Lefilm se situe en novembre 1920. La Première Guerre Mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail.Le conflit s’est interrompu, mais les plaies profondes qu’il avait ouvertes ont demeuré, béantes, dans les périls d’une terre ravagée, dans les meurtrissures d’une chair mutilée, ou dans

Il y a 100 ans cette année, le monde a subit une escalade de violence sans précédent. Comme nous n’avons plus les poilus pour nous témoigner et raconter l’enfer de cette guerre 14/18, il nous reste le cinéma. Comme le devoir de mémoire ne s’impose pas seulement le 11 novembre, j’ai décidé de vous faire découvrir 3 films sur la première guerre mondiale. Il s’agit de trois classiques reconnus pour leurs qualités artistique. Les sentiers de la gloire En 1916, la guerre s’est enlisée dans les tranchées. le général Broulard commandant de la décision, fait miroiter un avancement et incite le général de brigade Mireau à lacer un de ses régiments à l’assaut d’une très solide position allemande, et ce sans renforts ni préparatifs. Le régiment, emmené par le colonel Dax, est repoussé par feu et ennemi avec de lourdes pertes. Réalisateur Stanley KUBRICK, 1957 Les croix de bois Les croix de bois raconte le quotidien des soldats de l’armée française pendant la première guerre mondiale. Le narrateur et auteur s’inspirant desa propre expérience témoigne des différents épisodes de son parcours. Il s’agit alors des quelques jours passés à l’arrière, de la fille rencontrée, les missions périlleuses, les conditions dans les tranchées, la mort ou le retour des camarades. Ce film était souvent diffusé à la télé les soirs de 11 septembre, il y a encore quelques années de cela. je n’ai pas trouvé de liens rediffusant le film complet. Si vous lavez, ça m’intéresse, je le mettrai à jour dans l’article Réalisateur Raymond BERNARD, 1932 La grande illusion Ce film de Jean Renoir sur la guerre est considéré comme un chef d’œuvre mondial. Pendant la première guerre mondiale, l’avion du lieutenant Maréchal et du capitaine Boëldieust abattu par le commandant von Rauffentein Les deux officiers sont envoyés dans un camp en Allemagne. Là, ils retrouvent de nombreux prisonniers français, britanniques et russes, de tous grades et issus de différents milieux sociaux. Ensemble, les prisonniers organisent différentes activités et partagent leurs maigres ressources et vivent au rythme des nouvelles de l’armée française… Réalisateur Jean RENOIR, 1937 LaPromesse d'une vie (2014) 7,0. En 1919, 4 ans après la terrible bataille des Dardanelles, un paysan australien, Joshua Connor, rejoint la Turquie par bateau, résolu à retrouver ses trois fils, ayant combattu aux côtés des Anglais, et à les ramener sur leur terre natale, selon le souhait de sa défunte femme Eliza. Première Guerre
Ernest et Colette, deux petits Parisiens, passent un week-end en Normandie chez leurs grands-parents. La France entre en guerre et la décision est prise de les tenir éloignés de Paris, le temps de voir venir ». C'est l'argument d'un feuilleton en dessin animé proposé par France 3 jusqu'au 30 avril ► "Les grandes Grandes Vacances" feuilleton d'animation 10x26 min à voir sur France 3 à 10h05 du 20 au 30 avril à revoir sur le site Internet La seconde guerre mondiale vue "à hauteur d'enfant""Les grandes Grandes Vacances" retrace l’histoire de deux petits Parisiens, Ernest et Colette, qui vont vivre la Seconde Guerre mondiale en Normandie chez leurs grands-parents. De 1939 à la Libération, nos deux héros côtoient de nouveaux amis, des ennemis, la petite histoire de tous les jours mais aussi la grande Histoire avec l’Exode, l’arrivée de Pétain puis des Allemands, le rationnement, la débrouille, le Débarquement…Et parce que l’on sait que ce qui captivera notre jeune public, c’est son implication personnelle, son émotion face à l’Histoire, Les grandes Grandes Vacances nous raconte que grandir, c’est affronter la vie, les territoires inconnus, c’est se découvrir pour affirmer qui l’on est et ce à quoi l’on croit, et être prêt à se battre pour le défendre. "Les grandes Grandes Vacances" raconte aux enfants que grandir, c’est faire face à ses peurs et rencontrer les autres. La grande bataille que mènent Colette et Ernest pendant la Seconde Guerre mondiale, ce n’est pas celle des Français et des Allemands, des collabos ou des résistants ; leur grande bataille, c’est celle qui se joue entre enfance et adolescence, entre l’être et le devenir. »Des faits réelsCette série de dix épisodes est basée sur une idée originale de Delphine Maury et Olivier Vinuesa. Les intrigues ont été puisées dans des archives locales, des livres mais aussi dans les mémoires de personnes ayant vécu leur enfance pendant cette période. Des petits témoignages d'une minute sont d'ailleurs proposés à la fin de chaque épisode. Voir le premier épisode et les suivants, ainsi qu'un jeux interactif et des coloriages sur le site Les grandes grandes vacances, série dessin animé Paul Leluc France 3 avril 2015 Fiche signalétique"Les Grandes Grandes Vacances" Sérié d'animation de dix épisodes de 26 minutes Producteur délégué Didier Brunner Coproducteurs Les Armateurs Kirikou et Les triplettes de Belleville et France Télévisions Réalisateur Paul Leluc Scénario et dialogues Delphine Maury, Olivier Vinuesa, Alain Serluppus, Guillaume Mautalent et Sébastien Oursel D’après une idée originale de Delphine Maury et Olivier Vinuesa Graphisme Emile Bravo Etapes de production réalisées à Angoulême Compositing // post production image // 50% de l’animation // modélisation des personnages Plus d'infos sur le site Internet Les armateurs
Cetarticle présente une liste de films ayant pour sujet, la vie des soldats et des civils pendant la Première Guerre mondiale . Films sur la Première Guerre mondiale (Liste non exhaustive ) Charlot soldat (1918), film muet burlesque de Charlie Chaplin, montrant en particulier la vie des soldats dans les tranchées ;

Film Les sentiers de la gloire Stanley Kubrik, 1957Château de SchleissheimOberschleißheim 85764 Oberschleißheim, AllemagneUne grande partie de film de Stanley Kubrik fut tourné dans ce très bel édifice de Haute-Bavière dont la construction débuta en 1616. Le long métrage se fonde sur des événements historiques s’étant déroulés pendant la Première guerre mondiale, notamment l’affaire des caporaux de Souain où Réveillac, général, fit tirer sur ses propres hommes parce qu’ils ne voulaient plus sortir de leurs tranchées. Les sentiers de la gloire obtint le prix Chevalier de la Barre lors du Festival de Cannes et influença de nombreux autres réalisateurs, notamment Jean-Pierre Jeunet pour Un long dimanche de fiançailles ou Christian Carion pour Joyeux long dimanche de fiançailles Jean-Pierre Jeunet, 2004Musée d’Orsay1 Rue de la Légion d’Honneur, 75007 ParisAfin d’obtenir des informations supplémentaires concernant la disparition de Manech Gaspard Ulliel, Mathilde téléphone à la sœur de Günther Elina Löwensohn, l’Allemand tué dans les tranchées, depuis la gare d’Orsay. Celle-ci abrite aujourd’hui un musée consacré à l’art occidental de 1848 à 1914. L’équipe de tournage a pu s’y installer un jour où l’établissement était fermé au public. Dans la réalité, la gare d’Orsay n’a jamais accueilli de trains à vapeur aussi imposants que ceux visibles dans le film, mais seulement de petits pour transiter vers la gare d’ grande illusion Jean Renoir, 1937Caserne Quartier Walter à Colmar2 rue des Belges, 68000 ColmarEn plus de Neuf-Brisach ou du Château du Haut-Koenigsbourg, des scènes extérieures du film ont été tournées dans ce lieu abritant le 152e régiment d’infanterie. Surnommé le régiment des Diables rouges » par les Allemands en 1915, il fut fondé en 1794. Jean Renoir a eu énormément de mal à financer son long métrage. Il trouva une producteur grâce à Jean Gabin, le lieutenant Maréchal dans le film. Joseph Goebbels, ministre de la Propagande du IIIe Reich, le censura et chercha à détruire toutes ses copies. La grande illusion fut donc interdit en Allemagne mais également en France à partir du 1er octobre 1940, notamment en raison de son esprit pacifique et de sa volonté de fraternisation entre les peuples. Heureusement, des copies ont été sauvées. Un immense chance pour le l’ouest rien de nouveau Lewis Milestone, 1930Malibu LakeCalifornie 91301, états-UnisOscar du meilleur film et du meilleur réalisateur en 1930, A l’ouest rien de nouveau fut en partie tourné dans les studios Universal et dans le RKO Pathé Studio tous les deux situés en Californie. Dans cet état de l’Ouest des Etats-Unis, d’autres scènes furent filmées dans la Sherwood Forest, dans le Irvine Ranch à Laguna Beach, à Balboa à Newport Beach ainsi qu’au Lac Malibu. Ce parc artificiel fut créé en 1922 lors de la construction d’un barrage. Comme La grande illusion, le long métrage fut interdit en Allemagne une semaine après sa sortie, le 11 décembre 1930 par le Film-Oberprüfstelle, le comité de censure dirigé par grande guerre Mario Monicelli, 1959Forte di Landro39034 Dobbiaco, Bolzano, ItalieConstruit en 1880 pour protéger l’empire austro-hongrois, le Fort di Landro fut le décor du film La grande guerre, racontant la vie de Oreste Alberto Sordi et Giovanni Vittorio Gassman, deux soldats, sur le front italo-autrichien. La forteresse servit d’hôpital militaire dans le film Adieu aux armes réalisé par Charles Vidor. La croix rouge peinte à cette occasion sur sa façade est toujours visible aujourd’hui. Le long métrage de Mario Monicelli fut récompensé par le Lion d’or de la Mostra de Venise en là-haut Albert Dupontel, 2017Hôtel Fortuny9 rue Fortuny, 75017 ParisParmi les rares lieux de tournages parisiens de ce long métrage se trouve l’hôtel Fortuny, principalement utilisé pour les scènes d’intérieur. Construit en 1891, ce bâtiment a d’abord servi de lieu d’habitation, puis d’école de haute couture et d’esthétique et enfin de lieu de tournage pour la société de production d’Albert Dupontel. Outre Au revoir là haut, il y a également tourné 9 mois ferme. Au-revoir là-haut est une adaptation du roman éponyme de Pierre Lemaître, prix Goncourt en 2013. Le réalisateur rencontra par deux fois ce dernier pour discuter ensemble du dénouement du récit après avoir écrit 13 versions de scénario pour son Conan Bertrand Tavernier, 1996Carul Cu BereStrada Stavropoleos 5, București 030081, RoumanieAdaptation du roman éponyme de Roger Vercel, Capitaine Conan suit les pas de cet officier dont le rôle fut tenu par Philippe Torreton sur le front des Balkans. L’une des scènes du film fut tournée dans ce bar-restaurant du quartier de Lipscani à Bucarest. De style néogothique, il fut réalisé sur les plans de Siegfried Kofczinsky en 1899. C’est l’intérieur Art déco qui servit de décor au long métrage de Bertrand Tavernier. Prix Méliès l’année de sa sortie, il fut aussi récompensé par deux César, celui de meilleur réalisateur et de meilleur Gardiennes Xavier Beauvois, 2017Gare de Verneuil-sur-VienneJoyeux Noël Christian Carrion, 2005Château de BriasRue du château, 62130 BriasCe très beau château du XVIIIe siècle abrita le quartier général du Maréchal Foch lors de la Bataille d’Artois. Il fut donc logique pour le réalisateur français de l’utiliser dans son long métrage. Présenté en sélection officielle hors compétition lors du festival de Cannes l’année de sa sortie, il met en scène la fraternisation de soldats français et allemands le jour de Noël autour d’une partie de football. Ce moment suspendu, comme une trêve, fut découvert par Christian Carion dans le livre de l’historien Yves Buffetaut, Batailles de Flandres et d’Artois 1914-1918. Néanmoins, l’armée française refusa de prêter ses terrains pour le tournage parce qu’elle ne voulait pas relater ce tabou militaire. Pour plus de cohérence, dans le film, chaque camp parle sa langue. Si les Français parlent français, les écossais communiquent en anglais et les Allemands dans la langue de Saganne Alain Corneau, 1984Ruines du Fort SaganneDésert Adrar, MauritanieDans le film réalisé par Alain Corneau, le spectateur découvre l’histoire de l’officier Charles Saganne Gérard Depardieu et de ses troupes combattant les tribus révoltées du Sahara en 1911. Les équipes techniques ont créé de toutes pièces ce décor de forteresse sur la piste de Chinguetti, non loin de la passe d’Amogjar. Attention néanmoins, le ministère des Affaires étrangères met en garde les touristes car la zone est peu sûre. Une mini-série pour France 2 fut déclinée du film, agrémentée de scènes inédites. Le conseil d'achat Fantrippers Carte PARIS des 100 lieux cultes La carte Paris Fantrippers, un moyen original de découvrir la capitale française ! À travers 100 lieux de la pop culture arpentez ses rues sous un autre angle. Films, séries, musiques, bandes dessinées et romans, vous permettront de passer un agréable moment dans la Ville-Monde. De format plié 10 x 18 cm et 60 x 54 cm dépliée, elle se glisse aisément dans votre poche ou votre sac pour être consultée facilement. Afficher la suiteAcheter au meilleur prix sur Par Anthony Thibault vendredi 8 novembre 2019 Discutons de cet article

Documentairesur la 1ère guerre mondiale (1914 - 1918), appelé aussi la grande guerre. Ce film résume les origines et le déroulement de la guerre 14 18. Ce d
Le cinéma et la littérature ont contribué à transmettre des images qui nous permettent de ne pas oublier la violence de la guerre. Retrouvez notre sélection de films et de livres. Les films sur la Première Guerre mondiale Les Croix de bois 1931 Adapté du roman de Roland Dorgelès, ce film réalisé par Raymond Bernard avec Raymond Aimos, Antonin Artaud et Paul Azaïs montre les assauts des troupes françaises d une manière particulièrement réaliste. L’impact de ce film a été très important en France et à l’étranger. La Grande Illusion 1937 Grand classique de l’histoire du cinéma, ce film de Jean Renoir avec Jean Gabin, Dita Parlo et Pierre Fresnay raconte l’histoire d’officiers français se retrouvant prisonniers dans un camp allemand. Les personnages, inspirés des propres souvenirs de Jean Renoir –lui même ancien combattant– appartiennent à différentes classes sociales un instituteur, un serrurier, des militaires de carrière… qui se retrouvent tous dans la même condition de prisonniers. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Les Sentiers de la gloire 1957 est un film de Stanley Kubrick avec Kirk Douglas. En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée la fourmilière. Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d'avancer. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Johnny s'en va-t-en guerre 1971 Réalisé par Dalton Trumbo d'après son roman publié en 1939. Joe Bonham, un jeune enthousiaste, est gravement blessé lors de la Première Guerre mondiale où il y perd les cinq sens. Son corps amputé et mutilé est utilisé par une armée de scientifiques sans scrupules. Sa vie devenant une longue agonie, Johnny n'a plus que le rêve et les souvenirs comme seul refuge. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour La Vie et rien d’autre 1989 Ce film de Bertrand Tavernier avec Philippe Noiret, Sabine Azéma et Pascal Vignal parle du recensement des soldats morts dont les corps ont disparu. La question du deuil et de l’oubli des morts est le thème principal de ce film. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Capitaine Conan 1996 Dans le film Capitaine Conan, avec Philippe Torreton, Samuel Le Bihan et Bernard le Coq, Bertrand Tavernier montre l’extrême violence des conflits. Capitaine Conan a surtout permis de porter sur le devant de la scène l’importance des vies broyées, des traumatismes physiques et/ou psychiques subis par les combattants. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour La Chambre des officiers 2001 Le film de François Dupeyron avec Sabine Azéma, André Dussolier et Isabelle Renauld est adapté du roman de Marc Dugain. Il raconte l’histoire d’un jeune officié touché par un obus dès les premiers jours de la guerre. En regardant ce film, on ressent les émotions et la douleur du héros car les blessures de guerre vont au-delà de la douleur physique. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Un long dimanche de fiançailles 2004 Ce film franco-américain, réalisé par Jean-Pierre Jeunet avec les acteurs Audrey Tautou, Gaspard Ulliel et Dominique Pinon, est l’adaptation cinématographique du roman de Sébastien Japrisot. Sorti en 2005, il raconte l’histoire de cinq soldats français accusés de s’être auto-mutilés pour échapper à leur devoir pendant la Première Guerre mondiale. Ils auraient alors tous été tués. La jeune Mathilde, jouée par Audrey Tautou, ne croit pas à la mort de son fiancé et va mener une enquête persuadée qu’il est toujours vivant. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Au revoir là-haut 2017 Ce très beau film poétique d'Albert Dupontel, avec Nahuel Perez Biscayart, Albert Dupontel et Laurent Lafitte, a reçu 6 prix et 9 nominations dans les festivals. Adapté du roman de Pierre Lemaitre Prix Goncourt en 2013, ce film raconte l'histoire de deux rescapés des tranchées, en novembre 1919, l'un dessinateur de génie, l'autre modeste comptable qui décident de monter une arnaque aux monuments aux morts. Dans la France des années folles, l'entreprise va se révéler aussi dangereuse que spectaculaire. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Documentaire Apocalypse, la Première Guerre mondiale est une série de cinq filmsFurie, Peur, Enfer, Rage et Délivrance retraçant chronologiquement l'histoire de la Première Guerre mondiale, de ses origines à la fin de la guerre. Elle regroupe des documents d'époque connus ou inédits et relate les grands événements de la guerre, à partir d'images d'archives restaurées et colorisées. Réalisées par Isabelle Clarke et Daniel Costelle, et narrée par Mathieu Kassovitz. Ce contenu est hébergé par En l'affichant, vous acceptez ses conditions d'utilisationet les potentiels cookies déposés par ce site. Afficher directement tous les contenus externes et accepter les cookies pour Pour aller plus loin Pour mieux comprendre les films et le cinéma autour de la Première Guerre mondiale, le livre La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire » de Laurent Véray Ramsay, collection Cinéma », 2008 présente un panorama complet de la Grande Guerre au cinéma avec l’évolution de sa représentation dans les films à travers les années. Bibliographie autour de la Première Guerre mondiale Cette sélection de livres évoquant la Première Guerre mondiale est loin d'être exhaustive et les livres mentionnés ci-dessous traitent prioritairement de Paris pendant la guerre. Vivre à Paris pendant la Grande Guerre Ce livre raconte la vie quotidienne à Paris pendant la Grande Guerre et l’organisation sociale et économique de la capitale. L'auteur décrit le quotidien des Parisiens, mais remet aussi en perspective les grands événements qui rythment le déroulement de la guerre, en soulignant leur impact psychologique et matériel sur le pays tout entier. Du sang sur les bleuets nouvelles sur la guerre 14-18 de Jean Marie Borghino Editions Volume, 2014 Ce livre est un recueil de 17 nouvelles consacrées à la Première Guerre mondiale et surtout aux poilus. Une plongée fascinante, documentée et profonde au cœur de la vie quotidienne des poilus pendant la guerre 14-18. Nous suivons les héros de ces nouvelles de la mobilisation générale à l'armistice du 11 novembre 1918. Ce sont des textes très poignants qui nous font vivre le quotidien de ces soldats dont un grand nombre d'entre eux ne sont jamais revenus chez eux. ET sur son blog, Jean-Marie Borghino explique avec précision la vie de Paris pendant la Première Guerre mondiale. Paris en guerre 1914-1918 de Philipe Mellot Edition Omnibus, 2014 Cet ouvrage d’un passionné de la Grande Guerre raconte la vie des Parisiens dans leur quotidien pendant toute la Première Guerre mondiale. Paris en guerre 1914-1918 » est le premier livre à évoquer dans le détail cette période difficile. Malgré les mauvaises nouvelles qui les accablent jour après jour, les Parisiens vont traverser l'orage avec un moral, un courage et un humour inépuisables. 1600 documents d’époque illustrent des témoignages d’une grande richesse photographies, affiches publicitaires et d'information en couleur, dessins satiriques et caricatures. Paris dans la Grande Guerre Ce livre raconte comment Paris joue le rôle d’une plaque tournante » militaire. Les photos de Paris en guerre évoquent également le front avec les blessés et les permissionnaires. Les images illustrent la complexité sociale et politique de la réalité parisienne tout au long du conflit. Paroles de poilus - Lettres et carnets du front 1914-1918 de Jean- Pierre Guénot et Yves Laplume 2013 Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans et se prénommaient Gaston, Louis, René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers… Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Huit mille personnes ont répondu à l'appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu'ici éparpillées, de ces poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. Des mots écrits dans la boue et qui n'ont pas vieilli d'un jour. Des mots déchirants, qui devraient inciter les générations futures au devoir de mémoire, au devoir de vigilance comme au devoir d'humanité. La Grande Guerre expliquée à mon petit-fils Pour expliquer à un enfant de huit ans ce terrible massacre, un historien reconnu répond aux questions de son petit-fils qu'est-ce que la mobilisation ? Qu'est-ce qu'une tranchée ? Comment vivaient – et mouraient – les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les États-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ?… Et enfin comment est-on parvenu à la paix ? Les Croix de bois de Raymond Dorgelès 1919 Publié en 1919, on ne peut pas oublier de citer ce roman de Raymond Dorgelès, inspiré de sa propre expérience vécue pendant la guerre. Le livre raconte le quotidien des soldats de l’armée française pendant la Première Guerre mondiale. Le réalisme de ce livre est un témoignage extraordinaire sur la vie dans les tranchées au quotidien. Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre Editions Albin Michel- 2013 Ce livre, qui a reçu le prix Goncourt et a inspiré le film d'Albert Dupontel en 2017, évoque les gueules cassées, l'arnaque aux monuments aux morts, le carnage stupide de la Première Guerre mondiale, la puissance des banques, l'hypocrisie et la bassesse de la société française de l'époque. Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants, de l'abomination érigée en vertu. Waltenberg de Hédi Kaddour Gallimard, 2005 Waltenberg a reçu le prix Goncourt du premier roman et a été traduit en anglais et en allemand. Par le biais de personnages passionnés, Hédi Kaddour évoque plusieurs thèmes et notamment les années de la Grande Guerre. Tout au long du XXe siècle, un homme rêve de retrouver une femme qu'il a aimée. Un maître espion cherche à recruter une taupe. Leurs chemins se croisent. Génération Champ d’honneur de Laurent Guillemot 2013 Le dimanche 2 août 1914, l’affiche de la mobilisation générale est placardée sur toutes les portes des mairies de France. Dans ce récit, on découvre le destin de ceux qui n’ont jamais pu raconter leur histoire. Des hommes dans lesquels on pourrait se reconnaître. Ils ne sont plus aujourd’hui qu’un nom parmi d’autres, dans la liste gravée sur nos monuments aux morts. La vraie histoire des femmes de 14-18 de Franck et Michèle Jouve 2013 Sorti à l’occasion du centenaire de la guerre, ce livre évoque les femmes de l'arrière-front sur le devant de la scène. Pendant ces quatre années cruciales, les femmes ont acquis suffisamment d'assurance pour vouloir continuer à être actrices de leur vie, de la société et du monde. Les bandes dessinées sur le thème de la Première Guerre mondiale C’était la guerre des tranchées Récompensé par deux prestigieux "Eisner Awards" et de nombreux autres prix, cet album de Jacques Tardi évoque la vie des Poilus dans les tranchées. L’auteur français a consacré une large partie de sa carrière à traiter de ce sujet en bande dessinée, ayant été marqué alors qu’il était enfant par une anecdote terrible survenue à son grand père. Alors qu’il était soldat, celui-ci avait plongé au sol pour se protéger d’échange de tirs et avait ouvert les yeux en découvrant ses deux mains dans le ventre d’un mort. Une scène figurant en ouverture de l’album où sont compilés une suite de récits marquants. La Grande Guerre, le premier jour de la bataille de la Somme de Joe Sacco Futuropolis, 2014 Cette œuvre monumentale, très bien documentée est surprenante tant par sa forme originale que le fond et le graphisme de Joe Sacco. La Grande Guerre, le premier jour de la bataille de la Somme est un livre-objet proposant une fresque muette de 7 mètres de long à déplier. Il raconte heure par heure le déroulement tragique de la bataille de la Somme figurant parmi les plus meurtrières de l’histoire. Notre mère la guerre de Maël et Kris Futuropolis, 2009 Janvier 1915, au cœur de la Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais, sur le front, ce sont trois corps de femmes qui effraient l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Sur leurs cadavres, à chaque fois, une lettre d’adieu. Une lettre d’adieu écrite par leur meurtrier. Une lettre d’adieu cachetée à la boue des tranchées, sépulture impensable pour celles qui sont les symboles de la sécurité et du réconfort, les ultimes remparts de l’Humanité. Des femmes… C’est impossible. Tout s’écroulerait. Ou alors c’est la guerre elle-même qu’on assassine… Au revoir là-haut Pierre Lemaitre et Christian de Metter 2015 1919. Au sortir de la guerre, la société française peine à ménager une place aux anciens poilus devenus encombrants et les trafics les moins glorieux y vont bon train. Albert Maillard, modeste comptable, qui a sauvé la vie d'Édouard Péricourt, jeune fils de bonne famille, juste avant la fin des combats, tente de les faire vivre de retour à Paris. Édouard, défiguré, refuse de reprendre contact avec les siens et imagine une gigantesque arnaque à la nation pour tenter de renouer avec une vie, ailleurs. La Lecture des ruines de David B. Dupuis, 2001 Chaque homme tué au combat renaît-il dans le ciel sous la forme d’une étoile? Voir en rêve un autobus est-il vraiment un signe de mort prochaine? En 1917, Jan Van Meer, agent des services secrets alliés et folkloriste distingué, parcourt l’Europe à la recherche de l’ingénieur Hellequin, inventeur du canon à rêves et du barbelé végétal, passé maître dans la lecture des ruines… L’Ombre du corbeau de Didier Comès Casterman, 2014 Dans son registre si particulier, conjuguant réalisme, noirceur, fantastique et poésie, l'auteur propose une vision saisissante de la Grande Guerre. Septembre 1915, sur le front de la Meuse. Miraculeusement rescapé d’un bombardement de l’artillerie française, un combattant allemand erre seul dans un paysage dévasté. D’étranges visions le mènent à un château, lui aussi épargné par les combats. Les habitants du lieu, une curieuse famille dont certains membres se montrent amicaux, d’autres hostiles, semblent tous le connaître personnellement. Le jeune soldat découvrira bientôt que ses hôtes incarnent les différentes facettes de la mort. Il ne leur reste qu’à décider ce qu’ils vont faire de lui… Les livres pour la jeunesse Le cœur en bataille d’Isabelle Wlodarczyk / illustrations d’Aline Pallaro 2016 Oskar éditeur Ernest grandit au début du siècle dernier. Il tombe amoureux de la jolie Jasmine. Mais la guerre éclate et Ernest doit partir au front. Dans les tranchées, sous la mitraille, il pense encore et toujours à celle qu’il aime… Une belle histoire d’amour pendant la Grande Guerre. Suivi d’un dossier documentaire faisant écho au récit la Première Guerre mondiale racontée par les poilus. Avec des documents d’archives inédits des lettres adressées aux êtres chers, des cartes postales envoyées depuis les tranchées et d’autres documents forts pour comprendre la guerre. Douaumont, fort de guerre de Philippe Barbeau 2016 Oskar éditeur En voyage avec leurs grands-parents, Emma et Antonin visitent le fort de Douaumont. Dans le secret de ses profondeurs, celui-ci leur raconte la terrible bataille de Verdun. Les enfants découvrent alors qu’en 1916, le fort a été un des lieux de combats et le témoin de la souffrance des soldats… Philippe Barbeau a également écrit d’autres ouvrages pour les enfants autour de la Première Guerre mondiale La guerre d’Éliane 2006 Souvenirs cachés d’un taxi de la Marne 2014 La guerre du bouton 2015 Bonhomme de 14 d’Éric Chevreau 2014 Oskar éditeur Loïc doit préparer un exposé sur la Première Guerre mondiale. Son père a retrouvé les lettres appartenant à son arrière-arrière-grand-père mort en 1915 au champ d’honneur il avait tenu une correspondance avec sa famille pendant qu’il se battait sur le front. Curieux d’en apprendre un peu plus sur cette guerre, le garçon décide de lire toutes les lettres… L’armistice n’aura pas lieu de Catherine Cuenca 2018 Oskar éditeur Novembre 1918. L’armistice n’aura pas lieu! Tel est le cauchemar que font beaucoup de soldats du front, qui ont entendu la rumeur de la possible signature de l’armistice, mais peuvent craindre qu’il ne s’agisse que d’un beau rêve… C’est en particulier le cas de la jeune Anna et de son frère Niko. La tension est à son comble et le compte à rebours a commencé… Et puis le jour J est arrivé. Armistice ou pas armistice? L’Histoire de la France et du monde s’est décidée ce jour-là, comme celle d’Anna et Niko. A la gloire des petits héros de Gérard Hubert- Richou 2004 Editions Sed Quatre écoliers décident de partir et rejoindre le front pour participer à la guerre. Deux d'entre eux, Georgette et Robert, espèrent aussi y retrouver leur père car il est blessé. C'est en cherchant l'hôpital de campagne qu'ils découvrent la violence, l'absurdité et les horreurs de la guerre des tranchées. L'horizon bleu de Dorothée Piatek et Yann Hamonic 2002 Edition Seuil L'horizon bleu est l'un des premiers récits qui donne une vision globale du conflit à travers le parcours d'un soldat et la correspondance qu'il entretient avec sa femme. Les paysages des champs de bataille sont très bien illustrés. Et pour les plus grands… Docteure à Verdun – Nicole Mangin de Catherine Le Quellenec 2014 Oskar éditeur Février 1916. La guerre fait rage dans les tranchées. C’est dans cet enfer de Verdun » que Nicole Mangin vient d’être affectée. Seule femme médecin de l’armée française durant la Première Guerre mondiale, elle raconte son expérience des hôpitaux d’urgence du front. Un témoignage qui éclaire à la fois sur la guerre et sur les hommes et les femmes qui l’ont faite. Catherine Le Quellenec a également raconté la guerre à travers la vie de Marie Curie Marie Curie, une scientifique en guerre 2015 L’Étoile 2014 d'Eliane Stern et de Viviane Koenig Oskar éditeur La jeune Eliane Stern a décidé d’aider les poilus devenus aveugles lors des combats. Elle rédige son “journal de guerre” une feuille d’infos illustrée par ses soins, et qu’elle fait paraître tous les mois. Sous la plume d’Eliane, ce sont les craintes, les douleurs et les privations des gens de l’arrière qui s’expriment, mais aussi les espoirs d’une fillette attendant avec ferveur la paix et le retour de son père soldat. Rendez-vous au Chemin des Dames - Avril 1917 Yves Pinguilly 2007 Oskar éditeur Une histoire forte d’amitié dans les tranchées, lors d’une des offensives les plus meurtrières de la Première Guerre mondiale.
Cafard : la Première Guerre mondiale tranchée net. Avec Cafard, Jan Bultheel livre une oeuvre qui traite une période difficile d'une façon réaliste. Eurozoom. Le film d'animation Cafard Le réalisateur Sam Mendes — WENN Sam Mendes revient avec un projet de taille. Le réalisateur oscarisé sera aux commandes de 1917, film sur la Première Guerre Mondiale dont la production devrait débuter au printemps prochain. C’est aussi Sam Mendes qui s’est occupé du scénario, même s’il a collaboré avec Krysty Wilson-Cairns pour en venir à film sera financé par Amblin Entertainment qui a décroché le projet, passant sous le nez de la Paramount ou encore de Sony. Sam Mendes mettra également la main à la poche par le biais de sa société Neal Street retour en forcePour Sam Mendes, il s'agit de son grand retour à la réalisation depuis les James Bond Spectre et Skyfall. Ce projet signe également son retour sons la houlette d’Amblin, la société de production de Steven Spielberg. Je ne pourrais pas être plus heureux qu’en travaillant de nouveau avec Amblin et Steven Spielberg, a-t-il déclaré lors d’un récent entretien accordé à Deadline. Je travaille sur ce scénario depuis plus d’un an, alors c’est très excitant de commencer à concrétiser ce film. »
Lesfilms sur la Première Guerre Mondiale. Année de centenaire du début du premier grand conflit planétaire du XXe siècle, voici une liste avec description des films réalisés sur cette époque. Liste de 78 films. créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a presque 8 ans. Tri par défaut. Croissant. 1 2 3. Une page de gloire (1915) 1 h. Sortie : 1915 (France).
Pris dans la tourmente de la Première Guerre Mondiale, Schofield et Blake, deux jeunes soldats britanniques, se voient assigner une mission à proprement parler impossible. Première Guerre Mondiale Revient sur la jeunesse et les années d’apprentissage du célèbre auteur Tolkien. Orphelin, il trouve l’amitié, l’amour et l’inspiration au sein d’un groupe de camarades de son école. Mais la Première Guerre Mondiale éclate et menace de détruire cette communauté ». Ce sont toutes ces expériences qui vont inspirer Tolkien dans l’écriture de ses romans de la Terre du Milieu "Bilbo le Hobbit" et "Le Seigneur des Anneaux". Première Guerre Mondiale Milne torna dal fronte della Prima Guerra Mondiale con la psiche a pezzi. Solo dopo il trasferimento in campagna emolto tempo passato col figlio Christopher Robin, e con il suo orsacchiotto, comincerà a riprendersi e diverrà noto come lo scrittore che ha inventato Winnie-the-Pooh... Première Guerre Mondiale Une histoire d'amour entre une infirmière américaine idéaliste et un officier turc durant la Première Guerre mondiale. Première Guerre Mondiale Au lendemain de la première guerre mondiale, dans une petite ville allemande, Anna se rend tous les jours sur la tombe de son fiancé, mort sur le front en France. Première Guerre Mondiale Un jeune Américain grandissant en France à la fin de la Première Guerre mondiale assiste aux tractations du traité de Versailles, qui ont sur le développement de sa pensée une grande influence. Première Guerre Mondiale En 1919, 4 ans après la terrible bataille des Dardanelles, un paysan australien, Joshua Connor, rejoint la Turquie par bateau, résolu à retrouver ses trois fils, ayant combattu aux côtés des Anglais, et à les ramener sur leur terre natale, selon le souhait de sa défunte femme Eliza. Première Guerre Mondiale Pendant l’entre‐deux guerres, le légendaire concierge d’un grand hôtel et son jeune protégé se retrouvent impliqués dans une histoire mêlant le vol d’un tableau de la Renaissance, la bataille pour une énorme fortune familiale, et le lent puis soudain bouleversement qui transforme l’Europe en cette première moitié de XXème siècle. Première Guerre Mondiale La France, 1916. Après une charge échouée sur les tranchées allemandes, un groupe de soldats britanniques se retrouvent coincés face aux lignes allemandes durant la première grande guerre... Première Guerre Mondiale De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre mondiale, Cheval de guerre» raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Première Guerre Mondiale D'après l'extraordinaire histoire vraie de Oliver Woodward qui quitte en 1916 sa jeune femme pour rejoindre les tranchées boueuses de la Grande guerre. Première Guerre Mondiale Un village protestant de l'Allemagne du Nord à la veille de la Première Guerre mondiale 1913/1914. L'histoire d'enfants et d'adolescents d'une chorale dirigée par l'instituteur du village et celle de leurs familles le baron, le régisseur du domaine, le pasteur, le médecin, la sage-femme, les paysans... Première Guerre Mondiale 1918. Le pigeon Cher Ami vit paisiblement avec ses amis dans une forêt de l'Est de la France. Mais des troupes de combattants investissent la forêt. Première Guerre Mondiale Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent laisser des commentaires.
Unréal de merde, un film pas trop dégueu. 12 films - 5 109 vues Le meilleur du western 92 films - 1 008 vues [Liste participative] Le plus mauvais film de la saga : Dernière manche bonus 20 films - 5 345 vues
13 octobre 2020 2 13 /10 /octobre /2020 1237 La filmographie sur la première guerre mondiale se concentre encore sur quelques batailles, souvent en France, mais a le mérite d'éclairer certains aspects non européens, notamment aux Moyen-Orient et autour du rôle de la Turquie. Ainsi la bataille des Dardanelles, ou la bataille de Gallipoli concentre-t-elle l'attention de cinéastes, le nationalisme de l'Australie et de la Turquie valent bien celui de la France ou de l'Allemagne, avec, de plus, une intensité accrue par la jeunesse de l'accession à l'indépendance ou à l'autonomie... Ils montrent le même acharnement des états-majors à défendre une conception désuète de la guerre face aux changements technologiques, notamment du côté des Alliés. Rappelons ici seulement que la campagne des Dardanelles qui opposa l'Empire Ottoman aux troupes britanniques et françaises dans la péninsule de Gallipoli dans l'actuelle Turquie se déroule du 18 mars 1915 débarquement des troupes alliées le 25 avril après une tentative de contrôler les Détroits au 9 janvier 1916 fin du repli allié après une défaite sanglante. - Gallipoli la bataille des Dardanelles titre original Gelibolu, documentaire turc diffusé en 2005, de Tolga OMEK distribution Too Cool Production & Distribution, avec la participation de Zafer ERGIN, Demetri GORITSAS et Jeremy IRONS, retrace en toute objectivité la bataille des Dardanelles, le deuxième plus grand débarquement de l'histoire mondiale, grâce à des lettres, photographies et documents alors inédits. Le film relate les conséquences de cette bataille sur l'histoire mondiale, les souffrances, les émotions éprouvées par les soldats des différentes nationalités qui ont combattu. Les dix caractères marquants du film ont été inspirés à partir de documents originaux, lettres et journaux intimes écrits par des soldats au cours de cette bataille; deux Anglais, trois Néo-Zélandais, trois Australiens et deux Turcs. Côté documentaire toujours, on peut se référer au DVD de la série Encyclopédie de la grande guerre, de CB-NEW, avec les commentaires de Pierre MIQUEL, La guerre dans les Balkans, au chapitre 1 . Les Dardanelles. Mais c'est peut-être moins bien mis en perspective côté turc, étant plutôt dans le compte-rendu des difficultés des alliés dans les Balkans, lesquels se trouvèrent surpris ils croyaient y trouver un point faible et défaits... Côté films - Gallipoli, la bataille des Dardanelles, diffusé en 2013, film turc de Kemal UZUN, Serdar AKAR et Ahmet KARAMAN, avec Gürkan UYGUN, Berrak TUZUMATAC, Mahir GUNSIRAY, relate l'histoire en 1915 de deux frères qui se retrouvent en plaine bataille, l'un des événements les plus sanglants de la Première Guerre mondiale. Pourront-ils y survivre et ne pas se retrouver séparés l'une de l'autre sont les deux question à suspens du film... - Gallipoli, film sorti en 1981, réalisé par Peter WEIR, avec Mel GIBSON, En 110 minutes, le film raconte l'histoire de deux amis australiens qui s'engagent en mai 1915 par bravade patriotique pour aller combattre. Ils se retrouvent à Gallipoli où ils découvrent les horreurs de la guerre au cours de la bataille. Notamment, ils doivent composer avec un commandement borné et incompétent qui les envoie sciemment à la mort. C'est-à-dire que les autorités militaires n'avaient pas compris que la vaillance des fantassins ne pouvaient pas grand chose contre les nids de mitrailleuses et les envoyaient s'élancer des tranchées en musique et fanfare, tout comme leurs homologues du large front de l'Ouest en France. - Parmi les premiers films qui racontent la bataille des Dardanelles, citons le métrage britannique Tell England, de 1931, réalisé par Anthony ASQUITH et Geoffrey BARKAS. Il relate l'engagement de deux jeunes hommes lors de la première guerre mondiale, et notamment leur participation à la cette bataille. Le film en noir et blanc d'une durée de 80 minutes, avec entre autres acteurs Carl HARBORD et Tony BRUCE, fut critiqué à sa sortie pour son apparente glorification de la guerre, malgré les dénégations de ses auteurs. Anthony ASQUITH, dont le père était premier ministre au moment de la bataille, s'en défend en voulant montrer la réalité du vécu des soldats, bien plus efficace dans la propagande anti-guerre que de les voir comme des brutes saoules. A voir surtout pour la vision de la guerre 14-18, bien plus contrastée qu'on veut bien l'écrire, dans les années 1930... FILMUS Complété le 24 octobre 2020 Published by GIL - dans FILMS UTILES Spécialistede la collection française, il contribue à la programmation de films sur le site ONF.ca. Il y publie régulièrement des textes sur l’histoire de l’institution, ses films et ses artisans et propose des sélections de films aux internautes. Paris 1919. Paul Cowan. 2009 | 1 h 34 min Au lendemain de la Première Guerre mondiale, qui a fait quelque 37 millions
Utilisation d’un périscope dans une tranchée française de première ligne. 1915, Source Bibliothèque nationale de France, Paris – Domaine public [ Notre réponse du 31/05/2018 par Marseille BMVR de l’Alcazar Suite à votre question sur un film documentaire sur la Première Guerre mondiale pouvant être montré à un enfant de quatorze ans , la BMVR de l’Alcazar de Marseille vous répond Tout d’abord, nous vous proposons deux courts métrages d’animations, deux coups de cœur 1916 » de Fabien Bedouel. ENSAD, 2003. France. durée 9 min Hiver 1916, de l’arrière au front, un jour ordinaire dans la vie d’un poilu. Lettres de femmes » de Augusto Zanovello. Pictor Media – Xbo Films, 2013. France. durée 11 min Court métrage d’animation Sur le front de la Grande Guerre, l’infirmier Simon répare chaque jour les gueules cassées des poilus avec des lettres d’amour, des mots de femmes qui ont le pouvoir de guérir les blessures de ces soldats de papier. Simon, lui, semble à l’épreuve des trous, infroissable, indéchirable dans sa blouse blanche. Son secret, c’est sa marraine de guerre, qui occupe toutes ses pensées dès qu’il a un moment pour souffler. Mais lorsque la mort frappe là où on ne l’attend pas, des mots couchés sur le papier peuvent-ils encore effacer les douleurs ? Voir la bande annonce. Ensuite, nous vous signalons plusieurs bases de films documentaires parmi lesquels nous avons opéré une sélection, en fonction de vos critères Voir le site Films documentaires qui propose une base de donnée thématique Parmi cette base, voici ceux qui nous semblent le plus répondre à votre question Mon Papa en guerre » de Axel Clévenot et Jean-Pierre Guéno. France. Éditions Montparnasse, 2006. durée 53 min Voir un extrait, sur le site Premier Noël dans les tranchées » de Michaël Gaumnitz. France. Producteur Nord-Ouest Documentaires, 2005. durée 52 min Ces deux films ont été réunis dans un coffret Paroles de poilus 14-18 Voir un extrait, sur le site Voir aussi le film suivant, qui raconte la guerre par le biais de la bande dessinée Là où poussent les coquelicots » de Vincent Marie. France. Production Kanari films, 2016. durée 52 min Voir un extrait, sur le site Sur le portail du film documentaire voici notre sélection Un film, qui retrace un destin singulier Jean-Jules Joseph, un soldat créole » de David Unger. France. Production France Ô, Cinétévé, 2014. durée 52 min Daniel Picouly part en quête de son grand-père martiniquais mort trop tôt, et que la légende familiale a toujours présenté comme un héros de la Première Guerre mondiale. Mais plus il en apprend sur les poilus martiniquais, plus il découvre l’histoire vraie de son aïeul, de ces histoires simples plus belles encore que les légendes. Consulter la fiche du film L’Héroïque cinématographe » de Laurent Veray, Agnès de Sacy. Pays-bas, France. Production Quark Productions, 2002. durée 48 min Entièrement réalisé à partir d’images d’archives de la première guerre mondiale, le film se présente comme le journal de guerre de deux cameramen – un Français et un Allemand – qui suivent le déroulement du conflit de part et d’autre de la ligne de front. Consulter la fiche du film Histoires mêlées » de Quentin Puygrenier, Emma Gardré. France. FAR – Fonds Audiovisuel de Recherche, 20. durée 20 min. Consulter la fiche du film 14-18 la guerre en chansons » de Thierry Kübler. France. Production Agat Films et Cie, 2014. durée 52 min C’est l’un de ses merveilleux pouvoir la chanson cogne au cœur, noue la gorge, prend les tripes, suscite l’émotion… C’est en utilisant cette émotion que Thierry Kübler, le réalisateur, veut faire pénétrer les téléspectateurs, notamment les plus jeunes, dans ce que fut la Première guerre mondiale. Consulter la fiche du film Graine de poilu » de Magali Magne. Franc. Production A ProPos Productions, 200. durée 58 min D’origine franco-allemande, l’artiste plasticienne Béatrice Turquand d’Auzay fait de la Grande Guerre la matière de ses œuvres. En 1916, son grand-père Wilhelm combat dans les troupes allemandes tandis qu’André, son grand-père français, meurt dans les tranchées de la Somme. Près d’un siècle plus tard, grâce à son travail et à la transmission de son art et de son histoire, l’artiste redonne corps et âme au soldat disparu et, avec lui, à cette multitude de vies prises dans les rets de la grande histoire. Consulter la fiche du film Enfin, une histoire singulière Le poilu et le châtaignier » de Dominique Maestrati. France. Éditeur INJAM Production, 2014. durée 52 min Dans le massif des Vosges, s’élève une majestueuse forêt de châtaigniers. Le châtaignier n’est pourtant pas une essence commune de la région… En 1914, le régiment du 373e RI, composé de Corses a combattu ici. Les châtaignes, abandonnées par les hommes dans ces terres labourées par les obus, ont donné naissance à cette forêt maintenant centenaire. En puisant dans les lettres des poilus, et avec l’expertise de nombreux historiens, Le Poilu et le châtaignier fait revivre le quotidien de ces déracinés corses combattant dans le massif vosgien. Un extrait Le poilu et le châtaignier » de Dominique Maestrati Voir également le site 14-18 Mission centenaire qui propose de nombreuses ressources, vidéos d’archives, photographies, diaporamas… Enfin, sur ​la plateforme de vidéo à la demande du Catalogue national des films documentaires, un documentaire animé 1916 [Mille neuf cent seize] » de Fabien Bedouel. Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs, 2003. durée 8 min. Consulter la fiche du film En espérant que cette sélection vous conviendra, Cordialement, Eurêkoi BMVR Marseille vous remercie.

1917 Film de guerre De : Sam Mendes Avec : Richard Madden, Benedict Cumberbatch, Colin Firth , Au plus fort de la Première Guerre mondiale, deux jeunes soldats britanniques, Schofield (George MacKay; vu dans Captain Fantastic) et Blake (Dean-Charles Chapman; de Game of Thrones) se voient confier une mission à première vue

Le dimanche 16 février à 20h50 sur ARTE débute avec la diffusion de La Grande Illusion de Jean Renoir photo en tête de texte un cycle de huit films sur la guerre de 14-18 à l’occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale. Huit films français ou américains produits entre 1930 et 2006 dont certains comptent parmi les plus grands classiques de l’histoire du cinéma, véritables chefs-d’œuvre sur et contre la guerre. Nous avons eu envie d’en discuter avec le cinéaste français Damien Odoul qui prépare actuellement le tournage d’un ambitieux long métrage coproduit par ARTE France Cinéma et inspiré du livre autobiographique La Peur » de Gabriel Chevallier, sur l’expérience de quatre ans de guerre dans les tranchées d’un jeune soldat français, et qui a choisi de commenter ses quatre films préférés du cycle. A l’ouest rien de nouveau All Quiet on the Western Front, 1930 de Lewis Milestone C’est un des très grands films sur la Première Guerre mondiale, réalisé seulement douze ans après la fin de conflit. Par rapport au roman de Erich Maria Remarque le film est très réussi. Je me souviens du plan phénoménal, étrange et inattendu de l’arrivée au front vue de derrière une immense baie vitrée. La caméra est placée dans le quartier général, et l’on voit arriver le train, avec une explosion vue derrière une vitre. On nous montre la guerre comme la voyaient les officiers planqués derrière une fenêtre. Il y a un autre moment magnifique, lorsqu’un soldat remarque les bottes neuves d’un camarade mourant en train de délirer. Des ellipses nous montrent que ces bottes vont passer de pieds en pieds, à chaque fois que leur nouveau propriétaire est tué. C’est une belle métaphore de cette guerre. J’aime aussi beaucoup la scène de la conversation du soldat allemand avec le cadavre d’un poilu français dans un trou d’obus. Milestone réussit également de très beaux plans de charge en plein no man’s land, avec le contre champs de la mitrailleuse qui n’arrête pas de tirer. Diffusion prochainement sur ARTE. La Grande Illusion 1937 de Jean Renoir C’est pour moi le film de l’enfance, que j’ai découvert à la télévision avec ma grand-mère qui avait perdue son père à la guerre de 14. Ce qui m’avait frappé c’était la relation entre les personnages joués par Pierre Fresnay et Eric von Stroheim. Pour un enfant l’officier interprété par Stroheim, meurtri dans sa chair, est très impressionnant. Il porte un corset et arrose une petite fleur dans un pot. Il est du côté de la vie tout en représentant la mort, homme métallique et vestige du passé. Avec bien sûr les souvenirs de la propre filmographie de Stroheim qui ressurgissent. La guerre de 14-18 fut la première guerre moderne, mais Rauffenstein Stroheim appartient encore à la vieille école, celle qui chargeait sabre au clair comme dans les guerres napoléoniennes. Cette confrontation entre deux sortes de guerres et de guerriers est très forte. On retrouve aussi cela dans le beau texte d’Ernst Jünger Orages d’acier » In Stahlgewittern », publié en 1920, ndr. Je suis sensible à la tragédie du film mais aussi au burlesque qu’apporte le personnage gouailleur joué par Carette qui représente bien la France de l’époque. Je pense aussi à la fin du film et au duo formé par les personnages interprétés par Jean Gabin le prolétaire et par Marcel Dalio le bourgeois juif, avec quand les deux hommes se disputent des propos antisémites d’un côté et du mépris de classe de l’autre. Et pourtant ils réussissent à fraterniser et à s’entraider face à l’adversité. Cette fraternité est aussi une forme de pessimisme de la part de Renoir puisqu’elle n’est possible qu’en temps de guerre. Renoir avait prévu une fin où les deux amis se faisaient le serment de se retrouver après la guerre à la terrasse d’un café. Le dernier plan montrait deux chaises vides. Aucun des deux n’était venu. C’est fantastique. Cela me fait penser à La Main coupée » de Blaise Cendrars dans lequel l’écrivain, ancien soldat, retrouve un camarade de combat qu’il croyait mort après avoir été enterré vivant par l’explosion d’un obus, en train de balayer la sciure dans un café. Cendrars croit voir un fantôme. Trois pages géniales. Première diffusion le dimanche 16 février à 20h50 sur ARTE. Les Sentiers de la gloire Paths of Glory, 1957 de Stanley Kubrick Très beau film. J’ai appris des choses importantes sur les mutineries en travaillant sur mon propre film – même si je ne vais pas les traiter, mais ce sera mentionné dans un dialogue. Kubrick évoque les mutineries de 1917, vers la fin du conflit. Il y a eu 740 soldats français fusillés sur les ordres du célèbre général Pétain durant toute la guerre, ce qui est énorme. Ce que peu de gens savent c’est que sur ces 740 il y en a environ 200 qui furent fusillés durant les premiers mois de la guerre. Dès le début des conflits il y a eu des déserteurs ou des soldats qui avaient compris que la guerre allait s’enliser. L’armée française a aussi été suffisamment maline pour récupérer les fortes têtes, des anciens bandits et des prisonniers de droit commun pour les enrôler dans les corps francs, leur donner double ration pour aller égorger les sentinelles allemandes. Kubrick montre très bien que les soldats étaient anéantis par la peur après être montés plusieurs fois à l’assaut. Leurs corps ne voulaient plus y aller. C’est une honte que ce film ait été censuré et même interdit aussi longtemps en France. Le film ose montrer la responsabilité des officiers français dans des salons de château loin des tranchés obsédés par la gloire et les décorations et qui traitent les troupes comme de la chair à canon. Les avenues les plus larges à Paris portent le nom de meurtriers. Il suffit de lire les ouvrages consacrés à la Première Guerre mondiale. Et pourtant il n’y a jamais eu dans notre pays cette prise de conscience. Nous savons pourtant aujourd’hui que des massacres auraient pu être évités en face d’un mur de balles. Ceux qui l’ont payé le plus cher ce sont les soldats très jeunes et d’origine paysanne, parce que beaucoup plus résistants, sans oublier nos cousin artilleurs sénégalais, les spahis marocains, les Chinois qui n’étaient même pas armés, envoyés là uniquement pour construire les tranchées. Première diffusion le lundi 17 février à 20h50 sur ARTE. Johnny s’en va-t-en guerre Johnny Got His Gun, 1971 de Dalton Trumbo Johnny s’en va-t-en guerre est l’unique film réalisé par le scénariste Dalton Trumbo, d’après son propre roman écrit en 1939. Trumbo, célèbre pour avoir été un des dix d’Hollywood », victime du maccarthysme, fut contraint de travailler plus de dix ans sous pseudonyme, exilé au Mexique, avant de retrouver son vrai nom au générique d’un film. C’est pour moi le plus grand film jamais fait sur la Première Guerre mondiale. Mais en même temps ce n’est pas un film sur cette guerre. C’est surtout l’un des plus violents réquisitoire de la littérature et du cinéma sur l’absurdité de toutes les guerres. Le film est d’ailleurs sorti pendant la guerre du Vietnam. C’est un manifeste, une plaidoirie contre la guerre et aussi pour l’euthanasie ou le suicide assisté. Le spectacle de la souffrance de ce jeune soldat est insoutenable. Il n’y a aucune scène de combat dans le film, on n’y voit pas de gueules cassées ni de visions horribles, et pourtant c’est un film insupportable. J’ai ressenti la même chose quand j’ai vu Salò ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini, où là aussi le cinéaste te demande vraiment beaucoup. Le film de Trumbo possède une voix intérieure qui te fait ressentir ce que ce soldat a perdu, et ce qui lui reste. Je fais un parallèle entre Johnny s’en va-t-en guerre et Oh, uomo 2004 de Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi sur lequel j’ai écrit un texte. Le film est magnifique, un essai poétique sur les gueules cassées où l’on voit à la fin la réparation du visage détruit d’un soldat, qui montre le terrible raffinement de la prothèse pour masquer l’horreur de la guerre. Première diffusion le lundi 24 février à 22h30 sur ARTE. Damien Odoul As-tu pensé à ces films ou à d’autres qui traitent de la Première Guerre mondiale au moment de l’écriture et de la préparation de ton propre projet, La Peur ? Non. Mon inspiration vient plutôt de la littérature, les livres que je viens d’évoquer, mais aussi Casse-pipe » de Céline. Dans sa correspondance de guerre Fernand Léger parle d’un type qui est dans son escouade et qui a sorti la tête d’une tranchée pour regarder en face, a pris une balle dans la carotide et est mort. Le corps est ramené par les copains dont un qui est couvert du sang de son ami mort. Léger écrit comme le théâtre est faux et la littérature et tout le reste devant ce que nous a dit le gars Rougier, un carrier qui ne sait pas lire. » Je trouve ça admirable. Cela met la barre très haut car je ne pense pas que le cinéma ou la littérature soient capables de retranscrire exactement ce que des gars vivaient dans l’horreur quotidienne des tranchées. La poésie peut-être. Finalement je veux retrouver une vérité que le cinéma dans sa fonction fictionnelle ne peut pas forcément restituer. C’est là que réside la difficulté. D’ailleurs j’adapte un livre qui s’appelle La Peur » et je pense que la peur est la base de cette guerre. Tout ce qui touche à l’imagerie ne m’intéresse pas, je veux au contraire me rapprocher de l’archive ou du témoignage. Propos recueillis le 5 janvier 2014. Remerciements à Damien Odoul. Les autres films du cycle sont L’Adieu aux armes A Farewell to Arms, 1932 de Frank Borzage, Capitaine Conan 1996 de Bertrand Tavernier, Un long dimanche de fiançailles 2004 de Jean-Pierre Jeunet, Les Fragments d’Antonin 2006 de Gabriel Le Bomin
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