / 3 o environ du nombre de ces objets. /10. Ao. /2c. / 3 o. /,5. /lo. / 8 - /6 /5 /8 /5. hS if ho AS /i5 /.o l AS as 'ho ho /.5 ho / AS AS /S. / 8 . /5. / 8 . / 8 . 292 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES D’ART., ETC. Bois débités et dégrossis , métaux pour réparations. Brancards du milieu de porte-corps. _ de côté d'idem . _ de chariot de parc... _ de chariot de batterie. — de forge. Corps d’essieu de siège. _ de porte-corps. — de charrette. — de forge. _ d’avant-train de campagne.. Coussinets de culasse.. Entretoises de porte-corps. _ de chariot de parc. Épars de fond de chariot de batterie. — de forge. _ de chariot de parc. _ de charrette. _ de devant de porte-corps.. . _ de milieu de porte-corps.. . — de derrière d’idem. _ de fourragère. Flèches pour chariot de batterie et forge... — pour affûts de siège. Flasques pour idem. Jantes pour roues n.° i. — n.° a. — n.° 3. — n.° 6. Limons de charrette. Planches de fond pour chariot de parc. — pour charrette. _ pour chariot de batterie.. — pour porte-corps. Rais pour roues n.° .. — n.° a.. ... _ n.° 3. — n.° G.. Ridelles pour chariot de batterie. — pour chariot de parc. _ pour charrette. Sellettes d’avant-train de siège. — de chariot de parc. Timons pour avant-train de siège. — pour avant-train de chariot de parc- — pour avant-train de campagne. Tirants a avant-train de siège. _ — de chariot de parc.,. Traverses de hayons... Trésailles.. • • . Treuils de porte-corps. Volées de devant pour avant-train de siège. — de derrière pour idem. __ — pour avant-tr. de camp, _ — pour chariot de parc... Bois divers équarris. Planches. Fer neuf. Acier. Feuilles de tôle de divers numéros. Fil de fer. Feuilles de fer-blanc. Grains de lumière n. os i, 2 , 3 ... Clous de différents numéros et vis. Cerceaux de diverses grandeurs. Total. Matières . Charbon... Vieux oing en barils... Total . Nombres, Poids partiels. totaux. k. k. 4 62 248 3 32 96 7 48 6 X 26 26 i ?4 24 3 34 102 i 27 27 2 ié 32 12 12 , 28 28 a 5 0 i> 5 o 3 3 iG 48 1 2 4 48 8 6 48 4 o 3,4o 476 48 3,2 0 54 6 t 6 a 4 1,80 43 3 5 i 5 8 11 2 3 » 64 6 240 i44o 1 0 5 P 5 g° 9 o n 7 o 84 5 , 6 o 4 7 o 48 5,90 283 I i 5 ,oo i 5 8 4 o,oo 320 11,0 0 44 ° i6 6 , 5 0 4 7,0 28 4 g, 5 o 38 180 2,Ü 0 468 168 1,75 20 96 1, 5 o >44 2 4,5o 9 2 8,00 16 a 7 I2,5o 33 7 11 8,00 88 6 282 6 47, 00 282 9 37,70 33q 10 2t,30 27B 2 2 J, 43 j8 8,80 1 58 20 8,00 160 2o 4 80 1 0 5 5 o 2 16>^o 33 l8 1 i, 5 o 207 9 8,70 ,8 2 8,70 *7 10 g, 5 o o 5 ' 9 °o a 5 1 55 ss S 65 o 0 ss S 35 o » S s s 35 o B » 45 o 172 B Hoo = S 2 00 1000 * i 5 0 = S 21071 - 20000 = = 1000 * 21 OOO Observations. » environ du nombre de ces objets 293 ÉQUIPAGE DE SIEGE. Poids 8.“ ARTIFICES ET 1KCENDIER. partiels. totaux. Ustensiles 1 t. h. io5o 5 0 4,a5 _ iaG3 Artifices confectionnés . 5o 5o 45 u ' r ^ 1 ^ _ r _ j. rj- _ 4 j , m 5ooo _ io54o Matières pour artifices 8oo Poix noire et blanche quantités égales. . . = = i 6 o 6 o U oo ao a5 .9° 320 2oo5 9.° ENGINS ET CORDAGES. Chèvres avec pieds, poulies, chaînes. 1 0 3g i 3pio 3o 35 lu 0 ro 2T iuu i5 17,5o i75o 75o ,uu 3oo 2>7 5 0;80 160 54o i5o 4o 45o i,ao io5o5 10.° OBJETS DIVERS, MENUS ACHATS. Éprouvette avec globe et plate-forme. Assort, d’instrum. devérific, desbouchesàfeu Graphomètres, boussoles, planch. avec pieds l I 1 2 = , 100 10 étuis de math, et Tables de construction, de tir, de loga- a5oo 160 Chandelles, bougies, flambeaux, briquets. - ?.5oo Total général de 1 équipage. * 45?. 1 234 ObservcUions. i/au des affûts et voitures. A défaut de chaînes. 4 de chaque. 294 CHAPITRE X, COMPOSITION DES EQUIPAGES d’aRT., ETC. Chevaux de Irait. Les attelages étant composés suivant le tableau page 313, le nombre de chevaux nécessaire pour atteler les voitures de l’équipage sera de 3220, y compris YZ haut le pied. Ils transporteront les art. 1 et 2 de l’équipage; les outils tranchants sur 5 chariots de parc; plus 234,000 kil. d’approvisionnements au moyen des 195 autres chariots de parc; enfin, 56,000 kil. d’approvisionnements sur les charrettes de siège; en tout 1,149,313 kil. il restera donc 3,371,921 kil. à transporter par entreprise ou par voie de réquisition. Par entreprise 1 voiture de roulier à 0 chevaux traîne facilement 4,500 kil. ; il faudra donc environ 750 voitures et 4,500 chevaux. Par réquisition, compter sur 250 à 300 kil. par cheval, environ 3,065 chariots à 4 chevaux et 12,2G0 chevaux. Exemples de divers équipages de siège . Nombre de bouches à /'eu. canons. Proport ion des mortiers. pierriers. Projet de Vauban. 160 0,70 » o,i5 o,i5 — de Bousmard. 168 o,5o 0,18 0,22 .0,10 — de Durtubie. 207 0,62 0,12 0,18 0,08 — de Dupuget. 200 o,65 0,12 0,18 o,o5 — de Gassendi. 160 0,62 o,t 5 o,t 5 0,08 — d’équipage anglais. 14» o,G3 0,12 o,i4 o,35 0,11 — — autrichien.... . 7 8 o,45 0,13 0,0£ O,o5 — — prussien. 142 0,60 0,15 0,20 Siège de Namur 1692. .64 0,59 * o,36 o,o5 — Charleroy ^6c>3. l4û o,56 o,4* o,o3 — lurin 1706}. 192 0,67 = o,3d * — Menin 706. 1 0,62 - o,38 » Lille ,708. 200 0,60 = o,4° * — Douai 1710. 368 » 0 22 — Valencienne» inq3. ... 167 s = * = — iVlequmenza 1810. 18 0,55 o,45 s — Ciiudad-Kodrjgo iSio}. 5o o,58 0,1b 0,22 0,04 — Almeida i8to. 0,62 0,18 o,i3 0,07 — Tortose 1810. 5o s = * - — Lerida 1810. 4o 0,60 0,15 0, * — Tarragone i8u. 66 = = » = — Badajoz 1811. — Badajoz 1812; les An- 54 0,6 2 0,23 0,15 s glais assiégeant. 78 » = = * — Riga 1812. i3o o,6g 0,19 0,12 * — Anvers i83a. .48 o,i3 o/,ü o,o4 — Constantine 837.... J? oAr o,35 0,18 Dans la plupart des sièges on employait les mortiers à ricochet. Plus 36 de campagne. Plus de l'artillerie de campagne. Plus 16 bouches à feu de campagne et de montagne- ARMEMENT DES PLACES. L’armement de toutes les places de France est arrêté par le ministre. Ces places sont divisées en 3 classes, d’après leur importance et la force de leurs ouvrages. Pour établir ravinement d’une place, déterminer d’abord le nombre de bouches à feu nécessaires à la défense. ’Vov. Ciiap. XIV’.; ARMEMENT DES PLACES. 295 On a propose d’établir ainsi l’armement maximum du front de défense Canons . . 10 — .. . 30 — de place. ... de 12 . — de campagne. . .. de 12 . . 10 . 10 .. de 22 e . . 10 . . de 16 e . . 15 — ... ... de 15 e . . 10 Mortiers .. ... de 27 e . . . 15 Pierriers . . 15 Nombre des bouches à feu. . 146 Mortiers de 15 e en sus du nombre précédent. ... 24 Ces proportions n’auraient rien d’absolu , on devrait en général se régler sur les ressources des arsenaux. Le chiffre de la commission mixte de 1814 était de 158 bouches à feu. La plupart des principes et des proportions qui suivent sont extraits du travail de cette commission. On peut se passer au besoin de canons de 24, mais le calibre de 12 ne saurait remplacer celui de 10 que dans de faibles proportions. — Les canons de 12 et 8 de place, ceux de 12 et 8 de campagne, pourraient aisément se suppléer les uns les autres. — Les canons de 16, 12 et 8 seraient respectivement remplacés avec avantage en certaine proportion par des obusiers de 22°, 16 e et 15 e . — Les obusiers ne devraient pas être suppléés par des canons. — Les mortiers de 22 e , quoique préférables, seraient suppléés par ceux des calibres supérieurs, mais non par ceux de 15 e . — Les pierriers, au besoin, pourraient être suppléés par les mortiers de 32 e et 27 e . L’armement des fronts hors des attaques, ou armement de sûreté, se composerait de canons de campagne de 12 et 8 , mais préférablement d’obusiers de 16 e et 15 e , à raison de 5 bouches à feu par front. En désignant par m le nombre des bastions, l’armement maximum des places de différentes grandeurs serait ainsi fixé, non compris les mortiers de 15 e . Pour les places exposées à 1 seule attaque, 146 -f- 5 m — 2. Pour les places exposées à 1 fausse attaque ou à 2 attaques liées, 219 -4- 5 m— 4. Pour les places exposées à 2 attaques séparées, 292*4- O m — 4. L’armement des places au-dessous de l’octogone devrait être réduit à raison de 10 bouches à feu par bastion de moins que l’octogone. — Les places au- dessous de l’octogone ne sont pas ordinairement exposées à 2 attaques séparées, et les places au-dessous de l’hexagone ne le sont pas à une fausse attaque. Les calculs qui précèdent supposent que l’attaque est poussée avec une grande vigueur; mais il résulte de l’expérience des sièges qu’une place qui ne serait pourvue que des § et meme de moitié de ces nombres de bouches à feu, serait encore susceptible d’une bonne défense. 296 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES d’art., ETC. On compte dans l’armement de la place les bouches à feu destinées à armer les ouvrages détachés, en déduisant 4 du nombre de ces bouches à feu que Ton suppose perdues, à moins cependant que ces ouvrages détachés ne soient destinés à faire une défense simultanée avec ceux de la place. Outre les bouches à feu nécessaires à leur armement, les places doivent encore renfermer une portion des équipages de campagne, de siège et de ponts, exigés pour la défense de la frontière et les opérations des armées. Les places et forts qui ne sont pas susceptibles d'une attaque régulière, sont armés comme les fronts hors des attaques. Les autres objets appartenant à l'armement et à l’approvisionnement devront généralement être pris dans les proportions suivantes qui sont adoptées pour les places de France. Affûts y compris les rechanges. Pour can. et obus, de 22 e montés sur affûts de pl. y en sus du nomb. de ces b. à f.ï — sur affûts de siège, y — Ces affûts ont leurs — sur affûts de camp. y — avant-trains. Pour mortiers de 32 e et de 27 e .y — — de 22 e et pour pierriers. . . . y — Voitures . Chariots porte-corps. .. ~ des canons de 24 et 16, mort, de 32 et 27 e et pier. Charrettes. 75 — Chariots de parc. 75 — Caissons de campagne. 1 par bouche à feu pour les batteries de sortie. Triqueballes. - 77 ; des bouches à feu de gros calibres. Forges. yy — indépendamment des forges perm. Tombereaux..-. 75 — a 0 OJ 0 1 2 3 o i 5 e s 5 o 200 i 3 o 200 10 20 12 = = 200 i 5 o 9 o l 5 o 10 20 12 * * Pour les batteries de sortie , 400 boulets et 100 boîtes à balles par canon, 300 obus et 20 boîtes à balles par obusier. Pour les mortiers de 15 e , 600 obus par mortier \ pour chaque pierrier , 60 mètres cubes de pierres. Places de i. ro classe. 2 . c classe. 3. e classe. pour fusil d’infanterie, par homme. 5oo 4 oo 3oo Cartouches....-' pour fusil de rempart, par fusil. 5oo 4 uo 3oo pour mousqueton on pistolet, par cavalier. IOO 80 60 Poudre en barils pour canons, par coup à boulet ou à balles, 5 du poids du boulet. par obus de 22 e , i, l 2 75 — de 16 e et de 15 e , l, k 50 y — pour obusiers,] compris la charge de l’obus. 2 'par coup à balles de 16 e et 15 e , 1 kil. — pour mortiers par bombe de 32 e et 27 e , 4 kil. — de 22 e , l, k 25. — de 15 e , 500 gr. y compris la charge de la bombe 2. — pour pierriers, par coup, 500 gr. — pour chaque grenade de rempart, 500 gr. — à main, 250 gr. — par cartouche pour fusil d’inf. ,mousq. etpist.,àsilex lO,S r 52, à perc. 9 gr. — pour fusil de rempart, mod. 1331,10 gr., m. 1841,6,§ r 25. — pour artifices, mines et déchets, 75 de l’approvisionnement total. Plomb en saumons pour fusil d’inf., mousq. et pistolet, 1 kil. pour 38 balles. — pour fusil de remp., 1 kil. p. r 16 balles, mod. 1831 , p. r 22 balles, m. 1840. — ^ en sus pour déchet. Fusées à bombes et obus, j en sus du nombre de ces projectiles. — Etoupilles, 2 par coup. — Mèche, 20 kil. par bouche à feu. — Papier à gargousses, 1 feuille par coup; à cartouches, 2 mains pour 500 cartouches. — Sabots. . . — Pierres à feu, 1 pour 20 coups. —- Fer-blanc. . . — Capsules d’amorce, 12 pour 10 cartouches. Armements et assortiments. Comme pour l’équipage de siège, excepté que les 2 masses doivent être remplacées par 2 coins d’arrêt, pour les manœuvres des pièces sur affûts de place. 1 L’approvisionnement en projectiles pourrait être porté à i5oo pour toutes les bouches à feu des fronts d’attaque sans autre inconvénient que la dépense. Il conviendrait même de l’augmenter dans le cas oit l’armement ne serait pas complet. 2 II parait convenable de charger les bombes et les obus pleins, afin de leur donner toute la puissance dont ils sont susceptibles contre des ouvrages en terre. 298 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES D’ART., ETC. Plate-formes. Autant que d’affûts, y compris les rechanges. Rechanges. Suivant le tableau ci-après. Bois et métaux pour réparations . Flasques 75 . — Flèches 75 . — Moyeux 75 . — Rais 5 -. — Jantes 75 . — Flasques de mortiers —7 — Cotés de grand châssis 7 . — Poutrelles directrices 7 . — Montants, arc-boutants, tirants 77 . — Brancards de chariot porte- corps 75 . — Grains de lumière 11 . os i , 2 et 3, 73 . — 10 leviers de manœuvres par bouche à feu. — Manches d’outils. — Fer, 50 kil. par bouche à feu. — Clous et vis de différents numéros, 1 kil. idem. — Acier, l, k 50 idem. — Tûle de différents numéros, 1 feuille idem. — Fer-blanc, 5 feuilles idem. — Assortiment de pièces de rechange pour les armes portatives. Engins et cordages . 1 Chèvre sur chaque partie de l’enceinte où l’on peut en avoir besoin. — 4 crics. — 4 cabestans. — 4 chevrettes. — 1 brouette à bombe par mortier ou obusier. — 1 brouette ordinaire par bouche à feu. — Civières ordinaires, 1 par 4 canons ou obusiers. — Civières à bombes de 22 e et à obus, 1 par mortier de 22 e et obusier. — 1 machine à remettre les grains de lumière. — 4 tire-fusées. — 2 balances. — 1 chaîne par chèvre ou G câbles pour 5 chèvres. — 2 prolonges doubles par chèvre et par cabestan. — 30 prolonges simples. — Traits à canons, 3 par canon. — Traits de brèlage, 4 idem . — Jarretières, 2 idem. — 100 kil. de menus cordages pour 50 bouches à feu. Outils . Outils d’ouvriers en fer et en bois pour une demi - compagnie. — Outils d’armuriers pour 12 ouvriers, dont 4 monteurs. — Pour chaque bouche à feu 8 outils à pionniers , dont 75 pics à rocs, -73 pic-hoyaux, 75 pelles rondes, 73 pelles carrées- 1 hache et 2 serpes. — Pour 3 bouches à feu 1 scie, 4 niveaux de maçon, 8 dames, 8 masses, 4 règles de 2 mètres graduées, 1 mètre. — 1 règle de 4 mètres par batterie. — Outils de mineurs. Artifices, matières et ustensiles . Comme dans l’équipage de siège. Régler les quantités des matières d’après les ressources de la place. Ajouter un assortiment d’ustensiles à couler les balles de plomb. Augmenter le nombre des artifices confectionnés. Avoir , pour chaque nuit pendant la durée du siège, 7 balles à feu pour le front attaqué et G tourteaux goudronnés par bouche à feu. —• Des fusées de signaux, des flambeaux, de la roche à feu. Ustensiles à boulets rouges» Voyez page 310 et Chai*. AV. ARMEMENT DES COTES. 299 Instruments et ouvrages, fournitures de bureaux. Comme dans l’équipage de siège. Objets divers et menus achats. Bois divers pour portières d’embrasures, blindages, etc., plusieurs centaines de mètres cubes. — Bois pour sabots. — Bois de fascinage et piquets. — Charbon de terre, 5,000 kil. par forge. —Vieux oing.... —Meules à aiguiser. — Réchauds de rempart, 2 par bouche à feu. — Sacs à terre, 500 idem .— Lanternes pour éclairer, 1 idem. — Chandelles, 50 kil., etc. 2 pompes à incendie avec leur équipage, 4 seaux par 3 mètres de distance de la prise d’eau au point le plus éloigné des établissements de l’artillerie. Outre les objets appartenant à leur armement, les places renferment des batteries mobiles, qui doivent avoir leurs caissons et leurs munitions comme les batteries de campagne. Les places et forts qui ne sont pas dans le cas de soutenir une attaque régulière, sont armés et approvisionnés comme les fronts hors d’attaque. Exemple de Varmement de quelques places dans des sièges connus. Valenciennes, 1793 armement 175 bouches à feu; la place capitula après 45 jours de tranchée ouverte. Dunkerque, 1793 armement 80 bouches à feu; la place soutint 18 jours d’attaques irrégulières et ne fut pas prise. Dantzig, 1813 armement 500 pièces; le fort 108; capitulation par manque de vivres et de munitions. Roses, 1808 armement 58 bouches à feu; capitula après 11 jours d’investissement et 17 jours de tranchée. Ciudad-Rodrigo , 1810 armement 86 pièces; 24 jours de tranchée. Almeida , 1810 armement 98 bouches à feu. Tortose, 1810 armement 170 bouches à feu; 13 jours de défense. Lérida, 1810 armement 110 pièces; 15 jours de siège. Tarragone, 1811 armement 290 bouches à feu et une escadre anglaise; prise après 28 jours de tranchée et 9 assauts. Badajoz, 1811 armement 170 bouches à feu; capitula après 6 jours d’investissement et 41 jours de tranchée. Olivenza, 1811 armement 18 bouches à feu; brècbe et capitulation après 11 jours de tranchée. ARMEMENT DES COTES. Les ouvrages de la défense des cotes sont partagés en 3 classes, suivant leur importance. Voy. Ciiai>. XIV. L’armement des batteries est déterminé par leur classe et les circonstances locales. Il est au moins de 4 bouches à feu et par exception de 3. — Il se composera à l’avenir des bouches à feu eu fer de la marine, canon de 30 long, obusier de 22 e , mortier à plaque de 32 e . On trouve encore en grand nombre des canons anciens de 36, 30, 24, 18. et 12. 300 CHAPITRE X. COMPOSITION DES ÉQUIPAGES IKART. , ETC. Chaque batterie sera armée moitié de canons de 30, moitié d’obusiers de 22 e j les rades importantes ne recevront que des obusiers de 22 e , quand la portée n’excédera pas 2,000 mètres. Quelques mortiers de 32 e seront employés contre les mouillages. Les fronts de mer des places seront armés comme les batteries de côtes. Des fusils de rempart armeront les réduits des batteries dans la proportion du j de leurs garnisons. Projectiles. Boulets pleins. Canons Boulets creux. de 30. Boites à balles. Total. Ofcu Obus. sier de Boîtes à balles. 22 c . Total- i. re classe..... i5o 5o IO 210 i5o> 20 inn 2 .° classe. 35 5 i5o 1 OO 10 I IO 3.° classe. HQ 5 I oo 1 0 O Les obusiers de 10 e et 12 e affectés à la défense des réduits seront approvisionnés à 80 coups par pièce, dont 00 à obus et 20 à balles. La poudre est calculée à raison de 5 kil. par boulet plein ou creux de 30; 6 kil. par obus de 22 e , charge de campagne pour obus de 16 e et 12 e . Cet approvisionnement doit exister en temps de guerre dans les batteries; au besoin il peut être augmenté. — Un approvisionnement pareil est tenu en dépôt dans les arsenaux. Pour les affûts, armements, plate-formes, rechanges, etc., consulter l’armement des places. ARMEMENTS, ASSORTIMENTS ET RECHANGES QUI DOIVENT ETRE CONSTRUITS AVEC LES AFFUTS ET VOITURES, POUR FAIRE PARTIE DE TOUS LES ENVOIS DE MATERIEL, ET DES ÉQUIPAGES ou de l’akmement des places. Armements et assortiments. Boite à Crochets •. ;raisse. à bombes... • à désétouper. Curette. ... {emmanchés, ordinaires. gorg oirsj — à vrille. Écouvillons. Lanternes... Leviers de pointage ou de manœuvre • • •. Porte-lances. Refouloirs.. Tire-bo»rres,....... Tire-fusées.. f d’affût Se, “";U forge. Poulie simple enebapée. Chaîne de chèvre. •p.. d’écouvillons, garnies, e es.... re f 0 uloirs. Ce tableau ne comprend que les objets dont la construction pourrait faire éprouver quelque retard au moment de la formation des équipages ; on n’y Quantité par affût, voiture, etc. de c ampa gne. de s ége- C c •0 U à -corps. a O a q Ü £ i morti errier. ê l D c. A -3 P- 3n »6,oo B e 7,3o 1I>2r» » e 8 7 >4* i6,to 10,3o 5,20 4 7,2° 1 i,to - a 6 7r>7 13,60 *0,10 5,oo 6 7,3b 3,35 a B 4 7,oj to,4o s B f» 7 ,3G 3,4o 0,00 4,80 0 7^4 i3,a5 e B 4 6,oG 10,00 s S G 7 ,3j >3,4o Q>8 o 4>7° 2 6,7 5 3 3 f 8,i 5 15,1 o iû,Go S 2 7,6° = » S G 7,2 ! i3,2o 10,5o B 8 7^9 6,oo 10,10 i4>9 G 7,00 3,oo io,3o i5,3o 2. 3,q6 7,80 = s G 1 o,83 G,80 J 1,30 5,20 6 io,G4 16,6 s B 7 , 78 11,15 3 = Longueur du timon en avant de la volée de l 1 avant-tr.. 'de siège... 3,ooo de chariot dépare , haquet et triqueballe a,83o Longueur d’un cheval dans ses traits, ordinairement comptée à . 3^oo Intervalle à laisser dans la file entre une voiture et la tète des chevaux de celle qui la suit. 1,000 Intervalle entre les voitures d’une même ligne, au parc. ?,,ooo Voie des voitures de campagne i, ,n 5a5; de siège voy. p. q5 . i,545 Dans la longueur de chaque voiture attelée on a compté 3, m 900 pour les premiers chevaux, seulement, la longueur des traits 2, m 60 pour ceux du milieu, et pour ceux de derrière aussi la longueur des traits, ou bien celle du timon, lorsqu’il y a une volée de bout de timon. Le temps nécessaire pour mettre en file un parc ou un convoi s’évalue d'après la somme des longueurs des voitures attelées, augmentée de 1 mètre par voiture, plus 2 en sus du total pour les accidents ordinaires, à raison de 1 heure par 4000 mètres. Les essieux ayant tous près de 2 mètres de longueur, ou a le nombre de mètres carrés nécessaires pour un parc, en multiplant par 4 la longueur des voitures attelées, augmentée de 1 mètre par voiture, et en prenant pour toutes les voitures de chaque ligne la longueur de celles qui sont les plus longues. L’espace nécessaire pour tourner est donné d’après les essais faits à Toulouse en 1834. Les cercles dont on donne les diamètres sont ceux que décrivent les sous-verge , en tournant au pas, la roue intérieure de l’avant-train rapprochée autant que possible de la plaque d’appui, sans frotter contre. Le diamètre du cercle décrit par la roue extérieure est en général de l, m 50 plus petit que celui du cercle décrit par les sous-verge. Lorsqu’on tourne au trot, les diamètres des cercles des sous-verge augmentent de 1 à 3 mètres environ. Le poids à tirer par cheval en campagne ne doit pas aller, outre la voiture, à plus de 250 à 300 hil. Le cheval attelé ou chargé ne peut pas fournir plus de 48 à 50 kiloni. par jour. 314 CHAPITRE XI. CONDUITE DES BATTERIES, PARCS ET CONVOIS. Embarquement et débarquement d’artillerie. Dresser un état des objets à embarquer, faisant connaître leur nombre, lés poids individuels, le poids total par espèce, et conservant une large colonne d’observations. — Dans l’évaluation des poids, augmenter de moitié celui des objets encombrants, qui pèsent peu sous un volume assez considérable, comme les armements, outils à pionnier.— Demander les bâtiments nécessaires pour le transport du poids total. — Préférer les bâtiments pontés à ceux qui ne le sont pas, surtout s’il y a des munitions à embarquer. Le port des bâtiments s’estime par tonneaux pesant 1000 Le lest ne doit pas compter dans le port attribué à un bâtiment; il faudrait en déduire pour le lest, s’il y était compris. — Les capitaines ont ordinairement une attestation du port de leurs bâtiments. Au besoin on peut l’estimer par cette formule de jaugeage multipliez l’une par l’autre les 3 dimensions principales du bâtiment exprimées en mètres; divisez le produit par 3,2; le quotient est le nombre de tonneaux. Faire un état de répartition entre les bâtiments et l’état par numéros des objets à embarquer sur chaque bâtiment, en double expédition, dont Tune est remise au commandant du bord, et l’autre, signée de lui, reste entre les mains du garde d’artillerie. — Souvent les capitaines des bâtiments se disent surchargés longtemps avant de l'être ; veillera ce que le chargement soit complet, à ce que la capacité du navire soit bien employée. Répartir le chargement suivant le but qu’on se propose. Pour une expédition, placer sur chaque bâtiment tout ce qui est nécessaire pour agir au moment du débarquement, malgré les retards que d’autres bâtiments auront pu éprouver. Mettre avec chaque bouche à feu ses armements, munitions et les voitures qui doivent les transporter en tout ou en partie; les plates-formes , outils, instruments, matériaux pour la construction des batteries, s’il s'agit d’un siège. Si un certain calibre est indispensable pour une opération, ne pas mettre sur le même bâtiment toutes les bouches à feu de ce calibre, afin de ne pas en être totalement privé par un accident. Démonter les affûts, voitures et avant-trains, en ôtant les roues, les coffres et, s’il le faut, les essieux. Placer dans des caisses les ferrures, avec les outils necessaires pour remonter les voitures. Numéroter les voitures d’une manière durable, et marquer chaque objet détaché du numéro de celle à laquelle il appartient. Les munitions confectionnées, bien étoupées dans des caisses, pesant de 05 à 75 kil., munies de 2 poignées en cordage, fermées avec des vis à bois ou avec 2 cercles qui les enveloppent. Les gargousses, fusées à bombes, artifices et matières d’artifices, dans des tonneaux. — Les poudres, en barils de 50 kil. autant que possible, ceux de 100 kil. étant difficiles à manier. — Les écouvillons, refouloirs, tire-bourres, lanternes, réunis en faisceaux, par calibre, pour 1 ou 2 pièces, liés autour de 2 ou 3 plateaux circulaires avec échancrures; les gargoussiers, dans l’intérieur de ces faisceaux. Les autres objets d’armement ou d’assortiment, les outils à pionniers, règles , niveaux, etc., réunis par espèces, en paquets ou dans des caisses. — l es bouchons de foin, par 100 ou 150 du même calibre, dans des sacs ou des filets — Les armes EMBARQUEMENT ET DEBARQUEMENT d’aRTILLERIE. 315 portatives, dans des caisses.— Chaque caisse, tonneau, etc-, étiqueté de l’espèce et de la quantité des objets. Placer les objets les plus lourds en dessous, en commençant par les projectiles les bombes et obus vides, ensuite les bouches à feu, plates-formes, affûts, voitures, avant-trains, coffres, etc. — Les caisses d’armes et de munitions, dans les endroits les moins exposés à l’humidité. — Eviter de rien mettre dans la partie inférieure de la cale, où l’eau pénètre ordinairement; s’il y a urgence , n’y placer que les objets les moins susceptibles de se détériorer, les bois de fortes dimensions. Si le débarquement doit avoir lieu devant l’ennemi, charger de manière à pouvoir débarquer sur-le-champ quelques pièces de campagne, leurs armements et leurs munitions, les chevaux de frise et les outils pour se retrancher ou faciliter les abords. — Ces pièces et leurs affûts peuvent se placer sur le pont, le long du bastingage, dans les endroits où elles ne gênent pas les manœuvres. — Les voilures et les affûts démontés, les premiers à prendre, s’arriment facilement sur les porte-haubans, entre le bastingage et les haubans. Dans une expédition où il se trouve beaucoup de bâtiments, chacun d’eux doit porter à tribord, à bâbord et sur un guidon au haut du grand mât, un numéro facile à distinguer. Au moyen de ces numéros, marqués sur l’état d'embarquement, on connaît à chaque instant les ressources dont on peut disposer. — Quelques bâtiments* distingués par un pavillon particulier, doivent être spécialement affectés au transport des poudres, des artifices, des munitions qui peuvent être séparées des pièces. Débarquer d’abord les pièces destinées à agir. — Suivre pour le débarquement l’ordre contraire à celui de rembarquement. — Remonter le plus vite possible les voitures qui doivent servir au transport. — Réunir les objets, par espèces, assez loin du bord pour ne pas en être embarrassé. — Pour les poudres et les munitions qui ne doivent pas être transportées de suite, prendre toutes les précautions nécessaires, afin de prévenir la confusion, les avaries, les accidents. S’il est nécessaire de transborder, ou si on laisse des objets sur les bâtiments, avoir soin de les noter sur les états. Les équipages des bâtiments sont chargés de l’embarquement et du débarquement, qu’ils exécutent facilement au moyen des vergues et de palans. Il suffit ordinairement de leur fournir des rouleaux et des chantiers pour approcher les attirails du bord. — Dans quelques circonstances, il est nécessaire d’établir des culées de ponts de chevalets, des chèvres à haubans, grues, etc. — A défaut des moyens ordinaires, établir une grue provisoire; percer un arbre, environ au tiers de sa longueur, d’une mortaise allongée; fixer sur le sol un châssis portant une forte cheville verticale; poser l’arbre sur ce châssis, en faisant entrer la cheville dans la mortaise, comme une cheville-ouvrière, mais de manière que les extrémités de l’arbre puissent s’élever et s’abaisser; tourner vers le fardeau la partie de l’arbre la plus courte, et brêler le fardeau à l’arbre en soulevant l’autre extrémité; abaisser ensuite cette extrémité, et faire tourner l’arbre autour de la cheville, jusqu’à ce que le fardeau soit au-dessus de la barque; le laisser descendre doucement, et le détacher. Si on ne peut pas se procurer un arbre ou une pièce de bois convenable, brêler et cheviller ensemble des poutrelles. 317 CHAPITKE XII. MANOEUVRES DE FORCE. SOMMAIRE. Bouches à feu de campagne Changer une roue. — Descendre une pièce de son affût. — Monter une pièce sur son affût. — Transporter une pièce avec l'avant-train.. 317 Bouches à feu de siège et de place Agrès et d ispositions générales. 318 Mouvements élémentaires. 319 Passer la pièce de l’encastrement de tir à la position de route, et réciproquement. 322 Monterla pièce sur son affût, et l’en descendre. 322 Changer une pièce d’affût. 324 Passer la piècede l’affût sur le porte- corps, et réciproquement. 324 Monter la pièce sur le porte-corps, et l’en descendre. 325 Charger sur le porte-corps un mortier monté sur son affût, et l’en descendre. 327 Monter sur son châssis l’affût de place et côte chargé de sa pièce, et l’en descendre. 327 Changer les roues. — Charger une pièce sur le triquehallc, et la décharger. — Monter un mortier sur son affût, et l’en descendre. — Conduire une pièce à bras en galère. — Pans de roue. 328 Manœuvres de force avec le cric .329 Mouvements élémentaires. — Passer la pièce de l’encastrement du tir à la position de route et réciproquement. — Monter la pièce sur son affût, et l’en descendre. — Monter le mortier sur le porte- corps.— Changer les roues»** •• 330 Manœuvres de chèvre Chèvre de 1840. 332 Chèvre de 1825 Monter, porter et dresser la chèvre. — Equiper la chèvre. — Manœuvrer. — Equiper la chèvre a haubans.— Monter u ne pièce du fond du fossé dans une embrasure ou une Cordages employés dans les manœuvres de force .336 BOUCHES A FEU DE CAMPAGNE. Les manœuvres peuvent être exécutées par les hommes attachés au service d’une pièce 8 hommes et n’exigent pas d’autres agrès que les armements de la pièce. Il faut toujours commencer par ôter l’avant-train, et retirer tous les armements qui sont portés par l’affût. Changer une roue. Assurer les sus-handes, lever la vis de pointage de toute sa hauteur. Soulever l’affût à l’aide de 2 leviers, l’un engagé dans lame de la pièce, l’autre mis eu croix sous le premier. Le soutenir pendant qu’on change la roue. Pour canon de 12 et obusier de 16 e , creuser le sol de 0, m l5 sous la roue qui doit rosier, afin de l’empêcher de glisser. 20 * 318 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. Descendre une pièce de son affût. Elever la vis de pointage de toute sa hauteur. Lever la crosse. Dresser la pièce à terre sur sa bouche. Retirer l’affût. Monter une pièce sur son affût. Mettre 1 levier en croix sous le 1." renfort, et 1 autre sous le boulon. Appliquer 2 hommes au l. er , 4 au 2. e , 2 aux anses ; dresser la pièce sur la bouche. Amener l’affût ; lever la crosse, et mettre la pièce en place. Dans les deux manœuvres précédentes, il faut faire en terre un trou de 0, m 33 pour recevoir la bouche de la pièce de 12, et de 0, ,n 22 pour celle de l’obusier de 16 e . Lorsqu’une pièce verse en cage , la séparer de son affût et la remonter par le moyen indiqué. Transporter une pièce avec l’avant-train. Détacher la prolonge. Placer l’avant-train de manière que le crochet cheville- ouvrière soit au-dessus des anses, la culasse tournée vers le timon; lever le timon, soulever la volée de la pièce, brêler les anses au crochet avec la prolonge, en la passant deux fois par la maille dans les anses et dans le crochet, et coiffant le crochet avec la maille; brêler la culasse à la fourchette avec le bout de prolonge restant. BOUCHES A FEU DE SIÈGE ET DE PLACE. Agrès PI. 17 et 18. G leviers ordinaires , longueur 2, 111 l0.— 1 levier d’abattage , gîte de plate-forme de siège, longueur 4, m 55 équarrissage 140 mill., les pinces , taillées en sifflets opposés l’un à l’autre; la crémaillère , en fer, garnie de crans de 10 mill. de profondeur. Poids 62 kil. — 1 chevrette la hase, les montants , assemblés avec la base à tenons et mortaises, fixés à la base et à l’entretoise par des chevilles en bois; l’entretoise , embrevée de son épaisseur; la cheville , en fer, sa chaînette , son piton, sa poignée. Poids 35 kil. — 3 petits rouleaux n.° 1 , longueur 320 mill., diamètre 165 mil l. — 2 grands rouleaux n.° 2, longueur 1 mètre, diamètre 165 mill. — 1 petit demi-cylindre n.° 1, longueur 700 mill., largeur et épaisseur 90 mill. — 1 grand demi-cylindre n.° 2, longueur 1 mètre, largeur et épaisseur 165 mill. — 2 lambourdes de plate-forme de mortier de 32 e , longueur 2 mètres, équarrissage 220 mill. — 4 chantiers , longueur 500 mill., équarrissage 220 mill. — 2 demi-chantiers , longueur 500 mill., largeur 220 mill., épaisseur 110 mill. — 1 bout de madrier de plate-forme de siège, avec des sifflets opposés, longueur l, m 700, largeur 325; épaisseur 55 mill. — 1 masse , longueur 320 mill., équarrissage 190 mill., longueur du manche ;-810 mill. — 5 petites cales n.° 1 ou cales de pièce , section en forme de trapèze, longueur 90 mill.. largeur 70 mill., épaisseur 60 mill. — 6 cales longues n.° 2 ou cales de rouleau , section triangulaire, longueur 200 mill., largeur 75 mil!., épais- BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 319 seur 45 mill. — 6 grandes cales n.° 3, ou cales de roue , section triangulaire, longueur 330 mill., réduite à 300 mill. ou 250 mill. pour monter le mortier sur son affût ou l’en descendre, largeur 135 mill., épaisseur 05 mil!. — 1 trait a canoiiy longueur 4 mètres, diam. 27 à 30 mill. — 1 prolonge simple , longueur 15 mètres ; diamètre 24 à 26 mill. — Des pinces de leviers cassés. — 2 madriers. — Poids total des agrès 469 kil. Il faut 11 hommes pour exécuter les manœuvres. Placer les hommes sur 2 rangs, à droite et à gauche de la pièce, lui faisant face, à 0, m 50 en dehors des tourillons la pièce à terre ou en dehors des roues la pièce sur son affût ou sur un porte-corps, les l. ers servants à hauteur de l’astragale. Les servants sont chargés des leviers; les l. ers servants du levier d’abattage et de la prolonge — les 2. r * des grands rouleaux, lambourdes, chantiers, demi-chantiers, des cales de roues, des susbandes — le 2. e servant de gauche du grand demi-cylindre, du bout de madrier — le 2. e servant de droite de la chaîne d’embrelage les 3/* servants de maintenir la pièce, au moyen de leviers dans les anses — le chef de manœuvre de la chevrette, des petits rouleaux, du petit demi-cylindre, de la masse, du trait à canon, des cales autres que celles de roues, des nœuds de cordage, de maintenir la pièce par un levier dans les anses, lorsqu’elle est à terre ou dans les changements d’encastrement. Les secours aident les servants à apporter les agrès et à faire effort. Un fardeau en mouvement sur un rouleau fait le double du chemin parcouru par le rouleau. Mouvements élémentaires . 11 hommes. — 6 leviers ordinaires, 1 levier d’abattage, 1 chevrette, 1 petit rouleau, 2 grands, 1 petit demi - cylindre, 1 grand, 4 chantiers, 2 demi-chantiers, 1 masse, 2 petites cales, 4 longues, 6 grandes, 1 prolonge. 1. ° La pièce à terre , placer un chantier sous la volée. Embarrer avec 4 leviers, 2 à droite, 2 à gauche, pour soulever la volée; placer le chantier. 2. ° La pièce à terre , placer un chantier sous la culasse. Placer un chantier sous la volée ; embarrer avec 4 leviers, 2 à droite, 2 à gauche, pour soulever la culasse ; placer le chantier. Oter les 2 chantiers. Embarrer avec 4 leviers; oter le chantier de culasse; oter le chantier de volée. Nota. Pour Vobusier l.° Placer un chantier sous la volée. Mettre la pince de deux leviers dans l’a me avec une ou plusieurs cales par-dessus; soulever la volée, placer un chantier dessous. 2.° Placer un chantier sous la culasse . Soulever de nouveau la volée, reculer le premier chantier derrière les anses, baisser la volée, placer un second chantier sous la culasse; soulever de nouveau la volée, ramener le premier chantier sous la volée. 3. ° La pièce sur 2 chantiers , placer le grand demi-cylindre sous le l. cr renfort. Placer 2 chantiers parallèlement à la pièce et, par 2 abattages sous le bouton de culasse, faire reposer la pièce sur le grand demi - cylindre. Oter le grand demi-cylindre. Faire 2 abattages sous le bouton de culasse; faire reposer la culasse sur le chantier. 3-20 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DK FORCE. Nota. Pour Vobusier le grand demi-cylindre sc place sous le derrière des anses. Placer le chantier de volée sous la tranche de la bouche, en soulevant la volée; 1 seul abattage suffit pour placer ou retirer le grand demi-cylindre. — Le grand demi-cylindre retiré, placer le chantier de volée contre la plate- bande, en soulevant la volée. 4. ° La pièce sur son affût dans iencastrement de tir avec ou sans avant- train , placer un petit rouleau sous la culasse ou l’ofer. Baisser la volée; placer le petit rouleau ou l’ôler. 5. ° La pièce sur son affût dans i encastrement de tir avec avant -train , placer un petit demi-cylindre dans Vencastrement des tourillons. Placer un petit rouleau sous la plate-bande du l. cp renfort; soulever la pièce au moyen d’un levier engagé dans lame et de 2 autres en croix , l’un sous le l. cr levier, l’autre sous la volée; soutenir pendant qu'on place le petit demi-cylindre. Oter le petit demi-cylindre et le petit rouleau , par les mouvements inverses. Nota. Pour Vobusier pour baisser la volée, engager 2 leviers dans lame, placer des cales par-dessus; pour lever la volée, mettre dans l’ànie, à 0, ni '16 de la bouche, une grande cale, l’arrête en bas, sous la pince des leviers ; une autre, par-dessus vers la bouche, et sous cette dernière une cale longue en travers. 6. ° La pièce sur son affût à la position de route avec avant-train , placer un petit rouleau sous le l. er renfort ou Voter. Soulever la culasse par un abattage sous la plate-bande, avec les leviers appuyés sur la masse couchée; placer le petit rouleau ou l’ôter. 7. ° La pièce sur son affût a la position de route avec avant - train , placer un petit rouleau sous le 2. renfort . Placer le petit rouleau sous le l. cr renfort; faire un 2. c abattage sous la culasse, les leviers appuyés sur la masse, surmontée du petit demi-cylindre; transporter le rouleau sous le 2. e renfort. Oter le rouleau. Soulever la culasse, les leviers appuyés sur la masse, surmontée du petit demi-cylindre; transporter le rouleau sous le l. er renfort; ôter le rouleau. 8. ° La pièce sur le chariot porte - corps , placer un grand rouleau sous la volée ou Voler. Soulever la volée par un abattage sous le bourlet, les leviers appuyés sur la masse couchée, surmontée du petit demi - cylindre ; placer le grand rouleau ou l’ôter. Nota. Pour l’obusier embarrer dans l’âme, la masse debout devant la bouche; abattre et glisser une grande cale sous la volée, le plus en arrière possible; embarrer dans l’âme, les leviers appuyés sur la masse debout, surmontée du petit demi-cylindre; soulever la volée; remplacer la cale par un grand rouleau ou l’ôter. 9. ° La pièce sur le chariot porte-corps , placer un grand rouleau sous la culasse. Placer un grand rouleau sous la volée; faire un 2. abattage , les leviers appuyés sur la masse debout, surmontée du petit demi-cylindre; reculer le rouleau le plus possible; soulever la culasse avec des leviers appuyés sur des cales; la faire reposer sur le petit demi-cylindre ; soulever de nouveau la culasse; placer le 2. grand rouleau. Nota. Pour Vobusier embarrer sous la plate-bande de volée, les leviers appuyés sur la masse couchée, le petit demi - cylindre par-dessus; abattre; reculer le rouleau jusques sous le devant des tourillons et le caler; enfoncer BOUCHES A FEU DF SIEGE ET DE PLACE. 321 les leviers dans lame; mettre une grande cale par-dessous près de la bouche; baisser la volée en pesant sur les leviers; placer le 2. e grand rouleau sous la culasse. Oter les rouleaux. Soulever la culasse comme pour placer le rouleau de culasse; ôter ce rouleau, soutenir la pièce sur le petit demi-cylindre ; soulever de nouveau la culasse; ôter le petit demi-cylindre; ôter le rouleau de volée. Nota. Pour Vobusier baisser la volée en pesant sur les leviers dans l’âme; ôter le rouleau de culasse et la laisser descendre dans son logement; em- barrer sous la plate-bande de volée, les leviers appuyés sur la niasse couchée, surmontée du peti t demi-cylindre ; abattre et amener le rouleau de volée près de la bouche; embarrer dans l’âme, les leviers appuyés sur la masse debout, surmontée du petit demi-cylindre; abattre; ôter le rouleau, le remplacer par une grande cale ; embarrer dans l’âme , les leviers appuyés sur la niasse debout; abattre; retirer la cale, laisser descendre l’ohusier sur le fond du chariot. i 0 .° La pièce sur son affût dans V encastrement de tir , oter V avant-train. Décrocher la chaîne d’embrèlage; soulever la flèche au moyen d’un levier passé en croix, ce mouvement étant favorisé par une pesée faite sur un levier engagé dans lame; la cheville-ouvrière étant hors de la lunette, faire avancer l’avant-train , poser la crosse à terre. 11 . ° La pièce sur son affût dans Vencastrement de tir , la crosse a terre 9 amener Vavant-train. Soulever la flèche au moyen de leviers disposés comme dans la manœuvre précédente; reculer l’avant-train ; introduire la cheville- ouvrière dans la lunette; accrocher la chaîne d’embrêlage. Nota. Pour Vobusier mettre 2 leviers dans l’âme pour peser sur la volée. 12 . ° La pièce sur son affût à la position de route , oter Vavant-train. Soulever la flèche par un abattage sous la crosse, les leviers appuyés sur une cale, posée contre la bride de sellette-fourchette ; soutenir la flèche sur un échafaudage de 4 chantiers et un demi-chautier à hauteur du boulon d’assemblage; ôter l’avant-train. 13. ° La pièce sur son affût à la position de route , la fèche sur 4 chantiers et un demi - chantier , poser la crosse à terre. Oter successivement les chantiers et le demi-chantier au moyen de 4 abattages sous la crosse; substituer une cale au dernier chantier; reprendre le dernier abattage pour retirer la cale. 14. ° La pièce sur son affût à la position de route , la crosse à terre , élever la flèche sur 4 chantiers et un demi-chantier. Abattre sous la crosse et y glisser une cale; reprendre l’abattage et en faire successivement trois autres pour placer les chantiers et le demi-chantier à hauteur des tenons de manœuvre. 15. ° La pièce sur son affût à la position de route , la flèche sur 4 chantiers et un demi - chantier , amener l’avant-train. Transporter l’échafaudage à hauteur du boulon d’assemblage; placer l’avant-train ; soulever la flèche par un abattage sous la crosse, avec les leviers appuyés sur une grande cale, placée sur la sellette-fourchette contre la bride; ôter l’échafaudage. 16. ° La pièce sur le chariot porte-corps , ôter ou amener Vavant-train. Voyez 12.° et 13.°, 14. 0 et 15.° Fixer la prolonge au treuil, l’attacher à la pièce; au lieu d’embarrer sous la crosse , embarrer sous l’entretoise de devant des brancards; ôter la prolonge. Nota. Pour Vobusier ces mouvements s’exécutent à bras, sans abattages 21 322 CHANTRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. ni échafaudages, en soulevant et soutenant les brancards avec des leviers en croix. Nota. Pour le mortier à bras comme pour l’obusier, avec les modifications suivantes fixer la prolonge aux crochets du treuil; arrêter les brins par des demi-clefs, après avoir enveloppé de deux tours les boulons de la tête d’affût; faire reculer le mortier jusqu’à ce que les entailles de la tête touchent la bande de renfort de derrière; ôter ou amener l’avant-train ; lavant-train étant remis, faire avancer le mortier, les entailles de la queue touchant la bande de renfort de devant. 17.° Faire avancer ou reculer l'affût ou le porte-corps. Ces mouvements s’exécutent, soit en embarranl, soit à bras, suivant les cas. Faire passer la pièce de Vencastrement de tir à la position de roule . 11 hommes. — 6 leviers ordinaires , 1 petit rouleau , 1 petit demi-cylindre , 1 masse , 2 petites cales , 4 longues , C grandes , 1 irait à canon. Placer un petit rouleau sous la plate-bande du l. cr renfort; lever la volée en poussant la pièce, tirer en même temps sur le trait u canon fixé au bouton de culasse; replacer le rouleau, reprendre le mouvement de la pièce jusqu’à ce que les tourillons parviennent à la position de route; ôter le rouleau. Faire passer la pièce de la position de route dans Vencastrement de tir. Mêmes agrès. — Placer un petit rouleau sous le 2. c renfort le plus avant possible ; lever la volée en attirant la pièce ; tirer en même temps sur le trait à canon passé dans les anses ; replacer deux fois le rouleau et reprendre le mouvement de la pièce pour faire parvenir les tourillons dans leurs encastrements; ôter le rouleau. Monter la pièce sur son affût. 11 hommes. — 6 leviers ordinaires , 1 levier d'abattage , 1 chevrette , 1 petit rouleau , 1 petit demi-cylindre , 1 grand, 2 lambourdes , 4 chantiers , 2 demi - chantiers , 1 masse , 2 petites cales , 4 longues , 6 grandes , 1 trait à canon. La pièce sur 2 chantiers; l’affût sans avant-train dans le prolongement de la pièce; la crosse à 2 mètres de la bouche. Placer le grand demi-cylindre sous le derrière des embases. — Lever la volée; engager l’aiFût sous la pièce; faire reposer le bourlet sur le coussinet. — Soulever la culasse au moyen du levier d’abattage; élever d’un chantier et d’un demi - chantier l’échafaudage servant de support au grand demi-cylindre. —- Soulever la volée; reculer l’affût, le coussinet touchant le grand demi - cylindre. — Soulever la culasse; reculer l’échafaudage, le demi-cylindre à 0, m 08 en arrière de la plate-bande du l.* r renfort ; élever l’échafaudage d’un chantier. — Soulever de nouveau la volée; reculer l’affût, les tourillons au-dessus de la position de route. — Elever la flèche sur 4 BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 323 chantiers et un demi-chantier ; ôter le grand demi-cylindre; passer la pièce dans l'encastrement de tir ; poser la crosse à terre. Nota. Pour Cobusier il faut de plus 1 petit rouleau et 1 petit demi-cj'lindre , le trait 1 masse , 2 petites cales , 4 Longues ^ G grandes , t prolonge simple. — L’obusier sur 2 chantiers; le porte- corps sans avant-train dans l’axe de l’obusier, l’entretoisc de devant à 2 mètres du bouton. — Comme pour la pièce, sauf les modifications suivantes placer 1 chantier de renfort sous la plate-bande de culasse; lever la volée, passer un grand rouleau sous la volée; chaque extrémité reposant sur un chantier parallèle à l’obusier ; lever la volée, recuter les chantiers et le rouleau jusqu a ce qu’il parvienne sous le derrière des anses; faire reposer la plate-bande de volée sur une grande cale en long; après avoir placé le second grand rouleau sur les brancards, engager le porte-corps sous la culasse, le devant du coussinet touchant le graud rouleau placé sur les chantiers; fixer la prolonge au treuil, l’attacher à la pièce. — Manœuvrer au treuil; remonter le 2. e rouleau sur les brancards; replacer le rouleau libre sous la plate-bande de culasse ; continuer à manœuvrer au treuil, etc. Descendre lu pièce du porte-corps. Mêmes agrès que pour la monter. — Le porte-corps sur avant-train. Fixer la prolonge au treuil, l’attacher à la pièce; oter l’avant-train; soutenir les brancards sur 4 chantiers et un demi-chantier; descendre les brancards à terre; faire le dernier abattage sous le bourlet; placer un grand rouleau sous le devant des embases ; 2 petits à terre pour recevoir le bourlet.— Manœuvrer au treuil jusqu’à ce que les brins de prolonge cessent detre tendus; disposer 2 chantiers à droite et à gauche de la pièce, le milieu répondant au derrière des embases; lever la volée; placer dessous un grand rouleau, les bouts reposant sur les chantiers ; descendre le bourlet à terre; oter la prolonge; dégager le porte-corps ; placer les chantiers pour recevoir la pièce ; oter le grand rouleau. Nota. Pour l’obusier mêmes agrès que pour le monter. — Placer le grand rouleau de droite sous la bouche par 2 abattages , caler ; fixer la prolonge en garnissant entièrement le treuil; oter l’avant-train à bras; déposer l’entretoise de devant à terre; placer de chaque côté des brancards du milieu, parallèlement à leur direction, un chantier, le bout de devant à hauteur de l’extrémité des brancards; placer sur ces chantiers le grand rouleau de gauche contre le coussinet et le caler; disposer à terre, en avant de l’entretoise, une grande cale pour recevoir la plate-bande de volée. — Manœuvrer au treuil jusqu’à ce que la plate-bande de volée porte sur la cale; ôter la prolonge et reculer le porte-corps; poser la plate-bande de culasse sur le milieu d’un BOUCHES A FEU DE SIEGE ET DE PLACE. 327 chantier en travers; lever la volée, amener le rouleau et les chantiers à hauteur de la bouche. — Lever la volée, remplacer le rouleau par un chantier; replacer le chantier de culasse contre la gorge de la plate-bande et le chantier de volée contre la plate-bande de volée. Charger sur le porte-corps un mortier monté sur son affût . 11 hommes. — G leviers ordinaires , 2 grands rouleaux , 1 chantier , 2 demi- chantiers , 4 cales longues , 6 grandes , 1 prolonge simple , 1 pince de levier cassé. Le mortier sur son affût; le porte-corps sans avant-train dans l’axe du mortier, l’entretoise de devant à 2 mètres de la tète d’affût. Placer en travers sous le milieu des flasques 1 grand rouleau , dont chaque bout est soutenu sur 1 demi-chantier; faire reposer l’entretoise de derrière sur une pince de levier cassé, engager le plus possible le porte - corps sous l’affût; disposer le 2. c grand rouleau sur les brancards du milieu, contre les écrous de lunette ; fixer la prolonge au treuil, l’attacher aux boulons de la tète d’affût. — Manœuvrer au treuil, jusqu’à ce que les flasques touchent la bande de renfort d’épars de derrière; amener l'avant-train ; ôter la prolonge et les rouleaux; faire reposer l’affût sur le chariot. Descendre du porte-corps le mortier monté sur son affût. Mêmes agrès. — Le porte-corps, chargé du mortier, est sur l’avant-train. Placer un grand rouleau sous l’affût, à hauteur du boulon de l’entretoise de derrière; fixer la prolonge au treuil et l’attacher aux boulons de la tête. — Reculer l’affût, les flasques touchant la bande de reufort d’épars de derrière; .oter l’avant-train. — Manœuvrer au treuil jusqu’à ce que les brins de la prolonge cessent d’ètre tendus; ôter la prolonge, le porte-corps et les rouleaux. Monter sur son châssis un affût de place et côte chargé de sa pièce . 11 hommes. — 6 leviers ordinaires , 2 madriers , 1 masse. Le grand châssis, sans roulettes, est en place; la poutrelle directrice dans l’axe de la plate-forme; l’affût chargé de sa pièce près de la plate-forme, sur un avant-train de campagne, dont le coffre à munitions a été enlevé. Placer un madrier de chaque côté du grand châssis; amener l’affût sur son avaut-train , le reculer jusqu’à ce que les moyeux soient près de porter sur les côtés du grand châssis; ôter l’avant-train ; avancer l’affût, les moyeux touchant les taquets de devant; placer les roulettes. Descendre de son châssis Vaffût de place et côte chargé de sa pièce . Mêmes agrès. — Un avant-train de campagne, dont le coffre à munitions a été enlevé, est près de la plate-forme ; l’affût chargé de sa pièce est en batterie. Baisser la vis de pointage; caler les moyeux; ôter les roulettes; placer un 328 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. madrier de chaque côté du grand châssis j reculer l’affût; amener l’avant-train; descendre l’affût. Changer les roues. 7 hommes , dont 5 au levier d’abattage et 2 à la roue de rechange. — 1 levier d’abattage , 1 chevrette , 2 grandes cales- La pièce sur affût avec avant-train. — Amener la roue de rechange ; la poser à terre près de la roue à changer, le petit bout du moyeu en dessous; caler la roue opposée; placer la chevrette entre le flasque et la roue à changer, à 0, m 32 en arrière de l’essieu ; engager la pince du levier d’abaLtage sous l’essieu; soulever l’affût et le soutenir; ôter l’esse et la rondelle; enlever la roue; la poser à terre et la remplacer promptement par celle de rechange; remettre la rondelle et l’esse; laisser aller doucement pour faire poser la roue à terre ; décaler la roue opposée. Memes moyens pour changer une roue du porte-corps. — Si VaJJfut est charge d’un obusier , il suffit de 3 hommes au levier d’abattage. — Si l'ajjut est sans avant-train ou en batterie , placer la chevrette en arrière de l’essieu; faire l’abattage du côté de la crosse. Charger une pièce sur le triqueballe. 5 hommes. — Amener le triqueballe au-dessus de la pièce placer la flèche du côté de la culasse dans la direction de la pièce; le milieu de l’essieu au- dessus des anses; caler les roues; passer un crochet dans chacune des anses; manœuvrer au treuil; quand la pièce est suffisamment élevée, arrêter la dent de loup avec la chevillette coudée; brêler le bouton de culasse par son collet aux chaînes fixées sous la flèche, la pièce horizontale. Décharger la pièce par les moyens inverses. Pour un mortier sans ajj'ùt, accrocher le double crochet, d’un côté à l’anse, de l’autre à la traverse des chaînes de treuil. Pour un mortier sur ajfàt^ passer 2 couronnes en cordages de chaque côté de l’affût autour des boulons de la tête et de la queue; accrocher le crochet aux couronnes. Monter un mortier de 32 e ou 27 e sur son affût, et l’en descendre. 5 hommes. — 2 leviers , 2 lambourdes , 2 chantiers , 1 demi - chantier ^ 1 grand rouleau , 1 cale longue , 2 petites cales , 1 trait a canon. Élever le mortier sur 2 chantiers, l’anse en dessus, en levant successivement la volée et le derrière; dresser le mortier avec un trait à canon sous l’anse, dont les bouts, enveloppant de dessus en dessous un levier placé sous le derrière du mortier, s’enrouleut autour des tourillons et sont fixés par des demi-clefs. — Poser la bouche sur 2 lambourdes, avancer l’affût, l’entrctoise de devant à 0, m 17 du mortier; placer un graud rouleau en travers sous les flasques, et 1 levier sur l’emplacement du coussinet; renverser le mortier sur ce levier et sur l’enlreloise de devant; descendre les tourillons dans leurs encastrements; dégager les rouleaux. — Descendre le mortier par les moyens inverses. MANOEUVRES de force avec le cric. 329 Conduire une pièce à bras en galère . Nombre d’hommes et d’agrès suivant la difficulté. — Leviers , 2 prolonges simples ou 1 double , chantiers. La pièce sur affût, sans avant-train ; la volée en avant. Fixer le milieu de la double prolonge ou l’un des bouts de chaque prolonge simple au corps d’essieu; faire à chaque brin des nœuds de galère et y passer des leviers, le 1 , cr sous la volée, les autres successivement à 1 mètre de distance; 4 hommes à chaque levier. — Embarrer sous la crosse, dans les rais, sous le derrière des roues; 2 hommes à chaque levier. — Dans les tournants courts, abandonner les leviers de la tète, se porter aux suivants. Si la pièce est conduite la crosse en avant, attacher la prolonge aux tenons de manœuvre; passer 2 leviers sous la flèche; 4 hommes à chaque levier.— Embarrer seulement sous le derrière des roues. —Ce mode est plus expéditif, mais offre plus de danger, dans les tournants, pour les hommes qui soutiennent les crosses. Conduire le porte-corps , le treuil , ou les brancards en avant ; rapprocher de l’essieu le centre de gravité du fardeau. — Le triqueballe de meme. —Soutenir les voitures avec des chantiers pendant les repos. Pans de roue. Nombre d’hommes et d’agrès suivant la difficulté. — Leviers , 2 prolonges simples. — Attacher chaque prolonge par un bout au rais le plus bas de chaque roue; ramener le brin libre en dessus, l’appliquer sur les bandes des roues; tirer sur les prolonges ou placer des leviers en galère. MANŒUVRES DE FORCE AVEC LE CRIC. Cric PI. 18. Son corps en bois; sa boîte contenant les engrenages; sa hase en fer avec pointes; son anneau ; ses liens , sa crémaillère • portant en bas une patte concave, et en haut un plateau en cuvette, mobile autour d’un boulon; son disque denté; son déclic ; sa manivelle ; sa poignée en bois; scs arcs-boutants ; sa base en bois, portant un encastrement pour la base en fer et un dégorgement pour la patte. — Poids du cric 55 HauSSO en bois PI. 18. Sa base plane; son sommet et l’un des cotés, creusés en cuvette. — Longueur 320 mill., équarrissage 140 mill. L’emploi du cric n’apporte, en général, que de légères modifications à l’exécution des manœuvres ; il remplace le levier d’abattage et la chevrette. Les autres agrès restent les memes. On ne fait connaître ici que les cas où les mouvements diffèrent; 7 hommes suffisent; les l. ers servants sont chargés des leviers et du cric. Lorsqu’un fardeau a été élevé autant que possible avec la patte, la construction du cric uc permet pas de substituer immédiatement le pLateau à la patte, pour continuer à élever le fardeau; il faut alors faire usage de la hausse de même, lorsquaprès avoir été descendu autant que possible avec 330 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. le plateau, le fardeau doit encore être descendu avec la patte. — La hausse se place debout ou couchée sur la patte; elle peut être placée, couchée sur le plateau. — Au besoin, glisser sur le plateau une planchette, un bout de madrier, etc. Mouvements élémentaires avec le cric. Placer îles chantiers sous la pièce, et les ôter. — Soulever successivement la volée et la culasse, en appliquant la patte du cric sous la pince d’un levier introduit dans l’âme et sous le boutou. Placer le petit demi-cylindre dans les encastrements des tourillons . — baisser la volée; ôter la vis de pointage; faire porter la plate-bande sur un bout de levier; soulever la volée en appliquant le plateau du cric sous le bourlet; placer le petit demi-cylindre. Placer un petit rouleau sous le l. er ou le 2. c renfort , la pièce à la position de joute. — Soulever la volée, le plateau sous le bourlet, la culasse s’appuyant sur le coussinet. Oter ravant-train lorsque le mouvement ne peut s’exécuter à bras. — Soutenir la /lèche ou les brancards sur 4 chantiers et i demi - chantier ; dégager la cheville ouvrière, éloigner l’avant-train ; descendre à terre la crosse ou l’entretoise de devant, le cric appliqué au bout de crosse ou à l’extrémité des brancards. Amener l’avant-train. — Elever la llcche ou les brancards sur 4 chantiers et 1 demi-chantier; amener l’avant-train, engager la cheville-ouvrière dans la lunette; ôter les chantiers. Les autres mouvements élémentaires , comme pages 310 et suiv. , substituant le cric au levier d’abattage. Passer la pièce de l’encastrement de tir à la position de roule. Caler les roues ; lever les susbandes; baisser la volée ; mettre la vis de pointage dans son logement ; placer un bout de levier sous le l. er renfort, contre la patte de l’écrou de pointage; laisser aller. — Appliquer le plateau du cric sous le bourlet; lever la volée; placer le petit demi-cylindre dans les encastrements. — Baisser la volée; placer un petit rouleau en arrière des tourillons contre le petit demi-cylindre et un autre sous le 1. cc renfort, à hauteurdes 2. cs chevilles à tête ronde; caler ce dernier rouleau en avant; fixer le milieu de la prolonge au bouton par un nœud d’artificier. — Appliquer le plateau du cric sous le bourlet, l’inclinant légèrement d’avant en arrière; soulever la volée pour faire passer les tourillons par-dessus les chevilles à mentonnet, tirer sur la prolonge. — Cesser de soulever; enlever la cale; continuer à tirer sur la prolonge, le rouleau de derrière touchant l'écrou de pointage; caler le rouleau du côté de la volée. — Lever la volée, la culasse s’appuyant sur le coussinet; ôter le petit demi-cylindre et les petits rouleaux ; laisser descendre la pièce à la position de roule. MANOEUVRES DE FORCE AVEC LE CRIC. 331 Passer la pièce de la position de roule à l’encastrement de tir. Caler les roues; lever les sus-bandes. — Appliquer le plateau du cric sous le bourlet ; lever la volée; placer 2 petits rouleaux sous la pièce; le l. er contre le derrière de l’écrou de pointage, le caler en avant; le 2. c à hauteur des 2. es chevilles à tête ronde, le maintenir jusqu’à ce que la pièce repose dessus; placer le petit demi - cylindre dans les encastrements. — Fixer le milieu de la prolonge au bourlet par un nœud d’artificier. — Décaler le rouleau de derrière; tirer sur la prolonge jusqu a ce que les tourillons touchent les chevilles a mentonnet ou que le rouleau de devant soit arrête par le petit demi-cylindre. — Placer une cale de sûreté en avant du rouleau de derrière à une distance telle que les tourillons puissent parvenir au-dessus de leurs encastrements; ôter la prolonge. -— Appliquer le cric sous le bourlet, rinclinant légèrement d’arrière en avant; soulever la volée pour faire passer les tourillons par-dessus les chevilles à mentonnet; avancer la pièce en la poussant, les tourillons au-dessus des encastrements. — Baisser la volée; ôter les 2 rouleaux; placer un bout de levier sous le t. cr renfort contre l’écrou de pointage; lever la volée avec le cric, retirer le petit demi - cylindre ; laisser descendre les tourillons dans leurs encastrements. — Baisser la volée; ôter le bout de levier; remettre la vis de pointage. Monter la pièce sur son affût, et la descendre. Elever la flèche sur 4 chantiers, afin de la tenir horizontale pendant le changement d’encastrement. Nota. Pour Vobusier l’affût reculé , la tranche de la bouche reposant sur le milieu du coussinet, preudre le nouveau point d’appui sur le milieu de la masse couchée contre le devant du coussinet, le manche du côté de la tete d’affût; après avoir exhaussé le grand demi-cylindre d’un demi-chantier, soutenir l’obusier avec un levier dans l ame et reculer l’affût, l’écrou de pointage touchant le dessous du demi-cylindre. — Placer le cric sur la flèche en arrière de la culasse, le devant de la base entre les écrous de lunette; assurer la base par une grande cale en travers; soulever le bouton avec la patte du cric, surmontée de la hausse couchée, amener le grand demi-cylindre contre la gorge de la plate-bande de culasse. Nota. Pour la manœuvre dans une batterie placer la pièce dans la diagonale de la plate-forme, le bouton vers l’épaulement, à 2, n, 50 du revêtement, mesure prise dans la direction de la pièce; amener l’affût ou le dégager du côté de la tranchée. Monter le mortier sur le porte-corps. Pour placer le grand rouleau, renverser le mortier sur l’entretoise de derrière; soulever le devant des flasques à l’aide de leviers embarrés sous les boulons de la tete d’aflût; passer un bout de levier en travers, sous le devant des flasques; appliquer la patte du cric sous l’entrctoisc de devant; soulever l’affût et placer sous les tourillons le grand rouleau portant par chacun de ses bouts sur un demi-chantier. 332 CHAPITRE XII. MANOEUVRES DE FORCE. Changer les roues. Appliquer le cric sous la tête de l’un des flasques; soulever l'affût avec le plateau ou la patte surmontée de la hausse. MANŒUVRES DE CHÈVRE. CHEVRE DE 1840. Les détails de la manœuvre ne sont pas encore arrêtés. 11 faut 5 hommes, y compris le chef de manœuvre. — 2 leviers , 1 chaîne , 1 poulie enchapée. La chèvre équipée à 2 brins élève le canon de 24 ; pour des fardeaux plus lourds, équipera 3 ou 4 brius, employer 1 ou 2 poulies cnchapées de plus, accrocher une seconde chaîne à la première. —Si l’on équipe à haubans, employer plusieurs chaînes ; 1 epars inférieur peut se détacher pour faire passer le fardeau sous le treuil. CHÈVRE de 1825. il faut 10 hommes, y compris le. chef de manœuvre. — 5 leviers , 1 câble , 2 jarretières , un nombre de poulies simples ou moujlèes , égal à celui des brins auxquels on veut équiper la chèvre , en y comprenant les 2 poulies de la tête, si on les emploie dans la manœuvre, ou une de ces poulies, si l’on n’en emploie qu’une. Monter, porter et dresser la chèvre. Disposer les hanches à terre, le coté extérieur en dessus côté des échan- tignolles dans la chèvre Gribeauval, languette contre languette. Placer le treuil ; fixer la tète au moyen du boulon d’assemblage ; placer successivement les l. er , 2.° et 3. e épars, ainsi que leurs boulons. Pour porter la chèvre, 0 hommes se placent aux hanches, 2 à hauteur du treuil, 2 à hauteur du 2. e épars, 2 près de la tête; 2 hommes passent un levier dans la couronne formée par le cable, et y accrochent les poulies ; 1 homme saisit le pied de la chèvre; un autre porte les leviers restants et les jarretières. 6 hommes, placés comme pour la porter, dressent la chèvre; 2 hommes appuient un pied contre le bout des hanches, 1 homme dresse le pied à l, m 30 en avant de la tête de la chèvre, lui faisant face. Le chef de manœuvre aide à dresser la chèvre, en plaçant la pince d’un levier dans l’encastrement du pied. Le pied étant placé, son extrémité inférieure doit être à égale distance de l’une et l’autre hanche, à 3, m 30 du l. er épars; les poulies doivent corres. pondre au milieu du fardeau. Equiper la chèvre . La chèvre êt/uipée à t brin peut élever la pièce de 12 de place; à 2 brins , celle de IG; à 3 brins , celle de 24; a 5 ou 6 brins , les plus lourds fardeaux MANŒUVRES DK CHEVRE. 333 5o ?.qi6 26,?.5 i5 ?-4 4 Go 7,5o a5oo 1 1, 4 37 3u 4 80 3. 7 5 3364 3,60 4 1 8 à 2 0 4 4 l , o, 8 o 1 i,8o 4 ooo [T .rtc Inomlire.... . 8 3o 8 i5 G distance de 1 une a 1 autre... 5oo 210 » * ~ Hommes employés pour la confection. ... 3 4 2 4 2 Temps nécessaire — •••• 0 h. 2t> 1 3 b. o oh. 55 5 h. o 1 1 b. 3 0 1 Nombre de fascines — .... » G 1 = 2 Poids secs, 15 ou 20 j. après la confect. kil. 22 110 3o i5ovide 3a Rapport entre les quantités de bois nécess. pour unemêrae surface de revêtement... = 2/3 = 5/9 Piquets pour ch evalets pour piqueter pour gabions de batt. c a confeeti gabions roulan ts. on des pour consolider les claies en place. saucisson sauciss."* claies. Pieux. Piquets. Long.,y c. 160 mill. de pointe mill. 1,620 mill. 810 54 9 mill. 1,160 4o 7 mill. 2,5oo 4° >7 mill. 1,620 4o mill. 3,000 9° mill. 1,620 Nombre pour chaque objet.. 12 10 Les pièces dans les batteries étant ordinairement espacées de 6 mètres, un saucisson occupe la largeur du revêtement pour une pièce ; les 300 mill. de surplus sont pour les extrémités, qu’on est parfois obligé de scier, et pour les parties qui se pénètrent lorsqu’on larde 2 saucissons contigus. — Lorsque le bois est peu abondant, on ne donne aux saucissons que 270 mill. de diamètre et G mètres de longueur. — La distance entre les barts varie suivant la qualité du bois ; communément elle est de 210 mill. — On emploie aussi des saucissons de 3 et de 4 mètres; on les obtient en coupant des saucissons de 6 ou de 8 mètres. On fait les fascines avec du bois de grosseur et de longueur convenables, lorsqu’elles doivent servir pour la confection de saucissons, gabions ou claies. Lorsque les bois sont à peu de distance des chantiers , on se contente d’en former des fagots, dont les gros bouts, réunis d’un même coté, sont liés avec une seule hart. Les piquets pour piqueter sont aplatis sur deux faces opposées, afin de pénétrer facilement entre les brins des saucissons. — Les piquets à mentonnet sont des MATÉRIAUX EMPLOYÉS. 339 piquet? de plate-forme auxquels on fait une coche à 60 mi U. de la tête, pour servir d’appui aux harts de retraite ou autres objets. Un homme peut couper de longueur et aiguiser les pointes de 100 piquets de gabions debatterieen 1 heure. Le génie emploie,pour ses travaux des fascines à couronner et des fascines à revêtir ; longueur 2 mètres, diamètre 220 mill. Les premières ont leurs brins coupés en sifflet, les autres sont sciées carrément à leurs extrémités. — Fascines à tracer ; 1,300 mill. sur 150 de diamètre. — Fascines de couronnement provi- soire, 650 mill. sur 200. — Fagots de sape , 800 mill. sur 220 ; un fort piquet chassé suivant l’axe du fagot, la pointe dépassant de 150 mill. et la tête de 50. — Saucissons^ de 300 mill. de diamètre et de diverses longueurs. — Gabions de sape ou de tranchée , de 800 mill. de hauteur sur 650 de diamètre. — Gabions roulants y semblables à celui du tableau précédent, pour couvrir les têtes de sape. — Claies , de 2 mètres sur 800 mill. Confection des fascinages. Les bois les plus convenables sont ceux qui poussent de longues tiges droites , flexibles et garnies de rameaux sur la moitié seulement de leur longueur, tels que le chêne, le châtaignier, le coudrier, le saule, la bourdaine. Préférer les bois durs, les jeunes pousses coupées au pied dans les taillis et jamais dans les branches d’arbres. Ceux qui sont destinés au clayonnage doivent avoir au plus 20 jours de coupe. On peut cependant donner de la flexibilité à des bois plus anciens, à des fascines faites depuis longtemps, en les mouillant 24 heures d'avance. Pour les harts , des brins de bois flexible, fort, droit et sans nœuds; jeunes pousses de chêne, de châtaignier , de noisetier, de charme, d’osier, de vigne. Les harts faites ont 1,300 mill. de longueur; les branches pour les faire 1,600 mill. à 2 mètres, 13 mill. de diamètre au gros bout et 10 à l’endroit de la boucle. Il faut qu’elles soient bien tordues pour devenir flexibles ; celles pour gabions et claies dans toute la longueur; celles pour saucissons, pour faire la boucle seulement; ces dernières sont remplacées avec avantage par le fil de fer. Que la boucle soit assez grande pour que le gros bout y passe facilement. — Un bomme exercé peut faire 50 harts dans 1 heure. — On les fait à mesure, avec le bois même du fascinage, lorsqu’il est d’une qualité convenable. — Une botte de 100 harts pèse environ 30 kil. Saucissons. Outils nécessaires. 2 serpes. —• 2 leviers. — 1 bout de mèche, pour mesurer la circonférence du saucisson. — 1 cabestan, cordage de 2 mètres, ayant 1 boucle à chaque extrémité pour y passer les leviers. — 1 masse. — De la mèche, pour attacher les chevalets. -— 1 scie. — 1 cordeau. Etablir les chevalets formant le chantier. Tracer sur le terrain deux droites parallèles, espacées de 0, ,n 76 et d’une longueur égale à celle des saucissons; à 0, m 65 environ d’une des extrémités; enfoncer obliquement en terre, d’un tiers de leur longueur, deux piquets se croisant à angles droits; les attacher avec de la mèche, en arrondissant l’angle supérieur pour donner au saucisson la forme cylindrique. Le sommet de cet angle doit être à environ 0, m 40 au- dessus du terrain. Placer un cordeau tendu, indiquant la position des angles supérieurs de tous les chevalets, qui sont espacés de 1 mètre, et dont le nombre égale celui des mètres qu’on veut donner aux saucissons. — Il faut 30 à 35 Chapitre xiii. construction des batteries. 3 \ 0 minutes pour établir C chevalets. — Si l’on forme plusieurs chantiers, on les met sur la même ligne, à 2 mètres l’un de l’autre. Faire le saucisson. Un homme coupe les tiges en sifflet, ute les rameaux qui ne peuvent se plier dans le sens du brin, et redresse les parties tortueuses par un coup de serpe en biais dans le rentrant du coude. — Un homme tord les harts. — Deux arrangent les tiges sur les chevalets, les sifflets tournés vers l’axe du saucisson , et disposés en retraite du bas en haut, parce que les brins glissent lorsqu’on place les harts. Les rameaux s’entrelacent vers le milieu, qui doit être suffisamment fourni ; s’il est trop mince, on le garnit en y insérant quelques branchages, afin de lui donner delà consistance et le diamètre voulu. Lorsqu’on a vérifié avec un bout de mèche que le saucisson a partout 1 mètre de circonférence, on place les harts. On serre le saucisson avec le cabestan, de manière que la circonférence soit un peu plus petite que celle qu’il doit conserver. On attache d’abord les harts des deux extrémités et celles du milieu. A mesure que l’on serre le cabestan, un homme replace les brins qui se dérangent. Les nœuds doivent être en ligne droite; l’extrémité de chaque hart passée sous celle qui précède. Les saucissons sont déposés sur un sol bien uni, afin qu’ils ne se déforment pas. Gabions. Outils nécessaires. 1 pioche. — 1 scie. — i serpe. — i maillet. — 1 gabarit. Le gabarit PI. 21 est formé de 2 cerceaux concentriques, assujettis ensemble par 4 taquets, de 40 à 50 mill. de largeur, pour donner passage aux plus gros piquets entre les cerceaux; des crans tracés sur le grand cerceau, iudiquent la place des 7 piquets, qui sont espacés de 220 mill. ; son diamètre intérieur est de 500 mill., 60 de moins que le diamètre extérieur du gabion pour l’épaisseur du clayonnage. — On se sert aussi d’un plateau percé au centre, marquant la place des piquets par des échancrures. Un homme prépare les brins , les redresse et les effeuille. — L’autre enfonce les piquets et fait le clayonnage. Il pose le gabarit sur un terrain bien horizontal, et enfonce les piquets de 160 mill. entre les 2 cerceaux, touchant le cerceau extérieur, toutes les têtes dans un plan horizontal. Il rejette les piquets à double courbure et tourne la convexité en dehors. Il relève le gabarit à mi- hauteur, et l’assujettit avec des bouts de harts. U clayonne au-dessus, commençant par le gros bout des brins, qu’il met toujours en dedans, entrelaçant à la fois 2 brins, qu’il laisse alternativement l’un en dedans, l’autre en dehors, et amorçant un nouveau brin quand un de ceux qu’il tient devient trop mince ou qu’il approche du bout. Il serre le clayonnage de temps en temps avec un maillet, et lorsqu’il est arrivé en haut, il en lie 3 ou 4 tours avec 4 petites harts , également espacées et arrêtées chacune à la tète d’un piquet. Alors il arrache le gabion, le retourne, enlève le gabarit, et fait le clayonnage de la seconde partie comme celui de la première, jusqu’à ce que la hauteur totale soit de 1 mètre. Enfin il rafraîchit les pointes, s’il est nécessaire, coupe les petits branchages à l’extérieur et les laisse dans Iintérieur. Claies. Les claies se confectionnent de la même manière que les gabions, avec un gabarit de forme droite. Les gros bouts des tiges sont placés du même coté. MATÉRIAUX EMPLOYÉS. 341 Les l>rin$ de bois ou clayons tournent autour des piquets extrêmes; ou n'entrelace qu’un seul brin à la fois. — Il est préférable, toutes les fois qu’on le peut, de construire les claies sur remplacement même du revêtement, eu leur donnant la forme et les dimensions de la surface à revêtir-, les piquets sont plantés suivant l’inclinaison du talus, et maintenus par 2 harts de retraite au milieu de la hauteur et à la partie supérieure. Fascines. Elles sont faites de la même manière que les saucissons, ordinairement par les soldats d’infanterie ou par les paysans. Gazonnage. Les gazons ne sont employés qu’au revêtement des batteries de place, de cote et de campagne. Ils doivent être coupés autant que possible dans une prairie humide, dont l’herbe soit fine, serrée et fauchée de très-près, et dont le sol ne soit ni sablonneux ni argileux. Si le terrain est trop sec, il convient de l’arroser. mil. mill. miil. Dimensions des panneresses. 320 320 150 — desboutisses. 480 320 150 —• des gazons taillés en coins. 320 320 150 3 hommes coupent 100 gazons en 1 heure. Outils nécessaires- 2 pelles, 1 carrée, 1 ronde. — 1 cordeau de 10 mètres. — 1 levier ou manche d’outil. — 2 mesures-calibres, pour La longueur et pour la largeur. Il faut 2 panneresses pour — 30 gazons pour 1 mètre carré de revêtement. 4 hommes peuvent faire 25 mètres carrés de revêtement en 10 heures. Ils doivent être pourvus de 1 cordeau de 10 mètres — 2 pelles carrées, dont le tranchant soit bien affûté — 1 règle de 3 mètres — 1 niveau de maçon — 1 maillet — petits piquets de 200 mill. — 1 arrosoir — 1 dame. Régulariser les formes et les dimensions des gazons; réduire leur épaisseur à 120 mill., et bien dresser leurs cotés avec le tranchant de la pelle. — Placer les gazons l’herbe en dessous, leurs faces perpendiculaires au talus, les joints contrariés; mettre dans chaque rang horizontal 2 panneresses pour 1 boutissc, la largeur de la boutisse sur le parement; enfoncer 1 piquet au centre de chaque gazon, si les terres sont légères. — Déborder les proiils de quelques centimètres, et recouper les gazons à l’aide d’un cordeau tendu et d’une règle. Avec les gazons en forme de coins on procède à peu près de même. Ou tourne le tranchant vers l’épaulement, et on recouvre le biseau de terre bien damée. Ce gazonnage est moins solide que le précédent. On emploie quelquefois dans les batteries de cote le placage en gazon , pour revêtir la plongée et le talus extérieur , afin d’éviter les dégradations causées parles vents ou les pluies. Les gazons sont posés à plat, l’herbe eu dehors, et maintenus par de petits piquets. 3 A'2 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Sacs à terre. roill. mitl. Toile employée pour un sac. Dimensions, 830 730 Poids. Sac vide.,. — G30 400 j,. Sac plein. — 480 280 200 min., 30 500 sacs vides... . 100 40 sacs pleins pour 1 mètre cube. Les sacs à terre servent à faire des revêtements ou les épaulements entiers des batteries qu’on est obligé d’établir sur le roc ou très-près de l’ennemi. — Ils sont en forte toile de chanvre bien serrée ; les coutures doubles et rabattues; un bout de ficelle pour fermer le sac, arrêté dans deux œillets faits de chaque coté de la couture, à 30 mill. du bord. Déblais et remblais. Lorsque la fouille n’exige pas l’emploi de la pioche, et que la terre peut être prise immédiatement à la pelle, on évalue à 15 mètres cubes la quantité moyenne de terre qu’un homme peut déblayer et charger dans les brouettes en 10 heures. Un terrassier exercé peut en faire dans le même temps 23 mètres cubes. Un homme peut jeter la terre à l, m 60 de hauteur, ou bien à 4 mètres de distance horizontale. Le déblai qu’il peut faire est alors réduit à 12 mètres cubes en 10 heures. On appelle terre à 1 homme , celle qui peut être enlevée à la pelle, sans avoir besoin de la pioche; terre à I 7 homme , celle qui exige 1 piocheur pour 2 pelleteurs; terre à 2 hommes , quand il faut 1 piocheur pour 1 pelleteur, etc. Chaque atelier de déblai occupe environ 2 mètres de largeur. En s’enfonçant, il faut ménager des banquettes à l, m G0 en contre-bas les unes des autres. — Dans l’élévation des parapets ou épaulements, remblayer par couches de 0, m 20 à 0, m 30 ; les bords bien damés, dépassant les profils pour être ensuite recoupés. Dans la nuit de l’ouverture de la tranchée, et dans un terrain ordinaire, en 7 ou 8 heures de travail, un travailleur de l’infanterie excave communément 1 , ni G5 de parallèle, sur l, m 30 de largeur et 1 mètre de profondeur, ou environ 2, m 15 cubes. — En 10 heures le déblai serait de 3, m 0G cubes. Ce résultat s’applique à l’excavation du fossé des batteries. Brouette. Se charge communément de manière qu’il en faut environ 28 pour 1 m. cube de déblai. La longueur des relais est fixée à 30 mètres en terrain horizontal, et à 20 mètres sur une rampe inclinée au 12 . e En général, il faut régler la longueur des relais d’après la charge de la brouette, de manière que le temps nécessaire pour aller et revenir soit égal au temps nécessaire pour charger; mettre à chaque atelier un nombre de brouettes égal à celui des relais plus un, afin que le chargeur soit toujours occupé. Le rouleur parcourt 70 mètres par minute en terrain horizontal; il doit transporter à 30 mètres les 15 mètres cubes de déblai qu’un homme peut charger; il parcourt ainsi environ 30,000 mètres en 10 heures. MATÉRIAUX EMPLOYÉS* 343 Lorsque le déblai doit être transporté à une distance un peu considérable, il est plus avantageux, sous le rapport du temps et de la dépense, d’employer les camions ou les tombereaux. On ne doit employer le camion que lorsque cette distance est au moins égale à 3 relais de brouette, et le tombereau, que lorsqu’elle est égale au moins à 5 relais. Camion. Traîné par 2 bonmies, poussé par un troisième 3 sa contenance est de 0, m 20 cubes, sa hauteur au-dessus du sol environ 1 mètre. Un homme le charge en 8 minutes; on peut mettre 2 hommes à la charge. La vitesse est la même que celle de la brouette. Distribuer les routeurs par relais; régler la longueur du relais de manière que le temps nécessaire pour aller et revenir soit égal au temps nécessaire pour charger. Tombereau. La charge d’un tombereau à 1 seul cheval varie de 0, m 50 à 0, n '80 cube. Le tombereau contenant 0, m 80 cube est rempli par un seul chargeur en 40 minutes ; il parcourt en terrain horizontal, chargé, 2,000 à 3,000 mètres , et vide 3,600 à 4,000 mètres par heure. Pour vider le tombereau et le remettre en marche il faut a peu près 2 minutes. La pente des rampes doit être réglée à Employer à la charge 2 ou 3 hommes, y compris le conducteur. Régler te nombre de tombereaux de manière que les chargeurs soient toujours occupés. ftourriquct. Machine pour élever les terres à une hauteur un peu considérable, lorsqu’il n’existe pas de rampe; prendre des terres dans les fossés; faire le déblai des puits, mines, etc. Elle est composée d'une caisse ou panier et d’un treuil. Circonférence de l’arbre du treuil 000 mill. , longueur 1,300 mill. — Manivelle rayon 400 mill., longueur 500. —Circonférence de la corde 100 mill. — Contenance de la caisse 0, m 033 cube. Il faut 2 hommes à la manivelle, 1 pour remplir, 2 pour décrocher la caisse et la vider. — Les hommes de la manivelle changent de poste toutes les heures avec ceux qui vident la caisse. — Lorsque le travail est bien réglé, le panier parcourt en montant 5 mètres en 20 secondes, en descendant 5 mètres en 15 secondes. U faut, pour décrocher le panier plein et le remplacer par un vide, environ 20 secondes; pour remplir le panier, 1 minute. Matériaux divers que les circonstances peuvent forcer à employer pour former des revêtements ou des épaulements. Chapes, barils, tonneaux, que l’on remplit de terre, et qui sont en pareil cas la ressource la plus précieuse; bois de charpente, madriers, planches; sacs de laine ou de coton, et toute matière facile à empiler et offrant quelque résistance aux projectiles. Les bois et tous les objets combustibles ne doivent être employés qu’avec beaucoup de réserve, à cause des éclats, et parce que l’ennemi peut y mettre le feu avec des projectiles creux, des boulets rouges, etc. Il convient de renfermer la laine dans des sacs de 3 à 5 mètres de long sur 1 mètre à 1,300 mill. de diamètre , oudel mètre sur G00 mill., s'ils doiventêtre transportés à bras d’homme à une distance un peu considérable. Pour en former 344 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. un épaulement, on les empile sur 4," 1 50 de hauteur environ et 7 mètres d’épaisseur; on les serre fortement avec des cordages arrêtés à des piquets, jusqu’à ce que la hauteur soit réduite à 2, nr 30 ou 2,"'CO et l’épaisseur à 5 ou 6 mètres. Bois à plates-formes . Pièces Pièces Mortiers sur affût de siège. sur affût de pla ce et côte. de 32 c et27 c àgr. portée. i QuantiU a V a a 3 SA 3 Ph •w '5 O* Longueu Largeur. O* •w £ a O- a SD S J Largeur. p- •w , Poids. mill. mill. mill. k. mill. mill. mill. k. mil]. mil mill. k. 2,6oO 4,55o 108 _ c 3 I 4o 4 1,000 3oo 85 87 22o 3/i5o G85 3 i,i4o 3oo 85 _ _ _ g. 1,370 220 220 Piquets p. consol. ' les plates-formes. 1,000 90 = 35 1,000 9° = 4 2 8 l ,000 9 U s 56 Chevalet p. arm.. 4 8oo 4o * 5 4 800 4o 6 5 4 800 4o = 5 io6a 2l3 1273 Dans la plate-forme de place les gîtes sont des bouts de madriers, et les madriers supérieurs sont tronqués la longueur est plus grande d’un côté que de l’autre. Il faut de plus 12 broches enfer à tête ronde , longueur 130 mill., diamètre 0; poids des 12, 2 kil. — Dans les batteries de côte il y a 6 gîtes , 5 madriers , 20 broches. Si le terrain est mou, ajouter 2 gîtes pour place et côte. Dans les plates-formes pour mortier de 27 e à petite portée, mortier de 22 e et pierrier, il y a 3 gîtes, 9 lambourdes et C piquets; les gîtes et les lambourdes ont 2 mètres de longueur, 105 mill. d’équarrissage. Poids de la plate-forme 500 kil. Tous les bois à plates-formes doivent être en chêne. Blindages. PI. 40. Les blindages horizontaux résistent mieux à la chute des bombes que ceux dont l’inclinaison est à peu près perpendiculaire à leur direction. Un blindage formé d’un seul lit de poutres de chêne jointives , de 300 mill. d’équarrissage et de 5,500 mill. de portée n.° 6, résiste à la chute des bombes de 22 e , est fortement endommagé par celles de 27 e , et ne résiste pas à celles de 32 e . Les blindages n. os 1,2 et 3 formés de pièces de bois de mêmes dimensions, espacées de 200 mill., et recouvertes d’un lit de pièces parallèles, ou de saucissons de 320 mill. jointifs et placés transversalement, ou d’un double lit de palissades jointives et recroisées, résistent bien à la chute et à l’explosion des bombes. — La couche de saucissons paraît préférable, parce qu’elle repousse les bombes, dont l’explosion est à craindre autant que le choc ; il ne faut la couvrir que d’une légère couche de terre, seulement pour la garantir des matières incendiaires; une épaisseur de terre un peu forte retiendrait les bombes jusqu’à l’explosion. — Les blindages n. 08 4 et 5 conviennent lorsqu’on a suffisamment de bois. BATTliRIES DE SIEGE. 345 BATTERIES DE SIÈGE. PREMIÈRES HATTERIES DE CANONS ET D’OBUSIERS. Emplacement PI. 25 -26. Ordinairement à 20 ou 25 mètres en avant îles parallèles, mesure prise du pied des talus intérieurs. La nature du terrain, ou la nécessité de les protéger contre les sorties, oblige quelquefois à les construire dans la parallèle ou en arrière. Lorsque la batterie est en avant ou en arrière, on la joint à la parallèle par des boyaux de communication. Lorsqu’elle est dans la parallèle, on pratique en arrière une espèce de demi-parallèle, laissant entre elle et la batterie assez d’espace pour qu’on puisse y établir les petits magasins à poudre. En général, les batteries sont construites sur le sol naturel, parce que le terrain ne permet pas de s’enfoncer, ou parce qu’il est utile de leur conserver un commandement sur les travaux de l’attaque qui passent devant elles, ou qu’elles sont ainsi plus faciles à défendre contre les attaques de vive force. — Toutes les fois que les circonstances le permettent, il est très-avantageux d’enfoncer leur terre-plein au-dessous du sol. — Quelquefois on est obligé de l’élever, pour le préserver de l'inondation ou pour apercevoir un but qu’il faut battre de plein-fouet. Cette circonstance est très-défavorable. Autant que possible les batteries de plein-fouet s’établissent sur des parallèles aux faces des ouvrages qu’elles doivent battre; les batteries à ricochet, sur des perpendiculaires au prolongement de ces faces. — Quelquefois on est forcé par les localités d’établir des batteries d echarpe hors des prolongements; mais on doit s’en rapprocher le plus possible. Opérations préliminaires PI. 21. Prendre les prolongements des faces des ouvrages pendant le jour, en s’aidant des guérites, des arbres , des maisons ; choisir l’heure où l’une des faces est éclairée et l’autre dans l’ombre. Si le revêtement ne peut être vu, en déterminer approximativement le prolongement d’après ce que l’on peut apercevoir, d’après les dimensions ordinaires des ouvrages et le plan de la place; s’élever au moyen des arbres, des bâtiments, d’une échelle double. Marquer les prolongements par des piquets garnis de papier blanc, susceptibles d’être vus la nuit. Mesurer la distance de la batterie au saillant , au moyen du graphomètre, de la planchette, de la boussole, ou par quelqu’un des moyens suivants. Fig. 1. Avec Y équerre en ruban fi g. 10, dont les 3 cotés sont entre eux dans le rapport des nombres 3, 4 et 5 , élever sur la direction ah deux perpendiculaires, bd , ce; les prolonger jusqu’à la droite ae ; mesurer bd , 4 4 7 10 j3 I 1 2 2 2 3 4 5 J 1 i 2 27 4o 53 66 243 3Gu 477 594 2 2 3 3 De chaque. Les côtés sont dans le rapport des nombres 5, 4 > 3. On ne porte qu’un nombre de pelles et pioches égal à celui des travailleurs. Il faut en prendre le double, si l’on peut. Régler la proportion deces outils suivant la nature du terrain. De chaque espèce. 7 p. piècep. le rev. int., et 6 p. les joues; 7 pour le revêtement de chaque côté, g par saucisson. Pour plates-formes, magasins à poudre, retours, communications, voyez, ces différents articles. Pour un plus grand nombre de pièces, augmenter les nombres portés au tableau suivant la proportion établie. — Prendre en sus dans l’infanterie pour les communications , 5 hommes pour raccorder l’épaulement de la batterie avec celui de la communication , et 1 homme par mètre courant de longueur; pour chaque retour de 5 mètres formant traverse, 20 hommes; pelles et pioches, en nombre égal à celui de ces travailleurs. — Ajouter, s’il y a lieu, un certain nombre de travailleurs supplémentaires, pour transporter en un seul voyage i Cette disposition est conforme au cours sur la construction des batteries, p. 88 - Peut-être y aurait-il avantage à placer la première pièce à mètre en dedans du prolongement de la crête intérieure, et à borner la distance des pièces à 5 mètres d’axe en axe. 318 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. tous les gabions nécessaires pour les communications, dont l’exécution commence aussitôt que le tracé est fait. Les canonniers sont chargés des revêtements, plates-formes, magasins à poudre ; les auxiliaires, de l’excavation du fossé et en général des mouvements de terre. Les G saucissons des joues sont remplacés par 18 gabions, ou par 4 seulement si c est une batterie à ricochet, et que le fond de l’embrasure soit incliné du dehors au dedans. — II. est plus expéditif de faire le revêtement des côtés en gabions; alors on en prend 27, au lieu des 7 saucissons, de chaque côté. — Dans tous les cas il faut, par pièce, 18 gabions, remplis de fascines, pour servir de masques dans les embrasures. — Si le revêtement se fait tout entier en gabions, on détermine le nombre nécessaire d’après son développement et à raison de 2 rangs de gabions. Dimensions. Voy. pag. 351 , détails d’exécution. Terre-plein. Largeur 8 mètres, inclinaison du devant à l’arrière ^ 5 . Coffre ou épaulement. Base du talus intérieur ~ de la hauteur. — Hauteur de la crête intérieure 2,“30. — Epaisseur entre les deux crêtes 6 mètres terres ord., 7 mètres légères. — La plongée inclinée de 0, m 22 pour l’écoulement des eaux. — Talus extérieur, suivant la nature des terres à 45° dans les terres ordinaires, 2 de base et 3 de hauteur dans les terres fortes, 3 de base et 2 de hauteur dans les terres légères. Distance entre les directrices des pièces 6 mètres; — entre les directrices extrêmes et les retours ou les bouts de l’épaulement 3 mètres, plus le talus pour les batteries sans retour. — Base du talus du bout de lepaulement y. Surface du profil dans les terres ordinaires 16, n, 05 carrés. •— Volume du remblai pour une pièce, sans embrasure 96, UI 30 cubes , avec embrasure directe 81, 111 30 cubes. Berme. Largeur 1 mètre. Fossé . Profondeur 2,“GO. —Largeur au fond 4,' n 20 batterie sans embras. ; 3,“33 avec embras.; base de l’escarpe et de la contrescarpe 1,“30, en général, moitié de la profondeur. — Ces dimensions varient suivant la nature du terrain. — Surface du profil dans les terres ordinaires 14,“27 carrés batt. sans embr.; 12,04av. embr.. — Foisonnement terres fortes-^; ordinaires^-; légères 7 ^ 5 , réduit à 73 lorsque la terre est très-friablé. Genouillère. Hauteur au-dessus des gîtes de la plate-forme plein-fouet l, m 19 ; ricochet 1,“33, quand le fond de l’embrasure est en contre-pente. Embrasures. Ouverture intérieure pour canons 0,“54, pour obusiers 0,“80. — Ouverture extérieure au fond , en général égale à la moitié de la longueur. — Inclinaison extérieure des joues, 1 de base sur 3 de hauteur. — Inclinaison du fond, suivant les objets à battre, limitée à -g de l’intérieur à l’extérieur. — Quelquefois, dans les batteries à ricochet, on donne au fond de Vembrasure une inclinaison d'environ G° de l’extérieur à l'intérieur. L’ouverture extérieure se trouvant alors à peu près à hauteur de la crête extérieure, les bouches à feu sont mises à couvert des feux directs ; mais cette construction ne permettant pas de tirer au besoin de plein-fouet ou contre les sorties, on ne doit l’employer que dans des circonstances particulières. — Volume d une embrasure directe, terres ordinaires, 15 m. cubes. BATTERIES DE SIEGE. 349 Plates-formes. Le lorrain Lien aplani, affermi et horizontal, dans une direction perpendiculaire à la directrice, à 1, TO 19 au-dessous de la genouillère, ou l, m 33 si le fond de l’embrasure est en conlre-pentc. — Le gîte du milieu , sur la directrice ; distance entre les gîtes d’axe en axe, 0, m 81. — Rigoles pour les gîtes longueur environ 5 mètres, largeur 0, m 20, profondeur au pied de lepaulement 0, m 14; le fond, suivant l'inclinaison de la plate-forme, horizontal dans les batteries à ricochet. — Les 3 gîtes bien parallèles entre eux ; leurs faces supérieures, dans le moine plan j leurs extrémités antérieures louchant l’épaulement si l’embrasure est directe, sur une perpendiculaire à la directrice si elle est oblique. — Le heurtoir, perpendiculaire à la directrice; son milieu sur cette ligne, reposant sur les 3 gîtes, le plus près possible de l'épaulement. Inclinaison de 0 m ,035 par mètre totale 0, m 16 pour le tir de plein-fouet, nulle pour le ricochet. Chevalets pour les armements- Distance du premier chevalet à l’épaulement, l, m 30; des chevalets entre eux, pour canons 2,™90, pour obusiers 0, U1 65.— A la droite de chaque plate-forme et au milieu des intervalles entre les pièces. — Les 2 piquets se croisant à angle droit, et enfoncés d’environ 0, n, 30. Gouttières latérales , inclinées de 0 m ,0l par mètre, du devant à l’arrière. Epaulement en retour. Longueur et direction , suivant les lignes de feu de la place. — Profil, comme celui de l’épaulement de la batterie. — Le coté intérieur fait ordinairement un angle d'environ 135° avec celui de la batterie. — En supposant une longueur de 5 mètres, le volume du remblai est en terres ordinaires de 138,“35 cubes. — Le côté se joint au parapet de la communication adjacente. Communications. Longueur et direction , idem ; largeur, en haut 3 mètres, au fond 2,“50; profondeur 1 mètre. — Communications avec le fossé, 1 mètre de largeur. Magasins à poudre. Yo ycz ci-après, pag. 355. Ordre du service el distribution du travail. Dans les sièges les travailleurs de la ligne restent ordinairement au travail pendant 12 heures consécutives, et sont relevés après ce temps- Les canonniers ne sont relevés qu’après 24 heures. — Ne laisser partir les uns et les autres que lorsque ceux qui doivent les remplacer sont arrivés. Un officier surveille l’ensemble de la construction de la batterie , sous les ordres du capitaine qui la dirige. — Les sous-officiers conduisent les différentes parties du travail. Si la batterie est isolée sur le flanc de la parallèle, demander un détachement d’infanterie armé pour protéger les travailleurs. — Si une sortie force à interrompre le travail, rallier les travailleurs, et les faire rentrer dans la tranchée en emportant leurs outils. La construction de la batterie se commence à l’entrée de la nuit; elle doit être finie en 36 heures. Travail de la première nuit. Les travailleurs , portant les outils et les matériaux dont ils ont pu se charger, ont été conduits dans la tranchée, le plus près possible de la batterie, en ordre, en silence, et avec toutes les précautions pour ne pas être aperçus de la place. 350 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. La nuit étant assez obscure, l'officier chargé de la construction de la batterie, aidé de quelques sous-officiers et canonniers, fait le tracé. Le tracé étant fini, le reste du détachement sort de la tranchée, et commence le travail, qui s’exécute comme il suit pour chaque pièce. Les canonniers égalisent et affermissent le terre-plein, et jettent dans le coffre les terres qu’ils en extraient ou qu’ils prennent à proximité. Six travailleurs de la ligne, à 1 mètre l’un de l’autre, creusent le fossé, et jettent la terre dans le coffre ou sur la berme. Pour commencer l’excavation, ils se placent alternativement, le premier près du tracé de l’escarpe, le second au milieu de la largeur du fossé , et ainsi de suite. Ils font de suite une tranchée dcl mètre de largeur au plus, pour se couvrir des feux de la place, et l’élargissent plus tard. — Trois travailleurs sur la hernie , à 2 mètres l’un de l’autre , jettent les terres dans le coffre le plus loin possible. — Trois travailleurs sur le coffre, aussi à 2 mètres l’un de l’autre, les dament et les égalisent, en les amoncelant d’abord vers l’intérieur. Les travailleurs du fossé sont relevés de 2 en 2 heures par ceux du coffre et de la berme. Ces derniers ne peuvent commencer leur travail que deux heures environ après que l’excavation du fossé a été commencée; pendant ce temps ils sont occupés au transport des matériaux. Lorsqu’il y a de Oj^O à O^CO de terre sur le coffre, cinq canonniers commencent le revêtement intérieur. Un sous-officier est particulièrement chargé de surveiller ce travail pour trois pièces au plus. Les autres canonniers font les revêtements des cotés ou des retours, et travaillent à la construction des magasins à poudre. On travaille en même temps aux communications. A la fin de la première nuit, le terre-plein doit être préparé; lepaulement élevé au-dessus de la genouillère, au moins du coté intérieur, sur 2 mètres d’épaisseur; le revêtement commencé et quelquefois élevé jusqua la genouillère; les communications et les magasins à poudre établis dans l’épaulement des communications doivent être terminés. Travail pendant le jour. Une heure avant que les travailleurs de la ligne soient relevés, un officier part de la batterie, va recevoir au dépôt ceux qui doivent les remplacer, et les amène à la batterie, après leur avoir fait prendre les saucissons , gabions et autres matériaux nécessaires. Les travailleurs du fossé continuent à amonceler les terres sur la berme et, dans le coffre. — Les canonniers continuent le revêtement, et construisent les magasins en arrière de la batterie. — Les travailleurs de la berme et du coffre sont employés aux déblais et remblais nécessaires pour ces magasins et leurs communications. — Ils transportent concurremment avec les canonniers disponibles les bois à plates-formes et autres matériaux. Travail de la deuxième nuit. On apporte les gabions ordinaires, farcis de fascines pour faire les masques des embrasures, et les autres matériaux nécessaires pour l’achèvement de la batterie. Les hommes de la ligne sont disposés comme la première nuit, et doivent fournir les terres nécessaires pour achever lepaulement. On trace les embrasures. Les canonniers font le revêtement des nierions, le dégorgement cl le revê- BATTERIES DE SIEGE. 3ol temcnl des embrasures- ils construisent les plaies-formes, si elles n’ont pu l’etre le jour; ils arment et approvisionnent la batterie de manière qu’elle soit prête à ouvrir son feu à la fin de la seconde nuit. La durée moyenne de la nuit a été supposée de 10 heures. Si elle n’est que de 6, le travail est suspendu pendant le premier jour, et il faut une troisième nuit. Détails d'exécution . Voy. p. 348, dimensions. Terre-plein. Si le terre-plein a une forte pente générale dans le sens de la longueur, le couper par ressauts, en mettant de niveau l’emplacement pour une ou plusieurs pièces. Faire en sorte que la différence de niveau soit égale à la hauteur d’un saucisson, afin de faire courir les rangs supérieurs de saucissons dune extrémité à l’autre de la batterie, ou dans la plus grande étendue possible. — Si la pente est faible, mettre tout le terre-plein de niveau. Assurer l’écoulement des eaux iiors de la batterie. S’il est nécessaire , établir des puisards. FoSSC. Le fossé n’est destiné qu’à fournir les terres nécessaires pour l’épau- lement. Si on trouve l’eau ou quelque autre obstacle dans l’excavation, on prend plus de largeur. Revêtement. En saucissons. Enterrer le premier rang dans une rigole de 0, ,n 5 1 de profondeur pour les saucissons de 320 mill., et de 0, n1 l 1 pour ceux de 270 mill., de manière qu’il se trouve un nombre entier de saucissons jusqu’à la genouillère. — Le bout du premier saucisson, scié carrément, se trouve au point où commence l’épaulement, et touche le premier gabion de la communication, ou bien la seconde hart du saucisson se place en ce point, s’il y a un retour. — Les saucissons du même rang, lardés les uns dans les autres, attachés par une hart au^point de jonction , et piquetés de trois en trois harts. — Les piquets enfoncés verticalement et à tête perdue; si le bruit des coups de masse attire l’attention et le feu de la place, on ne fait que poser le premier saucisson dans la rigole, et on ne continue le revêtement qu’au jour. — Les saucissons des rangs supérieurs en retraite , suivant l’inclinaison du talus intérieur marqué par une fausse équerre; leurs joints vers le milieu des saucissons inférieurs; leurs piquets dans les intervalles , entre ceux du saucisson inférieur et traversant ce saucisson. — Eviter qu’il se trouve des joints dans les ouvertures des embrasures. — Les nœuds des harts, en dedans du coffre. — Damer la terre derrière les saucissons à mesure qu’on les pose. — Croiser les saucissons des extrémités, de manière que les rangs impairs de l’intérieur du coffre servent d’appui aux rangs pairs des cotés ou des retours. Mettre des harts de retraite aux saucissons de la genouillère, vers le milieu des nierions. A cet effet, planter un piquet de choix avant que le saucisson soit garni de terre; passer une forte hart à ce piquet au-dessous du saucisson; en attacher l’autre extrémité, fortement tendue dans une direction perpendiculaire au saucisson , à un piquet à mentonnet enfoncé dans le coffre.— Pour 0 Daus le cours sur la construction des batteries, on n'a pas tenu compte de l’inclinaison du talus intérieur. 352 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. nieltre une hart de retraite à un saucisson déjà garni de terre, on la fixe dans un cran à la tête du piquet du saucisson. Les harts de retraite en fil de fer sont avantageuses pour la durée. Le revêtement des nierions se fait avec des saucissons scies à la longueur convenable 5,460 mil!, pour une batterie de canons espacés de 6 mètres. Dans les embrasures, les bouts intérieurs des saucissons sont sciés et s’appuient contre le derrière des saucissons des nierions, portant verticalement et totalement les uns sur les autres ; l’autre bout de chaque saucisson s’écarte de manière à ne porter que sur les deux, tiers du saucisson inférieur, et à donner aux joues dans l’ouverture extérieure un talus de 1 de base sur 3 de hauteur. — On laisse l’extrémité extérieure sans la scier, même lorsqu’elle déborde l’épaulement. — On piquette et on dame comme au revêtement intérieur. — On consolide l’embrasure par un bout de saucisson posé sur l’ouverture intérieure et piqueté des deux côtés. Il faut quatre rangs de saucissons de 320 mill. jusqua la genouillère, et trois pour les nierions et les embrasures. On préfère ordinairement les gabions aux saucissons pour le revêtement de la partie supérieure de l’épaulemeut. En gabions. Ordinairement deux rangs de gabions superposés, séparés par un double rang de saucissons posés jointivement l’un derrière l’autre. — Disposer une base sur une largeur de 0 m ,60, avec une inclinaison du côté du coffre de 0 m ,06, de manière que les arêtes des gabions présentent un talus de tV — Enfoncer les pointes des piquets, après avoir placé chaque gahion de manière que les deux piquets antérieurs soient dans une direction parallèle au pied du talus- on scie les pointes lorsque le terrain ne permet pas de les enfoncer. — Mettre à chaque gahion une hart de retraite, dont une des extrémités embrasse un des piquets du gabion ; l’autre attachée à un piquet à men- tonnet plauté dans le coffre. — Remplir les gabions en dedans, et du côté du coffre, avec de la terre bien damée. — Placer de petits fagots derrière les joints, si la nature des terres l’exige. — S’il y a un retour, on donne aux trois derniers gabions de chaque extrémité une inclinaison dans les deux sens, de manière que le troisième, qui est commun au retour et à la batterie, soit incliné suivant le talus des deux revêtements. Fixer le premier rang de saucissons à chaque gabion par un piquet; placer le second rang jointivement au premier, du côté du coffre, et le piqueter de même. Les gabions du rang supérieur correspondant à ceux du premier rang, en retraite du demi-diamètre du saucisson extérieur, afin que la terre ne s’échappe pas, et suivant l’inclinaison prescrite. Scier les pointes des piquets qui ne pourraient s’enfoncer dans les saucissons sans faire éclater les harts. — Chaque gabion maintenu dans le haut par une hart de retraite. — La base du talus est dans ce cas d’environ Une petite couche de terre complète la hauteur de lepaulement. Dans les batteries faites avec soin , on couvre les gabions par un rang de gazons en panneresses. Dans les batteries de plein-fouet, on est obligé de scier les saucissons dans l’ouverture de l’embrasure, afin de réduire la hauteur de la genouillère. Si l’on n’a pas de saucissons, placer chaque gabion du second rang humé- BATTERIES DE SIEGE. 353 diatement et également sur deux gabions du premier, et en retraite de leur demi-diamètre. — Une couche supérieure de terre donne à l’épaulement la hauteur voulue. Dans les embrasures, placer le premier gabion du coté intérieur, verticalement contre le revêtement du merlon , et provisoirement huit autres gabions se touchant dans l’alignement de la joue. Donner au dernier une inclinaison de 1 de base sur 3 de hauteur. Tendre un cordeau, tangent à la partie supérieure des deux gabions extrêmes. Incliner les gabions intermédiaires de manière qu’ils soient aussi tangents au cordeau. En claies. Deux rangs de claies le premier enterré de manière que les deux rangs donnent la hauteur de l’épaulement; les pointes du second rang engagées dans le clayonnage du premier.— Des pieux enfoncés suivant l’inclinaison du talus et s’élevant à la hauteur de l’épaulement; des piquets entre les pieux, dépassant le premier rang de claies de 0, m 20 et appuyant sur le second. — Les claies se joignant contre la face intérieure des pieux; liées entre elles par de petites harts; fixées aux pieux, aux piquets et aux terres du coffre par des harts de retraite. — Le milieu d’une claie de premier rang correspondant au milieu de chaque embrasure; un bout de saucisson pour compléter la genouillère. — La longueur des claies du second rang réglée de manière à réserver l’ouverture des embrasures. — Les claies extrêmes en forme de trapèze; le raccordement de ces claies étant assez difficile, lorsqu’il importe d’abréger le plus possible, on les remplace par des gabions, des gazons, etc. — Le clayonnage sur place, lorsqu’il est possible, s’exécute plus promptement. Embrasures. Tracé . L’épaulement étant élevé à la hauteur delà genouillère, marquer par un piquet le milieu de l’ouverture intérieure, planter un autre piquet dans l’alignement du premier et de l’objet à battre, prolonger la directrice ainsi déterminée sur le terre-plein, et la fixer par 2 piquets en arrière de l’emplacement de la plate-forme. — Si l’embrasure est directe, porter de chaque côté de cette ligne, sur les côtés intérieur et extérieur de la batterie, des longueurs égales à la moitié des ouvertures, pour marquer le pied des joues. — Pour une embrasure oblique, il faudrait porter ces longueurs sur des perpendiculaires à la directrice; mais, comme en général cette obliquité est très-faible, on opère comme pour l’embrasure directe. — L’obliquité de la directrice est limitée par la condition que l’épaisseur extérieure des nierions conserve au moins 2 mètres à sa base. A cette limite, l’angle que fait la directrice avec la perpendiculaire à la crête intérieure est d’environ 9°. — Lorsque cet angle est plus grand, il faut augmenter la distance entre les pièces. En outre, comme la volée n’entre plus assez dans l’embrasure, les joues seraient promptement détériorées, et il faut faire le tracé à redans. Dans les batteries à ricochet, la directrice de la l. ie embrasure est dans le prolongement de la crête intérieure de l’ouvrage à battre 1. La 2. e est parallèle i On a déjà fait observer que peut-être y aurait-il avantage à modifier cette disposition- Voir la note p. 347- 23 354 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. à ia i. re , les suivantes doivent s'incliner de plus en plus; en général, on les dirige de manière qu’elles rencontrent la face à ricocher vers le milieu de sa longueur. Dégorgement. Les travailleurs se couvrent au moyen d’un masque formé de gabions ordinaires farcis de fascines et posés sur la hernie ou sur l’épaulement, touchant le côté extérieur; ou bien, ils laissent un massif de terre vers l’ouverture extérieure. Lorsque la batterie commence son feu, on jette le masque dans le fossé. Revêtement . L’embrasure étant dégorgée, on creuse en dehors de l’alignement des joues en suivant l’inclinaison du fond, 2 rigoles pour recevoir le revêtement qui est fait par 3 canonniers. — On doit y employer des gabions de préférence, à cause de la facilité avec laquelle un gabion peut être remplacé ou retiré de l’embrasure sans que le feu soit interrompu , lorsqu’il a été déplacé par un projectile ennemi. — Dans les batteries à ricochet, lorsque le fond est en contre-pente, on ne met pour le revêtement de chaque joue que 2 gabions du côté de l’ouverture intérieure, et l’on termine le reste en talus. Plates-formes. Le terrain étant préparé, creuser les 3 rigoles pour les gîtes. — Placer d’abord le gîte du milieu. Remplir les rigoles de terre avec les mains, ainsi que les intervalles entre les gîtes; damer par lit et avec soin. — Placer le heurtoir; le fixer par 2 piquets, 1 à chaque bout contre le milieu de sa largeur, et par un 3. e derrière l’extrémité qui ne touche pas 1’épaulement, quand l’embrasure est oblique; remplir de terre l’espace qui peut rester entre le heurtoir et l’épaulement. — Poser les madriers, le l. er contre le heurtoir, ses 2 bouts le dépassant également de chaque côté, tous joignant le mieux possible, le dernier arrêté par 3 piquets, correspondant aux gîtes. Garnir le pourtour des madriers de terre bien damée. — Les madriers de chaque plateforme sont ordinairement assemblés d’avance au parc et marqués par deux lignes, formant un angle dont le sommet est au milieu du l. or madrier et dont les côtés s’étendent jusqu’aux deux bouts du dernier. Donner un talus au terrain entre deux plates-fonnes, de manière à former une gouttière qui conduit les eaux en arrière. — Etablir les chevalets pour les armements. 5 canonniers construisent une plate-forme en 2 heures; 3 canonniers, en 3 heures. — Les outils nécessaires sont 2 pelles — 2 pioches — 1 masse — 1 dame — 1 règle — 1 niveau — 1 mètre — 1 cordeau — 1 fil à plomb. Quand le terrain est fort mouvant, on met 5 gîtes équidistants, les 2 extrêmes à la même distance de celui du milieu que s’il n’y en avait que 3; ou bien, on fait reposer les 3 gîtes ordinaires et le heurtoir sur les têtes de plusieurs forts piquets. Ce 2. e moyen est plus efficace que le l. ct On peut employer \a plate-forme volante ou II la prussienne { PI. 27, quand le terrain est ferme, et principalement pour le tir à ricochet. 1 heurtoir comme dans la plate-forme ordinaire. — 3 gîtes de 2,275 mill. de longueur, horizontaux et parallèles au heurtoir; le l. er à 0, m 40 du heurtoir, le 2. e à l, ni 10 du l. cr , le 3. e à t ,*"10 du 2. e — Un bout de madrier de 800 mill. parallèle aux gîtes, à 1 mètre en arrière du 3. e , enfoncé en terre de toute son épaisseur. — 2 madriers de BATTERIES DE SIEGE. 355 3,250 mill. de longueur, pour servir d’appui aux roues, parallèles à la directrice et à de chaque côté, de milieu en milieu; une de leurs extrémités touchant le heurtoir; assujettis chacun par 5 piquets. — Un madrier de 1,620 mill. sur la directrice, à 2 m ,70 du heurtoir, pour servir d’appui à la crosse; assujetti par 4 piquets. Retours et communications. Les retours se construisent de la même manière que l’épaulement. Les communications Pl. 28 se font à la sape volante et se commencent aussitôt que le tracé est terminé. — Les travailleurs, formés sur un rang, munis de leurs outils et portant chacun 1 gabion, se forment sur la droite ou sur la gauche en bataille, en arrivant au débouché de la communication dans la parallèle. A mesure que chacun arrive sur la ligne, l’officier qui les conduit prend son gabion et le pose à 0, m 55 en avant du tracé qui marque le pied du talus intérieur. — Tous les gabions étant posés, les travailleurs de supplément se retirent; les autres sont espacés de mètre en mètre, et le travail commence immédiatement. •— Chaque homme fait une excavation de 1 mètre de long, sur une largeur de 2, m 75 égale à la largeur moyenne de la communication, et sur une profondeur de 1 mètre. Il s’enfonce verticalement sur le tracé du pied des talus intérieurs, jetant d’abord les terres dans le gabion pour le remplir, puis en arrière vers la place pour former lepaulement. Il coupe ensuite les talus dont la base est de 0, m 25. Il reste ainsi une berme de 0, m 30 au pied des gabions. — On couronne les gabions avec 3 fascines ou 1 saucisson. — On raccorde le fond de la communication, par des rampes, avec le terre-plein, et s’il est nécessaire, avec la parallèle. Petits magasins à poudre. On en construit un pour 2 ou 3 pièces. — L’emplacement le plus favorable est dans l’épaulement des communications ou en arrière de ces communications. — Si la batterie a plus de 6 pièces, il devient nécessaire d’en établir derrière les pièces du centre, vis-à-vis des nierions, à la distance de 12 ou 15 mètres, abrités le mieux possible; leur ouverture du côté opposé à la place et leurs communications arec la batterie défilées. Chaque magasin doit contenir l’approvisionnement pour le tir pendant 24 heures, ordinairement 3 barils de 100 kil., ou 2 de 100 kil. et 1 de 50 kil., outre l’espace nécessaire pour préparer les charges 1. On fait des magasins séparés pour le chargement des projectiles creux. Les détails qui suivent, et les planches 29, 30, 31 et 32 font connaître 4 constructions différentes de magasins. Magasin dans Vépaulement de la communication. l. Tts construction n.° 1 , pl. 29. Excavation de 1,“16 de profondeur, l, m l0 de largeur et 2 mètres de longueur, dans le sens de la longueur de l’épaule- ment; 3 fermes de charpente surmontées d’un chapeau, entourées de gabions i Ces magasins, conformes au cours sur la construction des batteries > suffisent pour une consommation moyenne de 8 à io coups par pièce et par heure, dans les batteries à ricochet. Pour celles de plein-fouet, il serait indispensable d’augmenter leur capacité en étendant leur longueur , sans changer leur disposition' 3Ô6 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. de 2 côtés, et recouvertes de saucissons chargés de terre. — Hauteur totale au-dessus du sol, 1, m 73. — Entrée par le petit côté, opposé à la batterie, largeur 0, m 80. Chaque ferme est composée de 1 montant vertical en bois de 2 mètres, et 1 support incliné de 1,800 mill. de longueur; équarrissage des 2 pièces, 200 environ. — Le chapeau de 2,200 mill. , meme équarrissage, est assemblé sans chevilles sur les montants et les supports entaillés à mi-bois. — 3 madriers de 1,800 mill. sur 250, un placé horizontalement sous les montants, un sous les supports à 0, m 60 au-dessus du fond de l’excavation, le 3. placé de champ pour appuyer le pied des supports. — 3 saucissons de 2,700 mill., placés horizontalement les uns sur les autres, en dehors et contre les montants ; 8 de 2,400 mill., formant la couverture; 4 bouts de saucissons, fermant l’extrémité du magasin. — 20 gabions. 2. e construction n.° 2, pl. 30. Excavation de l, m 16 de profondeur, 0, m 80 de largeur et 2 mètres de longueur, dans le sens de la longueur de l’épaule- ment. Système de gabions et de saucissons chargés de terre. — Hauteur totale au-dessus du sol, l, ni 60. — Entrée par le grand côté, largeur 1 mètre. 10 saucissons de 4,500 mill. dans la longueur du magasin; 13 de 2,600 en travers sur les premiers. — 24 gabions, dont 6 sont réduits à 66 mill. de hauteur et 2 à 33. Magasin en arriéré de la communication ou de la batterie n.° 3, pl. 31. Excavation de l, m 50 de profondeur, 1,“50 de largeur en haut, 2 mètres de longueur. — Couverture horizontale en gîtes de plate-forme de mortier et en madriers, recouverts d’un prélat. — Saucissons croisés par-dessus sans terre. — Entourage de gabions. — Hauteur totale au-dessus du sol, l, m 32. — Entrée par le grand côté, largeur 0, m 80. 7 gîtes de 2,400 mill. sur 220 d’équarrissage; 2 posés sur les bords de l’excavation dans la longueur, et 5 en travers sur les premiers. — 6 madriers de 1,620 mill. de longueur, 5 posés sur les 2. es gîtes et dans le même sens, le 6. sur les 2 gabions de l’entrée. — 1 prélat carré de 2,500 mill. de côté, sur les madriers. — 21 saucissons, dont 7 de 2,600 mill. et 14 de 2,400. -—31 gabions. Magasin contre Vépaulement de la batterie n.° 4, pl. 32. Excavation de 0, m 50 de profondeur, l, m l0 de largeur en haut, 2 mètres de longueur contre l’extrémité de l’épaulement. — Appentis en gîtes de plate-forme de mortier, couverts d’un prélat et de saucissons chargés de terre. — Hauteur totale au-dessus du sol, 2, ni 30. — Entrée par le petit côté, largeur 1 mètre. 12 gîtes de 2,400 mill. sur 220 d’équarrissage, jointifs et inclinés contre Pépaulement. — 1 madrier de 3 mètres, pour appuyer les pieds des gîtes. — 1 prélat carré de 3 mètres de côté, recouvrant les gîtes. — 12 saucissons 9 de 2, m 700 mill. et 320 de diamètre, posés jointivement en travers sur les gîtes; 3 de 3mètres 1 et 270 mill. de diamètre, placés horizontalement, les uns sur les autres, au-dessus de la saillie des gabions inférieurs de lopau- lenient et piquetés. — 15 gabions posés sur 2 de hauteur, le 2. rang en retraite d’un demi-diamètre. i_ On peut faire usage le 2 saucissons de 3 îo mill. posés sur un madrier. BATTKHIKS DE SIEGE. 3S7 Batterie en arrière de la parallèle sur le sol naturel. La construction est la meme que celle de la batterie en avant de la parallèle. Ordinairement il faut l'aser le parapet de la parallèle pour démasquer le champ de tir, et construire en arrière de la batterie une communication d’un côté à l’autre de la parallèle. Batterie dont le terre-plein est enfoncé de 0, m 74. PI. 28. La largeur du terre-plein est réduite à 6 mètres au fond. Talus du côté de lepaulement 0, ro 20 de base avec 0,™33 de berme, celui du côté opposé 0, m 25. — Largeur du fossé en haut 2, m l0, au fond O^OO, profondeur l in ,50. 1 Le remblai nécessaire pour former l’épaulemenl n’est que de 42,' n 20 cubes environ par pièce, avec embrasure de plein fouet, en terres ordinaires. Il faut 8 canonniers et 14 soldats d’infanterie par pièce ; plus 8 soldats d’infanterie pour les deux bouts de lepaulement, et le nombre nécessaire pour les communications , suivant leur longueur. —Les outils et ustensiles comme pour la batterie sur le sol naturel. — 2 saucissons par pièce et 28 gabions 10 pour le revêtement intérieur et 18 pour l’embrasure. Les travailleurs sont disposés ainsi qu’il suit pour chaque pièce 6 travailleurs de l’infanterie creusent le fossé, et jettent les terres sur lepaulement. — 6 canonniers placent un premier rang de saucissons sur le talus intérieur, dans une rigole de 0, ,n 08, sans le piqueter ; puis ils font une excavation de 1 mètre de largeur sur 2 de longueur et 0, m 75 de profondeur, en commençant sur la ligne qui trace le pied du talus intérieur, à 0, m 53 du saucisson, et en formant ensuite ce talus. — 6 travailleurs de l’infanterie commencent en même temps l’excavation du terre-plein vers sa partie postérieure, et jettent les terres aux canonniers, qui les reprennent pour les jeter sur l’épaulement. — 2 canonniers et 2 soldats d’infanterie, sur le coffre, aplanissent et dament les terres , les premiers du coté intérieur. Lorsque les terres sont à la hauteur du premier rang de saucissons, les canonniers en placent un second, en retraite de 0, m 09, sans le piqueter, et en ayant soin que les joints ne se trouvent pas dans les embrasures. Ces deux rangs forment le revêtement jusqu’à la genouillère; la partie excavée n’ayant pas en général besoin d’être revêtue. Le revêtement est terminé par un rang de gabions , en retraite du demi-diamètre des saucissons. On piquette ensuite les saucissons entre les gabions et dans les embrasures. — On fait les plates-formes voy. p. 354 ; le heurtoir est enfoncé de toute sa largeur dans 1 e talus intérieur ; on forme une coupure dans la partie du talus correspondant aux roues de l’affût, afin que la pièce entre le plus possible dans l’embrasure. On donne au terre-plein l’inclinaison que doivent avoir les plates-formes, afin de ne pas faire des mouvements de terre inutiles. — Si la largeur de 6 mètres est insuffisante pour le recul, on l’élargit en arrière des crosses. Dans un terrain horizontal facile à excaver, la batterie peut être construite et armée en 10 à 11 heures. i Dimensions calculées sur le vulume du remblai. 358 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Batterie dans la parallèle. Le tracé et la construction peuvent se commencer de jour. Deux rangs de travailleurs forment le terre-plein et épaississent l’épaulement ; le premier rang élargit la parallèle; le second, placé près du talus intérieur, jette les terres dans le coffre. Le reste de la construction comme dans les batteries dont le terre-plein est enfoncé. On exécute, en même temps que la batterie, une communication en arrière pour la parallèle. Batterie à redans. PI. 33. En général on 'emploie ce tracé que lorsqu’on établit dans la parallèle une batterie dont la direction est très-oblique par rapport à celle de cette parallèle. La construction se fait sans entailler le parapet. On mène à chaque directrice une perpendiculaire, de manière que la portion comprise entre la directrice et le pied du parapet de la parallèle ait 3 mètres, et on prend 3 mètres de l'autre côté de la directrice. On joint par une droite l’extrémité d’une perpendiculaire, touchant le parapet, avec l'extrémité opposée delà perpendiculaire suivante. Les directrices doivent être assez espacées pour que les angles des redans ne soient pas plus petits qu'un angle droit. •— Le côté extérieur reste parallèle au tracé primitif du côté intérieur. On procède à la construction suivant les indications qui précèdent. — Le revêtement doit être fait dans toute la hauteur. —• S’il est en saucissons, on croise alternativement les bouts dans les angles. Observations relatives aux batteries d’obusiers. Leur construction est entièrement semblable à celle des batteries de canons, sauf les différences indiquées à l’article des dimensions p. 348. On doit enfoncer leur terre-plein toutes les fois que le terrain le permet. — Elles sont souvent placées dans les demi-parallèles ou dans la troisième parallèle. Alors on n’a besoin que d’ouvrir des embrasures dans le parapet et, si le terrain est ferme, de mettre un madrier sous chaque roue, pour servir de plate-forme. BATTERIES DE MORTIERS ET PIERRIERS. Emplacement. Les feux verticaux permettent de donner aux batteries de mortiers une position à peu près arbitraire. Sur les capitales elles sont moins exposées. Quelquefois on établit des mortiers entre les pièces qui ricochent une face, et celles qui ricochent son chemin couvert dans le prolongement du fossé. — Il y a souvent avantage à enfoncer le terre-plein. Dans tous les cas il importe de connaître leur distance à l’ouvrage qu’elles doivent battre. 359 BATTERIES DE SIEGE. , Travailleurs Ct objets nécessaires. Pour chaque mortier 8 canonniers et t'2 auxiliaires d'infanterie. — Outils et ustensiles comme pour les batteries de canon. — 7 saucissons de 320 mill. ou 18 gabions. — Bois à plates-formes , voyez, page 34-1. — Pour les cotés ou retours et pour les communications, comme aux batteries de canons. Epaulement. Comme dans les batteries de canons, mais sans embrasures ; sa longueur doit être réduite à raison de 5 ou même 4 mètres par mortier, en laissant 3 mètres entre les bouts de l’épaulement et les directrices extrêmes. —— Le revêtement se fait ordinairement en gabions. Dans les terres très-fortes on peut s’en dispenser en donnant un talus suffisant. — Lorsque la batterie est établie dans la tranchée, le parapet sert d’épaulement. — Lorsqu’elle est enfoncée de 0, m 74, un rang de gabions suffit pour le revêtement. Plates- formes. PI, 28. Elles doivent être bien solides et horizontales. — Pour mortiers de 32 e et 27 e à grande portée, leur centre est à 3, n ’C0 ; pour 27° ordinaires et 22 e , à 3,"'45 du pied du talus intérieur cette position permet de tirer sous l’angle de 30°. — Marquer sur la directrice remplacement de la plateforme par 2 piquets, le premier à 2,' n 30 du pied du talus, le second à 2,“’60 ou à 2,'"30 du premier, selon le calibre ; prendre 1 mètre de chaque coté de la ligne marquée par les 2 piquets. — Creuser de 0, m 10 l’espace rectangulaire ainsi tracé. Former 3 rigoles parallèles de 0, in 27 de large sur 0, m 22 de profondeur, celle du milieu sur la directrice, les 2 autres à 0, n '81 de la première, d’axe en axe. — Placer les gîtes dans ces rigoles, après les avoir bien nivelées et affermies. Damer fortement les intervalles ; placer les lambourdes sur les gîtes, perpendiculairement à la directrice, leur milieu sur cette ligne, la première du côté de l’épaulement arrasant les bouts des gîtes ; les arrêter par 6 piquets, 3 en avant, 3 en arrière. — Dresser avec l’essette le plan supérieur des lambourdes, s’il présente quelques irrégularités. — Ce plan doit s’élever de au-dessus du terre-plein. — Les chevalets pour armements sont plantés, le premier à 2,“30 de l’épaulement, le second à 0, n3 65 du premier. Eu 2 heures , 5 canonniers construisent la plate-forme pour mortiers de 32 e , et 3 canonniers celle pour mortiers de 27 e à petite portée. Petits magasins. Comme pour les batteries de canons. On fait des magasins séparés pour la poudre et pour le chargement des bombes. Mortiers tirant à ricochet. PI. 33. On peut tirer des bombes à ricochet sous l’angle de 15° et au-dessous. — Faire alors des embrasures la grenouillère à 1 mètre l’ouverture intérieure de 0, m 80; le fond incliné à 9°, du dehors au dedans. — 2 gabions aux joues comme aux batteries à ricochet de canons et obusiers. — Donner aux plates- formes une inclinaison qui permette les angles convenables pour le ricochet. — Creuser le terre-plein suivant cette inclinaison, pour éviter de les faire porter sur des terres rapportées. Voy. Chai*. XV. 360 CHAPITRE XiJi. CONSTRUCTION DES BATTERIES. Pierriers. Lespierriers se placent ordinairement dans les tranchées à 100 ou 120 mètres au plus des points qu’ils doivent battre; on les établit sur des plates-formes de mortiers de 22 e . BATTERIES DE BRÈCHE ET CONTRE-BATTERIES. Pi. 34 et 35. Emplacement. Elles s’établissent ordinairement dans la sape du couronnement du chemin couvert. Cette sape doit être défilée par des traverses espacées de manière que l’on puisse placer 2 pièces dans leurs intervalles; l’épaisseur de ces traverses est de 4 mètres, 4, m 50 en bas; la longueur et la hauteur sont déterminées par les lignes de feu latérales. Eloigner assez les batteries de brèche du saillant de l’ouvrage à battre, pour que le logement qui y sera fait ait assez de capacité, et pour n’avoir pas à battre le massif du saillant. S’avancer vers la gorge des demi-lunes, ou l'angle d’épaule, autant qu’on peut le faire sans gêner la descente du fossé, et sans s’exposer à être plongé de trop près. — Déterminer aussi exactement que possible la largeur du fossé, celle du chemin couvert, la hauteur de l’escarpe, l’épaisseur du parapet, la hauteur de la contrescarpe, celle de la crête du chemin couvert. — Avec le profil construit sur ces données, fixer la hauteur de la section horizontale à faire dans l’escarpe; cette hauteur ne doit presque jamais être au-dessous du tiers de celle de L’escarpe, et pour éviter l’encombrement des débris, elle doit être au moins aussi grande que l’épaisseur présumée du revêtement à l’endroit où la section devra être faite. — Reconnaître à l’aide du même profil, si la batterie doit être établie dans le couronnement ou dans le terre-plein du chemin couvert. Batterie dans le couronnement du chemin couvert. Epaulement, terre-plein, plates-formes. L’épaulement doit avoir au moins 4 mètres d’épaisseur, et 2, m 50 de hauteur dans les batteries de brèche; 5 à 0 mètres et 2 m ,30 dans les contre-batteries. Les épaisseurs sont ordinairement données par l’espace entre la sape et la crête du glacis; si elles se trouvent trop faibles, il faut épaissir l’épaulement dans l’intérieur de la sape. La distance entre les pièces est ordinairement de 5 mètres, et peut se réduire à 4; elle dépend de l’espace laissé entre les traverses. — Le terre-plein a 8 mètres de largeur. Dans les batteries de brèche, il est essentiel qu’il ne soit pas plus enfoncé que la sape, et que le pied du talus soit rapproché autant que possible de la crête du glacis. Les plates-formes sont inclinées de 0/"04 pour 1 mètre; inclinaison totale 0, n, 18. Embrasures. Dans les batteries de brèche, clics sont directes ou légèrement convergentes, afin de restreindre la largeur de la brèche entre 20 et 30 mètres ; la genouillère a 0, ,n 90 pour permettre l’inclinaison de la pièce. — Dans les BATTERIES DE SIEGE. 361 contre-batteries , elles suivent la direction du fossé. Si elles sont trop obliques, il faut construire la batterie à redans. Portières d'embrasures. Nécessaires pour défendre les canonniers contre la mousqueterie pendant qu’ils chargent la pièce. On peut les établir de différentes manières* 1 ° 2 volets en chêne portés par un châssis qui s’applique contre le revêtement, et dont les montants sont enfoncés dans le sol. — 2.° Des bouts de madriers cloués sur le châssis, avec une ouverture pour la volée, et une coulisse qui la ferme après le coup parti, en laissant un passage pour lecouvillon et le refouloir. — 3.° PL 34, üg. 3, un plateau de 1 mètre sur 54 mill. d'épaisseur , reposant par ses extrémités sur i’épauleinent au-dessus de l’ouverture intérieure, et soutenant un assemblage de poutrelles et de madriers, qui remplit l’ouverture et qui est découpé à la partie inférieure, de manière à laisser passage à la volée avec un espace suffisant pour pointer. Cette 3. e disposition est plus simple et rend les remplacements plus faciles. Magasin à poudre pour 2 pièces. La charge étant constante, et le tir devant avoir peu de durée, on se borne quelquefois à creuser un trou pour un baril, dans lequel on apporte des charges préparées d’avance. Ordre du travail et détails d’exécution. La construction se commence le jour et doit se terminer pendant la nuit suivante. Travail pendant le jour. On transporte les matériaux, on élargit le terre- plein, on établit les plates-formes et les magasins. Si la consistance des terres est suffisante, on dispose le parapet de la sape pour le tir des pièces. On renverse 3 ou 4 gabions de tranchée les plus rapprochés de chaque directrice, et on les remplace par 2 gabions de batterie, laissant entre eux L’ouverture de L’embrasure. — Pouv placer chacun de ces gabions, on commence par enfoncer de 0, ra 32, sur la place qu’il doit occuper, un piquet de plate-forme qui appuie intérieurement contre sa partie postérieure quand il est placé. — On remplace successivement les autres gabions de tranchée, en conservant ceux qui ont la solidité nécessaire. Si les terres n’ont pas assez de consistance, il faut les soutenir avec des claies, ou faire un revêtement entier en saucissons, adossé contre le talus et le revêtement de la sape. 1 On consolide et l’on élève les traverses de la sape; on en établit en arrière des pièces, s’il est nécessaire. Travail pendant la nuit. On achève, s’il y a lieu, le revêtement intérieur, qui doit avoir été élevé au moins jusqu’à la genouillère. On dégorge les embrasures, et l’on en fait le revêtement. — Pour ne pas se découvrir, on trace le prolongement des joues sur le terre-plein, et l’on se guide sur ces prolongements pour poser successivement les gabions. — Les travailleurs se couvrent avec des gabions farcis ou des gabions ordinaires remplis de fascines, que l’on retire dans l’intérieur quand le travail est terminé- — i Peut être y aurait-il avantage, sous le rapport des réparations, à ne revêtir que jusqu’à la genouillère le parapet de la sape, à moins que l’épaulcment ne manque d’épaisseur dans ee cas, faire le revêtement en gabions. 362 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. .11 faut 0 gabions farcis sur un rang, 18 sur deux. — 2 canonniers placent et remplissent en même temps 2 gabions, 1 sur chaque joue; ils sont ensuite relevés par 2 autres canonniers, qui posent 2 autres gabions. On arme et on approvisionne la batterie. Batterie de brèche dans le chemin couvert. Lorsque la contrescarpe masque le feu de la batterie, il faut la faire sauter par la mine, ou établir la batterie dans le chemin couvert. La descente du chemin couvert et le couronnement de la contrescarpe étant achevés, on construit la batterie dans ce couronnement comme dans celui du chemin couvert. Si l’on ne peut s’enfoncer dans le terre-plein du chemin couvert, on forme lepaulement avec des sacs à terre. — On réunit dans le point le plus rapproché de la tranchée des sacs pleins en quantité suffisante. — Des chaînes de travailleurs passent les sacs de main en main. Des canonniers placent les sacs par couches, et dans chaque couche par rangs, alternativement en pan- neresses et boutisses. — On recouvre le fond des embrasures avec des claies, et les joues avec des gabions, que l’on place aussitôt que l’épaulement est arrivé à hauteur de la genouillère. — On ne donne que 4 mètres d’épaisseur à l’épaulement, et on ne lui donne pas de talus. On réserve une hernie sur la contrescarpe. •— S’il est nécessaire, on établit les plates-formes sur des terres apportées dans des sacs ou des paniers. — On dispose le travail de manière que chaque chaîne fournisse les sacs nécessaires pour l’épaulement de 2 pièces. On forme 2 chaînes dans la descente du chemin couvert; s’il est nécessaire, on prépare plusieurs descentes pour que la batterie puisse s’élever en meme temps dans toute sa longueur. — Il faut qu’elle soit faite et armée dans une nuit. Batterie sur le couronnement d’une brèche contre un réduit ou un ouvrage intérieur. Ces batteries s’établissent par des moyens analogues à ceux qui viennent d’être indiqués. On peut réduire l’épaisseur de leur épaulement à 3 mètres, afin que leur terre-plein ait au moins 6 mètres de largeur; on entaille le parapet de l’ouvrage pour se procurer la terre nécessaire. ARMEMENT ET APPROVISIONNEMENT DES BATTERIES. Les pièces sont amenées dans les batteries pendant la nuit. Reconnaître les chemins et les réparer, s’il y a lieu. Faire affermir les parties fangeuses au moyen de pierres, de terre, de fascines, de claies, de troncs d’arbres, de pilotis. Construire de petits ponts solides sur les fossés. Remplir les trous de bombes. Adoucir les rampes. — Faire arriver les pièces par la tranchée, si le fond est assez ferme et solide. Dans le cas contraire, les faire passer à travers champs, ce qui est le cas le plus habituel. Ouvrir, à cet effet, dans le parapet de la tranchée , des rampes que l’on referme ensuite. BATTERIES DE SIEGE. 363 Autant que possible se servir de chevaux. — Dans les passages difficiles et les tournants trop courts, conduire les bouches à feu à bras. — Mettre, s’il est nécessaire, des madriers sous les roues; recourir aux pans de roue voyez page 32!. — A partir de la 3. parallèle', on ne peut généralement conduire les pièces qu’à bras, sans avant-train, la bouche en avant. Eviter de n’avoir qu’un seul débouché pour plusieurs batteries. Les canons et obusiers sont conduits sur leurs affûts. Les mortiers et pier- riers sur le chariot porte-corps avec leurs affûts, ou séparément au moyen de triqueballes ou de charrettes^ si le chariot porte-corps ne peut arriver jusqu’à la batterie. Si les plates-formes ne sont pas achevées, abriter les pièces derrière les nierions. Pour les batteries établies sur le couronnement des brèches, si l’on ne peut pas y amener les pièces à bras, faire usage de palans fixés de chaque coté de la rampe à des pieux solidement arcs-boutés, ou à des pièces de bois horizontales, enterrées dans l’épaulement et soutenues par de forts piquets. Si le fossé a peu de largeur et de profondeur, le combler de fascines, et former un tablier en madriers sur de fortes poutrelles. — Employer des chevalets en charpente. PI. 20. Les barils de poudre, les projectiles, les bouchons, sont apportés dans les batteries ordinairement la nuit sur les charrettes de siège. Les boulets sont empilés à la gauche de chaque pièce contre l’épaulement; les bouchons entre l’épaulement et la pile de boulets ; les bombes et les obus vides à proximité des magasins à charger. — Le chargement se fait à mesure des besoins, les projectiles chargés restent déposés dans le magasin. OBSTACLES A SURMONTER DANS LA CONSTRUCTION DES BATTERIES. Feux de mousqueterie. Lorsque les travailleurs sont trop exposés aux feux de mousqueterie, les couvrir par une sape volante, établie à 2 ou 3 mètres en avant de la benne, et que l’on renverse, quand l’excavation du fossé est assez profonde pour qu’ils puissent continuer à couvert. — Etablir la batterie dans la parallèle, ou la construire par l’intérieur , en faisant d’abord sur le tracé du talus une sape, que l’on épaissit ensuite pour former lepaulement. On se couvre avec des masques , lorsqu’on ne peut pas s’enfoncer. — Un masque est ordinairement formé ainsi qu’il suit 2 chandeliers , laissant entre eux un intervalle de 2,600 mill. ; chacun 2 montants de 2,300 mill., assemblés sur une semelle à 650 mill. l’un de l’autre, et maintenus par des arcs-boutants; 60 fascines de 3 mètres sur 160 mill. de diamètre, entre les montants. — Placer plusieurs masques à la suite les uns des autres ; en établir sur plusieurs points, pour tromper l’ennemi. Profiter d’ailleurs des accidents du terrain, des murs de clôture, haies, broussailles, etc. Pièces tirant de bas en haut ou de haut en bas. L’affût de siège actuel sur la plate-forme horizontale permet de tirer à 12° au-dessus de l’horizon et à 4° au-dessous, et même à 7° sans vis de pointage. 364 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. On peut augmenter ces angles de 4° à 5° au-dessus de l’horizon et de 8" à U" au-dessous par les moyens suivants. PI. 33. Pour tirer de bas en haut , limiter la plate-forme à 2, u, 24 du heurtoir, c’est-à-dire, au 7. e madrier, qu’on arrête par 3 piquets. Faire un ressaut de 0, m 43 de profondeur, sur lequel on établit le reste delà plate-forme. Donner aux 2 parties de la plate-forme l’inclinaison de 0, m 04 par mètre, comme dans les batteries de brèche. Former en arrière un talus en terre, pour arrêter la lèche de l’affût dans le recul. -— Donner à la crête de l’épaulement une hauteur de 3, ,u 50 ; sa partie supérieure parallèle à la plus grande inclinaison du tir. — Enfoncer le terre-plein de la batterie toutes les fois que le terrain permettra de le faire. Rapporter des terres pour l’établissement des plates-formes, si la pente et la nature du terrain l’exigent. Pour tirer de haut en bas , diminuer la hauteur de la genouillère de 33 miU. pour chaque degré au-dessous de l’horizon en sus de 3; limiter la plate-forme à 2, n, 88 du heurtoir, c’est-à-dire, au 9. e madrier, et faire un ressaut de 0, m 32 en hauteur. — Même inclinaison aux 2 parties de La plate-forme; et talus en arrière pour arrêter le recul. Dans ces positions, l'inclinaison des talus se mesure toujours horizontalement, les autres dimensions sont prises suivant l’inclinaison du terrain. Terrains pierreuse, rochers nus. Employer dans le bas du coffre les terres les plus mêlées de pierres. Placer des gabions, des fascines, dans l’intérieur de l’épaulement, jusqu'à la genouillère. Ménager la terre sans mélange pour les nierions et le fond des embrasures. Passer les terres à la claie, s’il est nécessaire. Former un masque avec des gabions, des chandeliers, des fascines. — Apporter des terres dans des hottes, des paniers, des sacs à terre. — Faire le revêtement en gabions ou saucissons, les relier haut et bas par des harts de retraite à d’autres fascinages établis dans l’épaisseur de l’épaulement. — A défaut de terre, employer le bois, la laine, etc. Quand on emploie des matières que le souffle des pièces peut brûler, revêtir les joues et le fond des embrasures avec des gabions, des claies. Terrains marécageux ou inondés. Établir un chemin solide pour conduire les bouches à feu* lui donner au moins 3, Tn 25 dans le haut, et 0, m 65 au-dessus des hautes eaux. —Si la profondeur du marais n’excède pas 1 mètre, placer suivant la longueur du chemin , et à 4 mètres de distance, 2 files de gros saucissons, fixés par de forts piquets. Placer entre ces saucissons et dans la même direction, un lit de fascines; donner à cette couche les f de la profondeur du marais. Poser par-dessus des claies horizontales ; puis un second litde fascines, longues de 3,250 miil., dans le sens de la largeur du chemin; arrêter leurs extrémités par des piquets et les couvrir d’une quantité suffisante de terre, de paille, etc. Placer des madriers sous les roues. — Consolider le sol de la batterie par les mêmes moyens , en conservant sur le devanl et sur le coté de l’épaulcmeut une hernie de 1 mètre. Si le marais est plus profond , faire plusieurs lits de fascines recouvertes de claies, chacun de 0, ni 50 à 0, ,in 65 d’épaisseur; les fascines en travers dans celui BATTEKIES DE SIEGE. 365 de dessus. — Former le massif de la chaussée avec des troncs d’arbres, des branches entre lesquelles on jette des pierres, du gravier, etc. Si ces moyens sont insuffisants, couler des bateaux chargés de terre et de pierres, pour former remplacement de la batterie. Pousser en avant des radeaux chargés d’un masque ou d’un épaulement, pour couvrir la construction de la batterie. Batteries flottantes. Enfin, sur des inondations profondes, sur des lacs, il faut construire des batteries flottantes, que l’on conduit ensuite à l’emplacement où elles doivent agir. — On les établit sur des bateaux ou sur des radeaux. Les premiers sont plus faciles à diriger; mais les derniers doivent être préférés, parce qu’ils ne peuvent être submergés par l’effet des projectiles de l’ennemi. — On fait des radeaux avec des pièces de bois léger, croisées et chevillées les unes sur les autres; des corps d’arbres jointifs; des futailles placées entre les corps d’arbres et assujetties par des cordages, la bonde en haut. Le tout recouvert d’une plate-forme en madriers. Autant que possible, on fait l’épaulement avec des matières légères et résistantes; avec des poutres de chêne clamaudées, il suffit de lui donner i, m 80 ou 2 mètres d’épaisseur. On le place vers le milieu de la longueur du radeau ; il peut être en sacs remplis de laine, de coton ou d’étoupe, en saucissons, etc. — On met 5 mètres de distance entre les pièces. Il faut disposer tout le système de manière que son centre de gravité se trouve sur la même verticale que celui du radeau, et donner à celui-ci des dimensions telles qu’il surnage de 0, m 20 à 0, m 30. Voy. Chap. XVI. On porte les munitions dans des nacelles, ou dans des tonneaux s’ouvrant par le haut. On ne met sur le radeau que 4 à 5 coups pour chaque pièce. Emplacements qui manquent de largeur. La moindre largeur qu’on puisse dans ce cas donner au terre-plein , est de G,“50. — Si le fond qui est en arrière n’a que peu de profondeur, on le comble avec des fascines et de la terre. Si ce moyen ne peut être employé , et si ce qui manque en largeur n’excède pas l, m 30, on se sert pour gîtes de poutrelles de 6,500 mill. et de 16 à 20 d’équarrissage; on fait reposer leur extrémité postérieure sur un chevalet en leur donnant l’inclinaison voulue, et on les recouvre de madriers. On soutient les extrémités des derniers madriers, qui débordent les gîtes, par des bouts de poutrelles, reposant d’un coté sur le chevalet et de Vautre sur le terrain. On place un contre-heurtoir à la distance convenable pour limiter le recul. S’il manque plus de largeur, on met sur toute la longueur du terre-plein des poutrelles de même équarrissage et de 8,500 mill. de longueur, espacées de 0, m 65 ; une de leurs extrémités pénétrant de 2 mètres dans l’épaulement, l’autre reposant sur des chevalets, des pieux ou des pilotis, couronnés par un chapeau. On cloue des madriers sur ces poutrelles. Cette espèce de plancher ne peut convenir que pour les canons et les obu- siers ; il n’aurait pas assez de solidité pour recevoir des mortiers. CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. 366 BATTERIES DE PLAGE. Bouches à feu sur affût de place . PL 36. Dimensions principales. La hauteur du parapet est ordinairement de 2,”'50 au-dessus du terre-plein du rempart. Si le parapet manque de hauteur, il faut Vexhausser de manière à lui donner au moins 2, n} 30. Le talus intérieur a pour hase les ~ de la hauteur. Hauteur de la crête intérieure au-dessus de la plate- j à barbette. 1,50 forme des pièces. avec embrasure. . 1,82 Distance entre les pièces d’axe en axe. 5,00 Hauteur de la genouillère 'avec embrasure. 1,50 i Ouverture intérieure.. .. 1,00 — extérieure. 4,20 Profondeur. 0,32 Champ de tir de chaque côté de la directrice, avec embrasure. 15° Les circonstances peuvent faire réduire l’espace entre les pièces à 4 mètres; alors les ouvertures de l’embrasure sont de 0, m 54 et 3 mètres, et le champ de tir ne comprend que 7.° environ de chaque coté. Dans la dernière période du siège, on réduit la hauteur de la genouillère à l, in 42, pour que les pièces puissent tirer sur les ouvrages de l’attaque les plus rapprochés. Quelquefois ils est nécessaire d’augmenter la hauteur de la crête intérieure, pour mettre les canonniers à couvert contre les feux qui dominent la fortification. Les embrasures sont ordinairement directes; on peut changer leur direction, ainsi que celle des plates-formes, avec très-peu de travail selon les besoins de la défense. Leur ouverture intérieure ayant 1 mètre, on met de chaque côté de la pièce des bouts de saucissons ou des sacs à terre, pour garantir les canonniers contre la mousqueterie. Revêtement. Si le talus intérieur n’a pas assez de consistance, il faut le revêtir en claies, faire autant que possible le clayonnage sur place. — Adéfaut de claies, employer les gazons ou les saucissons, en entaillant le parapet de leur épaisseur, si l’on en a le temps. — Les gabions exigent trop de travail pour être encastrés dans le parapet, ou diminuent trop la largeur du terre- plein. Revêtir chaque joue d’embrasure avec un seul saucisson de 320 mill., quelle que soit la profondeur de l’embrasure. Compléter la hauteur nécessaire avec de la terre bien damée. Plates-formes. Préparer un terrain horizontal de 5 mètres de long sur 5 de large, formé de terres bien damées et remblayées par couches horizontales. — Placer le petit châssis dans 2 rigoles, l’une parallèle, l’autre perpendiculaire à lepaulement, creusées sur 0, m l8 de profondeur et 0, m 32 de largeur, de manière que la surface supérieure de ses 4 branches soit dans le plan de la plate-forme, et que le centre du trou de la cheville-ouvrière soit à O,”^5 du pied du talus. L’assujettir par 6 piquets à plate-forme. Quand le terrain est mouvant, placer des bouts de madriers sous le petit châssis. — Placer les madriers dans des rigoles BATTERIES DE PLACE. 307 de manière que les 4 madriers-gîtes soient dirigés vers le centre de la cheville- ouvrière, et que leur milieu se trouve sous les joints et sous les bouts extrêmes des 3 madriers supérieurs. Ces derniers tangents à un arc de cercle décrit du centre de la cheville-ouvrière, avec un rayon de 2, m 90; celui du milieu partagé en deux par la directrice; leur surface supérieure bien horizontale et de niveau avec celle du petit châssis; chacune de leurs extrémités fixée sur les madriers- gîtes par 2 broches en fer; leurs cotés garnis de terre Lien damée. — Les plates-formes résistent sans broches. On établit, comme dans les batteries de siège, les chevalets pour les armements et les gouttières entre les plates-formes. Le terrain étant préparé, 5 canonniers peuvent construire cette plate-forme en 40 minutes. Les outils nécessaires sont 2 pelles— 2 pioches — 1 dame — 1 masse — 1 règle — 1 niveau de maçon — 1 bout de cordeau. m cuî La pièce tirant à barbette , le volume de la plate-forme est de. 19,50 La banquette entaillée seulement de 0, m l0 ne fournit que. 0,67 Reste à prendre dans les fossés ou sur les points les plus rapprochés. 18,83 La pièce tirant dans une embrasure de 0, ni 32 de profondeur, le volume de la plate-forme est de. 10,47 La banquette recoupée de 0, m 42, m 28cub. L’embrasure fournit. 6,10 Cette quantité suffit avec le foisonnement pour fournir la plate-forme. Plate - forme pour affût de place Gribeauval modifié. PI. 36. — 1 contre- lisoir , longueur 1,480 mill., largeur 245, hauteur devant 210, derrière 217; ses extrémités entaillées dans une longueur de 225 mill., et sur 140 de hauteur pour recevoir les extrémités de 2 poutrelles; son milieu percé d’un trou de cheville-ouvrière. — 5 poutrelles de fondation, 3 grandes, 2 petites, équarrissage commun 140 mill., longueur 3,900 et 650, les extrémités des grandes en biseau. — 5 gîtes , équarrissage 140 mill., longueur, un 2,110 , deux 1,300 , deux 2,030. — 28 piquets à plate-forme. Le contre-lisoir perpendiculaire à la directrice , le centre du trou de cheville- ouvrière sur la directrice à 0, m 785 du pied du talus intérieur, la face supérieure horizontale à 1, M1 635 au-dessous de la crête du parapet dans les batteries à barbette, et à l, m 955 dans celle à embrasures. — La poutrelle du milieu suivant la directrice, appuyée contre le derrière du contre-lisoir. — Les poutrelles latérales, l’extrémité en biseau dans l’entaille du contre-lisoir, l’autre à 1, I ”73 du bout de derrière de la poutrelle du milieu. — Les deux petites poutrelles, parallèles aux poutrelles latérales, à 0, in 82 dans les intervalles qui les séparent de celle du milieu. La face supérieure de toutes les poutrelles dans un même plan horizontal. — Le gîte de 2,110 mill. sur les poutrelles, parallèle au contre- lisoir à 0, m 60 de distance, son milieu sur la directrice. — Les 2 gîtes de 1,300 mill. se rejoignant sur la directrice à l, m 355 du contre-lisoir, l’autre extrémité reposant sur chaque poutrelle latérale à l^SS du contre-lisoir; fixés par 8 piquets. — Les gîtes de 2,030 mill. se rejoignant sur la directrice à 2,'" 11 des 2 gîtes précédents et parallèles à ces gîtes; fixés par 8 piquets. — La face supérieure de ces 5 gîtes dans un plan horizontal, à 0,' n 140 au-dessus du contre-lisoir. Pour les affûts de 12 et 8 , supprimer le gîte parallèle au contre-lisoir; re- 368 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES RATTERIES. porter en avant les 4 autres et les faire correspondre aux eutretoises du milieu et du derrière du châssis. Barbettes . Pi, 36. En général, on les établit sur les saillants pour 1 ou 3 canons ou obusiers montés sur affûts de siège ou de campagne. Elles sont ordinairement construites en même temps que la fortification. Hauteur de la crête inférieure au-dessus du terre-plein, 0, m 80; largeur du terre-plein, 8 mètres. Pour remplacement de la pièce du saillant, inscrire dans l’angle, et perpendiculairement à la capitale, un pan coupé de ; à 8 mètres de ce pan coupé, sur une perpendiculaire à la capitale, prendre de chaque côté i , m 65, et par les extrémités de cette dernière ligne, mener des perpendiculaires aux faces de l’ouvrage. — A partir de ces perpendiculaires, prendre 0 mètres pour chaque pièce de siège placée sur les faces , et 5 mètres pour chaque pièce de campagne. —Talus à 45 degrés, entre le terre-plein de la barbette et celui de l’ouvrage. — 2 rampes à parallèles aux faces et de 3 mètres de largeur. Les plates-formes horizontales et plus larges sur le derrière, afin que les pièces puissent prendre un plus grand champ de tir; 5 gîtes, les 2 extrêmes parallèles aux côtés de la plate-forme ; les madriers d’inégale longueur, le dernier de 5,650 mill. Le solide d’une barbette dépend de l’angle que forment les 2 faces. Cet angle étant de 90°, le solide d’une barbette pour 3 pièces sur affûts de siège, y compris les rampes, est d’environ 287 mètres cubes. Pour abaisser son terre-plein à 1,“82 au-dessous de la crête du parapet, de manière à pouvoir y établir des pièces sur affûts de place avec embrasures, il faut enlever environ 180 mètres cubes de terre. Pièces sur affûts de siège avec embrasures, mortiers et pierriers, pièces de petit calibre. Les embrasures et plates-formes s’établissent comme dans les batteries de siège. Les mortiers et les pierriers se placent ordinairement sur le terre-plein des ouvrages au pied du talus de la banquette, sans l’entamer. Les pièces de petits calibres sur affûts de siège ou de campagne se placent dans le chemin couvert sans aucun travail préalable, lorsqu’elles doivent tirer à ricochet par-dessus les palissades. — Dans un chemin couvert coupé, ou dans les ouvrages détachés, on les établit à barbettes ou à embrasures, avec plates-formes de siège ou à la prussienne, selon l’étendue qu’il est nécessaire de donner au champ de tir. Ordinairement on établit sur la demi-courtine des pièces à embrasures biaises contre les cheminements dirigés sur la capitale du bastion adjacent. Ou est obligé de faire des redans. On prend pour la base de chaque redan 15 mètres sur la crête du parapet, et 5 mètres perpendiculairement à la direcrice pour le petit coté. Le long coté a environ ll, m 70, et doit être parallèle à la joue de l’embrasure. Si l’on manque de terres pour former ces redans, on entaille le parapet de la quantité nécessaire. BATTERIES DE 1>I.\CE. 369 Traverses et parados. PI. 36. Sur les faces ricochées, séparer les pièces de deux en deux par des traverses en terre perpendiculaires au parapet. Longueur depuis la crête du parapet jusqu’au pied du talus de la traverse, 7 mètres; largeur, en haut2, m 60, en bas 4 mètres; liauteur au-dessus du terre- plein, 3 mètres 1. — Intervalle entre deux traverses mesure prise du pied des talus, 10 mètres. — Volume de la traverse non compris la banquette et le revêtement, 50 à 60 mètres cubes. Lorsque le terre-plein manque de largeur, réduire la Longueur des traverses en laissant un passage de 3 mètres vers le talus du rempart, ou la contrescarpe des ouvrages en arrière. Revêtir les traverses en saucissons ou gabions; préférer les gabions pour la partie supérieure. Les parados s’établissent en arrière et le plus près possible des batteries qui sont prises à revers; ils ont les mêmes dimensions que les traverses, sauf la longueur, qui dépend de celle des batteries. A défaut d’espace ou de terre, ou a recours à des masques formes de chandeliers et de fascines; on plante 2 rangs de pieux., espacés de 2, m 60, contre lesquels on cloue des planches, et dont on remplit l’intervalle avec du fumier, des balles de laine, etc. on emploie des poutres, des corps d’arbres jointifs.... Petits magasins à poudre, et approvisionnement des batteries . Dans chaque ouvrage d’un front attaqué il doit y avoir un ou plusieurs magasins à poudre, capables de contenir l’approvisionnement nécessaire pour la consommation des bouches à feu pendant 24 heures, à l’abri des feux de l’ennemi. Sur le corps de la place on en établit ordinairement aux angles flanqués des bastions, et aux extrémités des courtines. — A défaut de magasins en maçonnerie, on en construit en galerie de mine dans la hauteur du rempart; en ligne droite, si l’épaisseur du rempart le permet; dans le cas contraire, en forme de T, en laissant au-dessus 2 mètres de terre. Dans les ouvrages extérieurs, ajant en arrière des fossés secs, revêtus en maçonnerie, on forme les magasins en blindage au pied de l’arrondissement des contrescarpes. Enfin, lorsqu’il y a impossibilité de faire autrement, on les place dans les massifs des traverses; on réduit alors leurs dimensions autant que possible. Magasins en galerie de mille. PI. 38. Pour construire les magasins en galerie de mine, on déblaie le talus du rempart à 2 mètres au-dessous du terre-plein, et on forme un plan vertical de l, m 90 de large et 2, m 08 de haut. — Après avoir creusé dans une épaisseur de 0, m 33, on place un premier châssis, composé de i Peut-être, dans quelques circonstances, conviendrait-il d'augmenter cette hauteur pour s’opposer au ricochet. 24 370 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. mill. 1 semelle. Longueur 1,300 \ 2 montants. — 1,080 [ Equarrissage de 150 à 200 mill. 1 chapeau. — 1,300 J La semelle et les montants entaillés à mi-bois, pour s'assembler par leurs extrémités. — On place d’abord la semelle bien horizontale, puis les montants et le chapeau, que l’on assujettit par des coins. — On continue le déblai. On place un second châssis à 1 mètre du premier. — On glisse des madriers de 40 mill. depaisseur sur les 2 chapeaux, pour soutenir le ciel de la galerie, et des planches de coffrage de 27 mill. d’épaisseur entre les montants et la terre des cotés. On fait un plancher sur les semelles avec des planches semblables. — On continue de la même manière la construction de la galerie; on ferme l’entrée par une porte en madriers. 4 hommes peuvent faire 4 mètres de galerie en 12 heures. Dans une longueur de l, m 15 on peut placer 4 barils de 100 kil. sur 2 rangs et sur 2 de hauteur. Magasin en blindage au pied de la contrescarpe. PI. 38. On dresse jointivement contre la contrescarpe 14 poutrelles de 4 mètres et de 210 mill. d’équarr. au moins, l’extrémité super, à 3, m 60 au-dessus du fond du fossé, l’extrémité inférieure appuyée sur un madrier. On les recouvre d’un prélat et d’une couche de sacs à terre, placés perpendiculairement au rempart. On ferme les extrémités avec des gabions, en laissant une entrée d’un côté. — Ce magasin contient 6 barils de 100 kil. — 4 hommes le construisent en 12 heures. — Selon les besoins, on peut augmenter sa contenance, en faisant varier le nombre des poutrelles. — On peut encore n’employer que des poutrelles de 2,700 mill., et abaisser au besoin le sol du magasin. Indépendamment des magasins, on tient toujours 2 ou 3 charges par pièce dans des coffres ou des barils, logés dans les traverses ou le parapet. Sur les fronts hors des attaques, les munitions sont contenues dans des coffres de rempart abrités le mieux possible. Les projectiles et les bouchons disposés comme dans les batteries de siège. Batteries blindées. PI. 37. On ne doit en général établir ces batteries que dans des positions où elles ne soient pas en prise aux feux directs de l’attaque. Elles se construisent ordinairement pour une ou deux pièces sur affûts de place ou de siège, ou sur affûts marins. Leurs parties principales sont; un massif vertical en bois, adossé à l’épau- lement et percé de créneaux répondant aux embrasures; un autre massif horizontal de deux lits de lambourdes recouverts de terre formant le toit, et supporté par une charpente; les flancs garnis de coffrages également recouverts de terres disposées en talus et maintenues du côté de l’entrée de la batterie par deux coffrages parallèles à l’épaulement, en forme de profil incliné à 45°. Espace pour une pièce 3 mètres de largeur entre les montants, 7, ,n 24 de longueur, 2, ,n 30 de hauteur entre les gîtes et les lambourdes du toit. — flau- BATTERIES DE PLACE. 371 leur de la genouillère suivant rafTût. — Dimensions du créneau hauteur intérieure 0, m 50, extérieure 0, m 00; largeur intérieure l, m 30, extérieure 0, ni 50. — Les poiitrelles du toit recouvertes d’une couche de terre de 1 mètre d’épaisseur, ou mieux de saucissons avec une légère couche de terre; les cotés par un épaulement en terre de 4 mètres à sa base. — Les plates-formes formées de madriers, posés sur les gîtes et perpendiculaires à lepaulement. — Les joues d’embrasures sont revêtues en gabions. — L’ouverture extérieure du fond de l’embrasure est réduite à 1, TO 50. La construction d’une batterie pour 2 pièces, planche 37, exige 53 mètres cubes de bois; un peu moins du double de ce qui est nécessaire pour une seule, les 2 pièces n’étant séparées que par un rang de montants. Les batteries blindées pour mortiers et obusiers peuvent s’établir au pied du talus des remparts. Dans cette position elles n’ont rien à craindre des feux directs. — Elles exigent beaucoup moins de bois; le massif vertical devenant inutiles, il n’en faut que 32 mètres cubes pour 2 mortiers. — Ces batteries, placées sur le prolongement des branches du chemin couvert ou des demi- lunes, peuvent être très-utiles pour s’opposer à l’établissement et aux effets des batteries de brèche. Batteries casemaièes. Les casemates sont ordinairement construites en maçonnerie en même temps que la fortification. — Leurs plates-formes sont en pierre, inclinées de manière à limiter le recul autant que possible, quelquefois avec un contre-heurtoir. La défense peut exiger l’établissement de batteries casematées sur des flancs de bastion qui en sont dépourvus. — On pratique alors une galerie de mines perpendiculairement à l’escarpe et à la hauteur reconnue nécessaire. On emploie, à cet effet, des châssis de dimensions telles que cette galerie soit à peu près égale à l’intérieur des batteries blindées. — On perce un créneau de moindre dimension possible dans la maçonnerie de l’escarpe, et on la soutient s’il le faut par une charpente. — Dans des batteries ainsi construites il peut être nécessaire d’établir un courant d’air par un puits vertical pour l’évacuation de la fumée. Moyens à employer pour armer et désarmer les différents ouvrages. Les ouvrages du corps de place ayant des rampes, on peut y faire arriver les pièces montées sur leurs affûts avec un avant-train de campagne, ou bien les transporter avec le triqueballe ou le porte-corps, et les mettre ensuite sur leurs affûts. — Les approvisionnements et bois à plates-formes sont amenés par des charrettes. Pour les ouvrages extérieurs il faut souvent d’autres moyens. — On monte les pièces du fossé sur le terre-plein du réduit de la demi-lune, au moyen de la chèvre à haubans; des leviers, des rouleaux, et une double prolonge, suffisent ensuite pour les faire arriver par des rampes sur les plates-formes. — On fait passer les bouches à feu, et leurs affûts, du réduit dans la demi-lune, en établissant des chantiers sur le fossé, qui n’a ordinairement que 4 à 5 mètres, et dirigeant les pièces au moyen d’une double prolonge. — On les fait passer 372 CHAPITRE Xlll. COINSTRUCTION DES BATTERIES. de nu'iue dans les réduits de places d'anues rentrantes et dans le chemin couvert, lorsque le fossé de la demi-lune n’est pas trop profond, et que les chantiers peuvent être étançonnés; dans le cas contraire, on fait usage de la chèvre à haubans. Pour désarmer, on emploie les mêmes moyens, si l’on a le temps nécessaire, ou bien on renverse les bouches à feu dans les fossés, d’où elles sont ensuite rentrées par les poternes. BATTERIES DE COTES. PI. 39. Voyez page 402, service sur les côtes. Le champ de tir des pièces sur affûts et plates-formes de cote étant de 90°, on trace les batteries, autant que possible, de manière qu’elles puissent battre les vaisseaux dans toute cette étendue. — Les pièces tirent à barbette, les directrices perpendiculaires à l’épaulemcnt. — Epaisseur de l’épaulement, entre les deux crêtes, C mètres. — Hauteur de la crête intérieure 2, m 30 au-dessus du terre-plein, l, m 62 au-dessus de la plate-forme. — On peut encore abaisser la ligne de mire de 2° au-dessous de l’horizon. — Lepaulement est en terre, au besoin passée à la claie, avec demi-encaissement en maçonnerie. Hauteur du revêtement intérieur eu maçonnerie l, m 30; épaisseur au sommet 0, m 60 ; hauteur du revêtement extérieur, profils compris, 1 mètre; épaisseur en haut 0, m 50; inclinaison des revêtements ~. Pendant la guerre les terres sont soutenues à l’inclinaison du , à l’exception du talus extérieur à 45°. — Les retours d’épaulemeut sont déterminés par la condition de défiler le terre-plein à 2 mètres au-dessus de la queue des plates-formes. — On construit quelquefois des traverses dont le relief se détermine de même, longueur 0 mètres, largeur au sommet 3 mètres au moins. — Distance entre les directrices des bouches à feu, ordinairement 7 mètres, quelquefois 0,^60, et par exception 5 mètres — Distance entre les directrices extrêmes et les retours d’épaule- ment 3, n, 50. — Dans les batteries importantes, laisser la place de quelques bouches à feu en plus.— Le fossé plus profond que large, pour défendre la batterie. — Lorsque les terres sont trop légères, former un placage en gazon ou en terre grasse. — Le varech peut être employé avec avantage, entre les fascinages, pour empêcher Je sable de tamiser. Le terre-plein est ordinairement sur le sol naturel ; quelquefois il est creusé, en prenant les précautions nécessaires pour l’écoulement des eaux. Sa largeur est de 8 mètres. Eviter les terrains adossés à des rochers; si on ne le peut pas, élever devant les rochers, dont les éclats seraient à craindre, un massif en terre de 3 à 4 mètres d’épaisseur, avec revêtement en claies, gazons, etc. — Si le terrain en avant présente une pente qui puisse amener les ricochets dans la batterie, le couper en plusieurs banquettes horizontales; à défaut d’emplacements plus convenables, on peut établir des batteries sur les môles, les digues et les musoirs. Disposer un abri parallèlement à l’épaulement, afin de recevoir quelques charges. Creuser, à 11 mètres en arrière des heurtoirs, un fossé de 1 mètre de profondeur, 2 mètres de largeur au fond, 2 mètres de longueur par pièce à approvisionner; former un épaulement, du côté du large, de 2 mètres d’épaisseur au sommet, 1 mètre de relief au-dessus du sol, revêtement en BATTMKIES Dli COTES» 373 fascinage. — Borner au besoin cet abri à un épaulemenl sans fossé. — Placer, s’il le faut, l’abri aux extrémités de la batterie. Chaque batterie a un réduit en maçonnerie, qui doit découvrir tout le terre- plein. — Distance du réduit à l’extrémité du terre-plein, 37, 29 ou 23 mètres, suivant l’importance de la batterie l. rC , 2." ou 3/ classe. Etablir des communications faciles, praticables aux voitures et couvertes par l’épaulement de la batterie ou des parapets. Plates-formes pour canons 9 construites comme celles de place avec 6 gîtes et 5 madriers. Plate-forme pour affàt de cote Gribeauval. — 1 madrier , longueur 1 mètre, largeur 300 mill., épaisseur 85. — 3 madriers circulaires , longueur 2,600 mill., largeur 210, épaisseur 80. — 4 bouts de madriers droits , longueur 400 mill., largeur 210, épaisseur 80. — 14 piquets. — 12 clous. — Poids total 214 kil. Le madrier droit enterré, son axe suivant la directrice, son bout contre le pied de l’épaulement. — Le petit châssis posé sur ce madrier, ses côtés touchant le revêtement, sa face supérieure horizontale, le centre du trou de cheville ouvrière sur la directrice à 0,"'50 de l’épaulement; fixer le petit châssis par G piquets. — Lorsque le grand châssis a un lisoir, on pose le petit châssis, le centre du trou de cheville-ouvrière à 0, in 82 de l’épaulement. — Les madriers circulaires disposés horizontalement, leur milieu à 3, m 80 du centre du trou de cheville ouvrière pour canon de 24, monté sur affût avec châssis sans lisoir et à 3, n, 394 avec lisoir. Leurs extrémités clouées sur les bouts de madriers droits et arrêtées par 8 piquets. Plates-formes pour mortiers. Les mortiers ordinaires s’établissent comme dans les sièges et les places. Pour les mortiers à plaque, il faut 5 gîtes longueur 3,900 mill, largeur 160, épaisseur 210 jusqu’au milieu, augmentant uniformément à partir de ce point jusqu’à l’extrémité postérieure, où elle est de 330. — Distance entre les gîtes 0, tn 35. — Sous chaque gîte, 6 piquets de fondation à tête perdue. — Le talus de la partie postérieure des gîtes, placé eu dessus; la partie antérieure, sans talus, dans un même plan horizontal.— Sur les gîtes, 25 lambourdes, 13 grandes de 2,900 mill., 12 petites de 2,600; largeur 160, épaisseur 210; alternativement une grande et une petite, fixées par 34 piquets, dont 4 sur le devant, 6 sur le derrière, 1 à chaque extrémité des 12 lambourdes courtes. Les terrains inondés ou sablonneux exigent des dispositions particulières. — Creuser dans le sol une excavation de 0, U1 90 de profondeur, 3, w 90 sur 3 mètres. — Passer à la claie les terres extraites. — Egaliser le fond de l’excavation , en y plaçant les terres en 4 couches successives de O^OG d’épaisseur bieu damées. — Placer dans le sens de la directrice un lit de madriers occupant toute la largeur de l’excavation sur une longueur de 2 mètres, à partir de l’extrémité antérieure. — Placer sur ces madriers, perpendiculairement à la directrice, 5 lambourdes, également espacées, et en arrière 2 autres lambourdes; les faces supérieures dans un même plan horizontal, et les côtés extérieurs des deux lambourdes extrêmes distants de 3, m 00. Damer la terre avec soin entre les lambourdes. — Construire sur le terrain ainsi consolidé une plate-forme ordinaire de mortier à plaque, mais avec 7 gîtes et 25 lambourdes épreuves de Strasbourg, 1840. Dans certaines circonstances, il pourra être nécessaire détablir les plates- formes sur pilotis. CHAPITRE XIII- CONSTRUCTION DES BATTERIES. 37 4 BATTERIES DE CAMPAGNE. PI. 39. Les batteries de campagne sont à embrasures ou à barbette, enterrées ou sur le sol naturel. Épaisseur ordinaire de l’épaulement, 3, n 60 entre les deux crêtes. — Largeur du terre-plein, 7 mètres. — 5 mètres entre les pièces, d’axe en axe. Dans les batteries à embrasures, hauteur de la crête intérieure, 2, m 30 ; de la crête extérieure, 2, ni 25. — Hauteur de la genouillère, 0, m 80 ; ouverture intérieure de l’embrasure, 0, m 50 pour canon et pour obusier; ouverture extérieure au fond, égale à la moitié de la longueur. Pour les pièces qui tirent à barbette, le sol de la plate-forme à 0, m 80 au- dessous de la crête intérieure. — Un pan coupé de 3, in 30, mesuré au pied du talus, dans l’angle du saillant. Ordinairement point de plates-formes; quelquefois des madriers sous les roues; les pièces, autant que possible, établies sur le sol naturel. — Sur les barbettes en terres rapportées, plates-formes de siège ou à la prussienne, qui peuvent être construites avec des bois de moindres dimensions. Revêtement en gazons, en claies, en fascines, suivant les matériaux que fournissent les localités. Dans les bâtiments retranchés, on perce les murs pour faire des embrasures. Lorsqu’on doit mettre des pièces de campagne sur des planchers ordinaires, il faut les renforcer par des pièces de bois horizontales fortement étançonnées. DIMENSIONS PRINCIPALES DE LA FORTIFICATION. Système de Cormontaingne. PI. 22 . Pour les autres systèmes, voyez PI. 23, 24, 25-20. Coté extérieur... Ligne de défense. Longueur de la face du bastion terre-plein. — du flanc du bastion. — de la courtine. Largeur du fossé du corps de place, sec... — — plein d’eau. Hauteur de l’escarpe du corps de place, à fossé sec. — — s’il y a 2 nx. d’eau dans les fossés. Longueur de la face du cavalier... Largeur du fossé du cavalier.,.. Distance du saillant de la demi-lune à la face du bastion. Longueur de la face de la demi-lune. Largeur du fossé de la demi-lune.. Hauteur de l’escarpe de la demi-lune. Largeur du fossé du réduit de la demi-lune. Longueur le la face du chemin couvert du bastion. — — de la demi-lune. Longueur des faces de la place d’armes rentrante. 300 m. 250 110 45 140 30 40 à 50 10 8 70 3 à 4 150 120 20 8 10 70 130 35 DIMENS. PRINC. DE LA FORT. PRINC. OUV. DATT. 375 Largeur de la demi-lune ou d’une contre-garde de la magistrale à l’extrémité du terre-plein . 20 à 30 m. — des terre-pleins du corps de place. 7 à 10 — du chemin couvert.. 10 Epaisseur des parapets entre les deux crêtes en général. 0 — de ceux des réduits. 4 Banquette, largeur. 1,40 — abaissement au-dessous de la crête intérieure. 1,40 — élévation au-dessus du terre-pleiu. 1,10 Commandement du cavalier sur le bastion. 1,00 — du bastion sur la demi-lune. 1,00 — — sur le réduit de la demi-lune. 0,05 — — sur le réd. des places d’arm, rentrantes 2,00 — — rentrantes 3,60 Hauteur de la ligne de feu au-dessus des palissades du chemin couvert 1,00 Hauteur des palissades . 2,00à3,00 -— au-dessus de la crête du glacis. 0,25 Distance où les vues de l’ennemi commencent à être dangereuses pour les ouvrages en DONNÉES RELATIVES AUX PRINCIPAUX OUVRAGES DE L’ATTAQUE. PI. 25-26. On suppose l’attaque dirigée sur un bastion et sur les deux demi-lunes collatérales- En général, les ouvrages sont enfoncés de 1 mètre, et leur relief au-dessus du terrain naturel est de l, m 30. Lorsqu’on ne peut pas s’enfoncer jusqu’à 1 mètre, on élargit la tranchée, et l’on donne plus de hauteur au parapet; le travail est augmenté et la tranchée est moins sûre. Première parallèle, a 600 mètres d es dehors; souvent plus rapprochée, suivant la force de la place; embrassant tous les ouvrages qui ont des vues sur l’attaque; à peu près circulaire, ou suivant les mouvements du terrain pour découvrir le mieux possible tout l’espace jusqu’au glacis. — Tracé à la fascine , chaque fascine recouvrant celle qui la précède de 0, m 30. — Travailleurs , un homme pour l, m 65 de développement. — Travail de la première nuit ; ouverture delà tranchée excavation de l, m 65 de longueur par homme, 1 mètre de profondeur et l, m 30 de largeur au fond, avec une berme de 0, m 30 devant la fascine ; le parapet élevé à l, m 30. — Parallèle terminée le jour suivant 3 mètres de largeur au fond; deux gradins en fascines, dont le plus élevé sert de banquette pour la mousqueterie; le revers taillé en gradins; gradins en fascines de distance en distance pour franchir le parapet. Communications. Boyaux de tranchée en zigzags, de 100 mètres au plus de longueur; défilés des saillants dont leurs prolongements s’éloignent, s’il est possible, de 30 ou 40 mètres; avançant sur les capitales, qu’ils recoupent de distance en distance; se recouvrant successivement par un retour en crosse de 10 mètres environ; s’exécutant comme la parallèle, sans gradins; 2, m 30 seulement de largeur au fond. — Les communications en arrière de la première 370 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. parallèle s'étendent jusqu’au dépôt de tranchée , à 1,200 ou 1,500 mètres de la place. Leur emplacement doit être choisi de manière quelles soient autant que possible couvertes par les accidents du terrain, les constructions, etc. elles s’établissent avant la première parallèle ou en même temps. Deuxieme parallèle, a 325 mètres des saillants, débordée et flanquée par la première. — Tracé à la sape volante un rang de gabions couronné par trois fascines, deux jointives, la troisième par-dessus. — Tranchée comme à la première parallèle, avec banquette pour la fusillade et gradins pour le franchissement, 3 mètres de largeur au fond. — La garde de la tranchée s’y établit, et ne laisse qu’une réserve dans la première parallèle. Demi-places d’armes. Amorces de parallèles, entre la deuxième et la troisième, s’étendant de 100 à 200 mètres de chaque coté des capitales pour soutenir les cheminements. — Construites comme la seconde parallèle; des sacs à terre formant créneaux sur le parapet. Troisième parallèle, a 00 mètres des saillants, débordée et flanquée par la deuxième. — 4 mètres de largeur au fond, pour que la garde puisse s’y placer, la réserve se tenant dans la deuxième, et la première ne servant plus que de dépôt. — Si la défense a quelque vigueur, on est obligé de la tracer a la sape pleine ou sape proprement dite. Chaque tôle de sape est conduite par huit sapeurs du génie. Le premier pose les gabions un à un, et les remplit successivement, se tenant à genoux derrière le dernier gabion rempli et couvert par le gabion farci; il creuse une excavation de 0,"50 de largeur en haut et autant de profondeur. Les trois suivants agrandissent la sape progressivement jusqu’à 1 mètre de profondeur, 1 mètre de largeur en haut et 0, ln 75 dans le bas. Les quatres autres aident les premiers, poussent le gabion farci avec les crochets de sape, etc. Après deux gabions posés, le premier sapeur est relevé par un autre, et tous changent de rang; ils sont relevés au bout de 8 heures. — On ne pose que quatre ou six gabions par heure, ce qui donne 60 ou 100 mètres de sape en 24 heures. Quelquefois pendant la nuit on peut exécuter des portions de tranchée à la sape volante. — La troisième parallèle est organisée comme la seconde pour la fusillade et le franchissement. Les zigzags, à partir des demi-places d’armes, ne peuvent souvent s’exécuter qu’à la sape pleine. Cheminements en avant de la troisième parallèle. Les zigzags ne sont plus praticables; en général on doit y renoncer lorsque les angles des boyaux entre eux sont au-dessous de 24 à 25 degrés. Portions circulaires. S’avancentde 15 à 20 mètres sur la capitale de chaque demi-lune, en partant de 25 ou 30 mètres à droite et à gauche — 2, in 30 de largeur au fond; organisées comme la troisième parallèle. — Ne peuvent s’employer contre le bastion lorsqu’il est un peu rentrant, à moins que le chemin couvert des demi-lunes ne soit déjà couronné. Sape double OU sape debout. Dirigée en ligne droite sur les capitales, jusqu’à 30 mètres des palissades. — Formée de deux sapes pleines, qui marchent parallèlement à 4 mètres de distance, couvertes par des traverses tournantes ' isolées ou par des traverses en crémaillère joignant un des côtés de la tranchée. — Epaisseur des traverses, 6 mètres; les autres dimen- PRINCIPAUX OUVRAGES d’aTTAQUE. 377 sions et l’emplacement déterminés de manière que l’espace en arrière soit couvert au moins jusqu'à 1,'"80 de hauteur, 25 mètres au plus d'intervalle entre les traverses, 12 mètres au moins de longueur pour les traverses tournantes, et 8 mètres pour les traverses en crémaillère. — La sape double a 2, m 90 de largeur au fond- T et cavaliers de tranchée. A 30 mètres des palissades, hors de la portée des grenades à main. — Les deux sapes se séparent pour embrasser le saillant au moins jusqu'au prolongement des contrescarpes; les branches recouvertes par une gabionnade en retour. — Un cavalier de tranchée à l’extrémité de chaque branche; parapet de 10 ou 15 mètres de longueur, avec retour de 8 ou 10 mètres; commandement de l, n 30 au moins sur la crête de la place d'armes. — Lorsque la construction des cavaliers est trop difficile, on les remplace par des espèces de demi-places d’armes, dans lesquelles on met quelques pierriers. Couronnement CÎU chemin couvert. PI. 34. Sape double en capitale, ou deux sapes doubles partant des extrémités des branches du T jusqu’à 4 mètres de la crête du glacis. —Ensuite sape pleine, simple, parallèle à la crête, couverte par des traverses de deux espèces, les unes reliées au parapet, les autres du côté du revers. — Les premières revêtues de toute part en gabions; épaisseur 4 mètres, hauteur et longueur déterminées de manière que la tranchée soit couverte ; les intervalles de manière qu’on puisse y mettre au moins deux pièces en batterie; la deuxième ou troisième traverse correspond à la première traverse du chemin couvert. — Les traverses du côté du revers, exécutées comme des parapets de tranchée. — Largeur du couronnement au fond, 3 mètres. Quatrième parallèle. S’établit quelquefois pour relier les couronnements des chemins couverts, des demi-lunes, lorsque le bastion est un peu rentrant; se construit comme la troisième; 2, m 30 seulement de largeur au fond. Descente dans le chemin couvert. Nécessaire pour occuper la place d’armes, lorsqu’il s’y trouve un réduit, et pour surveiller les retours offensifs ; se fait vis-à-vis la première traverse du chemin couvert; à ciel ouvert, ou blindé si l’on a trop à craindre les coups plongeants. Descente du fosse, A ciel ouvert , lorsque la contrescarpe n’a que très- peu d’élévation; d’une exécution difficile, à cause des feux plongeants. — Blindée , lorsque la profondeur à descendre n’est que de 2 ou 3 mètres - largeur et hauteur du passage 2 mètres. Les blindes sont des châssis de i mètre de largeur, 1, OT 75 de hauteur; les montants terminés par des pointes qui dépassent les traverses de 0, m 35. Avec des blindes plantées verticalement des deux côtés de la descente, leur largeur dans sa direction, à 0, m 40 l’une de l’autre, et d’autres blindes posées en travers sur les premières, on forme une galerie, que l’on recouvre de fascines et de terre. — Souterraine , lorsque la profondeur est plus considérable; galerie de mine de 2 mètres de haut, l,' n 50 à 2 mètres de large. La descente doit être inclinée au plus de 1 sur 4, autant que possible eu ligne droite, dans une seule direction. L’entrée dans le chemin couvert, dans le couronnement ou en arrière, avec un cheminement pour y conduire. _ Le débouché vis-à-vis la brèche, à 0, m 40 ou 0, m 50 au-dessus de l’eau, s’il y 378 CHAPITRE XIII. CONSTRUCTION DES BATTERIES. en a dans le fossé; à 1 mètre au-dessous du fond, si le terrain est sec et facile à manier; à la surface du fond, si c’est le roc. La contrescarpe est percée de nuit. De chaque côté, et le long du parement intérieur, on construit une galerie avec créneaux pour défendre le débouché. Passage du fossé. Fossé sec. Si le fond peut être excavé, tranchée ordinaire à la sape pleine; 4 à 5 mètres de largeur, avec banquettes ; quelquefois blindée dans une partie de sa longueur; plusieurs boyaux dans le fossé, pour repousser les attaques de la garnison. — Si le fond est de roc, ou si l’on trouve l’eau en s’enfonçant, il faut élever un parapet de 2, m 50 de hauteur, avec double étage de gabions, fascines, sacs à terre, etc. On est quelquefois obligé de l’exécuter à la sape volante, au moment meme de l’assaut qu’on livre à découvert. Si le fossé est taillé en partie dans le roc, la difficulté est encore plus grande, parce que la descente ne peut en atteindre le fond, et il faut d’abord le combler jusqu’à la hauteur du débouché. Fossé plein d’eau dormante. Digue en terre, gazons, fascines, etc., avec épaulement, qu’on élève à mesure; 4 à 5 mètres de largeur à la digue, plus l’épaisseur de l’épaulement. — Le premier sapeur se forme avec des fascines un petit logement, derrière lequel il élargit la digue, et qu’il pousse progressivement en avant, pendant que d’autres sapeurs régularisent l’épaulement ou construisent une galerie blindée. — Quelquefois un pont flottant encaissé dans le débouché de la descente. Fossé dans lequel Veau a un courant assez fort ou peut former des chasses . Si l’on ne peut pas détruire les écluses ou s’en emparer, on construit une digue, que l’on consolide avec des pilotis à mesure que l’on avance, et en jetant au fond des gabions chargés de quelques pierres , ou d’autres corps qui laissent passer l’eau. On pousse cette digue jusqu’à 6 ou 8 mètres de l’escarpe avant de battre en brèche; les terres, en s’éboulant, achèvent de la former. — Lorsque le fossé est étroit et peu profond, on peut essayer de le combler en minant à la fois l’escarpe et la contrescarpe. Logement sur là broche. Gabionnade en rampe. A partir du pied de la brèche; elle doit laisser en arrière toute la largeur de la brèche, et ne pas la barrer transversalement, afin de ne pas devenir l’égoût des grenades, des obus, des bombes, que l’ennemi pourrait faire rouler. — Nid de pie , couronnement du sommet de la brèche. — Ces ouvrages s’exécutent quelquefois, en meme temps que le passage du fossé, pendant un assaut de vive force. Les assaillants, après avoir repoussé les défenseurs, se retirent derrière le couronnement de la bTèche aussitôt qu’il est formé; on l’étend ensuite à droite et à gauche sur le rempart, pour s’approcher des retranchements intérieurs, etc. 381 CHAPITRE XIY. NOTES SUR LE SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. SOMMAIRE. Service en campagne Relationsdes commandants de batteries avec les généraux. 381 Dispositions avant d’arriver sur le champ de bataille. — Positions propres à l’artillerie. 382 Combats et batailles disposition offensive, — défensive.— Batteries de réserve. — Mouvements en avant. — Attaque et défense d’un village. — Poste retranché. — Bois. — Défilés. — Passage de Exécution des feux. 386 Disposition des réserves, remplacement des munitions. 387 Marche rétrograde, obstacles à produire pour retarder la marche de l’ennemi, destruction du matériel 387 Dispositions après une affaire. 388 Artillerie de montagne..... 388 Service dans un siège l. ,c période Dispositions depuis l’investissement, jusqu’à l’ouverture de la tranchée. — Etablissement des parcs. — Camp des troupes d’artillerie. 389 2. ° période Établissement et service des battcrlesjusq. la 3.° parallèle. 391 3. ° période Établissement et service des batteries depuis la 3.° parallèle jusqu’àla reddition delà place. .. 392 Reddition de la place. 394 Levée du siège. 394 Bombardement. 394 Attaque du front de Coëhorn. 394 Service dans une place 1. rc période Etat de guerre. — l. re disposition de l’artillerie. — État de siège. — Investissement. 395 2. ° période Ouverture de la tranchée. — de l’artillerie. — Ouverture du feu de l’assiégeant. — Etablissement de la 3. e parallèle. 397 3. e période 3. e disposition de l’artillerie. — Défense des chemins couverts.— Défensedes brèches. 400 Mines défensives. 401 Détermination de la force de la garnison. 402 Service sur les côtes . 402 Nombre d'hommes nécessaires au service des diverses bouches à feu .... 405 SERVICE EN CAMPAGNE. Relations des commandants de batteries avec les généraux. Les officiers commandant les batteries ou leurs subdivisions, doivent sc tenir en relation avec les officiers généraux ou supérieurs commandant les troupes et sous les ordres desquels ils sont placés, pour être informés à propos des mouvements j au besoin obtenir une escorte; recevoir les vivres et fourrages, dont la distribution, régulière est encore plus nécessaire à l’artillerie qu’aux autres troupes; obtenir des logements ou cantonnements appropriés au service; connaître d’avance les disposi lions d’attaque et de défense, les positions à occuper et le but qu’on sc propose; présenter à cet égard leurs observations, après avoir reconnu le terrain. 24 * 382 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. Dispositions avant d’arriver sur le champ de bataille. Séparer la réserve et lui assigner une position provisoire. Débarrasser les pièces et premiers caissons de la plus grande partie des fourrages ; en charger les coffres de derrière de la réserve. Laisser à la réserve tous les hommes qui ne sont pas indispensables au service des pièces. Arrêter la batterie hors de la portée du canon. S’assurer que tout est en ordre, particulièrement les boute-feu, porte - lances , étuis à lances, dégorgeoirs, sacs à étoupilles , sacs à munitions, écouvillons ; que les seaux sont pleins d’eau; que les cadenas des coffres sont enlevés. Faire passer le tire- bourre dans les pièces et les dégorgeoirs dans les lumières. Faire dégager en partie quelques charges dans les premières cases des coffres. Former la batterie en colonne par sections ou demi-batteries; si le terrain le permet, la faire marcher déployée. Positions propres à l’artillerie. Lorsque l’emplacement des batteries n’est pas rigoureusement déterminé par l'ordre de bataille, il faut le choisir d’après les principes suivants Le terrain en avant de la batterie doit, autant que possible, être plat et laisser l’ennemi à découvert dans toute l’étendue du tir, environ 1,200 mètres. — Dominer le terrain de 1 mètre sur 100 j cette élévation est la plus favorable au ricochet. Le maximum d’élévation au-dessus des points à battre ne doit pas dépasser 7 mètres sur 100. Lorsque, à défaut d’autres, ou pour prendre des revers sur l’ennemi, on est obligé d’occuper des positions plus élevées , les abords doivent être défendus par des pièces qui battent le pied de la hauteur. — Reconnaître le terrain dans tous les sens, et, s’il est nécessaire, établir des débouchés. — Profiter des obstacles qui peuvent arrêter l’ennemi ou neutraliser son ricochet, tels que marais, fossés, ondulations de terrain ayant une élévation de 0, m 30 à 1 mètre, haies, broussailles. — Eviter les emplacements pierreux. — Dérober aux coups de l’ennemi les caissons et les avant-trains, sans cependant gêner le service. — Autant que possible, ne pas établir les batteries en avant des troupes ou sur une faible hauteur derrière elles; lorsqu’elles ne sont pas sur la ligne même des troupes, elles doivent être devant les intervalles. Selon le besoin et lorsqu’on a le temps, se couvrir par des mouvements de terre, principalement sur les flancs. De nuit, surtout à l’avant-garde et à l’arrière-garde, se mettre à l’abri des surprises par quelques retranchements. Combats et batailles. L’objet de l’artillerie n’est pas de tuer des hommes ou de démonter des pièces sur des points isolés; mais de faire des trouées dans le front de l’ennemi, d’arrêter ses attaques, de seconder celles qui sont dirigées contre lui. Devant une ligne, ne pas placer les batteries vis-à-vis les points qu’elles doivent battre ; les disposer de manière qu elles les prennent d’écharpe ou de flanc, et quelles croisent leurs feux pour se protéger réciproquement. — SERVICE EN CAMPAGNE. 383 Battre les colonnes de front j attaquer avec vigueur leurs développements.— Diriger les feux de plusieurs batteries sur les points où l’on veut produire des effets décisifs, en évitant de réunir un grand nombre de pièces et de placer plusieurs batteries sur la même ligne, afin que l'ennemi ne puisse pas les prolonger toutes à la fois. — Ne pas s’exposer à être pris d’écharpe, de flanc ou de revers, à moins que l’effet désiré ne puisse être rapidement produit. — Ne point engager de combat d’artillerie contre artillerie, à moins que les troupes de l’ennemi ne soient à couvert et que les vôtres n’aient trop à souffrir de son canon. Espacer alors les pièces le plus possible, ou diviser la batterie; chercher à prendre les pièces ennemies en rouage, ou réunir les feux sur celles du centre. — Lorsqu’on marche avec une colonne d’attaque ou qu’on poursuit l’ennemi, avancer par échelons, afin de le battre sans relâche. Observer le même ordre en se retirant. — Ne pas découvrir trop tôt les batteries; les dérober aux vues de l’ennemi jusqu’au moment d’entrer en action, les former alors rapidement. Les batteries doivent être toujours prêtes à changer de position et ne pas le faire sans nécessité; régler leurs mouvements de manière qu’elles ne gênent ceux des autres troupes, et soient toujours suffisamment appuyées. La prolonge ne doit être employée que dans des circonstances particulières ; par exemple, dans une retraite, lorsqu’il importe que le feu se continue jusqu’à l’arrivée de l’ennemi sur les pièces. Si l’on forme des carrés obliques, placer l’artillerie par batterie ou demi- batterie entre les carrés. Disposition offensive. Plusieurs batteries de division se placent de manière à battre par des feux convergents la portion de la ligue ennemie sur laquelle est dirigée la principale attaque; les autres contiennent les troupes qui leur sont opposées. Quelques batteries de réserve de gros calibre s’établissent sur les points les plus éloignés, sur les hauteurs, d’où elles peuvent empêcher l’ennemi de tenter des efforts contre les lianes de l’attaque, ou prendre des revers sur le point attaqué. Disposition défensive. Les pièces de gros calibre se placent sur les points d’où l’on découvre l’ennemi de plus loin, sur les points les plus faibles, ou qu’il aurait le plus d’intérêt à forcer, sur les ailes de la position. Les batteries de division croisent leurs feux sur les directions dans lesquelles l’ennemi peut s’avancer. Si le terrain le permet, on dispose toute la ligne d’artillerie de manière à former un rentrant, sans toutefois l’affaiblir par trop d’étendue. Batteries de réserve. Une partie des batteries de réserve peut être engagée dès le commencement d’une affaire; le reste doit demeurer disponible pour être employé selon le besoin. Autant que possible, il ne faut faire entrer dans l’ordre de bataille primitif que les batteries à pied, et conserver les batteries à cheval pour les circonstances où elles ne sauraient être remplacées. Tant que Les batteries de réserve ne sont pas employées, elles doivent être tenues hors de portée et même hors de vue de l’ennemi, et mises à l’abri d’un coup de main par une escorte ou par quelques dispositions défensives; elles suivent Les mouvements des corps d’armée en conservant la même distance. Mouvements en avant. Si l’ennemi cède le champ de bataille, les batteries à cheval marchent à sa poursuite avec la cavalerie pour le mettre en désordre. Les batteries de gros calibres suivent avec l'infanterie, pour l’empêcher de résister à la faveur de quelques positions. 384 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. Retraites. réduits de demi-lumcs. Total des bouches à feu } non compris i5 pîerricrs et 24 mortiers de i5 c . i3i. Sur toutes les faces en prise au ricochet, séparer les pièces de 2 en 2 par des traverses; les pièces sur affûts de place immédiatement derrière ces traverses, celles sur affûts de siège plus éloignées, — Convertir en batteries à embrasures les barbettes des obusiers en capitale; abaisser leur plate-forme et élever des nierions sur le parapet. Former des espèces de contre-approches avec des gabionnades, élevées à la queue des glacis et reliées au chemin couvert, dans lesquelles 011 conduit pendant le jour des pièces légères, pour prendre d’enfilade quelques parties de la tranchée; détruire ccs gabionnades lorsqu’on est forcé de les abandonner. A mesure que l’ennemi se rapproche, l’artillerie doit faire un feu plus vif et le soutenir jusqu’au moment où les batteries de l’attaque commencent à tirer; le continuer pendant la nuit en s’éclairant avec des balles à feu. — Redoubler d’activité pendant la construction des batteries de la seconde parallèle. Lancer des bombes et des obus sur les épaulements encore imparfaits, en s’attachant à 2 ou 3 batteries principales. — Tirera ricochet, et principalement des obus, sur les communications, surtout à l’époque où les pièces sont conduites dans les batteries. — Tirer à halles sur les travailleurs de la seconde parallèle, jusqu’à ce qu^ils soient couverts. Pendant celte période, chaque pièce doit avoir tous scs servants ; les canons ou obusiers tirent 2 ou 3 coups par heure, les mortiers 2. On examine pendant le jour quel sera le travail de l’assiégeant pendant la nuit; on détermine la direction à donner aux feux, et on s’en assure par quelques coups d’essai. Des sorties de 3 à 400 hommes peuvent avoir quelques chances de succès, pendaui le tracé de la seconde parallèle. Elles doivent se faire vers la fin de la nuit, un peu avant le jour. Si elles réussissent à faire abandonner la tranchée, les travailleurs qui les suivent se hâtent de la combler, brûlent les gabions et fascines, enlèvent les outils. Elles se retirent en bon ordre, lorsque SKUVICK DANS UN K 1»LACIÙ 399 l’ennemi revient eu force, et le laissent en prise au feu de toute l’artillerie de la place. — Si la garnison entreprend quelque sortie plus puissante, on fait marcher quelques pièces de campagne avec les troupes; on les appuie par l’artillerie des ouvrages; on les fait suivre par des travailleurs munis de tout ce qui est necessaire pour enciouer les canons, et portant des bombes chargées à fusées lentes, qu’ils placent de manière à briser les affûts. On s’attache a compléter les moyens de défense sur les fronts attaqués, à y établir des communications faciles avec les dehors. L’infanterie met des postes dans les demi-lunes armées; le gros de la garde se tient dans les places d’armes du chemin couvert. — Tant que l’ennemi est hors de portée, elle envoie des patrouilles pendant la nuit, et met des tirailleurs isolés dans des trous de loup pendant le jour. — Pendant le tracé de la seconde parallèle, elle fait un feu vif et bien soutenu sur les travailleurs éclairés par les balles à feu; ensuite la fusillade est constamment entretenue par 8 ou 10 tirailleurs, qui sont placés sur chaque saillant et relevés d’heure en heure. Ouverture du feu de / ’ assiégeant. Combattre d’abord les batteries ennemies, en cherchant à en écraser quelques-unes par un feu supérieur, employant contre elles les canons de gros calibre , les obusiers et les mortiers. Continuer à ricocher les communications avec les pièces des saillants, à s’éclairer pendant la nuit. Lorsque le feu de l'ennemi prend la supériorité, désarmer à moitié les faces ricochées, ne laisser que les pièces voisines des traverses sur affûts de place; à mesure que ces affûts sont détruits, les remplacer par des affûts de siège avec embrasures. On ne met aux pièces que la moitié desservants; et le canon ne tire plus que sur les têtes de sapes et les cheminements. — Le ricochet continue sur les communications et doit redoubler d’activité aux heures où l’on relève la garde de la tranchée. — Tirer tantôt d’un point, tantôt d’un autre, porter quelques pièces sur les courtines. — Les gros mortiers continuent à tourmenter les batteries. —La consommation des bouches à feu est de 30 à 40 coups en 24 heures. Etablissement de la 3. e parallèle. Profiter du ralentissement du feu de l’assiégeant dont les batteries sont en partie masquées par La 3. e parallèle , pour établir des pièces dans le prolongement des fossés des demi-lunes, afin de battre l’attaque de leur chemin couvert. — Garnir les embrasures de portières. — Couvrir par des blindages quelques pièces vers le saillant du bastion, avec des embrasures obliques qui permettent de battre les saillants voisins et qui ne découvrent pas la bouche des pièces aux batteries ennemies. — Remplacer quelques obusiers par des pierriers dans les chemins couverts. La mousqueterie devient îrès-active, et, depuis les demi-places d’armes, elle a dû empocher l’ennemi de s’avancer à la sape volante. — Si l’artillerie est bien dirigée, les têtes de sapes ne doivent faire que très-peu de progrès pendant le jour. — Établir un feu régulier des différentes batteries au moyen l’un ordre convenu. — La nuit on multiplie les petites sorties de 10 à 30 hommes contre les têtes de sapes. On éclaire le terrain de manière que le tir puisse encore avoir quelque certitude. — La marche de l’enuemi peut ainsi être arrêtée indéfiniment à partir de la 3. c parallèle. Cependant les chemins couverts doivent être complètement organisés pour ^00 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. la défense, et les tambours, réduits ou blockhaus, doivent être achevés. — La consommation est de 20 coups par bouche à feu en 24 heures; celle des pierrier9 de 50 à 00. — Les petits mortiers deviennent très * utiles. 3. e Périodi;. — 3. e Disposition de l’artillerie. — Défense des chemins couverts. — Défense des brèches. L’artillerie de la place reprend plus d’activité, les batteries de l’assiégeant se trouvant presque entièrement masquées. Ne laisser qu’une ou deux pièces sur les saillants; en mettre le plus possible sur les flancs opposés à l’attaque, y compris quelques obusiers de 22 e , et sur les faces des bastions; construire des batteries à redans sur les courtines pour défendre le chemin couvert du bastion. — Blinder des batteries de mortiers dans les gorges des bastions et des réduits de demi-lunes. — La consommation augmente suivant les ressources de la place. Contre une attaque pied à pied, l’artillerie des remparts fait converger le plus de feux possible sur les tètes de sapes. Les pierriers du chemin couvert lancent des pierres et des grenades; on y joint des mortiers de 15 e . — La mousqueterie entretient un feu bien nourri pendant les intervalles entre les décharges des pierriers. — Après l’établissement des cavaliers de tranchée, on se retire derrière les traverses et successivement vers les rentrants. — On emploie les fusées incendiaires et à explosion. Si on reconnaît que l’ennemi veut tenter une attaque de vive force, on dégarnit le chemin couvert, en n’y laissant qu’une garde, qui se relire après une première décharge. — Au moment où il débouche de la parallèle, les ouvrages revêtus font sur lui un feu meurtrier; l’artillerie tire à balles. — Lorsqu’il paraît affaibli, on fait une sortie pour essayer de le chasser du logement qu’il a commencé. Après le couronnement des saillants , le reste du chemin couvert continue à se défendre, et de petits détachements viennent souvent attaquer les parties couronnées et y jeter des grenades. Le chemin couvert du bastion ne peut pas tenir aussi longtemps que celui des demi-lunes, parce que les places d’armes rentrantes sont en général couronnées en même temps que le saillant. C’est principalement l’artillerie des flancs et des courtines qui doit agir pour le défendre. Défense des brèches . Pendant la construction des batteries de brèche, désarmer les demi-lunes. Établir une partie de leur artillerie sur le saillant et sur le flanc des réduits, pour battre la brèche de la demi-lune et prendre à revers celle du bastion; quelques mortiers sur les tenailles; du canon dans les réduits de places d’armes, pour prendre à revers les brèches des demi- lunes. — S’il n’existe pas de batteries casematées sur les flancs, on peut encore en établir pendant le siège, en galerie de mine ou avec des blindes; leur action contre l’attaque des brèches du bastion sera d’autant plus efficace, que l’ennemi pourra croire qu’il n'a plus rien à craindre de ce côté. — Faire usage des fusées de guerre. — Employer d'ailleurs tous les moyens de l’artillerie pour retarder la construction des batteries de brèche et interrompre leur action. SERVICE DANS LES PLACES. 401 Ou détruit les ponts sur les fossés pleins d’eau, et on les remplace par des bateaux, qui ne font le service que la nuit. Brèche de la demi-lune. On a soin de bien éclairer le fossé pendant la nuit. On épie avec soin le débouché de la descente, et, dès qu’on l’aperçoit, on y dirige tous les feux qui peuvent l’atteindre; on y fait rouler des bombes; on y lance des grenades. — On creuse dans le parapet, près de la brèche, de petits logements pour des hommes qui lancent des artifices ou qui tirent à bout portant sur les sapeurs. — On établit une barricade de chaque coté. — On prépare sous la rampe des fougasses, des chapelets ou des caisses de bombes, des barils de poudre, des fourneaux de mine. On multiplie les retours offensifs contre le passage du fossé, contre les sapes conduites sur la rampe de la brèche pour la couronner pied à pied. La nuit ou s’approche en bateau des digues pour les détruire, y jeter des grenades , des artifices. On lance des bombes, des obus, des artifices incendiaires contre les blindages, les amas de fascines, avec lesquels l’assiégeant cherche à se couvrir. S’il se dispose à mouler sur la brèche de vive force, on la couvre de herses, de chausse-trapes ; on fait rouler au pied, des chevaux de frise. — On en fait avec des lames d’épée ou de sabre, implantées dans un arbre sur deux roues. — Au moment de l’assaut on jette des grenades, on roule des bombes et obus à fusée courte et vive, on entretient au sommet de la brèche un bûcher préparé d’avance dans une tranchée; l’artillerie tire à balles. — S’il parvient au sommet de la brèche, les défenseurs se retirent, et le laissent exposé au feu bien soutenu des barricades et des ouvrages qui défendent la brèche; s’il y fait un logement, on le fait sauter avec les fougasses et les chapelets de bombes. — Contre un second assaut, meme défense, et destruction du nouveau logement par le fourneau de mine. — Les retours offensifs se succèdent ensuite avec rapidité, tant sur le terre-plein que dans le fossé. On défend de nièiue la brèche du réduit , si on a eu soin d’y construire un tambour en charpente qui assure la retraite des défenseurs , et enfin les brèches du corps de place , mais avec des moyens encore plus puissants en artillerie et en artifices. On met des ohusiers à couvert sur les flancs de la brèche pour tirer à balles. — On prend comme dernière ressource les pièces des saillants lior9 des attaques et on ne laisse que celles des flancs qui sont indispensables. — On ne ménage plus ni les pièces ni les munitions. Dans les assauts au corps de place, il faut éviter de se mêler avec l’assiégeant pour ne pas compromettre les retranchements intérieurs. — Lorsque la brèche est faite à ces retranchements, il faut établir des barricades en arrière pour empêcher l’ennemi de s’étendre et se ménager encore les moyens d’obtenir une capitulation , après avoir été forcé de les abandonner. — À cette époque, il faut redoubler de vigilance sur toutes les parties de l’enceinte qui ne sont pas inaccessibles et sur lesquelles l’ennemi pourrait tenter l’escalade; garder avec soin les portes, poternes, entrées et sorties d’eau, etc. Mines défensives. Si la place n’a pas de mines défensives voy. p. 441 et suiv. , il convient de commencer de bonne heure à en établir un petit système en avant des saillants 2i 402 CHAPITRE XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. susceptibles d’être attaqués et de recevoir ce genre de défense. On ne s’occupe d’abord que des galeries principales en avant de la contrescarpe et on ne construit le reste que lorsque le point d’attaque est déterminé. — On doit lâcher d’avoir sur chaque saillant de demi-lune deux galeries parallèles à la capitale, reliées par un rameau, et d’où partiront d’autres rameaux portarn des fourneaux sous les cavaliers de tranchée, les sapes qui y conduisent, les batteries de brèche et les contre-batteries. Si ce travail est trop considérable, on se contente d’une seule galerie d’où partent des rameaux en moindre nombre, ou même on n’établit que de 9 fourneaux sous les batteries du couronnement. On entreprend une galerie majeure, sous la banquette communiquant vers le rentrant, ou seulement un moyen de retraite pour les mineurs à travers le fossé. — La défense du bastion peut être organisée de même. Après l’ouverture de la tranchée, on complète la défense des ouvrages attaqués; on établit des fourneaux, dans l’intérieur, sous les brèches et les logements que l’ennemi devra y former, des fougasses sur les crêtes du glacis. Tous les fourneaux en avant du saillant doivent être chargés avant le tracé de la 3. e parallèle. Si l’ennemi s’avance comme à l’ordinaire, on laisse construire le T et les cavaliers de tranchée, on fait sauter successivement la communication, un cavalier, ensuite l’autre; après chaque explosion , on fait une sortie vigoureuse. L’ennemi couronne les entonnoirs; ordinairement il en part pour couronner le chemin couvert de vive force, et il entre lui •même en galerie. Il faut ménager avec soin les mines et les fougasses établies sous la brèche; éviter de les faire jouer contre quelque fausse attaque et n’en faire usage que lorsqu’il n’y a plus aucun autre moyen de chasser l’ennemi du terre-plein. Détermination de la force de la garnison . On doit compter par chaque front l.° pour la garde de l’enceinte, 124 hommes d’infanterie fournissant plusieurs postes pour les sentinelles, les patrouilles, les portes de la ville; une vingtaine d’hommes pour les fusils de rempart; une réserve de 50 hommes toujours disponible. Le tour revenant tous les 3 jours, ce service exige 372 hommes. 2.° pour l’artillerie 50 canonniers et 150 auxiliaires d’infanterie, ce qui revient à environ 3 canonniers et 0 auxiliaires par bouche à feu. 3.° 15 hommes de troupes du génie et 45 auxiliaires. 4.°, enfin, 25 hommes de cavalerie et 75 en sus de tous les nombres précédents pour les pertes. — En tout 722 hommes par front. — Ce nombre doit être regardé comme suffisant pour une bonne défense. Il pourrait être réduit si quelque partie de l’enceinte était inaccessible. — Pour chaque lunette ou ouvrage avancé de petite capacité et qu’on devrait garder, il faudrait 100 ou 150 hommes de plus; pour un petit fort, 300 hommes. — Une garnison qui comporterait 900 ou 1000 hommes par front serait susceptible de faire la plus vigoureuse défense. SERVICE SUR LES COTES. La flotte et l’armée de terre sont chargées de la défense mobile. Les bâtiments à vapeur et les / lotilies armés d’obusiers sont particulièrement propres à la défense des côtes. SERVICE SUR LES COTES. 403 Des corps de troupes réuuis dans des centres d’action se tiennent prêts à se porter sur les points menacés, des batteries mobiles d’obusiers de 1G C et 12 e , suivant les localités, prêtent leur appui à ces corps. Un service rapide de signaux est établi, avec les ressources locales, entre les bâtiments, les vigies, les troupes mobiles et les batteries permanentes. L’ordonnance du 3 janvier 1843 détermine que dans les ports militaires, l'armée de mer sera chargée spécialement, sous les ordres du commandant des forces de terre, de l’armement, du service et de la garde des batteries qui ont une vue directe sur les ports, sur les rades intérieures adjacentes à ces ports, sur les passes et goulets conduisant aux rades intérieures, toutes les fois que les ouvrages auxquels appartiendront ces batteries, n’intéresseront pas principalement le système de la défense, du coté de terre, de la place et de ses dépendances. Que le département de la guerre conservera la possession et sera chargé de l’entretien de tous les bâtiments dépendant de ces batteries, à l’exception des magasins à poudre, qui seront, à l’avenir, entretenus par le département de la marine. Le personnel des batteries permanentes confiées au service de terre est fourni par l’artillerie, les autres troupes, les canonniers vétérans, la garde nationale, les brigades de douane, ou d’anciens canonniers pris dans la population des cotes, à raison de 5 hommes par pièce, dont un pointeur exercé. Les ouvrages de la défense permanente sont divisés en 3 classes, suivant leur importance 1. re Classe. Ouvrages destinés à la défense des ports militaires, des grands ports marchands et des points principaux des îles. Cette fortification se compose de forts extérieurs capables de résister a des attaques régulières ou d’empêcher un bombardement, et d’une enceinte continue, suffisante contre une attaque de vive force. 2. e Classe. Ouvrages qui protègent les mouillages et les passes propres aux escadres de guerre. Ils consistent dans un système de forts ou de batteries se rattachant aux places. 3/ Classe. Ouvrages qui défendent les petits ports du commerce, les mouillages propres aux bâtiments marchands, les refuges de la navigation côtière- Us se bornent à des batteries avec réduits. Cette classification règle les approvisionnements des batteries voy. p. 300- elle ne détermine pas d’une manière absolue leur armement, qui est subordonné à des circonstances diverses, non plus que la force de leurs réduits, également variable. L’armement des batteries est réglé d’après la force des bâtiments qu’elles peuvent avoir à combattre, laquelle dépend de la nature de la côte, et principalement de la profondeur de l’eau. — Le tirant d’eau des bâtiments de guerre est à peu près, savoir Vaisseaux de 74 à 120 canons. 7, n, 5 à 9 m . Frégates de 44 à 60 — . G à 7. Bâtiments de 24. 5. — de 16.. 4. — de 10. 3. J,es canons de 30 et obusiers de 22 e de la marine sont employés à coin- CIUP1TRK XIV. SERVICE EN TEMPS DE GUERRE. 404 battre les bâtiments en marche, jusqu’à la distance efficace de 2,400 mètres. Les canons commencent le feu à boulet plein ; ou continue à tirer les projectiles creux. Les mortiers de 32 e de la marine, dont la portée s’étend à 4,000 mètres, sont réservés contre les mouillages. Il résulte de l’expérience, qu'une batterie de 4 pièces de gros calibres a l’avantage sur un vaisseau de 120 canons. Les projectiles ricochent mieux sur l’eau que sur la terre et perdent peu de leur force; ils peuvent, après avoir ricoché, traverser à 1,200 mètres le liane d’un vaisseau de haut bord. Les projectiles creux qui pénètrent dans les bordages au-dessous de la ligne de flottaison causent de larges voies d’eau par leur explosion. Epreuves de Jàrest, 1824. La hauteur à donner à la batterie au-dessus du niveau de la mer, est de 10 à 15 mètres. On doit se rap procher autant que possible de ces limites., la 1." étant nécessaire pour mettre la batterie à l’abri des inondations dans les gros temps ; la 2. e permettant le ricochet jusqu’à 200 mètres et suffisant pour éviter celui des vaisseaux, qui part de 5 à G mètres au plus au-dessus de l’eau. La hauteur de la batterie se prend de la crête intérieure de son parapet. Elle se compose de son élévation au-dessus des plus hautes marées et de la quantité variable dont la mer se trouve au-dessous de ce niveau au moment du tir. Ces variations, qui sont inégales pour les différents points d’une même côte, et qui changent d’un jour à l’autre pour le même point, peuvent s’élever jusqu’à 12 mètres. Il importe de les bien connaître pour fixer la position de a batterie. Deux modèles de redoutes bastionnées , revêtues et couvertes par des glacis plantés, sont proposés pour assurer suivant l’importance des positions, la possession d’une île, d’une presqu’île, former une tête de digue ou de défilé, constituer le réduit d’un retranchement ou d’un ensemble de batteries. Le n.° l reçoit 20 pièces de campagne et 700 hommes; le n. c ' 2, 12 pièces et 33G hommes. Ces ouvrages ont des magasins à poudre et au matériel. Six modèles d’ouvrages servent de réduits aux batteries, suivant les circonstances. Les tours n." s 1, 2 et 3 PI. 39 recevant GO, 40 ou 20 hommes, 4, 2 ou 1 obusiers de 12 e , et au besoin de 16 e . La l. rf correspond à une batterie de 12 pièces, la 2. e de 8, la 3.° de 4. — Les corps de garde défensifs crénelés n. os 1, 2 et 3, recevant le même nombre d’hommes, sans artillerie. Le réduit, quel qu’il soit,, est défendu des coups du large par une masse couvrante, et du côté de la campagne par un glacis gazonné et planté. Ses murs résistent au canon de campagne. Il est pourvu d’un puits ou d’une citerne, de magasins à poudre et au matériel situés dans les caves. — Il est armé de fusils de remparts. —> Un mur de clôture relie la batterie avec son réduit. Tirer de plein fouet à la flottaison; si le coup est un peu bas, le ricochet l’amène sur le bâtiment. Ne tirer dans les manœuvres qu’avec des fusils de rempart. — On ne fait plus usage du tir à boulets rouges. — Si Ton a affaire à plusieurs bâtiments, diriger toutes les pièces de la batterie sur celui qui se trouve le plus à portée. Connaître exactement les distances de tous les points remarquables, et SERVICE SUR LES COTES. -405 l’afficher dans le magasin au matériel et dans le corps de garde, afin de pouvoir évaluer celles des bâtiments. Pointer une bouche à feu de but * en * blanc sur la ligne de flottaison et la faire tourner ainsi pointée sur sa plate-forme horizontale, pour rapporter la direction du rayon visuel à des objets de la côte dont les distances sont connues; avoir égard dans cette opération à la hauteur actuelle de la mer. Observer les rieochets sur l’eau. Tirer à balles sur les débarquements. Tenir en barils ou caisses, derrière l’abri de la batterie, 4 charges par bouche à feu, quelques projectiles empilés à gauche et en arrière de leurs bouches à feu, les bombes et obus l’œil en bas; les boute - feu allumés en nombre suffisant. Se garder avec soin contre les surprises, surtout la nuit; observer tout ce qui se montre eu mer ou sur la côte; cire attentif à tous les signaux. Veiller à la conservation du matériel avec tous les soins convenables; aérer les magasins dans les temps secs ; faire mouvoir tous les jours les châssis d’affut. Les obusiers de campagne ou de montagne sont destinés à agir contre les débarquements; les enterrer à demi, s’il est possible, près du rivage, donnant un feu rasant et prenant les chaloupes en flanc. Ils tirent à obus contre les embarcations, à balles contre les troupes débarquées. NOMBRE D’HOMMES NECESSAIRES AU SERVICE DES DIVERSES BOUCHES A FEU. Canons de siège.. 7 hommes. Obusiers de siège. 5 — Can. sur affût de pl. eL côte. 5 Mortiers de 32 e et 27 e . . 5 — Mortiers de 22 e et 15 e . . . 3 hommes. Pierriers. 5 — Bouches à feu de campagne. 3 — Obusiers de montagne. . . G — 409 CHAPITRE XY. TABLES DE TIR. NOTES SUR L’EXÉCUTION DU TIR, SUR LES EFFETS DE LA POUDRE ET DES PROJECTILES. SOMMAIRE. Batteries de campagne Tu* a boulet ou obus. 410 Tir à balles. 411 Tir de l’obusier de montagne à obus et à balles. — Obus Shrapnel. •. 411 Batteries de siège et de place Tir de plein-fouet. 412 Tir des bouches à feu en bronze a de grandes distances. 414 Tir a balles. 415 Tir à ricochet. — Limites du ricochet. 415 Influence du sol et de l’embrasure sur le tir. 41D Tir des batteries de brèche. 419 Tir des mortiers sous l’angle de 45° 422 Tir des bombes à ricochet. — Tir à balles du mortier de 15 e . 423 Tir des bombes avec les canons et obusiers. 424 Tir du pierrier. 424 Tir des balles à Tir des bouches à feu sans affûts. • 425 Tir des bouches à feu de la marine Tir à boulet plein et creux......... 426 Tir à balles des canons de la marine. 428 Tir du mortier à plaque de 32 e delà marine. 428 Relations entre les charges , les vitesses initiales , etc. Charges de poudre et vitesses initiales correspondantes. 429 Vitesses initiales correspondant a l’évasement de l’âme ou au vent du boulet. 430 Vitesses initialesexpér. de Gavres, 1841. 430 Vitesses initiales pour les mortiers . 431 Angles de mire naturels et portées de Correspondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage. 432 Evaluation approximative des distances. 433 Pénétrations des projectiles Dans la maçonnerie, — le bois,— Les terres, — les fascines, etc. • 434 Effets des projecliles creux.— Effets des boulets sur la fonte de fer.. 437 Tir à boulets rouges . 438 Tir des fusées de guerre . 440 Mines Fourneaux ordinaires. — Fougasses. — Destruction des murs, bâtiments, etc. 441 Pétard. 446 Nota. Les tables et les indications qui suivent sont basées sur tous les résultats d’expérience qu’il a été possible de se procurer, sur les relevés du tir des écoles pendant plusieurs années , documents qui ont été soumis à la vérification de l’analyse et des constructions graphiques. Ces tables représentent les trajectoires moyennes entre celles que l’on obtient dans les circonstances du service avec des bouches à feu dont le calibre est plus ou moins exact, des poudres de diverses forces dont la portée moyenne diffère peu de 230 mètres, enfin, tous les éléments variables du tir. Les tables des obusiers de 22 e et 16 e de plein fouet et à ricochet ne sont que provisoires; on les présente en attendant les résultats des épreuves commencées, que l’on fera connaître par un appendice. 26 * 410 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES , ETC. BATTERIES DE CAMPAGNE. Charge de guerre voyez p. 159. — Projectile ensaboté. Les nombres précédés du signe — indiquent tes quantités dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but pour les distances en deçà du but-en-blanc. Tir à boulet ou obus. Canon de 12. . — de 8 • . . obde X c - * 15c {?± Hausses et quantités dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but à 300" 400" 500" 000" 700'"' 800"' 900" 1000" 1100" 1200" mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. -2,800 -2,700 -1,300 4 13 22 34 46 59 72 -2,800 -1,900 0 9 18 28 39 54 71 87 -2,000 - 800 7 19 32 47 63 81 103 122 7 20 37 54 73 94 113 133 155 176 -1,050 4 15 26 40 54 71 88 106 127 7 20 33 40 60 76 93 110 ï ? Hauteurs de la vis de pointage, à partir de celle du but-en-blanc voy. p. 413, aux distances de 300" 400" 500™ IBM 300" 400" mill. mill. mill. mill. mill. Canon de 12. . 8 6 2 Obusier de 16 e , grande charge. . . • 6 1 — de 8 . . . 7 3 0 — de 15 e , grande charge. . . . 3 0 Canon de 12 — de 8. 0 j — de 15 e Noinbrepour 100 Déviations latérales des coups portant à moyennes à 500"' 800"’ 1200" 500" "800"' 1200" m. m. m. 70 30 15 1,6 4,6 7,0 40 30 5 2,3 7,0 9,0 gr. charge. 70 40 30 i,» 3,8 6,6 p. charge. 40 24 ï 0,6 2,7 S- gr. charge. 60 33 8 1,5 4,0 10,0 p. charge. 30 S 2,9 12,7 Le but avait 12 mètres de long sur 2 m. de haut. Les dévia lions sont comptées à partir du centre du but. Les déviations extrêmes sou ta peu près le double d. déviations moycunes. La déviation latérale calculée des bouches à feu de campagne, à la distance de 1,000 mètres, répondant à une différence de 0, m i5 dans le niveau des roues, est environ de 4 mètres. Cette déviation est proportionnelle aux distances. Les hausses qui précèdent doivent être mesurées perpendiculairement à l’axe des bouches à feu. Si on les mesure sur le prolongement de Tarète du cul-de- lampe, il faut les multiplier par 1,033. La vitesse moyenne du tir est de 1 coup par minute. Le recul très-variable est compris entre les limites de l, m 50 à 10 mètres. On admet généralement que pour le tir à boulet roulant, il faut augmenter la hausse de 5 mill. Avec les obusiers à la petite charge et avec les canons de 12 et 8, en tirant de manière à frapper le sol un peu en deçà du but-en-blanc, on obtient un ricochet rasant sur une ligne de 1,200 mètres. Un pareil tir pour les obusiers a souvent été employé avec succès à l’armée. En général, sur les terrains ordinaires les projectiles ne donnent plus de ricochets sous un angle de chuLe de 7 à 8 degrés- BATTERIES DE CAMPAGNE. 411 Tir à balles. ObusJ Hausses et quantités dont la ligne Nombre moyen par coup de mire doit s’abaisser au-dessous du des balles qui ont frappé un but à panneau de a m. de haut, sur 200’" 300" 400" 500" 600" ao m. de long. 4o m. de long. à 3oo m. a 5oo m. mill. mill. mill. mill. mill. de 12.... —800 9 41 68 68 11,0 6,6 de 8. —800 9 41 08 68 9,5 5,0 16 e , —800 23 45 68 68 16,6 15,0 25 e , idem , —800 23 45 68 68 14,3 17,5 Sur un terrain solide, uni et sans ressaut, le tir à balles peut être employé jusqu’à la distance de 650 mètres. — En faisant varier la hausse de chaque bouche à feu depuis 0 jusqu’à 68 mill., on a constamment une portée totale de 750 mètres, au moyen des ricochets plus ou moins nombreux. Ainsi, une colonne peut être atteinte par le tir à balles sur une profondeur égale à 750 mètres, moins la distance de la tête de la colonne à la batterie. — A 700 mètres quelques balles ont percé des panneaux en sapin de 54 mill. d’épaisseur. — En général, il convient de ne pas ouvrir le feu à balles à une distance plus grande que 400 à 500 mètres. — Le tir des obusiers, indépendamment du plus grand nombre déballés qu’il projette, est plus ramassé et plus meurtrier que celui des canons. Obusier de 12 e de montagne . Tir à obus et à balles ; charge de l’obusier 0, k 270. Hausses et quantités dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but à 100" 200" 250" 300" 350" 400" 450“ 500" 550" 600" O O 3 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. A obus. —700 2 3 7 il 16 20 25 30 37 50 A halles. 2 15 24 36 45 56 S = £ La portée totale dans le tir à obus avec la hausse de 50 mill. s’étend jusqu’à 1,100 ou 1,200 mètres, par 3 ou 4 ricochets, en conservant assez de justesse pour atteindre des troupes. Le recul sans l’enrayure va souvent jusqu’à 11 mètres; avec l’enrayure il ne dépasse pas ordinairement 4 mètres. Le nombre des balles par coup qui frappent un panneau de l, m 80 sur 25 mètres est 20 à 100 mètres; 11 à 200; 8 à 300; 7 à 400.. Les balles traversent encore à 400 mètres un panneau en sapin de 27 mill. d’épaisseur. Mais le tir n’est efficace que jusqu’à 250 mètres. Les obus de 12 e à balles Shrapnel peuvent être tirés à peu près avec les mêmes hausses que les obus ordinaires ; ils doivent éclater de 5 à 8 mètres avant de parvenir au but. Le nombre des balles ou éclats qui frappent un panneau de 40 mètres sur 2, n '50 de hauteur est environ 34 à 500 mètres; 30 à 600; 13 à 700. — L’effet meurtrier s’étend jusqu’à à 900 mètres. 412 CHAPJTKE XV. TABLES DE Tilt ET NOTES, ETC. BATTERIES UE SIEGE ET IE PLACE. Tir de plein-fouet. La charge dans une gargousse. — Boulet roulant, avec 2 bouchons de foin, 1 sur la poudre, 1 sur le boulet, du poids de 0,M30 à 0, k 2G0 pour 24, de 0,M10 à 0, v 220 pour 16 , et de 0, k 145 pour 12, de place. — Obus retenu par 4 éciisses. Les nombres précédés du signe - indiquent les quantités dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but. BATTERIES DE SIEGE. Canon de 24. — de 10. — de 12 de place. Obusier de 22 e ....- — de 16 e . BATTERIES DE PLACE. Canon de 24. — de 16. — de 12 de place. — de 8 idem s . . . Obusier de 22 e ..... — de 16 e . Hausses et quantités dont la ligne de mire Charges doit s'ahaisser au-dessous du but à •s Ci O O 500™ 400” 300"’ 200 ,n k. mill. mill. mill. mil. mill. 4,000 - 2,200 - 3,700 - 4,200 - 4,100 - 3,200 3,000 - 400 - 2,300 - 3,300 - 3,500 - 3,000 2,6G6 - 1,500 - 2,900 - 3,600 - 3,600 - 2,800 2,000 1 - 1,800 - 2,900 - 3,200 - 2,700 1 2,000 - 800 - 2,400 - 3,300 - 3,400 - 2,700 1,500 7 - 800 - 2,300 - 2,800 - 2,400 1 2,000 30 16 4 - 1,100 - 1,800 1,500 47 28 12 - 200 - 1,400 1,500 19 8 - 500 - - 2,300 i 1,250 28 16 4 - 1,000 - 1,700 j 2,500 9 -1,100 - 1,800 - 3,100 - 2,800 I 2,000 20 2 - 1,700 - 2,700 - 2,600 1 1,600 12 - 500 - - 2,800 - 2,G00 1,133 23 7 - 1,000 - 2,100 - 2,200 1,250 15 1 - 1,500 - 2,300 - 2,300 1,000 28 12 - 500 - 1,800 - 2,000 1,000 19 0 - 1,600 - 2,500 - 2,300 j 0,750 32 10 - 800 - 2,000 - 2,000 1,250 60 42 25 - - 200 1,000 111 88 65 42 21 1,000 35 22 10 - 400 - 1,300 0,750 54 38 21 8 - 400 Les hausses qui précèdent doivent être mesurées perpendiculairement à l’axe des bouches à feu, Si on les mesure sur le prolongement de l’arète du cul- de-lampe, il faut les multiplier par 1,064. Le nombre des coups portant sur 100 dans un carré de 1 mètre de côté à 600 mètres de distance, est environ de 7 pour le canon de 24, G pour le 16, 5 pour le 12, 4 pour l’obusier de 22 e , 5 pour celui de 16 e ; pour les distances plus petites il est à peu près en raison inverse de ces distances. La déviation extrême à 600 mètres est de 4 mètres pour 24, 5 mètres pour 16, 5, m 50 pour 12, 4, m 20 pour obusier de 22 e , 3, m 50 pour obusier de 10 e . Ces déviations diminuent à peu près comme les distances. La relation entre les hausses et les ordonnées de la trajectoire ou quantités dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but, est N = — — H , hausse; , quantité dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous du but; />, distance du but à la bouche de la pièce; Z, longueur de la bouche à feu comprise entre le derrière de la plate-bande de culasse et le plus grand rendement du bourlet. / /T BATTERIES DE SIEGE ET DE PLACE. 413 Les bouches à feu sur affûts de siège ou sur affûts de place peuvent tirer 12 coups par heure. Le recul le plus fort sur plates-formes de siège n’excède pas 2 mètres pour les canons à la charge de 7 ; 3, m l0 pour l’obusier de 22 e , à la charge de 2 hil. ; 3,"60 pour l’obusier de 10 e , à la charge de l, k 50. Hauteurs de la vis de pointage 1 à partir BATTERIES DE SIEGE. Can de 10 . de 10 e BATTERIES DE PLACE. Canon de 24. — de 10 . — de 12 de place. — de 8 idem . Obusier de 22 e . — de 1 G C . Charges de celle du but-en-blanc aux distances de 000" 500"' 400“ 300" 200" k. mill. mill. mil. mill. mill. 4,000 5 o 14 19 25 3,000 1 0 11 17 22 2,000 4 8 12 17 21 2,000 0 5 9 15 19 2,000 2 7 11 14 18 1,500 - 2 2 7 11 17 2,000 - 12 - 0 1 2 5 1,500 - 18 - 11 - 4 1 4 1,500 - 9 - 3 1 5 10 1,250 - 13 - 7 - 1 3 7 2,500 - 3 3 7 15 20 2,000 - 8 - 1 0 13 18 1,000 - 5 2 7 14 18 1,133 - 10 - 3 4 11 16 1,250 - 6 0 5 9 16 1,000 - 11 - 4 2 8 15 1,250 - 8 0 5 10 14 0,750 - 13 - 4 2 8 12 1,250 - 24 - 16 - 10 - 4 1 1,000 - 44 - 35 - 26 - 16 - 8 1,000 - 16 - 10 - 4 1 0 0,750 - 21 - 15 - 9 - 3 2 Les hauteurs de la vis de pointage sont liées aux hausses, et aux ordonnées de la trajectoire ou quantités dont la ligne de mire doit s’abaisser au-dessous , . ... 1 H l l Q du but, par les relations h . hausse; Q , ordonnée; L, longueur comprise entre le derrière de la plate-bande de culasse et le plus grand rendement du bourlet; /, longueur entre le derrière de la plate-bande de culasse et l’axe des tourillons; V , distance du but à la bouche de la pièce. On a proposé de placer une masse de mire sur le bourlet des bouches à feu ; ou obtiendrait les hausses de ce système par la formule f? — A - h //; A étant l’augmentation du rayon du bourlet, H la hausse du système actuel, positive ou négative; on aurait également H' = A - 4- . Les circonstances peuvent obliger à tirer une bouche à feu dont le bourlet ou la culasse aurait éprouvé une dépression au point culminant; on y remédierait en retranchant de la hausse la dépression du bourlet et en ajoutant celle de la culasse. 1 Marquer sur une baguette la distance du dessous de la manivelle de la vis de pointage au plan supérieur de son écrou , lorsque la pièce est pointée de but-en-blanc sur l’objet à battre; ajouter ensuite ou retrancher la hauteur donnée par la table, suivant qu’elle est positive ou négative. — Couper la baguette à la longueur convenable dès que le tir est assuré. — A défaut de vis de pointage, opérer sur des points de repère marqués sur la plate-bande de culasse et sur la flèche. 414 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. O O O © SO00 "sj* CO CO O O O O O CO b-» O S h. es vj daoiNN CO CS ©S CS t- n *• i i ,o sgr s* Durée d trajet - © © - ^ CO s b» S* CS CS u kfl © © cs es cs b. © © b. © COb5 'ëo ** . *r © © © th th ^ es th " S* -H lO fi. A J SP CS M© © CS co 2800“ inill. 550 646 2600" ses © © **p es =© O es *?p •— w w w w \\ B io »o ^ 2400" s'vf © © © es cs es •2 00 © •f © m© b» \\ w Seovr^pcoco© a O O IN cs s es es u? co © © •= CS O0 © © ©> © \\ b* v w S co co co co es sf co 2000" scs »p oo oo es sr © sf ^ © -^ © ^ ?f -*- w th oo \\ S es co es es es co © [ 1800" s vo oo es u© es es es© = © vr co a © ' f wwîb* s S es es cs th-h co es es 1600" s © ^ ^ oo © © ©© S iO © b» “S 1 lO © U © TJ n T-t t-i th - rH es es es 1400” s©b»co©©T-t es es © th es es b. th es w © b. \s g TH TH TH TH TH CS THTH 1200" d©-»-'©co*NOON^CSCO00 cO N b O O oo l l l l L L O ffS © O 00 U*ON Vf W© M© i> *3aOOCSûOOOCSSPCO t- CS CO CS CS CO 1111 OCOOOCOOOOOO OCOOOCOOOOOb» ©CO©©CO©©©0© ©©©©CO©©©©b» ©C©©©C0©*OO©CS vp" es*Vf cs'thW'-' O 4 * *. ôh . 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FEU 'a é •;-» =3 ^ 'H, V fl _ ° * 4 ©j fl 3 fi W —— S - 03 im V "F* W. C •£ .H ^ c s - a a» — -o S -c3 •~ l Cu V C e C v S ^ ; U o -o rt - ^ c *- te ~ Ô 3 -l> » kj 'D t- U Or© 3 ~ C •- ttj 3 ÇT- »4> I î ^ 'S fl ^ fl -J2 c- •S c» ~ 43 fl fi -O -fl 4> .S 'fl C - 03 > P. fl "fl C rf -r C -fl y o u 3 2 O u v o ™ 5 — o fi. O DE LA MARINE. 427 y 'fl 1= O —•O ei m » u n o -• H oi-T II y u OD 1 1 fl a s O O — O vF .-fl o » xn n st m » U © Il . 1 * fl 03 Ô O 30 ©4 a vr co rfl t'» u u n u s ~ * © o © Il © H VF d Ô O VF ©4 -fl r- O vf — VF© CO 11 H O II S " “ " ^ © O - © 0© tvC© AA © u O O ©4 ©4 -fl on © © vr A mifl n n iv n a ï r r ; O - © O N VF O OO a 3 fl Ô O t O -inin ci fl»Q-Ci-Oll © VF os © l> © V© J> N V / s O \i a O O ©© © » fl © CV3Q © © ©3 II a 0 Art AO © © © © t- s O O VF — o t'sin o vFxn rfl vrm © vf© iv © a VT© O vrm s—vrt P 3 ô -fl © 0© © © f. 01 - ©Ci© © -ffl ©4 a . . 1 . © CO vr - how S ~ ~ " ** ” " © l-v© ST S £ © rfl iv©v> r>© ©r> gOSOSOICsO- AO rt Art oo Charges O AO O Art O © © . o rv>n t'U-, in o -* in o© te oToo oT O O © 0 0 Art O © ©s^sToo 'p. W ô A3 ! , 1 pleins .. 1 creux .j creux . s a ’Z 5 P. % ÜD C 60 Yoy. p. 413 l’emploi de cette table et la relation des hauteurs de vis avec les hausses. balles des canons de la marine. 4-2 8 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Dispersion îles balles O CI OO 3 O M 00 O Cl CI X - r ^, C0 . OÆN»C 5 © Les déviations sont analogues à celles du mortier de 32 e en bronze. RELATIONS ENTRE LES CHARGES, LES VITESSES, ETC. 429 RELATION S ENTRE LES CHARGES, LES VITESSES, ne. Charges de poudre et vitesses initiales correspondantes. Ecole de Toulouse, 1833. Poudre de 230 mètres. — Boulet roulant. Cauons de Obusiers de 24 10 . 12 de pl. 32 16 k. II. k tu k. m. k. m. k. ni. 0,000 49 0,040 45 0,030 4 3 0,040 16 0,030 30 0,120 76 0,080 70 0,000 67 0,080 31 0,060 52 0,180 99 0,120 96 0,090 88 0,120 42 0,090 67 0,240 118 0,160 112 0,120 109 52 0,120 82 0,300 130 0,200 132 0,150 127 0,200 01 0,150 96 0,300 154 0,240 148 0,180 147 0,240 72 0,180 108 0,420 168 162 0,210 165 0,280 81 118 0,480 181 0,320 175 0,240 180 0,320 88 0,240 129 0,540 195 0,300 189 0,270 193 0,300 97 0,270 139 0,000 207 0,400 202 0,300 207 0,400 105 0,300 148 0,720 229 0,480 226 0,360 231 0,480 120 0,360 166 0,840 249 0,560 247 0,420 253 0,560 135 0,420 181 0,960 270 0,040 265 0,480 274 0,600 142 0,450 187 1,080 288 0,720 280 0,540 294 154 0,510 201 1,200 306 0,800 297 0,600 309 0,760 108 0,570 214 1,320 322 0,880 310 0,060 324 0,840 180 227 1,440 337 0,960 324 0,720 339 0,920 192 0,090 237 1,500 352 1,040 330 0,780 354 1,000 202 0,750 247 1,080 364 1,120 348 300 1,080 214 0,810 256 1,800 378 1,200 358 0,900 378 1,160 225 0,870 265 1,020 391 1,280 369 0,900 387 1,280 240 277 2,040 403 378 397 1,300 247 1,020 285 2,160 414 1,440 388 1,080 405 1,440 255 1,080 291 2,280 424 1,520 399 414 1,560 265 1,170 301 2,400 435 1,600 406 1,200 421 1,080 273 1,260 310 2,520 444 1,080 415 1,260 430 1,800 280 1,350 318 2,040 454 424 1,320 438 1,920 285 1,440 325 408 1,920 439 1,440 451 2,000 286 1,500 328 3,000 477 2,000 447 1,500 457 3,240 492 2,160 459 1,020 466 3,480 502 2,320 471 477 3,720 510 2,480 483 484 3,900 517 2,640 492 1,980 490 4,200 525 2,800 501 2,100 496 529 2,960 510 502 4,800 535 3,200 522 2,400 511 5,100 541 3,440 531 517 540 3,680 538 2,760 522 548 4,000 544 528 430 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Vitesses initiales correspondant à l'évasement de l’àme ou au vent du boulet pour les pièces de campagne aux charges du '/ 3 du poids du boulet, avec une poudre du 234 mètres Lombard. Vent Canons de Vent Canons de du 1 - du boulet. 12 . 8. boulet. 12 . 8. mill. m m. mill. m. m. 0,0 546 551 4,0 416 403 2,3 469 462 4,2 411 397 2,5 462 455 4,4 405 391 2,7 457 449 4,5 400 384 2,9 451 442 4,7 394 379 3,1 445 435 4,9 389 373 3,2 439 428 5,1 384 367 3,4 433 422 5,3 379 361 3,6 428 416 5,4 374 355 3,8 422 409 5,6 369 342 Les vitesses initiales , portées dans les deux tables précédentes, sont relatives au tir horizontal. La vitesse initiale varie avec l’angle de tir. Lorsque la pièce est pointée au- dessus de l’horizon, d’une part le projectile pèse davantage sur la charge, d’autre part il résulte de cet accroissement de pression que le fluide se développe en plus grande quantité avant le déplacement du projectile. L’augmentation de vitesse, produite par la seconde cause, surpasse en général la diminution due à la première. Mais les variations de la vitesse ne deviennent sensibles que pour des différences assez grandes dans les angles de projection. Voir les tables suivantes. Charges et vitesses initiales correspondantes, sous différents angles de tir. Expériences de Gâvres, 1841. Poudre de 237 mètres. — Boulet plein, roulant. Canons en fer coulé longs et courts de 30. 24. 18. Ohusier en fer coulé de 22 e { obus ensaboté Charg. 0 ° 5 ° 10 “ k. m. ru. m. ioo 420 433 4 q 8 3,67 4 o 2 4 io 455 a >94 374 Î87 444 2,45 36 o 3 7 a 43 1 Charg. 0 ° 5 ° 10 ° k. m. m. ru. 3 ; 9 2 4 ï 8 5 oo 56 7 2 ,p 4 4°9 470 469 s ,55 3 t 5 447 56 o > 9 6 372 417 524 0 ° 439 418 4o2 375 10 ° Charg. 0° 5° k. m. m. 4^00 362 3gs 3,5o 358 3?5 3,oo 35o 3Ü2 2,5o 335 s 2,00 3 1 8 » RELATIONS ENTRE I,1S CHARGES, LES VITESSES, ETC, 431 Vitesses initiales des mortiers Lombard. Angle de 4a°. Mortiers de 32 Vitesses. c Portées. T Vitesses. r c Portées- 2 Vitesses. >. c ' Portées. m. m. m. m. m. m. 272 3 7 8q 207 2678 1 34 1206 i3q 3a6i *85 2 3 06 111 11 o5 21 2 2812 166 197 e 108 9 3 4 190 242*3 '4o .688 97 778 2075 i3, i4*5 86 64 , .53 1772 I 20 n 80 76 5 iG i3j >497 1 06 9/6 06 4o5 122 ,,45 94 7 3o8 in 1027 8a Gl8 9*’ 826 70 /70 4 t>4n 72 4s 3 Angles de mire naturels et BOUCHES A FEU EN BRONZE. Canon de 24. — de 16. — de 12 de place. — de j a de campagne. — de 8 de campagne. Ohusier de 22 c . — de 16 e . — de i 5 c . — de 12 e . BOUCHES A FEU EN FER COULÉ. Canon de 36 - de 3 o long.. - de 3 o court. - de 24 long.. - de 24 court. - de 18 long.. - de 18 court. - de 12 long . _ de 12 court. Canon-obusier de 22 e . — de 3 o . * Avec projectile creux. — ** Avec projectile plein. portées de but-en-blanc. mire Portées moyennes de but-en-blanc. naturels. Charges. Portées. 0 11 fc. m. 1 .5 48 4000 3000 700 63o 2,606 670 2,000 600 2000 64» 1,5üO 527 - f>9 2 1 2,000 554 = 59 4G 1,333 5 l 2 2000 375 1,5o© 315 i5oo 434 260 1,000 36o o,5oo 243 = 3o s 0,27U 195 1 34 1; 6,000 4,5oo 760 670 5,ooo 800 . 34 ' 3, 7 5o 735 840* 5000 920 1 5- " 3,760 85o 960* 1 3o h 4,000 745 3,ooo 65o 49 48 4,000 3,000 860 760 1 31 37 3,ooo 2,260 73 o 080 3,000 85o 3 2,260 800 i 26 35 2,000 i,5oo 735 63 0 . 2,000 8 0 5 - i,5oo 7o5 r 3o 3,6oo 2,000 5h2 4/8 2,000 4*o * 1 10 ,5 2,000 56o I,5oo 420 Les portées sont les moyennes entre celles qu’on obtient dans les diverses circonstances du service. Avec des bouches à feu neuves et de la poudre de 230 mètres, la portée de but-en-blanc du canon de 24 en bronze, chargé au 3 , est de 808 mètres; celle du canon de 16, de 688 . CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. 13-2 Cor respondance entre les angles de tir, les hausses et les hauteurs de vis de pointage à partir de celle du but-en-blanc 1. Hausses. Degrés. Canons de siège et de place. Canons de campagne. Oh usiers en bronze. ' 24. 10 . 12 . 8. ' 12. 8. 1 > 2 C . 10 e . 15 e . 12 e .' mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. i -14 -7 -5 -3 1 0,5 3 3 3 8 2 42 48 45 43 37 32 20 30 33 23 3 08 103 95 89 73 03 49 09 03 38 4 154 158 145 135 109 94 72 102 03 53 5 210 214 190 181 140 125 05 135 123 08 6 206 270 247 227 183 150 118 108 153 83 7 322 320 298 273 220 187 141 201 183 98 8 378 382 350 320 257 219 104 234 213 113 y 435 439 402 367 294 251 187 207 243 128 lo 404 490 455 414 331 283 211 301 274 143 U 552 553 508 461 309 315 235 335 305 159 12 010 011 501 509 407 348 259 309 330 175 13 008 009 614 557 445 381 283 403 307 191 14 727 728 608 005 483 414 307 438 300 207 15 787 788 722 654 521 447 331 474 431 223 Angle * 0,°82 0,°59 0,“89 - 1,-40 -5 Rapport ** 0,40 0,41 0,41 0,41 0,42 0,42 0,40 0,40 0,45 0,50 Canons en fer coulé de la marine Oh usier 36. 30 30 24 24 18 18 12 12 ' coulé long. court. long. court. long. co urt. long. court. de 22 e . mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 1 -28 -27 -40 -24 -35 -21 -33 -18 -25 -20 2 21 20 3 22 7 23 7 23 12 22 3 09 67 46 68 50 00 46 03 48 64 4 118 114 89 114 92 109 86 104 85 108 5 167 161 132 161 134 153 127 145 122 151 0 215 209 176 208 177 197 167 186 100 193 7 265 257 219 254 219 241 207 228 197 237 8 315 304 263 301 260 280 247 270 235 281 9 363 352 307 348 306 328 288 311 273 327 10 413 400 351 390 349 372 329 352 310 370 11 404 449 396 443 392 417 370 395 347 415 12 514 499 441 490 436 463 411 438 385 461 13 505 548 486 540 481 509 453 480 427 50'9 1 3,75 11,46 g,6 8,5g 6,87 6,22 5,73 HAUSSES POUR CANOKS mill. mill. mil. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. de *4 . 3ao 215 160 127 107 9 a 80 7* 64 58 53 de iG. 211 58 122 io5 9° 79 70 6l 5, 52 de i a de place. 2qo ig3 ,/,5 i dans laquelle h est la ligne de moindre résistance, exprimée en mètres, m la quantité de poudre MINES. 443 par mètre cube de l’entonnoir à produire, le volume de cette excavation étant calculé dans l’hypothèse que sa figure est celle qui a été précédemment indiquée. — Le tableau suivant donne les valeurs de m pour différents milieux. Terre commune. Sable fort.* • . . Grosse terre, mêlée de sable et de gravier terre ordinaire des mineurs. Sable humide. Terre mêlée de petites pierres... Argile mêlée de tuf. Terre grasse mêlée de cailloux. Roc. Maçonnerie humide et mauvaise.. — médiocre. — nouvelle, très-bonne. -. — vieille, idem .. . . — romaine. Poids du décim. cube. Valeur de m. V. V. 1,304 0,892 1,770 0,991 1,856 0,793 1,882 1,040 1,899 1,114 1,985 1,226 2,285 1,338 2,285 1,783 1,024 1,381 s • 1,783 c 1,982 ï 2,313 Chargement, mise du feu. On met la charge dans une boîte cubique en bois, goudronnée s'il est possible. — 20 Vil. de poudre remplissent un cube de 280 mill. de côté. Bourrage. Il est nécessaire, surtout avec les fourneaux ordinaires, pour que l’effet soit produit dans la direction voulue. En terre rapportée, il faut qu’il ait deux fois la longueur de la ligne de moindre résistance j on peut réduire cette longueur au moyen de pièces de bois disposées en arcs-boutants et étré- sillons, ou en surchargeant le fourneau; on peut même supprimer le bourrage en doublant la charge. On met ordinairement le feu au moyen du saucisson et du moine ou de la planchette. Saucisson , boudin en toile, rempli de poudre, dont le diamètre est d’environ 20 mill. 9 fixé par un bout au centre de la charge, et traversant le bourrage au moyen d’un auget dans lequel il est contenu; l’autre bout sortant dans la galerie. La toile doit être grosse et serrée, la couture faite avec soin. Le mètre courant de saucisson contient 0, k 3S de poudre. Moine. On étend le bout du saucisson sur une feuille de papier, et on répand dessus du pulvérin sec et bien écrasé, que l’on recouvre d’une autre feuille, retenue aux quatre coins par de la terre sèche ou des cailloux ; on passe à travers cette deuxième feuille une pyramide d’amadou le moine , dont la base plonge dans le pulvérin et dont le sommet est en saillie en dehors du papier. On met le feu à ce sommet avec un autre morceau d’amadou de même dimension, qu’on nomme témoin , et que l’on emporte pour juger de l’instant où le feu saucisson. On donne au moine environ 40 mill. de hauteur ; il est partagé par la feuille de papier en deux parties égales. Le témoin brûle ordinairement un peu plus vite que le moine. 444 CHAPITRE XV. TABLbS DE TIR ET NOTES, ETC. Planchette. Elle remplace le moine, qui est sujet à s’éteindre par l’humidité et le défaut d’air. Boîte sans fond ni couvercle, dont une face est traversée par un tiroir ou planchette glissant librement dans des rainures faites intérieurement sur les faces latérales. La boîte se pose sur le bout du saucisson ; on met sur la planchette une mèche allumée, et pour donner le feu de loin, on tire une ficelle attachée à la planchette. La fumée qui se répand et qui séjourne dans les galeries incommode beaucoup. Il faut avoir soin de boucher l’ouverture des augels aussitôt que les fourneaux ont joué. — On peut éviter la fumée du saucisson et de l’amorce au moyen de la souris. C’est une petite chaînette sur laquelle est enroulée de la mèche décordée} une ficelle bien souple est attachée à chaque bout } l’auget est formé de deux branches, réunies à la hauteur des poudres par une partie circulaire l’une des ficelles est étendue dans l’auget, et sort de l’une des branches; l’autre reste avec la chaînette en dehors de l’autre branche en tirant la première, on fait arriver la souris sur la poudre du fourneau , et on y met le feu. On compassé les feux à partir d’un foyer commun, pour faire jouer plusieurs fourneaux en même temps. — La souris peut porter le feu à ce foyer ; mais il faut des saucissons pour aller du foyer aux fourneaux. Leurs longueurs doivent être égales on coude ceux qui ont moins d’espace à parcourir, et chaque coude est compté pour 0, m 08 de longueur, parce que le feu s’y ralentit- Fougasses. La fougasse ordinaire s’établit au fond d’un puits comblé de terre damée. La fougasse à lombes PI. 41 consiste dans la réunion de plusieurs bombes enterrées qui éclatent, soit avant d’être projetées, soit en arrivant à la surface du terrain. — Les bombes sont disposées dans la partie supérieure d’une caisse en bois, divisée en deux cases par un plateau horizontal; les fusées tournées vers le bas débordent ce plateau. La case inférieure ne contient que le saucisson , si les bombes doivent éclater sur place; dans le cas contraire on y met la poudre nécessaire pour faire l’entonnoir. — Les bombes de 22 e , 27 e , 32 e , chargées pleines, font un entonnoir à la profondeur de l, m 16, 1,™6G , 2 mètres. Les fougasses ordinaires ou à bombes sont de peu d’effet au delà de leur entonnoir, ce qui exige qu’on les fasse jouer à un instant précis, et rend leur emploi peu redoutable. La fougasse pierrier PI. 41, d’un plus grand effet, consiste en un entonnoir conique, dont l’axe est incliné de 45° à l’horizon, dont l’orifice, de forme elliptique, a 6 mètres environ de longueur, et qui pénètre en terre de l, ,n 80. Au fond on met une boîte goudronnée , remplie de 25 kil. de poudre; on la recouvre d’un plateau en bois de 1 mètre carré et de 100 mill. d’épaisseur, placé perpendiculairement à l’axe de l’entonnoir on peut sans inconvénient laisser un peu de vide entre la boîte et le plateau. On charge ce plateau de 3 mètres cubes de cailloux ou 4 mètres cubes de briques, disposés également autour de l’axe de l’entonnoir, dont le surplus reste vide; on a soin de garnir la paroi supérieure de l’entonnoir d’un gazonnement ou de terres fortement damées. — Douze mineurs font MINES* 445 cette fougasse en 3 heures. — Son explosion couvre de pierres un carré de 55 mètres de coté environ. Destruction des murs, bâtiments, etc. PI. 41. Murs terrassés. On perce le revêtement par différents rameaux de mine aux ~ de son épaisseur. — S’il y a des contre-forts, on le perce au milieu de chaque intervalle, et au moyen de rameaux on établit un fourneau dans le milieu de chaque contre-fort à sa jonction avec le revêtement. — Quand on veut en même temps faire ébouler une grande quantité de terres, on pousse dans ces terres d’autres rameaux plus longs que les premiers. — La charge de poudre dans les contre-forts est de 100 kil. pour 2, m 50 à 3 mètres d’épaisseur de mur, et de 450 kil. dans Les terres. ~ On bourre avec soin et on compassé les feux. — Lorsque le fossé est plein d’eau, on ouvre sur le terre-plein du rempart et dans les intervalles des contre-forts, des puits que l’on descend jusqu’au niveau du fond du fossé; on construit ensuite les rameaux nécessaires. On porte le feu par des saucissons qui montent le long des puits. Magasins à poudre et bâtiments voûtés. On établit au milieu de l’épaisseur des pieds-droits et des pignons une suite de fourneaux , dont les rayons d’action se croisent un peu et qui jouent ensemble. Si l’on est pressé par le temps, on dispose un tas de poudre sur le sol du bâtiment, et on barricade les portes, les croisées. Pour déterminer la quantité de poudre, on calcule la charge totale des fourneaux isolés, qui seraient nécessaires pour renverser la maçonnerie des pieds-droits et des pignons, et on l’augmente de moitié pour remplacer le bourrage 600 à 800 kil. détruisent complètement un magasin à poudre de 10 mètres de large sur 25 à 30 mètres de long. Bâtiments non voûtés. On les détruit facilement au moyen de barils ou de tas de poudre, disposés dans les caves ou les pièces du rez-de-chaussée; on ferme toutes les ouvertures et on laisse subsister le plancher du premier étage; on commence le feu par un bout, afin de juger, parles premiers effets, s’il faut changer la quantité de poudre. Un mur de 0,“'60 à 0, m 90 d’épaisseur, non terrassé, est renversé par l’explosion de un ou deux barils de poudre juxta-posés; on augmente de beaucoup l’effet en contre-buttant les barils avec des sacs à terre. Un sac de 30 kil. de poudre ainsi contre-butté, suffit pour briser une porte très-solide. Ponts. Dans une pile de 1,*"30 à 1, m 60 depaisseur, établir 2 fourneaux de 50 à 60 kil. , bien bourrés et qu’on fait jouer simultanément ; si la pile a 2, m 50 à 3, m 00 d’épaisseur, il convient d’établir dans son milieu et parallèlement à ses flancs , deux petits rameaux avec un fourneau de 150 à 200 kil. au bout de chaque rameau. — Si l’on est pressé , on ouvre au milieu d’une arche une tranchée en croix, dont les branches, de 3 mètres environ de longueur, sont creusées jusqu’à l’extrados de la voûte; on met dans chaque branche 75 kil. de poudre bien bourrée pour une épaisseur de 1 mètre à la clef; on donne le feu du centre avec le moine. — On réussit aussi sûrement, en suspendant sous la voûte quelques barils de poudre qu’on allume simultanément; un seul baril suffit pour une arche en charpente. 446 CHAPITRE XV. TABLES DE TIR ET NOTES, ETC. Palissades. Un homme creuse contre les pieux un trou de 0, m 50 de profondeur, y place un sac à terre contenant 10 kil. de poudre, et auquel est attachée une lance a feu. Il bourre avec les pieds, met le feu et se retire. — Si on ne peut pas creuser, on met 20 kil. de poudre et on contre-butte avec quelques sacs pleins de terre. — On renverse ainsi 4 à 5 palissades ordinaires. Faire sauter des parties de roc. On fore dans le roc un trou de 0, m 30 à 0, n, 40 de profondeur et 0, m 032 à 0, m 034 de diamètre, avec des fleurets a ciseau , qu’on tourne d’une main, en frappant de l’autre avec un maillet en fer, ou bien avec des aiguilles ou barres à mines , acérées et tranchantes à leur extrémité, qu’on soulève et qu’on fait retomber avec force dans l’ouverture commencée au ciseau. — On charge de 0,*06 à 0,^09 de poudre de mine ou de guerre, on bourre avec de l’argile sèche, qu’on refoule avec un refouloir eu bois et un maillet. — Avant le bourrage on place le long de la paroi du trou une épinglette en cuivre de 2 mill. de diamètre, qui, retirée ensuite, forme une lumière dans laquelle on introduit la poudre d’amorce ou une baguette combustible frottée avec une pâte de poudre. — Au besoin on pourrait employer un chalumeau de paille rempli de poudre, et remplir le trou avec du sable fin, qui tiendrait lieu de bourrage. On peut faire usage d’un mélange de parties égales de poudre de mine et de sciure bien sèche de bois d’orme ou de hêtre, qu’on verse dans un trou de 1 mètre de profondeur jusqu’au tiers ou au quart de sa hauteur. Pour pétarder sous Veau , on introduit dans le trou un cylindre en fer-blanc de même calibre, rempli de poudre et surmonté d’un tube étroit, à l’extrémité duquel se placent l’amorce et le moine ou la fusée. Pétard. Le pétard est en bronze à canon, en forme de cloche ; hauteur intérieure 195 mill., extérieure 217; diamètre à la base, extérieur 258 mill., intérieur 230. Le sommet est percé d’un trou taraudé pour recevoir un porte-feu , grain de lumière en cuivre rouge, terminé par un carré qui sert à le visser dans l’œil du pétard au moyen d’une clef. — 4 oreilles , percées chacune d’un trou de boulon, permettent de fixer sur son plateau le pétard dont la bouche, en saillie de 9 mill. sur le dessous des oreilles , est logée dans une rainure circulaire pratiquée dans le dessus du plateau. Le pétard seul pèse 20 kil.; il contient 4,^50 de poudre. Voy. pages 79 et 179 pour la monture et le chargement. Le pétard chargé s’accroche à l’objet que l’on veut détruire au moyen d’un tire-fond ou d’un clou. Une bombe, un baril ou un sac de poudre remplacent le pétard avec avantage. 449 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. SOMMAIRE. f? i Nomenclature, dimensions principales, prix Bateau. — Ponton —Nacelle. 450 , Agrès et engins. — Équipage de pont de réserve avec les poids. 459 Chargement des voilures. 462 Outils d’ouvriers en bois et objets nécessaires à une demi-compagnie de pontonniers. — Chargement des caisses. 465 , Ordre de marche des Equipage de pont d'avant-garde et de division avec les poids. 466 Chargement des voitures. 467 Outils, approvisionnements et rechanges. —Chargementdes caisses. 468 Embarquement, navigation, passage des troupes . 469 Manœuvres de force Décharger un bateau ou un ponton de dessus son haquet et le lancer à l’eau. — Sortir de l’eau le bateau ou le ponton et changer le haquet. 471 Lancer à l’eau les bateaux du commerce et les retirer. 473 Charger des arbres sur des voitures; embarquer des arbres ou des canons . 473 Manoeuvres du palan, — du cabestan, — du vindas. 473 Remettre à flot un bateau échoué ou coulé. 474 Repêcher une Repêcher un canon. 476 Mouiller un panier d’ancrage ou un autre corps perdu. 477 Remplacer un corps de support.. • 477 Planter des piquets avec le mouton à bras, — des pilots avec la son- » Arracher des pieux. 479 Points d’amarrage . 479 Mouiller et lever les ancres . 480 Reconnaissance des points de passage . 481 Ponts de bateaux d’équipage . 482 Objets nécessaires et données relatives a la construction des ponts. 483 Construction d’un pont par bateaux successifs.— Repliement. 484 Construction d’un pont par portières. — Repliement. 487 Construction d’un pont par parties. — Repliement. 489 Construction et repliement d’un pont par Ponts de pontons d'avant-garde .491 Ponts de bateaux du commerce .493 Ponts de radeaux Force des radeaux d’arbres. — Construction des radeaux etdes ponts. 494 Pont de radeaux de Ponts de chevalets . 497 Ponts volants .498 Pont volant tiré de l’équipage de Pont volant tiré de l’cquipage d’a- TraiUe et bac .502 Ponts de pilotis . 502 Ponts de cordages . 503 Ponts de gabions . 507 Estacades flottantes . 507 Chaloupe canonnière .507 Conservation, réparation, destruction des ponts .508 NOMENCLATURE, DIMENSIONS PRINCIPALES, PRIX. Pour les poids, voyez les tableaux des équipages. Nota. Pour les haquets à bateau et à ponton , pour la manière d’engerher les bateaux, pontons, nacelles, poutrelles et madriers, et pour les indications relatives aux pièces en fer, voyez Chap. III. Les objets marqués r font partie de Yéquipage de réserve; ceux marqués a sont particuliers à l’équipage d 'avant - garde ; ceux marqués ra appartiennent aux deux équipages; enfin, -ceux qui ne sont précédés d’aucune marque ne font pas partie des équipages. 29 460 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. r Bateau de l'équipage de réserve Pi. 43. Parties. L 'avant-bec ou Yavant. — L 'arrière-bec ou l’amère. Ces deux* parties comprennent toute la portion du bateau dont le fond est relevé. — Le corps du bateau , entre les deux becs. — Le fond. — Les côtés , bordages ou flancs • celui de droite prend le nom de tribord ; celui de gauche le nom de bâbord. Longueur totale 9,430 mill., de l’avant 2,000, de l’arrière 1,950, du corps 4,880. -— Hauteur non compris les semelles à l’extrémité P. 23. — Le sabot , F. C. 4 - 2 petits pour la pointe , F. P. 26 pour les branches. — Longueur et diamètre à la tête des grands 1,600 et 125 mill., des moyens 1,300 et 110 mill., des petits 1 mètre et 95 mill. — Prix grand 12 fr., moyen 10 fr., petit 8 fr. Les petits servent pour fixer les corps-morts; les moyens pour amarrer les amarres, traversières et cordages d’ancre de culées, et aussi pour les corps- morts, quand le terrain a peu de fermeté; les grands pour amarrer les cin- quenelles. Ces derniers s’appellent aussi pieux et s’enfoncent avec le mouton à bras. Les petits seuls font partie de l’équipage d’avant-garde. Pince en fer OU pied de biche. La pointe. — Le pied de biche , re- courbé pour arracher les clameaux. 456 CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. l'/l Levier. Voyez page 113. /Yï Masse. Voyez page 115. /• Dame. idem. c Rouleau. 2 mortaises .— 2 frettes. Long. mill.. diani. 171. r Porte-voix. En fer-blanc de 0, mill 5 depaisseur. — Le cône tronqué. — L ’embouchoir. — Les anneaux , fil de laiton de 2 mill. Longueur 485 mill.; diamètre des ouvertures 40 et 135 mill. Avec ce porte-voix on se fait entendre distinctement sur terre, quand tout est tranquille, à 500 mètres; sur l’eau, pendant la manœuvre, à 200 mètres. — Prix 2 f 50. r Poulie en bois. Diam. 320 mill., é paiss. 58. La poulie orme. — 2 plaques carrées , T. 3, fixées par 4 rivets de 0 mill. Employée pour supporter les câbles des trailles et des bacs, pour les potences des ponts de cordages et comme petite roue de sonnette. — Prix 3 f 50. r Palan. Se compose de 2 moujles équipées avec un cordage. Chaque moufle comprend 5 plaques , T. 3. — 8 séparations de plaques bois dur. — 1 grande anse , F. P. 7,1 boulon , taraudage n.° 1,1 écrou n.° 1 à 0 pans. — 1 anneau à piton , F. Ji . pour le piton , sur la grande anse , — 1 petite anse , F. C 5, 1 boulon , taraudage n.° 4,1 écrou n.° 4 à 6 pans. — 4 poulies , bronze ou F. coulé, 1 nxe, taraudage n.° 3, et son écrou n.° 3 à 6 pans. — Prix d’une moufle, 45 fr. Moufle de traille Pl. 62;. 1 chape , F. P. 22. — 1 grand rouleau •> bronze ou F. coulé, son axe^ tige du boulon n.° 3 Æ, 1 écrou n.° 3 à 6 pans. — 2 petits rouleaux , bronze ou F. coulé, 2 axes^ tige du boulon n.° 4, 2 écrous, n.° 4 à 6 pans. — 1 poulie , bronze ou F. coulé, son axe, taraudage n.° 3, 1 écrou n.° 3 à 6 pans. — Prix 25 fr. Cabestan. Bois chêne. 2 flasques- — 2 épars. — 4 clavettes d’idem. — 1 treuil horizontal 2 renforts ou bouts équarris , 4 mortaises , 2 tourillons. Longueur du treuil 1,300 mil!., diamètre 220; l’axe du treuil élevé par les flasques de 200 mill. au-dessus du sol. Fer. 4 liens de flasques. — 4 frettes de treuil. — 8 clous rivés et 8 contre- rivures • — Poids 130 kil. Yindas. Bois chêne. 1 châssis , formé de 2 côtés , 2 épars , 4 clavettes , 1 semelle; dimensions intérieures du châssis 1,400 mill. et 650; distance du centre du trou de la semelle à l’épars de derrière, 350. — 2 montants et 2 arcs-boutants , assemblés sur les côtés du châssis. — 1 entretoise de collet de treuil , portée par les montants. — 2 clavettes. — 1 treuil vertical la tête équarrie , percée de 2 mortaises pour les leviers; le collet , reçu dans une échancrure demi-circulaire de l’entretoise; le corps , hauteur 650 mill., diamètre en haut 300, en bas 220; le tourillon reçu dans le trou de la semelle. — 2 leviers. — 1 rouleau , porté par les côtés du châssis en avant de l’épars de devant. Fer. 1 cravate demi-circulaire, retenant le collet du treuil dans l’échancrure de l’entretoise 1 cheville à piton , 2 rosettes et 1 écrou; 1 cheville à tête plate , 2 rosettes , 1 écrou } 1 clavette et sa chaînette. — 2 frettes de montants. — 2 frettes de treuil. — 12 clous rivés , 12 contre-rivures. — 2 crampons , servant de sus-bandes aux tourillons du rouleau. — Poids 150 kil. nomenclature , DIMENSIONS principales, prix. 457 /’ Cric simple. S’achète dans le commerce. Deux hauteurs différentes 1,600 mill. pour les grands, 1 mètre pour les petits. Bois. L e fût hêtre.— La poignée de la manivelle frêne. Fer. 1 arbre , ses 2 cormes , sa patte. — 1 roue , son pignon. — 1 pignon. — 1 plaque de devant la contre-platine et ses 6 rivets; la boîte; la boîte majeure; 2 entretoises. — 1 dent-de-loup , son pivot. — 1 plaque de derrière le support et ses 3 rivets; 2 entretoises; 4 traverses et leurs 4 clavettes doubles. — 1 manivelle. — 1 crémaillère. — 2 bandes , le long de l’ouverture pour la patte de l’arbre. — 3 frettes. — 1 lien. — 1 piton à anneau. — 1 plaque de pied et ses 2 pointes. — Prix grand 90 fr., petit 00 fr. r Mouton à bras. B ois. Le mouton orme noueux ou tortillard. — 4 bras frêne. — 8 chevilles frêne. — Fer. 4 tirants , F. P. 22. — 2 frettes , F. P. 17. — 2 boulons de tirants n.° 4 B , 2 écrous n.° boulons de bras n.° 4 C. — 8 rosettes en équerre , F. P. 26, et 4 écrous n.° 4. Hauteur du mouton 650 mill., diamètre 350 ; hauteur totale du mouton et des bras 1,500 mill.; écartement des petits bouts des bras, en diagonale, 700. Les bras sont fixés sur le mouton, deux à deux, par les deux mêmes boulons. Les chevilles servent de poignées pour soulever le mouton, lorsqu’on ne peut pas faire usage des bras. — Prix 60 fr. /’ Sonnette a tiraudes. Bois. 1 sole longueur 4,300 mill., équarrissage 185. — 1 semelle longueur 4,270 mill., équarrissage 165 sur 185. — 2 liens , équarrissage 160 mill. sur 135, Ces quatre pièces réunies forment le patin de la sonnette. — 2 jumelles hauteur 6,600 mill., équarrissage 160 sur 150. — 2 renforts de jumelles orme. — 2 bras y équarrissage 160 mill. sur 135. — 2 entretoises , équarr. 135 mill. — 1 chapeau chêne ou orme, long. 600 mill., équarr. 135 sur 150. — 1 rancher , longueur 8 mètres, équarr. 165 mill. — 18 chevilles de rancher frêne ou orme. — 1 petite roue orme. Fer. 2 brides de chapeau et de jumelles , F. P. 14, 2 boulons n.° 3 B et 2 écrous n.° 3. — 1 étrier de rancher à tiges , F. P. 19 et 2 pour les tiges, 2 rosettes et 2 écrous n.° 3. — 2 brides de rancher et de semelles , F. P. 27, 2 boulons n.° 4 P et 2 écrous n.'* 4. — 2 boulons d’assemblage des jumelles et des bras n.° 4 £, 2 rosettes et 2 écrous n.° 4. — 9 charnières a crochet , F. P. 26 et 5 pour le crochet, 16 boulons n.° 4, 14 Z et 2 B. — 16 écrous n.° 4.—-9 anneaux a pattes , F. P. 23. — 4 plaques de jumelles , T. 1 , 4 boulons n.° 3 A et 4 écrous n.° 3. — 1 chape de petite roue , T. 1. — 1 axe de roues , F. C. 1, tourné, diamètre 40 mill.; sa clavette double , T. 2. — 1 grande roue 0 bronze ou F. coulé diamètre 480 mill., épaisseur à la gorge 50. 1 mouton , F. coulé poids 230 kil. ; hauteur 730 mill., équarrissage à la base 260 sur 220. Sa garniture se compose de 2 flasques orme ou chêne. 1 —* 1 coulisse orme. — 2 tenons et 2 clavettes frêne ou orme. — 4 boulons de flasques et de mouton n.° 4 D, 4 rosettes et 4 écrous n.° 4. — 4 boulons de flasques n.° 5 O, 4 rosettes et 4 écrous n.° 5. — 2 clous rivés de tenons n.° 2 B , 2 contre-rivures n.° 2. 1 câble de sonnette. — 16 tiraudes. — Prix 276 fr., sans le câble et les tiraudes. / Ecrevisse pour repêcher les canons, de 2 grandeurs, pour canons us CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. de siège et de campagne. 2 hanches, F. R. 3-6 pour la petite, leurs pâlies, leurs oreilles ; les pattes ont chacune un trou dans le haut et plusieurs trous vers le milieu; les oreilles ont chacune 1 anneau extérieur. — 1 boulon d’assemblage, F. C. 1-3; sa clavette double, T. 2. — 1 rondelle , T. 1. — 1 chaîne à 4 mailles , F. li. 1 -3, dont 2 tordues, portant 1 anneau au milieu, F. F 9. — Prix grande 70 fr. , petite 25 fr. r Chevrette pour oter les roues, Voy. pag. 91. — Prix 8 fr. Chevrette à charger les arbres. Bois. 1 corps. — 2 arcs-boutants. — 1 manche de levier. Fek. 1 clou à vis de corps , 1 rosette et 1 écrou. — 1 levier, sa maille, son crochet, ses 2 frettes. — 2 chevilles à la Romaine, leur chaînette. — 1 chaîne et son crochet. r Chevalet a chapeau mobile. 1 chapeau , long. 5,500 mill, équarr. 245 sur 215. — 2 pieds. — 4 chevilles, F'. R. 6, la tête percée d ? un trou de lanière. Chaque pied composé de 2 montants, haut. 1,950 mill., équarr. 190 sur 110. — 4 semelles chêne 2 supérieures , parallèles au chapeau , long. 1,300 mill. ; 2 inférieures, perpendiculaires, long. 1,200; équarr. commun 135; assemblées à mi-bois par 4 boulons n.° 3 D, 4 rosettes et 4 écrous n.° 3. — 4 arcs- boutants chêne, équarr. 110 mill. sur 90. — 1 entretoise , équarr. 95 mill. — 1 boulon d’entretoise et de montants n.° 3 E, 2 rosettes et 1 écrou n.° 3. — Prix 75 fr. Chevalet pour pont de chevalets. 1 chapeau, longueur 4,500 mill., équarr. 220. — 4 montants ou pieds, équarr. 135 mill.; longueur variable suivant la hauteur du chevalet; assemblés, deux à deux, sur le chapeau à 550 mill. de ses extrémités, par des entailles et par 2 chevilles en chêne ; les 2 montants accouplés sont dans un plan incliné de environ de la hauteur du chevalet, et leur écartement inférieur, dans le sens perpendiculaire au chapeau, est de la moitié de cette hauteur. — 2 traverses inférieures, équarr. 100 mill. sur 50; en dehors sur les 2 montants accouplés, au quart environ de leur hauteur ; assemblées à mi-bois à queue d’aronde et avec des chevilles. — 2 traverses supérieures , en dedans, touchant le chapeau. — 4 liens ou jambes de force , assemblés comme les traverses inférieures sur les montants et sur le chapeau. — La hauteur des chevalets est ordinairement de 2 mètres; on les construit surplace. Les bois étant équarris, 2 ouvriers font un chevalet en 10 heures. ÉQUIPAGE DE RESERVE. 459 Cordages. r Cinquenelle. r Cordage d’ancre pour pont de bâteau*. n Cordage d’ancre pour pont de pontons. r Amarre pour pont de bâteaux. *r Amarre pour pont de pontons. r Ligne pour chevaux. r Ligne pour hommes. ra Commande de poutrelle.. ra — deguindage.. ra — de billot lia sangle, larg. 6o mill. lies 2 cordons. r Câble de sonnette... r Tiraude de sonnette. Garant de palan . Long. liam. Nom’ brins ou trfVons. re de fils. mill. mill. 120,000 54 à 58 4 216 80,000 24 à 2Ô 4 60 5 o,ooo 18 à 20 4 44 14,o 00 24 â 26 4 60 12,000 18 à 20 4 44 i 55 ,ooo 18 à 20 4 44 75,000 9 4 16 4,oo 0 9 4 16 2,600 .4 4 2 0 i, 5 oo 6 4 4 870 * * = i , 7 3 o 6 4 4 l 5,000 4o » 44 4 i 4 o 5,000 = 3 42 100,000 18 à 20 4 44 Se fabrique en pièces d’une 4 certaine longueur. Une boucle de 35 mill. à chaque bout, formée avec les fils de la sangle. 1 Attachés au milieu delà sangle par une boucle lacée ; réunis au milieu de leur longueur par un nœud simple. — Prolongés au besoin par des allonges de même cordage. 64 ool .... Une boucle de 8o mill. a uu bout, ficelée; les 3 brins * très-peu tordus, tressés ensemble. 1296 Le poids, exprimant la force de chaque cordage, est calculé d'après la formule donnée page 211 j dans l'usage habituel on ne doit pas faire supporter au cordage plus de la moitié de ce poids. — Le prix, a Strasbourg, est a raison de l f 50 environ le kil. 11664 2600 1296 a 5 oo ,,96 I2QO 3^4 324 784 ! .44 Faite en grelin ; chaque toron est une aussière ayant elle- même 3 torons de 18 fils. — Une boucle de 5 oo mill. à chaque bout. Le même que le cordage d’ancre, sauf la longueur. Une boucle de 80 mill. bout. ÉQUIPAGE DE RESERVE. -tu Poids Voitures. s 3 a partiel. total. Ilaquets. 35 kil. 896,00 kil. 3 i 36 o Chariots de parc. 35 882,00 30870 4 1837,00 7348 Totaux. 69578 Chevaux de trait . 48o s Bateaux . 3 o 75o,oo 22500 Nacelles . 4 55 o,oo 2200 Totaux. 34 s 24700 Agrès. Chevalets à chapeau mobile. 2 385,00 770 Poutrelles. 238 55 ,oo 13090 Fausses poutrelles. 20 17,20 344 A reporter . S S i 4 »o 4 6 parvoiture, plus 1/12 haut le pied. Le chapeau pèse i 4 o kil., chaque pied 1 12 ,^ 50 , les 4 chevilles 20 kil. 4 ordinaires, dont 21 de rechange. 14 de culée. 460 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. Report . Madriers. Corps-morts. Ancres. Grappins pour repécher les cordages... Tolcts pour rames. — pour gouvernails. Rames à bateau dont 3 G à poignée... . — à nacelles dont 5 avec fer. Gaffes à bateau à 2 pointes. — à nacelle — . — à pointe et à crochet. Ecopes, grandes. — petites. Pompes. Seaux. Colliers de guindagc avec leurs coins.... grands. moyens. petits. Billots de guindagc. Total. Cordages. Cinquenelles. Cordages d’ancre. Amarres. Lignes de halage pour chevaux. • — pour hommes. Commandes de poutrelles. — de guindages.. — de billots. Bretelles avec leurs cordons. Cordages de 6 Garans de palans. Câble de sonnette. Tiraudes de sonnette. Total. Engins. Leviers. Moufles de palans. — de traille. Poulies en bois. Rouleaux. Sonnette à tiraudes. Moutons à bras. Masses en bois. Dames.. Crics, grands. — petits. Chevrettes pour ôter les roues. Ecrevisse pour canon de siège. — de campagne.. . Total. Objets servant à fixer les madriers sur les chariots. Arréloirs de madriers. Chaînes de 4 > 4 °° uiill. — de 2,700 mill. Ranchcis. Total Quantités. Poi partiel. ds total. kil. kil. = S 14204 610 27,00 16470 2 00,00 180 3 o 63,00 ' 95 ° 4 I 5,00 bo 34 o OjtO 34 1 36 o, 3 o 4 » 180 G,90 1242 24 3,00 72 i 5 o 5,70 855 12 4,25 5 i 3 o 5,25 1 58 34 1,70 58 34 1,00 34 5 10,00 5 o 2 7 , 5 o i 5 8 4,00 32 6 3 o,oo 180 1 880,00 880 2 65 ,oo i 3 o 24 8,00 i 5 a 10 7,00 70 2 4 o,oo O 2 2 32,00 64 12,00 84 1 42, 5 o 43 1 i 5 ,oo i 5 s s 2273 17 8,10 1 38 »7 5 , 3 o 9 ° 3 , 4 o 58 5 i 2,20 1 12 = - 3 p 8 555 pour les travées, 55 de rechange, i par bateau. 10 par bat. et nacelle, dont 2 de recb. 6 par bateau, dont 1 de rechange. 6 par nacelle, dont 1 de rechange- 5 par bateau, dont 1 de rechange. 3 par nacelle, dont 1 de rechange. 1 par bateau. 1 grande et t petite par bat. et nacelle. par 6 bateaux. 1 par 3 bateaux. 4 par 3 bateaux ; plus 4 de rechange. 4 par bateau, plus 6 de rechange. Pour pont de cordages et pour les conversions de ponts; dans ce dernier cas, on peut les remplir par des faisceaux de cordages d’ancre, par ancre , plus 4 de rechange. 4 par bateau, dont 1 de rechange. 1 par 6 bateaux, plus 2 de rechange. 10 pour le repliement du pont; 5 de rechange. Dont moitié de rechange. 2 par billot, dont i de rechange, i par billot. 8 par train de 4 bateaux. 378 mètres pour commandes de billots. 20 mètres pour allonges de cordons. Il en faut 24 pour un pont de cortl. Le rancher pèse 125 kil.; les 2 jumelles 1 55 ; le mouton 23 o. pour io voitures. ijgÎTerroinécs à chaque bout par 1 crochet. ÉQUIPAGE DE RÉSERVE, 46 1 i Poids 5 6 partiel. total. 4 Menus approvisionnements. 8 kil. 4,3 7 5 4,285 kil. 35 3o 2 4 Réchauds de rempart avec pieds. 4 4,25 0,88 7 5a8 Go 5 - i5o 45o 160 8 G qoo Total. s 24,4 Outils àpionn et tranchants. 37 5o 2,70 135 5o 135 2,75 55 Total. 429 Rechanges. èg5 I 25 5 25,Oo Total. e = ,434 Bois en blanc. 198 Sa 6 78 6 ln . nr> 18 239 Ra,s .j „.» 3. >9 5,oo 0,°o 6,00 Jantes .j 3 . 8 Total. s 778 Fer. 55,5o 'uj La 8 °>45 5o a5 5o n 5n 5oo - 856 Caisses d'outils d’ouvriers en bois. Caisses aux petits outils, chargées. 6 263,47 '9?>9 3 1581 396 La s 4o Total. Total général de l’équipage.. . . = 2017 ,44887 1 par 4 bateaux, pour io voitures. j-x kil. par lanterne environ. Dans des caisses. 2 kil. par bateau , dans des caisses. 5 — — Pour 4 graissages de voitures, dans des barils. t à chaque baquet et i à chacun des chariots des caisses d'outils, t à chaque haquet ou chariot. Pour les accrocher, on les perce d’un trou. i par 12 voitures, i de chaque espèce par 4 voilures, i de chaque espèce par 10 voitures. i par G bateaux. Idem. i par 3 voitures. 1/2 tordus dans un sens , 1/2 d. l’autre. En paquets dans des voliges entre les caisses. 4G2 CHAPITRE XYI. PONTS MILITAIRES. Chargement des voitures . Haquets. 34 haquets portent chacun 1 bateau ou 1 nacelle et 7 poutrelles. — 1 de rechange ne porte que le rancher et les jumelles de la sonnette. — Les ancres, grappins, tolets , rames, gaffes et écopes sont répartis dans les bateaux et nacelles. Poids du baquet non chargé, avec roues et avant-train. 896 k. — chargé de 1 bateau, 7 poutrelles , et des agrès désignés. 2170 — chargé d’une nacelle, idem , idem . 1975 — chargé du rancher et des jumelles de la sonnette.. . 1219 Chariot de parc. 17 sont chargés chacun de 36 madriers. — 2 des outils d’ouvriers — les autres, des objets dont la place n’est pas indiquée sur les haquets ; on les charge de 900 à 1000 kil. Pour charger les madriers sur un chariot, on perce entre les deux planches de fond du milieu et contre le devant de la hausse, un trou de 40 mill. de diam. ; on applique 1 plaque de tôle ou de bois dur contre le milieu du derrière de la trésaille du hayon de derrière. Les madriers se placent de champ sur deux rangs, touchant le hayon de devant, retenus en arrière par l’arrêtoir, dont la languette se loge dans le vide de leurs entailles. — Un ranchet est dressé de chaque côté du chariot, à hauteur de l’étrier porte-timon; le 3. e au milieu un peu en avant de l’essieu. — La longue chaîne passe dans le trou, serre le hayon de derrière contre les madriers; elle est billotée contre l’arrêtoir. — L’autre chaîne, fixée aux étriers, passe dans l’enfourchement des ranchets ; elle est billotée au-dessus des madriers. Poids du chariot non chargé, avec roues et avant-train. 882 k. — des 36 madriers. 972 — des objets pour les fixer... 24,84 — du chariot chargé de madriers. 1879 On couvre avec les prélats les chariots qui portent les cordages et les autres objets qui doivent être à l’abri de la pluie. Forges. Le chargement des forges est à peu près le même que pour les forges du parc de campagne page 227 ; la principale différence consiste en ce qu’il faut ajouter dans le coffre de l’avant-train une cheville-ouvrière de haquet avec sa chevillette, et en retirer les manchons de support de timon, clavettes de sus-bandes et d’arrêtoirs de coffre à munitions. Outils d’ouvriers en bois et objets nécessaires à une demi-compagnie de pontonniers. Le chargement se fait dans quatre caisses pareilles, excepté les garnitures, à celles qui contiennent les outils d’ouvriers en bois nécessaires à une demi- compagnie d’ouvriers. Yoy. pag. 231. Les quatre caisses ont les mêmes garnitures ; trois de ces caisses ont identiquement le même chargement, comprenant les outils les plus nécessaires pour les réparations, et, au besoin, la construction des divers objets de ÉQUIPAGE DE RESERVE. 463 l'équipage; la quatrième contient les gros outils d’un usage moins fréquent, les outils de tonnelier et quelques approvisionnements. Garniture d’une caisse. Bois. Les planches et tasseaux en peuplier ou sapin, les liteaux et taquets en orme, sauf les exceptions. 2 planches à cases de tarières, mobiles , près du bout de gauche de la caisse et perpendiculaires aux longs côtés; 14 liteaux cloués sur ces planches chacun par 3 clous d’épingle. — 1 planche porte-amorçoirs, ciseaux, râpes largeur 300 mill., long. 835, fixé contre le devant du coffre par 4 vis à bois, le bout de gauche embrevé dans la planche à cases de tarières; 2 liteaux séparant les amorçoirs, ciseaux et râpes. — 1 taquet et 1 planche formant crochet orme , fixés contre la planche à ciseaux, avec des pointes pour maintenir la scie à main. — 1 liteau porte- taillant d’amorcoirs, contre le devant du coffre, le bout de gauche appuyé contre la planche à cases de tarières. — 1 planche porte - hache à main , piochons et hachettes de calfat, 3 liteaux formant les séparations; la planche fixée avec ses liteaux contre le fond du coffre, par 6 vis à bois, le bout de gauche embrevé dans la planche à case de tarières. — 4 tasseaux porte-cognées et porte-haches, mobiles , perpendiculaires aux longs côtés, deux l’un sur l’autre à 200 mill. du bout de droite de la caisse, les deux autres à 370 mill. des premiers; le tasseau intérieur supérieur percé de deux trous pour le passage du manche de l’épaule de mouton ; chaque tasseau supérieur a intérieurement 1 liteau pour porter la boîte aux menus objets; 8 liteaux , 4 contre le devant et 4 contre le derrière de la caisse pour maintenir les 4 tasseaux mobiles. — 2 liteaux porte-épaule de mouton , l’un contre le devant, l’autre contre le derrière de la caisse. — Boîte aux menus objets 2 bouts , 2 côtés, 1 fond; dim. extér., long. 360 mill. larg. 270, haut. 150; divisée en trois cases par 2 séparations, l’une au milieu parallèle aux côtés , l’autre perpendiculaire aux côtés entre la première et l’un des côtés , à 120 mill. de l’un des bouts. Elle se place dans la caisse sur les liteaux des tasseaux porte-cognées. Fer. 1 bandelette porte-tarières, F. P. 28; long. 670 mill., larg. 100; contrôle bout de gauche de la caisse , appliquée sur le fond par 8 vis a bois. — 10 crochets de palans, 4 longs et 6 courts, appliqués sur les côtés chacun par 2. vis à bois. CHARGEMENT DE LUNE DES TROIS CAISSES SEMBLABLES. Gouges carrées, à tige en fer. Tarières. Amorçoirs à tige en fer. Bec l’âne ciseau. Ciseau à froid, en fer. Ciseaux de calfat, enfer. Fermoirs en fer. Ciseaux à planches, de dififér. grandeurs. . Becs d’âne. Fermoirs à manches. Gouges rondes, idem . Râpes à bois. Tricoises. Scie à couteau, emmanchée. 16 2 a 2 2 6 2 2 2 Hachettes de calfat, idem . a Piochon. i Haches à main. 2 k. 2,00 j 12,00 j l , 50 4 o,5o J 2,00 I i,no I 1,4° V 2,20 [ 0,80 L 0,601 0,90 j 0,60 / Aux cases de tarières; 2 petites tarières par case; les gouges à droite des tarières. A leur planche, les uns à la suite des autres, les amorçoirs à gauche. _ r, n J 1 à la plancheporte-amorçoirs, etc. ; l’autre ’'° à plat dans le fond. 0,90 Contre la planche porte-amorçoirs. I A leur planche; les hachettes engagées par le manche; le piochon à gauche des hachettes, engagé par la douille , le manche avec ceux de passe-partout; 1 hache tournée à droite, l’autre à gauche. 464 CHAPITRE XVI. POINTS MILITAIRES. Bisaiguë. Valet d’établi. Pinces a pied de biche. Marteaux à panne fendue. Pinces pour agrafes à bateau. Triples décimètres , en fer. Épissoir en fer. Marteau à panne ronde. __ dits rivoirs. — à nayer. Serpes. Cognées de charpentier. _ de charron. Haches à tète. Coins à poignée, de calfat. Ciseaux de calfat, en bois. Essettes de charpentier, démanchées.... — de charron. Épaule de mouton. Equerre en fer. — en bois. Varlopes avec leurs fers. l>emi-varlopes. Rabots sans fers.'•. Mouchettcs.. Clous à bateau , 2 kil. n.° 1 ,4 kil. n.° 2... — n .°4 . Brosses à goudronner, démanchées. Clous d’épingle. _ petites, à tête plate. Compas ordinaires. Crochet à nayer. — d’établi. Fers de varlopes.. — de rabots et demi-varlopes. — de guillaume. — de feuilleret. Limes demi-rondes, pour scie delong.... — tiers-points, pour scies. Mèches de vilebrequins en fer et en bois. . Pierres à affiler. — blanche. — rouge. Pointes à tracer. Tourne-â-gauche pour scie. Vrilles, grandes, moyennes, petites. Fil de fer pour agrafes à bateaux. Haches à tête. Manches d’essettes. — de tarières. Maillets de charpentier. Vilebrequins en bois. — en fer... Feuilleret. Guillaume. Cordage à scie. Fausse équerre. Ligne de scieur de long Manche de piochon... Maillet de calfat. Montures de av. leurs manches. — de scies de long, avec leurs tiges à douille, manches, renard et coins... Trusquin. Planes droites. — ronde. mètres mètres 7 3 2 2 2 2 6 6 i5 2 2 12 5 4 4 2 2 2 100 40 2 6 4 >io tx 7,60 0,60 o,4o 1,00 0 , 9 ° o,5o 4»»o I 5,90 J o,4o I 0,40} 6,20 2,80 3,90 1 o,5o o,i5 6,00 4,oo ] 1,60 I 1,00 j G, no o, 5 o o, 3 o o ,?5 0,10 0,60 0,23 o> 4 o I À plat dans le fond, contre le devant rie tous les tasseaux porte-cognées. À plat dans le fond. A plat entre les tasseaux. Sur les marteaux. 1 sur les marteaux, les 2 autres au bout, vers la tête des haches, les manches en bas aux 2 angles. Sur les marteaux. Sur leurs tasseaux, le tranchant en haut contre le bout de la caisse. Entre les tranchants des cognées. Dans la case formée par leurs tasseaux, à plat sur les manches de cognées. Sur son liteau, contre un côté delà caisse, entre les tasseaux, le tranchant en haut, le manche engagé dans le trou du tasseau. Contre le côté opposé à l’épaule de mouton, suspendues à 2 pointes. Les varlopes sur les serpes, les demi-varlopes sur les varlopes ; le dessous de l’une touchant la planche porte-haches, de l’autre la planche porte-ciseaux ; les poignées en sens contraire. j Sur les manches des cognées. Sur les essettes, entre les tasseaux, dans des sacs étiquetés. o, 5 o / o,331 i,i 5 [ o,6Gl 0,26 1 0,20 1 Dans la boite aux menus objets. 0,20 o,84 4,oo i4 >8 o ! Sous la boite aux menus objets. Sur leurs tasseaux. Entre les manches des haches à tête; leur poids compris dans celui des essettes. j 2 entre les côtés et les manches des haches, j 2 sur les varlopes. I Entre la tête des haches et le bout de la caisse , les manches en bas. Entre et sur les demi-varlopes. 2 , 3 o 2,80 i ,?.5 i, 5 o J Sur les rabots. 0,25 0,19 Sur ies demi-varlopes; le poids du manche de piochon compris dans celui du piochon. 0,90 1,80 9,00 o,4° 2,5û o, 5 o Sur les demi - varlopes ; les scies et passe- partout sont réunis en paquets dans des voliges et placés entre les caisses sur le chariot de parc. Sur et contre les rabots. À leurs crochets. 466 ÉQUIPAGE DE RÉSERVE. Scies ù maia. — tournante. — grandes... Mètre en bois. Brosse à goudronner, emmanchée. Poids du chargement. — de la caisse et des garnitures, . a,5o i,3 7 7,75 o, 5 o I,3l5 i$4>97 78,5o 1 montée, à plat sur le chargement; l'autre démontée, en paquet. Démontées, en paquets, sur les manches. À plat contre le devant de la caisse. Sur tout le chargement. — delà caisse chargée , 203 , 4 7 1 CHARGEMENT DE LA QUATRIEME CAISSE AUX. GROS OUTILS. Masses à enrayer, en fer. 2 Taraud à ouvrir les roues. 1 Chasse-boîtes. Crics d'assemblage, avec leurs allonges. . . Bouvets paire. Compas porte-crayon , 1 en bois , 2 en fer. . Couteaux de tonnelier. Fers de bouvets. — de colombe. Gratte de tonnelier. Niveau de maçon. Jabloîre de tonnelier... Scie à chantourner, de tonnelier. Tire-cercle de tonnelier. Règles en bois. Clous ù bateau ,2 Ml. n.° 1,2 Ml. n.° 2. .. — ;”4. Clous d épingle. — petits, à tête plate. Pierre blanche et rouge. Vis ù bois n. os j, 2, 3 et 4 douzaines.. . . Fil de fer de 2 mill. pour agrafes. 2 3 2 2 2 2 1 Poids du chargement. — de la caisse et des garnitures. . — de la caisse chargée, k. u>,o 0 5 o, 4 o l,U 9 3 Dans le fond , les manches le long du taraud. Dans le fond, contre la planchcporte-haches, la tige à droite. Dans le fond. Dans le fond, entre les tasseaux. Sur les tasseaux de dessous. A la planche à ciseaux. Dans la boite aux menus objets. Sur le fond entre les tasseaux. A la planche porte-hachette de calfat. Contre la planchette des haches à main. A la place du tranchant des haches. Sur les tasseaux des haches. Sur les tasseaux de dessous des haches à main. Sur le chargement. Dans la boîte aux menus objets. 1 douzaine n.°t, 2 de chaque numéro 2, 3 et 4. Sur la boite aux menus objets. La 4. e caisse peut encore recevoir dans les vides beaucoup de menus approvisionnements. On ne porte que des fers de colombe, le bois de cet outil étant volumineux et facile à faire au besoin. On maintient les objets qui ne sont pas assez solidement fixés, avec de la mousse ou de l’étoupe, qui au besoin sert pour calfater. Les 4 caisses se placent sur un chariot de parc, deux par deux, à coté l’une de l’autre, touchant par leur devant les côtés du chariot, celle aux gros outils contre le hayon de devant. On met entre les caisses les passe-partout et les scies de long en paquets, et des pièces de bois de rechange de dimensions convenables. Poids des trois caisses semblables chargées. 790,41 k. — de la 4. e caisse chargée. 197,93 — des 4 caisses formant le chargement du chariot. 988,40 — du chariot non chargé, avec avant-train et roues. 882,00 — du chariot chargé... 1870,00 Ordre de marche des voilures. Les baquets chargés des nacelles. — U 11 chariot de parc portant un corps mort, un chevalet à chapeau mobile, des piquets, des masses. — Alternative- 30 466 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES, ment deux baquets chargés de bateaux et un chariot chargé de madriers. — Un chariot chargé d’un corps mort, etc. — Le haquet de rechange. — Les autres chariots chargés des agrès, cordages, etc. — Les chariots portant les caisses d’outils. — Les forges. En route les bateaux sont surveillés par des pontonniers, qui les arrosent si le temps est sec. EQUIPAGE DE PONT D’AVANT-GARDE ET DE DIVISION. Haquets ..., Chevaux de trait, Portions .... Agrès . Poutrelles. Madriers. Corps-morts. Ancre. Tolets pour rames... — pour gouvernails. Rames. Gaffes.. Écopes de plusieurs pièces, petites... • Piquets, petits. Billots de guindage. Cordages. Cordages d’ancre. Amarres.. Commandes de poutrelles. — de guindage. — de billots. Engins. Leviers. Masses en bois. Menus approvisionnements. Étoupe pour calfater. Vieux oing. Charbon .. Outils et objets divers. Pioches. Pelles rondes et carrées.. Caisses d’outils, rech. et approv. Caisses pour la forge portative. Passe-partout... Scie de long. Règle de i, ,n 5o. Bouts de planches. Rechanges. Flèche ferrée. Roue n.° 3. Timon ferré .. Total à transporter sur les voitures. È Poids c particu- O' lier. k. k. 7 75 o,oo 5 a 5 o 4 2 - = 6 295,00 l 77 ° 77 2110 .48 i 3 , 3 o ,968 2 OO 1 65 ,oo 65 3 o ojio 18 o, 3 o 5 24 500 r 20 18 425 77 6 100 6 24 6,00 . 4-4 4° o, 3 o J2 12 i 3 , 5 o 162 18 3,24 58 q6 0,28 27 4 0,42 20 48 o,o 35 2 2 S,3o r r 4 8,00 32 1 0 s 3 10 ' 38 ,oo 7 2,80 20 7 2,70 ! 9 181 2 = 73 1 = 10 • j 0,75 1 2 2>5o 5 I 4 l 00 4. 1 85,00 85 l i? 5 o 18 7125 de rechange. 6 par voiture. 5 par ponton, dont i de rechange. 3 ~ — 4 - - 3 — — Dans 2 caisses en tôle, le poids compris dans celui des caisses d’outils. Les menus objets de rechange sont portés avec les outils. ÉQUIPAGE DE PONT D’AVANT-GARDE 1T DE DIVISION. 467 CHARGEMENT d’üN DES SIX HAQUETS. Ponton. Poutrelles. Madriers... Tolets pour rames. — pour gouvernail. Rames. Gaffes. Ecope de plusieurs pièces, petite. Piquets, petits. Cordages d’ancre. Amarres. Commandes de poutrelles. — de guindage. — de billots. Pioche. Pelle. *4 5 3 4 3 a a 3 16 8 8 k. 295,00 Emboîtant les poutrelles* 3oi,4o Dans les arrétoirs. - IA plat par piles de 12, de cliaqne côté de 1 la flèche. o,5o j^ u m j]; eu ^ es C ordages, sur les poutrelles. °j 9° . jBrélées aux tringles du ponton. l, 00 Avec les tolets. { Entre les madriers en arrière de l’essieu, arrêtés par une cheville dans un des trous de flèche. 27,00 9>7* 4,48 3,36 0,28 2,80 2,70 [En couronnes, sur les poutrelles, ù hauteur > des ranchets de devant, et attachés à ces ranchets. A leurs anneaux, crochets et crampons. Poids dit chargement.. .. — du haquet. — du baquet chargé. ioi3,39 75o 1763 CHARGEMENT DU HAQUET DE RECHANGE. k. 4 53,20 6o,oo Corps-morts. 2 A ^ l 65,oo 72,00 Piquets, petits. 12 Billots de guindage. 4o 12,Oo Masses en bois. 4 32,00 Vieux oing boite comprise. = 10,00 j 2,80 2,70 73,00 Forge de montagne dans ses caisses... . Caisses d’outils, approvis. et rechanges.. 2 180,91 Passe-partout. I 5,00 Scie de long. , 5,oo Règle de i, ,n 5o. I 0,75 Bouts de planches. 2 5,oo Flèche de rechange. 4.,00 Roue n.° 3 d’idem. I 85,00 Timon d’idem. 1 17,5o Poids du chargement. io44,86 — du haquet.. ,5o — du haquet chargé. 7fl 5 Dans les arrétoirs. 2 à plat, 1 de champ de chaque côté. Sur les poutrelles. Sur les corps morts, la croisée en arrière, les pattes embrassant les faces extérieures des corps morts. Sur le devant, empilés de chaque côté de la flèche. l’autre entre les caisses d’outils. Sur les billots. Dans le compartiment de devant, dans les 4 angles. plat sac en arrière pour arrêter les leviers. L anneau de l’anse de la boîte au crochet porte-pelle. A leurs anneaux, crochets et crampons. Les 2 caisses en long dans les angles de derrière du haquet. En long sous la traverse-support de derrière; le charbon couvert d’étoupe. Derrière les caisses à droite ou à gauche, contrôlesmadriersdechamp. i voligeentre le passe-partout et les caisses. De l’autre côté de même. Derrière l’un des rangs de caisses. Pour le compartiment de devant. Entre les corps-morts, le gros bout en avant, tr les corps-morts, au-dessus du support de devant. Contre la flèche de rechange. 4G8 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. Outils y approvisionnements et rechanges . Le chargement se fait dans 2 caisses C et D, qui ne diffèrent que par les garnitures ajoutées à la caisse D. Dimensions intérieures long. 910 mill., larg. 2G0 , haut. 315; épaisseur des planches 15 mill. Les parties en bois et en fer sont semblables à celles des caisses de la forge de montagne. Voy. p. 70. Garnitures de la caisse B. 2 taquets doubles porte-tarières orme, dans les angles à droite; lixés chacun par 2 clous d’épingle contre les eûtes de la caisse. — 4 taquets simples porte-tiges de tarières orme, 2 de chaque coté, à 310 mill. du bout; fixés chacun par 2 clous d’épingle ; les 2 de dessous appuyant sur le fond ; les 2 autres à 48 mill. du fond. — 1 séparation peuplier ou sapin, au milieu de la caisse, perpendiculairement aux cotés; arretée par des liteaux. — 4 liteaux orme, fixés contre les cotés chacun par 3 clous d'épingle. — 8 liteaux supports de caisses à charbon orme, dans chaque case contre les eûtes, les bouts et la séparation ; fixés , les longs par 5 , les courts par 3 clous d’épingle ; le dessus à 110 mill. du fond. 2 caisses à charbon , T. 5. Dimensions intérieures long. 434 mill., larg. 248, haut. 190; chacune 1 pourtour. — i fond, réuni au pourtour par 46 rivets. — 2 poignées y F. de F. 4. — 2 enchapures de poignées , T. 5, fixées à chaque bout par 2 rivets. CHARGEMENT DE LA CAISSE C- OtTILS. Haches à tête. Ciseaux de calfat, en bois. Coins à poignée, de calfat. Valet d’établi. Marteau à panne fendue. .. Pinces pour agrafes. Varlopes. Demi-varlope. Tricoise. Monture de scie de long. Equerres, î en bois, i en fer. Maillets, i de calfat, i de charpentier. . Cordage p. lignes de scieur de long mèt.. Mèches de vilebrequins en fer et en bois. . Marteaux rivoirs. Haches à main. Rabots. Vilebrequins en fer et en bois. Manches de tarières. Planes droites. Trusquin. Brosses à goudronner. Crochets d'établi. Monture de passe-partout. Cordage pour scie à main.mètres;. Scies à main. Poids du chargement. — de la caisse.... de la caisse chargée. 73 ,i5 17,70 0,80 0,40 4,3 O IZ 6,00 1,00 0,75 3,70 0 , 9-0 i,i5 1,90 1,6a i, 35 j, i5 o,85 0^0 0,5o o,4o 0,90 o,3o z,5o I Dans le fond, les taillants en haut et à gauche. J Entre les taillants des haches. Dans le fond, à droite. Contre le valet d’établi. [ Contre les manches des haches. Sur les manches des hoches ; serrées à droite; les coins et les fers séparés, les coins sons les manches des haches, les fers en paquet sur les varlopes, j Sur les varlopes. Le renard entre les varlopes , le coin séparé, la tige et le manche dans les vides. Contre le bout, à droite- Debout, aux extrémités des varlopes. Dans le vide, sous les manches des maillets. Î Eu deux paquets, sur les varlopes entre les manches des maillets. Entre les maillets. I La tête de l’une contre le bout de gauche, l’autre contre celui de droite, dans c* angles opposés, le taillant en dessotis* Sur les varlopes, contre un même cêté. Dans les vides. Aplat au-dessus du chargement, liées avec leurs montures. 5q,65 1 3,5o EMBARQUEMENT , NAVIGATION, PASSAGE DES TROUPES. 469 CHARGEMENT OUTILS, APPROVISIONNEMENTS ET RECHANGES. Compartiment de droite. Tarières de i 4 > iG, 20 et 27 mill. Amorçoirs de 18 mil!. Bec d'âne de 10 mill., en fur.. Ciseau bec d’âne de 27 mill. Ciseaux à planches. Triples décimètres. Limes demi-rondes pour scies de long. . . Limes tiers-points pour scies.. Compas. Pointe à tracer, tourne-à-gauche p. scies.. Clous n. 0 * 2 et 3 1 Ml. de chaque. Clous dVpiugle...... Clous ù bateau 2 Ml. n.° 1 , 3 Ml. n.° 2. Clous rivés n.° 2, avec contre-rivures. . . . Pierre hlauche et rouge. Pierre à affiler. Vrilles, grandes, moyennes et petites. ..• Fil de fer de 2 mill. pour agrafes. Compartiment de gauche. Fer plat n.° 17 barres de 4 oo mill.. . . . — n.° 21 idem . Fer carré n.° 4 {ideni . Cheville ouvrière, avec sa maille et son T. Chevilles de poutrelles. Rondelles de bout d’essieu n.° 2. — d’épanlement d’essieu n.° 2.. . . Esses d’essieu n.° .. Collier d’épars... Ecrous et rosettes n.° 1, de chaque. Ecrous n.° 3 . Écrous et rosettes n.° 4 » de chaque. Ecrous et rosettes n.° 5 , de chaque. 4 4 2 2 2 12 2 5 t 6 1 2 6 i5 3o Poids dus outils, approvisionnent, et rech. s . — des deux caisses à charbon remplies. — delà caisse avec ses garnitures. — de la caisse chargée. UE LA CAISSE D. M i,5o 1 >00 o,5o Oj4o 1,00 0,40 0,20 0,20 j 0,60 i 0,2 0 J 2,00 o,5o 5,oo 1,00 o,5o o,3o o,84 4,oo 3, ,5o 0,90 J 5,5o Dans les taquets doubles porte-tarières. A plat dans le fond. En paquet dans les \ides. Dans les vides. Par espèces, dans des sacs; dans les vides. Dans les vides; en bottes de 1 Ml. Péle-méle, les plus lourds en-dessus. 46,56 t4,5o 107,76 EMBARQUEMENT, NAVIGATION, PASSAGE DES TROUPES. PL. 48. Lorsque les équipages de pont doivent voyager par eau , on forme des trains avec les bateaux, parce que, si chaque bateau portait isolément les objets nécessaires au pontage et les voitures, le chargement serait trop élevé. — On réunit deux ou trois bateaux bord à bord par une poutrelle appliquée contre les poupées d’avant, et par des amarres embrassant les poupées contiguës; on joint au premier rang de bateaux un deuxième, quelquefois un troisième et un quatrième rang , par des cordages passés dans les trous des nez; 011 tourne les bateaux du dernier rang, de manière que leur avant-bec forme l’arrière du train. Le nombre des bateaux d’un rang se règle sur la largeur du thalweg ou des passages étroits; celui des rangs, sur les tournants plus ou moins courts et sur le nombre des haleurs nécessaires. — En général, le train de 4 bateaux a 2 rangs; celui de 9, 3 rangs; celui de 16, 4 rangs. — On place Les poutrelles, madriers, baquets, etc., sur les tabliers établis sur chaque rang. on peut faire arriver par eau le matériel d'un pont de bateaux jus- 470 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. qu’au point où il doit être construit, on place dans chaque bateau 21 madriers en trois piles, au-dessus S poutrelles sur deux rangs, brêlées à lavant et à l’arrière avec quatre commandes de guindages; l’ancre à l’avant-bec, son cordage à l'arrière sur les poutrelles; 2 amarres, 10 commandes de poutrelles, 4 commandes de billots, 4 billots. On met sur deux bateaux les objets nécessaires aux culées. — On agit d’une manière analogue pour le pont de pontons. Lorsqu’on embarque des munitions ou du matériel , on range les projectiles dans des cases, de manière qu’ils ne puissent pas rouler, sur un rang de madriers si le fond du bateau n’a pas une forte épaisseur ; les barils de poudre, sur un plancher assez élevé pour que l’eau ne puisse les atteindre, toujours couchés, recouverts d’un prélat; les canons, sur des chantiers, calés avec soin. — En général, on place les objets les plus pesants au fond; on règle le chargement en raison de la profondeur de la rivière et de l’élévation des ponts; on conserve des vides pour égoutter les bateaux avec les écopes.— Si l’on doit descendre la rivière, que l’arrière prenne quelques centimètres d’eau de plus que l’avant; le contraire si l’on doit la remonter. Pour naviguer , l’équipage du bateau se compose d’un pilote et de quatre servants ; l’équipement, de cinq rames, dont une servant de gouvernail, quatre gaffes à pointe droite, une gaffe h pointe et à crochet, huit tolets pour rames, deux pour gouvernail, une amarre. — Le ponton et la nacelle n’ont ordinairement que deux rameurs ou gaffeurs et un pilote ; quelquefois ils sont équipés comme le bateau. Pour le passage des troupes , le bateau avec son équipage peut recevoir vingt- cinq hommes d’infanterie. On met deux madriers sur les supports tournants, pour servir de bancs. Les hommes entrent par l’avant-bec, et garnissent les bancs en commençant par l’arrière, la giberne ramenée sur le devant du corps, le dessous du sac appuyé sur le plat-bord, le fusil entre les jambes. Vingt hommes se placent ainsi sur les bancs, cinq assis sur leurs genoux. On recommande le silence et l’immobilité, quels que soient les mouvements du bateau. Il est expressément défendu de faire feu pendant le trajet. — Le tirant d’eau des bateaux ainsi chargés est de 350 mil!.; il est souvent avantageux de les accoupler. Le ponton peut recevoir 13 hommes d’infanterie. On forme de chaque côté un banc avec 2 madriers superposés et supportés par des commandes de guin- dage qui passent par-dessus les traverses. 12 hommes se placent sur ces bancs, le 13. e sur la traverse de devant ou sur l’avant. Pour passer la cavalerie, on ne fait embarquer sur le bateau que six cavaliers , tenant par la longe leurs chevaux, qui passent en nageant, trois de chaque bord. Si le courant est rapide, on ne fait passer que trois chevaux à la fois au bord qui est en aval. Les trains descendent les rivières , dirigés par des gouvernails, en avant et en arrière, aidés par des rames sur les côtés. Dans les passages difficiles, où le courant est rapide, on mouille une ancre en amont, et on descend lentement en filant du cordage ou en dérapant l’ancre. On fait précéder le train par une nacelle, qui plante des balises, pour indiquer les endroits où il doit passer. On remonte les trains , à la gaffe, quand le courant est peu rapide. MANOEUVRES DE FORCE. 471 Pour le halage , on dresse sur un des bateaux du premier rang, à l’avant s’il n'y a que deux rangs, à l’arrière s’il y en a plus de deux, un mât de 5 mètres de hauteur et 80 mill. de diamètre au gros bout, portant à 600 mil!, du petit bout deux taquets , sur lesquels sont arrêtées par leur milieu deux amarres, dont les brins forment quatre haubans. — Les dimensions du mât peuvent varier suivant l’escarpement des rives, la hauteur des arbres, broussailles, etc. — La ligne passe dans une couronne de cordages supportée par les haubans; elle est amarrée à une des poupées de l’arrière d’un bateau du second rang. — Les haleurs sont équipés de bretelles, dont ils attachent les cordons à la ligne; le premier tient une perche pour sonder le chemin lorsqu’il passe dans l’eau. — Des gaffeurs empêchent que le train ne s’engrave en touchant le bord. — Lorsque le chemin de halage change de bord, les haleurs font effort pour lancer le train; le pilote le dirige de manière à le faire traverser; les haleurs détachent leurs bretelles et passent dans la nacelle. — Le halage avec des chevaux s’exécute par des moyens analogues. Le thalweg , que l’on doit suivre en descendant, passe près de la rive la plus escarpée dans le rentrant des sinuosités il est marqué par le plus fort courant, si le temps est calme ; par les vagues les plus fortes, lorsque l’eau est agitée; par une couleur plus foncée, si elle est claire. — Lorsqu’une rivière se partage en plusieurs bras , il faut suivre le plus considérable. — Lorsque l’eau bouillonne au-dessus du niveau général, il y a un écueil; lorsqu’elle tourne et s’abaisse, c’est un remous, dont il faut s’éloigner. MANŒUVRES DE FORCE. Nota. Ajouter, au nombre d’hommes indiqué pour chaque manœuvre, un chef de manœuvre, sous-officier ou brigadier. Décharger un bateau de dessus son haquei, et le lancer à l’eau. 20 hommes. — 1 poutrelle, 1 chantier de 100 à 200 mill. d’équarrissage, 4 cales, 2 gaffes, 2 amarres , madriers. Amener le haquet, chargé de sept poutrelles et du bateau, à quinze pas d’une rampe faite sur la rive, le timon vers la rivière. — Caler les grandes roues; former deux files de madriers, distantes de 1 mètre depuis le haquet jusqu’à la rive; débrèler le bateau. — Oter l’avant-train , en plaçant une poutrelle sous la traverse de devant des brancards, et faisant agir à l’épaule huit hommes de chaque coté, qui laissent poser le lisoirsur un chantier après que la cheville-ouvrière a été dégagée et que l’avant-train a été retiré. — Faire descendre le bateau, tous les hommes le saisissant par les côtés. — Fixer les amarres aux deux poupées de l’avant; faire glisser le bateau sur les madriers, le lancer à l’eau, deux hommes le retenant avec les amarres. eux hommes entrent dans le bateau avant qu’il ne soit lancé, et prennent des gaffes pour le conduire. — Décharger les poutrelles chacune est enlevée par deux hommes. Empiler les poutrelles et les madriers. Placer deux chantiers, parallèles aux cours de la rivière, à 6 pas l’un de l’autre poutv. de bateaux et à 4 pas poutr. de pontons ; former un rang de 472 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. poutrelles ; placer au-dessus deux madriers correspondant aux chantiers ; former un nouveau rang de poutrelles, et continuer ainsi jusqu’à 1,“50 de hauteur au plus. Empiler les madriers en carré sur trois chantiers; laisser entre les madriers un intervalle de 0, m 50 ; croiser les rangs; élever la pile jusqu’à l, nl 50. Sortir de Veau le bateau , et le charger sur son haquet . 20 hommes. — 1 poutrelle, 1 chantier, 4 cales, 2 leviers, 3 gaffes, 2 amarres, 4 commandes de poutrelles, madriers. Charger sur le haquet les sept poutrelles, la première sur l’arrètoir du milieu, les autres successivement à droite et à gauche. — Faire une rampe si la rive est escarpée. — Amener le haquet à quinze pas de la rampe; memes dispositions que ci-dessus. — Oter lavant - train , 4 hommes agissent de chaque coté. — Amener le bateau à la rive; tirer sur les amarres pour le conduire à terre ; le pousser sur les madriers. — Pousser le bateau sur le haquet jusqu’à ce que les pitons à anneaux de brèlage soient à égale distance des ranchets , une gaffe posée sur les brancards sert de rouleau; embarrer pour la dégager. — Remettre l’avant-train seize hommes soulèvent le haquet chargé au moyen de la poutrelle; quatre amènent l’avant-train. — lirèler l’avant et l’arrière avec les commandes de poutrelles. Attacher la commande au ranchet par un nœud coulant; la faire passer plusieurs fois dans l’anneau de brèlage et dans le trou du ranchet ; terminer par deux ou trois demi- clefs, embrassant tous les brins de la commande près de l’anneau. — I/avant du bateau se trouve sur le derrière du haquet. — La nacelle se décharge et se charge comme le bateau. Décharger le ponton et le lancer à l’eau. 8 hommes. — 4 cales, 2 amarres. Amener le haquet à 18 pas d'une rampe faite sur la rive. — Soulever le ponton à l’épaule. — Le porter près de la rampe et le poser. — Le retourner. — Deux hommes détachent les rames et les gaffes, fixent chacun une amarre aux anneaux opposés à la vive et retiennent le ponton. — Les six autres font effort pour le lancer à l’eau. — Deux hommes entrent dans le ponton et le conduisent. — Décharger lespoutrelles et madriers , les empiler , comme ci-dessus. Sortir le ponton de l’eau et le charger sur son haquet. 8 hommes. — 4 cales, 2 amarres, 4 commandes de poutrelles. Placer les 24 madriers à plat, par piles de 12, de chaque coté de la flèche, — Poser les 11 poutrelles sur les supports, les arrètoirs dans les trous des poutrelles. — Attacher les rames et les gaffes le long des tringles du ponton avec des commandes de poutrelles. — Amener le haquet à 18 pas de la crete de la rampe, le timon opposé à la rivière. — Caler les grandes roues. — Tirer le ponton au moyen d’amarres fixées aux anneaux de l’avant; 3 hommes à chaque. — Retourner le ponton. — Le soulever , 4 hommes de chaque côté; le charger sur les épaules en faisant face au haquet, le porter sur le haquet. MANOEUVRES DE FORCE. 473 Lancer à Veau les bateaux du commerce et les retirer. Sur une rive plate on soulève successivement les becs avec des crics ou des leviers d’abattage, afin de placer sous le bateau des chantiers assez élevés; on introduit sous le bateau des poutrelles, formant deux files, qui sc prolongent jusqu’à l’eau, et on met des rouleaux sur ces poutrelles. On relire les chantiers, et on fait avancer le bateau en cmbarrant dans les mortaises des rouleaux, en halant sur les cordages, etc. Sur une rive escarpée , après avoir pratiqué une rampe en creusant le terrain ou au moyen de poutrelles étançonnées, on retient le bateau avec des cordages de retraite, qu’on file convenablement. Si le bateau est derrière une digue , on le fait d’abord arriver sur la digue au moyen d’une rampe douce, qu’on pratique en avant, avec l'attention d’endommager la digue le moins possible. On place sous le bateau des poutrelles et des rouleaux; on haie sur deux coi'dages, fixés au bec le plus éloigné de la digue au besoin, on tend ces cordages avec des palans, vindas ou cabestans, arretés sur le haut de la digue. On le retire de l’eau par des moyens analogues. Pour charger le bateau sur une voiture , lorsque ses dimensions le permet" tent, on sépare les deux trains; on soulève successivement les deux bouts du bateau; on fait entrer dessous les deux trains, l’un après l’autre, et on les réunit. On commence par ravant-lrain si la voiture est à flèche, par l’arrière- train si elle est à brancards. — Pour décharger le bateau , on suit l’ordre inverse. Charger des arbres sur des voilures ; embarquer des arbres ou des canons. Âvec la chevrette. Memes moyens que pour charger les bateaux du commerce. — Autant que possible, faire reposer le gros bout de l’arbre sur l’avant-train. — On peut employer deux avant-trains; un des timons sert de flèche. — Il ne faut que trois hommes à la chevrette deux agissent au levier, le troisième place les chevilles à la romaine. Par la manœuvre en chapelet. Oter les deux roues d’un côté; laisser poser les bouts des fusées sur les gros bouts des moyeux; disposer ensuite 2 poutrelles inclinées, sur lesquelles on fait monter l’arbre en halant sur des cordages fixés aux petits bouts des moyeux des roues restées en place, et dont on ramène les brins du côté de ces roues après en avoir enveloppé l’arbre; aider au mouvement avec des leviers. La meme manœuvre peut servir, lorsqu’on embarque des arbres ou des canons, pour les faire descendre dans les bateaux, après qu’ils ont été amenés sur le plat-bord, au moyen de poutrelles et de leviers. — Les poutrelles sur lesquelles le fardeau descend dans le bateau doivent reposer sur des courbes ou des semelles. On se sert aussi, pour l’embarquement des arbres , canons, etc., d’une grue , ou de deux perches croisées, portant une écharpe à leur jontion , et soutenues par des haubans. Manœuvre du palan. Le palan sert à faire effort sur un cordage pour le tendre ou pour mouvoir un fardeau. — Pour l’équiper, coucher les deux moufles à 2 mètres 474 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. l’une de l’autre, les poulies horizontales et les anneaux opposés entre eux. Passer le bout du cordage de palan dans la poulie inférieure de la moufle, à laquelle doit aboutir le garan , c’est-à-dire, la partie du cordage que l’on saisit pour tirer dessus. Passer le meme bout dans la poulie inférieure de la 2. e moufle; le ramener dans la 2. poulie de la l. re moufle, et continuer ainsi jusqu’à ce qu’il ait passé par la gorge de toutes les poulies; alors on l’amarre à la petite anse de la l. rc moufle. — Ne pas croiser les courants ou brins qui vont d’une moufle à l’autre. Eloigner les moufles et les attacher par leurs anneaux, l’une au cordage à tendre, l’autre à un point d'amarrage. — Les courants étant horizontaux, 4 hommes au garan exercent sur le câble une tension de 1,500 kil.; 12 hommes une tension de 3,000 kil. La tension est un peu moindre lorsque les courants sont inclinés. Manœuvre du cabestan. 9 hommes. — 5 piquets, 2 masses, 4 leviers, 1 câble, 1 amarre. Le cabestan est transporté par 4 hommes, sur l’épaule. — On plante, pour le fixer, un piquet incliné contre chaque tenon de l’épars de devant, et de celui de derrière; un piquet de retraite à huit pas en arrière et vis-à-vis le milieu du treuil. fi A.. 3 1 — D’ 8 ° 6 4 7 £+ 1. 4+0 3 *B+ , 3 L + 2 ou 18 B -+• 1 5 , 8 o 3 3 B + 2 ou 14 B ii ,80 3 5.... d . * 5 - 0 . r .\ 4 3 3 B +4 a B -o + . . . 4 3 10 ^ + l. ioe + 0. 7 . R 4 - 4 2 /?+ 4. 2 B - 4 - 4. 4 5 + 0 3 8. 8. 8. 22? + .. par parties a de 3 bateaux. B ou L — 4,60 6 7 * + 0 3 Zz + aou i85-+-i5,8o »g-Q + . 1 2 B 2 ioB + i 4 + 6 4 B+ 6 4B+6 2 8 8 а On suppose les. culées de 1 bateau chacune; au besoin on en mettrait 2 . б Dans chaque travée, 5 poutrelles supportent les madriers et 2 servent de guindage. c Pour établir la réunion des portières entre elles et avec les culées. — 2 cinquenelles, de longueur double, sont déployées sur l’avant et sur l’arrière des bateaux, fixées derrière et contre les poupées par des commandes de billot, amarrées au dernier bateau et tendues au moyen de palans attachés à des pieux plantés à l’emplacement de la l. re culée. — On retient l’aile marchante par une longue ligne fixée à un piquet planté à hauteur du dernier bateau; on la fait filer autour d’une des poupées d’avant de l’avant-dernier. — Pendant la conversion, agir sur les palans. Les ancres d’amont sont disposées sur les bateaux du pont et mouillées à mesure de la conversion. On retient le mouvement avec les cordages d’ancre, de manière à maintenir le pont en ligne droite. Avec des gaffes, on empêche l’aile du pivot de toucher la rive. — La conversion terminée, planter des pieux sur la 2. e rive et avec des palans, tendre les cinquenelles, rapprocher le pont, s’il y a lieu. — Etablir les culées. Sur une rivière large et rapide, mouiller quelques ancres d’amont de l’aile marchante, avant que le pont ait exécuté un demi-quart de conversion, pour le soutenir avec leurs cordages, que l’on abandonne après avoir fixé des bouées à leurs extrémités. Maintenir aussi le pont vers son milieu par une ou plusieurs lignes. — Cette manœuvre est difficile. Pour replier , planter 2 pieux dans la direction des poupées d’amont et d’aval sur la rive du repliement. Tendre les cinquenelles avec des palans, et les fixer aux poupées comme ci-dessus; amarrer celle d’aval au pieu d’aval; embrasser l’autre pieu d’un tour de celle d’amont. — Replier la culée du pivot sur la rive et la culée opposée sur le pont. — Prolonger de 2 en 2 les cordages d’ancres d’amont; attacher des bouées à tous. — Laisser descendre le pont en filant les cordages d’ancre sur les poupées d’avant et la cinquenelle d amont sur son pieu. Diriger la conversion avec des gaffes. — Relever les ancres. PONTS DE PONTONS D’AYANT-GARDE. PI. 53 et 54. On ponte à grande portée. Les poutrelles accouplées ne se croisent que sur un plat-bord. On emploie, suivant les circonstances, un ou plusieurs haquets comme corps de support. Les poutrelles dépassent les plats-bords en dedans et en dehors des pontons de 0, m 355 ; largeur des plats-bords 80 mil].; longueur des travées 5 mètres; portée des poutrelles 3, m 60 ; voie du pont 2, m 34 ; longueur du pont avec 6 pontons sans haquets 34 mètres; longueur maximum avec 6 pontons et 3 haquets •30 mètres. Construction du pont de pontons. 0 pontons, ayant chacun 1 amarre, 3 rames, 2 gaffes; 40 poutrelles; 104 madriers; 2 corps morts; 12 cordages d’ancre; 8 amarres; 70 commandes de poutrelle; 30 commandes de guindage; 30 commandes de billot; 30 billots; 24 piquets; 4 masses en bois; pelles; pioches. Etablir la l. ,e culée. Planter 2 piquets de travcrsicres à 1 pas à en amont •il en aval du corps mort; 2 piquets pour l’amarrage des cordages d’ancre 492 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. du l. er ponton à 40 pas ; 2 pour le 2. à 45 pas; 2 pour le 3.* à 50 pas. — Embarquer dans un ponton 1 corps mort, 1 madrier, 12 piquets, 2 masses, 2 cordages d’ancre, 3 amarres, 15 commandes de poutrelle. Passer sur la 2. rive pour établir la culée et planter les piquets comme sur la l. r * — Attacher 5 commandes de brêlage à chaque tringle des pontons; fixer 2 amarres aux anneaux intérieurs de chacun, 2 cordages d’ancre aux anneaux intérieurs des 3 premiers et aux anneaux extérieurs des deux autres. — Amener successivement les pontons contre la rive ou contre le dernier ponté; amarrer les cordages d’ancre des 3 premiers pontons aux piquets de la l. rc rive; passer les cordages des autres aux hommes de la culée, qui les amarrent sur la 2. rive, 5 hommes apportent chacun une poutrelle, les n. os 2 et 4 marchant en 2. rang, et se mettent en ligne sur le dernier madrier. Ils passent leurs poutrelles sur le ponton. — 5 hommes, dans le ponton à placer, reçoivent les poutrelles et les font avancer jusqu’à 0, n 'G3 au delà du l. er ponton, et jusqu a 0, m 355 au delà des autres pontons; ils les placent de champ, en amont ou en aval des marques, selon que les précédentes sont en aval ou en amont. Ils appuient sur les bouts des poutrelles pendant que ceux qui les ont apportées poussent au large. — 5 hommes sur la rive ou dans le ponton précédent, aident à passer les poutrelles, et après qu’on a poussé au large, les saisissent et les posent de manière que les extrémités soient à 0, n ’355 en deçà du plat-bord extérieur de leur ponton. Les 2. e et 4. e poutrelles de chaque travée, celles de culée exceptées, sont retirées jusqu’à ce que leurs extrémités du coté de la l. re rive débordent de 0,’ n 355 le plat-bord intérieur du ponton précédent. Ces 5 hommes brêlent les poutrelles jumelées de 2 tours de commande , de chaque côté du ponton. — 4 hommes agissent aux traversières et aux cordages d’ancre pendant qu’on pousse au large; ils amarrent ces cordages aux anneaux, en passant de dessous en dessus, et terminent par 2 demi-clefs. 2 hommes couvrent jusqu’à 0, m 50 du dernier ponton. — Chaque madrier est apporte par 1 homme, qui le tient sous le bras droit vers son milieu. — Chaque guindage est apporté par 1 homme; 4 les broient; 2 égalisent les madriers. — Si l’un des pontons doit recevoir une ancre d’amont, il sert lui-même à la mouiller. Au besoin, la longueur des travées peut être portée à 5, n 'o0. Les poutrelles de culée dépassent les plats-bords de 0, m 13, et les autres de 0, m 105. Détachements. l. ei détachement, 8 hommes placer les corps-morts, planter les piquets d’amarrage, amarrer les cordages aux piquets de la 2. rive. — 2, détachement, 8 hommes amener les pontons, amarrer les cordages d’aucre aux piquets de la 2. e rive; 4 hommes amènent les l. er , 3. et 5. pontons; 4 les 2. et 4. — 3. détachement, 5 hommes apporter les 5 poutrelles de chaque travée. — 4. détachement, 16 hommes 2 fixent les traversières, 2 les cordages d’ancre; 10 reçoivent les poutrelles, poussent au large, brêlent; 2 couvrent. — 5. détachement, 15 hommes apporter les 15 madriers de chaque travée. — 6. détachement, 8 hommes 2 apportent les guindages, 4 les brêlent, 2 égalisent les madriers. — Ajouter 1 sous-officier à chaque détachement, 2 au 4. — 1 officier. — Total 1 officier, 7 sous-officiers, 60 hommes. POINTS DE BATEAUX DU COMMERCE. 493 Lorsque les baquets doivent servir de supports , le hayon de devant est enlevé, et les 2 trains sont écartés. Les baquets sont placés dans la direction du courant, à distance convenable du corps-mort ou du dernier ponton, et à la hauteur nécessaire pour que le tablier puisse se prolonger entre les roues des trains. Deux poutrelles sont posées sur le lisoir et le corps d’essieu de derrière, pour servir de supports à celles du tablier. Si la profondeur de la rivière l’exige, les 2 trains ne sont pas écartés, les poutrelles sont posées sur les traverses-supports. L’infanterie passe sur 3 rangs quand les travées ont 5 mètres, sur 2 lorsqu’elles ont 5, m 50. — Le pas de course est celui qui fait le moins souffrir le pont. — La cavalerie passe par un. — La batterie de 8 passe scs voitures attelées de 4 chevaux. — 11 est bon, au moment du passage, de lâcher les cordages d’ancre d’aval pour atténuer le balancement latéral du pont. Sur des torrents ou ruisseaux peu profonds , on peut établir une passerelle pour l’infanterie au moyen des baquets. — Ecarter les trains , en sorte que les poutrelles reposent par leurs extrémités sur les traverses-supports. — Placer les baquets en travers du cours d’eau, roues contre roues, reliées 2 à 2 par des commandes. Raccorder, au besoin, les ressauts par des madriers en long. Repliement du pont de pontons. Rouler les cordages d’ancre de la l. t0 rive; filer les traversières do la ï. re travée quand on amène le t. er ponton contre le 2, e , et ramener à la rive ce premier ponton, sur lequel on charge les matériaux de la l. rc culée. — Passer sur la 2.* rive, lever le corps-mort, arracher les piquets. — üébrêler les guindages et les emporter. — Emporter les madriers. — 2 hommes découvrent et passent les madriers à ceux qui doivent les emporter. — Débrêler et soulever les poutrelles. Agir aux traversières pour ramener les pontons. Démarrer les cordages d’ancre et jeter les bouts à l’eau quand les pontons sont ramenés. — Saisir les poutrelles, les soutenir pendant qu’on ramène le ponton; les emporter. — Emmener les pontons, détacher les cordages d’ancre. Si l’un des pontons a une ancre, elle est relevée par les hommes chargés d’emmener le ponton. Détachements. l. r détachement, 8 hommes ôter les cordages des piquets de la l. rc rive , lever les corps-morts, arracher tous les piquets. — 2. e détachement, 4 hommes 2 débraient les guindages, 2 les emportent.— 3/ détachement, 15 hommes emporter les madriers. — 4. e détachement, Il hommes 2 découvrent, 5 dé- hrêlent, 2 agissent aux traversières , 2 aux cordages d’ancre. — 5. e détachement, 5 hommes emporter les poutrelles. — 6. e détachement, 8 hommes emmener les pontons, ôter les cordages des piquets de la 2. e rive; 4 emmènent les 2.', 4. e et 6. c pontons, 4 les l. er , 3. e et 5. e — Ajouter 1 sous-officier à chaque détachement, — 1 officier. — Total 1 officier, 6 sous-officiers; 5t hommes. PONTS DE BATEAUX DU COMMERCE. PI. 55 et 56. Les quatre constructions qui précèdent peuvent être exécutées avec des bateaux du commerce. Les poutrelles sont jumelées par deux clameaux à une face, placés à 0, m 50 environ des extrémités des poutrelles et inclines l’un vers l’autre. — Elles sont 494 CHAPITRE XVI. PONTS MILITAIRES. fixées aux corps-morts et aux bateaux par des clameaux à deux faces. Ces clameaux sont enfoncés dams le bordage en dehors du bateau et dans une face latérale des poutrelles; tous en amont ou en aval, selon que les poutrelles de la travée suivante doivent être en aval ou en amont. — Lorsqu’on replie le pont, on lève les clameaux à deux faces avec une pince en fer, et les clameaux à une face avec des pioches. Lors'que les bateaux sont inégaux, on les range sous le pont par ordre de grandeur, pour éviter les ressauts. — Si les bordages sont trop faibles ou trop évasés, on les réunit par des traverses entaillées, sur lesquelles on établit un ou plusieurs chapeaux. Si les bordages sont trop bas, on construit un chevalet dans le bateau; les poutrelles portent sur le chapeau et le débordent de 0, ,n 30. — Si l’on a de longs bateaux, niais en trop petit nombre, on peut, au milieu de leur longueur, fixer à peu de distance, 2 cloisons bien calfatées et soutenues par des courbes. Scier ensuite le bateau entre les cloisons. Au besoin, on ponte à grande portée, en ne faisant reposer les poutrelles que sur 3 ou meme sur 2 plats-bords. Dans ce dernier mode, qui exige des bateaux très-forts, on place sur chacun des fausses poutrelles, d’un bord à l’autre. Quand tes poutrelles ont un fort équarrissage, on pousse les bateaux au large avec trois poutrelles seulement portant sur des rouleaux. On place les autres poutrelles à l’aide des rouleaux posés sur les premières quand le bateau est placé. PONTS DE RADEAUX. Force des radeaux d’arbres. L étant la longueur d’un arbre en mètres, H et r les rayons des extrémités, P le poids en kil. du mètre cube du bois, v ou le rapport de la circonférence au diamètre = 3,1416, on a le volume en m. cubes y = — L P 2 -+- r 2 H- Br ou , par approximation, y=^L{R + r\ C étant la circonférence du milieu de l’arbre, on a aussi V — 0,0795 C 3 X. .0, m 0795 carré est la surface du cercle dont la circonférence = 1. La charge nécessaire pour submerger l’arbre = V 1000 kil.—* P. La distance du centre de gravité de l’arbre à son gros bout L / C7ï+r 3 -l-2r 2 \ ” 4 \/H-r a — Br Soient A le poids d’une travée du tablier, B le poids du plus lourd fardeau qui chargera chaque radeau en passant sur le pont, x le nombre d’arbres de A+S chaque radeau, on doit avoir x = - ~p^ Pour avoir promptement le poids capable de submerger un arbre du volume y, on prend un volume v de ce bois, on le met à l’eau et on cherche le poids p qui l’enfonce entièrement; le poids cherché est — p. On fait l’expérience sur du bois pris au petit bout et sur du bois pris au gros bout, et on prend une moyenne. PONTS DE RADEAUX. 495 Pour connaître sans calculs le centre de gravité du radeau, on charge l’arrière de quelques hommes et on les fait marcher jusqu’à ce que l’avant commence à baisser. Il faut toujours établir le radeau avec excès de résistance, parce que les bois augmentent de poids avec la durée de l’immersion. — Dans l’évaluation du poids de l’arbre il faut observer que les bois vieux sont plus légers, mais s’imbibent davantage, et qu’au temps de la sève les bois sont plus lourds. Construction des radeaux d’arbres et des ponts. PI. 57 et 58. Les radeaux se construisent à l’eau. Si on les établit à terre, ils tendent à se désunir lorsqu’on les met à l’eau, chaque pièce cherchant à prendre sa position d’équilibre dans le fluide. — Il faut que les radeaux soient au moins de 12 mètres de longueur, pour avoir assez de stabilité. Si les arbres n’ont pas cette dimension, on les ente bout à bout sur 2 de longueur avec des clameaux, des harts, des chevilles, etc. — Dans les courants rapides on fait les radeaux plus étroits, pour les manœuvrer avec plus de facilité. 1 . er Exemple. Arbres de 14 métrés; diamètres aux deux bouts , 380 et 270 mil!. Pour chaque radeau. 13 arbres. — 2 traverses équarr. 215 miü. sur 160.— 3 supports long. 4,200 mill,, larg. 160, haut. 325. — 2 madriers larg. 330 mill. épaiss. 54. — 1 poupée haut, totale 700 mill., du tenon 200; diamètre en haut 160, en bas 135. — 1 petite traverse de la tète du radeau, fixée sur 3 arbres larg. 160 mill., épaiss. 54. — 1 porte-gouvernail 1 semelle, long. 1,600 mill., larg. 215, haut. 160; 2 montants haut, totale 800, des tenons 140, larg. dans le sens de la longueur de la semelle 80, épaiss. 54. Les montants entrent de leur épaisseur dans deux entailles faites derrière la semelle. Intervalle entre les montants, 165 mill. — 36 clous de 120 mill. 31 pour les madriers, 3 pour la petite traverse, 2 pour les montants du porte-gouvernail. — 26 broches en fer de 325 mill. pour les traverses. — 12 clameaux à deux faces, pour fixer les supports sur les traverses. — 4 clameaux à une face, pour fixer le porte-gouvernail sur la queue du radeau. Pour le tablier , par travée 7 poutrelles •> dont 2 pour guindages; long. 11,500 mill., équarriss. 160. — 31 et ~ madriers ordinaires. — La longueur des travées est de 10, in 50. II faut en outre les objets nécessaires pour deux culées. m. cubes. Volume des 13 arbres, des 2 traverses et des 2 madriers d’un radeau. . 15,527 — des 3 supports, des 7 poutrelles et des 31^- madriers d’une travée. 5,099 Les 15, m 527 cubes à 570 kil. le mètre c. peuvent supporter. 6676 k. Les 5, m 099 cubes idem pèsent- . . . 2916 Force du pont . 3760 k. Les arbres ont le gros bout alternativement à la tète et à la queue; les plus longs au centre. prix, épreuves des armes en service . 526 Distinction des principaux modèles s successivement établis jusqu’aux modèles actuels .528 Inspection des armes dans les corps .. 534 Inspection des armes.—Instruments vérificateurs.— Causes qui déterminent la mise hors de service. — Détails de l’inspection. 535 Réparation des armes. — Réparations proscrites. — Observations relatives à quelques réparations. — Connaissances exigées des maîtres armuriers. — Instruments et outils dont ils doivent être pourvus. 540 Entretien des armes. — Démontage et remontage. —Nettoyage et soins nécessaires. 543 Conservation et réparation des armes dans les magasins Classement des armes et pièces d’armes. 546 Réparations. 547 Composition des ateliers. — Instruments et outils Matières employées dans les réparations. — Echantillons les plus convenables de fer et d’ Pièces de rechange nécessaires. •.. 551 Disposition dans les salles d’armes et magasins. — Livraisons et remises d’ Encaissement des armes .555 Résultats d’expériences sur le tir, la durée et la résistance des armes à Notes sur différents systèmes d’armes Armes qui se chargent par la culasse. 565 Fusils à plusieurs coups. — Fusils à vent. 566 Principaux calibres des armes à feu portatives . 567 Armement des divers corps de l’armée. 568 NOMENCLATURE DES DERNIERS MODÈLES MIS EN SERVICE. Fusil d’infanterie, à percussion, modèle 1842. CailOll. Ame, bouche et sa tranche, tenon ; guidon et son embase, d’une seule pièce brasée sur le canon ; tonnerre; masselolte, soudée sur le tonnerre , trou taraudé pour la cheminée*, pans supérieur, latéraux, intermédiaires; évidement autour de la cheminée; boîte taraudée pour le boulon de culasse, tranche du tonnerre. — Cheminée chanfrein, cône, carré, embase, partie taraudée, canal fraisé aux deux extrémités.— Culasse bouton taraudé le pas à gauche, sa tranche, talon, queue, trou fraisé pour la vis de culasse, plan incliné; hausse, ménagée de forge sur la queue, son cran de mire. — Vis de culasse , à tête fraisée en dessous. Dans toute vis on distingue la tête, la fente, la lige, la partie taraudée. 33 514 CHAP1TRK XVII. ARMtS Baïonnette. Lame pointe, évidement, gouttières ou cannelures, talon, angles du talon, arête du milieu, côtés. — Coude . — Douille tranches supérieure et inférieure, embase de la virole, pontet, fentes verticales, fente horizontale, étouteau. — Virole ou bague corps, pontet, taquet ou arrê- toir, rosettes. — Vis de la virole. — Fourreau de baïonnette en cuir corps, renfort de l’entrée, tirant ou patte; bout en cuivre, collé et épinglé. Platine , modèle 1840, voyez page suivante. Garniture. Baguette tête en poire, tige, bout taraudé. — Ressort de baguette corps , cuilleron , pontet pour la goupille, goupille. Capucine corps, bec, coulisses. — Ressort corps, embase, crochet, goupille. Fmhouchoir Corps, tranche, entonnoir, dos et son évidement, bandes, coulisses, bec, ouverture de l’entonnoir, trou pour le pivot du ressort. — Ressort corps, embase, crochet, pivot, goupille. Grenadiere corps, pivot, coulisses. — Battant anneau; rosettes, leur chanfrein, leurs trous, leur rivet. — Ressort , comme celui de capucine. La capucine , Yembouchoir et la grenadiere sont souvent désignés sous le nom commun de boucles. Plaque de couche devant, dégagements, cul-de-poule, dessous; trous pour les vis. — 2 vis de plaque de couche. Rosette de vis de platine corps , contour avec chanfrein , boulerolle et trou taraudé pour la vis de platine. Sous-garde complète , composée des pièces suivantes Détente lame , queue, trou pour la vis. — Vis de la détente. — Ecusson ou pièce de détente corps, trou pour la vis de sous-garde; fentes pour le pivot du battant, la détente et le crochet* du pontet; l. rP et 2. e élévations extérieures, embase pour le nœud du crochet du pontet ; 2 ailettes et leurs trous pour la vis de détente , houlerolle et trou taraudé pour la vis de culasse, taquet pour la baguette , sa fraisure. — Pontet corps, nœud antérieur, fente et embase pour le pivot du battant, nœud du crochet du pontet, crochet. — Battant , comme celui de grenadière. — Piçot du battant tête, tige, embase, trou pour la goupille. — Goupille du battant tige, tète ronde, fraisée en dessus. — Vis de sous-garde. Les vis de plaque de couche et de sous-garde sont dites vis à bois • la tête est arrondie en goutte de suif et fraisée en dessous; la tige, un peu conique, est taraudée dans toute sa longueur. Vis à bois , crochet de platine tête à 2 trous au lieu de fente. Monture, en bois de noyer. — Le fût embases pour la capucine et la grenadière, canal du canon, canal de baguette; logements pour les ressorts d’embouchoir, de grenadière, de capucine et de baguette et pour leurs goupilles. — Couche pentes du dessus et du dessous, poignée, buse, crosse; logements pour le talon et la queue de culasse, la platine, la rosette, la sous-garde, le devant de la plaque de couche; trous pour la grande vis et la vis-crochet de platine, les vis de plaque de couche et de sous-garde, la goupille du battant de sous-garde. Nota- Dans les articles suivants on n’indique pour chaque arme que les NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 515 parties par lesquelles sa nomenclature diffère de celle qui précédé. — On ne répète pas le détail des pièces , lorsqu'il est semblable à celui des pièces de même nom précédemment détaillées. Fusil d’infanterie, à percussion, modèle 1840. Canon. Culasse cba mbre, bouton taraudé et sa tranche, corps, tranches antérieure et postérieure du corps, pans raccordés avec ceux du canon, évidement et trou taraudé pour la cheminée, canal de lumière. — Cheminée , vissée sur la culasse. — Hausse , fixée à queue d'aronde ou ménagée de forge. Platine. Corps de platine devant, derrière et son échancrure circulaire pour la vis-crochet, dessus , dessous; face extérieure, sa partie plane, sa partie arrondie; face intérieure, épaulcment pour la patte du ressort, son entaille; trous pour l'arbre de la noix, la grande vis de platine, les pivots de la gâchette et du ressort; trous taraudés pour les vis de bride de noix. — Grande vis de platine. — Bride de noix corps, trous pour les pivots de la noix et de la gâchette, cylindres pour les vis de bride. — 2 vis de bride de noix. — Gâchette corps, embase, pivot, bec, queue. — Noix corps, embase, arbre, six pans, trou taraudé pour la vis de noix, pivot, talon , cran de sûreté, cran du bandé, évidement pour l’entrée du pivot de la chaînette, trou pour le pivot de la chaînette, entaille pour la chaînette. — Vis de noix. — Chaînette corps, 2 pivots. — Chien corps, ventre, gorge, tête et son évidement, crête et son quadrillage, dos, évidement intérieur; face intérieure, six pans. — Ressort grande branche, griffe, son évidement et son entaille; petite branche, patte, pivot, rouleau; ouverture intérieure, chanfreins. Le reste comme au modèle 1842. Fusil d’infanterie, à silex, modèle 1822. Ce modèle n’est plus en service que dans la garde nationale; mais on donne ici sa nomenclature complète, pour l'intelligence des modifications qu’il a subies dans sa transformation au système percutant. Canon. Ame, bouche et sa tranche, tenon, tonnerre, lumière, boîte taraudée, pans, tranche du tonnerre. — Culasse bouton taraudé, sa tranche; talon, son échancrure pour le passage de la grande vis de platine; queue, trou fraisé pour la vis de culasse, plan incliné. — Vis de culasse , à tête fraisée en dessous. Baïonnette. Comme au modèle 1842. Platine. Corps de platine devant, milieu, queue, pointe, rempart, bou- tcrolle, encastrement du bassinet, chanfrein extérieur; 4 trous pour les pivots du ressort de batterie, du grand ressort, de la bride et de l’arbre de la noix; 9 trous taraudés pour les vis; mortaise pour le pivot du ressort de gâchette. — Deux grandes vis de platine. — Bassinet entablement, fraisure; garde-feu, bride, doucine, encastrement, queue, dos arrondi, rempart, trou pour la vis, trou de la bride. — Vis de bassinet. — Batterie face, mise en acier, dos, table ou assiette, assise, entablement; évidement de la table, pied , talon ou trousse, retroussis de la face, trou pour la vis. — Vis de batterie. — Ressort de batterie grande branche ou branche mobile, petite branche ou 616 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. branche fixe, patte, collet de la patte, pivot, échancrure, trou pour la via, ouverture intérieure ou écartement des branches, chanfrein des branches. — Vis du ressort de batterie. — Chien corps, crête et son embase, mâchoire inférieure, sous-gorge, ventre, arrière ou cul-de-chien, dos, espalet, cœur ou anneau, carré, trou de la vis. — Mâchoire supérieure embase, encastrement, talon, trou pour la vis. — Vis de chien tige, tête, embase, collet, partie taraudée, fente, trou de la tête. — Noix corps, embase, arbre, carré, pivot, grilTe, rouleau, cran du repos, cran du départ ou du bandé, angles saillants et rentrants des crans, trou de la vis. — Vis de noix. — Bride de noix corps, partie en équerre, pivot, trois trous pour le pivot de la noix, la vis de gâchette, la vis de bride. — Vis de bride. — Gâchette corps, embase, bec, queue, trou pour la vis. — Vis de gâchette. — Ressort de gâchette grande branche, petite branche, rouleau, pivot ou tenon, ouverture intérieure , chanfrein. — Vis du ressort de gâchette. — Grand ressort grande branche, petite branche, griffe, rouleau de la griffe, pivot, patte, trou pour la vis, ouverture intérieure, chanfreins. — Vis du grand ressort. Garniture. Comme au modèle 1842, à l’exception des pièces suivantes Ernbouchoir , surmonté d’un guidon. — Porte-vis , contre-platine ou esse remplacé dans le modèle 1842 par la Josette de vis de platine corps, rosettes, collets, trous pour les grandes vis de platine. — Goupille du battant de sous-garde tête, tige ou queue. Monture. Comme au modèle 1842, excepté que la crosse a un Logement pour la joue, qu’il y a 2 trous pour le passage des grandes vis de platine et un logement pour la contre-platine. Fusil de voltigeur. Ne diffère du fusil d'infanterie que par la longueur du canon. Fusil de dragon, à percussion, modèle 1842. Môme nomenclature que le fusil d’infanterie, modèle 1842. — Point de baïonnette. Fusil de dragon, à silex, modèle 1822. Autrefois fusil d’artillerie ; sans baïonnette pour les dragons; même nomenclature que le fusil d’infanterie, modèle 1822. Fusil double de voltigeur corse, à percussion . Canon. Double, à rubans, mis en couleur de rouille, fixé au bois par un tiroir et des crochets à bascule. — Culasse , à foudre et à bascule. — 2 Cheminées. — Tenon , sur le canon droit. — Guidon , sur la plate-bande supérieure. — 2 porte-baguette , dont 1 à battant. Baïonnette. Lame quadrangulairc, plate et évidée sur une longueur de 100 mill., à partir du talon. — Douille , embrassant les deux canons, fixée par un crochet à ressort. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 517 2 Platines, à percussion, à chaînette et un seul ressort; fixées, chacune, par un crochet, et une seule grande vis. Garniture. Baguette , à tête de clou. — Sous-garde , à deux détentes à ressort. — Pièce de bascule , dont la queue arrive près de la naissance du buse.— Battant de crosse. — Plaque de couche , légèrement cintrée. — Capuche , à l’extrémité du fût. — Bessort de baguette , fixé par uue vis. Monture. Anglaise, comme aux fusils de chasse. Mousqueton de gendarmerie, à percussion, modèle 1842 ; à silex, modèle 1825. Une baïonnette. — Grenadiere, ayant la forme de la capucine, qui est sup- primée. — Ecusson , sans taquet, un pivot à la partie inférieure pour le battant de sous-garde. — Deux vis a bois de sous-garde. — Taquet , placé à demeure au fond du canal de la baguette. — Pontet , le devant fixé par une vis. — Baguette , la tête en cône tronqué renversé. Mousqueton de cavalerie, à silex, modèle 1822. Canon. Le guidon est fixé dessus. — Point de baïonnette. — Capucine ou embouchoir corps, pivots, coulisses, embase intérieure^ trous pour la vis.— Vis de la capucine. — Tringle grande branche, petite branche, coude et son arrondissement, rosettes, embase, trous pour la vis de capucine et la grande vis du milieu de la platine, trous de la vis de tringle. — Vis de tringle et sa rosette. — Deux anneaux. — Baguette , séparée de larme tête en forme de tête de clou, tige, anneau, filets ou taraudage. Mousqueton d’artillerie, à silex, modèle 1829. Capucine corps , pivot, embase intérieure, coulisses, trou pour la baguette, battant et son rivet. — Bessort de capucine corps, crochet, pivot, goupille. — Battant de crosse embase, pivot, deux trous pour les vis à bois, anneau, rosettes et rivet. — Deux vis ù bois. — Baguette , logée dans le bois. Mousqueton de lanciers, à silex, modèle 1836. Canon. Celui du mousqueton de cavalerie, modèle 1822, avec visière, et guidon en cuivre sur une embase en fer. Garniture. Pas de tringle. — Battant ovale à la partie antérieure de l’embouchoir, et Battant de crosse. — Embouchoir fixé par une vis, dont l’écrou est maintenu dans le canal du canon par deux vis à bois. Monture. Comme au mousqueton de cavalerie, modèle 1822, à l’excep* tion du fut, qui est raccourci de 35 mill. Pistolet de cavalerie, modèle 1822. Culasse la queue a une échancrure pour la bride de poignée. — Capucine corps, dos, coulisses, trou pour la baguette, bride, échancrure, embases 518 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. intérieure et extérieure, trou pour la grande vis de devant de platine. — Bride de poignée corps, échancrures pour la queue de culasse et pour la calotte, embases antérieure et postérieure, trous pour la vis de culasse et la vis de poignée. — Fis de poignée. — Ecusson un trou pour la vis de pontet, une seconde bouterolle pour la vis de poignée. — Calotte corps, queue, bec, oreilles, trous pour la vis de poignée et la vis de calotte. — Fis de calotte tète, tige, piton et son trou, anneau. Pistolet de gendarmerie, à percussion, modèle 1840 ; à silex, modèle 1822. Pas de bride de poignée} toutes les garnitures en fer. Armes à silex transformées au système percutant. Avec culasse sans chambre; système actuel, adopté en 1841 . Canon. Ses dimensions ne sont pas changées ; il conserve son ancienne culasse ; la lumière est bouchée avec un grain en fer. — Guidon. — Cheminée vissée sur un grain en acier, dont l’écrou est taraudé dans le tonnerre; trou taraudé pour la cheminée, canal de lumière. — Hausse fixée à queue d’aronde.— Platine la batterie , son ressort et leurs vis , supprimés. — Le bassinet remplacé par une pièce en fer, ajustée dans son encastrement, se raccordant avec le corps, la bouterolle et le rempart, et fixée par la vis de bassinet. — Les trous de vis de la batterie et de son ressort, ainsi que le trou du pivot, bouchés avec des rivets, sans détremper le corps. — Chien à pierre, remplacé par un chien percutant à espalet corps, gorge, espalet, tête et son évidement, crête et son quadrillage. — Cran de sûreté, taillé comme celui de la noix de la platine modèle 1840. — Garniture le guidon de Vembouchoir supprimé. — Monture le bois dégagé sous Vembouchoir, pour que celui-ci puisse passer sur le nouveau guidon. Pour le mousqueton de gendarmerie , rien de change au bois; à la tranche supérieure de Vembouchoir ^ dans l'épaisseur du métal, une rainure pour faciliter son passage sur le nouveau guidon. — Modifications particulières pour l'armement des canonniers en Afrique. Garniture le pivot du battant de grenadiére supprimé. — Embouchoir un pivot de battant soudé entre le bec et l’entonnoir. — Sous-garde un taquet pour la baguette, brasé sur l’écusson.— Monture le bois prolongé par une enture qui commence au - dessous de remplacement primitif de la grenadiere ; celle - ci portée en avant ; le canal de baguette percé de nouveau dans le milieu du bois. Pour les mousquetons d ! artillerie et de cavalerie , et le pistolet de cavalerie , le bord supérieur de Vembouchoir fendu , pour faciliter son passage sur le nouveau guidon ; rien de changé au bois. Pour le mousqueton de lancier , rien de changé au guidon; la hausse actuelle remplacée par la nouvelle; rien de changé au bois. Pour le pistolet de gendarmerie , point de guidon. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 519 ÀvecculaSSe à chambre ; premier système1840, remplacé par leprécédent, dont il ue diffère que par le Canon , raccourci de 26 mill., et par la culasse à chambre, comme au modèle 1840. — Un certain nombre de fusils neufs ont été fabriqués d’après ce système de transformation. Le modèle ainsi obtenu a pris le nom de modèle 1822 modifié. Les modèles des armes à percussion de la cavalerie et de l'artillerie ne sont pas encore établis; l’opération de la transformation pour ces armes est même suspendue. Carabine dite de munition, à percussion, en service dans les bataillons de chasseurs d’Orléans. Arme rayée. Culasse à chambre. — Les modifications successives qu’elle a subies ont donné naissance au modèle suivant. Carabine, à percussion, modèle 1842. Canon, L’arète extérieure de la tranche de la bouche arrondie, évasement intérieur à la bouche; 4 rayures formant une révolution sur G, m 226 de longueur; tenon, sur le côté droit, son embase, sa directrice, le bouton de la directrice. — Culasse à chambre. — Hausse fixe corps, queue d’aronde, base; nœud ou mâle de charnière, goupille ou pivot de charnière, logement de la charnière, trou et cran de mire. — Hausse mobile nœuds ou femelle de charnière, trou et cran supérieur de mire. — Ressort de hausse mobile trou de mire, pivot ménagé de forge, trou de la vis, vis du ressort. — Le reste comme au fusil, modèle 1842. Sabre baïonnette. Lame pointe, biseau, parties concave et convexe du tranchant, pan creux, talon, dos, ses arêtes arrondies. — Soie rivet et son trou. — Croisière en fer brasée sur la poignée trou de la soie, côté plein, côté de la douille, bouts arrondis. — Poignée et cuivre pommeau, partie cordonnée, rainure du tenon, trous pour les rivets delà soie et du ressort. — Ressort de la poignée partie coudée, trou du rivet, rivet. — Bouton du ressort partie cylindrique, entaille. — Fourreau en tôle d’acier corps, orifice, cambrures, trou des rivets; pontet en fer, ses branches rivées en dedans du fourreau et brasées extérieurement; cuvette en acier, son orifice, son renfort; batte , partie concave, raccordements, boutarrondi, trou du rivet. Garniture. Baguette tête cylindrique, son évidement, trou de la tête, tige, bout taraudé. — Pas de capucine. — Embouchoir corps, tranches supérieure e inférieure, dos, bande, coulisses, fente, entonnoir, ouverture de l’entonmir. — Grenadière bec, le reste comme au fusil, modèle 1842. — Plaifue le couche devant, dégagement, partie concave; dessous, cul de poule, pirtie concave, évidement intérieur; bec, raccordement avec le dessous; 2 trous jour les vis du devant et du dessous. —- Sous-garde point de battant , une vis le pontet ; le reste comme au fusil, modèle 1842. — Battant de crosse 520 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. embase, 2 trous de vis; 2 vis, comme celle de sous-garde; battant et pivot , comme celui de grenadière. Toutes les autres pièces et la monture comme au fusil, modèle 1842. Fusil de rempart, à percussion, modèle 1842. 6 rayures inclinées de 1 tour pour 8, in 120 de longueur. Le reste comme à la carabine, modèle 1842. Fusil de rempart proprement dit , à percussion, mod. 1840. Comme la carabine, modèle 1842, sauf les différences suivantes 6 rayures inclinées de 1 tour pour 8, m 120 de longueur. — Point de tenon sur le canon. — La hausse mobile et son ressort ont 3 trous de mire. — Le dessous de la plaque de couche n’a point d’évidement intérieur. — Écusson les élévations extérieures remplacées par un appui pour la main. — Point de baïonnette. Fusil de rempart proprement dit, à percussion et se chargeant par la culasse, modèle 1831. ' Canon. Devant tranche et cône de raccordement avec le tonnerre. — Cannelures. — Guidon et sa tringle. — Hausses , fixe et mobile corps, cran de mire, charnière, patte, vis noyée de la patte, vis de dessous, vis de la hausse mobile. Tonnerre mobile. Corps chambre, cône extérieur, embases, canal de lumière, trou taraudé pour la cheminée.— Cheminée. — 2 tourillons tarau- dage, fente. — Double crochet branches, embase, taraudage, prisonniers. Pièce de culasse. Corps; derrière et son entaille; joues ou cotés coulisses des tourillons du tonnerre, arrètoir du levier du coussinet, trous des vis de plaques de recouvrement, entailles pour le coussinet, trou pour la vis du coussinet; fond fente, trou de la vis de dessous. Rosettes , percées pour le pivot; neuf vis noyées et brasure pour réunir la pièce de culasse au canon. — Ecusson trous pour les vis de culasse, la vis et le crochet de pontet, la vis de sous-garde, la détente et sa goupille. — Queue trous pour les vis de culasse. — 2 plaques de recouvrement des coulisses , leurs trous et leurs vis. — 2 vis de culasse. — Vis de dessous. — Vis de sous-garde. Coussinet Ct son levier. Corps charnière, appendice pour le levier, trous pour les vis du coussinet et du levier, arrondissements et renflements près de l’appendice et de la charnière, partie arrondie, demi-cône pour remplir l’entaille du derrière de la pièce de culasse. — Vis du coussinet. —— Levier charnière, trous pour la vis du levier, le pivot et la goupille du ressort, l’ar- rêtoir. — Ressort pivot, trou pour la goupille. — Vis du levier. — Goupille du ressort. i On n’en fabrique plus. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 52t Platine. Corps devant et son arrondissement ; derrière, épaulement et son entaille; 7 trous pour les deux grandes vis, l’arbre de la noix, les vis de bride, de gâchette et de ressort de gâchette; entaille pour le pivot du ressort de gâchette. — 2 grandes vis . — Chien corps, renfort extérieur, dessous carré, tête et son évidement, crête et quadrillage. — Bride de noix corps, cylindres pour les vis, trous pour le pivot de la noix et la vis de gâchette. — Grande et petite vis de bride. — Gâchette corps, embase, bec, queue, coude, trou pour la vis. — Vis de gâchette. —- Noix et sa vis . — Grand ressort et sa vis. — Hessovt de gâchette et sa vis. Garniture. Détente et sa goupille. — Plaque de couche et ses vis. — Pontet et sa vis. — Porte-vis. — Pivot corps, tête, pointe, trou pour la vis. — Vis du pivot. Monture. Couche pentes, joues, poignée, buse, crosse; encastrements ou logements pour la pièce de culasse, la platine, le porte-vis, la détente, la plaque de couche; trous pour les grandes vis de platine, les vis de culasse, de plaque et de sous-garde. Tire-balle d’infanterie , modèle 1841. Tire - balle proprement dit tige taraudée, embase, tire-fond. — Tire-bourre tête, branches, trou ta. raudé. — L’embase du tire-balle et la tête du tire-bourre sont percées d’un trou pour faciliter leur séparation. Tire-balle d’infanterie , ancien modèle tête, branches courbes ou spirales, branche droite, écrou ou trou taraudé de la tête, taraudage de la branche droite. Tire-balle de carabine et de fusil de rempart modèle 1842. Tire-balle proprement dit tige taraudée, embase, tire-foud, trou taraudé, trou, chanfrein. — Tire-bourre tige à pans et à facettes, branches courbes, trou taraudé, fente. — Les premiers fabriqués avaient la tige ronde. Nécessaire d'armes , modèle 1831. Corps du nécessaire boîte, fond, tampon en bois dur, rivets du tampon, fente. — Huilier corps, fond, trou taraudé, bouchon, rondelle en cuir. — Lame de tournevis. — Bourre- noix tige, tête, trou. — Chasse-noix. — Trousse compartiments pour la lame de tournevis, le bourre-noix et le chasse-noix. — L’ancien modèle n’avait, pas de tampon en bois, et la fente pour la lame de tournevis était au milieu de la boîte. Monte-ressort. Griffe, barrette, grande vis, petite vis. Clef de cheminée. Corps, évidement, soie et sa contre-rivure ; manche en noyer et sa virole. Sabre de cavalerie de ligne , modèle 1822 . LaiïlC courbe à la Montmorency. Corps talon, faible et fort de la lame, dos, tranchant, biseau, pointe, courbure, arêtes, pans creux, gouttières.— Soie et sa rivure. Monture. Calotte douille, entaille, échancrures, dos, bourlet, bouton demi-olive, trou pour la soie. — Poignée corps en bois, basane, filigrane, encastrement pour le crochet, cordons, embase, logement de la soie. — Garde Branche principale ou du devant, crochet et son embase; trois branches latérales; coquille , virole, trou pour la soie. 622 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Fourreau, Corps dos , devant, trou pour le clou rivé. — Cuvette fond, battes, trou pour le clou rive. — Clou rivé . — 2 bêlières ou bracelets ; corps, piton, trou pour l’anneau et son chanfrein. — Anneaux. — Dard branche de devant, branche de derrière. Sabre de cavalerie légère, mod. 1822. La garde n’a que deux branches latérales. Sabre de canonnier monté , mod. 1829. Lame, courbe, sans arête ni gouttière. Monture. Garde une seule branche, terminée par un rptillon; 2 encastrements, l’un pour la poignée, l’autre pour le fourreau ; le bouton et le collet du quillon. Fourreau, Ressort intérieur , fixé par un rivet à l’entrée et sur le dos du fourreau , pour remplacer la cuvette. Sabre d*infanterie , mod. 1816. Lame, courbe, sans pans creux ni gouttières. Monture, d’une seule pièce. Garde à une branche à quillon. — Poignée à gros cordons. Fourreau. Corps , en cuir cousu. — Chape bavettes, pontet ou agrafe. — Tirant ou patte. — Bout collet, bouton. — La chape et le bout, collés et épinglés. Sabre des troupes à pied, mod. 1831. Lame , droite, à deux tranchants, non évidée, la pointe en langue de carpe. Corps talon, fort, faible, méplat, tranchant, biseau, pointe, arèles du milieu. — Soie , sa rivure en clou de chaudière. Monture, d’une seule pièce sans branche. Pommeau bouton demi-olive, trou pour la soie. — Poignée gorges, collet, cordons, cloison intérieure.— Croisière extrémités arrondies et leurs gorges, entrée ou trou pour la soie. Fourreau. La chape a une entrée et les bavettes sont supprimées. Lance , mod, 1823. Fer. Lame pans creux, arêtes , pointe. — Douille collet, grande branche, petite branche, trous pour les vis. — 10 vis m à tête fendue. — 3 vis a boucle ou vis porte-étendard. Sabot corps, fond, grande et petite branche, trous pour les vis, 4 vis à tête fendue. Hampe corps, encastrements pour les branches du fer et du sabot, trous pour les vis. Cuirasse de cuirassier , mod. 1825. Plastron échancrure du col , épaulières , entournures, flancs , buse , gouttières. — 2 boutons des bretelles tête, tige, embase. — 8 clous rivés des agrafes , à tête ronde, 2 à tête plate. — 10 agrafes ; rosette, crochet. NOMENCLATURE DES DERNIERS MODELES MIS EN SERVICE. 523 Dos échancrure du col, épaulières, flancs, arête rentrante, gouttières. — 2 bretelles; pour chaque, bretelle i corps, 1 porte-bretelle, 2 chaînettes, 1 plaque à boutonnières, 2 boutonnières, i bout, 4 clous a teteronde,2 pour les chaînettes, 2 pour le bout. — Ceinture 2 courroies ; 1 boucle chape, ardillon, traverse porte-ardillon , rouleau. — 18 clous rives à tete ronde, dont 10 pour les agrafes, 4 pour les porte-bretelles, 4 pour la ceinture.— 10 agrafes. Cuirasse de carabiniers, mod. 1825. Sur le plastron et sur le dos, une feuille de cuivre brasée. — Soleil rayons, trous pour les vis de l’écusson. — Ecusson , ses vis et ses écrous. Armes d’officiers. Les modèles de ces armes ont été arrêtés par le ministre, mais la fabrication en est libre. Pistolet d 1 officier de cavalerie, à silex, mod. 1822. Dimensions principales du pistolet de cavalerie. —- Canon, tordu, maintenu par un tiroir; une visière et un guidon. — Capuche , couvrant l’extrémité du fût. — Baguette , en baleine, avec tête et bout en cuivre. — 2 rosettes , remplaçant le porte-vis. — Calotte , fixée par une tige traversée par une vis dont la tête est placée sous l'écusson. — Bride et vis de poignée supprimées. Pistolet {facultatif d* officier de cavalerie, à percussion, mod. 1833. — Canon , a rubans dérochés, à 8 pans longs et en trompe, à 48 rayures triangulaires. — Culasse , à chambre cylindrique; cheminée du commerce, une petite visière sur la queue de culasse. — Guidon , en fer. — Platine percutante, trempée gris jaspé et vernie. — Garniture en fer, trempée et vernie comme la platine. — Baguette , à tête garnie en cuivre. — Capuche percée pour le passage de la baguette. — Pontet , à doigtier, le crochet en avant, à queue allongée et suivant le contour de la poignée. — Tiroir , pour fixer le canon. — Rosette , contre-platine. — Calotte , fixée par deux vis à bois, à boîte fermée par un couvercle taraudé portant un anneau monté sur un piton à coulisse. — Monture. Poignée quadrillée. Pistolet d J officier de gendarmerie, à percussion, mod .1836. — Canon à 5 pans courts, à 36 rayures triangulaires. — Culasse , à chambre cylindrique; cheminée du commerce, une petite visière sur la queue de culasse. — Guidon , en fer. — Platine percutante, polie et blanchie après la trempe. — Garniture en fer, polie et blanchie, comme la platine. — Calotte , fixée par trois vis à bois, à boîte fermée par un couvercle à charnière. — Rosette , contre-platine. Sabres d’officiers de cavalerie et d’artillerie. — Ne diffèrent de ceux île la troupe que par la dorure et les ornements de la monture. Sabre d J officier d J infanterie, mod. 1821. — Lame courbe à la Montmorency, de 758 mill. de longueur et 20 de flèche. — Monture en cuivre doré et ciselé; garde avec petite branche latérale et quillon; poignée en bois, recouverte en cuir noir, avec filigranes dorés. — Fourreau en cuir chape à boulon et bout en cuivre doré. Le meme sabre, sans dorure, est donné aux adjudants sous-officiers. 524 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Epee , mod. 1816. — Lame droite, à deux tranchants; longueur 812 talon, pans creux, arêtes du milieu, pointe. .— Moillure en cuivre doré. Pommeau entaille pour le crocliet, embase pour la virole, bouton, trou pour la soie. Garde branche, crochet et son embase, demi-coquilles, quillon, bouton et son encadrement. Poignée corps en bois, recouvert en filigrane, logement de la soie. — Fourreau. Corps en cuir. Chape entrée, lilet, crochet et sa tige. Bout filet, bouton. La même épée, sans dorure, est donnée aux sous-officiers des troupes du génie. Epée des officiers généraux, supérieurs et d'état-major , mod. 1816. — Lame droite, non évidée, à deux tranchants, une arête au milieu ; longueur SCC mill. — Monture en cuivre doré, avec divers ornements. Garde avec une petite branche latérale. 2 demi-coquilles , l’intérieure mobile. Poignée , recouverte en écaille pour les officiers généraux, en peau noire chagrinée pour les officiers supérieurs et d’état-major ; filigrane. Sabre de tambour-major, mod. 1822, Même observation que pour les armes d’officiers. Lame à la Montmorency, de 812 mill. de longueur et 54 de flèche. — Monture ornée en cuivre doré, à croisière, sans branche. Calotte à tête de lion. Poignée recouverte en peau chagrinée, avec filigrane. •— Fourreau en cuivre doré, couvert d’ornements, avec deux cornes renversées pour le suspendre au baudrier. Hache de campement, mod. 1816. Tete arêtes et leur chanfrein, œil. — Fer tranchant, gorge, biseau. — Manche corps, tête, dégagement. Armes pour la marine. Fusil . — Celui de voltigeur, avec l’embouchoir, la grenadière, la capucine et le pontet en cuivre. Pistolet à percussion, mod. 1837. — Canon rond, sans guidon ni visière; un tenon porte-bride de baguette. Culasse à chambre tronconique; cheminée , ayant la forme des cheminées du commerce, mais le cône plus fort. — Platine à percussion , fixée par 2 grandes vis dont les têtes s’appliquent sur le porte-vis. — Garniture. Baguette et sa bride, branches, traverses à anneau et vis. — Embouchoir en cuivre, laissant à nu l’extrémité du fut. — Pontet en cuivre. — Calotte en cuivre, fixée par deux vis et portant un anneau tournant autour d’un piton. — Crochet de ceinture en acier, faisant corps avec le porte-vis. Ce pistolet a été modifié en 1842. Le canon a 5 pans courts, une visière et un guidon. Le gros bout de la baguette a été augmenté; les branches de la bride sont courbes. Pistolet à silex , mod. 1822. —Comme le pistolet de cavalerie, mod. 1822, avec un crochet de ceinture et calotte sans anneau. Crochet de ceinture branche, queue, pivot, trou pour la grande vis de platine. MATIÈRES EMPLOYÉES POUR LA FABRICATION. 525 Sabre d abordage , mocl. 1833. — Lame légèrement courbe, large, à grands pans creux, une ancre gravée sur chacun d’eux à environ 70 milI. du talon. — Monture. Garde en fer avec coquille en tôle d’acier, noircie. — Poignée à 8 pans, en bois, recouverte en tôle noircie, ainsi que la calotte. — Fourreau, comme au sabre d’infanterie, mod. 1810. Poignard , mod. 1837. — Lame triangulaire pointe, arêtes , cannelures, talon, soie. — Monture. Garde en cuivre; manche en bois rond noirci; écrou à anneau; rosette , sur laquelle la soie est rivée. — Fourreau, comme au fourreau de baïonnette. Pique d’abordage , mod. 1833. — Lame de la lance mod. 1816. Hache d abordage , mod. 1833. — Tête à pic recourbé pointe, arêtes, œil. — Fer tranchant, biseau, arêtes. — Garniture Clavettes a T, leurs rivets; crochet de ceinture , en acier corps du crochet, patte, trou pour la vis; vis à bois. — Manche en frêne, noirci. MATIÈRES EMPLOYÉES POUR LA FABRICATION DES ARMES. Nota. Toutes les pièces dont la matière n’est pas indiquée, soit dans la nomenclature, soit ci-dessous, sont en fer. — Le cuivre employé pour la fabrication des pièces d’armes est un alliage de 80 de cuivre, 17 de zinc et 3 d’étain. Armes à feu. /icier masselotte et grain pour les cheminées; cheminée en acier fondu; tenon de carabine et fusil de rempart mod. 1842; lame de baïonnette; gâchette, noix, chaînette, ressorts, baguette, goupilles, face de batterie, détente, toutes les vis de platine, y compris la vis-crochet, vis de culasse; tire-balle; étui et lame de tournevis du nécessaire d’armes; monte- ressort et clef de cheminée. — CuiVre bassinet. Embouchoir moins le guidon, grenadière , capucine, pontet de sous-garde, plaque de couche, porte-vis, rosettes , calotte, pour les fusils de dragon et de la marine, les mousquetons et les pistolets de la cavalerie et de la marine. Bout de fourreau de baïonnette. — Pois de noyer pour la monture. Sabres, épées et poignard. Acier .- lame et soie; dard; ressort. — Tôle d’acier battes de la cuvette pour cavalerie; fourreaux pour cavalerie et canonnier monté. — Cuivre monture; chape et bout des fourreaux en cuir; filigrane; épingles. — La poignée des sabres de cavalerie et canonnier monté en frêne ou hêtre ^ recouverte en veau noirci, avec un filigrane. — Les fourreaux d’épées et de sabres de troupes à pied en cuir de vache noirci. Lance. Acier lame. — Hampe en frêne , bien de fil, au besoin en noyer. Cuirasses. Etoffe d'acier plastron et dos. > ° r - *2 &• rg" g C fl ^ „f© ^ g g W S £ / W81 1 ojapoui ^;mr> © f© .. in mco t> m W-»n o f© H s s “ î$” 4. 44 §? 4 “ "si" = - M O vf en in S SW .5 ajapoui • m £> O MST lO O M o uv m •=££" i æ» îïj Ç444 4 B - • ?> î? h c - a- ! •uucpuaSap ^; - t' co o o o es tv f© o vt- r= i- c-oo * u - o » S " - - CIM -N "K >• _- U - -©0V5f© Fusil de dragon mod. 1822- - Vf fO 3 -* tsfco o “^ 2-0 Î5 2 ^ ce o § O "X * " ^ 4 H ^ “ S to’S Si iiOA ap v-rn © O — N5- ri — fOlvf© © CD "»» I "8^4s^ïj. 4444 4 „ iS [2 o 1 •aiJaïuiijui p vru-. tv oinvfs C. f© iv o t>. f i 2=S* “ , S ! SA;i'SnciO o-Ci sifocvcom vr v •"g £ 9; " V ’"ST ^ f© 11 * fo f© 2 ^ C Ji. a - - “ 5 O Vf Vf jj? "5 } -auaiUBjui 4 p £ l in D m oui Ci o © csin n f- Sg-S-'» g 44 ? 1 it, c “ 5 .^ ^ - - >ï ES ? 3 3 K ^ S 3>ï t- !-s = r li£ as © g © . a DIMENSIONS PRINCIPALES, POIDS, PRIX, ETC. 527 Sabres. I lot, du sabremontë. de la lame. du fourreau. Largeur delalamean milieu. Flèche de la courb. de la lame au milieu. de cavalerie de d’in- d'art. des tr. canon. fan- à à de ligne légère , monté, teric, pied, pied. mod. mod. mod. mod. an IL 1816. 1822. an 11. 1816. J 822. 1829. 1816. 1816. 1831. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. i,iGG i,i85 1,153 i, 0 85 1,092 9 f >9 7% G5o GGo 07? 1 ,000 97 5 8Ô0 q3o Q2! 810 595 487 48, q 83 1,027 997 „ 896 958 943 832 629 496 510 27 *3,7 343 3i, 9 27,1 *7,7 a 7 32,7 44 144 0 O 23,3 5 1,9 24,8 3?,8 5 9 20,3 0 0 h. k. k. k. k. k. k. k. k. k. 2,448 2,200 2,00" 2,180 2,o55 i,8Go * i,34o ,3i8 1 , 3-20 * 0,722 0,704 0,610 0,587 0,640 o,Goo o,t>4° o,56i o,658 o,GGo ', 7 8 o,o4> o,ç5o >77° 1,000 0,970 a 0,220 mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. mill. 1 38 i5o . 9 8 160 i4o 187 i65 77 35 35 fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. fr. » = 21,80 c * 20,10 i 7 ,85 = • 9,68 total du sabre. .. • de la lame finie.. du fourreau. Flèche de la courbure que les lames prennent dans F' preuve du ploiement. .. Prix bénéfices compris.. * Ces poids ne sont pas réglementaires; ils ont été pris sur 2 modèles. Les lames sont soumises aux épreuves suivantes l.° ou les fait ployer sur leur plat, dans les deux sens, de manière à leur faire prendre la courbure déterminée- — 2.° on les frappe deux fois de chaque plat sur une jante , pièce de bois dur, présentant une surface convexe d’une courbure déterminée, dont la flèche est moins forte que celle de l’épreuve du ploiement. Dans cette épreuve la partie voisine du talon frappant d’abord la jante vers une de ses extrémités, la pointe, en se courbant, doit venir s’y appliquer vers l’autre extrémité. -— 3.° on les frappe une fois du taillant et une fois du dos sur un bloc de bois dur. Les fourreaux en tôle sont éprouvés, au moyen d'un poids en fer de 1 kil. tombant trois fois de la hauteur de 0 m ,50. La l. re chute a lieu au-dessus du l. er braceletj la 2. e , de l’autre coté, au-dessus du 2. e ; la 3. e , du l. cr côté, à 162 mill. du bout. Lances . totale. Ide la lame celle du modèle 1812 avait 217 mill.. Longueurs ou distance du centre de gravité à l’extrémité du sabot.. I°" Jistanccde la pointe de la lame à l’extremit8j da la^pctUe branche' Poids . ! total de la lance. du fer. du sabot. de la hampe. . • • Prix bénéfices compris. Cuirasses, modèle 1825. Plastron. ! en ligne droite, depuis le milieu del’échancrnre du coi jusqu’au milieu du dessous. ou distance entre les extrémités sup. des flancs. Epaisseur , jusqu'à 55 mill. de chaque càté du buse.. ..... p. tout, les tailles.sur les bords. Mod. 1816. Mod. 1823 mill. mill. 2,842 0,84». i35 135 97 5 975 332 797 208 t>o8 kf k. 2,2o3 2,35o 0,153 o, 0,766 0,8^0 i, 1,240 fr. fr. » 10 2 e taille. 3 e taille. maximum . minimum.. Poids l LLl lilliUUILJ Dos. Longueur Epaisseur. pour toutes les tailles depuis le milieu de l’éeliancruredu col jusqu’au milieu du dessous, Poids. Prix bénéfices compris maxiimi tu. minimum • taille 528 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Les dimensions sont les mêmes pour les cuirasses des cuirassiers et pour celles des carabiniers. — La proportion suivante est ordinairement observée dans les commandes et les approvisionnements \ pour la première taille; f partagés également entre la seconde et la troisième. L’indication des tailles et des largeurs est gravée dans l’intérieur du plastron. Les plastrons et les dos sont visités avec soin; on s’assure que leurs dimensions ont l’exactitude nécessaire et que leurs poids sont compris dans les limites lixées pour leurs tailles respectives. Les plastrons qui satisfont à ces conditions, sont de plus soumis à une épreuve qui a lieu après la trempe, et qui consiste, pour chaque plastron éprouvé, dans le choc de trois balles tirées vers le milieu de sa surface, à 40 mètres de distance, dans une direction parallèle au plan de l'arète du buse, avec la charge ordinaire de guerre, et un fusil d’infanterie, de calibre exact. Pour être reconnu comme ayant résisté, U faut que le plastron ne soit traversé par aucune des trois balles, et qu’il ne soit déchiré que par l’une d’elles au plus. — Pour cette épreuve les plastrons sont partagés sans choix en groupes de 100. Dans chaque groupe on prend les plus légers pour les soumettre successivement à l’épreuve. Si les trois premiers résistent, le groupe est reçu. Dans le cas contraire on continue sur le quatrième, le cinquième et les suivants, en prenant toujours le plus léger de ceux qui restent, jusqua ce que le nombre des plastrons ayant résisté forme plus delà moitié des plastrons soumis à l’épreuve. Les dos sont seulement visités et ajustés avec les plastrons. DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODÈLES D’ARMES, QUI ONT ÉTÉ SUCCESSIVEMENT ÉTABLIS JUSQU’AUX MODÈLES ACTUELS. Nota. En général on n’indique que les différences facilement reconnaissables au premier coup d’œil et suffisantes pour faire distinguer les modèles; on ne mentionne pour chaque'modèle que les parties par lesquelles il se distingue du modèle précédemment désigné; celles qui ne sont pas mentionnées, doivent être considérées comme restant les mêmes. Plusieurs des modèles suivants font partie de la l. re classe voy. page 546 ; ce sont Armes à feu les fusils d’infanterie et de voltigeur, mod. 1777 et 1816 corrigés; le fusil de dragon, mod. an IX; les mousquetons de cavalerie, modèle an IX et 1816; le pistolet de cavalerie, mod. 1816. Toutes ces armes doivent être mises aux nouveaux calibres et transformées au système percutant. Le canon du fusil mod. 1777 sera raccourci et recevra la nouvelle baïonnette.— Armes blanches les sabres mod. an XI et 1816; la lance, mod. 1816. Fusil d’infanterie. Modèle 1717. Canon rond de 1,191 mill. ; un seul pan finissant à 126 mill. de la bouche; 4 tenons; guidon en fer servant de tenon de baïonnette. — Platine carrée, bassinet en fer; le derrière du corps terminé en ovale; le trou de la grande vis percé entre le devant du corps et le ressort de la batterie. — Baïonnette à douille fendue, sans pontet ni virole ; lame de 379 mill. à trois quarres , non evidée. — 1 grenadière. — 2 battants ovales, soudés. — 1 capuche au bout du fut. — Baguette en bois. — 3 porte-baguette. — Toutes les têtes de vis rondes. M. 1728. Canon sans tenons. — Le trou de la grande vis percé entre les branches du ressort de batterie. — La capuche remplacée par un cmbouchoir DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODELES 1>’ARMES. £29 à 2 bandes et à entonnoir. — 1 capucine à queue. — Les porte-baguette supprimés. — La tête de baguette garnie d’une douille. M. 1746 et 1754. Canon de 1,191 mill. à huit pans longs.— Platine carrée. — Battants en forme d’anneaux ronds, soudés ; sur le coté au M. 1746, sur la baguette au M. 1754. — Baguette en fer, à tête de clou. — Lame de baïonnette êvidée. M. 1763. Canon rond de 1,137 mill.— Platine carrée j bassinet en fer avec un garde-feu. — Vis de chien à tète percée. — Baguette d’acier à tête en poire. — Ressort de baguette fixé a l’embouchoir. — Battants à anneaux allongés et soudés. — Baïonnette à virole. M. 1766. Ressort de baguette fixé au tonnerre du canon. — Baguette à tête de clou. — Baïonnette à ressort. M. 1768. Baïonnette à virole. M. 1770. Platine demi-ronde. — Écusson à taquet. — Ressort de baguette tenant à la capucine. M. 1771. Ecusson sans taquet. — Monture en gigue, c’est-à-dire avec un renfort convexe au-dessous de la poignée. M. 1773. Ressort de baguette fixé au canon. — Il y a du même modèle un fusil des cent-suisses dont les garnitures sont en cuivre. M. 1774. La trousse de batterie remplacée par un .talon coupé carrément. — Ressort de baguette sur la capucine. — Baïonnette à bourlet, tenue par un ressort fixé au canon. — Baguette en acier , à tête en poire, taraudée au petit bout sur une longueur de 9 mill. M. 1776 marqué 1777. Le bassinet en cuivre est sans garde-feu. — Batterie à retroussis et à talon. — Embouchoir, portant le guidon en cuivre, et fixé par une vis. — Capucine à bec carré, retenue par un ressort à crochet. — Grenadière à vis. — Ressort de baguette tenant à l’embouchoir. — Taquet remis sur l’écusson. — Pontet à bascule.— Plaque de couche ployée à angle droit. — Baïonnette à fente et à virole. — Toutes les vis à tète plate, excepté les vis à bois et la vis de culasse. M. 1777 corrigé en Van IX. Canon de 1,137 mill. à 5 pans courts. — Lumière cylindrique. — Bouton de culasse à encoche. — Calibre de 17, null 5. — Platine ronde, bassinet en cuivre sans garde-feu. — Écusson à taquet. — Pontet à bascule. — Plaque de couche ployée à angle droit.— Grenadière coudée, à pivot. — Battants à rosettes, fixés par des rivets. — Capucine à bec carré. -— Embouchoir portant le guidon en cuivre. — Les 3 boucles fixées par des ressorts à crochet. —Ressort de baguette en feuille de sauge, mis en bois sous le tonnerre et fixé par une goupille. — Détente et pivot du battant de sous- garde fixés par des goupilles cylindriques. — Porte-vis en S. — Baguette en acier, tête en poire. — Douille de baïonnette à trois fentes, virole portant sur une embase j lame évidée, de 406 mill.— Mouture légèrement en gigue. — Toutes les vis à tête plate, excepté les vis à bois; la tête de la vis de culasse fraisée en dessous. M. 1816. Lumière conique. — Bouton de culasse sans encoche. — Bassinet avec garde-feu. — Table de la batterie évidée. —* Le plan de l’entablement passant par le centre de la lumière. — Ecusson à ailettes portant la détente. — Goupille du battant de sous-garde, conique et à tête ronde, entrant du colé de la platine. — Les arêtes des têtes de vis et des garnitures arrondies* 34 530 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. Le M. 1822 ne se distingue essentiellement du modèle 1816 que pav les modifications suivantes ouverture extérieure de la lumière diminuée. —. Entablement du bassinet couvrant la lumière de 0, mill 7. — Batterie à rc- troussis. — Goupille du battant de sous-garde entrant du coté du porte-vis et ayant sa tête en crocliet, cachée sous le porte-vis. — Garnitures allégées et réduites à l, nilll 5 d’épaisseur. — Canon de 1,083 mill. — Lame de baïonnette de 460 mill. Les modifications relatives a la platine , à la lumière et à la goupille ont été introduites dans les autres armes à feu du modèle 1822. Les fusils du modèle 1816 ont reçu le bassinet relevé et une goupille à crochet, maintenue par le porte-vis; ce qui a constitué le modèle 1816 corrigé. Fusil de dragon, M. 1777. Canon de 1,083 mill. — Grenadière en fer i deux bandes, le reste comme au fusil d’infanterie modèle 1777. Fusil de voltigeur, d’artillerie et de dragon, m. an IX. Canon de 1,029 mill. —“ Grenadière en fer à deux bandes. — Embouchoir, capucine, porte-vis et pontet en cuivre. — Le reste comme au fusil d'infanterie modèle 1777 corrigé. Fusil de voltigeur, M. 1816. Canon de 1,029 mill. — D’ailleurs, tout semblable au fusil d'infanterie, modèle 1816. Flisil d’artillerie, m. 1777. Canon de 920 mill., calibre de l7, ,nilI 5; garnitures en cuivre. — M. 1816. Comme le fusil d’artillerie, modèle 1822, ou fusil de dragon actuel, sauf les dispositions de la lumière, de la platine et de la goupille, qui appartiennent aux armes du modèle 1816. Fusil de marine, M. an IX. Grenadière en cuivre, à une seule branche. — Le reste comme au fusil de voltigeur, modèle an IX. Fusil de récompense. Semblable au fusil modèle 1777 c. — Canon bronzé* — Garnitures en argent. — Plaque en argent sur la joue droite de la crosse. Fusil de la garde impériale, m. 1802. Semblable au modèle 1777 c. Les garnitures en cuivre, y compris les battants, qui sont fixés par des vis. Fusil des cent-suisses, M. 1814. Comme le précédent. Les battants en fer et fixés par des rivets. Fusil des gardes du corps et des mousquetaires. Batterie à trousse, la table évidée suivant une surface cylindrique. — Bassinet avec recouvrement cylindrique en cuivre. Fusil n.° 1. On comprend sous cette dénomination l.° un fusil conforme au modèle en service, mais dont la fabrication n’est pas soumise, dans toutes ses parties, à la surveillance et aux conditions imposées à la fabrication des armes des modèles réguliers dans les manufactures royales. — 2.° un fusil composé avec des pièces fabriquées dans les manufactures royales, mais pouvant appartenir aux trois modèles de 1777 c., 1816 et 1822. — Pendant la première révolution, il a été fait des fusils n.° 1 avec des pièces des modèles 1763, 1774 et 1777 ; on leur donnait aussi le nom de modèle dépareillé. Mousqueton de cavalerie. M. 1786. Canon de 704 mill., calibre de 17, mill l — Platine semblable à celle du modèle 1777 c. — Garnitures en cuivre, excepté la grenadière et DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODÈLES d’aRMES. 531 la tringle. — Baguette traversant la crosse jusqu’à la plaque de couche. — l J as de baïonnette. M. an IX. Canon de 758 mill. — Battants de grenadière et de sous-garde. — Baïonnette de 487 mill. M. 1816. La tringle a sous la petite branche un’pivot, qui est reçu dans une queue ajoutée au porte-vis. — Lumière et platine suivant le modèle 1816. — Le reste comme dans le mousqueton, modèle 1822. Carabine. D 'infanterie M. 1793. Canon de 650 mill. à pans sur toute la longueur; calibre de 13, mi,1 5 ; 7 cannelures équidistantes en hélice et faisant une fois le tour du canon. — Platine de mousqueton. Oe cavalerie , M. 1793. Canon, de 406 mill. — Le reste comme dans la carabine d’infanterie. Le chargement de ces carabines exigeait un maillet pour forcer la balle. Cet inconvénient, qui ne paraissait pas compensé par une supériorité d’eiTet assez marquée, les a fait abandonner. De tirailleurs. Premier modèle d’arme rayée à percussion, se chargeant à balle libre et forcée ensuite par le seul choc de la baguette. — Culasse à chambre et à conducteur autour de la cheminée. Pistolet de cavalerie. M. 1763. Canon rond de 230 mill., calibre del7, mill 5; lumière cylindrique. — Garnitures en fer , embouchoir à deux, bandes comme celui du fusil d’infanterie.— Poignée peu courbée, sans bride, fût très-long. — Baguette à tète de clou; ressort de baguette tenant au canon. — Toutes les tètes de vis rondes. M. 1777 , a coffre. Canon rond de 189 mill.; calibre de 17, mill l. — Platine à coffre, pièces intérieures disposées comme celles du pistolet à l’écossaise.— Le coffre en cuivre servant d’écusson. — Pontet et calotte également en cuivre. — Poignée plus pentée qu’au modèle 1763, sans fût. — Bride de poignée eu fer. — Crochet de ceinture en acier. M. an IX. Canon de 201 mill. , à cinq pans courts. — Platine modèle de 1777 c. — Garnitures en cuivre; embouchoir à deux bandes. — Monture comme celle du modèle 1763. — Ressort de baguette en feuille de sauge, mis en bois et fixé par une goupille. — Les grandes vis de platine à tête plate. — Un autre modèle ne diffère du précédent que par les garnitures en fer et la poignée plus droite et sans bride. M. an XIII. Embouchoir remplacé par une capucine en cuivre, en forme d’anneau ovale et portant sur le coté une bride terminée par une rosette, qui s’applique sur le devant du porte-vis et que traverse la grande vis de platine. — Ressort de baguette supprimé. RJ. 1816. Lumière et platine du mousqueton modèle 1816, le reste comme au pistolet modèle 1822. Pistolet de marine. M. an IX , M. an XIII et M. 1816. Ne diffèrent des pistolets de cavalerie des mêmes modèles que par un crochet de ceinture en acier, fixé par un pivot et par la grande vis du milieu de la platine, et pour le modèle 1816 par la vis de calotte qui ne porte pas d’anneau. Pistolet de gendarmerie. M. 1763, M. an IX et M. 1816. Canon comme au modèle 1822. — Toutes les formes semblables à celles des pistolets de cava- 532 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. leric des memes modèles. — Les garnitures toujours en fer. — Vis de calotte sans anneau. Pistolet des gardes du corps. M. 1777 c. et M. 1810. Canon bronzj. — L’embouchoir à deux bandes. — Pas de bride de poignée. -— Calotte ovale et portant trois fleurs de lis en relief. — Le reste comme au pistolet de i’an XIII ou de 1816. Pistolet d’officier. M. 1816. Ne diffère du modèle 1822 que par la lumière et la platine. Fusil de rempart. Jusqu’à l’adoption du modèle 1831, on a compris sous cette dénomination de gros fusils de différents modèles; ordinairement munis d’une fourche à pivot. Le plus ancien que l’on connaisse, est lo fusil de rempart ou demi citadelle de 1717 ; il ne différait du fusil d’infanterie de la meme époque que par les dimensions et le calibre, qui était de 10, nilU 7 pour la balle de 17, ,nili 3 32 au kil.. Fusil de rempart dit allégé. N’est qu’une modification, comme son nom l’indique, du fusil de rempart modèle 1840; ne diffère de celui modèle 1842 que par la plaque de couche dont le dessous est plat au lieu d’étre concave, et par les divisions des hausses fixe et mobile, celle-ci ajant trois trous de mire comme au modèle 1840. Sabres. De cavalerie , M. 1790. Lame droite, à deux gouttières, de 975 mill. — Monture en cuivre; garde à 3 branches , dont 2 en S ; calotte et virole en cuivre. _ Poignée en hois, recouverte eu basane avec filigrane en cuivre. — Fourreau en cuir noir, sans fût ni alaises; chape en cuivre avec bouton demi- olive; bout en cuivre. De dragon , M. 1790. Une chape et une bélière en fer, portant chacune un anneau. De carabinier , M. 1790. Lame droite non évidée de 975 mill. — Monture en cuivre rouge; garde à trois branches et à coquille bombée, ornée des armes de France et de deux grenades; deux viroles, celle de dessous enveloppant la chape du fourreau; calotte à queue. — Chape et bout de fourreau en cuivre. De chasseur à cheval , M. 1790. Lame courbe de 920 mill. , 24, mill 8 de flèche, une gouttière. — Monture en cuivre; garde à trois branches plates, dont l’une va de la partie supérieure de la première à la partie inférieure de la troisième. — Deux bélières à anneau et bout de fourreau, en cuivre. De hussard , M . 1790, conservé en Van IX. Lame courbe de 812 mill. et 5S, mill 7 de flèche. — Garde à une branche avec deux oreillons et un quillon droit. — Poignée recouverte en basane sans filigrane. — Fourreau en bois recotivert en cuir noir ; chape et bout en cuivre , très-grands et portant chacun un anneau; dard en fer. Du 2. e régiment de chasseurs , M. 1802, des dragons de Cusline , dit sabre Montmorency. Lame courbe de 975 mill. , 18 de llèche; pans creux et gouttières. — Garde en fer à deux branches plates, parallèles, jointes par une troisième. — Fourreau en cuir noir; bélières et dard en fer; bordure, bout et trois petits bracelets en cuivre. De royat-allemand , M. 1786. Flèche d e courbure de la lame, 27,“' '1. — DISTINCTION DES PRINCIPAUX MODÈLES D’ARMES. 533 Monture comme celle du sabre de cavalerie de 1790 , avec deux branches seulement. I c gendarmerie à cheval , M. 1790. Lame droite non évidée de 880 mill. — Monture en cuivre ; deux branches latérales plates, jointes par une palmette et des fleurons. — Poignée et fourreau comme au sabre de cavalerie, mod. 1790. \yartillerie à cheval , 71/. 1792. Lame courbe évidée; 596 mill. de longueur et 22, mill 6 de flèche. — Monture en cuivre, d’une seule pièce, à une seule branche en équerre sur la croisière. — Fourreau en cuir noir , avec hélière et long bout en fer, avant chacun un piton en cuivre qui porte un anneau en fer. D'artillerie à pied , 71/. antérieur à 1790. Lame droite de 487 mill. à deux tranchants, à pans creux, terminée en langue de carpe. — Monture en cuivre, d’une seule pièce, sans branche, à croisière. — Poignée à tête d'aigle plus anciennement, c’était une tête de coq. — Fourreau en cuir noir à alaises, avec chape et bout en cuivre. De grenadier , 71/. antérieur à 1790, conservé en l’an IX. Lame courbe non évidée, de 596 mill., 22, m,11 6 de flèche. — Monture en cuivre, d’une seule pièce, à une seule branche en équerre sur la croisière; poignée à gros cordons. — Fourreau en cuir noir sans alaises, avec bout et chape en cuivre. D’artillerie de marine , M . 1771. Comme le sabre d’artillerie à pied antérieur à 1790, excepté la lame sans pans creux; la poignée à tête de lion; le fourreau sans alaises. D 'abordage pour la marine , M. 1782. Lame de 623 mill., légèrement courbée; une gouttière de chaque côté près du dos. — Monture en cuivre; garde à coquille et à trois branches, dont deux en S parallèles entre elles; poignée en cuivre, à gros cordons. — Fourreau comme au sabre de grenadier. Sabres, modèles de l’an XI. De grosse cavalerie. Lame droite à deux gouttières, de 975 mill., le tranchant arrondi vers la pointe. — Monture en cuivre; garde à coquille avec trois branches latérales, terminées en bouton ; poignée recouverte en basane avec filigrane en cuivre. — Fourreau en tôle de fer avec fût en bois. De dragon Lame et monture du sabre précédent. — Fourreau en cuir noir avec garnitures en cuivre. De cavalerie légère. Lame courbe et évidée, de 880 mill. et 51, mill 9 de flèche. — Monture en cuivre; garde à deux branches latérales, à oreilles et à quillon ; poignée recouverte en basane, retenue au milieu par deux, clous en cuivre à tête demi-olive. — Fourreau en tôle de fer avec fût en bois. D 'infanterie dit briquet. Lame courbe non évidée, de 596 mill. et 20, jmll 3 de flèche. — Monture en cuivre, d’une seule pièce; une seule branche à quillon; poignée à gros cordons. — Fourreau en cuir noir, avec chape à pontet et bout en cuivre. De sapeur. Lame de 731 mill., légèrement courbe, évidée, le dos taillé en scie. — Monture en cuivre; une croisière sans branches; poignée à tête d’aigle ou de coq. — Fourreau en cuir noir, avec fût en bois, bout et chape en cuivre. Sabres de la garde impériale. De grenadier a cheval. Lame Montmorency, M. 1802. — Monture en cuivre ; une grenade entre les trois branches latérales. — Fourreau en cuir noir , presque entièrement recouvert en cuivre, avec dard en fer. Ô34 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. De chasseur a cheval. Lame à peu près la même que celle du sabre de cavalerie légère, M. an XI. — Monture en cuivre, à croisière et à une seule branche. — Fourreau comme le précédent, sauf les dimensions et la courbure. De grenadier a pied. Lame courbe, évidée, de 650 mil!, et 27, m,11 l de flèche. — Monture en cuivre, à une seule branche et à quillon; poignée en bois recouverte en basane avec filigrane en cuivre. — Fourreau en cuir noir, bout et chape à bouton en cuivre. De sapeur. Comme celui de sapeur, M. an XI; la croisière terminée par des têtes de lion. Sabres, modèles 1816. De cavalerie de ligne . Lame droite, à 2 pans creux, à dos arrondi, de 1 mètre. — Monture, poignée, fourreau, comme au modèle 1822, excepté que les anneaux sont brascs. De cavalerie légère. Lame courbe, non évidée, à dos en baguette arrondie; 930 mil]. de longueur et 24, m,11 8 de flèche. — Carde à deux branches latérales et à quillon. . , D'infanterie. Comme le sabre d’infanterie, M. an XI. D 'artillerie à pied. Poignée à écaille, pommeau portant de chaque côté une fleur de Iis a été effacée depuis 1830; la soie traversée par trois clous rivés sur le corps de la poignée. — Le reste comme au modèle antérieur à 1790. Lances. M. 1812. Longueur totale depuis la pointe du fer jusqu’à l’extrémité du sabot, 2,761 mill. — Fer plat, évidé, à deux tranchants. — Douille du fer, à longues branches. — Trois vis porte-étendard à tête ronde et percée. M. 1816. Comme le modèle 1823, excepté la douille, qui est à branches courtes. Les branches longues du modèle 1812 ont été rétablies dans le modèle 1823. Cuirasses. Modèles antérieurs à celui de 1825. Ne diffèrent pas essentiellement de ce dernier modèle, quant à la forme et aux dimensions principales. — Sont faites seulement pour deux tailles. — Ne résistent pas à la balle du fusil d’infanterie, même à la distance de 100 mètres. — Clous rivés en cuivre, sans agrafe; la garniture intérieure attachée à un cordon fixé par les clous rivés. — Pas de gouttières autour de l’échancrure du col et des entournures. — TJn écusson en cuivre rouge sur les cuirasses des cuirassiers de l’ex-garde royale. INSPECTION, RÉPARATION ET ENTRETIEN DES ARMES DANS LES CORPS. Nota. On s’occupe des instructions, règlements et tarifs relatifs aux armes à percussion, il n’est donc pas encore possible de rien donner d’officiel à cet égard; niais la plupart des indications qui suivent sont applicables à ces armes ou peuvent être facilement modifiées pour le devenir. Tout ce qui se rapporte à ces objets est réglé par l.° le règlement sur les réparations, l’entretien et la conservation des armes dans les corps, du 24 septembre 1826; 2.° Yinsiruclion pour les officiers chargés des détails de l’arme- INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 535 ment dans les corps, meme date; 3.° Vinstruction concernant la visite des armes dans les corps lors des inspections générales, meme date; 4.° les sup- pl émeut s aux manuels de l’infanterie et de la cavalerie, même date; 5.° le tarif des réparations, du 14 septembre 1837; 6.° Vannexe au précédent tarif, du 13 février 1842 et les additions des 27 août 1842 et 15 mai 1843 , pour les armes à percussion; 7.° les circulaires des 10 février 1826, 30 mai 1829, l. ei août et 1 . cr octobre 1835; 8.° les décisions des 4 juillet 1836, 11 mars 1838 et 12 août 1842; 9.° les notes des 21 mars, 12 et 26 août 1842. Les règles prescrites sous ces différents titres ne soit entièrement applicables que dans l’intérieur et en temps de paix; on doit s’en rapprocher autant que possible dans les autres circonstances où les corps peuvent être placés. INSPECTION DES ARMES DANS EES CORPS* Avant l’époque des inspections générales, des officiers d’artillerie, accompagnés de controleurs d’armes, sont chargés de cette inspection. Par décision du 11 avril 1843, ils doivent en même temps visiter les munitions mises à l^ disposition des corps. Instruments vérificateurs . Ces instruments sont fournis aux officiers d’artillerie par les directions, suivant les corps dont l’armement doit être visité. — Il n’y en a point encore de spéciaux établis pour les armes à percussion. Cylindr. de récep. ou petit cylînd. 1 j l.° fusil d’infanterie. Et cylindre de rebut. ^ 2.° — dedrag.,mousq. etpist. decav. 1. ° fusils d’infanterie et de dragon. 2. ° mousqueton de cavalerie. 3. ° pistolet de cavalerie, fl.» fusil d'infanterie. J 2.° — de dragon, au tonnerre pourf ° 13.° mousqueton de cavalerie. 4.° pistolet de cavalerie. Vérificateurs de la — du chien.[ jl.° fusil de dragon. > pour Une filière portant les pas des différentes vis de platine. Un vérificateur des largeurs des lames de sabres. Un poinçon à la lettre li. Les mêmes instruments servent pour le fusil d’infanterie et lp fusil de voltigeur; pour le fusil de dragon et le mousqueton de gendarmerie; pour les mousquetons de cavalerie, de lancier et d’artillerie. Causes qui déterminent la mise hors de service. Armes à feu. Le cylindre de rebut entrant dans toute la longueur du canon. — Une diminution du diamètre extérieur pris sur les 2 pans de côté à hauteur du tonnerre ou à la bouche, assez forte pour que ces parties du canon entrent Ô36 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. dans le calibre de rebut. Cette diminution est de 2, mill 3 au tonnerre pour toutes les armes; 0, ni,ll 7 à la bouche pour les armes qui ont une baïonnette, et pour celles qui n’en ont pas. — Une diminution déplus de 13, mill 5 sur la longueur des canons de fusil et de mousqueton , et de 6, mill 8 sur celle des canons de pistolet. — Les évents, les travers des canons et autres défauts graves , provenant de la fabrication ou du service de l’arme. Les baïonnettes sont réformées pour une diminution de 13, m,ll 5 sur la longueur de la lame. Armes blanches. Une diminution de la largeur des lames, telle qu’elles puissent entrer au milieu de leur longueur dans le vérificateur. Cette diminution est de 4, m,lI 5 pour les sabres de cavalerie et de canonnier monté, et de 6, mill 8 pour les sabres d’infanterie, d’artillerie et de troupes à pied. — Les entailles au tranchant assez fortes pour dépasser la diminution tolérée sur la largeur. — Une diminution sur la longueur de 40 mill. pour les sabres de cavalerie de ligne, M. 1822 , 1816 et an XI; de 34 mill. pour les sabres de cavalerie légère, M. 1822, 1816 et an XI; de 40 mill. pour les sabres de canonnier monté et d’infanterie, M. 1816; de 27 mill. pour les sabres d’artillerie et de troupes à pied; de 13 mill. pour le fer des lances, M. 1816 et 1823; de 27 mill. pour le fer de la lance ancien modèle. — Les criques nuisibles, la rouille trop profondément incrustée. Les armes qui sont à réformer pour défauts de fabrication , doivent être remplacées sans être comptées dans le cinquantième accordé annuellement aux corps. Si une arme, sans être dans le cas d’être classée hors de service, a besoin de réparations qui ne puissent se faire convenablement que dans des ateliers pourvus de moyens que l’armurier du corps n’a pas à sa disposition, et si on ne peut trouver sur des armes réformées des pièces propres à remplacer celles qui sont à réparer, on en propose l’échange, en évaluant le prix des réparations nécessaires. Détails de l’inspection. L’inspection a lieu par compagnie ou par escadron en présence du capitaine, de l’officier d’armement ou de l’officier chargé de ce service dans chaque détachement, et d’un officier supérieur. Le sergent-major ou maréchal-des-logis chef fournit pour chaque espèce d’armes une feuille ou contrôle divisé en plusieurs colonnes, pour les numéros du registre-matricule, les noms et grades des hommes, les numéros des armes, leur classement en bonnes , à réparer , hors de service , le détail des réparations et observations auxquelles chaque arme peut donner lieu. — Feuilles semblables pour les armes que le corps peut avoir en magasin. — Ces feuilles, arrêtées et signées par l’officier d’artillerie et par l’officier d’armement, restent au corps. D’après ces feuilles, l’officier d’artillerie rédige un procès-verbal dans lequel, après avoir exprimé, en toutes lettres, le nombre des armes des différentes espèces qui lui ont été présentées, il établit leur classement comme ci-dessus; il y ajoute, d’après les registres d’armement et suivant la position du corps, le montant de l’abonnement, des réparations faites au compte de l’abonnement INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 537 et au compte des soldats, le prix des pièces tirées des manufactures et remises au maître armurier. — Il examine si les soins convenables sont donnés aux réparations et à l’entretien des armes; il consigne, à la suite du procès-verbal, le résultat de cet examen, son opinion sur le maître armurier, et, s’il y a lieu, des renseignements pour l’inspection suivante ou pour la conservation des armes. — Il joint au procès-verbal l.° un état des armes hors de service; 2.° un état des armes dont les réparations ne paraissent pas de nature à être exécutées par le maître armurier et dont il propose l’échange; 3.° un état des pièces d’armes hors de service, provenant des réparations faites au corps double expédition; 4.° un compte des bénéfices du maître armurier les deux premiers états donnant, comme les feuilles de compagnie, toutes les indications particulières à chacune des armes qui y sont comprises. — Le procès-verbal et ces étals sont signés par l'officier d’artillerie et par l’officier d’armement et visés par le conseil d’administration; ils sont transcrits sur les registres du corps. — L’officier d’artillerie, les adresse au ministre et à l’inspecteur général du corps, avec un rapport particulier, dans lequel il fait connaître ses observations sur tout ce qui se rapporte à l’état de l’armement, en désignant, s’il y a lieu, les manufactures d’où proviennent les armes sur lesquelles des défauts graves de fabrication ont été remarqués. — Il fait également la visite des pièces d’armes envoyées des manufactures qui seraient regardées comme défectueuses, et il en rédige un procès- verbal particulier. Le corps fournit tout ce qui est nécessaire pour ces écritures, et un sous- officier ou soldat est mis à la disposition de l’officier d’artillerie pour cet objet. — Dans le local où se fait la visite, il doit y avoir un établi avec un étau, une ramasse ou grattoir pour l’intérieur des canons, et les outils nécessaires pour démonter et remonter les armes. Le controleur, aidé par le maître armurier, visite les armes dans le plus grand détail; l’officier d’artillerie veille à ce que les défauts ou les dégradations et les réparations nécessaires soient inscrites exactement sur les feuilles, sous la dictée du controleur. Armes à feu. Elles sont visitées deux fois. La première fois, démontées le canon, séparé du bois, portant la baïonnette, la baguette dans le canon; le bois portant les garnitures et la vis de culasse dans son écrou; la platine garnie des grandes vis et le porte-vis suspendu à la vis du devant. La seconde fois, remontées le cbien garni d’une bonne pierre. — Tous les défauts doivent être signalés; mais en général on n’ordonne des réparations que pour ceux qui peuvent nuire au service. Le détail suivant indique les points sur lesquels l’attention doit particulièrement se porter. Canon. Examiner avec soin s’il présente quelques-uns des défauts qui doivent faire mettre l’arme hors de service. — Faire marquer de suite de deux forts coups de limes les défauts de ce genre qui peuvent être peu apparents. — Si le petit cylindre ne peut pas entrer, voir si c’est quelque enfoncement qui l’en empêche, ou si le canon n’est pas bien droit; faire relever les enfoncements, ou redresser le canon. — Si le tenon de la baïonnette est cassé ou trop usé , le faire remplacer. — Si un grain de lumière n’affleure pas 538 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. la paroi de l’âme et forme ainsi une chambre dans l’intérieur , si l’ouverture de la lumière est évasée de plus de 0, mill 8, faire mettre un grain; vérifier aussi la direction de la lumière. — Faire déculasser les canons, lorsqu’on soupçonne quelques défauts intérieurs. — Si la culasse ballotte encore, au 5. c ou G. e filet, ou si on peut la mettre à fond avec la main; si elle est fendue ou cassée au trou de la vis, si les filets ne sont pas vifs et sains; si le bouton n’est pas assez long pour remplir la boite, ou si, lorsqu’il est à fond, la queue de culasse ne correspond pas bien au pan supérieur faire remplacer la culasse. Baïonnette. Vérifier sa longueur, son ajustage.— S’il y a lieu, faire relimer la douille, refourbir la lame, refaire la pointe, ajuster ou remplacer la bague, remettre un étouteau. Platine. S’assurer que les branches fixes des ressorts portent bien sur le corps , que leurs branches mobiles ne frottent pas dessus autrement les faire ajuster- — Lorsque le ressort de batterie ne laisse pas le trou de la grande vis découvert, si c’est le derrière qui couvre ce trou, faire remplacer le ressort; si c’est la branche mobile, ia faire retremper pour lui donner plus d’ouverture. — S’assurer que les pivots des ressorts et de la bride sont en bon état; faire remplacer ces pièces, lorsque leur pivot est cassé. — Il doit y avoir un jour égal entre la gâchette, la noix, le chien et le corps de platine. S’il y a frottement de la gâchette, la faire ajuster. Quant au frottement de la noix , il dépend souvent de ce que la bride est mal percée; dans ce cas, faire remplacer la bride. Pour le chien, s’il ne frotte que d’un coté, le faire ajuster; s’il frotte partout, c’est que l’arbre de la noix ne déborde pas le corps de platine, il faut remplacer la noix. — Si les crans de la noix sont égrenés ou émoussés, la faire retailler; si la griffe déborde le corps, le chien étant abattu, c’est que l’espalet du chien est usé ou que la noix est mal faite, le chien ou la noix doit être remplacé. L’arbre et le pivot doivent être assez justes dans leurs trous. — Examiner avec attention la gâchette, la faire remplacer lorsque le bec est trop mince ou usé du côté du corps, quoiqu’il paraisse intact à l’extérieur. — Lorsque la batterie ne s’applique pas bien sur le bassinet, faire ajuster le bassinet; lorsque la face est usée ou que le pied est trop court, ce que l’on reconnaît à ce que les branches du ressort s écartent trop, faire remplacer la batterie; L’axe de la vis de chien et la corde de l’arc que forme la batterie, doivent être à peu près parallèles, le chien étant au repos; lorsque le chien se rapproche trop de la batterie, il faut, pour le redresser, faire mettre une gâchette dont le bec soit plus long, s’il y a de la surbande , ou bien faire changer la noix; les mâchoires doivent être parallèles pour bien serrer la pierre; si elles s’écartent trop, faire remplacer la mâchoire supérieure ou la vis du chien. — Si la cheminée est égrenée, la remplacer; si elle est refoulée, la faire réparer. — Si elle ballotte dans son écrou, la remplacer lorsque ce défaut tient à l’usure de ses filets; remettre un grain ou une masselotte lorsque c’est l’écrou qui est défectueux cette dernière réparation ne doit se faire que dans les manufactures.— Si le chien ballotte trop, faire changer la noix. — Faire remplacer le corps de platine, lorsque les trous des vis sont usés de manière que le taraudage ne puisse pas être refait. — Faire remplacer toute pièce cassée ou fendue, toute vis dont les filets sont usés, dont la tige n’est pas bien droite, ou dont la fente est trop élargie. INSPECTION DES ARMES DANS LES CORPS. 539 Garnitures. S’assurer que la vis de culasse tient solidement dans son écrou ; dans le cas contraire, faire remplacer la vis, ou même l’écusson, si c’est le taraudage de la boulerolle qui est trop usé- Baguette. Lorsqu’elle est trop courte ou que le taraudage est altéré, autant que possible la faire remplacer. —Si elle est faussée , la redresser et la retremper. Bois. Examiner avec soin le logement de la platine, les trous des goupilles ; pousser avec le pouce contre l’oreille, pour s’assurer qu’elle n’est pas fendue au trou de la grande vis ; ne faire remplacer le bois pour cette cause que lorsque la fente est très-prononcée. En général, être très-tolérant pour les dégradations qui ne nuisent pas au bon service de l’arme, telles que mutilations au porte-vis, éclats à la culasse, etc. Marquer ces bois de la lettre 7? pour constater l’existence des défauts qui ne nécessitent pas le remplacement. — Pour les montures faites par l’armurier du corps , vérifier la pente et les dimensions ; voir si le fil du bois est coupé à la poignée, si les trous des vis, des goupilles, des ressorts de garnitures sont bien d’équerre; faire remplacer le bois si les queues des ressorts de garnitures percent dans le logement du canon ou dans celui de la baguette, ou si la grande vis du devant de la platine peut arrêter la baguette. Avme remontée. Le canon doit être encastré dans le bois de la moitié de son diamètre, et bien porter dans toute sa longueur, surtout à la culasse; la lumière au milieu du bassinet; son centre à 2 mill. au-dessous de l’entablement.— L’embouchoir , la capucine et la grenadière doivent pouvoir entrer et sortir facilement, sans avoir de jeu; le guidon bien au milieu du canon. — La platine bien ajustée au canon, contre lequel la batterie ne doit pas frotter le corps joignant bien, la pointe au milieu de la poignée; les pièces intérieures sans frottement sur le bois. — Le bas de la douille de la baïonnette à 1 mill. de l’einbouchoir, le haut arasant la bouche du canon. — L’écusson portant bien dans toute sa longueur; la détente non gênée, n’ayant ni trop ni trop peu de fer. — La plaque de couche bien d’équerre; son milieu dans le plan milieu du canon, débordée de 1 mill. tout autour par le bois. — Si la baguette tient trop ou trop peu , faire élargir le canal ou retremper le ressort; si elle ne porte pas sur son taquet, faire remplacer la monture. — Faire tomber le chien plusieurs fois; le faire passer plusieurs fois au repos et au bandé, pour reconnaître la marche de la platine. — Si la batterie ne découvre pas, le grand ressort est trop faible; si elle découvre et revient, le grand ressort est trop fort ou celui de batterie trop faible faire remettre les ressorts en harmonie ; faire retremper ceux qui sont trop faibles. — Si le ch ien part au repos ; si le bec de gâchette rencontre le cran du repos lorsque » le chien s’abat, si le départ est trop dur, faire retailler la noix. Armes blanches. On examine si elles ne sont pas dans quelqu’un des cas indiqués pour la mise hors de service. Salies. Vérifier si les lames ne sont pas faussantes, si elles ont assez de roideur, en les faisant ployer légèrement. Dans le cas où l’élasticité de quelques lames paraîtrait douteuse, les soumettre à une épreuve de ploiement, en faisant prendre aux lames une courbure moins forte que celle de l’épreuve des manufactures, et dont la flèche doit être moindre de 13 mill. que celle qui est portée page 527. — Faire redresser et retremper celles qui sont faussées. — S’assurer qu’elles ne ballotent pas dans la monture; que les soies s’ajustent 540 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. bien dans le trou des coquilles, et qu’elles sont solidement rivées; que le talon des lames porte bien sur les coquilles s’il est nécessaire on fait allonger la soie et refaire la rivure. — Faire refourbir les lames rouillées, réparer les lames ébréchées. — Faire dérouiller les fourreaux, les remandriner. — Faire remplacer les lames trop fortement rouillées, et qui perdraient trop de leur épaisseur après avoir été dérouillées ; les fourreaux qui sont dans le meme cas, les différentes parties de la monture et du fourreau cassées ou usées. — Réunir aux lames rebutées les garnitures et fourreaux hors de service, pour les verser dans les arsenaux. Lances. Redresser les lames faussées et les retremper, les faire fourbir. — Faire braser d’autres branches si elles sont cassées. — S’assurer que le fer et le sabot sont solidement fixés sur la hampe. — Si celle-ci a été remplacée par l’armurier du corps, s’assurer que le bois est debonne qualité, bien sec, de fil dans toute sa longueur, et sans nœud nuisible. —Remplacer les hampes par trop déjetées. Cuirasses. Faire réparer les dos de cuirasses criques. — Faire apposer la lettre E sur chaque brasure existante. RÉPARATION DES ARMES DANS DES CORPS. Chaque corps suffisamment nombreux a un maître armurier, qui a le grade de sergent. Le maître armurier forme parmi les soldats des ouvriers armuriers, qu’il paie lorsqu’il les emploie. Les réparations rendues nécessaires par le service et par l’usage régulier des armes , sont faites par le maître armurier moyennant un abonnement fixé par an, ainsi qu’il suit pour chaque fusil, l f 20 — chaque mousqueton ou paire de pistolets, 1* — chaque sabre de cavalerie, de canonnier monté, épée de sous- officier, lance, 25 e — chaque sabre d’infanterie ou d’artillerie à pied, 20 e ; chaque cuirasse de carabinier, 1 f ; de cuirassier , 77 c — hache de campement, 5 c . Les réparations nécessitées par la négligence ou la mauvaise volonté sont au compte des soldats; le prix leur en est retenu suivant le tarif du 14 septembre 1837 et l’annexe du 13 février 1842, qui doivent aussi être employés pour évaluer les prix au compte de l’abonnement ou de l’État. Les corps trop peu nombreux pour avoir un maître armurier, administrent eux-mêmes le montant de l’abonnement qui leur est alloué. Les réparations reconnues nécessaires, individuellement ou dans les visites générales de l’armement, doivent être exécutées dans le plus bref délai possible. Le maître armurier ne doit employer aux réparations que des pièces d’armes tirées des manufactures. Le conseil d’administration les achète dans ces établissements ; il les remet au maître armurier à mesure des besoins, et lui en fait retenir le prix, d’après les devis de la manufacture, sur ce qui lui revient pour l’abonnement. Les frais d’emballage et de transport ne sont pas au compte de l’abonnement ; ils sont portés en dépense par les corps. Un local convenable pour servir d’atelier, et garni d’une forge avec soufflet et enclume, doit être fourni au maître armurier; celui-ci doit se pourvoir de tous les autres outils et instruments, ainsi que des matières nécessaires pour la réparation des armes. Un lieutenant, sous le titre d’officier d’armement, est spécialement chargé des détails relatifs à l’armement; il doit, surtout surveiller avec la plus grande attention le travail des armuriers. L’instruction du 24 septembre 1826 a pour objet de faciliter cette surveillance. RÉPARATION DUS ARMUS DANS LUS CORPS. 541 Réparations proscrites. Polir les armes à feu. Mettre un lardon au canon pièce hrasèepour masquer un défaut. — Refouler le canon et souder un tounerre opération praticable , mais que les armuriers des corps n’ont pas le moyen d’exécuter convenablement. — Braser une queue de culasse.—Braser et tarauder une boulerolle ; agrandir le trou de l’arbre de la noix sur le corps de la platine. — Resserrer le bassinet lorsqu'il joue dans son encastrement; y braser une bride; braser un grain à la bride ou à la queue. — Braser un carré ou un espalet au chien; refouler le contour du carré pour l’assurer. — Rapporter un talon à une batterie. — Mettre un pivot à la noix; la relever pour lui donner plus de chasse; dresser l’arbre de la noix. — Braser un pivot à l’embouchoir du mousqueton de cavalerie, modèle 1822. — Braser une baguette; souder un bout à une tête de baguette. Enfin il est expressément défendu de couper les canons à la bouche, soit parce qu’on les trouve trop longs, soit parce que la baguette, étant cassée, est devenue trop courte. Pour les ariïlCS blanches. Souder une soie, à moins que l'ancienne ne conserve au moins 27 mi 11. de longueur. — Rebraser un fourreau. — Dé- braser un dard pour remplacer un bracelet. — Remplacer le bracelet du haut. — Rapporter et braser un piton , avec ou sans vis. — Braser un quillon. — Mettre des éclisses pour assurer la monture sur la soie. — Toute espèce de brasure aux cuirasses; réparation des plastrons criqués. Ces réparations étant toujours d’un mauvais service, il faut autant que possible, remplacer les pièces auxquelles elles pourraient être appliquées. Observations relatives à quelques réparations . Par décision du 4 juillet 1836, les canons hors de service sont remplacés au corps toutes les fois que les autres pièces de l’arme sont en bon état de service ou qu’elles n’exigent pas, y compris l'ajustage du canon, des dépenses dont le montant excède le maximum fixé par l’instruction du 16 mars 1822. — Pour faciliter l’ajustage des canons, ils sont tirés des manufactures avec la queue de culasse non percée. Pour ajuster une nouvelle platine sur un canon, il ne faut pas limer le pan de la lumière, mais le rempart de la batterie, ce qui peut exiger que le corps soit recuit, lorsque la platine est trempée. — On ne doit jamais toucher au canon avec la lime, à moins que les environs de la lumière ne soient tellement piqués de rouille qu’il soit nécessaire de dresser le pan. — Lorsqu’on remplace un tenon de baïonnette, ne pas trop entailler le canon, ne pas refouler le fer en dedans , passer le cylindre de réception après l’opération. — Pour ajuster une baïonnette, ne pas agrandir les fentes, toucher seulement au tenon; ne jamais resserrer la douille à chaud.— Lorsqu’on remplace un corps de platine , abattre la bouterolle et le rempart, et s’en servir comme d’un conducteur pour limer et percer le nouveau corps, afin que celui-ci soit bien en bois, etc. — Dans l’ajustage du chien, rafraîchir le carré pour le coordonner à la noix, faire porter l’espalet, et conserver un jour égal entre le chien et le corps de platine. —Pour ajuster la mâchoire supérieure, régler sou trou et son encastrement sur les dimensions des parties conser- 542 CHAPITRE XVII. ARMES PORTATIVES. vées. — En ajustant le bassinet, conserver l’inclinaison de l’entablement, et faire bien porter la table de la batterie. — Lorsqu’on relime les batteries , rétablir la pente, les retremper en paquet, et recuire le pied. — Autant que possible remplacer les batteries lorsque la face est usée. — Dans l’ajustage de la noix, ne toucher qu’au carré ou aux crans, ne diminuer jamais son épaisseur. — Dans l’ajustage de la gâchette, régler les dimensions et la courbure du bec d’après la noix et la position du chien. — Pour retailler la noix et la gâchette, éviter de les recuire d’abord; s’il y a lieu, les retremper ensuite, et les recuire au bleu. — Régler le taraudage des vis de gâchette et de batterie de manière qu’on ne puisse pas les enfoncer trop. — Lorsqu’on relime lecusson , le porte-vis ou la plaque de couche, ne pas toucher à ces pièces sur les côtés, parce qu’elles ne seraient plus bien en bois. — La grande enture doit descendre à 68 mill. au moins au-dessous de la capucine, la petite à 54 mill. au-dessous de la grenadière, et le fût doit être coupé sous l’une ou l’autre de ces pièces. Après avoir collé les deux parties l’une sur l’autre, et les avoir fortement ficelées sur le canon, on laisse sécher pendant 24 heures. — Ne jamais coller le bois avec une toile , qui ferait rouiller le canon. — Pour mettre un grain de lumière , percer un trou d’un diamètre un peu inférieur à celui de la vis de chien; le tarauder avec deux tarauds, le premier à trois pans sur le bout et un peu conique, le second du diamètre de la vis de chien ; tarauder le grain dans une filière du même diamètre, après s’être assuré qu’il est d’un fer bien sain et sans doublures; le faire entrer, à l’aide d’un étau à main, jusqu’à la paroi intérieure; couper la partie supérieure, la matter, et repasser dans le canon le taraud du bouton de culasse; percer ensuite la lumière au moyen de quatre poinçons, dont le dernier a les dimensions exactes de la lumière, et enlever les bavures; avoir soin de donner à la lumière la direction prescrite, un peu inclinée de bas en haut, de manière que le crachement plonge dans le bassinet. Employer des tarauds un peu plus forts, si le cauon a déjà eu un grain. — On ne doit faire aucune autre brasure que celle des guidons et des tenons de baïonnette; la soudure doit être composée de deux parties de laiton et une de zinc sans étain. Connaissances exigées des maîtres armuriers. Dans tous les corps. Lire et écrire. — Forger toutes les pièces de la platine. — Limer et ajuster une platine complète. — Monter et équiper un fusil, mousqueton ou pistolet. — Tremper en paquet ou à la volée et recuire convenablement les pièces trempées. — Redresser un canon faussé et relever les enfoncements. — Mettre un grain de lumière. — Retirer une culasse cassée et en ajuster une autre; en forger une, à moins qu’elle ne soit à chambre. — Ajuster une baïonnette et braser un tenon. — Rallonger et souder une soie, et remonter une lame de sabre. Dans les troupes à pied. Souder un pontet à la chape d’un fourreau, faire un bout et une chape et les fixer sur un fourreau eu cuir. — Dans les troupes a cheval. Braser un fourreau en tôle d’acier, le mandriner et en relever les enfoncements; faire et hraser un dard, un bracelet, une cuvette; ressouder une branche d’une garde, réparer les pièces 40* au-dessus du sol égalem. hor- Avec les 2 fusils, la balle de 3 G au kil., d’abord au-dessous de celle de 4 o, passe ensuite au- dessus. On a reconnu que cet effet tenait à ce que l’angle moyen du départ était plus élevé pour la 2. c que p. r la i . ri L’infériorité de la halle d e 34. tient principaient, à ce qu’elle entrer dans le canon enveloppée par le papier, et que pour l’attacher à la cartouche ; ou lui laissait un jet qui altérait sa forme et augmentait encore son poids. D'autres expériences faites dans plusieurs Écoles, de 1818 à 1821 , ont établi que la balle de 36 au kil. ne pouvait pas être employée , parce qu’après un petit nombre de coups la cartouche n’entre plus dans le canon. — Elles ont fait adopter la halle de lô, 1 " 11 ^ environ 39 au kil., actuellement en service. — Avec cette halle et des cartouches de papier ordinaire, le tir se continue sans être arrêté par l’encrassement, jusqu’à un nombre de coups plus que suffisant dans les circonstances ordinaires de la guerre. — Celle-ci sera elle- même remplacée par la halle de 17 mill. environ 33 au kil., aussitôt que l’armée entière aura reçu des fusils au nouveau calibre de 18 mill. Expériences fai tesà Vincennes Angles de tir aux distances de CCt - W Mousquet, de cav., M. 1822 4,25 1 caporaux et soldats. ° Tambours. Compagnies} Fusiliers , comme le centre de l’infanterie, de discipl. Pionniers. Sous-officiers, caporaux et tambours i Brigades Marécliaux-des-logis. à cheval. Brigadiers et gendarmes. Brigades» pied. Sous-offic., Le pistolet est celui de gendarmerie. Voltigeurs corses fusil double. Garde à cheval, comme la gendarmerie municipale J cheval, i seul pistolet. de là pied , fusil de voltig., sabre d’inf. Î Paris. nmd. iS• 6. Chass. d’Afrique et spahis, comme les dragon Zouaves et bataill. une extrémité repose sur un pivot, l’autre sur une roue ou roulette. Barrière. 2 battants , 1 châssis dormant. — Pour chaque battant 1 cadre formé de 2 poteaux montants de 2 mètres et de 2 traverses horizontales; 1 écharpe ; des fuseaux ou liteaux. — Pour le châssis dormant 2 poteaux montants de 3 mètres; 1 sous-seuil enterré, sur lequel les montants sont assemblés; 1 seuil. — Pour fermeture 1 fléau de fer tournant sur un boulon fixé à l’un des battants, arrêté par 2 crochets, avec un cadenas ou une serrure d’un coté.— Les ferrures nécessaires. — Les poteaux montants et les liteaux , taillés en pointe comme des palissades. Barricades. Pour fermer les ouvertures, communications, passages.... Des pièces de bois, disposées par lits, se croisant à angles droits et formant des caissons que l’on remplit de terre; des voitures, enterrées jusqu’à l’essieu et chargées de terre, de pierres, etc. Petits piquets. 500à600 mill. de longueur; plantés irrégulièrement à 300 mill. de distance, dépassant inégalement le terrain de 200 à 300 mill., aiguisés à leur partie supérieure. — En avant de la contrescarpe ou dans le fossé. Chausse-Irapes. En fer, à 4 pointes de 100 mill. de longueur, disposées de manière qu’il y en ait toujours une en l’air; employées comme les petits piquets. Trous de loup. Placés ordinairement en quinconce sur 3 rangées, à 3, U1 20 de distance, de centre en centre. Diamètre supérieur 2 mètres, inférieur 0, su 80, profondeur l, in 20; la terre relevée dans les intervalles; un piquet aigu au centre. — On les trace au moyen d'un triangle équilatéral en corde. — Eu avant du fossé sur la capitale; G ou 7 de chaque côté, dans chaque rangée. Inondations. Il faut qu’elles aient au moins l, m C0 de profondeur pour n’être pas guéables. On donne aux digues l, m 30 depaisseur au sommet, lorsqu’elles ne sont pas exposées au canon, de 4 à G mètres dans le cas contraire; d’élé- 57 6 CHAPITRE XVIII. FORTIFICATION PASSAGÈRE ration au-dessus des eaux tendues; 2 de base sur 1 de hauteur au talus d’amont, 1 sur 1 à celui d’aval. — On les construit comme les parapets; les talus revêtus avec soin, ordinairement en gazons. On les commence par les deux extrémités. Arrivé au cours d’eau que l’on veut barrer, on le remplit de couches de fascines, entremêlées de gravier ou de gazon, et se croisant alternativement; ou bien, on forme un barrage avec des pieux et des fascines, et l’on remplit de terre l'espace en aval du barrage. — On forme un déversoir revêtu en bois, en fascines , en pierres sèches, pour l’écoulement du trop plein. Un épi est une digue construite à la surface de l’eau, composée alternativement de couches de fascines de 0, m 50 d’épaisseur, et de rangées de clayonnages de 0, ,T> 30 de hauteur, entre lesquelles on met de la terre ou du gravier. La digue s’enfonce à mesure que l’ouvrage avance. Elle prend le nom d’épi noyé, lorsque l’eau passe par-dessus. — XL faut que l’épi soit bien enraciné dans les deux rives , pour que le courant ne le tourne pas par des affouille- ments. — Cette construction est employée pour barrer un bras de rivière, pour servir de fondation à un retranchement, etc. Les digues ou barrages doivent être sous le feu des retranchements, ou couverts par des redans , dont les approches soient défendues par le canon. En général, les inondations, marais, rivières, et tous les obstacles provenant des eaux, sont les meilleurs pour couvrir les flancs d’une position ou une partie de son front. Mais il faut que tous les passages guéables soient rendus impraticables; qu’il y ail toujours des postes d’observation, pour prévenir les surprises sur les points où elles pourraient paraître le moins à craindre. Voy. page 388. Mines , fougasses , voyez page 444. Postes, camps retranchés. Les moyens employés pour retrancher les postes, varient suivant leur importance, leur position, leur objet. Tout poste de quelque importance doit avoir un réduit, pour pouvoir opiniâlrer la défense et obtenir ensuite une capitulation honorable. Les camps retranchés sont établis pour recevoir des corps d’armée, prêts à agir en rase campagne suivant les circonstances.— Ils occupent des positions militaires, offensives ou défensives, et ils doivent alors avoir pour réduit un ouvrage fermé considérable; ou bien, ils font partie du système de défense d’une frontière, appuyés à une place forte et se rattachant à ses ouvrages. Maisons, fermes, villages. Pour être capable de quelque résistance, il faut qu’une maison soit en pierres, ou mieux encore en briques, et recouverte en tuiles ou en ardoises; si elle est couverte en chaume ou en bois, il faut jeter le toit à bas. — Brûler tout ce qui ne peut servir à la défense, afin que l’ennemi ne puisse s’en servir pour incendier ou enfoncer la maison. — Barricader ou boucher toutes les portes et fenêtres au moyen de bois, fagots, matelas, sacs, paniers, tonneaux remplis de terre. — Boucher avec soin les jours de la cave, pour que l’ennemi ne puisse y introduire de la poudre. — Percer des créneaux dans les murs, surtout aux angles. — Faire un réduit de la partie du rez- CASTRAMÉTATION. 577 f25 — 25,0^5 La pièce de 40 fr. a 26 mill. de diamètre; celle de 20 fr., 21 mil. — Trente- deux pièces de 40 fr. et huit de 20 fr., mises sur la même ligne, donnent la longueur du mètre. La proportion de l’or à l’argent est de 15,5 à 1. Réduction des toises , pieds , pouces , lignes , points , en métrés et parties du mètre. Toises. Mètres. Pieds. Mètres. Pouces Mètres. Ligues. Mètres. Points. Mètres. 1 1 o, 3»484 t 0,02707 1 0,00226 1 0,00019 a 3,89807 2 0,64968 2 0,0544 2 o,oo 45 i 2 o,ooo 38 3 5,84711 3 0 , 9 / 45 ’; 3 0,08121 3 0,00677 3 o,ooo 56 4 7 , 796 i 5 4 1,29936 4 0,10828 4 0,00902 4 0,00075 5 9,74518 5 1,62420 5 o,i 3535 5 0,01128 5 0 , 00014 6 1 1 ,üq4?.2 6 1,94904 6 0,16242 6 o,oi 354 6 0,001 13 7 i 3,64326 7 2,27388 7 0,18940 7 0,01579 7 0,00132 8 15,59229 8 2,59872 8 0,21666 8 o,oi 8 o 5 8 0,001 5 o y 17 , 54 i 33 9 2^2355 9 0,24363 9 0,0 2ü3o 9 0,0016g 10 i 9 > 49 o 37 10 3,24839 10 0,27070 0 , 10 0,00 188 11 21,43941 11 3,57323 it 0,29777 11 0,02481 11 0,00207 Réduction des mètres et parties du mètre en toises , pieds , pouces , lignes et points. Mètres Toises. Mètres Pi. po. li. Décim. Pi po li. Centîm. Po li. Millim Points. 1 o, 5 i 3 o 7 1 ,296 1 0. 3. 8,33o 1 0 .',433 , 5,319 2 1, 2 10,592 2 0 • 7- 4,65g 2 0 8,866 2 1 o,63g 3 1,53922 3 9,888 3 0 • 0,989 3 1 ij *99 3 i5,g5g 4 2 ,o 5?.3 o 4 9,184 4 1 . 2 . q,3i8 4 1 5,732 4 21,278 5 2,56537 5 8480 5 1 . 6. 5,648 5 io,i65 5 26,598 6 3,078^4 6 7,776 6 1 . 10. 1,978 6 2 2,598 6 31,918 H 3,5gi52 7 7,072 7 2. 1 . 0,307 7 2 7,°3 i 7 37,237 'S 4,10459 8 6,368 8 2 . 5. 6,637 8 2 1 ' ,464 8 42, 9 4,61767 9 5,664 9 2. 9* 2,966 9 3 3,897 9 47,876 10 5 ,i 3 o 74 10 4,960 1 0 3 . o* 1,296 10 3 8,33o 10 53,196 Réduction des toises et pieds carres ou cubes en mètres carrés ou cubes et réciproip Toises carr. Mètres carrés. [ Pieds carr- Mètres carrés. Mètres carr. Toises carrées. Mètres carr. Pieds carrés. À H Mètres cubes. 73 Ë Mètres cubes. Mètres cub. Toises cubes. [ Mètres cub. Pieds cubes. , 3,7987 i 0,1o 55 , 0,2632 ! 9 , 4 » , 7 , 4 o 3 g , o,o 3428 , o,i 35 i 1 29,17 2 7,7975 2 0,2 l 1 0 2 o ,5265 2 .8,95 2 ! 4>8078 2 o,o 6855 2 0,2701 2 58,35 3 1 i, 3 q 62 3 o, 3 166 3 0,7897 3 2 . 8,43 3 22,2117 3 0,10283 3 0,4ob2 3 8^,52 4 i 5 ,iq 5 o 4 0,4221 4 i,o 53 o 4 37,9 1 4 29,61 56 4 0,13711 4 o, 54 o 3 4 116,70 5 18,9937 5 0,^276 5 1, 5 4?>38 5 37,0195 5 0,17,39 5 0,6753 5 6 22,7925 6 0 , 633 1 6 1,5795 6 56,86 6 44 , 4^33 6 o,ao 56 b 6 o, 8 io 4 6 175,04 7 26,5912 7 0,7386 7 >>8427 7 66,34 7 51,8272 7 0,23994 7 o,q 454 7 2 o 4,22 8 30,3899 8 0,^442 8 2,1060 8 75,81 8 5 q, 23 n 8 .2*7/122 8 1 ,o 8 o 5 8 a 33 , 3 q 9 34-887 9 9 2 , 36 q 2 9 85 , ’9 9 66 , 63 bo 9 o, 3 o 8 bo 9 1,21 56 9 262, 5 t> 10 37,9874 10 i,q 552 10 2,6324 10 94*77 10 74,0389 10 0,34277 to i, 35 o 6 10 29',74 Réduction des anciens poids en nouveaux et des nouveaux poids en anciens . Grains. Gramra. Gros. Gramra. a O Gramm. Livres. Kilogr. 1 O Gros. Grains. S>£ O î2 Liv. on. gros. gr- 10 o ,53 j 3,82 ! 3 o, 5 q , o, 48>59 3 J i /*7 3 91,78 3 1 ,4685 3 u 56 3 6 2 0 33,45 4 o 2,12 4 i 5 , 3 0 4 4 i,q 58 o 4 1 3 4 8 2 5 üb,bo 5 o 2,66 5 19,12 5 152,97 5 2,4475 5 1 22 5 »0 3 3 3 1,75 60 3 ,tg 6 2 a,q 4 6 i 83,56 G 2,9370 G 1 4 i 6 1 2 4 0 66,qo 70 3,72 7 26,77 214,16 7 3,4265 i 60 •4 4 6 3 o,o 5 é 30,59 8 244,75 8 3 ,qi 6 o 8 2 7 8 16 5 3 65,20 9 275,35 9 4,4 o 56 9 2 25 9 18 6 1 28,35 10 3 0 5,94 10 4,8951 10 2 44 10 20 6 b 63,5 o Multipliez le prix du kilogramme par o 48 q 5 , vous aurez celui de la livre. Multipliez le prix de la livre par 2,0429* vous aurez celui du kilogramme. POIDS, MESURES, MONNAIES. 591 Rapports entre différentes mesures anciennes et nouvelles. Mesures itinéraires et de longueur. Lieue commune, de 25 au degré, 2,280 toises, 4,444 mètres. —Lieue marine, de 20 au degré, 2,850 toises, 5,556 mètres. — Lieue de poste, 2,000 toises, 3,808 mètres. — Mille marin ou géographique, la soixantième partie du degré. Perche des eaux et forêts, 22 pieds, 7, m 1465. — Perche de Paris, 18 pieds, 5, m 8471.— Aune de Paris, l, m 188. Brasse de la marine, 5 pieds, l, ,n 624. — Encablure, 100 toises, 194, m 904. Mesures de superficie. Perche carrée des eaux et forêts , 484 pieds carrés, 0,are5l072; — de Paris, 324 pieds carrés, 0, aI- i'34189. Arpent des eaux et forêts, 100 perches carrées, 51, ar es072; — de Paris, 34 ? aresl89. Mesures de solidité et capacité. Solive de charpente, 3 pieds cubes, O, 111 10283 c. Corde des eaux et forêts, 3, sl 839. — Voie de Paris, l, st 920. Muid de blé de Paris, 12 setiers, 1,872 litres. — Seticr, 12 boisseaux, 156 litres. — Boisseau, 16 litrons, 13 litres. — Litron, 0,ht 8125. Muid de vin de Paris, 288 pintes, 268, Jlt 21. — Pinte, 0, lll 931. Poids. Tonneau de mer, 2,000 livres, 979, ll 01. — Quintal, 100 livres, 48, k 95. Livre, 2 marcs, 16 onces. — Once, 8 gros. — Gros, 72 grains. — Grain, 0,s ram 05311. Carat de joaillier, environ 4 grains ou 0,S ram 21244. Carat des essayeurs, du tout ou 0,04167; se divise en 32 parties. — Denier des essayeurs, -pj du tout ou 0,08333; se divise en 24 grains. Monnaies . Livre tournois, 20 sous, 240 deniers, 0, f 9877. Correspondance des calendriers. L’ère de la république a commencé le 22 septembre 1792 et fini le 31 décembre 1805. L’année fut composée de 12 mois de 30 jours, suivis de 5 jours complémentaires pour les années communes, de 6 pour les années bissextiles. Les 12 mois sont vendémiaire, brumaire, frimaire, nivôse, pluviôse, ventôse, germinal, floréal, prairial, messidor 5 thermidor, fructidor. Le l. er vendémiaire des ans I, II, III, V, VI et VII de la république, répond au 22 septembre 1792, 93, 94, 96,97 et 98; des ans IV, VIII, IX, X, XI, XIII et XIV, au 23 septembre 1795, 99, 1800, 1 , 2, 4 et 5; de Tan XII, au 24 septembre 1803. L’année russe et grecque diffère de Tannée grégorienne par la conservation des années bissextiles séculaires, dont le nombre de siècles n’est pas un multiple de 4. Elle commence au l. er septembre et se trouve en retard de 12 jours sur Tannée grégorienne. Ce retard augmente de plus en plus. Mesures étrangères . Les trois tableaux suivants sont extraits des Tables de Lohmann; Leipsick, 1821 et 1823. Les mesures varient d’une ville ou d’une province à une autre dans presque tous les pays; on ne fait connaître que celles qui sont légalement établies ou usitées dans les villes principales. On donne la valeur métrique de l’unité fondamentale, et seulement le rapport de cette unité avec quelques-unes des autres mesures en usage dans chaque pays. 592 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Mesures de longueur. Amsterdam. .. . Angleterre . .. Autriche. Bade. Bavière . Berlin. Berne. Constantinople, Danemarck. . .. Dresde. Espagne . Hanovre. Naples. Nuremberg. ... Portugal . Rome.. Russie. Suedr . Toscane. Turin. Varsovie. Zurich. WuRTEMBBRG. . U. Pied. o,a83o56 Pied. o, 3 o 4794 Pied. o, 3 i 6 io 3 Pied nouveau.. 0,3ü00o0 Pied. 0,29185g Pied du Rhin.. o, 3 i 3854 Pied. o,2g3258 Grandpick. . . . 0,669079 Petit pick*.... 0,647874 Pied. o,313621 Pied. 0,283260 Pied... 0,282655 Pied. Palme........ 0,262804 Pied de ville... o,3o37g3 Pied de l’artill. 0,292807 Palme. o,2i85go P. deconstruct. 0,3386oo Paloiedesarcliit. 0,223402 Pied. o, 2 q 46 u Pied. o, 538 i 5 i Pied. 0,296838 P. géographique. 0,582oo4 P. de construct. 0 00 Pied Liprando. 0,5,3670 Pied. Pied. o, 3 oi 3 t 9 Pied. 0,286490 Ta perche, 7 brasse, 3 palmes, 11 pouces, 264 quarte*. T fathom, 3 yard, 12 pouces, 120 lignes, 1200 parties. T t0 ' se » 12 pouces, i44 lignes, 1728 points. Tô perche, 7 toise, 7 aune, 10 pouces, 100 lignes, 1000 points. 75 perche, 7 toise, 12 pouces, i44 lignes. 77 perche, 7 brasse, 12 pouces, 144 lignes. T 5 perche, 7 toise, 12 pouces. * ou draa-stambulin. 77 perche , 7 corde ,7 aune, 12 pouces, i 44 lignes. — toise, 7 aune ,12 pouces, >44 lignes , 1728 points. Division pour l’artillerie 12 pouces, 120 lignes, 1200 points. -A- stade, pas, A vara, i-j g r . palme, 4 pet, palmes, 12 pouces, 16 doigts, 192 lignes, 23 o 4 parties. — perche, 7 toise, j aune, 12 pouces, 96 huitièmes , 144 lignes. — canne, — pas,12 onces , 60 minutes. 8 1 i 1 _L perche, 12 pouces, 144 lignes ,1728 points. 12 pouces, i44 lignes; divisé aussi en parties décimales. Tjbrasse, i. vara, i cavado, 8 pouces. To canne. -^-saseben, i arsebine, 12 werschock ,24palez, 288 lignes. perche, i corde, A aune, 12 pouces, 144 l'g - i div. aussi en 120 1 ig. -A- pas , A canne , 1 cavezzo. A- trabucco , il pied ordinaire, 12 onces, i44 points, 1728 atomes. ^ perche, 1 toise, 1 aune, 12 pouces, 144 lignes. perche, 12 pouces, i44 lignes. _î_ perche, 10 pouces, 100 lignes, 1000 points. En Hollande, dans la Hesse, en Bavière et en Danemarck, l’artillerie fait usage du pied du Rhin, donné à l’article Berlin. — Dans le pays de Bade, de lancien pied français, et quelquefois aussi en Espagne. — En Hanovre, du pied anglais. — En Russie , du pied anglais pour la construction des bouches à feu , des affûts , etc. j des mesures russes pour les gros ouvrages, la mesure des portées, etc. — En Autriche, l’artillerie employait autrefois et emploie encore en partie le pied de Nuremberg. Mesures itiuéraires. Angleterre. . .. Autriche. Espagne. Hollande. Milanais. Prusse.... Russie. Saxe. Turquie. Mille. 1609 1761, yards. Mille. 7 586 4ooo toises. Lieueroyale... 7066 25 ooo pieds. Lieuecommune. 5596 19800 pieds. Mille. 5856 20692 pieds. Mille. i 654 Mille. 753 a 2000 perches. Werst. 1076 2000 pieds. Mille. 9074 16000 aunes. Bcrri. 1670 MONNAIES ETRANGERES. 593 I Livre du eomm- Brabant. anistekdam . ... i. Livre troy. L. n. desPays-B. Angleterre . . . Livre troy. Bade. L. noiir. i8i3. Berne. L. du coram. ou poids de fer.. Constantinople Rottel.. . . . Livre . t ;.. r „ Espagne. Liv. de Castille. Naples. Rotolo. L. poids de soie. Livre . Livre. Wurtemberg. . L. nouv. 1806. Zurich. Livre gr. poids. Livre pet. poids. k. o,4fl 3 9 0,4704 0,4920 1,0000 0,3731 o,4534 o,56oo 0,5ooo o,4685 0,5201 0,6378 °,499 3 0,4669 o,46o3 0,4895 0,8910 o,32o8 0,4590 0,3392 0,4090 o,4*5i o,33g5 o,36go o,4o5o 0,4676 0,5284 0,4697 Poids. 2 marcs, 16 onces, 32 lotb , 128 drachmes , 320 engcls,10280 as. L artillerie s 1 est servie du poids de troy jusqu’en >820; depuis, de la nouvelle livre. 10 onces, 100 lood, 1000 wigtge, 10000 korrel. Poids métrique franc.. 12 onces, 240 penny weigths, 5760 grains i-j 40 ton , T7â quintal, 6 onces, 256 drams. Poids de l'artillerie. 77777 quintal, 16 onces, 3a loth , 128 drachmes, 5i 2 fening. 77777 quint., 7-5 stein , 10 zehnlinge, 100 centasses, j 000 fening, 10000 as. L artillerie se servait du poids de marc français. 7775 quintal, 3a lolli. Autrefois 77-3 quint., jy stein pesant, 7^7 st. léger, 2 marcs, 16 ont*., etc. Depuis 8 i 6 7-777 quint., 2 marcs, 32 loth, 128 drachmes, 5j6 grains. j-L— quintal, 16 onces, 32 loth, 128 drachmes, 5i2 fening. 77777 quintal, 32 loth , 128 drachmes, 5i2 ort, etc. 7-73 quintal, yj stein, 3a loth , 128 drachmes, 5i2 fening. 7377 quintal macho, -73- quintal, yj arroba , 2 marcs, 16 onces, 256 adarmes, 9216 grains. quintal, y- Üfspfund , 2 marcs, 6 onces, 3a lotb , etc. L’artillerie se sert du poids anglais avoir du poids. —1— canlaro, A- livres; 33-î- onces. 12 onces, 36o trapezi, 7200 accini. ~~ quintal, JL arroba, 2 mares, 16 onces, 1 28 ontavas. —J— gr. cantaro, -J— pet. cantaro , 12 onces, 288 deniers, 6912 grains. -L_ berkowitz, -L pud,32 loth, 06 solotnick. 400 40 1 ' 3 Livre dite schalgewicht , qui sert à peser presque toutes les marchandises il y a trois autres poids différents pour les fers, les mines, les villes de l’intérieur. 12 onces, 288 deniers, 6912 grains. yL rubbio, 12 onces, 96 octaves, 288 deniers, etc. -J— quintal, 32 loti. 1 60 1 32 loth, 128 drachmes. —î— quintal, \8 onces, 36 loth. 2 marcs, 16 onces, 32 loth pour le commerce des soieries. Monnaies étrangères. Extrait de l’Annuaire du bureau des longitudes. On donne en francs la valeur des monnaies principales, et de leurs divisions ou de leurs multiples. Alger Angleterre Autriche fOr. Sequin soultany. \Arg. Zoudi Boudjou. Or. Guinée de 21 shillings. Souverain de 20 shillings, depuis 1B18 \-Arg. Crown de 5 shillings, ancienne. I Ciown, depuis 1818. [ Livre sterling monnaie de compte . . . Î Or. Ducat ancien , ad legem imperii . Ducat impérial, depuis Joseph II. Souverain, 1749. Arg. Risdale de convention, depuis >753.. Pièce de 20 kreutzers. ! 0r. Ducat, ad legem imperii . Pièce de 10 florius, depuis 1819. Arg- Pièce de 2 florins anciens. Pièce de 3 florins nouveaux. 3,72 26,47 6,,6 5,8i 25,2 11,85 35,17 5,19 0,83 11,85 21,37 seulement la désignation Demi, quart de sequin. Rial boudjou ou 1/2, 1/4. Demi, tiers, quart deguinée. Shilling, t/5 Crown. Demi, quart de souverain. Demi-risdale ou florin. Pièce de 10 kreutzers. Pièce de 5 florins. Pièce de i florin. Pièces de 2, 1,1/2 florin. 38 Bade 594 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Belgique Brunswick Cologne . • Danemarck Holstein.. • Ducat le 1764 à 1800. Carolin de 3 florins. Maximilien de 2 florins. Bavière. [Arg. ^ cu 0u couronne . Kopfstuck ou 24 kreutzers de 1800. Risdale courante {monnaie de compte . Florin. I Or. Double souv. de Flandre et des Pays-Bas, 1790 Lion de 14 florins. Pièce de 4o francs , i 83 î . Arg. Lion. Florin courant ancienne monnaie de compte Pièce de 5 francs. 1 Arg. Risdale de convention. I Or. Ducat. [Or. Ducat courant, depuis 767. \ Ducat species, 1791 à 1802 . Chrétien , 1773. Arg- Tlisd. d’espèce ou doub. écu, de gôschill., 1776 Risdale courante de 1749 monti . de compte . Marc, de 16 schillings, de 1776. [Or- Sequin. \Arg. Groucli, piastre de 4o paras. Or. 4 pi*tôles ou quadruple,de 1772 à 1786. J Idem , depuis 1781. Espagne kt Mexique. . [Arg- Piastre, depuis 1772 • [Or- Pistole de Pie VI et Pie VII. Sequin, 176g, Clément XIV et ses successeurs Etats romains . Etats-Unis d’Amérique. .. • Arg• Ecu de 10 pauls ou 100 baïoques. Or. \Arg- J Or. I Arg. S Arg. • IOr. BOURG. Arg. Francfort. Grèce. I Or. \Arg. Hesse électorale. Or. Or. Hesse-Darmstadt. Ror. Lombardo- Vénitien. Arg. Écu ou couronne monnaie de compte . . . . Double aigle , de 10 dollars, i8to. Dollar monnaie de compte réelle . Ducat, ad legem imperii . Risdale ou tbaler de 90 kreutzers. Phénix Capo d’JstriaJ... 5 drachmes Othon. Ducat ,ad legem imperii . Ducat nouveau de la ville. Marc banco monnaie de compte . Marc de 16 schillings. Risdale ancienne de constitution. Ducat de Georges I. cr , 1724. Ducat, ad legem imperii . 4. florins de Georges II. Ecu ou florin de 24 mariengroschen. Écu de Hanovre. Piècede2o francsdeWestphalieJér. Napol.. Ducat, ad legem imperii ... Carolin... Ecu nouveau. . Pièce de 6 kreutzers. Souverain, depuis i8?.3... . Écu de 6 livres d’Autriche , 1823. Naples et Sicile. . j Or. \Arg. Or. Once de 3 ducats, depuis 1818 P AP. MF. . Arg. Or- Arg. Or. Païs-Bas . Pologne . [Arg Or. \Arg. Or. Pièce de 12 carlins , de 120 grains , dep. i8o4 Ducat de 10 carlins, 1804. 4 pistoles, 1785. 20 francs, i8i5 Marie-Louise. Ducat, 1784 à 1796. Pièce de 5 livres, i8i5 . Ducat de Hollande. Ducat de Guillaume. Ryders. 3 florins, depuis 1818. Ducat de 18 florins, 1771 à 1791.". Risdale. Portugal, Brésil., Moeda douro, Lisbonnine de 4o o reis. Mcia dobra , portugaise de 64oo reis . Cruzade neuve de 480 reis. Arg. Cruzade neuve de 480 reis. ... Cruzade de 1000 reis. 1000 reis monnaie de compte. . 1,85 25,36 Z-.» 5,72 0,86 3, 2,16 35, 26^17 4o>oo 6,38 ;,8l 5>Oo 5, '9 n,85 20,95 5,86 o ,94 6/m o,3o 83,o3 81,5i 5,43 11,80 5,36 55,2i n,85 0,90 4,48 u,85 11,76 I, 88 i,53 5,^8 ii,8Q n,85 5,7" 20,00 11,85 25,87 5,-7. 0,18 35, i3 5,20 >*»99 5,io 4> 2 4 86,12 20,00 5,i8 5,oo II, 78 11,85 31,4o 6,41 1 j, 85 5 >'9 45,27 3,35 *>94 Pièce de 6 kreutzers. Pièce de 20 francs. Pièce de 2 fr., i fr., 5o c-, 25 c. Deux-tiers, demi, tiers de risd • Pièces de 10 et 5 paras, ja pistoles, 1, 1/2. 1 Piécette, i/5 piastre. Demi-piécette, i/io piastre. Réal de \ eillon, 1/20 piaslre. I Demi-pistole. I Demi-sequin. Teslon , 3 /i o d’écu, 3 obaïoques. '7 5,0o » 1 ,85 5,.9 13,^3 5,»o 1 i> 7 o 5,75 »o,74 23,47 7,63 21, i3 6,00 4,56 3,88 5,86 36,o4 21,09 21,54 5 , 6 i 0,84 8,72 7»3o 3,53 » >99 0,04 2,00 4,4 11 .85 23,87 5, lfl Double et demi-Fréderic. t/6, i/ 3 o d’écu, Demi-talaro. Pièce de 6 grossettes. Demi-impériale, 5 roubles. Demi-impériale, 5 roubles. Pièes de G et 3 roubles. 100 copecks. 1/2, 1/4, 1/8 génovine. Idem. 1/2, i /4 de sequin. 4 sequins, 1/2. sequin. Pistoles de 4 o et 20 livres. 1/4, >/8 d’écu ou i 5 sols. 1/2, 1/4 d’écu. Pièces de 2, i, 1/2, 1/4 lj v . 10 tlialers, 2 tbaîers et 1/2. Dcmi-risdale ou florin. 1/6, 1/12 tbaler. 6 tarins ou 60 grains, 4o grains. Demi, quart de ducat. Pièces de a/ 3 , i /3 de risdale. Pièce de 16 franken. Pièces de 8, 6, 4 , 2 ducats. Double et demi-ducat. Pièccdes, ifr.,40,20,10 ,5 batz. 1/2 écu ou florin. Demi-écu ou florin. ;Sequin ou i /3 de ruspone- Demi-sequin. Demi-rosine. Pièces de 8, 5 , 2, 1 pouls. Demi-sequin, roubyeb on 1/4. Demi et quart de sequin. Roub de 1 o paras. 596 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. ARMES A FEU DES PUISSANCES ETRANGERES. Bouches à feu et projectiles. Extrait des Tables des dimensions, poids, etc., des priucip. art. de l'Europe; Leipsick, 1827. On donne pour les bouches à feu de quelques puissances la longueur, non compris le bouton; pour les autres, la longueur de l’âme, non compris la chambre des mortiers et des obusiers ; pour quelques mortiers, la longueur totale ce longueurs sont toujours exprimées en calibres ou diamètres de l’âme. — Pour apprécier la puissance relative des diverses bouches à feu, voyez la table des diamètres des boulets, page 35 . Angleterre. Canon de • 18.... Obusierde io po... 8 po... 5 1/2... 42/5... Mortier de i3 po... io po... 8 po... 5 1/2... 4 =A- • • Autriche. Canon de 24. Obnsier de o liv.. 7 liv,. e 60 liv.. 3o liv.. 10 liv.. 6 liv.. Canon de 24.. 16.. 6 .. Obusierde G po 7 liv Mortier de 12 po 10 po. 8 po. Diam. B. à feu en bronze. Bouches à feu en fer. du Diam- Long. Diam. Long. project. de sans Foids. de sans l J oids. Taine. bouton. l'âme. bouton. mil!. mill. cal. k. mill. cal. k. 10,575 2696 Siège et place ?.o,6o4 26^1 4°>9 16,483 2121 — 23l4 13,ooo 12 ! 9 — lég. nouv. ! 8,542 ?4l2 128,0 34,4 13,ooo 94 — .34,4 21,542 20,4 o 8 24,609 2 123 2 O 3 1 1025 1,9 '7,4 16,872 94 Campagne, 117,4 1 moyen nouv. 19,468 i486 101,6 106,7 17,000 687 - 106,7 21,400 19,900 1244 1168 88,9 93,2 22,87b 17,000 16,34?. 6?0 416 289 - 93,2 26,200 19,600 » 118 838 7o,5 74,0 14, ,4, 3o5 l3 9 — 74,0 i8,Goo 38 1 Long. Long. de lâme de l'âme a54,o *>99° .3,4 Siège et place ' 203,2 3,087 653 — i33,4 i3g,7 3,588 3,358 5o8 ao 4 Campagne. > 3 9,7 5,ooo r>o 9 106,7 m,8 3,45, 158 — Long. Long. totale. totale. 323,9 33 o ,2 3,346 1 2^4 33 o ,2 3,346 i85q 254 >o 3,3oo 532 264,0 3;3oo 81b i9D>9 2 0 3,2 3,2i8 2 10 2 o 3,2 3,2i8 4>i i33,4 139,7 1,954 60 1 06,7 111,8 3,o68 43 Long. Long. de 1 âme de l’âme i43,6 l5o,2 21,10 0 22 ,o 57 2856 Siège. 2296 • i3o,5 .36,4 2108 i 36,4 20,801 • 114,0 119,2 a3,oi3 • 4,346 i5i8 781 Campagne. 119,2 22,714 i 7 36 90,5 4,346 383 — 94,6 23,865 7 t 7 • 71,8 . i63,o 75,1 • 4,346 ?.36 — .68,6 3,626 418 Siège et place 44,7 .4g,i £?94 2;5 Campagne. q5a • 296,2 3 io,3 1,521 1000 3io,3 2,147 235 ,i 246,3 1,521 5io 1,459 = A la V ega. i63,o J7Ô,8 i,5a 1 166 90,5 94,6 i,853 21 A la Coëhorn. .49,3 152,7 i3o,3 • 33,7 118,2 121,8 .9 4 162,4 i65,8 45,5 15o,o 320,3 324,8 270,7 274,1 2 »9>9 323,3 BOUCHES A FEU ET PROJECTILES DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES. 597 Diam. B. à feu en bronze. Bouches à feu en fer. du project. Diaru. de l’â m e. Long. de 1 ’â ni e. Poids. Diam. de l’âme. Long. de l’âme. Poids. •mill. 4^9 i3o,5 mill. 148,0 i 34, 7 118,2 cal. k. mill. cal. k. 6. 90,5 MS 296,3 235 ,i 117." 93,6 l66,3 148,0 3oo,8 23g,6 Obusier de 10 liv.... 7 liv.. .. Mortier de 6o liv.... 3o liv.... Belgique. 133,5 i 5 i ,7 11 9’9 95,5 i 5 i ,7 2914 201,4 l3l,2 2 o,oo 5 21,492 24,002 285o 2233 1660 *5 1,7 i 3 7 ,4 .7,843 18,791 20,723 22,834 1,472 2820 8. i65o 880 i5io 6.. . 92,3 > 287,7 ' 128,6 15,ooi 25,998 890 *9? M 9>9 g5,5 390,0 390,0 Obusier de 20 e . .s. Mortier de 29 e . i3 c . à boulets. >999 3,209 io,io5 3,362 i,t 3o 1,667 1,246 465 60 » 5 0 5 342 1190 247 35 AlaCoëhorn. Danemarck. • .5a,8 .38,9 Long, s- bout- 17 5,6 153,5 .39,5 Long, s. bout. 18,000 20,5 oO 4439 334o 25g6 48,6 i35,o j8 . r. „„ 2357 i548 ,v>»u ,, „ , 22,000 22,000 6. 93,0 7 3,2 200,0 126,8 32 1,7 281,2 223,0 170,8 1100 599 474 4i5 300 3. l6,000 22,000 Obusier de 36 liv.... 20 liv.... j 0 liv.... Mortier de 200 liv... i5o liv... ioo liv.. . 5o liv... l6,0OO 5,000 5,5oo 7>7 5u 7,333 Long, de l’âme ^99 1,747 200 689 384 255 170 2712 3,g5 599 À plaque ou à semelle. 5 m. de 100 1. dont2 àplaq- Espagne. Canon de 24. 16. 12. 8. 4. Obusier de 6 po... . Mortier de 12 po.. . . 9 po.... 128,0 H 7/0 102,1 8l,2 l62,4 32o,3 239,1 i5o,o i3i,4 I04 j 3 83,5 166,9 324,8 Hanovre. j 4°>9 128,0 >4/>9 i 344 106,7 1 > 74 106,7 6. 8^9 598 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS, S'mite du Hanovre. Obusier de 8 po. 5 î/a Mortier de 13 po. i o po. 8 po. Gr. -Duché de Hesse Canon de 18. Obusier de io Üv... 7 liv... Mortier de6o Üv.. . 3o liv... Pays-Bas. Canon de 24. 18. Prusse. Canon de 24. • Obusier de 25 Iiv.. io Iiv.. 7 üv.. Mortier de 5o üv.. a5 üv.. io liv.. 7 Üv.. Russie. Canon de 36... .. 3o. *4 . 18.. Obusiers de 4 - >iv, Licornes 20 1,V ' ioüv.. 3 Üv. Mortiers de 200 Üv. 80 Üv. 6 liv. Diani. B. à feu en bronze. Bouches à feu en fer. du Di am. Long. Diam. Long. pro-ject. de de Poids. Poids. l’âme. l’âme. l’âme. l’âme. mil!. mil]. cal. k. mil]. cal. k. '96,9 23,2 33,4 139,7 3?.3,q 33o,2 = 254,0 2 ü 3,2 i43, q >49D ido,o . i35,5 n3,q 117,0 9/5 i65,'> 146,0 2*97»! 3 oi,3 235,4 239,8 >51,7 20,000 285 o Siège- 151,7 7,843 2820 i3a,4 >^7,3 2I,5 üO 2233 — i 3 7 ,3 8,079 2290 115,5 1 * 9>9 1660 — 20,806 i65o 15,000 890 Campagne- 9 1 ,6 95,5 26,000 16,000 890 475 Siège. Campagne. 95,5 22,833 879 72,8 75,2 * — 201,4 3,2o8 620 Siège et place 45,7 i5t,7 3,db2 338 Campagne. 287,0 291,3 >>>*9 1IQO ' 201,4 1,667 247 i 2 9>° 131,1 1,246 3 7 AlaGoëhom. 143,7 4 9 , = e Siège et place • ** 4 >o 118,8 16,376 890 Campagne. 9",4 9 4>, 6,444 453 — 72,0 74,7 — . 22i ,n 2 26,3 = ss Siège et place . 166,2 170,0 4,384 563 Campagne. • -43,7 47,5 4477 32 9 — Long. totale. a 79,4 283,7 3,a5o 875 . 221,7 226,3 3,a5o 3 q 9 . 166,2 170,0 3,a5o 180 43,7 47,5 3,25o 87 Long, de l’âme 169,2 173,8 18,833 4908 >58,9 i63,5 18,833 4i 22 >47,2 i5i,6 20,o41 2945 Si ége- i5i,6 19,750 3435 133,5 137,8 20 ,o 4> 2186 — 137,8 9,75» 2601 2 I ,o83 1585 _ 1164 120,5 i 5,75 o 810 Campagne. 120,5 20,917 1660 12,2 5o 468 _ 9 a ,3 9 5,6 S • 364 — 95,6 20,917 802 73,4 75,8 16,000 3og 190,3 iq5,2 8,312 i44o Siège et place ig 5,2 8,25 o i 5 j 8 i5o,5 155,1 8,25o 685 Campagne. ï 55,i 8,25 o 701 118,6 122,9 8,750 7^5 o 354 321 — art. à ch. — art. à p. 79’° 82,3 8,7 5o 108 — 2225 3,8,9 334,o 1,427 1472 334,o i,656 2-4° >9 246,1 1,5oo a 9 5 246,1 1,666 876 99> 5 1,729 2 1 A la Goëhorn- Place. Siège et place ARMES A FEU PORTATIVES DES PUISSANCES ÉTRANGÈRES. 599 Saxe. Canon de 24 12 . 8. 6 . Obusier de 8 liv.... Mortier de 48 liv. • • • 3 ?. liv.. . . iGliv.... Suède. Canon de 36 . 4 . 12 . 6 . Suisse. Canon de 12. 6 - 4- Obusier de24 1 2 . Mortier à boulets Wurtemberg Canon de 12... 6 . Übusier de io liv.... 7 l*v.... Diam. 15. à feu en bronze. Bouch es à feu en fer. du Diam- Long. liam. Long. proj ect. de IM me. de l'âme. Poids. de l’âme. de l’âme. t'oids. mill. mill. cal. h. mill. cal- V. i 5 o,o s = i 3 i,o i36,2 s ss i4i,o 1 i 4 j 5 117,2 ! 6,588 7*4 Campagne. 1 23,2 I 00>0 104,0 s S 01,0 9 >. 16,485 36 o 97 J 7 79-3 82,0 » 5 102,1 i 55,4 4,897 *97 *76,7 180,4 1 ,3 1 2 972 2 . 53,6 I ,3 I 2 672 24 l ,7 255,5 1,3 12 = 245,5 s = » 9'»7 95,4 77,6 16,000 a 5 i 3 1 55 , t 16,000 2002 123,2 16,000 844 98,0 17,000 1 3,485 392 2o3 11 6,3 1 18,7 5,939 g 5 o Camuagne. 9 ». 5 94,8 16,118 460 — 8-9 84,1 i3,q83 S — j 3,5 7 - 5,8 i 6 ,a 53 2 I 5 — l62,4 i 65,8 3,920 455 — iag ,3 I 32,0 4,902 265 3 go,o 1,472 i 5 10 4,5 118,3 5,496 7 >5 Campagne. 9",4 S 3,4 1 6,656 2 7 24,5 3 j ,8 Calibredu canon. .mil!. 9 > 3 18,0 18,0 18,0 18,0 i 8,5 18,7 18,0 7,5 i 8,5 T . 'Long, du canon.. inill. 1070 1120 1080 1101 1 i 3 o 1100 1080 io 4 o 1060 1 i 3 o u “' ' 1 baïonn .mill. 35 o 48 o 370 370 38 o 36 o 4 >o 4oo 36 o 45 o [Poids du fusil . . . .kil. 5,27 4 , 8 o 3 ,ga 4,45 4,85 5 ,o 0 5,02 6,2 7 5 , 4 - 5,3, n/j j Calibre du canon .mill. .7,5 l8,0 17,5 17,5 18,0 18,0 16, 5 *** i 8,5 7s î 7e 5 7?* Dans le cas où toute Veau dépensée par l’orifice ne peut être admise sur la roue /> 1 > = 1000 i yg I 7+4 7 a+ 74 + 7 6 +2 73 + 75 ] j+ 102,47 F"cos. a v v k. 111 . Effet utile en 1 seconde des roues pendantes des bateaux , dans un courant indéfini P v =. 147,5 A {V — v 3 z» ; A , aire de La partie immergée de l’aube verticale; y , vitesse du courant mesurée à la surface; v , vitesse du milieu de la partie immergée de l’aube verticale. — On emploie encore la formule plus rigoureuse P u = 800 A y V — v v Mêmes notations. 614 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Effet utile en 1 seconde des turbines Fourneyron . [Roues à axe vertical, noyées, palettes courbes se mouvant par l’action d’une veine fluide qui y entre par l’intérieur et sort par la circonférence extérieure, ou l’inverse.] P v = 0,70 Q H k. m. ; Q, volume d’eau dépensé en 1 seconde, déterminé comme précédemment ; //, chute totale mesurée par la différence de hauteur des niveaux d’amont 3,3 v 5 G y et d’aval. — Cette formule est exacte dans les limites n — - et m = -1 - ;n . nombre de tours de roue en 1 minute; V, vitesse due à la chute totale ; /?, rayon extérieur de la roue. Effort transmis à une distance donnée de l'axe d’une roue hydraulique. Di viser la quantité de travail par la vitesse du point donné. Observations sur l’etablissement des roues hydrauliques. Les orifices des vannages et prises d’eau , avec charge sur le sommet, doivent avoir leur seuil et leurs côtés dans le prolongement du fond ou des côtés du réservoir, ou raccordés par des contours arrondis , afin d’affaiblir la contraction. — Incliner la vanne à 1 de base sur 1 ou 2 de hauteur. — Placer l’orifice très-prcs de la roue. — Le réservoir ou canal d’arrivée doit être grand; que l’aire de la section transversale soit égale au moins à 10 ou 12 fois celle de l’orifice entièrement ouvert. — Pente du coursier, placé entre l’orifice et la roue, ’/ 13 à y, 5 . — Jeu de la roue dans le coursier 4 à 5 mill. — Ménager, à 0, m 20 en aval de la verticale passant par l’axe de la roue, un ressaut de 0,“20 à 0,“30 dans le coursier, pour le dégorgement des eaux. — Donner au canal de fuite, en aval de la roue, une largeur plus grande qu’au coursier sous la roue. Houes à palettes planes , emboîtées dans des coursiers circulaires. — Adopter la vanne en déversoir. — Le rayon de la circonférence extérieure de la roue ne doit jamais être moindre que la chute totale- — La vanne doit s’abaisser de 0,“20 à 0, m 25 au-dessous du niveau général du réservoir. — Largeur de la roue, égale à celle de l’orifice plus 0,“05 de chaque côté. — Les palettes espacées de 0, m 30 à 0, m 40 à la circonférence extérieure. — Ces roues peuvent produire 0,70 à 0,75 du travail absolu du moteur, frottement des tourillons déduit; elles conviennent particulièrement aux chutes de l, m 30 à 2,“50. Houes à aubes courbes PI. 88, fig. 6. Levée de la vanne, 0, m 20 à 0,“25, si la roue n’est pas trop étroite; pour les roues puissantes, 0,“30 et au delà. — Largeur des couronnes, au moins J / 3 de la charge d’eau sur le seuil de l’orifice. — Vitesse de la circonférence de la roue, égale à 0,55 de la vitesse d’arrivée de l’eau. •— Rayon de la roue, H — 9,549 —; n, vitesse de la circon- n férence; n, nombre de tours de la roue en 1 minute. Le rayon doit être entre 1 mètre et 2,“50. — Tracé des aubes. La vanne levée, par son bord inférieur mener une parallèle au fond du coursier; à sa rencontre avec la circonférence extérieure de la roue, élever une perpendiculaire; sur celle-ci prendre le centre de courbure des aubes, à l, n> 05 ou 1,“10 eu dedans de la circonférence intérieure de la couronne. — Écartement des aubes à la circonférence de la roue, 0,“20 à 0, m 25. — Largeur intérieure de la roue entre ses couronnes, FORMULES 1>E MECANIQUE PRATIQUE* 615 égale à celle de l’orifice, plus 0,™05 à 0, m l0. Ces roues peuvent utiliser de 0,50 à 0,60 du travail du moteur; elles peuvent marcher avec une vitesse considérable; elles conviennent surtout pour les petites chutes de l, ,n 50 et au- dessous, avec forte dépense d’eau. Houes îi augets. Pour les chutes dont le niveau ne varie pas de plus de 0, m 20 à 0, m 30, faire arriver l’eau au sommet de la roue. — L’orifice d'écoulement vertical; son seuil a une hauteur de 0,^50 à Oj^OO pour les chutes de 2 ,u ,60 à 8 mètres en contre-bas des eaux moyennes. — Limiter la levée de la vanne à 0, m 10, s’il se peut. — Ecartement des augets à la circonférence extérieure, de 0, ni 30 à 0, m 40. — Largeur des couronnes ou joues dans le sens du rayou, égale à l’écartement des augets à La circonférence extérieure; pour des roues puissantes, 0, m 50. — Largeur de la roue, égale à celle de l’orifice, plus 0, m ï0. Lorsque le niveau des eaux dans le réservoir est sujet à des variations de hauteur de plus de 0, ni 30, ou quand on veut faire tourner la roue dans le sens des eaux du canal de fuite, disposer le vannage avec des ajutages verticaux; le filet moyen doit atteindre la circonférence extérieure de la roue à 60° du sommet. — L’eau doit avoir à l’arrivée une vitesse de 3 mètres par seconde; le point d’arrivée du filet moyen de l’ajutage supérieur, sur la circonférence extérieure de la roue, sera de 0, m 46 au moins au-dessous du niveau du réservoir supérieur. — Le rayon de la roue = —— ; h. chute totale moins — 3 1,50 ’ Disposer par tâtonnements les faces des ajutages pour que l’eau ne frappe pas les faces extérieures des augets. Pour plus de précision, voir l’Aide-TVlémoire de mécanique. — Largeur intérieure de la roue, égale à celle de l’orifice, plus 0, UI 05 à 0/M0 de chaque coté. — Les augets ne doivent recevoir qu'un volume d’eau égal au plus à '/ 2 de leur capacité. Les roues à augets rendent en effet utile 0,70 du travail du moteur; elles conviennent aux chutes au-dessus de 3 mètres. Boues pendantes sur bateaux. Donner aux aubes une hauteur égale à % ou % du rayon de La roue, entre 0, m 35 et 0, ,n 80 ; leur écartement à U circonférence extérieure égal à leur hauteur. — Leur bord supérieur immergé, selon la profondeur du courant, jusqu’à 0/"50. — Adapter aux extrémités des aubes des rebords de 0, m 05 à 0,*” 10 de saillie. — Incliner les aubes de 30" ou 15° sur le rayon du côté d’amont, selon que la roue plonge de 1 / i ou ^ du rayon. Turbines Fourneyron. Conviennent à toutes les chutes et à toutes les vitesses, utilisent 0,70 à 0,75 du travail du moteur, peuvent fonctionner sous l’eau à de grandes profondeurs sans perte d’effet utile , exigent peu de place et une dépense modérée ; doivent prendre le premier rang parmi les moteurs hydrauliques. Mouvement et écoulement des gaz. On mesure la pression des gaz au moyen du manomètre PI. 88, fig. 2, tube recourbé en forme de siphon renversé, dans Lequel on verse de l’eau, si la pression est très-faible, ou du mercure si elle est forte. P = />-h0, k l h, si le liquide est de l’eau; P = p - b 1,^3598 h, si c’est du mercure; P, pression intérieure daus le réservoir ou le tuyau dans lequel débouche le tube du manomètre, sur 1 centim. carré; p^ pression atmosphérique sur 1 centim. 016 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. carré, mesurée moyennement par une colonne de mercure de 0, m 76 , = l, k 0333; h , hauteur en mètres de la colonne de liquide, qui mesure la différence de ces pressions. Pour rapporter la pression des gaz ou des vapeurs à la pression atmosphérique prise pour unité, diviser la valeur de la pression, exprimée en hil. et déduite de la formule précédente, par l, k 0333 le quotient indiquera le nombre d’atmosphères qui équivaudraient à la pression évaluée. Pour les machines a haute pression , le manomètre consiste en un tube PI. 88, fig. 3, fermé par sa partie supérieure, plongé par l’autre dans une cuvette qui contient du mercure. L’instrument est ordinairement gradué de manière que, l’air contenu dans le tube étant à la température moyenne et à la pression atmosphérique moyenne, le mercure contenu dans le tube soit au niveau de celui de la cuvette. h' 1 0,003665 t’ P = * - H l, l 3598 h. h' 1 +0,003605 t //, pression de l’air quand l’instrument a été gradué, ordinairement égale à l, k 0333; t , température au même instant, que l’on peut supposer de 10°; t , température de la chambre du manomètre; h ', hauteur occupée par l’air dans le tube, au moment de l’observation; h, hauteur à laquelle le mercure est monté au-dessus du niveau de la cuvette; or, pression de l’air comprimé dans le tube; P, pression du gaz ou de la vapeur. _ 1,2572 P A Densité de Vair Densité de la vapeur d’eau d 1 + 0,003665 t P 1+ 0,003065 t ' Mêmes notations. Vitesse moyenne avec laquelle un gaz ou une vapeur sort par un orifice V = g = 9, m 8088 ; j°, pression intérieure sur un mètre carré; p , pression extérieure, id. ; d , densité du gaz ou poids du mètre cube. Si l’on se sert du manomètre à mercure, employer la formule ' 13598 , . / 206760 h s ~~ d — y 7i Volume d’air dépensé par un orifice d’une surface donnée , abstraction faite des effets de la contraction Q = A V; A , aire de l’orifice en mètres carrés; V, vitesse par seconde, en mètres. Pour avoir la dépense effective, multiplier la dépense théorique ci-dessus par 0,61, si la contraction est complète ; 0,84, si l’orifice est terminé par un ajutage cylindrique; 0,96, si l’orifice est à l’extrémité d’une buse conique allongée et raccordée avec la conduite, ainsi que cela a lieu généralement. Cas oit l’on a observé la pression à une distance considérable de l orifice de la conduite. Vitesse à l’orifice placé à l’extrémité de cette conduite supposée circulaire et sans étranglement 2 d i + p—p 0,0'252 Lm if 266760 h / 0,0252 L m* D ' 4 1+ - n*- FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 617 P — p , excès de la pression intérieure sur la pression extérieure, rapporté au mètre carré et égala 13598 A, A étant la colonne de mercure qui mesure cette différence de pression ; d , densité ou le poids du mètre cubé de gaz, à la pression P; X, longueur de la conduite en mètres; Z, diamètre de la conduite, id. ; T\ diamètre de l’orifice; m, coefficient de la dépense relatif à cet orifice. Cas où Von a observé la pression dans un réservoir où la conduite prend son origine. Vitesse à l’extrémité de cette conduite 266760 h ' D 4 + 0,0252 L ïï> Z 4 L\ m ' ' D Memes notations; m , coefficient de la dépense à l’origine de la conduite, ordinairement égal à 0,61. Observations sur l’établissement des conduites de gaz. Donner aux conduites des diamètres très-grands ; faire D = 0, ,n 30 à 0, m 40 pour les conduites principales; D = 0 a ,,1 20 à 0, ni 25 pour celles de distribution. — Réduire, autant que possible, la longueur des conduites. — Eviter les étranglements et rétrécissements. — Disposer tous les passages de manière à diminuer ou annuler les effets de la contraction. — Eviter les changements inutiles de direction, arrondir les coudes. Moulins à vent. Ont ordinairement 4 ailes rectangulaires formant une surface gauche, dont l’arète la plus rapprochée de l’axe de rotation, fait avec le plan du mouvement un angle d’environ I8 n , et la plus éloignée un angle de 7°, — Souvent aussi les ailes ont la figure d’un trapèze. — Dans les pays de plaine, l’axe de rotation est incliné de S à 15° à l’horizon. On détermine la vitesse V du vent , en observant celle d’un corps léger, des plumes, de la fumée. Quantité de travail par seconde à la circonférence des ailes P v = 0,13 O V* ; O, surface d’une des ailes; v , vitesse à l’extrémité des ailes; P, effort moyen transmis à l’extrémité des ailes; Pu, quantité de travail. Quelques données sur les machines à vapeur. Helation entre la tension et la température de la vapeur , lorsqu’elle est en communication continuelle avec la chaudière qui la produit p — j, k 033 0,2847 H- 0,007153 t* ; p , pression sur un cent, carré; t , température en degrés centigrades. Poids d'un m'etre cube de vapeur d’eau ou sa densité à une température donnée 0,7827 d = - v d. densité de la vapeur a la température t ; 1 -+- 0,00368 t r p, pression par cent, carré, correspondante. Poids d'un volume donné de vapeur d'eau , Pi" On peut admettre dans la pratique 2,303 log Z = P~P^ „ /O. P , 0 L/', p+p' P J Quantité de travail en 1 seconde due à la combustion de 1 kil. de houille dans les machines a détente et à condensation 100000 I\ i -+* 2,303 log. v Pi pj Memes notations et valeurs de K. Dans l’application des formules précédentes la vapeur doit arriver en plein sur le piston. S’assurer d’ailleurs qu’il n’y a pas de fuites considérables par les pistons. Force en chevaux des machines it haute pression avec détente sans conden- salion K n X 2,222^. v [' 1 -2,303log. —- b Y Mêmes notations. ' P, P, > Pour des machines eu très-bon état, K = 0,40; en état ordinaire, — 0,35. Quantité de travail en 1 seconde due à la combustion d’un kil. de houille dans ces machines 100000 li t - f- 2,303 log. - 7 ——^ V Pt Pt / valeurs de I\. k. ni. Mêmes notations et Force en chevaux des machines à vapeur fixes , à haute pression, sans détente ni condensation K n X 2,222 p v — —-——- Mêmes notations, valeurs de K ci-après En très-bon état. En état ordinaire. Machines au-dessous de 10 chevaux. 0,50 . 0,40 de 10 à 20 — 0,55 . 0,44 de 20 à 30 — 0,60 . 0,48 de 30 à 40 — 0,05 . 0,52 de 40 — 0,70 . 0,56 Quantité de travail en 1 seconde due à la combustion d’un Itil. de charbon fmêine système I00000 7i ^ 1 — ——^ Mêmes notât, et valeurs de K. Effet utile en 1 seconde des machines locomotives 8190 21 - 1,033^ k . m. Mêmes notations. Comparaison des effets utiles des diverses machines avec de bons fourneaux donnant environ 6 à 7 kil. de vapeur par kil. de houille brûlée. Machines A basse pression, syst. de Watt, s. dét. et aveccond. A haute pression, avec détente et condensation. A haute pression , avec détente et sans condensât. A haute pression, sans détente ni fond, et fixes . En -bon état. En état ordinaire. Charbon brûlé par force de cheval et par heure. kil. kil. 54000 45 ooo h à 0 kil. it8ooo 90000 2,5a 3 kil.,souvent^ qjooo 55 ooo 4 à 5 kil. 27000 21480 8 à 10 lil. Choix ii Jaire d’un système de machine a vapeur. Dans les établissements où le combustible n’est pas très-cher, on préfère les machines à liasse pression. 620 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. — Quand il est cher et qu’on peut maintenir les machines en bon état d’entretien, on emploie les machines à détente et à condensation, surtout celles de nouvelle construction à un cylindre. — Pour les bateaux à vapeur sur mer, si l’on a de bons ouvriers, on donne la préférence aux machines à haute pression, avec détente et condensation. — Pour les locomotives, on choisit les machines à haute pression, avec ou sans détente et sans condensation, comme offrant moins de poids et de volume. Frottements. Le frottement de glissement est indépendant de la vitesse du mouvement, de l’étendue de la surface de contact; proportionnel à la pression, dans un rapport constant pour les memes corps dans le meme état, et variable d’un corps à l’autre; il est plus grand quand les corps sont restés quelque temps en contact que quand ils sont en mouvement. Mais il faut observer qu’un ébranlement assez faible peut déterminer la séparation des surfaces , sous un effort de traction peu supérieur à celui qui suffit pour vaincre le frottement quand le mouvement a lieu. Frottement des surfaces planes l.° lorsqu’elles ont été quelque temps en contact ; 2.° lorsqu’elles sont en mouvement. Disposition des fibres. Parallèles ... Idem . Cliène sur chêne./l’erpendiculai ildem . I Buis debout sur 1 bois à plat... Chêne sur orme. 1 Parallèles. j Idem . Orme sur chêne. Enduites de suif Huile ou saind• Sans enduit.... Idem . Idem . Idem . Idem . Idem . Idem . Rapport du frottement à la pression. des surfaces. l.°Contoet. 2 ü Monvem. Sans enduit .. . 0,6?. 0,48 1* rott. de sav. sec 0,16 Sans enduit. . . . u ,54 o ,34 Mouillées d'eau 0,71 0,25 Sans enduit.... o ,43 Idem . o ,38 0,69 Idem . 0,13 Savon sec. o, 4 1 s Sans enduit... . 0 57 045 Idem . o ,53 o ,36 à o, 4 o Idem . 0,61 o, 3 o à o ,35 Idem . o ,43 o, 3 o à o ,35 IVlouillées d'eau o>79 0,29 Sans enduit. ... 0,27 Idem . = Idem . 0,80 o, 5 ?. Mouillées d’eau s o ,33 Sans enduit. . .. 0,6?. 0,6?. Mouillées d’eau o ,65 0,26 Savon sec . S 0,21 Sans enduit. .. . S °> 4 o Mouillées d'eau 0,65 0,22 Savon sec. s 0,19 Sans enduit. . .. 0,62 0,62 Mouillées d’eau Huile, suif ou 0,62 o ,36 saindoux .... 0,12 s Sans enduit . . . 0,2-8 s Mouillées d’eau 0,38 s Sans enduit. . . . 0,16 0,1 5 0,70 o,b 7 o ,63 VÂ9 ,18 à 0,08 0,16 0,67 o ,65 o,38 o,Cg formules de mécanique pratique. 621 Frottement des tourillons en mouvement sur leurs coussinets. État des surfaces. Tourillons en fonte sur coussinets en fonte. Tourillons en fonte sur coussinets en bronze. Tourillons en fonte sur couss- en boisdegayac. Tourillons en fer sur coussinets en fonte. Tourillons en fer sur coussinets en bronze. Tourillons en fer sur coussinets en gayac. Tourillons en bronze sur coussinets en bronze Tourillons en bronze sur coussinets en fonte. Tourillons en gayac sur coussinets en fonte. Tourillons en gayac sur coussinets en gayac. Enduites d’huile d’olive, saindoux, suif ou cambouis mou. Mômes enduits et mouillées d’eau. Enduites d’asphalte. Onctueuses, onctueuses et mouillées d’eau.. . Enduites d’huile d’olive, saindoux, suif ou cambouis mou. Onctueuses, onctueuses et mouillées d cari . tTrès-pcu onctueuses. I Sans enduit. Enduites d’huile ou saindoux. Onctueuses d’huile ou saindoux. Onctueuses de saindoux et plombagine.... Enduites d’huile d’olive, suif, saindoux ou 1 cambouis mou. Enduites d’huile d’olive, suif, saindoux ou cambouis mou. t Enduites de cambouis ferme. J Onctueuses et mouillées d’eau. V Très-peu onctueuses. Enduites d’huilc ou de saindoux. Onctueuses. IEnduites d’huile . .Enduites de saindoux. Enduites d’huile ou de suif.. 1 ! Enduites de saindoux . Onctueuses. Enduites de saindoux . Rapport du frottement à la pression lorsque l’enduit est renouvelé à d’une la manière manière ordinaire. continue. 0,07 à 0,08 o,o 54 0,08 » o,o 54 0,14 a 0,07 à 0,08 O,o 54 0,16 » o ,»9 55 0,18 = = 0,090 0,10 55 0,14 = 0, ü 7 à 0,08 o,o 54 0,07 à 0,08 o,o 54 0,09 55 0,19 * o,a 5 0,1 = » z’ sin. a 4- f cos. a Jorce tendant a le faire monter. P = - z- - Q; a , angle du plan cos. b - py’sin. b avec l’horizon; Z> , angle de la force avec le plan incliné; Q , poids du corps; /*, effort capable de produire le mouvement ou d’entretenir un mouvement uniforme; f , rapport du frottement à la pression pour les surfaces en contact Frottement sur un plan incliné , le corps tiré par une force horizontale tendant à le faire monter. P — - - Q• b ~ a, memes notations. 1 4-/ung. a Frottement sur un plan incliné , le corps poussé pour le faire monter. n sin. a f cos. a . , . tang. a+f P = - Q. Si la lorce est horizontale, P = - Q. cos. b ~ f sin. b 1 —/tang. a Nota. Les formules suivantes, jusqu’à celles du frottement de la vis exclusivement, ne sont pas tirées de l’Aide-Mémoire de mécanique. P sin. a — f cos. a Frottement du coin. iV — P sin. b —f cos. b N' = {l — ff sin. c -h f H- f cos. c ’ ZV, JY ', pressions exercées par les côtés 1 — ff sin. c 4- f-\~f' cos. c du coin coefficients du frottement relatifs à ces faces; a, b , c, angles du profil, c au tranchant. ^ 7 .. . . , n 0 4-/0 r-4-0,96/; r' M-h Q Frottement du treuil horizontal. P — — i- •—! -• li —f r' 0,96 cos. a 4- 0,4 sin. a r, rayon du cylindre, H de la roue, r' des tourillons; K , résistance pro- / -, f coefficient du frot- v'i + /* Q + /0 r+f, r'Q+îfMr' Ji venant de la roideur de la corde ; f , valeur de tement ; M, poids du treuil. Frottement du cabestan vertical. P Frottement de la poulie fixe ^ r4- K r-\-f r [ 0,96 cos. a — 0,4 sin. a 7 ,/ 4 0,96 cos. b — 0,4 sin. b m ] r — f r' 0,96 cos. a 4~ 0,4 sin a T, T', tensions de la corde sur laquelle agissent P et Q ; a , angle des directions de T et T' avec la droite tirée du centre de la poulie à leur point de concours; Z», angle de la direction du poids de la poulie avec cette droite; m, poids de la poulie; r , son rayon; r , rayon des tourillons. Frottement de lapoulie mobile. T~ — ^ 1 Q s charge totale. r Frottement des moufles a poulies égales. Pour une poulie quelconque T = T' r r' Ii r Kr faisant -f. - - /. '• - C T'. Q ~ t 1 4* z a 4- 4- .... z et r + / — ç. T — f r ' ' '• — / , , „ / n e 1 N — a. €t = a. f-I n V?" — 1 É—1 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 623 Ç _ \ Çn -1 -— Q ; Q , charge de la chape inférieure du palan y compris sou équipage; £, 9 t a 9 9 •.. • £ „ + , 9 tensions des cordons. Frottement des moufles a poulies inégales. £ 3 = tt -+- Ct , ; £ 3 = et t + e, ; • '„ + * = * C n _, t , ; = £, -f- £ a -+- £ 3 ....-+-£„ -+- a a H- .... a n — ?. +* i + e+e. + ••• + £,; mêmes notations. Frottement de la vis à filets carrés et de son écrou. P- 6,28/ t- Q ; R 6,28,-—/;, 9 pression à produire; P, effort cherché; r, rayon du filet moyen de la vis; R , bras de levier de l’effort; h 9 pas de la vis ; /, rapport du frottement à la pression. A+- B Q Résistance due à la roideur des cordes S = D Sf roideur cherchée rapportée à la circonférence moyenne de la poulie du diamètre Z, y compris le diamètre de la corde; Q, tension du brin qui doit s’enrouler ou poids à soulever; P, constantes données ci-après Corc Diam. des cordes- es blanc Valeu r; en bon étal. hes non sèches de A * ii demi usées. goudre Valeur en bon état. nnées s de B à demi usées. Co Nombre de fils de caret. rdes g Diam. des cordes. oudroni Valeur de A. îées. Valeur de B. mil!. kil. kil. kil. kil. mill. kil. kil. 10 o,o 56 o,o 56 0,002 0,002 6 11 0,021 o,oo 3 19. 0,080 0,073 0,004 o,oo 3 9 i 3 0,041 o,oo 4 i 4 0,109 0,092 0,000 O,oo 4 12 i 5 0,068 o,oo 5 16 0,1 3 n 0,126 0,006 o,oo 5 i 5 1 7 0,1 02 0,006 18 0,178 0,1 34 o,o°8 0,006 18 18 0, ! 3 2 0,008 2 0 0,22 2 0,1 5 " 0 0 0 0,007 21 >9 0,184 0,009 22 0,260 0,182 0,0*2 0,008 24 21 o, 0,010 24 0,320 0,207 0,01 4 0,000 2 7 22 0,294 o,on 26 0 , 37 G o ,233 0,017 0,0 lo 3 o 23 0,357 o,oi 3 o ,436 0,271 0,019 0,0 1 I 33 25 0,426 o,oi 4 0,^00 0,289 0,022 0,01 3 36 26 o, 5 o 4 35 0,680 o ,365 o,o2o 0,016 3 9 2 7 0,585 0,016 4 o o,8qo o ,445 0, o 3 p 0,019 42 28 0,617 0,017 4 d 1,001 o ,532 0,044 0,023 45 2 9 0,770 00 i, 3 qo o, 6?-5 o,o 5 i 0,028 48 3 o 0,873 0,020 55 1,682 0,717 0,074 o,o 3 1 5 i 3 i J ,o 35 Go i, 99 8 0,817 0,088 o,o 36 54 32 i,i 5 o 0,022 7 ° o> 9 2 9 0,120 o,o 45 57 33 1,275 0,024 80 3 , 55 g 1,258 0,1 56 o,o 55 60 33 '. 4»4 0,026 * Les valeurs de As ont doubles lorsque les cordes blanches sont mouillées. Celles Je B ne changent pas. Tension de la puissance dans les palans b-ibn Q ; a = / n b n 1 \ P=a[ - U"—1 b—\ A h = * +fr - f- ; n b n ~\ 2 li—fr 7 R—fr R y rayon moyen de la poulie, y compris le diamètre de la corde; r, rayon de l’œil des poulies; jf 9 rapport du frottement à la pression pour Taxe et les poulies, égale 0,15 ordinairement; A et B , constantes des tableaux ci-dessus; n, nombre de brins, non compris le garant ou celui sur lequel agit la puissance. Quantité de travail consommée en 1 seconde par le frottement des engrenages n 000 s s\ m m ' \ U,oJd 71 f Q - - — r k. m. , n, nombre de tours de la roue conduite, par mm minute; Q, effort moyen transmis à cette roue;/, rapport du frottement à la pression pour les dents en contact ; m et m } nombres de dents des roues; r, rayon du cercle primitif. 624 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Résistance des matériaux. Effet de compression. Poids dont on peut charger arec sécurité chaque centimètre carré de ta section transversale des murs, colonnes, piliers, pilots, étais, etc. Chêne fort. Chêne faible. Sapin jaune ou rouge . Sapin blanc. Fer forgé. Fonte.. Cuivre coulé. Basalte. Granit dur. Granit ordinaire. Marbre dur. Grès dur. Grès tendre.. Brique dure, très-cuite. Brique rouge.. Brique rouge pâle. Pierre calcaire très-dure. Pierre calcaire ordinaire.. Plâtre gâché à l’eau. Plâtre gâché au lait de chaux. . . Béton en bon mortier, de 18 mois. Mortier ordinaire. Mort- en ciment ou tuileaux pilés. Mortier en grès pilé. Mortier en pouzzolane. Le rapport de la hauteur à la dimension étant plus petite au-dessous de 12. 12. 24. 48. kil. kil. kil. kil. 30,0 25,0 15,0 5,0 19,0 8,4 5,0 35,0 20,0 7,5 9,7 8,0 4,9 1000,0 835,0 500,0 107,0 2000,0 1670,0 1000,0 333,0 823,0 Les maçonneries en moellons 70,0 40,0 79,0 87,0 0,4 15,0 0,0 4,0 30,0 12,0 5,0 7,3 4,0 3,5 3,7 la moitié du poids indiqué pour la même nature de pierre, attendu que ce tableau est relatif à des constructions faites avec des pierres de grandes dimensions. Effort de traction longitudinale ou extension. Poids dont on peut charger avec sécurité chaque millimètre carré de la section transversale des solides. kii. Chêne fort dans le sens des fibres.. 0,80 — faible — — . 0,60 Tremble — — . .. 0,60 Sapin — — . 0,80 Frêne — -— . 1,20 Orme — — . 1,04 Hêtre — — . 0,80 Buis — — . 1,40 Poirier — — . 0,69 Sapin, latéralement aux fibres, par glissement. 0,042 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. 625 Chêne, perpendiculairement aux fibres . kil. 0,160 Peuplier — — . 0,125 le plus fort, de petit échantillon. . . . 10,00 Fer forgé ou étiré en barres. J] e plus faible, de très-gros échantillon . 4,16 moyen. 6,66 Fer laminé ou tôle. Fer dit ruban, très-doux. tiré dans le sens du laminage. jtiré dans le sens perpendiculaire.... de Laigle, 0, imll 23 de diamètre. Fil de fer non recuit . Chaînes en fer doux Fonte de fer grise.. 7,00 G,00 7,50 15,00 10,00 5,00 ordinaires, à maillons oblongs. 4,00 * J le plus fort, de 0, m,11 5 à 1 mill. de diani. j le plus faible, d’un grand diamètre., moyen, de 1 à 3 mill. de diamètre. Fil de fer en faisceau ou câble. renforcées par des étançons. 5,33 jla plus forte, coulée verticalement.. 2,25 la plus faible, coulée horizontalement. 2,17 fondu ou de cémentation , étiré au marteau en petits échantillons. 16,67 mauvais, en gros échant., mal trempé. 6,00 moyen. 12,50 Bronze de canons, moyennement. 3,83 laminé dans le sens de la longueur.. 3,50 \idem , de qualité supérieure. 4,33 battu. 4,17 fondu .. Cuivre rouge. Cuivre jaune ou laiton fin.. Cordes, aussières et grelins en chanvre — de 13 à 14 mill. de diamètre . . — de 23 mill. - de 40 à 54 mill. . 2,33 . 2,10 . 3,25 . 3,00 .. 2,75 — vieilles, de 23 mill. 2,10 Courroie en cuir noir . 0,20 Briques très-bien cuites. 1,95 — ordinaires. 0,80 Plâtre ordinaire. 0,40 Mortier en chaux hydraulique ordinaire et sable. 0,90 Pierre calcaire. 2,00 Effort pour arracher des vis à bois. Les vis à bois de 50 mill. de longueur, 5, milJ 6 de diamètre en dehors des filets, 2,“ ill 8 au noyau, engagées par 12 filets dans des planches de 27 mill. d’épaisseur, peuvent être chargées avec sécurité dans le sapin, de 35 kil. j chêne 68; frêne sec 71; orme 69. Effort de flexion transversale perpendiculairement à la longueur. Solides prismatiques encastrés par une de leurs extrémités. Cas où l’on tient compte du poids du solide, a b u = '-V - n = pour 626 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chêne ou sapin 100 000; P , effort qui peut être exercé avec sécurité sur le corps perpendiculairement à sa longueur; c, longueur de la partie non encastrée, jusqu’au point ou agit L’effort P, ou son bras de levier; p , poids du mètre courant du solide, en kilo.; a, largeur du solide; i, épaisseur du solide. Les poids ou pressions sont exprimés en kilo., les dimensions linéaires en mètres. — Dans le calcul des dimensions à donner aux solides, distinguer les cas où ils peuvent, sans inconvénient, prendre sous la charge une certaine flexion; choisir les coefficients en conséquence. Pc Cas où l’on peut négliger le poids du solide. Mêmes notations, ab 1 = — ; n = n pour la fonte 1 250 000; fer 2 000 000; chêne ou sapin 100 000. Cas où la charge est uniformément répartie l’ajouter au poids du solide. ab a = -; n = pour la fonte 2 500 000; fer 2 000 000; chêne ou sapin n 200 000 . Ces formules donnent des dimensions plus fortes pour le fer que pour la fonte; mais, malgré sa flexibilité, le fer doit être préféré pour les pièces exposées à des chocs ou à des vibrations considérables. Dans les applications on peut établir à priori une relation entre la largeur et l’épaisseur du solide. Pour les pièces de charpente en bois, il convient de faire a = — b. On peut aussi, par économie, refendre en deux les pièces de bois destinées à être employées dans les constructions, et faire alors a= — b. Cas où la section transversale est un carré, a ~ b. Mêmes notations. b 3 — ; n = pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chêne ou sapin n 100 000 . Cas où la section transversale est un cercle. Mêmes notations, d , diamètre. d 3 = ; n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050 ; chêne ou sapin 58 905. n Pour les tourillons des roues hydrauliques , qui n’éprouvent pas de flexion sensible, qui sont mouillés et usés par le frottement du sable, et qui sont ordinairement en fonte, on fait c — d , n = 368 156; pour les essieux de voi~ tare, en fer de l. re qualité, n = 700 000. Ces formules conviennent aux tourillons des arbres exposés à des chocs; pour les autres arbres de communication bien graissés et s’usant moins, d a — —; n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050. n Solides prismatiques posés librement sur 2 appuis , poutres , supports , etc. Cas où l’on tient compte du poids du solide . Mêmes notations, ab 2 — - 2 P, charge ou effort exercé; 2c, distance entre les appuis; n = pour la fonte 1 250 000 ; fer 1 000 000 ; chêne ou sapin 100 000. p c Cas où Von peut négliger le poids du solide. Mêmes notations, ab a = — ; n = n pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chêne ou sapin 100 000. 627 FORMULES DE MECANIQUE PRATIQUE. Cas où la charge est uniformément répartie. L’ajouter au poids du solide. ah 3 — — ; n = pour la fonte 2 500 000 ; fer 2 Ô00 000 ; chêne ou sapin n 200 000 . Il y a lieu de faire ici les mêmes remarques que pour les solides encastrés , relativement au rapport à établir à priori entre les dimensions du solide. Cas où la section transversale est un carré. Mêmes notations; n = pour la fonte 1 250 000; fer 1 000 000; chêne ou sapin 100 000. La charge agissant au milieu de la longueur. n La charge à des distances / et ï des points d’appui n c La charge répartie par moit. en 2 points, à même dist./des points d’app. h 3 — — n La charge répartie sur une longueur 2 c , dont le milieu P est aux distances / et /' des appuis. 3 — — n Cas où la section transversale est un cercle ou un polygone régulier. Remplacer dans les formules du cas précédent b par d , diamètre du cylindre ou du cercle inscrit; faire n = pour la fonte 736 312 ; fer 589 050 ; chêne ou sapin 58 905. Arbres à section carrée des roues hydrauliques , d’engrenage , volants , etc ., exposés à des secousses et ne devant éprouver que des flexions très-faibles. Faire dans les mêmes formules n = pour la fonte 625 000 ; fer 500 000 ; chêne ou sapin 50 000. Arbres a section circulaire ou polygonale. Changer b en d diamètre du cylindre ou du cercle inscrit; faire n = pour la fonte 368 156; fer 295 000; chêne ou sapin 29 500. Cas où la section présente un noyau carré en fonte , renforcé par des nervures , suivant les diagonales . Largeur totale extérieure des nervures mesurées de dehors en dehors = 3 b; épaisseur = %b; faire n = 2 029 500. Cas où la section présente un noyau cylindrique en fonte , renforcé par des nervures. Mêmes dimensions des nervures; faire n = 1 942 500. Arbres cylindriques creux en fonte. Diamètre intérieur égal aux % du diamètre extérieur ; faire n = 320 453. Solides encastrés par leurs deux extrémités. La résistance est deux fois plus p grande, que lorsqu’il repose librement sur des appuis; remplacer P par—* Effort de torsion. Section transversale carrée, b 3 = -; n = pour fer ou fonte 157 500; n bois 944 000. P R Seetion transversale circulaire ou polygonale, d 3 = -; n = pour fer ou fonte n 131 000; bois 785 500; P, effort qui tend à tordre le corps; R , bras de levier de l'effort; b , côté du carré; d, diamètre du cercle de la section ou du cercle inscrit. 628 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Section transversale annulaire . Meme formule- ?j = pour fer ou fonte 113 950 • 3 bois 683 500; d*, diamètre intérieur, = — d. Les valeurs précédentes de n conviennent pour les arbres forts; les doubler pour les arbres allégés. Epaisseur à donner aux tuyaux de conduite des gaz et des eaux. Fer. e = 0,00086 nd H- 0,0030 d = diain. intér. en mètres. Fonte..... 0,00238 n d 0,0085 e= épaisseur du tuyau. Cuivre laminé ... . 0,00148 n d + 0,0040 n = nombre tl’atmosphcres, Plomb. 0,00242 n d H - 0,0050 équivalant à la pression Bois. 0,03230 n d - F* 0,0270 intér. sur 1 mètre carré, Pierres naturelles . 0,03690 n d - h 0,0300 en sus de celle de l’air. Chaudières à vapeur en tôle de fer, 0,0018 n d - h 0, ,n 003 j n = 10 atmosphères, Tuyaux en fonte pour les eaux de Paris, 0,002 n d 4-0, ra 01 pression d’épreuve. Epaisseur a donner a une sphère pour la soumettre avec sûreté à une pression donnée , l’épaisseur n’excédant pas '/ 5 du rayon, e = -—; = pour le fer n 13 333 333; fonte 45 000 000; cuivre rouge battu 8 333 333; pression intérieure, exprimée en kilogrammes, sur un mètre carré, en sus de celle de l’air; /•, rayon extérieur. Flèche de courbure d’un solide prismatique , encastré par une de ses extrémités , soumis à des ejjforts dejlexion transversale perpendiculairement u sa longueur. Cas oit Von tient compte du poids du solide. Mêmes notations que page 625. C P C f , flèche de courbure en mètres, = - c 3 ; n = pour la fonte J 5 u ab 3 7 1 2 750 000 000; fer 5 000 000 000; chêne ou sapin 250 000 000; acier fondu 8 000 000 000 ; acier d’Allemagne 4 000 000 000. Cas où l'on peut négliger le poids du solide, f = - Mêmes valeurs de n. n ab 3 En général, une charge uniformément répartie sur un solide encastré par l’une de ses extrémités, produit la même flexion qu’un poids égal aux 3 / g de sa valeur, placé à l’autre extrémité, quelle que soit la section transversale constante du solide. Cas d’un solide cylindrique encastré par une de ses extrémités . j - ; n = n d 4 pour la fonte 1 617 000 000 ; fer 2 940 000 000 ; bois 147 000 000. p c 3 Cas d’un solide cylindrique creux, f = - ; mêmes valeurs de n. J 1 J nd *—d ^ Solides posés horizontalement sur 2 appuis. 2 P, charge; 2 c, distance horizontale des appuis. Lorsque la charge agit verticalement au milieu de la longueur, mêmes formules que pour les solides encastrés par une extrémité. Solides a section rectangulaire , posés sur 2 appuis et chargés en un point quelconque de la longueur. Mêmes notations ; / et distances de la charge aux 2 appuis, f = -; n = pour la fonte 2 750 000 000 ; fer 5 000 000 000 ; n a b 3 c chêne ou sapin 250 000 000. FORMULES DE MECANIQUE PBATIQUE. 629 Cas où Von tient compte du poids du solide. Le corps étant chargé d’un poids 2 P en son milieu , ajouter, au poids P moitié de la charge, % P X 2 c = % de la charge uniformément répartie. Elexion des solides encastrés par leurs 2 extrémités et chargés au milieu de leur longueur , est le ’/ 4 de celle des solides posés librement sur 2 appuis et soumis à la même charge. Angle de torsion. P H c Solides cylindriques à section circulaire, a = -; a , angle de torsion n d 4 dans la section perpendiculaire, contenant l'effort P, est exprimé en parties de la circonférence don t le rayon est l’unité ; fi , bras de levier de l’effort ; c, longueur du solide depuis la section encastrée, jusqu’à celle où agit l’effort; d , diamètre du solide s’il est cylindrique; n = pour l’acier 557 440 80G; fer 595 082 854. Solides prismatiques a section carrée. Mêmes notations ; û, coté; a P lie n h * * n = pour l’acier 980 294 067 ; fer 993 575 000. Stabilité des constructions. Epaisseur des murs d’habitation d’après Rondelet. 2 / -j- h Murs de face des batiments simples, e = - -h 0 m ,025 ; /, largeur 48 du bâtiment pour les murs de face, ou espace à diviser pour ceux de refend ; h , hauteur des murs; n, nombre des étages; e, épaisseur des murs. Épaisseur des murs de face des bâtiments doubles, e ~ Épaisseur des murs de refend, e = l -+- h 3T n X 0 m ,013. Ces épaisseurs sont celles des murs au-dessous des plafonds; le fruit des murs à l’extérieur doit être entre / û0 et 'j So de la hauteur. On donne aux pans de bois une épaisseur de '/ a , et aux cloisons de % de celle des murs en maçonnerie. L'épaisseur des voûtes en plein cintre extradossêes parallèlement cercles concentriques, ne doit jamais être au-dessous de ’/ J7 du diamètre de l’intrados. — Les voûtes en plein cintre extradossêes en chape à 45° sont toujours stables sur leurs pieds-droits , quelque épaisseur qu’on leur donne .—Les voûtes en plein cintre extradossêes horizontalement ne doivent jamais avoir uue épaisseur moindre de J / 46 du diamètre de l’intrados. Epaisseur à donner à la clef de ces 3 especes de voûtes , E = 10/-MGV77 Ï44 E 9 épaisseur de la voûte; r, rayon de l’intrados. La formule ne s’étend pas au delà de r= 15 m ; elle s’applique aux voûtes en anse de panier ou eu arc de cercle, en prenant pour rayon celui du cercle supérieur. On admet dans la pratique que l’épaisseur des pieds-droits d’une hauteur ordinaire, supportaut une voûte isolée en plein cintre, a l'épreuve de la bombe , doit être égale à la moitié du rayon de l’extrados; épaisseur de la voûte, 1 mètre avec 1 mètre de terre par dessus. — Lorsque plusieurs voûtes son t accolées, les pieds-droits extrêmes se calculent de même, et l’on donne aux pieds-droits intermédiaires une épaisseur proportionnée à leur charge. 630 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Valeurs de differents rapports, pour la stabilité des voûtes. Ji , rayon de l’extrados; r, rayon de l’intrados; épaisseur delà voûte à clef, = H — r Rapport des rayons des extrados et intrados E t r ; e, épaisseur Rapport du diamètre de la voûte à l’épaisseur 2r t E * du pied-droit. Extrados parallèle. Rapport de au ra Extrados à 45°. 'épaisseur limite yon de l’intrados j Extrados horizontal. du pied-droit e r 2,00 2,000 1,322 1,725 1,383 1,90 2,222 1,232 1,620 1,293 1,80 2,500 1,141 1,515 1,200 1,70 2,857 1,048 1,408 1,106 1,00 3,333 0,953 1,299 1,008 1,58 3,448 0,933 0,989 1,56 3,571 0,913 1,255 0,968 1,54 3,703 0,893 1,232 0,948 1,52 3,846 0,873 1,210 0,928 1,50 4,000 0,853 1,188 0,908 1,48 4,166 0,832 1,165 0,887 1,46 4,347 0,811 1,142 0,866 1,44 4,545 0,796 1,119 0,845 0,823 1,42 4,761 0,791 1,101 1,40 5,000 0,784 1,095 0,802 1,38 5,263 0,776 1,091 0,771 1,36 5,555 0,767 1,084 0,758 1,34 5,882 0,757 1,078 0,742 1,32 6,264 0,747 0,738 1,071 0,741 1,30 6,666 1,063 0,738 1,28 7,142 0,721 1,055 0,734 1,26 7,092 0,707 1,046 0,729 1,24 8,333 0,690 1,036 0,723 1,22 9,090 10,000 0,672 1,027 0,715 1,20 0,650 1,016 0,705 1,18 11,111 0,629 1,005 0,696 1,16 12,500 14,285 0,604 0,995 0,680 1,14 0,576 0,984 0,604 1,12 16,666 0,974 0,646 1,10 1,08 1,06 20,000 25,000 33 333 0,507 0,965 0,625 0,601 0,573 Équarrissage approximatif des pièces de bois composant les fermes de différentes espèces et portées. FORMULES DE MÉCANIQUE PRATIQUE. 63 I •ajlBjueq; . CC C oc©o©coooc *3 £ Ï! “ " "SI S S -s •suoiAan[ O"* O» O - O-I fl} to-l iS ta a g £ 3 £ Ci ô - O o - Cs o - Ciô- v O “ - ' " " ' ï -Si "J - •sjaqaoia vt-ioco vt-iot© —• t- »q' i H tt n unn 7 7 7 7 7 7,* o w x T © g 00 © Ci CO O Pi Oh v “ -S - = " •sajaijqcg r V 11 Ma , vj-to vj>to vko vfto £ Ht; £ rô lo CO .*Ô xô cô ro uo oô roiOQCl 1 . 1 H - O . £ fl Kl* . .. fc 9“ •satuai'i Ci © Pi © - PO 9i 00 7/T x U •m ...... ? 7 7 7 7 7 'fl “ d s s g* CîOplO-fO S iî O “ " “ “ " " ^ il a £ ^ s^IjouSijuctjap vn^or>tOLûr>.LO^c-LoOt'-’o9 © S Itil^ûa S>A t. »io i. ià ^ »o t. ^ cT ü >2 .5 .- — flJ ^ “ = aiiBj ,tû r>Oi O tsffi Ç ç>Oi 2 a> “ ? ^ § "5 w - “ “ N * ~ ~ * - fl g £ - * e saqaijajjnoa ja sauaqtncf t. qî si» va ►» . O Ci - iO CO vTCO CO vt"0 COfl^^t-. fl *- ^ 3777 777 7 7 I I t • oa qa i ÇO f 5 ? un £ LO C> lo co vrto co vr’O oo-mu SOm^ do? a- mm m m - a.» fl.^J V ta Ct aC e _Jl . © CS ^ co S 'C •saaiassiy w» lo co fi co co n ^ ^ W '5 2 k O © 3h 777 777 lf 7»4i v "> „ „ 8 - g g .a »• g uoôniOçj vd f ^ . 4^ m V M Civ}- O Ci'O- O LO» tl 00O " „ M ^ 2 9 "O ^ v?7 7? „ r? s, -s § a 5-2 t STS’fn "“S ïfl 'O Ph ~a 3 w ^ — Jauipieqiy . Civt o Ci^ O IfiCO Q 00 ro CO "j“ C ? i ?0 C " 3 7 77 7 77 7 7 7 7 7 7 =9 S ? a g* 3 ©^ k ^ S •aajoj ap aquiep ^ 'g-pg 2 S'S ^ ^ J a " S l g % f £ " " “ " " " vV CiLO i Cî'i - rt aT JS *Oh Q 4 ro *- ^a ST-0jfJ M -pssnojiaj Ci v -T o Ci-io o i>lo ^ 5ft o 1 -" h _m 3 5 *- O PO PO POPOvr POPOVT POPOVf -M 7 $ 8 280 800 ië 0,20 3 , 6 o 6 77760 20 0,17 3 , 4 o 6 73440 65 o,o 4 2,60 6 56 160 60 0,0 2 1,20 0 43 200 *>7 o,4o 1,08 10 38 880 60 o,i 5 9,00 8 2 5 çj 200 12 0,70 8 , 4 ° 8 251 120 12 o,Go 7,20 8 207 3 60 8 0,75 6,00 8 172 800 5 1,10 5 , 5 o 8 i 584 oo 70 0,9° 63 ,oo 10 2 168 000 45 0,90 4 o, 5 o 8 1 16G400 3 o 2,00 60,00 Cp 2 400 65 0,60 3 q,oo 8 1 I 23 200 3 o 0 , 9 ° 27,00 8 777 60O Poids transporté. 65 i, 5 o k. transp. à 1 mètre. 97, 5 o lu k. transp- à 1 mètre. 3 5 io 000 100 o, 5 o 5 o,oo 1 0 1 800 000 60 o, 5 o 3 o,uo 10 1 080 000 4 0,75 3 o,oo 7 756 000 65 o, 5 o 32 , 5 o 6 702 000 5 o 0,33 16, 5 o 10 5 q 4 000 700 1,10 770,00 10 27 720 000 35 o 2,20 770,0° 4,5 2 474 000 700 0,60 420,00 10 l 5 120 000 120 1,10 132,00 10 4 752 000 80 2,20 176,00 7 4 4^3 000 Rapport du tirage des voitures d'artillerie à leur charge . Multiplier le rapport par le poids, pour avoir l’intensité du tirage ; diviser ensuite par le nombre de chevaux , pour avoir l’effort de chacun d’eux. Accotement en terre, en très-bon état, à peu près sec. — solide, recouvert d’une couche de gravier de o,“'o 5 à u, in o6. Route en empierrement, en très-bon état, très-sèche et très-unie. — solide, avec frayé léger, houe molle. — très-mauvaise, ornières profondes, boue épaisse Pavé en grès, ordinaire, sec. _ mouillé , couvert de boue. Tablier de pont en madriers. Affûts, charrettes- Chariots. i /35 ./ 3 o 1/12 ./,o 1/68 1/54 i /35 i/ 3 o 1/17 ,/,4 1/76 1/67 i/ 5 i/ 5 o */S4 'ki FORMULES ET DONNEES MATHEMATIQUES. 633 FORMULES ET DONNÉES MATHÉMATIQUES. 22 355 liapport de la circonférence au diamètre, rr ~ — = = 3,141592G. et 7r r Long, d'un arc de cercle, A ’ n0111 ^ re de degrés de l’arc; r, rayon du cercle. Longueur du degré sexagésimal. 0,0174533, le rayon étant 1. — de la minute ....... 0,0002909. — de la seconde . 0,0000048. Surfaces. Triangle. Moitié de la hase par la hauteur. = \/ p p — a p — b p — c ; 2 p , périmètre ; a , ô, c, côtés. Quadrilatère. Moitié du produit des diagonales par le sinus de leur angle. Trapèze. Moitié de la hauteur par la somme des hases. Cercle, tt r 3 . Secteur circulaire. ~ r a = 7r r* —— ; a , longueur de l’arc eu mètres ; et , nombre 360 de degrés de l’arc. Segment circulaire compris entre l’arc et la corde. - r a — ^ r a sin. et; a , arc en degrés. Ellipse. 7t a b sin. et ; 2 a, 2 b, diamètres conjugués ; et , angle formé par ces diamètres; lorsque et = 90°, les deux diamètres sont les axes et l’on a n a b. Segment parabolique , compris entre l’arc et la corde perpendiculaire à l’axe. Les deux tiers du produit de la corde par la flèche. Cône droit, tt r T, /, côté; /*, rayon de la hase. Cône tronqué droit. ir l r - f-/ ; Z, côté; r et r, rayons des bases. Corps prismatique ou cylindrique. L’arète par le périmètre de la section perpendiculaire. Prisme et cylindre droits tronqués. Le produit du périmètre de la base inférieure par la distance des centres de gravité des contours des hases; si le prisme ou le cylindre n’est pas droit, ce produit doit cire multiplié par le sinus de l’inclinaison de l’arète sur la hase. Sphère. 4 vr r 2 . Zone sphérique. 2 n r h ; h, hauteur de la zone. Fuseau sphérique. 90 • ; cl , nombre de degrés du fuseau. Triangle sphérique. 'ït r 3 —-. S 7 somme des trois angles du triaugle. Surface de révolution. 2 ir r /; Z, longueur de la ligne génératrice; r, distance du centre de gravité de cette ligne à l’axe de rotation. 634 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Volumes. Corps prismatique ou cylindrique. La base par la hauteur. Corps pyramidal ou conique. La base par le tiers de la hauteur. Tronc pyramidal ou conique, - i h b - h b' \/bbh, hauteur; b, b\ les bases. — h 4 b" - h b H- b’ ; b", section parallèle faite au milieu de la hauteur du tronc. Prisme triangulaire tronqué . La base par le tiers de la somme des trois hauteurs. Prisme polygonal tronqué. La base par sa distance au centre de gravité de la section. Onglet cylindrique , compris entre la base et un plan oblique mené par le diamètre de la base, j de la hauteur par l’aire de la grande section triangulaire. , , 4 1 Sphère. —- tt r 3 = — n d 3* d , diamètre. O O Segment sphérique , à bases b et b 1 parallèles, h ^ - f- ; A, distance entre les deux bases. Secteur sphérique , engendré par un secteur circulaire tournant autour dun axe. Le tiers du rayon par la surface de la zone. 4 Ellipsoïde. n a b c •, 2 a 7 2 b 7 2 c 7 les trois axes. o Segment de paraboloïde elliptique , dont la section perpendiculaire à Taxe est une ellipse. Moitié de l’aire de la base par la hauteur. Solide de révolution. 2 tt r s; 5 , aire tournante; r, distance du centre de gravité de cette aire à l’axe de rotation. Progressions arithmétiques. a, l. er terme; r, raison, 2. e moins le l. er ; , nombre de termes; t 7 terme de rangn; s 7 somme des termes depuis le l. er jusqu’à t. t = a~+-n — i r s = a 1 ~. Progressions géométriques. r, raison, 2. e terme divisé par le l. er ; les autres notations comme ci-dessus. t=ar n - t s= — - - = -— ; limite de la val. de s , lorsque r sin. 3 \ On fait -= tang. 3 a. V a — h? Cos. 1 A = R I /PP-_±L sin . 1 = R [ /jf' - 1 ' , angles. B. sin. a it Z> = sin. a cos. b 11 cos. a sin. b- B. cos. a dl b = cos. a cos. b ip sin. a sin. b. B. sin. a ± sin. b ~ 2 sin, — adt Z» cos. /?. ~ b. B. cos. a - 4- cos. b — 2 cos. — a -h Z» cos. — a — Z>; cos. a — cos. b — 2 sin. ~ a -+- Z» sin. ~ a — Zï. sin. a-4-sin. Z» tang. ~ a -+- b cot, ~ a — b sin. a — sin. b B 3 o- 1 \ /B* — / y , . • . . n—1 n —2 . B n ~ » sin. n a = n sin. a cos. n ~ 1 a-sin. 3 a cos n - 3 -4- ,. 1. 2. 3. sin. a _ a a 3 é a 5 /- 1— 2 c et ’ 2 4c v a l s x 4 y 4 M 4 — —-— x' + 2c. D’ailleurs, M 4 = l tang. x 4 \ tang. fx 4 = tan g. ? — — , 4 C V 2 X 4 donc M 4 ms- il - Lt tang. ? — - - h Z-*L\ =M+ !Z_ hL \ XXX ' / XX 4 l ë par suite x 4 H- 2 c, d’ou g h b M + T + T- lx 4 j 8b x 4 4 C V 2 4 C V 2 substituant dans l’expression de M , on en déduira .• l y x 4 — ly'x * 4-2 c M~ - ï- -— -— x 4 x 4 {x 4 - f- 2 c — x x-{-2 c Soit b la hauteur du parapet au-dessus du terre-plein, a la distance du point de chute au parapet, on aura y 4 = y — b , x 4 — x + fl, et, comme h — M — s, Ibx x~\-2c l x-H 2 c 0 . h — - —; — , , 0 - — S -h — - y . J J a x i - r + ^ x x x -y* x c qui fait voir que, pour des valeurs déterminées de x et de x les hausses for- l b x ment une progression arithmétique, dans laquelle le premier ternie - — + La vitesse initiale étant toujours assez faible dans le tir à ricochet, et la distance variant de 150 à 600 mètres, les valeurs de n k varient entre 0,50 et 0,60. La manière dont ce facteur est engagé lui laisse peu d'influence sur les résultats. BALISTIQUE. 647 + 2c — s est la hausse qui convient, lorsque^ = 0, c’est-à-dire quand le but est au niveau de la bouche à feu. La raison de cette progression — _ X " —- ne renferme non plus que des quantités connues; elle doit x' x + x' + 2 c être ajoutée au l. er terme, ou retranchée, autant de fois que le but a de mètres d’élévation au-dessus ou au-dessous de la bouche à feu. Il suffit donc de faire connaître le l. er terme et la raison de la progression pour les différentes distances du tir, et c’est sur ce principe qu’est fondée la table du tir à ricochet. Dans d étroites limites, les charges sont proportionnelles aux carrés des vi- p v » tesses donc — = - D’autre part 2 les mires sont en rapport inverse P' v 1 3 , . , M* v 3 des carres des vitesses, d ou - =- ’ M v » JL = L M P = M P. M' P ’ Si, pour une distance déterminée, on prend une moyenne entre les produits des mires par les charges que donne l’expérience, et qu’on représente C C cette moyenne par C, les charges seronttoujours exprimées par P — — =- . M hr\~s 7 / Q X / & x à cause de n k = - , on aura M = - x -f-2 c et M— - x+2c 4 c v 3 4 cv 3 „ , M' v 3 d ou — - - M 3 De ce que 8 M = Ib x x+2c a x' x -+- x* 2 c l x - h 2 c —, Si et x x x Z c ig. p = tang. p tang. p = il résulte -4-2 c • -4- x ~h 2 c /I x - 4- 2 c 1\ \x 1 x + x' -f 2 c x y ? c’est-à-dire que, pour une distance déterminée, les tangentes des angles de tir forment une progression arithmétique, dont le premier ternie est celle de l’angle de tir qui convient quand le but est de niveau avec la bouche à feu, puisqu’alors tang. p v' x - h x' - 4- 2 d’où tang. p = . b x — tang. t - 4- ? -f-2c -V- 10 - X / ax x-+-x'-{-2 c \x' x-4-x'-l-2c donc les tangentes des angles de pointage suivent la même loi que celles des angles de tir. C’est sur ce principe que repose la table des angles de pointage. 648 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. On a vu précédemment que tang. p • gx x + 2 c, d’ailleurs tang. p = tang. p • y t y •; doù tang. ? — z— = -JL. i+2t et JLL Acv' 1 Acv 2 dy tang. p - Si on différentie l’équation 1, on a, puisque n k= ’ / a , - Z = d x l’angle formé en un point quelconque de la trajectoire par la tangente en ce point et l’horizon, tang. 8 = tang. p -3 x H- 4 c, d’où • Acv 2 3 x A c y 2 x - 4- 2 c tang. 0 = tang. p. *4- 2 c x x~h2é Au point d’arrivée, la courbe étant dans sa branche descendante, 8 sera négatif, ainsi que sa tangente; ce qui donnera tang. p ,13 x+4. tang. 8 H- x 2x + 2c' et par suite x-4- 2c 1 3x + 4c tang. p = -—— tang. 8 — tang. fl ^ CO CO N M +++++++++++ 'rooo'o^coo^coifl VTfO5CiO'i-C’-MtO lOCOXiOCOON^^OO N,t>,^,ç£OOCOOO 00 O O O CO o . es 0©^NC50 ! J'©C50 CO>OCOXvhXO^OtûO ÇJ’O^OOOO^O'O^^fO +++++++++++ tOOXOt-^^OOX OKtH>NXCONÔK5-"C3 ONNvpoo^MMJOtO NNNNNOOtC'O'^'? COCOCOCOCQCOCOCOCOCOfO GO O ^ O -CMN0055 X'Oî^'OOCOCOOOtOO ^SNfOOoONClO0?^ ++++++4++++ •îCMO'îrNCONOUîON iNO00'tCiO^ONN OOOOdOOOOONNO CO^r^rCOcOCOCOCOcytCOCO . u oo » O M t*» \\sr oo o o *o O Ci CO c^eot^oiooo^^'cit^fo OKTXO^NNO'NNCO N»CO-H©tN 0 5 O , î'!t' +++++++++++ *0>flNC0O'1 , O0-îO t^C5WOOOiO»O0fOC5Ç0 COCOiflCOOOlMNfOx^ .ooooooooooo goioouîoioomoioo ^t-iQMiNoOOOVTvytOiflCi 4> V "4 -4> >> 5 a "O — +•> s ^ 0 & T S s Ë -S * ?. c- O Ph , -ÿ 0! — rt g g * .- cj a> ’3 'a o - •*3 . ph Oh ' 2 - c d ~ -! plus 1,1 de la surépaisseur. — On est presque toujours obligé en pareil cas de baisser le derrière de la plate-forme, l’angle de tir excédant la limite que permet l’affût. 650 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Formules balistiques déduites de l’expérience. Par M. le colonel Duchemin. ia * e c, longueur de lame du canon ; c, calibre de Pâme; a~ —, nombre de fois c que ce calibre est contenu dans la longueur de Pâme; m, nombre de calibres qui répond à la longueur de la charge maximum; q, le même nombre relatif à la longueur delà charge employée; d, densité du projectile; u, vitesse initiale imprimée au boulet par la charge q ; p. , quantité linéaire, dont la valeur dépend de la force de la poudre employée, et qui doit être considérée comme un multiple de g, force accélératrice due à Paction de la pesanteur. Quand la charge ne surpasse pas la moitié du maximum , 0,3771 s/ ad m Quand la charge est plus grande que la moitié du maximum , Etant donnée la vitesse u, imprimée au projectile d’un canon dont la longueur est e, trouver la vitesse u imprimée, par la même charge, au même projectile , dans un canon dont la longueur est e u = u / ou u — u Etant donnée une vitesse u', imprimée à un projectile du poids p\ dont la densité est d\ trouver la vitesse communiquée, par la même charge de poudre, dans le même canon, à un projectile du poids p , dont la densité est d, et dont le diamètre est celui du boulet p 4 Étant donnée une vitesse m', imprimée par une charge du poids Q', dont la longueur est de q 4 calibres, trouver la vitesse u communiquée au même projectile, dans le même canon, par une charge Q, dont la longueur est de q calibres , pour les charges inférieures à la ^ du maximum Dans le cas où la charge Q est au-dessus de la moitié du maximum M , la charge Q'. • Déterminer le poids de la charge maximum M d’un canon donné j^/a d ; c est exprimé en mètres, M en grammes. 34,8-0423 c 0, m 0513ï 3 Dans les limites du poids des boulets en usage dans la pratique, le projectile le plus léger et le boulet le plus pesant, chassés du même canon par le fluide développé par leur charge respective maximum , sortent avec la même vitesse initiale. BALISTIQUE. 651 Les vitesses imprimées, dans des canons de même calibre et de diverses longueurs, à des projectiles de même diamètre et de même densité, par le même sous-multiple des charges maxima , ou par les charges maxima entières, sont dans un rapport constant avec le poids de la charge maximum qui leur correspond. Dans un canon quelconque, et quelle que soit la densité du boulet employé, la vitesse maximum est à la vitesse imprimée par la charge moitié du maximum comme 15 est à 14. La charge moitié du maximum est la plus forte des charges avantageuses dans la pratique. Celles qui la dépassent sont plus nuisibles qu’utiles. On peut plutôt compter sur les résultats du calcul que sur ceux d’expériences peu nombreuses, pour déterminer la charge qui donne la plus grande portée au projectile et qui tourmente la pièce le moins possible. Déterminer la perte de vitesse qui résulte du fluide qui s’échappe par la lumière et par le vent du boulet. u , vitesse totale ou sans perte de fluide, donnée précédemment; , vitesse quand il y a perte de fluide par la lumière et par le vent du boulet; c, calibre de l’âme du canon; c\ calibre du boulet; b = c —c', vent du boulet; s , diamètre de la lumière; a = 3,5, nombre constant; 9 = 0, ni 182857, quantité constante de même espèce que c et c'; u — v, perte de vitesse “ - » = » fn + f ]’ * = •['-3 •-!’ } Déterminer la relation qui existe entre les vitesses imprimées à des boulets de même densité, par des charges de poudre semblables , dans des canons semblables et de divers calibres. Les canons semblables sont ceux qui ont un même nombre de calibres de longueur d’âme; les charges semblables ont aussi un même nombre de calibres de longueur. = 0, m 513f. u , = ij±±ï ri m \ c pour les canons d’un calibre au-dessus de Déterminer la vitesse initiale imprimée à un boulet donné, par une chavge de poudre donnée, dans une bouche à feu connue •y, vitesse imprimée au boulet, dont la densité à et le calibre c ' sont donnés, par la charge de poudre Q, dans le canon, dont la longueur e, le diamètre s de la lumière et le calibre c sont connus. Il faut connaître l’indéterminée /U, relative à la qualité de la poudre employée, ce qui sera facile quand on aura par expérience une vitesse obtenue dans des circonstances données, et pour de la poudre de même qualité que celle de la charge Q. 652 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Déterminer la vitesse initiale des balles des armes à feu portatives , et trouver l’influence que la grosseur des grains de la poudre exerce sur cette vitesse quand on veut seulement avoir égard à l’action du fluide de la poudre, ce qui est suffisant dans la pratique. Fusil pendule et pendule balistique Pi. 89. Les pièces principales de cet appareil sont l.°, pour le fusil pendule un canon de fusil d’infanterie, dont la culasse est remplacée par une pièce portant deux tourillons, un châssis eu fer à 2 flasques et 2 entretoises, un axe de rotation avec tourillons en couteaux, 4 tringles reliant le châssis à cet axe. 2. ° Pour le pendule balistique une boîte conique en bronze, 2 tiges en fer plat reliant la boîte à un axe semblable au précédent. Cette boîte reçoit une masse de plomb dans laquelle la balle s’enfonce, et devant le plomb une planchette mince en bois blanc destinée à arrêter les éclats de la balle; le plomb et la planchette sont changés à chaque coup. 3. ° Deux poutres bien dressées d’équerre sur leurs 4 faces , scellées dans les murs, portant les pendules au moyen de cadres à coussinets, sur lesquels reposent les couteaux des axes, espacées de manière qu’il y ait 3 mètres de distance entre les deux axes. 4. ° Pour chaque pendule, un limbe en cuivre, monté sur un plateau et pourvu d’un curseur qui marque le recul du pendule. Le plateau est fixé au mur de manière que le plan du limbe soit bien vertical et perpendiculaire à l’axe du pendule. Le rayon de l’arc que décrit le curseur, mesuré au milieu de la rainure dans laquelle il se meut, est de l m ,406. Pour que les deux pendules soient montés correctement, il faut que les axes du canon et de la boîte se trouvent sur une même horizontale, située à 2 mètres au-dessous des axes de rotation, dans le plan vertical qui est perpendiculaire à ces axes et qui passe par leur milieu. Le poids de .chaque pendule monté est de 25 hit. Le prix des 2 pendules est de 850 fr. Le pendule balistique sert à calculer la vitesse dont un projectile est animé, par l’étendue du mouvement oscillatoire que lui imprime ce projectile. Cette vitesse, à l’instant du choc, est donnée par la formule _ c\/pdf<-\-bi !1 pd- 1 rbi g ÏTÎi ü, rayon des axes d’oscillation; î, distance entre l’axe de rotation et la ligne de tir; K , distance entre l’axe de rotation et le centre d’oscillation point situé au-dessous du centre de gravité, sur la perpendiculaire menée de ce centre à l’axe de rotation, et dont le mouvement n’est ni accéléré, ni retardé par sa liaison avec les autres points du corps; pd , moment du pendule par rapport à l’axe de rotation produit du poids p du pendule par la distance d du centre de gravité à l’axe de rotation ; p d K , moment d’inertie du pendule balistique ; g, la pesanteur; Z», poids du projectile; c, corde de l’arc de recul du pendule. PRÉPONDÉRANCE DES BOUCHES A FEU. 653 Le tir ayant lieu de très-près, la vitesse du projectile à l’instant du choc diffère peu de la vitesse initiale. Le tir est horizontal. Lorsque l’appareil est disposé de manière que la ligne de tir passe par le centre d’oscillation , i = K. On détermine le momentd du pendule, en fixant en arrière de la boîte, et dans le plan vertical de tir, une poulie, dans la gorge de laquelle passe un cordon de soie, ayant son point d’attache sous la boîte, dans le plan vertical du tir, et portant à son autre extrémité un plateau en fer, qu’on charge de poids, jusqu’à ce que le pendule soit assez écarté de la verticale pour que le cordon devienne perpendiculaire au plan qui passe par l’axe de rotation et le , p' d , centre de gravité. On a alorsy?d = -; p\ poids suspendu au cordon; d\ sin. et distance de son point d’attache à l’axe de rotation ; et , angle décrit par le pendule. Le fusil pendule sert à calculer la vitesse communiquée à l’arme par l’explosion de la charge; on en déduit celle du projectile. On peut se servir de la formule précédente, mais le poids du projectile ne s’ajoute plus à la masse oscillante; on calcule la vitesse que devrait avoir la balle pour qu’en choquant le fusil pendule, elle produisît sur lui le même effet oscillatoire que l’explosion. Cette vitesse c p d v/ K s —- 2 - les notations bili étant les mêmes que ci-dessus. La formule est applicable au canon pendule. NOTE SUR LA PREPONDERANCE DES BOUCHES A FEU, par M. le colonel Duchemin. Dans les canons et les obusiers, la prépondérance est la pression supportée par la vis de pointage lorsque la pièce repose sur ses tourillons, son axe étant horizontal, abstraction faite de tout frottement, et non, comme il est dit dans l’Àide-Mémoire de Gassendi, le poids qu’il faudrait appliquer à la tranche de la bouche pour maintenir l’axe de la pièce dans une position horizontale quand la pièce repose sur ses tourillons. Cette prépondérance, inscrite dans les tables des dimensions, en mesures métriques, des bouches à feu en bronze, est celle que donne le calcul fondé sur l’hypothèse d’une densité uniforme du métal dans toute l’étendue de la pièce. Elle est d’environ 75 du poids total de la bouche à feu pour les canons de siège et de place, 77 pour ceux de campagne, 7 pour l’obusier de 22 e , £ pour celui de 16 e , pour celui de 15 e , et non comme l’indiquent les tables des dimensions de 1828 pour ce dernier obusier. La prépondérance réelle, donnée par l’expérience pour les mêmes bouches à feu, surpasse celle qui est calculée; elle est à peu près 77 du poids total pour les canons de siège et de place, 77 pour ceux de campagne, j- pour l’obusier de 22 e , £ pour l’obusier de 16 e , 77 pour celui de 15 e . Cette différence provient de ce que le bronze de la culasse est plus dense que celui de la volée. Pour les obusiers de 22 e et 16 e , le milieu des anses a été placé dans le plan 654 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. perpendiculaire à l’axe et passant par le centre de gravité déterminé par le calcul. Pour les canons de siège, de place et de campagne-, ce plan est en arrière du milieu des anses. L’expérience a prouvé que cette dernière disposition est plus favorable que l’autre pour le transport au triqueballe des canons de gros calibres. PROJETS DE BATIMENTS ET LEVERS. Une instruction ministérielle d’août 1822 détermine les dispositions principales clés bâtiments de l’artillerie, ainsi que les renseignements qui doivent accompagner les projets de construction ou de réparation. Les projets comprennent un mémoire raisonné , les plans et dessins cotés , le croquis de Vemplacement avec cotes de nivellement , le cahier des charges et Je devis détaillé. Ces deux dernières pièces doivent être en deux expéditions, et distribuées par nature d’ouvrage. — Consulter les prix locaux ; voir Rondelet, Morisot, Seguin, etc. Les modèles de bâtiments, pl. 90 et suivantes, sont établis sur 5 largeurs différentes, selon l’importance des établissements, les localités et le genre de service. La longueur en est déterminée d’après les memes conditions. La planche 90 contient les plans des 5 modèles d’ateliers d’ouvriers en fer, la coupe est donnée pl. 92. — Les planches 91 et 92 présentent les plans des ateliers d’ouvriers en bois, magasins aux bois débités, magasins aux voitures et objets confectionnés, aux rez-de-chaussée; le plan d’une salle d’armes au l. Pr étage; enfin les élévations de ces bâtiments, qui offrent 5 modèles distincts. Le l. er étage de tous ces bâtiments peut recevoir les bois débités de petites dimensions. — Les salles d’armes doivent toujours être au l. cr étage des bâtiments destinés à recevoir des voitures ; dans les bâtiments n. 0 1, 2, 3, 4, les râteliers sont placés dans l’axe des trumeaux, perpendiculairement aux murs de face , séparés dans toute la longueur de la salle et dans son milieu par une allée; dans le bâtiment n.° 5, les râteliers sont placés de même, mais l’allée longe un des murs de face. Dans tous les bâtiments qui ne sont pas disposés pour avoir un plancher, le lattis de la couverture doit être jointif ou lambrissé. La planche 93 contient le détail des forges fig. 1 et 2, construction d’une forge double; fig. 3, forge simple dont le soufflet est au droit de l’âtre ; fig. 4 et 5, forge dont les soulflets sont suspendus. Les planches 94 et 95 présentent les bâtiments pour artifices, voyez p. 141. Planche 96, exemples de combles en bois exécutés dans des bâtiments publics. La forme indiquée pour les pièces de bois est en général regardée comme avantageuse. Planche 97, exemples de combles en bois et en fer, tenons en fer coulé pour la réunion des pièces. Les détails a , 6, c, a 4 , se rapportent à la fig. 1; d, e, à. la fig. 2 ; /, à la fig. 3. Planche 98, exemples de combles en planches exécutés pour hangars, ateliers et marchés. Planche 99, exemples de combles et planchers en fer. Les détails yl , B , C , se rapportent à la fig. 1- £, E, E, G , à la fig. 2. Planche 100, signes conventionnels pour les cartes et plans des cotes maritimes. — Indiquer sur les cartes les sondages de M. Beautems - Beaupré. EXTRAITS Dli RÈGLEMENTS ET ORDONNANCES. 655 Échelles prescrites pour les dessins d'artillerie. Constructions d’artillerie Bouches à feu ^ ; — ensemble des voitures l / tQ ; — tracés et détails d’ensemble ’/ 5 ; — détails des ferrures s / 5 . Bâtiments et machines Plans généraux de bâtiments, arsenaux, fonderies , usines, etc., 2 mill. pour 1 m. — Plans de bâtiments, élévations et coupes, 10 mill. pour 1 ni. — Plans généraux de polygones et terrains, 1 mill. pour 2 m. — Plans de machines, martinets, mouleries, foreries, etc., 5 mill. pour 1 ni. Places de guerre Plans de villes avec leurs environs jusqu’à 5 kilom., p 0ur 1 — Forts et fronts de fortification, 2 mill. pour 1 m. — Profils de batteries, épaulements, redoutes, parallèles, contre-approches, blindages, etc., 10 mill. pour 1 m. Tracé des plans , teintes conventionnelles. Tout ouvrage en maçonnerie subsistant est tracé à l’encre en trait continu, lavé au rouge. — Un ouvrage en projet arreté, mais non exécuté, trait continu, lavé en jaune terre et maçonnerie. — Un ouvrage en projet seulement proposé, trait ponctué, lavé en jaune. — Un ouvrage en maçonnerie détruit, lignes ponctuées en rouge. — Un ouvrage en terre détruit, lignes ponctuées en noir; — les lignes ponctuées en rouge indiquent encore des ouvrages souterrains en maçonnerie. Les édifices particuliers reçoivent une légère teinte rouge; les édifices publics une teinte rouge foncé on les représente avec les combles. Les bâtiments de l’artillerie sont lavés en bleu. EXTRAITS DE RÈGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC., CONCERNANT l’àRTIELERIE. Circulaire ministerielle du 20 janvier 1815. La décision du 29 brumaire an 6, qui accorde à l’artillerie à pied la droite de l’infanterie et à l’artillerie à cheval la droite de la cavalerie, doit recevoir sa pleine et entière exécution. Je vous invite en conséquence à vous y conformer, sauf les modifications ci-après Exceptions pour les corps de l’ex-garde. 3.° Les escadrons du train auront la gauche de toutes les troupes de cavalerie. Circulaire ministérielle du 11 septembre 1816. l.° Lorsque le corps royal de l’artillerie marche avec ses pièces, toutes les troupes dont il se compose, étant alors inséparables, se placent au centre de la ligne, entre l’infanterie et la cavalerie. 2.° Lorsque l’artillerie n’a point ses pièces avec elle, elle prend rang d’après ce qui a été déjà réglé, savoir, l’artillerie à pied à droite de l’infanterie, l’artillerie à cheval à droite de la cavalerie, et le train d’artillerie à la gauche de toute la ligne. Ordre ministériel du 26 février 1830. Les régiments d’artillerie ne paraîtront dans les réunions de troupes qu’avec leur matériel; alors l’ordre habituel de bataille sera toujours par batterie, suivant l’ordre des numéros. Dans chaque batterie les pièces occupent 656 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. la droite; ensuite les hommes montes; puis les hommes non montés. — Dans ces réunions, comme dans les parades, on pourra néanmoins, à la volonté du général commandant, réunir les sections attelées pour en former des batteries. Règlement du 17 avril 1830, sur le service intérieur, la police et la discipline des troupes d’artillerie. Art. 476. Quand deux troupes se rencontrent, chacune appuie à droite; toutes deux peuvent continuer à marcher si le terrain le permet; dans le cas contraire, si elles sont de même arme, la première dans l’ordre de bataille est la première à continuer sa marche; si la colonne d’artillerie, marchant avec son matériel, rencontre une troupe d’infanterie, elle s’arrête pour la laisser passer; mais c’est l’infanterie qui fait halte si la colonne d’artillerie marche sans voitures. La cavalerie, dans tous les cas, doit laisser passer l’artillerie. Ordonnance du 3 mai 1832, sur le service des armées en campagne. Art. 4 ordre de bataille .. Les troupes de l’artillerie et celles du génie sont au centre des brigades, divisions ou corps d’armée dont elles font partie; les troupes étrangères prennent la gaucbe des troupes nationales de leur arme. Cette fixation de rang est subordonnée aux changements que peuvent nécessiter les circonstances de guerre. Art. 11. Le corps de l’artillerie aux armées est chargé l.° de l’établissement et de la construction de toutes les batteries et du service des bouches à feu en général; 2.° de l’approvisionnement de l’armée en armes et en munitions de guerre; 3.° de la construction et de l’établissement des ponts mobiles et des passages en bateaux. Tout commandant de l’artilleiie ou du génie reçoit directement ou par l’intermédiaire du chef d’état-major les ordres de l’officier général auprès duquel il est employé ; il communique à ce général les ordres qui lui sont donnés par les officiers généraux ou supérieurs de son arme. Lorsqu’il y a lieu d’établir des garnisons stables dans des places ou des postes militaires conquis ou créés par l’armée, le service du génie et celui de l’artillerie prennent dans ces places ou postes les mêmes attributions que dans les places nationales. Il est défendu aux officiers de l’artillerie et du génie de communiquer à tout autre qu’au général de l’armée, qu’à l’officier général près duquel ils sont employés ou à son chef delat-major, les étals d’approvisionnements, le plan des places et celui des travaux exécutés ou à exécuter. Art. les détails de l’administration de l’armée, excepté en ce qui concerne le matériel de l’artillerie et du génie, constituent les attributions spéciales et les devoirs de l’intendance. Art. balles des cartouches avarices sont retirées et remises à l’artillerie. Art. 30. Les demandes de munitions sont soumises par les colonels au général de brigade , puis, après l’approbation de celui-ci, au chef d’état-major de la division, qui prend les ordres du général divisionnaire, et les transmet au commandant de l’artillerie. EXTRAITS DE REGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC. 657 Art. 54 du mot d'ordre .Les chefs d’état-major envoient aussi le mot d’ordre aux commandants de l’artillerie, du génie. Art. 07. Tout retranchement qui exige de l’artillerie est considéré comme un poste. Il lui est assigné une garde et un commandant particulier. On ne peut l’établir dans une armée en ligne que sur l’ordre du commandant en chef, du général commandant l’aile, ou du général de la division. Le général qui prescrit l’établissement d’un poste retranché, donne au commandant une instruction détaillée sur la défense; il détermine les circonstances où cette défense doit cesser. Art. 137. Les officiers d'artillerie envoient, après le combat, recueillir l’artillerie, les armes, les cuirasses et la buffleterie restées sur le champ de bataille. Convois. Art. 140. L’officier commandant l’escorte d’un convoi a pleine autorité sur les troupes de toutes armçs qui la composent, ainsi que sur les agents des transports et les équipages militaires. Si le convoi ne se compose que de munitions de guerre, le commandement en appartient à l’officier d’artillerie , pourvu qu’il soit d’un grade supérieur ou même seulement égal à celui du commandant de l’escorte. Dans tous les cas, le commandant de l’escorte défère, autant que la défense du convoi lui paraît le permettre, aux demandes de l’officier d’artillerie, en ce qui concerne les heures de départ, les haltes, la manière de parquer les voitures, l’ordre à y maintenir et les sentinelles à placer. Art. 141. Quand un convoi est considérable, il est essentiel de le partager en plusieurs divisions, et de placer près de chacune le nombre d’agents nécessaires pour le maintenir dans l’ordre. Les munitions de guerre sont habituellement en tête du convoi ; les voitures portant les subsistances militaires marchent ensuite; puis viennent celles qui sont chargées d’effets militaires. Art. 145. défense d'un convoi . Dans ce cas lorsque le commandant est forcé d’abandonner une partie des voitures, il laisse de préférence les voitures chargées de vin ou d’eau-de-vie, et ne sacrifie les munitions de guerre qu’à la dernière extrémité. Sièges. Art. 198. Le commandant du génie rédige, d’après les instructions du général commandant le siège, le projet général du siège. Dans le cas où il le reçoit tout rédigé, il en développe, s’il y a lieu, les dispositions. Ce projet est d’abord examiné par le commandant du génie et par le commandant de l’artillerie conjointement. Ces deux officiers soumettent leur avis commun ou leurs opinions divergentes au général commandant, qui prononce, arrête le projet, après l’avoir modifié, s’il le juge à propos, et donne les ordres nécessaires pour l’exécuter; la même marche est suivie pour les changements que les événements du siège obligeraient de faire au plan déjà arrêté. Les mêmes règles s’appliquent au service journalier de la tranchée et aux moyens d’exécution du projet général. Ces moyens sont proposés au général de tranchée par le commandant du génie de tranchée, après avoir été discutés par lui avec le commandant d’artillerie de tranchée. Ce général prononce sur leur avis commun ou sur leurs opinions respectives; mais si le retard est sans inconvénient, il en réfère au général commandant le siège. Cet article, modifié par l’ordonnance du 8 avril 1837, a été réintégré dans son entier par l’ordonnance du 9 décembre 1840. 42 658 CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. Art. 199. Le général commandant le siège désigne un officier supérieur d’état-major ou d’infanterie pour remplir les fonctions de major de tranchée. Tl lui adjoint un ou deux officiers. Le major de tranchée est chargé de tous les détails relatifs aux rassemblements des gardes et des travailleurs. Tl répartit les gardes sur les divers points des attaques conformément aux ordres du général de tranchée, et les travailleurs, d’après la demande des officiers du génie et de l’artillerie; afin qu’il puisse préparer d’avance celte répartition, il reçoit chaque jour du chef de l’état-major l’étal du service commandé pour les 24 heures. Art. 202, La garde de tranchée infanterie se monte par jour et par bataillon. Le service des travailleurs de tranchée infanterie se fait par compagnie, et dure habituellement douze heures.... Le personnel et le matériel d’artillerie que peuvent avoir les régiments d’infanterie, sont, pendant toute la durée du siège, à la disposition du commandant de l’artillerie. Lorsque les travailleurs peuvent être payés, ils le sont par tranchée, d’après les prix réglés, sur la proposition du commandant du génie et du commandant de l’artillerie, par le général commandant le siège. Les matériaux de siège, tels que fascines, gabions, claies, piquets, etc., sont fournis par les divers corps employés au siège, dans la proportion réglée par le général commandant; ces objets, lorsqu’ils doivent être payés, le sont à la pièce ou à la journée, d’après les prix déterminés par le général sur la proposition des commandants du génie et de l’artillerie. Lorsque l’artillerie et le génie ont besoin d’auxiliaires pour les travaux de mine, de sape ou de construction, ils les reçoivent de l’infanterie, et les paient sur le même pied que leurs propres travailleurs. Les bataillons de garde et les travailleurs allant à la tranchée se rendent au lieu du rassemblement sans bruit de caisse ni musique. On évite particulièrement, le jour de l’ouverture de la tranchée, tout ce qui pourrait attirer l’attention de l’ennemi. Le général commandant le siège peut, dans ce but, varier les heures de relevée. Les travailleurs sont demandés au chef de l’état-major par les commandants du génie et de l’artillerie. Les demandes doivent être faites à l’avance, de manière à ce que la marche des travaux n’en soit jamais retardée. Il doit être demandé au delà du nombre d’hommes strictement nécessaire, afin qu’il existe toujours une réserve pour les cas imprévus. Si accidentellement cette réserve même devient insuffisante, le général ou le major de tranchée peuvent, sur la demande des commandants de l’artillerie et du génie de tranchée, faire fournir par les piquets un supplément de travailleurs. Le major de tranchée dispose , au moment de leur départ, les gardes de tranchée et les travailleurs dans l’ordre le plus convenable, pour que chaque détachement puisse, sans confusion, se rendre au lieu qui lui est assigné. Les réserves de travailleurs sont placées au dépôt de tranchée, ou dans tout autre lieu , s’il en est un plus à portée du service. Les travailleurs laissent leur sac et leur sabre au camp; ils marchent à la tranchée avec leur fusil et leur giberne, qu’ils déposent près d’eux pendant EXTRAITS DE RÈGLEMENTS, ORDONNANCES, ETC. 659 le travail. Us y povtent toujours leur capote, pour s’en couvrir dans les instants de repos ou en cas de blessure. Les gardes entrent dans la tranchée les armes descendues ; il en est de même des travailleurs, à moins qu’ils ne soient chargés de matériaux de siège ou d’outilsj dans ce cas, ils ont le fusil en bandoulière. Les bataillons de garde sont disposés de manière à protéger les travailleurs et à défendre les batteries. Des sacs à terre formant créneaux sont placés sur l’épaulement de la tranchée pour couvrir les sentinelles. On établit un plus grand nombre de ces créneaux qu’il n’est nécessaire. Lorsque des détachements sont placés en avant de la tranchée pour couvrir les travailleurs, les hommes qui les composent se tiennent assis ou couchés, selon le terrain, et de la manière’qui les dérobe le mieux à l’ennemi ; ils ont toujours le fusil à la main. Les sentinelles mettent souvent l’oreille près de terre, surtout pendant la nuit, afin d’être averties par le bruit, de ce qui sort de la place. Pour éviter toute méprise, on fait connaître aux travailleurs quelles sont tes troupes qui les couvrent. Les détachements sont munis de bidons pour aller chercher l’eau nécessaire aux travailleurs. Il n’est pas rendu d’honneurs dans la tranchée. Quand le général commandant le siège la visite, les troupes de garde se placent derrière la banquette, reposées sur leurs armes. Art. 203. Les matériaux de siège, de toute espèce, ainsi que les outils, sont réunis, partie aux dépôts de tranchée, et partie à la queue delà tranchée, ou dans tout autre lieu déterminé, d’après les besoins du service, parle major de tranchée, sur la proposition de l’officier de l’artillerie et de l’officier du génie. Ils y sont placés sous la surveillance respective d’un officier du génie et d’un officier d’artillerie, auxquels on adjoint des gardes ou des sous-officiers de ces deux armes; en cas d’insuffisance du nombre de ces sous-officiers ou gardes, il y est suppléé, sur la demande des commandants du génie et de l’artillerie, par des sous-officiers d’infanterie. Les travailleurs pour la tranchée portent, en se rendant à leur poste, des matériaux de siège ou des outils, toutes les fois que cela est demandé par les officiers du génie ou de l’artillerie de service. Lorsque cette disposition doit avoir lieu , le major de tranchée, qui est prévenu, en surveille ou fait surveiller l’exécution. Art. 204. Les soldats de service à la tranchée doivent toujours avoir dans leur giberne le nombre de cartouches fixé; s’ils les consomment pendant le cours de leur service, il leur en est délivré d’autres sur les bons des chefs de bataillon de tranchée, visés par le général de tranchée. Art. 205. En cas de sortie de la place, les troupes de garde se portent rapidement aux lieux qui leur ont été désignés d’avance par le général de tranchée, et qui offrent le plus de moyens pour défendre, soit la tête des travaux, soit les batteries, pour protéger les communications et les flancs des attaques, pour prendre la sortie elle-même en flanc ou à revers. Après avoir garni les banquettes pour fusiller l'ennemi, les troupes se forment sur le revers de la tranchée pour le recevoir. Les travailleurs prennent leurs armes, soit pour rester de pied ferme, si CHAPITRE XX. RENSEIGNEMENTS DIVERS. 6€0 cela leur est ordonné, soit pour se retirer en emportant leurs outils. Les officiers commandant les détachements de travailleurs, font exécuter ces mouvements avec ordre et promptitude, de manière à prévenir tout encombrement des communications. Les troupe
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Lesflux d’électricité se sont alors reportés sur les lignes de l’ouest des Pyrénées, créant une surcharge qui a provoqué des coupures de
Publié le 29 juin 2022 à 12h59, mis à jour le 29 juin 2022 à 16h48Source JT 13h SemaineDans les Pyrénées-Orientales, un très violent incendie a déjà ravagé plus de 1 000 mardi à la mi-journée, les pompiers luttent contre plusieurs pompiers des Pyrénées-Orientales tentaient toujours mardi soir d'éteindre un "violent" incendie entre les communes d'Opoul-Perillos et Salses-le-Château qui a ravagé près de hectares de végétation. "Le vent va s'adoucir durant la nuit et la situation est de moins en moins défavorable", ont indiqué les pompiers peu avant minuit, faisant état de 960 hectares de végétation brûlés. De son côté, la préfecture a souligné sur Twitter que le feu restait "actif" mais ne menaçait "plus les habitations". Quelques heures plus tôt, 300 personnes avaient été évacuées de la commune de Salses-le-Château, dont 81 vacanciers d'un camping, accueillis dans la salle polyvalente, mais aucun blessé n'est à déplorer, selon la feu a par ailleurs poussé les autorités à fermer l'autoroute A9 entre Leucate et Perpignan dans les deux sens, entraînant de nombreux ralentissements. Le trafic ferroviaire entre Narbonne et Perpignan, interrompu pendant plusieurs heures, a quant à lui repris dans l'après-midi. Quelque 200 pompiers des Pyrénées-Orientales, et une centaine d'autres venus en renfort des départements voisins, étaient toujours sur place en fin de soirée. Selon la préfecture, une ligne électrique a été coupée à Opoul-Périllos et 600 foyers ont des problèmes d' aussiToute la nuit, les 350 pompiers mobilisés ont lutté contre les flammes et noyé les braises. Un travail poursuivi au lever du jour. En plus de ces opérations au sol, un hélicoptère bombardier d'eau est arrivé tôt ce mercredi matin pour tenter d'éteindre plusieurs foyers peu accessibles à pied. Les soldats du feu restent vigilants. "On va travailler toute la journée, voire encore la nuit prochaine et le surlendemain", explique le lieutenant-colonel Alexandre Trany dans le reportage en tête d'article. C'est une course contre-la-montre qui s'est engagée, car des vents forts et des températures élevées sont attendues cet Reportage L. Deschateaux, MolinierSur lemême thèmeToutTF1 InfoLes + lusDernière minuteTendanceVoir plus d'actualités Voir plus d'actualités Voir plus d'actualités
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Des centaines de personnes de la communauté autochtone de Red Sucker Lake, au Manitoba, ont été évacuées jeudi soir alors que les feux de forêt continuent de faire rage dans la province. Des renforts pour combattre les brasiers sont attendus 300 personnes devaient être évacuées par avion, a fait savoir la Croix-Rouge canadienne, qui coordonne les vols. Ces dernières iront dans des hôtels de Winnipeg ou de Brandon. Elles rejoindront ainsi les membres de quatre autres Premières Nations du Manitoba qui été ont été obligés de quitter leurs communautés depuis le début de la semaine. En tout, près de 2000 personnes ont fui les communautés de Little Grand Rapids, de Bloodvein, de Berens River et de Pauingassi pour échapper aux incendies de forêt. L’armée arrive vendrediDes membres des Forces armées canadiennes seront déployés vendredi pour aider à combattre les feux au Manitoba. Ces derniers iront dans quatre zones d’opération, soit à Swan River/Cowan, à Gypsumville, à Sherridon/Cold Lake et dans le parc provincial Nopiming pour aider les pompiers manitobains. À lire aussi Les personnes évacuées en raison des feux de forêt attendent dans l'angoisseSept communautés de l’est du Manitoba privées de courant en raison des feux de forêt En plus d’arroser les points chauds pour s’assurer que les feux sont complètement éteints, les pompiers seront chargés de maintenir les lignes de feu existantes pour empêcher qu’elles se propagent, a dit un porte-parole du gouvernement fédéral. Ce dernier a ajouté que les militaires devraient rester au Manitoba jusqu’au 10 août, mais qu’ils pourraient demeurer plus longtemps selon l’évolution de la situation. Par ailleurs, selon le directeur du Service de prévention des incendies du Manitoba, Dave Schafer, la province attend des équipes de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick pour aider les pompiers manitobains dans leur lutte contre les feux. Selon les dernières données du Service de prévention des incendies du Manitoba, 131 feux de forêt actifs faisaient rage dans la province mercredi. D'après les informations de Sarah Petz Cequ'il faut savoir. L'incendie qui s'est déclaré, lundi 11 août, dans les villages de Rivière-sur-Tarn et Mostuéjouls (Aveyron), est désormais fixé, a annoncé la préfecture jeudi soir Publié le 08/08/2022 1352 Article rédigé par - France Télévisions En Isère, les pompiers tentent de contenir les flammes, qui ont ravagé 80 hectares dans le massif de la Chartreuse, lundi 8 août. L'incendie, inhabituel dans la région, inquiète les habitants. Lundi 8 août, les hélicoptères bombardiers d'eau sont toujours en action à Voreppe Isère. Ils tentent de noyer les foyers d'incendie qui menacent de s'étendre. "Là, en l'espace de dix minutes, on n'a rien vu venir, c'était derrière. En dix minutes, c'était arrivé devant, une énorme fumée, une odeur abominable", témoigne une habitante dont l'immeuble est situé au pied de la montagne qui a brûlé. "Ça fait trois jours qu'on a des valises prêtes … on a préféré quitter les lieux hier, on ne sait jamais", ajoute un voisin, qui redoute une évacuation. Au total, 80 hectares du massif de la Chartreuse ont été dévorés par les flammes. Dans la nuit du dimanche au lundi 8 août, l'incendie s'est propagé dans la vallée et les pompiers ne peuvent pas accéder au terrain escarpé. "On a mobilisé tous les moyens sur les différentes lignes de feu pour les traiter et surtout pour protéger l'ensemble des habitations", explique le lieutenant-colonel Mathieu Malfait, commandant des opérations de secours. Les habitants sont impressionnés par l'ampleur de l'incendie, qui est inhabituel dans la région. Vendredi12 août, une deuxième colonne composée de deux engins et huit sapeurs-pompiers valdoisiens est partie en renfort dans le Morbihan. « L’engagement est intense et le risque est important »

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Mardi12 juillet, dans l’après-midi, deux incendies démarraient à La Teste-de-Buch, près de la dune du Pilat, et à Landiras, dans le Sud-Gironde. Depuis, les pompiers font face à deux

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