Carj'ai eu faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais Ă©tranger, et vous m'avez recueilli; New American Standard Bible 'For I was hungry, and you gave Me something to eat; I was thirsty, and you gave Me Accueil SpiritualitĂ© TĂ©moignages J’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger
 » Matthieu 25 35 Texte prĂ©sentation Images alarmantes de longues files d’attente qui se forment dans les rues, devant les associations qui distribuent de l’aide alimentaire. La crise sanitaire de la Covid-19 a considĂ©rablement augmentĂ© la pauvretĂ© et plongĂ© dans la misĂšre des milliers de personnes. Image Ă  la une Nom, prĂ©nom tĂ©moignage Pierre-Jean Soler, DĂ©tail sur la personne AumĂŽnier et accompagnant spirituel salutiste Blocks Redacteur Texte Dans la Bible, chacun est invitĂ© Ă  accueillir l’étranger, la veuve et l’orphelin Que de situations dramatiques vĂ©cues par ces sans-abri, ces mal-logĂ©s, ces mĂšres de famille, ces Ă©tudiants, travailleurs prĂ©caires, ou encore par ces personnes ĂągĂ©es
 Aujourd’hui, de plus en plus d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans une grande prĂ©caritĂ©. Les besoins sont lĂ . Il convient d’agir. Soupe, Savon, Salut» tel Ă©tait le mot d’ordre de William Booth, fondateur de l’ArmĂ©e du Salut en 1878. DerriĂšre ces trois mots s’exprimait la volontĂ© d’apporter un repas chaud et l’hygiĂšne nĂ©cessaire, pour que les personnes en difficultĂ© puissent rencontrer Dieu et trouver le salut. Dans la Bible, chacun est invitĂ© Ă  accueillir l’étranger, la veuve et l’orphelin. Les repas et les grands festins sont nombreux et sont signes d’hospitalitĂ©. Block Texte + Image Texte L’Évangile de Matthieu nous montre l’importance de prendre soin des plus faibles. JĂ©sus dit En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais Ă©tranger et vous m’avez accueilli ; » Matthieu 25 35 Les justes lui rĂ©pondront Seigneur, quand t’avons-nous vu affamĂ© et t’avons-nous donnĂ© Ă  manger, ou assoiffĂ© et t’avons-nous donnĂ© Ă  boire ? » Et JĂ©sus rĂ©pondra Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, toutes les fois que vous avez fait cela Ă  l’un de ces plus petits, c’est Ă  moi que vous l’avez fait. » Matthieu 25 37 Nourrir son corps est essentiel pour vivre. Mais n’y a-t-il pas un autre besoin vital ? Dans l’Ancien Testament, il est dit L’Homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toutes paroles de Dieu
 » DeutĂ©ronome 8 3. JĂ©sus reprendra cette citation lorsque Satan le tentera dans le dĂ©sert. Luc 4 4 Texte La Bible nous invite Ă  prendre soin du plus faible dans toutes ses dimensions JĂ©sus a dit encore Je suis le pain de vie. Celui qui vient Ă  moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » La Bible nous invite Ă  prendre soin du plus faible dans toutes ses dimensions. Puissions-nous ĂȘtre animĂ©s par cette volontĂ© d’accueillir et de restaurer l’Autre, dans son Ăąme et dans son corps. Voussouhaitez rĂ©agir Ă  ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. La ClairiĂšre . Mon paradis : Mon lapin ne mange plus : que faire ? L’alimentation est importante et primordiale pour le bien-ĂȘtre de tous les animaux. Il est encore plus nĂ©cessaire pour les lapins, qui adorent manger. contenu sponsorisĂ© Voir. La ClairiĂšre ::

La fĂȘte du Christ Roi, qui clĂŽture l’annĂ©e liturgique, nous met devant les yeux un drĂŽle de Roi », un roi dont le visage se donne Ă  reconnaĂźtre Ă  travers celui du pauvre, du malade, du prisonnier
 A la fin du IVĂšme siĂšcle, l’évĂȘque de Constantinople, par ailleurs immense thĂ©ologien, St Jean Chrysostome, n hĂ©sitait pas, dans sa basilique de Constantinople , Ă  fustiger les chrĂ©tiens Ă  ce propos 
 Voici un extrait de ce qu il leur disait Ă  ce propos
 Tu veux honorer le Corps du Christ ? Ne le mĂ©prise pas lorsqu’il est nu. Ne l’honore pas ici, dans l’église, par des tissus de soie, tandis que tu le laisses dehors souffrir du froid et du manque de vĂȘtements. Car celui qui a dit Ceci est mon corps , et qui l’a rĂ©alise en le disant, c’est lui qui a dit Vous m’avez vu avoir faim et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  manger, et aussi Chaque foi que vous ne l’avez pas fait Ă  l’un de ces petits, c est Ă  moi que vous ne l’avez pas fait. Ici le corps du Christ n’a pas besoin de vĂȘtement mais d’ñmes pures ; lĂ -bas il a besoin de beaucoup de sollicitude. Je ne vous dis pas cela pour vous empĂȘcher de faire des donations religieuses, mais je soutiens qu’en mĂȘme temps et mĂȘme auparavant, on doit faire l’aumĂŽne. Quel avantage y a-t-il Ă  ce que la table du Christ soit chargĂ©e de vases d’or, tandis que lui-mĂȘme meurt de faim ? Commence par rassasier l’affamĂ© et avec ce qui te restera, tu orneras son autel. A quoi bon revĂȘtir la table du Christ de voiles d’or, si tu ne lui donnes pas la couverture qui lui est nĂ©cessaire ? Qu’y gagnes-tu ? Dis-moi donc si tu vois le Christ manquer de la nourriture indispensable et que tu l’abandonnes pour couvrir l’autel d’un revĂȘtement prĂ©cieux, est-ce qu’il va t’en savoir grĂ© ? Est-ce qu’il va plutĂŽt s’en indigner ? Ne va-t-il pas dire que tu te moques de lui, estimer que tu lui fais injure, et la pire des injures ? Je ne dis pas cela pour empĂȘcher de faire de telles gĂ©nĂ©rositĂ©s, mais je t’exhorte Ă  les accompagner ou plutĂŽt Ă  les faire prĂ©cĂ©der par les autres actes de bienfaisance. Car personne n’a jamais Ă©tĂ© accusĂ© pour avoir omis les premiĂšres, tandis que, pour avoir nĂ©gligĂ© les autres, on est menacĂ© de la gĂ©henne, du feu qui ne s’éteint pas, du supplice partagĂ© avec les dĂ©mons. Par consĂ©quent, lorsque tu ornes l’église, n’oublie pas ton frĂšre en dĂ©tresse, car ce temple-lĂ  a plus de valeur que l’autre. Les exigences de l’évangile, ici vigoureusement rappelĂ©es, ne sont pas lĂ  pour nous culpabiliser de maniĂšre malsaine nul en effet n est Ă  la hauteur. Dieu, d’ailleurs, n attend pas que nous soyons Ă  la hauteur pour nous accueillir dans son amour sauveur ce ne sont pas nos bonnes actions qui nous justifient, a soulignĂ© Saint Paul, mais le Christ en qui nous mettons notre foi. Puissent donc ces lignes ĂȘtre, non pas culpabilisantes, mais stimulantes 
 P. Louis-Marie Chauvet

unpeu d'imagination! les autres messages seront supprimĂ©s que vous soyez alliĂ©s ou non, visiteur, habituĂ©s parlon. lGdA: Vous souhaitez rĂ©agir Ă  ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion -35% Le deal Ă  ne pas rater : KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© automatique avec broyeur Ă  35 Car j'avais faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger ; j'avais soif, et vous m'avez donnĂ© Ă  boire ; j'Ă©tais un Ă©tranger, et vous m'avez accueilli ; 36 j'Ă©tais nu, et vous m'avez habillĂ© ; j'Ă©tais malade, et vous m'avez visitĂ© ; j'Ă©tais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu'Ă  moi !' Voir le passage complet Une analyse attentive des trois premiers versets nous a permis d'Ă©viter le dualisme bons / mĂ©chants. Elle semble confirmĂ©e plus loin 34 recevez en hĂ©ritage le Royaume prĂ©parĂ© pour vous depuis la crĂ©ation du monde. 41 Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le dĂ©mon et ses anges. Le Royaume est pour nous, les brebis, tandis que le feu Ă©ternel n'est que pour le dĂ©mon et ses anges. Peut-ĂȘtre aprĂšs un arrachement difficile Ă  certains dĂ©mons intĂ©rieurs auxquels nous tenons... Mais il y a un "car" qui sonne comme une condition. N'allons-nous pas devoir revenir en arriĂšre, et distinguer ceux qui remplissent cette condition et ceux qui ne la remplissent pas ? Regardons de plus prĂšs cette sextuple "condition" rĂ©pĂ©tĂ©e quatre fois. Le sens littĂ©ral Une charitĂ© active est dĂ©crite de six maniĂšres qui font penser aux restos du coeur. On peut donc prendre ce texte comme un encouragement Ă  s'engager dans des oeuvres caritatives. Il n'y a pas Ă  critiquer cette maniĂšre d'entendre le texte au premier degrĂ© elle est juste pour certains, pour un temps. Mais elle peut ĂȘtre ressentie comme insuffisante La misĂšre du monde est un abĂźme sans fond. Pourquoi me demander l'impossible ? Si ma charitĂ© est guidĂ©e par la peur de l'enfer, elle est intĂ©ressĂ©e. Je serai stressĂ© par le doute en fais-je assez ? Je n'ai peut-ĂȘtre pas les capacitĂ©s ou le temps de m'engager ainsi aux service des pauvres. Le salut serait-il pour les riches qui peuvent donner ? L'attitude du pharisien satisfait de sa gĂ©nĂ©rositĂ© est condamnĂ©e par JĂ©sus Lc 18,9-14 Des sens symboliques Prenons la premiĂšre image j'avais faim, et vous m'avez donnĂ© Ă  manger. S'il ne s'agit pas seulement de faim physique, qu'est-ce que cela peut Ă©voquer ? Quand la Bible parle-t-elle de faim, de nourriture ? La Manne donnĂ©e aux hĂ©breux dans le dĂ©sert Ex 16. Les tentations aux dĂ©serts Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu Mt 4,4. La multiplication des pains L'eucharistie JĂ©sus prit du pain, prononça la bĂ©nĂ©diction, le rompit et le donna Ă  ses disciples, en disant Prenez, mangez ceci est mon corps » Mt 26,26 La faim pourrait ĂȘtre une faim de Parole, la faim du Verbe qui se donne en nourriture. Le texte m'inviterait Ă  "Ă©vangĂ©liser" ? mais qui suis-je pour croire que j'ai la vĂ©ritĂ© et que je dois la porter aux autres ? Et puis, le Christ est le "pain", c'est lui qui nourrit. Comment pourrait-il avoir faim... de sa propre Parole ? De question en correspondance, je continue Ă  chercher. Lors de la multiplication des pains, JĂ©sus dit Ă  ses disciples Donnez-leur vous-mĂȘmes Ă  manger » Mt 6,37. Les disciples que nous sommes forment l'Église, le corps du Christ. Donner Ă  manger, serait-ce se donner Ă  manger ? Nous serions Ă  la fois convives et nourriture ? Au risque de se perdre Dans ma recherche, je risque de dĂ©vier vers des idĂ©es dĂ©lirantes. Comment rester dans "le droit chemin" ? En restant dans la Bible telle qu'elle est, et non pas dans mes idĂ©es. Un moyen peut-ĂȘtre de m'intĂ©resser aux passages rebutants, ceux qui semblent contredire ce que je pense. Mes idĂ©es seront secouĂ©es, premiĂšre Ă©tape d'une "conversion". D'autres seront plus sensibles Ă  la musique, Ă  la poĂ©sie du texte et "ne se prendront pas la tĂȘte". En partageant la Parole avec d'autres, en cherchant avec d'autres. L'Eucharistie est un lieu privilĂ©giĂ© pour cela, il faudrait que les homĂ©lies soient dialoguĂ©es... Certaines lectures peuvent ĂȘtre profitables, dans la mesure oĂč elles me renverront Ă  un travail sur le texte biblique lui-mĂȘme. Mais si elles disent ce qu'il faut croire, elles resteront stĂ©riles. Quand je crois avoir trouvĂ© la bonne explication, attention ! je risque de ne plus cheminer. Je peux alors chercher dans le texte ce qui va contre mon interprĂ©tation. Et humblement, me remettre en marche. "Ne demande jamais ton chemin Ă  quelqu'un qui le connaĂźt, car tu pourrais ne pas t'Ă©garer". Aphorisme de Rabbi Nahman de Bratslav Des sens existentiels Ils sont bien sĂ»rs infinis, chacun est sensible Ă  telle ou telle harmonique du texte. Peut-ĂȘtre un Ă©cho se fera-t-il avec un Ă©vĂšnement extĂ©rieur, la rencontre d'un pauvre... Quand le texte est travaillĂ©, qu'il m'habite, l'assise en zazen aide Ă  "descendre" pour ne pas rester superficiel. LĂącher les idĂ©es, le mental, l'envie de trouver... Nettoyer les parasites, lĂącher mĂȘme les plus belles pensĂ©es. Les laisser brĂ»ler au feu de l'Amour. Rejoindre la PrĂ©sence dans mes entrailles. Serait-ce Lui, le pauvre ? Le germe divin qui a faim. L'Ă©tranger, dont la Parole est pour moi tellement Ă©trange, et qui voudrait simplement ĂȘtre accueilli tel qu'il est. Celui que je rends malade de tout ce que j'avale. Celui qui reste emprisonnĂ© dans mes passions. Simplement le visiter. Demeurer avec Lui. M'ajuster Ă  Lui... et voilĂ  que la brebis prend dans le texte le nom de "juste". Les justes ignorent leur justesse, ils s'Ă©tonnent Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu... ? Comme peut-ĂȘtre l'abbĂ© Pierre, ils ne comptent pas leurs mĂ©rites. Ils regardent ceux Celui qui sont encore mal logĂ©s. Ils ne sont plus dans la connaissance du bien et du mal. Ils sont dĂ©livrĂ©s du souci de "gagner le paradis" ils le goĂ»tent dĂ©jĂ . Les pauvres, vous les aurez toujours avec vous Mt 26,11Si la charitĂ© ne sert ni Ă  vaincre la pauvretĂ©, ni Ă  entrer au paradis, Ă  quoi sert-elle ? A rien. L'amour utile n'est plus de l'amour. Aimer ne sert Ă  rien. Jai eu faim et vous m'avez donnĂ© Ă  manger j'ai eu soif et vous m'avez donnĂ© Ă  boire j'Ă©tais Ă©tranger et vous m'avez recueilli ; j’étais nu et vous m'avez vĂȘtu j'Ă©tais malade et vous m'avez visitĂ© j'Ă©tais en prison et vous ĂȘtes venus vers moi. Ils rĂ©pondirent “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ? tu avais donc -35% Le deal Ă  ne pas rater KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© automatique avec broyeur Ă  ... 299 € 459 € Voir le deal La ClairiĂšre Les extĂ©rieurs Les Ă©curies 4 participantsAuteurMessagecaroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet L'enclos Lun 28 Mai - 2157 Il Ă©tait grand temps que le merveilleux cadeau de Guidonius pour mon anniversaire, rejoigne la ClairiĂšre. J'arrivais enfin aux Ă©curies mais pensais que de la mettre un peu dans l'enclos lui ferait le plus grand bien avant de se retrouver avec Tornade. J'ouvris la barriĂšre, lui ota les rennes et la laissa filerVa ma belle, vaJe la regardais troter, je n'en revenais toujours pas d'un si beau prĂ©sentEt bien il ne me reste plus qu'Ă  lui trouver un nom, mais je ne sais pas trop plusieurs noms me viennent Ă  l'esprit tendresse, cĂąline, merveille ou ...... je ne sais pas trop moi caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Lun 16 Juil - 005 *******************************************Il faisait un temps magnifique et aprĂšs avoir fait un petit tour dans le jardin, JĂ©rĂŽme voulait aller voir les chevaux. ArrivĂ©s prĂšs de l'enclos la jument s'avanca vers moi. Je pris JĂ©rĂŽme dans mes brasVas y mon ange, caresse lui le museau, elle aime beaucoup........VĂ©nusia, vient lĂ  ma belle vientVĂ©nusia avança sa tĂȘte et se laissa caresserTu vois je te l'avais dit qu'elle aimait ça, regarde comme elle se laisse faireJĂ©rĂŽme Ă©tait heureux et ne se lassait pas de la caresser caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Ven 31 AoĂ» - 1045 **************************************************Non loin de la maison, juste aprĂšs le petit jardin, il fallait passer devant l’enclos pour rejoindre les Ă©curies. J’étais sortis rapidement de la cuisine ne laissant pas le temps Ă  Guido de rĂ©agir. Je savais qu’il ne laisserait pas JĂ©rĂŽme tout me fallait aller Ă  l’écurie seller VĂ©nusia et partir prĂ©venir Aylla. Sur le chemin tout se mĂ©langeait dans ma tĂȘte. J’avais l’impression, Ă  la rĂ©action de Guido que j’étais une mĂšre indigne qui abandonnait son fils. Mais pourtant mon fils avait l’habitude d’ĂȘtre loin de moi, et Aylla n’était pas une inconnue, je savais qu’il aurait Ă©tĂ© bien lĂ -bas

. Mais comment aurais-je fait Ă  l’époque quand tout allait mal et qu’il me fallait partir ? et si je n’étais pas partis mon fils serait orphelin de mĂšre et de pĂšre, je n’aurai pas connu Guido

 Des larmes coulaient sur mes joues, je ne savais plus
. Est-il donc plus simple de laisser partir son Ă©pouse plutĂŽt que JĂ©rĂŽme ? Je pensais qu’il avait compris que nous avions besoin de nous donner du temps rien que pour nous, que depuis sa rencontre avec JĂ©rĂŽme, nos fiançailles, son Ă©lection aux ducales en tant que gardien du peuple, notre mariage et sa réélection en tant que procureur, nous n’avons rien eu pour nous

 ou peut-ĂȘtre suis-je trop exigeante ? Je continuais mon chemin vers l’écurie la vision trouble de par mes larmes qui n’avaient de cesse de bien soit, je me rendrais chez Aylla lui expliquant que cela n’était plus possible pour JĂ©rĂŽme et qu’à l’occasion, je prendrai Abela quelques jours guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Ven 31 AoĂ» - 1335 Guidonius fut rassurĂ© en voyant que sa belle princesse n'avait pas encore eut le temps de seller son cheval. Il la rejoignit dans l'enclos, et lui posa un tendre coeur d'amour, j'ai surement encore Ă©tĂ© bien maladroit, mais je t'aime plus que tout et cette journĂ©e qui te tiens tant Ă  coeur m'est plus qu'agrĂ©able. Pendant que tu ammene JĂ©rome chez Aylla, je vais nous prĂ©parer un panier repas, comme celĂ  nous aurons encore plus de temps pour nous promener et aller lĂ  ou tu aida sa belle princesse Ă  installer JĂ©rome pour le court voyage jusque chez Aylla. caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Ven 31 AoĂ» - 1923 Alors que je me dirigeais vers les Ă©curies en passant par l'enclos, Guidonius Ă©tait venu me rejoindre avec JĂ©rĂŽme. J'eus Ă  peine le temps de sĂ©cher mes larmes qu'il me dĂ©posa un baiser et s'excusant d'avoir probablement Ă©tĂ© maladroitJ'avoue ne pas trop avoir compris ta rĂ©action, que je ne savais plus que penser et que laisser JĂ©rĂŽme te contrariait fortement. Tu sais, il m'arrive parfois de rĂ©agir au quart de tour, et .......... non en fait, ce n'est pas la peine d'en rajouter, je n'ai pas envie de gĂącher cette journĂ©e et comme tu sembles prĂȘt Ă  laisser partir JĂ©rĂŽme et bien je vais l'emmener chez AyllaGuido m'aida Ă  seller mon cheval, Ă  y mettre le sac puis JĂ©rĂŽme lui fit un Ă©norme baiser avant que Guido l'aidais Ă  s'installer tout contre moi Merci pour ton aide, je crois que nous sommes prĂȘts, allons-y. Je ne tarde pas trop, je ferai au plus vite Je fis avancer VĂ©nusia pour qu'elle sorte de l'enclos avant de la lancer au trot en direction de chez mon amie caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 1740 [Le lendemain de la rĂ©ception]Je venais de subir un nouveau choc et cela ne faisait qu'un de trop. ArrivĂ©e prĂšs de l'enclos, je m'appuyais sur la barriĂšre, levant la tĂȘte au ciel laissant lĂ  mes larmes couler. Mon coeur souffrait et je n'arrivais pas Ă  comprendre pourquoi Aristote m'infligeais une fois de plus une telle Ă©preuve. Notre famille n'avait-elle donc pas encore assez souffert pour que cela continue encore et encore ? Je fermais les yeux, baissant ma tĂȘte pour la poser au creux de mes mains. Cacher ce visage qui pleurait, cacher ces larmes, cacher cette souffrance qui Ă©tait au fond de moi. Epouse indigne d'avoir abandonnĂ©e son Ă©poux, mĂšre indigne incapable d'aider ses enfants... voilĂ  sans doute ce que le TrĂšs Haut voulait peut-ĂȘtre me faire passer comme message. Me serais-je donc trompĂ©e Ă  ce point lĂ  sur ma vie ? moi qui avais toujours pensĂ© faire de mon mieux.... me voilĂ  devant un tableau et une situation Ă  laquelle je ne pensais jamais Ă  avoir faire face un jour... JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 1757 JĂ©rĂŽme avait suivit sa mĂšre, elle Ă©tait appuyĂ© contre la barriĂšre le visage entre ses mains et il lui semblait qu'elle pleurait. Il arriva discrĂštement derriĂšre elle, puis la pris dans ses ne pleure plus, tu sais que ce n'est pas Ă  cause de toi, tu.... tu sais que je t'aimeIl serra sa maman dans ses bras, et lui fit un baiser sur la joue. clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 1844 Maman, ne pleure plus, tu sais que ce n'est pas Ă  cause de toi, tu.... tu sais que je t'aimeClĂ©mence arrive sur ses mots et les regarde surprise. Tout ses doutes s'envolent et une seule chose reste Ă  son esprit, sa mĂšre..leur mĂšre pleure. *Pourquoi pleure-t-elle?* La petite ne comprend pas, s'avance un peu plus prĂšs et cherche des paroles rassurante, comme sa mĂšre fait pour elle, lorsqu'elle est ne pleure pas. Je t'aime aussi, maman. Nous allons rentrer au moulin et nous serons heureux tout les trois comme avant. Tu verra, nous serons de nouveau heureux ensemble. Nous n'avons pas besoin d'eux. pensant que le problĂšme rĂ©side dans cette nouvelle famille pour elle aussiClĂ©mence s'approche et saisit sa mĂšre et son frĂšre dans chacune de ses vous aime tout les deux. caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Dim 2 Nov - 2054 Des bras se resserraient autour de moi, c'Ă©tait ceux de mon fils. Du revers de la main je sĂ©chais mes larmes coulant sur mes jouesMaman, ne pleure plus, tu sais que ce n'est pas Ă  cause de toi, tu.... tu sais que je t'aimeJe serrais Ă  mon tour mon fils dans mes bras quand une petite voix se fit entendre. Une petite voix que je n'avais plus entendu depuis deux joursMaman...Maman ne pleure pas. Je t'aime aussi, maman. Nous allons rentrer au moulin et nous serons heureux tout les trois comme avant. Tu verra, nous serons de nouveau heureux ensemble. Nous n'avons pas besoin d' voix de mes enfants se faisait douce et rassurante tout comme l'Ă©treinte de JĂ©rĂŽme et la main de ClĂ©mence dans la mienne. Mais les paroles de l'un et de l'autre me renvoyait la vĂ©ritĂ© en face, vĂ©ritĂ© que je devais de ne pas pleurer je respirais un grand coup Mes enfants, mes trĂšs chers enfants... moi aussi je vous aime....tour Ă  tour j'embrassais mon fils et ma fille sur le front, puis le lĂąchant je m'asseyais Ă  mĂȘme le sol, en tailleur, dos contre la barriĂšre de l'enclos. Libre Ă  eux d'en faire de mĂȘme s'ils le souhaitaient. HabillĂ©e une fois de plus en braies, chemise et hautes bottes pour le voyage je profitais pour m'installer convenablement. Je regardais vers l'Ă©curie, Guidonius ne nous avait pas encore rejoins, sans doute Ă  s'occuper encore de Tornade. J'espĂ©rais silencieusement qu'il nous dĂ©visageais tour Ă  tour mes enfants avant de me laisser aller Ă  dire ce qui aujourd'hui me revenait tel un retour de manivelleMes enfants.... tout ce qui vous arrive est de ma faute.....entiĂšrement de ma faute. Je me rends compte aujourd'hui que j'ai tout gĂąchĂ©, que je vous ai privĂ© de ce qui est le plus important pour des enfants... et je m'en veux ClĂ©mence... je vous ai privĂ© de votre pĂšre, j'ai abandonnĂ© votre pĂšre ne pensant pas un seul instant aux dĂ©gats que pourraient causer cette sĂ©paration. Aujourd'hui votre pĂšre est un inconnu pour vous, et.... je ne me le pardonne famille si grande.... si nous ne la connaissons pas... c'est de ma faute. Si vous n'avez pas eu le petit frĂšre ou la petite soeur que j'ai perdue c'est de ma faute aussi.... Je sentais Ă  nouveau des larmes perler mais je ne pouvais les retenir tel en Ă©tait le mal au fond de moi .... si quelqu'un doit en subir les consĂ©quences, c'est moi et personne d'autre.... c'est moi qui ai divisĂ© notre famille... c'est Ă  moi que vous devez en vouloir. J'ai mal et j'en ai le coeur dĂ©chirĂ© de vous avoir fait subir tout cela. Si vous saviez comme je regrette tout cela.... je ....je vous demande pardon guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Lun 3 Nov - 022 Guidonius entendit les derniĂšres paroles de Caro en rejoignant son petit monde; il en eut un choc au coeur. Ce n'Ă©tait pas ainsi qu'il voyait les choses. Il s'approca et passa ses mains autour du cou de sa belle princesse;Mon coeur, les enfants sont assez grand pour comprendre.... et tu n'es coupable de rien... les vrai coupables, nous les connaissons, ce sont ces maudits arrogants nobles qui nous ont fait tant de mal; qui ont divisĂ© la Champagne, causĂ© l'exil de ses meilleurs habitants, et dĂ©chirĂ© notre couple. Nous avons subit cette Ă©preuve du mieux que nous avons pu, et si nous nous retrouvons ici ajourd"hui, c'est bien parce que l'amour que nous avons pour nous deux, que nous avons pour nos enfants est plus fort que tout. JĂ©rome, ClĂ©mence, venez embrasser votre mĂšre et moi, votre pĂšre, qui ne vous ai jamais oubliĂ©, nous avons beaucoup de temps Ă  rattraper, mais l'amour que nous avons pour vous nous aidera Ă  le clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Lun 3 Nov - 1757 ClĂ©mence ne comprend pas pourquoi sa mĂšre parle de famille divisĂ©. Pour elle, sa famille a toujours Ă©tĂ© uni....tout les trois. Sa vie est dans le BĂ©arn, ignorant tout ou presque du passĂ©. La petite ignore l'homme qui s'avĂšre ĂȘtre son pĂšre et s'adresse uniquement Ă  sa mĂšre, d'abord d'un ton sec qui s'adoucit peu Ă  ne te pardonne pas...je ne te pardonne pas de nous avoir aimĂ© pendant tout ce temps, de nous avoir Ă©levĂ© avec cet amour, d'avoir pris soin de nous lorsque nous Ă©tions malade, de m'avoir pris dans tes bras Ă  chaque fois que j'Ă©tais triste. Je ne te pardonne ni tout ceci, ni tout le reste, car il n'y a rien a pardonner. laissant apparaitre un sourirePour moi tu es la meilleur des maman et JĂ©rĂŽme le meilleur des frĂšres. Je n'ai jamais manquĂ© d'amour avec vous. VoilĂ  pourquoi je ne ressens pas le besoin de connaitre cette famille. Celle que nous formons tout les trois me suffit, il n'y a rien Ă  regretter. Pendant tout ce temps, l'enfant a rĂ©flĂ©chi Ă  cette histoire de petit frĂšre ou petite sƓur..ainsi ils auraient pu ĂȘtre quatre, une nouvelle dĂšs plus surprenante. Jamais elle a imaginĂ© sa vie avec un pĂšre ou un autre membre, en tout cas elle se l'est interdit....trop de questions sans rĂ©ponse et de douleur en son cƓur. Elle tente d'ĂȘtre drĂŽle, tout en restant puis, je suis contente qu'il en soit ainsi...autrement j'aurai eu moins de petite n'ose s'approcher pour rĂ©conforter sa mĂšre, s'approcher d'elle l'amenant inĂ©vitablement Ă  s'approcher Ă©galement de son paroles du messir l'ont mis mal Ă  l'aise. Si elles sont vrai, pourra-t-elle pardonner sa mĂšre ceci? ClĂ©mence hĂ©site, puis se ce que tu l'aime...vraiment? Est ce que l'amour de JĂ©rĂŽme et de moi ne te suffit plus, tu as aussi besoin du sien?La rĂ©ponse lui fait peur, afin de cacher son angoisse, elle s'adresse d'un ton froid Ă  son vous l'aimez, faite en sorte que ma mĂšre ne pleure plus et qu'elle soit heureuse. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 021 Guidonius sourit aux paroles de sa sais ClĂ©mence, des calins, bĂ©bĂ© tu n'en a jamais manquĂ©, ni de ta mĂšre ni de moi. Peut-ĂȘtre ne t'en souviens-tu pas, mais Ă  4 tu en aurrait eu toujours autant, voire plus, car nous t'aimons trĂšs fort ta mĂšre et moi. Et puisque tu me pose la question, oui je l'aime, nous nous sommes toujours aimĂ© d'un amour ardent, que beaucoup nous ont enviĂ©.... et qu'ils ont cherchĂ© en vain Ă  dĂ©truire. Ne vois-tu pas comme ta mĂšre est heureuse aujourd'hui, avec ses deux enfants et son mari comme je le suis Ă©galement ?_________________ clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 125 Il sourit? ClĂ©mence n'en revient pas, surtout les derniĂšres paroles. Elle hausse un sourcil et lui rĂ©pond avec oui! Je vois ça...ma mĂšre est trĂšs heureuse en ce moment. A tel point qu'elle se sent coupable et en pleure. Depuis que je vous ai vu, je n'ai jamais vu ma mĂšre si heureuse. Elle croise les bras et dĂ©tourne le regard.*Et cet homme est mon pĂšre!?* la petite laisse Ă©chapper un long soupir, tout en levant les yeux au ciel. *Ça promet!* caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 208 Alors que je terminais ma confession aux enfants je voyais Guidonius arriver. Plus il se rapprochait plus il pouvait entendre mes paroles et lorsqu'il posa ses mains sur mon cou, je me rendais compte que mes mots l'avaient sans doute pertubĂ© un peu. SĂ©chant une fois de plus mes larmes, je relevais la tĂȘte pour le regarder esquissant un lĂ©ger ce qu'il me disait et il avait raison. Si tous ces malheurs nous Ă©taient arrivĂ©s, ce n'Ă©taient dĂ» qu'Ă  certaines personnes. Mais au fond de moi je m'en voulais encore d'ĂȘtre partis et d'avoir privĂ© les enfants de leur pĂšre un temps. MĂȘme si tout cela Ă©tait derriĂšre nous Ă  prĂ©sent et que pour mon plus grand bonheur j'avais retrouvĂ© l'homme que je n'avais jamais cessĂ© d' demanda aux enfants de venir nous embrasser, mon regard se tourna vers eux, me demandant quelle rĂ©action ils allaient avoir. Je m'attendais Ă  ce que JĂ©rĂŽme dise quelque chose, mais contre toute attente c'est Clemence qui prenait la paroleJe ne te pardonne pas...Les premiers mots furent un choc et sur le moment j'avais bien cru que mon coeur allait cesser de battre, mais elle enchainait et ce qu'elle disait me touchait profondĂ©ment. Je remontais mes mains et les posaient sur celle de Guidonius tout en les serrrant trĂšs fort et laissant Ă©chapper un soupir tout en Ă©coutant ma fille. Et puis ce petit sourire qui naissait sur son visage. A prĂ©sent c'est des larmes de joie qui perlaient, des larmes qui montraient Ă  quel point ma fille me touchait de ses mots mĂȘme si l'allusion Ă  la famille et Ă  son pĂšre me renvoie la triste vĂ©ritĂ©. Et puis ces mots concernant la perte de l'enfant. La comparaison venant d'une enfant de son Ăąge est sans doute normale mais mĂȘme si je ne lui en voulais pas, je souffrais de cette perte mais le gardais au fond de la regardais ne sachant que dire, que rĂ©pondre. J'en restais bouche bĂ©e. Mais arrivait la question inattendue, comme bien souvent la plupart de ses propos. Du haut de son jeune Ăąge elle parlait souvent comme une adulte et arrivait souvent Ă  m' ce que tu l'aime...vraiment? Est ce que l'amour de JĂ©rĂŽme et de moi ne te suffit plus, tu as aussi besoin du sien?Un regard Ă  JĂ©rĂŽme, Ă  Clemence, un autre pour Guidonius avant de revenir vers ma fille en lui souriant lui rĂ©pondre mais sans attendre que je ne le fasse elle enchaĂźna sur un ton froid Ă  son pĂšreSi vous l'aimez, faite en sorte que ma mĂšre ne pleure plus et qu'elle soit rĂ©ponse de mon tendre Ă©poux Ă©tait juste et j'espĂ©rai que JĂ©rĂŽme et Clemence en avaient saisis le sens et comprenaient vraiment que notre amour Ă©tait fort et que malgrĂ© tout ce que nous avons du vivre, il n'a jamais cessĂ© d'exister. Mais les derniĂšres paroles de Guidonius n'avaient pas Ă©taient compris en ce sens pour Clemence. Une fois de plus elle se retranchait derriĂšre son apparence oui! Je vois ça...ma mĂšre est trĂšs heureuse en ce moment. A tel point qu'elle se sent coupable. Depuis que je vous ai vu, je n'ai jamais vu ma mĂšre si me semblait lĂ  qu'il Ă©tait temps pour moi de prendre la parole et de rĂ©pondre Ă  toutes ces interrogations qui n'avaient de cesse de tourbillonner dans l'esprit de notre fille. Je regardais Clemence qui levait Ă  prĂ©sent les yeux au puce regarde-moi s'il te plait. Je vais te rĂ©pondre et te dire ce que moi je votre pĂšre, je l'aime vraiment... je l'aime trĂšs fort, autant que je vous aime toi et JĂ©rĂŽme..... et l'amour que toi et ton frĂšre pouvez me porter compte beaucoup pour moi. Votre amour et l'amour que peut me porter votre pĂšre, tout comme l'amour que moi je peux vous porter Ă  tous les trois est identique. J'ai besoin de votre amour Ă  vous trois, comme j'ai besoin moi de vous donner mon amour Ă  tous les trois. Et si j'ai pleurĂ© ce n'est pas parceque je ne suis pas heureuse, c'est tout simplement parceque je me rends compte que je vous ai privĂ© de choses importantes dans votre vie. Votre pĂšre m'a demandĂ© d'oublier ce passĂ© et de regarder devant moi. Je fais de mon mieux mes amours, mais je pense que sans votre aide cela prendra plus de temps que prĂ©vu. J'ai besoin de vous. Toi Clemence, toi JĂ©rĂŽme et toi mon coeur. J'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous savoir auprĂšs de moi, j'ai besoin de savoir que nous ferons tout pour que notre famille, nous quatre, nous soyons heureux comme avant. Alors ma puce, oui ta maman sera la maman la plus heureuse qui soit, mĂȘme si je le suis dĂ©jĂ  de vous avoir tous les trois, lĂ  maintenant en cet endroit qui compte Ă©normement JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 2101 JĂ©rĂŽme avait tout Ă©coutĂ© sans bronchĂ©, des paroles de sa mĂšre, de sa soeur et de son pĂšre. Beaucoup d'information Ă©taient venue d'un coup et il ne savait trop quoi penser de tout cela. Il avait au plus profond un malaise qu'il ne savait pas expliquĂ© lui mĂȘme, mais il ne voulais pas blessĂ© sa fĂźt un petit sourire forcĂ©, il fit un baiser sur le front de sa soeur, sur la joue de sa mĂšre et sourit Ă  son Ă  quoi il s'Ă©loigna, en direction de la forĂȘt. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 2151 Guidonius vit JĂ©rome s'Ă©loigner avec un air triste. Il se doutait depuis quelque temps que son fils n'Ă©tait pas tres bien. Il alla le rejoindre pour parler seul avec je vois bien qe tout cela te perturbe beaucoup, mais tu sais, nous allons retrouver notre bonheur Ă  tous les quatre. Ici, loin du domaine, nous y sommes plus au as grandi, JĂ©rome, et il faut nous prĂ©occuper de ton avenir.... y as tu songĂ© un peu ? Tu sais que, comme Baron, j'ai besoin d'un Ă©cuyer.. et je pensais que maintenant que tu en as l'age, tu pourrais ĂȘtre mon ecuyer... qu'en penses-tu ? cea te ferait un bon dĂ©but apprentissage des armes. _________________ JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Mar 4 Nov - 2343 JĂ©rĂŽme vit que son pĂšre le suivait, il s'arrĂȘta pour l'attendre. Aux paroles de son pĂšre le visage de JĂ©rĂŽme s'Ă©claira un peu.[Etre vĂŽtre Ă©cuyer, oh oui oui, pourquoi pas , c'est une excellente prit d'un coup son pĂšre dans ses ne sais pas pourquoi, mais je me sens mal et je ne sais pas pourquoi. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Jeu 6 Nov - 1206 Guidonius serra trĂšs fort son fils dans ses bras. Il sentait bien qu'il Ă©tait mal depui quelque temps . Je le vois depuis quelque temps, mon fils, et je voudrais tellement que tu sois heureux. Vois tu, ces boulversements rĂ©cents ont un peu perturbĂ© tout le monde, ta mĂšre et moi Ă©galement, c'est bien pour cela que nous avons prĂ©fĂ©rĂ© venir passer un peu de temps ici, Ă  la clairiĂšre, ou notre bonheur n'est dĂ©rangĂ© par rien. Ici nous allons nous retrouver tous les quatre et reconstruire ce bonheur que nous avons perdu quelque temps. _________________ clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Jeu 6 Nov - 1706 ClĂ©mence Ă©coute sa mĂšre et tente de comprendre ces attentes."et toi mon coeur" la petite ne peut s'empĂȘcher de faire les gros yeux, surprise, suivit d'une grimace de dĂ©gout. Puis oubli bien vite en comprenant qu'Ă  partir de maintenant, la famille se sera Ă  quatre et non plus Ă  trois, qu'elle le veuille ou frĂšre ne dit mot et s'Ă©loigne, la petite va pour le rejoindre, mais se fait devancer par leur pĂšre.*Pfff! Va jouer au gentil papa qui s'occupe de nous maintenant?* un dernier regard vers lui, avant d'en profiter pour s'installer au cĂŽtĂ© de sa mĂšre et pose sa tĂȘte sur bien qu'elle ne sache pas trop avec quoi elle l' hĂ©site un instant ne sachant comment sa mĂšre va le prendre. Puis finit par se confier Ă  sa celle ci, profitant que son pĂšre ne puisse l'entendre. La rĂ©action de cet homme, lui faisant bien plus Je vais ĂȘtre obliger de l'appeler...papa? caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Dim 9 Nov - 1426 JĂ©rĂŽme sans un mot partait en direction de la forĂȘt suivi de prĂšs par Guidonius. Je trouvais que c'Ă©tait une bonne initiative. JĂ©rĂŽme avait besoin de retrouver la complicitĂ© qu'il avait toujours eu avec son pĂšre. Ce n'est pas ces quelques temps de sĂ©paration qui avait pu tout changer du tout au tout. Il suffisait pour ma part qu'ils puissent se retrouver seul tous les deux Ă  parler pour que trĂšs probablement tout cela redevienne comme savais que Guidonius allait sans doute trouver les mots regard se posait alors sur ma petite fille. Ces longs mois de sĂ©paration pour elle devait lui paraĂźtre ĂȘtre des annĂ©es et je comprenais qu'elle ait plus de mal que JĂ©rĂŽme. Lorsqu'elle se mis Ă  mes cĂŽtĂ©s et posa sa question, je passais mon bras autour d'elle pour la serrer lĂ©gĂšrement contre moiMa puce...je sais que tout cela te semble difficile et que les quelques temps de sĂ©paration te sembles une Ă©ternitĂ© et que tu as oubliĂ© une partie de cette vie Ă  quatre..... Mais ton pĂšre reste ton pĂšre et..... oui il me semble logique et normal que tu l'appelles "papa", tout comme il est naturel pour toi que tu m'appelles "maman" ou "mĂšre", mot que tu utilises aussi de temps en temps et qui me fait sourire parceque je sais exactement ce que cela signifie pour toiJe soulevais son menton de ma main gauche et lui souriaisTu as peur je le sais, mais tu verras que trĂšs vite tu retrouveras tout l'amour que tu as pour ton papa. Je suis certaine qu'au fond de toi tu luttes entre ce que le coeur pourrais te dicter et ce que ta petite tĂȘte te dicte aussi. Mais tu sais ma puce.... si j'ai un conseil Ă  te donner, laisse parler ton coeur.....Je l'embrassais sur le front et lĂąchais ma fille pour me relever. Debout, je lui tendais ma mainAllez ma chipie adorĂ©e, viens... on va chercher nos affaires et rentrer Ă  la maison prĂ©parer quelque chose Ă  manger. Tu dois avoir faim non ? Moi j'ai faim .... et je pense qu'il doit en ĂȘtre de mĂȘme pour JĂ©rĂŽme et papa clemenceNombre de messages 18Date d'inscription 18/10/2008Sujet Re L'enclos Mar 11 Nov - 1603 La voix de sa mĂšre l'apaise et la rassure, mĂȘme si ce qu'elle entend ne lui plait guĂšre. Cependant, peu Ă  peu elle se rĂ©sout Ă  appeler son pĂšre comme il se doit. ClĂ©mence prend la min de sa mĂšre pour se relever et la lĂąche rapidement aux derniĂšres paroles. "pour JĂ©rĂŽme et papa" , un souvenir enfoui depuis longtemps ressurgis, sa gorge se noue et se sens prĂȘte a rentrons! J'ai baissĂ©e elle reprend la main de sa mĂšre et se concentre sur sa faim pour ne pas replonger dans se souvenir. caroAdminNombre de messages 293Date d'inscription 13/02/2007Sujet Re L'enclos Mar 11 Nov - 1931 Clemence se relevait mais je sentais que mes derniĂšres paroles en Ă©voquant son frĂšre et son pĂšre l'avait troublĂ©. Nulle envie de relever, il lui fallait digĂ©rer tout cela. D'ailleurs en pensant Ă  digĂ©rer Clemence me confirmait bien qu'elle avait nous allions chercher nos affaires avant de nous rendre Ă  la maison JĂ©rĂŽmeNombre de messages 10Date d'inscription 02/11/2008Sujet Re L'enclos Mer 12 Nov - 2050 Citation Je le vois depuis quelque temps, mon fils, et je voudrais tellement que tu sois heureux. Vois tu, ces boulversements rĂ©cents ont un peu perturbĂ© tout le monde, ta mĂšre et moi Ă©galement, c'est bien pour cela que nous avons prĂ©fĂ©rĂ© venir passer un peu de temps ici, Ă  la clairiĂšre, ou notre bonheur n'est dĂ©rangĂ© par rien. Ici nous allons nous retrouver tous les quatre et reconstruire ce bonheur que nous avons perdu quelque temps. JĂ©rĂŽme ne releva pas les paroles de son pĂšre, il se contenta de sourire, puis s'adressant Ă  lui avec je suis prĂȘt Ă  vous servir, j'ai hĂąte de devenir votre pour l'heure il me semble que nous devrions rejoindre maman et clĂ©mence.[/color]JĂ©rĂŽme n'attendit pas de rĂ©ponse, il se dirigea vers sa mĂšre et sa soeur, qu'il avait laissĂ© un peu plus tĂŽt. guidoniusNombre de messages 424Date d'inscription 14/04/2007Sujet Re L'enclos Jeu 13 Nov - 110 Guidonius rentra Ă  la suite de sa petite famille dans la clairiĂšre. Il Ă©tait temps que la vie reprenne son cour dans ce havre de paix qu'ils aimaient tant avec Contenu sponsorisĂ©Sujet Re L'enclos L'enclos Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLa ClairiĂšre Les extĂ©rieurs Les Ă©curiesSauter vers Car j’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire." Puis JĂ©sus s'identifie Ă  l'un des siens. “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu ?
7 juin 2016 2 07 /06 /juin /2016 1319 J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger »  De quelle faim ? de prĂ©sence, de parole partagĂ©e, de ses,de nourriture terrestre comme spirituelle ! L’homme ne se nourrit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu Mt 4,4 PauvretĂ© rurale un Ă©tat des lieux La pauvretĂ© dans les campagnes revĂȘt diffĂ©rents aspects. Certes, le manque de nourriture est rare chez les agriculteurs, mais certaines familles ayant beaucoup travaillĂ© se retrouvent, Ă  cause de la crise de l'Ă©levage notamment, dans l’impossibilitĂ© d'offrir Ă  leurs enfants les Ă©tudes qu'ils aimeraient faire, ou de renouveler une voiture arrivĂ©e depuis longtemps Ă  bout de souffle. Chez ces personnes on trouve souvent un Ă©tat de dĂ©couragement et de rĂ©volte important Tant travailler et ne plus arriver a assumer l'essentiel ! â€șâ€ș Les agriculteurs retraitĂ©s ont vĂ©cu la modernisation de l’agriculture sans pour autant en bĂ©nĂ©ficier. Pour ceux encore en activitĂ©, le suicide reste malheureusement trop souvent la seule issue envisagĂ©e. Il existe une autre forme de pauvretĂ©, nouvelle celle-ci des couples avec des enfants jeunes, louent souvent de vieilles maisons en campagne. Ils occupent en gĂ©nĂ©ral un emploi prĂ©caire qui leur permettrait de vivre dĂ©cemment si seulement ils Ă©taient inventifs et bons gestionnaires. Les bonnes pratiques traditionnelles Cultiver un potager, stocker Ă  temps du bois de chauffage, hiĂ©rarchiser les dĂ©penses, maĂźtriser la consommation d'alcool et de tabac... â€șâ€ș ne sont pas forcĂ©ment suivies. RĂ©sultat prĂ©caritĂ©, dĂ©prime morale, recherche de copains qui leur ressemblent au bar, incapacitĂ© de payer les frais essentiels Ă©lectricitĂ©, garage, cantine scolaire... ! La descente sociale s'accĂ©lĂšre. Des situations trĂšs diffĂ©rentes donc, avec des besoins d'Ă©coute, d'attentions, et d”aides trĂšs diffĂ©rents aussi. Nos missions sur le terrain s'adaptent Ă  ces situations et nous tentons, dans le respect des personnes, d'apporter des solutions matĂ©rielles, humaines et spirituelles. RenĂ© et Marie AndrĂ©e Stuyk, diacre en mission auprĂšs des agriculteurs et son Ă©pouse RenĂ© Borie, diacre en mission auprĂšs des travailleurs saisonniers Fernand Sanchez, diacre responsable du service dâ€Ă©coute Published by St Robert des Rives du Lot - dans actualitĂ© - dĂ©bat
Cest à moi que vous l'avez fait. » 1 « Car j'ai eu faim, et vous m'avez rassasié, J'avais soif, et vous m'avez désaltéré. » Quand, Seigneur, t'avons-nous vu avoir faim, Et t'avons-nous donné à manger ? Quand Seigneur, t'avons-nous vu avoir soif, Et t'avons-nous donné à boire ? ANTIENNE 2 « Car j'étais nu, et vous m'avez habillé,
» Car j’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire. » Puis JĂ©sus s’identifie Ă  l’un des siens. “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu
 ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donnĂ© Ă  boire ? tu Ă©tais un Ă©tranger, et nous t’avons accueilli ? tu Ă©tais nu, et nous t’avons habillĂ© ? tu Ă©tais malade ou en prison
 Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” Les disciples comme nous, ne s’imaginent pas que l’amour du frĂšre est une preuve de l’amour de Dieu. » Et le Roi leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces plus petits de mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.” L’Homme-Dieu s’identifie Ă  nous. Il ne prend pas notre place. Mais il s’identifie Ă  nous. Il est pleinement Homme et pleinement Dieu. Et il sait ce que signifie avoir faim et avoir soif. Car JĂ©sus, lui-mĂȘme, a connu la faim et la soif. Il a connu l’épreuve de la croix. Et il sait que, dans cette expĂ©rience, seule la charitĂ© peut vaincre la froideur du cƓur. Et le Roi leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces plus petits de mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.” Le Christ nous estime et nous considĂšre comme ses frĂšres. Il a Ă©pousĂ© notre humanitĂ©, Ă  l’exception pĂ©chĂ©. En considĂ©rant le frĂšre comme l’autre moi-mĂȘme, le Seigneur nous donne la grĂące d’aller vers lui comme nous aurions souhaitĂ© pour nous-mĂȘmes. C’est l’expĂ©rience d’une empathie qui communie avec le frĂšre et lui veut du bien pour lui-mĂȘme. » Et le Roi leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces plus petits de mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.” Sur notre route, quelles sont nos rencontres ? Quelle occasion avons-nous de tĂ©moigner de cette charitĂ© du Christ auprĂšs de nos frĂšres ? Est-ce que nous saisissons cette occasion ? Puissions-nous, par la grĂące de Dieu, grandir dans cette charitĂ©. PĂšre Serge Martin Ainadou Carj'avais faim, et vous ne m'avez pas donnĂ© Ă  manger; j'avais soif, et vous ne m'avez pas donnĂ© Ă  boire; j'Ă©tais un Ă©tranger, et vous ne m'avez pas accueilli; j'Ă©tais nu, et vous ne m'avez pas habillĂ©; j'Ă©tais malade et en prison, et vous ne m'avez pas visitĂ©.' Alors ils rĂ©pondront, eux aussi: 'Seigneur, quand est-ce que nous t'avons vu avoir faim et soif, ĂȘtre nu, Ă©tranger ï»ż01 Alors, le royaume des Cieux sera comparable Ă  dix jeunes filles invitĂ©es Ă  des noces, qui prirent leur lampe pour sortir Ă  la rencontre de l’époux. 02 Cinq d’entre elles Ă©taient insouciantes, et cinq Ă©taient prĂ©voyantes 03 les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, 04 tandis que les prĂ©voyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. 05 Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. 06 Au milieu de la nuit, il y eut un cri “Voici l’époux ! Sortez Ă  sa rencontre.” 07 Alors toutes ces jeunes filles se rĂ©veillĂšrent et se mirent Ă  prĂ©parer leur lampe. 08 Les insouciantes demandĂšrent aux prĂ©voyantes “Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.” 09 Les prĂ©voyantes leur rĂ©pondirent “Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutĂŽt chez les marchands vous en acheter.” 10 Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui Ă©taient prĂȘtes entrĂšrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermĂ©e. 11 Plus tard, les autres jeunes filles arrivĂšrent Ă  leur tour et dirent “Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !” 12 Il leur rĂ©pondit “Amen, je vous le dis je ne vous connais pas.” 13 Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. 14 C’est comme un homme qui partait en voyage il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 À l’un il remit une somme de cinq talents, Ă  un autre deux talents, au troisiĂšme un seul talent, Ă  chacun selon ses capacitĂ©s. Puis il partit. AussitĂŽt, 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17 De mĂȘme, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maĂźtre. 19 Longtemps aprĂšs, le maĂźtre de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, prĂ©senta cinq autres talents et dit “Seigneur, tu m’as confiĂ© cinq talents ; voilĂ , j’en ai gagnĂ© cinq autres.” 21 Son maĂźtre lui dĂ©clara “TrĂšs bien, serviteur bon et fidĂšle, tu as Ă©tĂ© fidĂšle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit “Seigneur, tu m’as confiĂ© deux talents ; voilĂ , j’en ai gagnĂ© deux autres.” 23 Son maĂźtre lui dĂ©clara “TrĂšs bien, serviteur bon et fidĂšle, tu as Ă©tĂ© fidĂšle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit “Seigneur, je savais que tu es un homme dur tu moissonnes lĂ  oĂč tu n’as pas semĂ©, tu ramasses lĂ  oĂč tu n’as pas rĂ©pandu le grain. 25 J’ai eu peur, et je suis allĂ© cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 26 Son maĂźtre lui rĂ©pliqua “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne lĂ  oĂč je n’ai pas semĂ©, que je ramasse le grain lĂ  oĂč je ne l’ai pas rĂ©pandu. 27 Alors, il fallait placer mon argent Ă  la banque ; et, Ă  mon retour, je l’aurais retrouvĂ© avec les intĂ©rĂȘts. 28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le Ă  celui qui en a dix. 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever mĂȘme ce qu’il a. 30 Quant Ă  ce serviteur bon Ă  rien, jetez-le dans les tĂ©nĂšbres extĂ©rieures ; lĂ , il y aura des pleurs et des grincements de dents !” 31 Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siĂ©gera sur son trĂŽne de gloire. 32 Toutes les nations seront rassemblĂ©es devant lui ; il sĂ©parera les hommes les uns des autres, comme le berger sĂ©pare les brebis des boucs 33 il placera les brebis Ă  sa droite, et les boucs Ă  gauche. 34 Alors le Roi dira Ă  ceux qui seront Ă  sa droite “Venez, les bĂ©nis de mon PĂšre, recevez en hĂ©ritage le Royaume prĂ©parĂ© pour vous depuis la fondation du monde. 35 Car j’avais faim, et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous m’avez donnĂ© Ă  boire ; j’étais un Ă©tranger, et vous m’avez accueilli ; 36 j’étais nu, et vous m’avez habillĂ© ; j’étais malade, et vous m’avez visitĂ© ; j’étais en prison, et vous ĂȘtes venus jusqu’à moi !” 37 Alors les justes lui rĂ©pondront “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu
 ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donnĂ© Ă  boire ? 38 tu Ă©tais un Ă©tranger, et nous t’avons accueilli ? tu Ă©tais nu, et nous t’avons habillĂ© ? 39 tu Ă©tais malade ou en prison
 Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” 40 Et le Roi leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous l’avez fait Ă  l’un de ces plus petits de mes frĂšres, c’est Ă  moi que vous l’avez fait.” 41 Alors il dira Ă  ceux qui seront Ă  sa gauche “Allez-vous-en loin de moi, vous les maudits, dans le feu Ă©ternel prĂ©parĂ© pour le diable et ses anges. 42 Car j’avais faim, et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  manger ; j’avais soif, et vous ne m’avez pas donnĂ© Ă  boire ; 43 j’étais un Ă©tranger, et vous ne m’avez pas accueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas habillĂ© ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visitĂ©.” 44 Alors ils rĂ©pondront, eux aussi “Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, avoir soif, ĂȘtre nu, Ă©tranger, malade ou en prison, sans nous mettre Ă  ton service ?” 45 Il leur rĂ©pondra “Amen, je vous le dis chaque fois que vous ne l’avez pas fait Ă  l’un de ces plus petits, c’est Ă  moi que vous ne l’avez pas fait.” 46 Et ils s’en iront, ceux-ci au chĂątiment Ă©ternel, et les justes, Ă  la vie Ă©ternelle. »

J’avais faim et tu m’as donnĂ© Ă  manger. » (Mt 25, 35) ƒuvres de misĂ©ricorde corporelle ; Au dĂ©sert quand le peuple a faim, Dieu lui envoie la manne. Il montre qu’il est un Dieu proche de son peuple. Quand elle distribue des repas, SƓur Marie-Jo fait l’expĂ©rience de cette proximitĂ© de Dieu pour les hommes : « ça nous a rendus proches des gens » tĂ©moigne-t-elle. L

ANS – Panama City – La maison de production audio-visuelle Don Bosco IMAGE » avec siĂšge Ă  Kochi, Inde, a gagnĂ© le Prix du meilleur film dans la catĂ©gorie Esprit Missionnaire » au Goodness Reigns Film Festival » Festival La BontĂ© RĂšgne’, un concours qui a eu lieu Ă  Panama, dans le cadre des JournĂ©es Mondiales de la Jeunesse 2019, et qui a voulu promouvoir la crĂ©ation de produits artistiques et de communication avec un regard de foi. Le documentaire vainqueur I was hungry, you gave me to eat » J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger raconte la poignante histoire des personnes frappĂ©es par la sĂ©cheresse Ă  Korr, Kenya, et a, comme protagoniste, une fille avec des problĂšmes mentaux. En racontant l’histoire et la genĂšse du documentaire, le metteur en scĂšne, le salĂ©sien indien P. Jiji Kalavanal, a dit Je suis allĂ© Ă  Korr, au Kenya, l’an dernier, pour rĂ©aliser un documentaire sur la sĂ©cheresse qui a frappĂ© cette rĂ©gion dĂ©sertique. Korr est une station missionnaire dans la Province de l’Afrique Est, dans un dĂ©sert dĂ©solĂ©, sur la route vers Marsabit. Quand j’y suis arrivĂ©, c’étaient deux ans qu’il ne pleuvait, Ă  Korr, et les gens et les animaux n’avaient rien Ă  manger ni boire. Un jour nous sommes allĂ©s pour distribuer de la nourriture dans un village Ă©loignĂ©. Alors que nous Ă©tions en cours de la distribution, une fille, mal habillĂ©e et qui avait deux enfants avec elle, attira mon attention. C’était une fille avec des problĂšmes mentaux. Cette scĂšne m’a Ă©mu, j’avais les larmes aux yeux pendant que je la filmais. Au soir, au cours des opĂ©rations de routine pour sauver les reprises sur un disque rigide et pour revoir ce que j’avais tournĂ© dans la journĂ©e
 J’ai revu ces images, agrandies, qui ont, de nouveaux frappĂ© mes yeux
 Ses lĂšvres sĂšches, les sĂ©diments de saletĂ© et le regard pĂ©nĂ©trant dans ses yeux
 Je me suis vu obligĂ© Ă  raconter son histoire. J’avais Ă©tĂ© invitĂ© Ă  faire une vidĂ©o gĂ©nĂ©rique sur la situation de la mission Ă  Korr, mais maintenant je n’avais plus l’intention de tourner un documentaire semblable. GrĂące Ă  la collaboration du P. Thomas Anchukandam, SDB, nous avons corrigĂ© et fait des petits changements dans le scĂ©nario, mais qui font une grande diffĂ©rence. Le rĂ©sultat est la vidĂ©o J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger’ ». Le documentaire est en rĂ©seau, Ă  l’adresse
J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ! » Matthieu 25. Seigneur et PĂšre, nous te rendons grĂące pour ton Fils. Il est avec nous ! Au lieu mĂȘme de nos rĂ©ussites, de nos joies et de notre bonheur. Il est avec nous ! Dans les nuits de la peur, dans la souffrance et la faim, dans les peines et la soif. Il est avec nous ! Dans la tempĂȘte de nos combats, dans le temps
J’avais faim et vous m’avez donnĂ© Ă  manger ! » Matthieu 25 Seigneur et PĂšre, nous te rendons grĂące pour ton Fils. Il est avec nous ! Au lieu mĂȘme de nos rĂ©ussites, de nos joies et de notre bonheur. Il est avec nous ! Dans les nuits de la peur, dans la souffrance et la faim, dans les peines et la soif. Il est avec nous ! Dans la tempĂȘte de nos combats, dans le temps des longues maturations, au cƓur des patientes attentes. Seigneur et PĂšre nous te rendons grĂące pour ton Fils. Dans son Esprit, nous nous donnons par amour pour nos frĂšres. Dans son Esprit, nous nous consumons pour aider ceux qui peinent. Dans son Esprit, nous sommes les tĂ©moins de tes victoires et de ta RĂ©surrection. Amen. abbĂ© Ch. TRICOT
.
  • sl91ew2kzl.pages.dev/157
  • sl91ew2kzl.pages.dev/480
  • sl91ew2kzl.pages.dev/279
  • sl91ew2kzl.pages.dev/248
  • sl91ew2kzl.pages.dev/340
  • sl91ew2kzl.pages.dev/438
  • sl91ew2kzl.pages.dev/69
  • sl91ew2kzl.pages.dev/281
  • j avais faim et vous m avez donnĂ© Ă  manger