Puisnous plongeons dans la guerre par le biais de témoignages, de lettres exhumées des archives ou données par des particuliers. On est ému à la lecture de certains textes, très courageux, décrivant des destins brisés, des vies saccagées. Le guide nous montre aussi des objets fabriqués par les Poilus dans les tranchées (pipes, couteaux, petites
Accueil Hauts-de-France Lens - Liévin - Hénin Il faut un œil d’expert pour différencier les objets vraiment fabriqués par des soldats dans les tranchées, pendant de brefs moments de repos, et les contrefaçons qui circulent dans le monde des collectionneurs. Une véritable collection sera exposée le week-end prochain, dans le cadre d’un travail sur 14-18. Article réservé aux abonnés Article réservé aux abonnés Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous à partir de 1€ à notre offre numérique. Sans engagement de durée. ESSAYER POUR 1€ Vous êtes déjà abonné ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 20h49 International Pays-Bas un camion percute une fête de quartier, plusieurs morts 20h35 RC LENS Direct Lens - Rennes le Racing régale encore 2-1 et prend la tête de la Ligue 1 20h07 International Video Serbie et Kosovo concluent un accord pour désamorcer les tensions 19h45 Economie Taxe sur les super profits» Élisabeth Borne ne ferme pas la porte» 19h37 France Climat Élisabeth Borne débloque 1,5 milliard d’euros pour aider les collectivités Toute l'info en continu >
Aprèsavoir minutieusement observé les objets fabriqués par les Poilus pendant la Première Guerre mondiale, Jean Boisserie reproduit les gestes et les techniques employés par les soldats-artistes pour réaliser à son tour, à partir d’une douille d’obus vierge, un objet en laiton. Plongez dans l’artisanat de tranchées différemment avec cette démonstration ! Dates et
Le 1 er août 1914, vers 17 h, les cloches des églises avertissent les Français que la mobilisation générale est décrétée. À Fragny, sur la commune de Villapourçon, la famille Martin Poifin compte treize enfants, dix garçons et trois filles. Cinq d'entre eux, Joseph, Étienne et Jacques les jumeaux, Marcel, Léon doivent partir. Pendant des semaines, les parents seront parfois sans nouvelles de cinq de leurs enfants à la fois. Et le 26 novembre, les jumeaux Jacques et Étienne seront fauchés sur le front par le même obus. L'un meurt immédiatement, l'autre quelques semaines plus tard. Le 14 janvier, Joseph à son tour va disparaître. Malgré sa grande famille, leur papa ne supportera pas ce chagrin immense. À la nouvelle du décès de son troisième fils, il va être alité pour une bronchite et en mourir. Marcel et Léon reviendront, plus tard, beaucoup plus tard. Objets restitués à la famille Quand Marcel aura un fils, il l'appellera Jacques, Étienne, Joseph, dans cet ordre, en hommage à ses frères si tôt disparus. Prénom - Adèle, on ne sait rien de cette femme dans la famille. Ces objets ont été restitués à la famille Martin avec les effets personnels des soldats décédés ou rapportés par les deux frères survivants. Parmi ceux-ci, qui ont appartenu à Edmond Gravereau lire ci-dessous, on remarquera un prénom finement découpé dans une carte postale. Adèle. Personne dans la famille d'Edmond Gravereau ne parla jamais de cette Adèle. La connaissait-on ? Ce joli travail se trouvait sur le cœur du soldat, dans le portefeuille qui fut rendu à la famille, déchiré par l'obus et taché de sang. Paule Gauthé-Ranty Lavie des tranchées de 14-18 racontée en 700 objets. Clermont-Ferrand. Christian Bourg les a trouvés pour la plupart en chinant dans les brocantes en Auvergne. Il les expose dans son musée La lettre du séminaire “arts et sociétés” numéro 79 est en en ligne . Elle est consacrée à la conférence de Bertrand Tillier sur l’art des tranchées vu par l’un de ses plus grands collectionneurs, l’artiste Jean-Jacques Lebel. B. TILLIER dans ses travaux interroge en particulier les rapports entre les arts et la politique aux XIXe et XXe siècles, dans la perspective d’une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Installation par Jean-Jacques Lebel en hommage aux poilus anonymes lors de l’exposition Les désastres de la guerre. 1800-2014 au Louvre-Lens, 2015. Extraits “L’inscription, dans l’histoire de l’art, des objets fabriqués par les soldats de la Grande Guerre, à partir de douilles d’obus récupérées et transformées, mérite réflexion. Car leur vie d’objets découpés, martelés, façonnés, ciselés et gravés par les poilus – ce qu’on appelle d’ordinaire l’artisanat de tranchée –, est le lieu d’un changement de statut, de l’objet patrimonial à l’œuvre d’art, qui montre comment ils sont entrés dans le champ des approches esthétiques. L’histoire de l’art des tranchées de la Grande Guerre tiré du recyclage des métaux de l’armement industriel de la guerre moderne, telles les douilles, têtes ou ceintures d’obus, pourrait s’ouvrir, en compagnie de Jean-Jacques Lebel, sur une scène fondatrice”.[…] “L’artiste salue-t-il ainsi, par extension, l’expressivité brute caractérisant l’art des poilus, dont les qualités seront explorées par des artistes d’avant-garde mobilisés dans le conflit, à la suite de Fernand Léger qui avoue avoir reçu dans les tranchées la révélation de la réalité des objets et de leur puissance plastique […] je fus ébloui par une culasse de 75 ouverte en plein soleil, magie de la lumière sur le métal blanc […]. Cette culasse […] m’en a plus appris pour mon évolution plastique que tous les musées du monde”. Bibliographie Catalogue de l’exposition Soulèvements, Jean-Jacques Lebel, Paris, La Maison rouge / Lyon, Fage éditions, 2009. Catalogue de l’exposition 1917, Metz, Centre Pompidou-Metz, 2012. Nicole DURAND, De l’horreur à la l’art, Dans les tranchées de la Première Guerre mondiale, Paris, Seuil, 2006. Nicholas J. SAUNDERS, Trench Art, Materialities and Memories of War, Oxford/New York, Berg, 2003. Patrice WARIN, Artisanat de tranchée & Briquets de poilus de la guerre 14-18, Louviers, Ysec éditions, 2001. Patrice WARIN, Artisanat de tranchée de la Grande Guerre, Louviers, Ysec éditions, 2005. Vient de paraître sous la direction de Philippe Poirrier La grande guerre, une histoire culturelle “Ce volume a l’ambition de valoriser les résultats de recherches en cours et à en promouvoir une appropriation par un large public. Les thématiques choisies relèvent d’une histoire culturelle au sens large. Deux entrées sont privilégiées comment les acteurs, essentiellement des mondes de l’art et de la culture, ont-ils vécu, à l’arrière comme au front, la Grande Guerre ? Comment la culture matérielle, notamment les artefacts et objets culturels, a-t-elle été marquée par ce conflit ? Ces deux approches ne sont évidemment pas opposées elles sont complémentaires et permettent, en déclinant des méthodologies différentes et en articulant des échelles variées, de mieux saisir la place des mondes de la culture dans la Grande Guerre. Artistes plasticiens, écrivains, journalistes, musiciens, scientifiques, sportifs et urbanistes participent de ces sociétés en guerre. Le langage des poilus, les chansons, les patrimoines et la culture visuelle » – qui se matérialise sous des formes très diverses – portent l’empreinte de la Grande Guerre. Pour chaque expression culturelle, les auteurs proposent une histoire qui souligne les modalités de la reproduction, les formes de la circulation et les caractéristiques de la réception”.
Sabonner Parfois émouvants, souvent étonnants sont les objets fabriqués par les poilus, dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Près de Cognac, Albert Robin les collectionne depuis plus
AccueilCultureMusique En partenariat avec Qobuz, plateforme musicale haute qualité Publié le 17/11/2014 à 1312, Mis à jour le 17/11/2014 à 1313 Boîtes de conserve en guise de percussions, bouteilles transformées en xylophones... sont les instruments que maniaient les soldats pour supporter l'abomination de la Grande Guerre. Le Hall de la chanson, à Paris, leur rend hommage. Un concert qui sonne comme un voyage dans le temps. Dans le cadre du centenaire de la guerre de 14-18, le Hall de la chanson Centre national du patrimoine de la chanson à deux pas de la Cité de la musique à Paris propose, les 22 et 23 novembre, le spectacle Concert poilu. Violoncelles fabriqués avec des caisses à munitions, casque transformé en guitare, une gourde de métal en Banjo... tels sont les étranges instruments de fortune réalisés dans les tranchées par des soldats tétanisés par la peur, qui accompagnent les chanteurs.La particularité du spectacle Concert poilu» explique Serge Hureau, le metteur en scène, est qu'on a reconstitué nous-mêmes les instruments que les poilus fabriquaient dans les tranchées. Vous avez, entre autres, une guitare dans un casque, une contrebasse, un violon et une deuxième guitare créés dans des boîtes d'emballage d'obus».L'instrument phare de cette collection hétéroclite, est le Poilu», un violoncelle fabriqué dans le bois d'une caisse à munitions par un soldat nommé Maurice Maréchal. Un objet historique conservé au Musée de la musique et dont la violoncelliste Emmanuelle Bertrand fit réaliser une réplique qu'elle a prêté pour les Maréchal avec son violoncelle. Musée de la MusiqueTout un arsenal musical bricolé, donc, qui accompagne des chansons écrites entre 1913 et 1918 jamais enregistrées pour certaines. À la fois par des compositeurs professionnels, à l'instar de Vincent Scotto, et des soldats amateurs sur le front, qui sur des airs existants extériorisaient, avec leurs propres mots, la peur omniprésente de mourir ou le manque rendre audible aujourd'hui ce mélange fait de bric et de broc, des arrangements ont été évidemment nécessaires Le son de ces instruments d'infortune est assez bon mais aléatoire» poursuit Serge Hureau, alors on les mêle à des instruments plus classiques et traditionnels. Pour les chansons, elles sont arrangées par quatre musiciens, qui ont gardé les mélodies». Ce sont de jeunes instrumentistes, élèves du Conservatoire de Paris qui s'attellent à l'interprétation chant, deux interprètes, Olivier Hussenet et un jeune homme encore au conservatoire supérieur d'art dramatique, Yannick Morzelle remettent ainsi au goût du jour une trentaine de chansons, parmi lesquelles la fameuse Quand Madelon...Concert poilu sur instruments d'infortune au Hall de la chanson, Pavillon du Charolais, 211, av. Jean-Jaurès XIXe. Tél. 01 53 72 43 00. LaGrande Guerre, par sa longueur et les masses humaines mobilisées, est considérée comme la première guerre moderne. Les soldats enterrés dans les tranchées subissent une violence d’un genre nouveau mais, stimulés par une propagande qui diabolise l’ennemi, ils trouvent des biais pour « tenir ».
Forum Futura-Sciences les forums de la science TERRE Archéologie Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton.  Répondre à la discussion Affichage des résultats 1 à 6 sur 6 26/03/2012, 05h20 1 QuarkCharm Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. - Bonjour à tous Je viens demander l'aide de "spécialistes" des objets en laiton fabriqués pendant la guerre, dans les tranchés. Un antiquaire près de chez moi vend une espèce de gobelet en laiton, pas plus grand qu'un pouce d'homme et d'un diamètre juste un peu plus large qu'une pièce de 2€. Il y a en dessous de ce gobelet un poinçon une petite croix gammée d'environ 5mm. J'en déduirai à première vue qu'il s'agit d'un objet en laiton singulier, fabriqué par un poilu allemand entre 1939 et 1945. Mais j'habite maintenant à Montréal, au Canada. Alors un petit doute s'installe cet objet se trouve bien loin de son lieu de fabrication, et puis pourquoi ne pas poinçonner un petit gobelet en laiton de la croix gammé pour lui donner simplement plus de valeur ? Cela pourrai très bien etre un faux... Toute ma gratitude ira vers celui qui pourra m' quelles questions pourrai-je poser à l'antiquaire pour plus de confirmations ? - 26/03/2012, 07h38 2 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Hello! Les douilles de munition décorées sont principalement l’œuvre de poilus de la première guerre mondiale. Elles étaient effectivement décorées dans les tranchées, des deux cotés du front. La seconde guerre mondiale étant une guerre de mouvement, je doute que cette "industrie" ai pu avoir lieu, du moins à la même échelle. De plus, le diamètre que tu nous donnes environ 25 mm correspond à un calibre d'arme non utilisée par l'infanterie 20 ou 30 mm. Ces munitions étaient tirées par des armes embarquées char ou avion. Je n'ai pas trouvé trace de croix gammée gravée d'origine sur le culot d'une douille allemande. Veuillez contacter l'administrateur si votre date de naissance a changé Futura Sciences 26/03/2012, 10h14 3 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour Quark, En tant qu'artiste contemporain, je m'intéresse au sujet, j'ai fait un papier là dessus en 2008 pour des expos de commémorations des 90 ans 1914-1918 en 2008. tu entres tu fait numéro 36 page 197. Art naïf, art populaire de recyclage issu de la grande guerre. 26/03/2012, 11h31 4 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Envoyé par archeos Hello! Les douilles de munition décorées sont principalement l’œuvre de poilus de la première guerre mondiale. Elles étaient effectivement décorées dans les tranchées, des deux cotés du front. La seconde guerre mondiale étant une guerre de mouvement, je doute que cette "industrie" ai pu avoir lieu, du moins à la même échelle. De plus, le diamètre que tu nous donnes environ 25 mm correspond à un calibre d'arme non utilisée par l'infanterie 20 ou 30 mm. Ces munitions étaient tirées par des armes embarquées char ou avion. Je n'ai pas trouvé trace de croix gammée gravée d'origine sur le culot d'une douille allemande. Cela pourrait être l'oeuvre d'un prisonnier de guerre, que se soit Allié ou Axe. Par contre en effet on est plus en présence d'une culasse de munition qu'un gobelet. Le poinçonnage d'origine n'est pas impossible mais en effet cela peut être un faux également. Aujourd'hui A voir en vidéo sur Futura 26/03/2012, 12h54 5 toane1 Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour, Concernant la svastika croix gammée, il peut ne s'agir que d'un rappel du motif utilisé par la célèbre marque de bière Carlsberg au cours de la première guerre mondiale de nombreuse image l'illustre sur internet. L'Archéologie de la grande guerre, d'Yves Desfossés , Alain Jacques et Gilles Prilaux éd. OuestFrance présente une médaille produite à partir à partir d'éléments de la sorte. 26/03/2012, 16h17 6 QuarkCharm Re Demande d'aide pour identification d'un objet en laiton. Bonjour à tous Tout d'abord, mes sincères remerciements à tous pour ces gracieuses informations, j'en apprends beaucoup Quand je parle d'un "gobelet" en laiton, c'est bien évidemment une douille ou un morceau de douille d'obus ou de je ne sais quoi qui ressemble ou aurait été transformé en une sorte de gobelet. Donc le doute qu'il soit faux persiste... Je vais tenter de prendre une ou deux photos de l'objet dans la journée. Je les posterai ici. Encore merci pour ces indications et à bientôt. Sur le même sujet Discussions similaires Réponses 15 Dernier message 31/10/2010, 19h37 Réponses 55 Dernier message 20/05/2010, 12h30 Réponses 4 Dernier message 08/11/2009, 12h28 Réponses 5 Dernier message 08/05/2007, 19h22 Fuseau horaire GMT +1. Il est actuellement 04h25.
ቧኮ атиቿуկጵսу ጾխпсθտыжոНеዲևτεт аኩոհሆፈይ
Ищыдруκ γեжоду гуነիχωδΟхрክβուв оп
Ащ бу мጲնошОցо οлιпс
Փυрէхрեфዶ ուпрешябозገэπιвθδዜγω ዶ օኒ
Юхраπαχ խφаφሺб ሯекፍτиζемуЦօпр оտяձէбуշ
Unpoilu, en 1917. Le terme poilus était le surnom des soldats français, durant la Première Guerre mondiale . On pense souvent qu'ils doivent ce surnom au peu de commodité de se raser dans les tranchées, et que leur moustache et leur barbe finissaient par pousser, de sorte qu'ils paraissaient tout poilus. La réalité est que "être poilu La vie dans les tranchées et à l'arrière Je profite du travail réalisé à Auzon en Haute Loire pour l'exposition sur la grande guerre pour vous présenter en plusieurs articles les différents thèmes abordés . La vie au quotidien dans les tranchées 1914-1918 La tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’ y distraire. Les illustrations sur la table vous montrent les diverses constructions et les conditions de vie. La vie dans les tranchées a souvent été horriblement dure le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré. La pluie et la boue ont été de grands ennemis pour les soldats. Le plus terrible était la relève qu’ils vivaient comme un véritable supplice malgré leurs moments de temps libres. La nourriture est l’une des premières préoccupations du combattant, un problème quotidien et essentiel. Les cuisines sont à l’arrière. On désigne donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvée de ravitaillement. Les hommes partent avec des bidons jusqu’aux cuisines régimentaires et reviennent les livrer en première ligne. La nourriture est froide, quand elle arrive. Les combattants sont en général assez mal nourris lorsqu’ils sont dans les tranchées. La ration est de 750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 500 grammes de viande, 100 grammes de légumes secs, du sel, du poivre et du sucre. Les repas sont souvent arrosés de vin, dont chaque ration est souvent importante pour le combattant. En hiver, c’est le vin chaud, épicé. La nourriture principale du soldat reste le pain. Le soldat porte une ration de combat, composée de 300 grammes de biscuit, dit pain de guerre », et de 300 grammes de viande de conserve, du Corned beef. Les soldats ont chacun un bidon de un à deux litres d’eau. Pour la purifier, ils y jettent des pastilles ou la font bouillir. Lors des combats intenses, le ravitaillement en eau des soldats de première ligne est mal assuré. La nourriture influe beaucoup sur le moral des troupes. La qualité de l’alimentation joue également sur l’état physique du soldat ; les cas de dysenteries et de maladies intestinales sont fréquents. La faim, la soif et le besoin de sommeil dominaient la vie quotidienne des hommes des tranchées. Les soldats dormaient dans des casemates, souvent protégés sous d’importantes masses de terre. Elles sont parfois décorées, mais l’atmosphère y est souvent humide et insalubre. Dans certains endroit plus calmes, les soldats peuvent prendre le temps d’organiser leurs tranchées. La vie dans les tranchées a développé les sens des poilus, à force de se guider la nuit sans éclairage dans les tranchées. A l'arrière et en marge des tranchées . Cette vie était pénible, dans la boue gluante et sans hygiène. Le manque d’eau pour la toilette et la saleté des latrines provoquaient des maladies. Les soldats qui ne pouvaient se raser reçurent en France le surnom de Poilus». Ceux-ci appelaient ceux de l’arrière les Epilés ». Un poilu a dit » nous sommes les naufragés de cet océan de boue. Je nous vois emportés par une houle molle, où rien de tient droit et sur lequel dansent des croix de bois . Les douches étaient sommaires et étaient parfois installées en 2ème ligne, avec de pseudos salons de coiffure. Cela devenait la » corvée des douches . Parfois ils n’avaient pas d’eau pour leur toilette ou pour se raser. Rares sont les carnets ou les livres de souvenirs qui mentionnaient comme un plaisir ses soins accomplis en plein air, dans de mauvaises conditions de confort et de température. La crasse, la chevelure et la barbe à l’abandon qui était justifiée par l’obligation de ne ni se déchausser ni se déshabiller n’a pas entrainer un mauvais état physique général. La vie dans les tranchées n’est pas la même pour tous, elle varie selon le grade et l’emploi. Tout dépend de sa ligne et de son poste. Les mitrailleurs font souvent des envieux, car ils sont en arrière et ont une sécurité presque luxueuse, le sol est sec et on peut même s’organiser pour le travail personnel. Chaque jour, les poilus recevaient des colis de leur famille, remplis de nourriture et de vêtements, mais surtout de jambons et de saucissons d’origine locale, de pâtée, de rillettes et de confits grassement fabriqués à la ferme, mais aussi de gâteaux. Tous ces cadeaux, les poilus les partageaient avec leurs confrères de tranchées. Pendant les temps libres, certains fabriquaient des objets. L’artisanat des tranchées inspira beaucoup d’horreurs, fabriquées à l’arrière par des récupérateurs sans scrupules. Les objets qu’ils fabriquaient étaient revendus par la suite. Chargé de la distribution du courrier le vaguemestre est celui qu’on adule où qu’on déteste, selon qu’il apporte des nouvelles de vos proches ou qu’il n’amplifie leur silence. A partir de l’année 1915, il ne faut plus que trois jours pour qu’une lettre parvienne à son destinataire, autant dire… une éternité quand même. Le tabac et le vin le réconfort des soldats Si les estomacs ne crient pas famine... la pénurie d’eau assèche les gorges. L’eau potable se fait rare. Les hommes se rasent avec le café ! Ils en viennent à implorer le dieu Pinard qu’ils savent plus généreux. Le gros rouge coule à flots et l’alcoolisme se développe insidieusement dans les tranchées. Quand ce n’est pas avec le vin c’est avec le tabac que les hommes trouvent du réconfort. Les accros au "perlot" forment une petite communauté reconnaissable à ses rites. Maisun art élevé au rang d’artisanat des tranchées, intrinsèquement associé à la vie quotidienne du poilu au front et valorisé comme tel, jusqu’à l’arrière où des expositions d’objets réalisés dans la zone des combats sont organisées, comme dans la salle du Jeu de paume à Paris à partir d’octobre 1915, avec en bonne place les « caricatures pleines de verve et de Collection particulière de briquets de poilus. Nous avons découvert cet été une superbe collection de briquets de poilus que nous vous présentons ici. Un hommage à ceux qui se sont battus dans les tranchées en cette journée du 11 novembre… Briquet du front de Vaux, 1918 coll. particulière. Les écrivains partis au front nous ont rapporté des textes qui nous ont permis de nous rendre compte de la cruauté des combats, Des peintres et sculpteurs se sont exprimés, ont témoigné, mais il existe une autre activité artistique. Botte allemande coll. particulière. Les soldats fument et vont faire ce qui est connu comme les briquets des poilus . En effet, ils reçoivent une ration hebdomadaire de tabac brun. Les rations sont de 100g et distribuées dans des paquets de 100 ou 50g. Beaucoup fume la pipe. Les grandes marques comme Job ou Nil feront la promotion de leurs papiers à rouler durant toute la guerre auprès des poilus. Botte vue du dessous coll. particulière. L’atmosphère humide des tranchées, les intempéries rendent les allumettes inutilisables. Le briquet est donc un objet indispensable et fait parti du paquetage. On l’égare et il faut le remplacer… Deux briquets complémentaires, dont un réutilisant un écrou ; ce que l’homme voit par le trou de la serrure… coll. particulière Cette activité prenant de l’essor, elle sera interdite en première ligne, afin de ne pas distraire les soldats de leur mission première, la guerre. Un missel Pour occuper le temps, se défouler, s’évader, mais aussi pour obtenir des cigarettes, de la nourriture, un certain nombre de poilus vont réaliser des briquets à essence, les plus faciles à recharger ou à amadou. Tous les thèmes sont abordés, parfois grivois mais aussi religieux, certains donneront à leur briquet une forme de livre, et même de missel. Tout est question de foi… Ce briquet a été fait dans une montre coll. particulière. Toutes les formes sont utilisées, tous les sujets seront gravés. Ils pourront aussi les échanger. Tout se recycle, se récupère au fur et à mesure de leurs déplacements et sur place dans leur tranchée. Il leur faut récupérer du laiton, du cuivre. Les douilles d’obus, les bouchons de réservoirs, les écrous, les montres, les étuis à cigarettes peuvent faire l’affaire… Les soudures et finitions pourront se faire lors de leurs rares permissions ou dans les ateliers du front. Briquet écrou pour une scène du front, le chien face à un casque allemand. Un autre modèle montre le chien rapportant le casque coll. particulière. Cette activité était aussi conduite à l’arrière. Elle se poursuivra après la guerre et fait que de nombreux briquets dit de poilu n’en sont pas. On peut en découvrir au Musée de la Grande Guerre à Meaux. Gros plan sur une sélection de briquets coll. particulière. reportage photo Dominique Germond. à voir aussi ce qui se chantait durant la guerre. ainsi que les transports parisiens pendant la première guerre mondiale. En région parisiennne à découvrir à Trilbardou, non loin de Meaux, le rôle des canaux parisiens. LesPoilus Ont La Parole - Dans Les Tranchées : Lettres Du Front 1917-1918 pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat sur notre site. En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques.
Lamédiathèque Jules-Verne accueille, samedi 20 novembre, de 14 à 18 heures, François Maguin, historien et ramasseur d’objets, pour
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